THEME 1 LA COORDINATION DES DECISIONS ECONOMIQUES PAR L ECHANGE PARTIE 2 LA DIMENSION INTERNATIONALE DE L ECHANGE Chapitre 1 L ouverture des économies
Découverte 1 Pourquoi mesurer le commerce international en valeur ajoutée? *Suivre la valeur ajoutée à chaque étape des chaînes de production *Rétablir la vérité des échanges en les pondérant par ce que les différents partenaires commerciaux y apportent réellement => vision plus claire de la mondialisation
Découverte 1 Pourquoi selon Pascal Lamy, ancien directeur de l OMC, «la notion de pays d origine pour les biens manufacturés est devenue progressivement obsolète»? La notion de pays d origine pour les biens manufacturés est devenue progressivement obsolète avec la constitution de chaînes de production internationales. De plus en plus de produits sont ainsi «Made in World» et non plus «Made in UK» ou «Made in France».
Découverte 1 Quel est, en 2009, le premier partenaire commercial de la France en valeur ajoutée et valeur brute? Expliquez ces différences. En valeur ajoutée, les États-Unis sont le premier partenaire commercial de la France en 2009, à la fois pour les importations (14%) et les exportations (12%) La France exporte davantage vers l Allemagne et d autres partenaires européens en valeur brute mais une partie de ces exportations est constituée de biens et services intermédiaires qui sont incorporés dans d autres biens et services à destination de marchés tiers.
Découverte 1 Pourquoi peut-on dire que les économies nationales sont imbriquées les unes aux autres? L ouverture des économies s est accompagnée d une interconnexion croissante des économies. La spécialisation des économies nationales accentue encore ces dépendances croisées. Nos spécialisations doivent renforcer les atouts de nos exportations afin de financer les importations des productions «délaissées». Cette imbrication des économies lie le sort économique des économies nationales. Elle participe à la propagation de la croissance mondiale et à l inverse explique la diffusion des crises économiques à l échelle planétaire.
I LA PROGRESSION DES ECHANGES INTERNATIONAUX
Cette carte met en évidence pour chaque pays le rapport des exportations et des importations au PIB. Ce rapport traduit le degré d ouverture d un pays sur l extérieur. Plus le degré d ouverture est élevé, plus le commerce extérieur du pays est élevé relativement à son PIB. Certains pays ont un ratio supérieur ou égal à 100 (en rouge foncé), ce sont généralement des petits pays.
Le taux d ouverture d une économie montre l importance des transactions avec l extérieur par rapport au PIB
Doc 2 - Le taux d ouverture Exemples : Les États-Unis produisent davantage de richesses et peuvent plus facilement satisfaire la demande intérieure sans avoir recours systématiquement aux importations, d où un faible taux d ouverture. Japon : faiblesse du taux de pénétration des importations Belgique : petit pays, satisfaction demande intérieure par importations et débouchés grâce à l extérieur
Déterminants du degré d ouverture La taille du pays La spécialisation productive Les accords de libre échange
L analyse des échanges extérieurs de la France Document 3 Avec qui? Pays de l UE à + de 50% Pays hors UE : 40.5% Asie + de 30% Atout ou handicap? Faible croissance des pays de l UE Asie et Europe centrale : forte croissance Secteurs exposés à la concurrence fabrication d équipements et machines, fabrication de matériels de transport, fabrication de textiles, industries de l habillement, industrie du cuir-fort taux d ouverture Secteurs abrités de la concurrence construction, services marchands et non marchands
Le taux de couverture Permet de comparer, pour une économie ou un secteur particulier, les exportations et les importations. Taux de couverture = X / M x 100. Commerce extérieur équilibré => taux de couverture = 100% => exportations = importations
BILAN ECONOMIE FRANCAISE Relativement ouverte sur l extérieur Environ 60% X et M de la France avec l UE. Hors UE, gde partie des échanges avec les pays asiatiques Secteurs exposés/abrités à la C/Cce Internationale (taux d ouverture) Depuis 2006, les échanges de la France sont déficitaires (taux de couverture inférieur à 100)
MESURE DES ECHANGES INTERNATIONAUX Quel document permet de synthétiser les échanges internationaux?
La balance (ou compte) des transactions courantes Retrace toutes les opérations liées directement ou indirectement à l échange international de biens et des services sur une année: - Importations et exportations de biens - Importations et exportations de services, - Échanges de revenus - Transferts courants entre la France et le reste du monde.
ANALYSE DE CHAQUE SOLDE - 38 933 invisible
Balance commerciale Elle comptabilise les échanges de marchandises (M / X ) avec le reste du monde. Les importations correspondent aux produits achetés à l étranger. Les exportations correspondent aux produits vendus à l étranger. Le solde de cette balance, appelé «solde commercial» peut être : excédentaire si les exportations sont supérieures aux importations ; déficitaire si les importations sont supérieures aux exportations.
Balance des invisibles Elleenregistre les échanges avec le reste du monde: de services => banque, transport, assurance, tourisme; de revenus => bénéfices réalisés à l étranger et rapatriés sur le territoire national; de transferts courants => montants transférés par les travailleurs étrangers exerçant durablement leur activité professionnelle en France et montants transférés par les travailleurs français exerçant leur activité professionnelle dans un pays étranger.
Solde de la balance des services Solde excédentaire grâce aux postes.
Solde des biens et services Solde principalement à cause
Solde de la balance des revenus Rémunération des salariés : salaires versés à des non-résidents frontaliers/saisonniers Revenus des investissements : intérêts, dividendes Revenus des résidents tirés de l étranger et revenus des étrangers tirés du pays Solde excédentaire
Solde des transferts courants Ce poste regroupe les opérations réalisées avec l étranger sans contrepartie. Exemple : aides pour le développement
ANALYSE DE CHAQUE SOLDE - 38 933 invisible
BTC et balance des paiements
Préparation de la synthèse I-La progression des échanges internationaux A- L ouverture des économies * Définition * Déterminants du degré d ouverture B- Les échanges extérieurs de la France * La France échange principalement des biens * La France échange principalement avec les pays développés * La mesure des échanges et interprétation
II Les échanges internationaux et le marché des changes
Accords de BrettonWoods L étalon-or est un système monétaire qui permet à un pays de rendre sa devise librement convertible en une certaine quantité d or et viceversa. Dans le système de l étalon-or, le taux de change entre deux devises est établi grâce à leur parité respective avec l or. L étalon-or était principalement utilisé de 1875 à 1914 mais aussi pendant l entre-deux-guerres.
Accords de BrettonWoods Accords signés sous l'impulsion des États-Unis en juillet 1944 à BrettonWoods, ville du New-Hampshire, sur la côte est des États-Unis. Accords ratifiés par 44 pays, visant à remettre en ordre le système monétaire international mis à mal par la Seconde Guerre mondiale. Accords faisant du dollar la monnaie de référence dans le monde. Système de change fixe avec étalon de change-or 35 dollars = 1once d or Ils décident de la création du FMI et de la Banque mondiale. 1971 : fin de convertibilité dollars en or
Accords de BrettonWoods Avant les accords => hétérogénéité du système monétaire Objectif de BrettonWoods => stabiliser les monnaies au profit du développement du commerce international : X / M Etalon-Or
Contradictions de BrettonWoods Forte croissance mondiale demande importante de monnaie (en devises convertibles) prles transactions internationales PROBLEMES : évolution de stock d or mondial dépend de facteurs exogènes (découvertes de nouveaux gisements )
Fin de BrettonWoods 15/08/1971 : le Président Nixon proclame l inconvertibilité du dollar en or 1973 : généralisation du flottement des monnaies => Taux de change flottant fondé sur le libre jeu du marché : équilibre entre offre et demande sur le marché des changes
LA COMPETITIVITE
Q1 Mi 2002 : 1 vaut environ 1 dollar Mi 2008 : 1 vaut environ 1.5 dollar Mi 2014 : 1 e vaut environ 1.25 dollar => APPRECIATION MONNAIE