DOULEURS NEUROPATHIQUES EN SOINS PRIMAIRE - Savoir les reconnaître et les prendre en charge

Documents pareils
Douleurs et Neuropathies

DOULEURS NEUROPATHIQUES. André Muller

Recommandation Pour La Pratique Clinique

AGRES Hugues IADE RD LA ROCHE / YON

CEPHALEES CHRONIQUES QUOTIDIENNES AVEC ABUS MEDICAMENTEUX

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et Abus de Médicaments

7- Les Antiépileptiques

La migraine : une maladie qui se traite

Céphalées. 1- Mise au point sur la migraine 2- Quand s inquiéter face à une céphalée. APP du DENAISIS

Semaine de la sécurité des patients: novembre 2012

Céphalées de tension. Hélène Massiou Hôpital Lariboisière, Paris


La dépression qui ne répond pas au traitement

I.TRAITEMENT DE CRISE -ANTALGIQUES SIMPLES -ANTINFLAMMATOIRES BIPROFENID -TRIPTANS

CAPACITE DE GERIATRIE

MIGRAINES. Diagnostic. A rechercher aussi. Critères IHS de la migraine. Type d aura. Particularités chez l enfant. Paraclinique.

neurogénétique Structures sensibles du crâne 11/02/10 Classification internationale des céphalées:2004

EXEMPLE DE METHODOLOGIE POUR L ELABORATION D UN PROTOCOLE DOULEUR Marie AUBRY Infirmière référente douleur Hôpital TENON AP-HP Paris XX e SOMMAIRE

CEPHALEES POST-BRECHE DURALE. Post Dural Puncture Headache (PDPH)

ÉVALUATION ET PRISE EN CHARGE THÉRAPEUTIQUE DE LA DOULEUR CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES AYANT DES TROUBLES DE LA COMMUNICATION VERBALE

LES DOULEURS ORO- FACIALES

I. Palier 1 : douleurs légères à moyennes Les médicaments de différentes classes palier 1 peuvent être prescrits en association.

SOCIETE TUNISIENNE DE MEDECINE DE FAMILLE

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

La migraine M BOULIN 2014

LES ANTIMIGRAINEUX. Médicaments de la crise et médicaments de fond

La migraine. Foramen ovale perméable. Infarctus cérébral (surtout chez la femme)

EVALUATION DES METHODES D AIDE A L ARRET DU TABAGISME

SOCIETE MEDICALE DES HOPITAUX DE PARIS Association reconnue d utilité publique - FMC n

Diagnostiquer et traiter une céphalée récurrente de l'enfant

DU BON USAGE DES TRIPTANS DANS LA MIGRAINE

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

Le dropéridol n est pas un traitement à considérer pour le traitement de la migraine à l urgence

Migraine : traitement de la crise. Comment utiliser les triptans?

LE TRAITEMENT DES POUSSEES

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

PLAC E DE L AN ALYS E TOXIC OLOG IQUE EN URGE NCE HOSP ITALI ERE

Carte de soins et d urgence

SPÉCIFICITÉS ET PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR CANCÉREUSE CHEZ L ADULTE

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

1- Parmi les affirmations suivantes, quelles sont les réponses vraies :

PROGRAMME DE TRAITEMENT PAR ÉTAPES

Questions / Réponses. Troubles du sommeil : stop à la prescription systématique de somnifères chez les personnes âgées

A NE PAS RATER CAR TYPIQUE!!!

Fiche de transparence

LA LOMBALGIE CHRONIQUE : Facteurs de risque, diagnostic, prise en charge thérapeutique

MEDICAMENTS CONTENANT L ASSOCIATION DEXTROPROPOXYPHENE / PARACETAMOL :

ASSURANCE COLLECTIVE RÉSUMÉ DES GARANTIES. Régime d assurance collective multi-employeur RAPNQ-RBA

Le tremblement orthostatique primaire TOP

La migraine : quelle prise de tête!

Accidents des anticoagulants

TRAITEMENT DE LA MIGRAINE. programme aux résidents de neurologie

Les nouveaux anticoagulants oraux, FA et AVC. Docteur Thalie TRAISSAC Hôpital Saint André CAPCV 15 février 2014

Lorraine Waechter - ITEM 262 : MIGRAINE CLINIQUE

Recommandations de bonne pratique PRISE EN CHARGE MEDICAMENTEUSE DE LA DOULEUR AIGUË ET CHRONIQUE CHEZ L ENFANT RECOMMANDATIONS

La migraine ANEPF ANEPF ANEPF. Chapitre 5. ANEPF Migraine 23/10/02 15:47 Page 1 NEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF ANEPF AN

Item 182 : Accidents des anticoagulants

ANNEXE IIIB NOTICE : INFORMATION DE L UTILISATEUR

Observation. Merci à l équipe de pharmaciens FormUtip iatro pour ce cas

Institut WanXiang Historique de santé du patient

NEUROPATHIES PERIPHERIQUES MIGRAINE ET ALGIES NEUROPATHIES PERIPHERIQUES

MIGRAINE CHEZ L ADULTE ET CHEZ L ENFANT*

LES DOULEURS LOMBAIRES D R D U F A U R E T - L O M B A R D C A R I N E S E R V I C E R H U M A T O L O G I E, C H U L I M O G E S

DOULEUR AIGUË. La prise en charge de la douleur aigue commence par une écoute attentive, une évaluation détaillée

Traitement actuel de la migraine

Colette Franssen Département d Anesthésie Réanimation CHU Sart Tilman LIEGE

Psoriasis et travail dans le BTP. Pr E. Delaporte

Médicaments contre la douleur Ce que vous devez savoir au sujet des analgésiques opiacés

Dossier d information sur les bêtabloquants

Société d étude et de traitement de la douleur. Ministère de la Santé et de la Protection sociale

Le diagnostic de la sclérose en plaques

La migraine chronique

II. Céphalées chroniques quotidiennes III. Céphalée par abus médicamenteux.. 18

admission directe du patient en UNV ou en USINV

Soins Inrmiers aux brûlés

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

27 ème JOURNEE SPORT ET MEDECINE Dr Roukos ABI KHALIL Digne Les Bains 23 novembre 2013

INCONTINENCE URINAIRE

Et de 10! Numéro 10, Juin Bulletin des CEIPs de Caen et Nantes

Service d Urologie - Hôpital de la Conception - APHM. 2. Service de Gynécologie Obstétrique - Hôpital de la Conception - APHM. 3

Item 169 : Évaluation thérapeutique et niveau de preuve

Pharmacologie des «nouveaux» anticoagulants oraux

Doit on et peut on utiliser un placebo dans la prise en charge de la douleur?

Thérapeutique anti-vhc et travail maritime. O. Farret HIA Bégin

La fibromyalgie. La maladie. l Qu est-ce que la fibromyalgie? l Combien de personnes sont atteintes de la maladie? l Qui peut en être atteint?

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Les nouveaux anticoagulants oraux (NAC)

Spondylarthropathies : diagnostic, place des anti-tnf et surveillance par le généraliste. Pr P. Claudepierre CHU Henri Mondor - Créteil

Les migraines de l enfant et de l adolescent : particularités cliniques et thérapeutiques

MONOGRAPHIE DE PRODUIT

Monographie d Abbott-Citalopram Page 52 de 57 Date de révision : 5 septembre 2014 et numéro de contrôle :

GASTRO-ENTEROLOGIE. Variabilité. A des entrées. B des sites anatomiques. C inter-individuelle. D intra-individuelle

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Bien vous soigner. avec des médicaments disponibles sans ordonnance. juin Douleur. de l adulte

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

Marseille 25 octobre 2012 Accompagnement du traitement chez les co-infectés VHC-VIH en pratique

Notions de base Gestion du patient au bloc opératoire

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

Transcription:

EN SOINS PRIMAIRE - Savoir les reconnaître et les prendre en charge

Douleur physiologique Douleur nociceptive Douleur neuropathique Douleur fonctionnelle stimulation phasique lésion tissulaire non nerveuse lésion nerveuse SNP/SNC dysfonction SNP / SNC

EPIDEMIOLOGIE E T U D E enquête postale panel > 30000 sujets pop. générale adulte 23712 questionnaires analysables S T O P N E P Douleur quotidienne 8417-37,6 % > 3 mois 7522-31,7 % Neuropathique (DN4) 1396-5,9 % > 3 mois > 4 (EVA) 29,9 % Neurop. > 4 (EVA) 5,1 %

EPIDEMIOLOGIE «Facteurs de risque» (Etude StopNep) Sexe féminin Age entre 50-64 ans Milieu rural Travail manuel Impact / Retentissement (Etude StopNep II) Anxiété dépression troubles du sommeil qualité de vie HAD A > 8 : 63, 8 % - HAD D > 8 : 44,9 % Topographie (Etude StopNep) > 1 localisation : 78,4 % Dos + Mb Inf. / Cou + Mb Sup.

ETIOLOGIES Etiologies vastes et hétérogènes (lésion du SN) Etiologies «classiques» Neuropathies diabétiques Algies post-zostériennes Douleurs centrales post-avc Lésés médullaires Sclérose en plaques Etiologies les plus fréquentes +++ Radiculalgies (lombosciatiques et NCB) Lésions nerveuses traumatiques (post-chirurgicales/accidentelles)

ETIOLOGIES - DIAGNOSTIC Contexte neurologique Contexte non neurologique Erreur excès par Erreur défaut par Vigilance Diagnostique

DIAGNOSTIC Douleurs spontanées Douleurs évoquées Continues Paroxystiques allodynie hyperalgésie brûlure décharges électriques froid douloureux coup de couteau mécanique thermique Stat. / Dyn. Chaud/Froid

DIAGNOSTIC Signes sensitifs associés Négatifs ou Positifs Hypoesthésie (anesthésie) : tact piqûre froid/chaud Fourmillements / Picotements / démangeaisons Dans le territoire douloureux +++ Systématisation neurologique Evocatrice Non obligatoire Regroupement syndromique +++ Aucun signe spécifique en soi Diagnostic reposant sur leur association Développement d outils métrologiques : DN4

DIAGNOSTIC DEPISTAGE PAR QUESTIONNAIRE DN4 SEUIL DIAGNOSTIQUE Q I - Q IV : 4/10 -Sensibilité : 82,9 % -Spécificité : 89,9 % Q I - Q II : 3/7 -Sensibilité : 78,0 % -Spécificité : 81,2 % INTERROGTOIRE EXAMEN Q I. La douleur présente-t-elle une ou plusieurs des caractéristiques suivantes? 1 - Brûlure 2 - Sensation de froid douloureux 3 - Décharges électriques Q II. La douleur est-elle associée dans la même région à un ou plusieurs des symptômes suivants? 4 - Fourmillements 5 - Picotements 6 - Engourdissement 7 - Démangeaisons Q III. La douleur est-elle localisée dans un territoire où l examen met en évidence? 8 - Hypoesthésie au tact 9 - Hypoesthésie à la piqûre Q IV. La douleur est-elle augmentée ou provoquée par? 10 - Frottement

DOULEURS NEUOPATHIQUES DIAGNOSTIC PLACE DES EXAMENS COMPLEMENTAIRES Diagnostic strictement clinique +++ Examens complémentaires à finalité étiologique Electromyogramme Potentiels évoqués somesthésiques Tomodensitomètrie Imagerie par Résonance magnétique Examens complémentaires «expérimentaux» Quantification des sensibilités (psycho-physique) Potentiels évoquées après stimulation laser Réflexe nociceptif RIII Imagerie fonctionnelle

DOULEURS NEUOPATHIQUES EVALUATION Evaluation de l intensité (MG et algologues) Moyenne ou maximale sur les dernières 24 heures Par échelle visuelle analogique (EVA) ou numérique (0-10) Intérêt dans le suivi thérapeutique (valeur intra-individuelle) Evaluation du retentissement (MG + et algologues) Anxiété / dépression (échelle HAD) Troubles du sommeil (échelle MOSleep) Qualité de vie (échelle SF-12) Fonctionnement (QCD) Evaluation syndromique (Algologues) Composantes douloureuses / signes sensitifs Echelle NPSI Réponse thérapeutique différentielle?

TRAITEMENT Essentiellement par antiépileptiques et antidépresseurs Mais tous ne sont pas efficaces Et seul un petit nombre d entre eux possèdent une AMM spécifique pour les DN

TRAITEMENT Médicaments Efficacité (EBM) AMM TRICYCLIQUES amitriptyline (Laroxyl) +++ DN périphériques clomipramine (Anafranil) +++ DN périphériques imipramine (Tofranil) +++ DN périphériques ISRS fluoxétine (Prozac) +? Hors AMM paroxétine (Deroxat) +? Hors AMM Mixtes venlaflaxine (Effexor) ++ Hors AMM duloxétine (Cymbalta) +++ DN diabétique

TRAITEMENT Médicaments Efficacité (EBM) AMM GABAPENTINOIDES gabapentine (Neurontin) +++ DN périphériques prégabaline (Lyrica) +++ DN périph. et centrales AE BLOQUEURS SODIQUES carbamazépine (Tégretol) ++ DN (névralgie V) oxacarbazépine (Trileptal) +? Hors AMM lamotrigine (Lamictal) + Hors AMM AE BENZODIAZEPINES clonazepam (Rivotril) 0 Hors AMM ANESTHESIQUES LOCAUX xylocaïne (Versatis) ++ DN post-zostériennes

TRAITEMENT contrôles de la douleur afférences périphériques neurones et afférences centraux

TRAITEMENT desinhibition & NE) (5-HT sensibilisation périphérique (Na) sensibilisation centrale (Ca)

TRAITEMENT desinhibition & NE) (5-HT AE bloqueurs Na Anesth. locaux Antidépresseurs tricycliques/mixtes sensibilisation périphérique (Na) Gabapentinoïdes sensibilisation centrale (Ca)

TRAITEMENT / ANTI-EPILEPTIQUES OU ANTIDEPRESSEURS? Pas de supériorité globale démontrée à ce jour Pratiquement pas d études comparatives Approche méta-analytique NNT- number need to treat Entre 3 et 4 Pas d efficacité différentielle selon la présentation clinique démontrée à ce jour Pas d efficacité différentielle selon l étiologie (mais influence possible sur la marge thérapeutique) Choix privilégiant la marge thérapeutique Aproche méta-analytique NNH - number need to harm Peu fiable problème du recueil des EIs dans les ETCs Ajustement en fonction des comorbidités +++

TRAITEMENT Monothérapie initiale avec un médicament à bon niveau de preuves d efficacité, bonne marge thérapeutique et AMM : AEs (gabapentinoïdes) ou ADs (tricycliques / mixtes) Titration jusqu à obtention de l effet thérapeutique ou d EIs paliers 5 à 7 jours 5 à 10 mg pour les tricycliques 300 à 400 mg pour la gabapentine 75 mg pour la prégababline 30 mg pour la duloxétine Choix privilégiant la marge thérapeutique Aproche méta-analytique NNH - number need to harm Peu fiable problème du recueil des EIs dans les ETCs Ajustement en fonction de l âge et des comorbidités +++

TRAITEMENT TRICYCLIQUES sécheresse buccale, constipation, sueurs nocturnes, troubles du rythme cardiaque, rétention urinaire, hypotension orthostatique, troubles de l accommodation, sédation, tremblement, prise de poids CI: adénome prostatique / glaucome à angle fermé GABAPENTINOIDES sédation, ataxie, nausées, prise de poids sujet très âgé et prégabaline : adaptation posologie/clearance Cr DULOXETINE nausées, sensations vertigineuse pas de prise de poids ++ (à long terme?)

TRAITEMENT ANESTHESIQUES LOCAUX TOPIQUES intolérance locale CLONAZEPAM Sédation, troubles cognitifs (sujets âgés) dépendance CARBAMAZEPINE sédation, ataxie, vertiges, nausées hépatite toxique (bilan hépatique) / agranulocytose (NFS) / allergie

TRAITEMENT Education patient : Information sur le caractère antalgique intrinsèque des AEs et ADs Information sur le nécessaire respect de la titration Information sur la nécessaire observance Consultation dans les 2 à 4 semaines après l initiation du traitement Objectif thérapeutique : réduction de l intensité douloureuse de 50 % voire de 30 %

TRAITEMENT CONSULTATION DE SUIVI 2 A 4 SEMAINES EFFICACITE > 30-50 % / PAS ou PEU d EIs MAINTIEN MONOTHERAPIE APRES 6 MOIS DETITRATION LENTE

TRAITEMENT CONSULTATION DE SUIVI 2 A 4 SEMAINES EFFICACITE > 30-50 % / TROP d EIs SUBSTITUTION (AE vs AD / AD vs AE)

TRAITEMENT CONSULTATION DE SUIVI 2 A 4 SEMAINES EFFICACITE < 30-50 % AUGMENTATION POSOLOGIQUE si possible (PAS ou PEU d EIs) SUBSTITUTION (AE vs AD / AD vs AE) BITHERAPIE AE-AD

TRAITEMENT ANTALGIQUES? Antalgiques usuels de palier 1 (paracetamol, aspirine, AINS) Aucune efficacité sur les DN Antalgiques de palier 2 Codéine dextropropoxyphène : aucune efficacité sur les DN Tramadol : une certaine efficacité sur DN (moindre que AEs et ADs) attention en cas de co-prescription (syndrome sérotoninergique) Antalgiques de palier 3 Possiblement efficace (oxycodon et algie post-zostérienne) Pas d AMM spécifique Mauvaise marge thérapeutique / problème au long cours? Jamais en première intention (plutôt en centre tertiaire notamment si posologie quotidienne > 120 mg)

TRAITEMENT TRAITEMENTS NON PHARMACOLOGIQUES? Relaxation Si composante anxieuse Rééducation Si composante de non utilisation Acupuncture EBM : présomption d efficacité dans les algies post-zostériennes Neuro-stimulation transcutanée Si pas d anesthésie totale dans le territoire douloureux et si pas d allodynie importante Renforcement du contrôle segmentaire (gate-control) Prise en charge SS si prescription initiale dans une structure de prise en charge de douleur chronique

TRAITEMENT RECOURS AUX CENTRES TERTIAIRES? Indications En 2e intention : Échec thérapeutique de la 1e intention Aes-ADs En 1e intention : Moyens Importante comorbidité anxio-dépressive Mise en place d une neurostimulation transcutanée Douleurs centrales? Evaluation somato-psychologique Autres AEs et ADs de nouvelles génération (ETCs) Lidocaïne patch (AMM post-zoster sur prescription hospitalière) Lidocaïne systémique et autres anti-arythmiques Kétamine systémique et autres anti-nmda Opioïdes (niveau 3) Neurochirurgie : stimulation cordonale (radiculalgie), stimalation corticale (DN faciales), DREZtomie (avulsion plexique)