et internationalisation".



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Transcription:

Le projet - s inscrit dans le cadre donné par la loi d orientation et de programme du 23 avril 2005 et prend en compte les exigences, en termes d efficience et de performance, liées à l entrée en application de la loi organique relative aux lois de finances (LOLF). La loi d orientation et de programme, par l instauration d un socle commun de connaissances et de compétences, impose, dans le cadre de la scolarité obligatoire, la recherche de solutions assurant à tous les élèves l acquisition des compétences constitutives de ce socle. Elle conduit aussi à élever le niveau de qualification de tous : cette volonté correspond aux orientations retenues dans la stratégie régionale emploi formation (SREF). La LOLF, au travers de ses différents programmes, fixe, pour l échéance, un certain nombre d objectifs, traduits en cibles à atteindre : les indicateurs retenus dans les programmes ont vocation à servir de bases pour l évaluation des du projet. Ce projet prend en compte, par ailleurs, la loi du 11 février 2005 sur le handicap et les adaptations qu elle entraîne pour le système éducatif. Le projet 2003-2006, prorogé jusqu en, avait permis de dégager 4 priorités. Elles ont servi de référence aux programmes de travail des bassins, aux projets d école et d établissement. Le diagnostic qui avait fondé ce projet reste valable. Des marges de progrès avaient été repérées dans certains domaines comme les pratiques pédagogiques aboutissant à un recours excessif au doublement ou à des solutions de relégation. Les avancées constatées invitent à poursuivre les engagées. En revanche, d autres points nécessitent une stratégie mieux ciblée. C'est le cas, en particulier, des difficultés rencontrées pour favoriser l'orientation vers les filières scientifiques et technologiques industrielles. Individualisation Parcours Responsabilisation Internationalisation Le souci de continuité et la nécessité d articuler le projet avec les projets d école et d établissement ont donc conduit à maintenir les 4 priorités du projet 2003-, "individualisation, parcours, responsabilisation et internationalisation". Ces priorités complémentaires et interdépendantes évoluent de manière significative. Elles font appel à des réponses diversifiées et personnalisées. Les équipes éducatives pourront s appuyer sur les apports spécifiques de la formation continue. L objectif est de conforter la pleine réussite de tous, dans le respect de l égalité des chances et de l égalité entre les sexes. Cette réussite doit prendre en compte les capacités, aptitudes et aspirations de chacun, et permettre de corriger les déterminismes d ordre sexuel et social. Jean-Baptiste Carpentier Recteur de l académie de Rennes Chancelier des universités de Bretagne

Différencier les pratiques pédagogiques au sein de la classe en s appuyant sur une identification précise des besoins personnels des élèves dans la logique des programmes personnalisés de réussite éducative (PPRE). s Joël Lesueur, Conseiller du recteur pour la pédagogie Léon Folk, Inspecteur chargé du 1 er degré (29) ce.ia29@ac-rennes.fr Développer les réponses pédagogiques qui permettent, à partir d une évaluation diagnostique, de mettre en place des pratiques pédagogiques personnalisées, tout au long de la scolarité (de l école au lycée) Développer les approches par les compétences, les capacités et les attitudes, dans la logique du socle commun. Encourager les pratiques d évaluation qui partent d un diagnostic et prennent en compte les besoins et les progrès des élèves. Favoriser, au travers de dispositifs de formation centrés sur l établissement ou le bassin (formations de proximité), la mutualisation des pratiques efficaces de différenciation au sein de la classe. Utiliser le programme personnalisé de réussite éducative (PPRE) comme un outil de prévention de l échec scolaire avec la mobilisation directe des réseaux d aide (RASED dans le premier degré). S appuyer sur les acquis du plan langage (PAL) pour assurer une prévention efficace des troubles des apprentissages, avec une attention particulière pour les écoles relevant de l éducation prioritaire. Notre académie est passée de taux de doublement au collège globalement supérieurs à la moyenne nationale, à des taux inférieurs. Cette évolution a été liée étroitement à une réflexion sur la recherche d autres solutions que le doublement. Il s'agit maintenant de réduire les disparités encore existantes tant dans le premier degré (où la baisse des décisions de maintien a été globalement importante ces dernières années) que dans le second degré. En effet, les écoles et les établissements prennent en compte de manière inégale les objectifs s de baisse des maintiens ou des redoublements. Prévenir le doublement et développer des réponses personnalisées dans la logique des programmes personnalisés de réussite éducative (PPRE) doivent devenir une volonté partagée par tous. Il est indispensable d'accentuer les efforts partout où les résultats restent encore insuffisants : maintiens en cycle 2 à l école, doublements d'élèves titulaires du DNB en 3 e, doublements en 2 nde ou dans certaines séries de 1 ère du lycée d enseignement général et technologique, abandons en cours de scolarité en lycée professionnel Afin d assurer dans les meilleures conditions la continuité entre l école maternelle et le cours préparatoire, une attention particulière sera portée sur le cycle 2 (apprentissages fondamentaux) de l école primaire où le taux de maintien reste élevé, ce qui pénalise largement la scolarité future des élèves. Par ailleurs, les technologies de l information et de la communication offrent des outils et des services trop peu utilisés. Elles facilitent pourtant la prise en compte différenciée des besoins des élèves, le travail collaboratif des enseignants, la mutualisation des pratiques et des ressources. Mettre en place un accompagnement des écoles et des établissements concernés par des pratiques de maintiens excessifs dans un cycle ou de surredoublement Construire sur l ensemble du territoire de l académie, pour le premier degré, un outil permettant de repérer les écarts par rapport aux taux attendus. Élaborer des protocoles d accompagnement pour les écoles présentant des taux de maintien élevés au cycle 2. Développer une politique des cycles qui permette d adapter le déroulement de la scolarité au rythme de l élève, tout en évitant que se constituent au terme de la scolarité primaire des retards. Poursuivre les démarches engagées dans les collèges et les étendre au lycée. Développer l intégration réfléchie des technologies de l information et de la communication pour l enseignement (TICE) aux pratiques pédagogiques des enseignants Encourager l usage des TICE pour faciliter la prise en compte individualisée des besoins des élèves. Favoriser, à travers l espace numérique de travail (ENT), la mutualisation des ressources et des pratiques.

Aider chaque élève à construire un parcours de formation qui réponde à ses aptitudes et aspirations et lui permette de s insérer dans une société dont les besoins ne cessent d évoluer. s Gérard Macombe, IA-IPR de mathématiques Christian Mériaux, Délégué aux enseignements techniques (DAET) ce.daet@ac-rennes.fr Élever le niveau général de qualification et assurer un accès plus large à des études supérieures impliquent de s'attacher particulièrement aux parcours scolaires, et donc, en particulier, aux liaisons entre l école et le collège, le collège et le lycée, le lycée et l enseignement supérieur. Si l académie de Rennes continue de présenter les meilleurs taux d accès au baccalauréat pour une classe d âge, les évolutions constatées sur la période d exercice du précédent projet n ont pas permis d assurer la progression recherchée des séries scientifiques et technologiques industrielles. Mettre en œuvre pour tous les niveaux d enseignement un plan sciences et technologies industrielles qui permette, au sein du lycée général et technologique et du lycée professionnel, d accroître la part des séries scientifiques et technologiques industrielles Donner le goût des sciences en favorisant dès l'école les activités de découverte, d'observation et d'expérimentation (par exemple l'accompagnement de la mise en œuvre généralisée du carnet d'expériences et d observations au cycle 3). Élargir la culture scientifique et technique des élèves en incitant à des activités de découverte et des démarches interdisciplinaires. Prévenir les doublements dans les parcours scientifiques et technologiques industriels du lycée (S et STI). Améliorer la connaissance des parcours scientifiques et technologiques industriels et de la diversité des métiers auxquels ils conduisent. Par ailleurs, trop d'élèves abandonnent leurs études en cours de scolarité sans obtenir de qualification. Ces constats incitent à examiner, tant pour l orientation que pour les conditions dans lesquelles se déroule la scolarité, des réponses mieux adaptées aux aspirations de chacun et assurant les meilleures garanties en matière d insertion sociale et professionnelle. Consolider les parcours de formation des élèves de la voie professionnelle afin de prévenir les départs en cours de formation Développer, dans la logique du lycée des métiers, des parcours individualisés (en temps et en contenus) qui prennent en compte l origine scolaire et les compétences des lycéens, en utilisant des démarches de positionnement individuel. Construire des parcours qui mixent des périodes de formation sous différents statuts, ou accueillent simultanément des publics de statuts différents (élèves et jeunes en contrat par alternance). Généraliser les dispositifs de veille et d accueil pour les élèves décrocheurs. Développer une culture de l évaluation qui favorise l individualisation et produise de la motivation (contrôle en cours de formation, projets pluridisciplinaires à caractère professionnel, modules, aide individualisée ). Faire du passage réussi dans l enseignement supérieur un axe fort des projets d établissement des lycées d'enseignement général, technologique et professionnel Renforcer, tout au long de la scolarité au lycée, les démarches pédagogiques qui préparent les lycéens aux pratiques attendues dans l enseignement supérieur : autonomie, traitement de l information, méthodes de travail Développer des programmes d information de qualité pour les élèves et les familles.

Prévenir les conduites à risques par la construction de l estime de soi et l apprentissage de la responsabilité. s Claude Volant, IA-IPR d'éducation physique et sportive Yvette Lecomte Inspectrice chargée du 1 er degré (56) ce.ia56@ac-rennes.fr Les analyses qui avaient conduit à faire de la responsabilisation une des priorités du précédent projet peuvent être, pour l essentiel, reconduites. Si la question de la responsabilisation est largement prise en compte à tous les échelons, il n existe pas pour autant de réponse unique ni de solution immédiatement accessible. C est par la diversité et la cohérence d susceptibles de développer l estime de soi, l accès à l autonomie et le sens des responsabilités, que des avancées peuvent se produire. Cela passe, en particulier, par le bien-être physique et psychologique. Il importe, par rapport au précédent projet, de renforcer la contribution du premier degré dans ce champ (en s appuyant, par exemple, sur le débat hebdomadaire prévu par les programmes du cycle des approfondissements) et, par ailleurs, d impliquer davantage les parents. La prévention des conduites à risques suppose, bien sûr, des approches spécifiques (fondées sur des connaissances scientifiquement validées), mais il est essentiel aussi de s interroger sur les démarches qui permettent, dans la classe et en dehors de la classe, de fournir un climat favorable à l éducation. Les compétences 6 et 7 du socle commun, en lien avec la problématique de la vie scolaire, donnent un cadre auquel chacun peut se référer pour développer chez les élèves les facteurs de protection des conduites à risques. Le développement des citoyennes (liées, en particulier, à l éducation à l environnement pour un développement durable, à la sécurité routière ou à la santé) constituent des points d appui majeurs. La pratique au sein des associations sportives d'activités physiques, sportives et artistiques, ainsi que la participation à des activités culturelles (chant choral, théâtre, danse ) aident les élèves à construire des connaissances et des compétences pour la gestion de leur vie future. Cela permet donc d agir sur la sécurité et la santé. Développer les engagements qui permettent de mobiliser les élèves, à partir de supports thématiques pris, en particulier, dans les champs de la sécurité, de la santé, de la citoyenneté et de l éducation à l environnement pour un développement durable. Mettre en place des projets interdisciplinaires. Développer des partenariats autour des entreprises. Définir et valoriser les compétences attendues en lien avec le socle commun de connaissances et de compétences. Construire et exploiter un observatoire des établissements de l académie sur les comportements et les pratiques de prévention, en s appuyant sur les ressources locales : comité d éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), conseil de la vie lycéenne (CVL), cahier de l infirmier(e) et logiciel de suivi des soins infirmiers Sagesse

Offrir aux élèves et aux équipes éducatives, par une meilleure maîtrise pratique en langues vivantes, les moyens de s ouvrir sur leur environnement, l Europe et le monde. s Jean-François Pasturel, IA-IPR d'allemand Lauro Capdevila, IA-IPR d'espagnol Dominique Bourget, Inspecteur chargé du 1 er degré (22) ce.ia22@ac-rennes.fr Les évaluations internationales ont montré le retard pris par notre pays en matière de compétences en langues vivantes. Aussi, l objectif d une maîtrise suffisante des langues dans les principales situations de communication, en particulier à l oral, apparaît comme une priorité absolue. Cette maîtrise se construit en lien étroit avec une approche culturelle. Le Plan langues vivantes, engagé de manière effective au cours de l année scolaire 2005-2006, constitue l outil privilégié de cette démarche : il concerne l ensemble des langues vivantes (étrangères ou régionale) et la totalité du parcours d un élève de l école au lycée. Il repose sur une mobilisation des équipes d école et d établissement qui peuvent s appuyer sur l expertise des inspecteurs et les ressources du bassin, espace de mutualisation. Les démarches d ouverture et de coopération internationale allant des échanges électroniques jusqu aux échanges d élèves et de professeurs doivent prendre sens à travers des projets visant à améliorer les performances des élèves. Accompagner, au sein des écoles et des établissements, la mise en place de plans langues vivantes Organiser ces plans autour de quatre grands axes d action : - approche par les compétences pouvant conduire, par exemple, à la mise en place de groupes de compétences, - instauration d une évaluation mesurant les performances langagières des élèves, - suivi de la progression continue d un degré et d un cycle à l autre, - ouverture internationale effective. Construire un réseau de personnes ressources à l échelon des bassins. Préserver la diversité des langues à travers la carte des langues et la politique des pôles. Renforcer en matière de coopération éducative les initiatives susceptibles de favoriser l apprentissage des langues vivantes Mobiliser les financements liés aux différents programmes européens. Construire des projets permettant aux échanges d apporter une plus-value pour la maîtrise des langues. Développer des opérations variées et porteuses d apprentissages. Encourager les stages à l étranger dans la voie professionnelle.

Performance des écoles et des établissements Les résultats des élèves constituent une composante centrale de la performance de l'académie : l'action des professeurs au sein de la classe et de l'école ou de l'établissement est donc déterminante. Les objectifs nationaux figurent dans les programmes annuels de performance de l'enseignement scolaire et nous sommes tous responsables de la réalisation des indicateurs fixés par le ministère. Aussi, le projet doit obligatoirement intégrer ces indicateurs qui conduisent à définir des objectifs intermédiaires indispensables pour atteindre nos priorités. Fixer des objectifs partagés En termes de méthode, il importe de pouvoir travailler à partir d'objectifs partagés entre les établissements, les autorités s. Certains indicateurs sont en construction, d'autres n'ont de sens qu'à l'échelon (comme le taux d'accès au baccalauréat), d'autres enfin peuvent se décliner par bassin, circonscription du 1 er degré, école, établissement À partir des éléments disponibles, et si besoin avec l'expertise de la direction de l'évaluation de la prospective et de la performance, il nous appartient de déterminer des cibles à atteindre à l'horizon. Atteindre ces objectifs ensemble Au plan opérationnel, les bassins, circonscriptions, écoles, établissements seront positionnés en fonction des indicateurs des quatre priorités du projet. Un travail coopératif permettra ensuite de définir leur contribution propre afin d atteindre les objectifs s. Les services s et les corps d'inspection apporteront leur concours aux équipes pédagogiques pour, non seulement définir des cibles, mais surtout favoriser la mise en œuvre de dispositifs opérationnels. Les indicateurs Maîtrise des compétences de base, en fin d école primaire et de collège. Niveau en langue étrangère A1 (1) (résultat partiel Ille-et-Vilaine) Niveau en langue étrangère B1, C1 (1). Absentéisme des élèves. 2006 cible 2013... construction en cours 79% 100% construction en cours construction en cours (1) A1 : niveau primaire B1 : niveau collège C1 : niveau lycée (2) Dernier constat 2004. (3) PCS professions et catégories sociales. (4) GT générale et technologique. Indicateurs s Taux d'accès au baccalauréat 72,1% 74% 80% Taux de sortie sans qualification (niveau VI et V bis) 3,4% (2) 1,7% 0% Indicateurs s déclinés dans les BAPE, les établissements et les écoles 2006 cible Indicateurs "école" Pourcentage d'élèves en retard à l'entrée en 6 è. 14,7% 12% Indicateurs "collège" Pourcentage d'élèves en retard à l'entrée en 2 nde. 27,4% 24% Écart entre le pourcentage d'élèves originaires de PCS (3) 9,1% 5% défavorisées en 2 nde GT (4) et en 3 e. Indicateurs "lycée professionnel" Pourcentage d'élèves entrant en 2 nde professionnelle qui accèdent 36,6% 45% à la terminale technologique et professionnelle en 4 ans. Taux de poursuite de BEP en baccalauréat professionnel 42,2% 50% Indicateurs "lycée" Écart entre le pourcentage d'élèves originaires de PCS 5,1% 3,7% défavorisées en 2 nde GT et en terminale GT. Pourcentage d'élèves entrant en 2 nde GT qui accèdent 49,4% 53% à la terminale générale en 3 ans. Pourcentage d'élèves entrant en 2 nde GT qui accèdent 18% 24% à la terminale technologique en 3 ans. Pourcentage d'élèves en terminales scientifiques 43,6% 46% et techniques (S, STI, STL). Taux d'accès en 2 e année de post bac en 2 ans. 62,4% 65% Plus d'informations sur le projet www.ac-rennes.fr thématique projet éditeur rectorat - 96, rue d'antrain CS 10503-35705 Rennes cedex 7 contact Joël Lesueur accès internet www.ac-rennes.fr date de parution mars conception réalisation rectorat communication crédits photographiques Caroline Lucas MENESR académie de Rennes impression TPI - 55 000 exemplaires Ce document est imprimé sur du papier répondant aux normes du développement durable.