Question Présentez-vous : Nom Nom 1 Nom 2 Nom 3 Nom 4 Nom du collectif Nom de l'institution Courriel Téléphone Ville Biographie Mot clé choisi Résumé Answer Individu Geneviève Giroux Montréal En 2012, Geneviève Giroux a exposé des œuvres à la Bibliothèque de Saint-Michel (exposition individuelle), au Musée d art de Joliette, au centre d artistes Grave de Victoriaville et au Cercle de Québec. Elle a collaboré aux événements Lire Montréal, le Mois de la BD, 100 ans St-Michel et aux projets Manif de bonhommes (sic) et Les Écornées. Elle a également participé à l écriture collective du texte dans Carré rouge de Jacques Nadeau. Geneviève Giroux habite La Petite- Patrie à Montréal, lieu auquel elle a un fort sentiment d appartenance. Depuis 2007, elle se déplace à pied et n utilise presque plus les transports en commun. Ce mode de vie a façonné son rapport à la ville. Son travail artistique «hyperlocal» est directement relié à l urbanisme et à la vie de quartier. Elle préconise la bande dessinée, la photographie, le dessin et l écriture. Elle détient une maîtrise en éducation. POUSSETTE Mon projet artistique explore les déplacements des familles dans le quartier La Petite-Patrie lors de la routine matinale. Il s agit plus précisément d une représentation positive des parents qui choisissent de reconduire leurs enfants à la garderie ou à l école sans utiliser la voiture ni les transports en commun. Je m intéresse à ces gens qui préconisent le vélo ou la marche au quotidien et qui conservent leurs habitudes de locomotion
Type de présentation Description du projet Documents supplémentaires Budget de production après avoir fondé une famille. Par le fait même, je rends hommage aux foyers qui choisissent une habitation à proximité de l école des enfants et du lieu de travail des parents par convictions environnementales et idéologiques. Le terme choisi est la POUSSETTE, car cet objet est le symbole par excellence du déplacement urbain des familles. Le projet propose une installation de 5 œuvres miniatures. Les œuvres contiennent des éléments photographiés d architecture et d urbanisme du quartier. Ces images s inspirent de la sérigraphie et elles servent d arrière-plan aux personnages dessinés. Le style se rapproche de la bande dessinée. Le décor s anime de personnages effectuant leurs déplacements quotidiens. Les scènes sont banales même si des éléments merveilleux ou surréalistes y sont intégrés. Installation
ABC : MTL DESCIPTION DU PROJET DE GENEVIÈVE GIROUX CONTEXTE DU PROJET Mon projet artistique explore les déplacements des familles dans le quartier La Petite- Patrie lors de la routine matinale. Il sʼagit plus précisément dʼune représentation positive des parents qui choisissent de reconduire leurs enfants à la garderie ou à lʼécole sans utiliser la voiture ni les transports en commun. Je mʼintéresse à ces gens qui préconisent le vélo ou la marche au quotidien et qui conservent leurs habitudes de locomotion après avoir fondé une famille. Bref, je souhaite faire lʼéloge des parents pour qui les déplacements dans la ville sont des choix idéologiques. Habitant sur la rue Boyer, à côté dʼune piste cyclable, dʼun parc et à proximité dʼune école, jʼassiste à plusieurs scènes quotidiennes dans lesquelles des gens du quartier effectuent leur déplacement de façon active. Ces scènes banales me plaisent. De plus, jʼai choisi dʼillustrer les routines familiales du matin, car je me reconnais dans ces personnes qui choisissent Montréal pour y élever leurs enfants. Mon projet sʼinspire des travaux de recherche de Maëlle Plouganou (Maîtrise en urbanisme, Université de Montréal, sous la direction de Juan Torres), qui sʼest penchée sur les transports en commun et les jeunes familles à Montréal : Si lʼaccessibilité au réseau de transport en commun peut être invoquée comme avantage de la vie dans des quartiers centraux, il nʼen demeure pas moins que pour les jeunes familles, lʼutilisation dʼun tel réseau peut sʼavérer pénible. Au-delà de la proximité spatiale du service de transport en commun, ce sont donc les modalités dʼutilisation qui peuvent poser problème. Sur la base dʼune recherche réalisée dans le cadre de la maîtrise en urbanisme, cette communication met en évidence les facteurs qui, dans la perception des parents accompagnés de jeunes enfants, constituent des avantages et des inconvénients dans lʼutilisation du transport en commun à Montréal. 1 Cette recherche mʼa amenée à réfléchir sur mon utilisation des transports en commun en famille et sur les raisons pour lesquelles je nʼaimais pas prendre le métro ni lʼautobus avec mes enfants à lʼheure de pointe du matin. Je préfère plutôt rendre ce moment plus agréable pour eux en nous déplaçant, par exemple, en tricycle ou en inventant des chemins enchantés. Par ailleurs, lʼemplacement dʼune habitation est un sujet qui me touche présentement, car ma famille et moi devrons déménager dans les prochains mois. Nous avons donc un délai dʼun an pour identifier un logement qui nous convient. Cette nouvelle inattendue nous a permis de reconsidérer nos priorités et évaluer 1 Extrait du résumé de la présentation de Maëlle Plouganou au Congrès de lʼassociation francophone pour le savoir (ACFAS) en 2012.
dʼautres possibilités. Cʼest sans surprise que la proximité des services et la convivialité du quartier demeurent nos critères les plus importants dans la recherche dʼun foyer. De plus, mon projet est une critique de lʼétalement urbain et du trafic matinal. La dualité entre Montréal et la banlieue est donc sous-entendue, mais seule la vie urbaine y est représentée. Par le fait même, je rends hommage aux foyers qui choisissent une habitation à proximité de lʼécole des enfants et du lieu de travail des parents par convictions environnementales. Enfin, jʼaime ces familles pour qui la logistique habitationdéplacement-travail-école nʼest pas un calvaire, car elle a été planifiée. EXPLICATION DU MOT-CLÉ Le mot-clé choisi est POUSSETTE puisquʼil évoque les idées principales de mon analyse critique de la ville contemporaine : déplacement actif, famille, quotidien, urbanisme et proximité. La POUSSETTE est également le symbole par excellence du déplacement urbain des familles. En effet, il sʼagit de lʼobjet de base pour la mobilité des familles qui préfèrent ne pas employer de voiture lors des déplacements quotidiens. De plus, il est intéressant de situer ce mot dans lʼactualité de Rosemont-La-Petite-Patrie : dernièrement, le Regroupement des activistes pour lʼinclusion sociale (RAPLIQ) sʼest plaint de lʼaccessibilité réduite des trottoirs pour les poussettes lors de la saison des terrasses dans lʼarrondissement et, en particulier, dans la Petite-Italie 2. DESCRIPTION DU PROJET ARTISTIQUE Le projet artistique est une installation de 5 oeuvres miniatures (papier aquarelle, format 20 cm par 25 cm) aux techniques mixtes (photographie, dessin et encre). Celles-ci seront suspendues par des épingles à une corde ou elles seront fixées à lʼaide dʼaimants sur une pièce métallique (ou un autre support, à déterminer). Les œuvres contiennent des éléments photographiés dʼarchitecture et dʼurbanisme du quartier. Ces images sʼinspirent de la sérigraphie et elles servent dʼarrière-plan aux personnages dessinés. Le style se rapproche de la bande dessinée. Le décor sʼanime de personnages effectuant leurs déplacements quotidiens. Les scènes sont banales même si des éléments merveilleux ou surréalistes y sont intégrés. Par exemple, on pourrait y voir une famille mi-humaine, mi-animale conduire un vélo de type tandem à 4 places. Jʼai choisi dʼemployer un format miniature pour évoquer la notion de «pʼtit monde», de petit environnement ou même de «petite-patrie». Je vous invite à consulter le document La course des lièvres pour avoir une idée des œuvres miniatures et de mon style. (Notez quʼil sʼagit dʼun exemple.) CALENDRIER août-septembre : réalisation des 5 œuvres octobre : installation du projet 2 Philippe Beauchemin, Journal de Rosemont-La-Petite-Patrie, Trop de terrasses, pas assez de trottoirs, article paru le 18 juillet 2012