REPUBLIQUE DE GUINEE MINISTERE DE LA SANTE ET DE L HYGIENE PUBLIQUE DIRECTION NATIONALE DE LA SANTE FAMILIALE ET DE LA NUTRITION

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Transcription:

REPUBLIQUE DE GUINEE Travail - Justice - Solidarité MINISTERE DE LA SANTE ET DE L HYGIENE PUBLIQUE DIRECTION NATIONALE DE LA SANTE FAMILIALE ET DE LA NUTRITION RAPPORT DE L ATELIER DE FINALISATION/VALIDATION DU PLAN DE RENFORCEMENT DES RESULTATS ET DE LA REDEVABILITE POUR LA SANTE DE LA FEMME ET DE L ENFANT Mars 2013 1

Plan de Présentation Introduction I. Objectifs II. Résultats attendus III. Méthodologie IV. Déroulement V. Recommandations VI. Remerciements 2

Introduction : La République de Guinée, à l instar des autres pays de la sous-région Ouest africaine fait partie des pays dont les indicateurs de la santé en particulier ceux relatifs à la santé de la mère et de l enfant sont encore préoccupants. Selon l EDS 2005, le ratio de décès maternels est de 980 pour 100 000 naissances vivantes, et l EDS IV montre un taux de mortalité néonatale de 35 pour 1000, la prévalence contraceptive est de 8,5% pour toutes méthodes confondues, le taux d accouchement assisté (49%), ce qui rend plus difficile l atteinte des OMD 4 et 5 d ici 2015. I. Contexte et justification En septembre 2010, le Secrétaire Général des Nations Unies a lancé la Stratégie Mondiale pour la Santé de la Femme et de l Enfant. Répondant à cet appel, de nombreux pays et partenaires et institutions ont entrepris des actions à travers des déclarations spécifiques d'engagement en mai 2011. Dans cette lancée, l'oms a établi une Commission de l'information et de la redevabilité pour la Santé de la Femme et de l'enfant qui a pour but d'encourager les pays ainsi que leurs partenaires à être plus redevables envers la santé de la femme et de l'enfant. En mai 2011, cette Commission a présenté ses 10 recommandations pour renforcer la redevabilité des ressources et des résultats. Une consultation menée en juillet 2011 a abouti à la traduction de ces recommandations en un plan stratégique de travail commun. Ce plan de travail a identifié plusieurs domaines d'actions prioritaires à mettre en œuvre pour le renforcement de la redevabilité des pays basées sur ces 10 recommandations clés. C est dans ce cadre qu un atelier multi-pays de renforcement du système de santé pour le suivi des résultats et de la redevabilité de la santé de la femme et de l enfant a été organisé au Burkina Faso du 18 au 23 juin 2012. Huit (8) pays francophones dont la Guinée et un pays lusophone (Angola) y ont pris part. Au terme de cet atelier, des recommandations avaient été formulées aux différents pays participants notamment la finalisation de la feuille de route de redevabilité pour la santé de la femme et de l enfant. Le présent atelier s inscrit donc dans ce cadre. 3

II. Objectifs II.1- Objectif général : Restituer et Finaliser la feuille de route nationale pour l'amélioration des résultats et de la redevabilité pour la santé de la femme et de l'enfant en particulier et du secteur de la santé dans son ensemble. II.2- Objectifs spécifiques : Orienter les participants sur le contexte et les implications des recommandations de la Commission de l'information et de la redevabilité pour la Santé de la Femme et de l'enfant; Identifier les actions prioritaires à mener conformément à la situation actuelle ainsi que le budget y afférent; Finaliser le draft du plan élaboré par les participants de l atelier de Ouagadougou Etablir les rôles et responsabilités de chaque partenaire dans la mise en œuvre de la feuille de route ; Mettre en place un dispositif de coordination et de suivi de la feuille de route. III. Résultats attendus : Les participants sont orientés sur le contexte et les implications des recommandations de la Commission de l'information et de la redevabilité pour la santé de la femme et de l'enfant; Les actions prioritaires sont identifiées ainsi que le budget ; Les différents partenaires de mise en œuvre de la feuille de route de redevabilité pour la Santé de la Femme et de l'enfant comprennent leurs rôles et responsabilités ; Le plan d action ou la feuille de route de la Guinée est finalisé Un dispositif de coordination et de suivi de la feuille de route est mis en place. IV. Méthodologie : La démarche méthodologique a consisté en : - Exposés et débats sur les concepts utilisés et sur les composantes de la feuille de route ; - Questions et réponses sur les différents concepts utilisés, 4

- Travaux de groupe suivis de plénières et synthèse pour la mise en commun des résultats obtenus. V. Déroulement : L équipe de facilitateurs était composée de : - Dr Mohamed Lamine YANSANE, Conseiller chargé de la Politique Sanitaire, Ministère de la Santé et de l Hygiène publique - Dr Mamady KOUROUMA, Directeur National de la Santé Familiale et de la Nutrition, Ministère de la Santé et de l Hygiène publique - Mr Kaba Aboubacar, Directeur du Bureau de stratégie et de Développement, Ministère de la Santé et de l Hygiène publique - Dr Saliou Dian Diallo, NPO/FHP, OMS Pays La première étape de la mission a été consacrée à la prise de contact avec les autorités administratives et sanitaires de la Préfecture de Coyah au cours de laquelle les objectifs de l atelier leur ont été présentés. L atelier a eu lieu dans la salle de conférence de l hôtel Palmier à Coyah du 08 au 09 Mars 2013. Il a regroupé 44 participants venus des Départements ministériels de la Santé, de l Education, de la Décentralisation, du Plan et des Finances ainsi que les Partenaires au Développement (UNFPA, OMS, PAM, APNDS/Banque mondiale) et les ONG. La cérémonie d ouverture a été placée sous la présidence de Monsieur le Conseiller chargé de la Politique Sanitaire du Ministère de la Santé et de l Hygiène Publique entouré du Point Focal Santé Familiale de l OMS, du Directeur Préfectoral de la Santé de Coyah, du Directeur National de la Santé Familiale et de la Nutrition et du Directeur du Bureau de Stratégie et de Développement. Cette cérémonie a été ponctuée par deux interventions : Celle de Monsieur le Directeur National de la Santé Familiale et de la Nutrition qui, dans son intervention, a souhaité la bienvenue aux participants et remercié les participants pour leur disponibilité avant de placer l atelier dans son contexte réel. Monsieur le Conseiller chargé de la Politique Sanitaire dans son allocution d ouverture, a exhorté les participants à observer une attention soutenue durant l atelier eu égard à l importance que représente cet atelier. Aussi, il a rappelé les résultats attendus de l atelier et a insisté sur le bien fondé de la restitution de cet atelier multi-pays de renforcement des résultats et de la redevabilité pour la 5

santé de la femme et de l enfant, la finalisation et la validation de la Feuille de route avec l ensemble des parties prenantes. Les travaux proprement dits ont commencé la première journée par des séries de présentations qui ont porté sur : - La définition du concept de redevabilité, comme étant «un processus cyclique de suivi, d évaluation et d action en liant la redevabilité des ressources aux résultats. C est aussi une obligation de rendre compte de ce que les Etats et les bailleurs mettent à la disposition des pays pour répondre à une demande donnée. - Le rapport de la mission de l atelier multi-pays de renforcement des résultats et de la redevabilité pour la santé de la femme et de l enfant tenu à Ouagadougou du18-23 juin 2012 - Le draft de la feuille de route de la redevabilité et les prochaines étapes - Les 10 recommandations clés ont été présenté à savoir: 1. Données d'état civil: d ici 2015, tous les pays auront pris des mesures significatives pour mettre en place un système d enregistrement des naissances, des décès et des causes de décès ; 2. Indicateurs: d ici 2012, une série de 11 indicateurs concernant la santé génésique et la santé des femmes et des enfants, ventilés par sexe et permettant de vérifier la progression par rapport aux objectifs de la Stratégie mondiale ; 3. Innovation: d ici 2015, tous les pays auront intégré l utilisation des technologies de l information et de la communication dans leur système sanitaire national et leur infrastructure de santé ; 4. Suivi des ressources: les pays ayant des taux de décès maternels et infantiles très élevés assureront le suivi d'au moins 2 indicateurs de ressources: - dépenses totales de santé par source de financement, par habitant; - dépenses totales dans le domaine de la santé génésique, maternelle, néonatale et infantile par source de financement, par habitant ; 5. Pactes des pays: afin de faciliter le suivi des ressources, des «compacts» seront mis en place entre les gouvernements et les principaux partenaires du développement ; 6. Atteindre toutes les femmes et tous les enfants: d ici 2015, tous les gouvernements seront en mesure d examiner /analyser régulièrement les dépenses de santé et conformes aux engagements pris, aux droits de 6

l homme, et ceux relatifs au genre et aux autres objectifs et résultats liés à l équité ; 7. Revue nationale: tous les pays auront mis en place des mécanismes de redevabilité transparents; 8. Transparence: toutes les parties prenantes communiqueront publiquement et annuellement leurs informations sur les engagements, les ressources allouées et les résultats atteints, tant au niveau national qu international ; 9. Rapports sur le soutien apporté à la santé des femmes et des enfants: Le CAD de l'oecd convient de la façon d'améliorer l'enregistrement des toutes les dépenses des partenaires du développement dans le domaine de la santé génésique, maternelle, néonatale et infantile ; 10. Suivi international: un groupe d experts présentera régulièrement un rapport au Secrétaire général des Nations-Unis sur la progression de la mise en œuvre des recommandations de la Commission. Parmi ces dix recommandations sept s adressent aux pays et les trois autres au niveau global c'est-à-dire le comité d expert. Les différentes interventions ont été clôturées par la présentation du draft de Feuille de route ou plan d action pays, il a été démontré que ce plan d action doit tenir compte du contexte des pays et de la spécificité de chaque pays. Pour le cas de la Guinée, il a eu une analyse de la situation qui a permis de ressortir les points forts et les points faibles à cela des actions possibles ont été proposées pour corriger les faiblesses. Après ces différentes présentations, les participants ont été repartis en sept groupes de travail avec instruction de: - Lire le document, - Vérifier la cohérence des activités, - Compléter l analyse des actions possibles, - Remplir les autres colonnes portant sur : Approche méthodes proposées Responsabilité Partenaires. - Estimer le coût par année de mise en œuvre 2013, 2014, 2015 - Coût total de l action. Pendant ces travaux : 7

Le premier groupe avait la charge de travailler sur le système d enregistrement et de statistique de l Etat civil, Le groupe II a travaillé sur la surveillance des décès maternels le troisième sur le suivi des résultats le quatrième groupe sur l innovation et informatique sanitaire, le cinquième sur le suivi des ressources le sixième groupe sur le processus de revue et le dernier groupe (7 e ) a travaillé sur le plaidoyer et la sensibilisation. La deuxième journée a été consacré à la restitution des résultats des travaux de groupe en plénière; ceci a permis aux participants d amender et de formuler des recommandations. Pour prendre en compte ces amendements, une équipe restreinte a été mise en place pour finaliser le document. V. Recommandations : A l équipe technique : - Finaliser le document en intégrant toutes les recommandations formulées par les participants avant le 15 mars 2013. A la Direction Nationale Santé Familiale et Nutrition: - Transmettre la FDR finalisée. - Assurer la mise en œuvre de la FDR en impliquant toutes les parties prenantes Au Partenaires : - Assurer la mobilisation des ressources pour le financement de la FDR ; - Organiser des séances de plaidoyer auprès des partenaires au développement pour la mobilisation des ressources en faveur de la mise en œuvre des activités. VI. Remerciements : Au terme de l atelier les participants adressent leurs remerciements: - Aux autorités sanitaires et administratives de la Préfecture de Coyah pour avoir accepté d abriter cet atelier ; - Tous les Partenaires Techniques et Financiers, notamment l OMS, pour son appui technique et financier pour la réalisation de cet atelier. 8

- Le gouvernement de la République de Guinée pour sa politique en direction de la santé de la femme et de l enfant. Pour les Rapporteurs 9