RACHITISME ET OSTEOMALACIE Définitions et bases moléculaires. 2. Principales causes de rachitisme / ostéomalacie.

Documents pareils
sur les fractures Didier Hannouche Service de Chirurgie Orthopédique Hôpital Lariboisière

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

L eau dans le corps. Fig. 6 L eau dans le corps. Cerveau 85 % Dents 10 % Cœur 77 % Poumons 80 % Foie 73 % Reins 80 % Peau 71 % Muscles 73 %

Option sémiologie orthopédique Cours n 1 du 06/03/08 Dr Hannouche D. Ronéotypé par : Angela Tan et Métrey Tiv GENERALITES SUR LES FRACTURES

Utilité clinique du dosage de la vitamine D

Activité 38 : Découvrir comment certains déchets issus de fonctionnement des organes sont éliminés de l organisme

Evaluer le risque fracturaire: l outil FRAX (Fracture Risk Assessment Tool)

Anémie et maladie rénale chronique. Phases 1-4

Ordonnance du DFI sur les prestations dans l assurance obligatoire des soins en cas de maladie

Traitement de l ostéoporose post-ménopausique Janv ier 2006 TRAITEMENT MEDICAMENTEUX DE L OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE RECOMMANDATIONS

Le point sur la vitamine D

L exercice à la retraite. Dr. Bich-Han Nguyen Résidente II, Physiatrie Université de Montréal

La chirurgie bariatrique est actuellement reconnue comme une procédure

special greffe ii numéro LA REVUE SEMESTRIELLE GRATUITE DE LA LIGUE REIN ET SANTÉ MARS SEPT DOSSIER GREFFE ET DIABÈTE page 41 à 47

Sommaire. II. La physiopathologie des pertes de substance osseuse 18

DENSITOMÉTRIE OSSEUSE : CE QUE LE RADIOLOGUE DOIT SAVOIR

Information pour les patients dialysés qui prennent du chlorhydrate de sévélamer (RENAGEL)

epm > nutrition Formation & Conseil

Ostéoporose chez l homme

Prise en charge du nouveau-né prématuré «attendu» atteint d un syndrome de Bartter

Dr Pascale Vergne-Salle Service de Rhumatologie, CHU de Limoges. Membre enseignant chercheur EA 4021

Pathologies osseuses

Cinq stratégies essentielles pour prendre soin de ses os après 50 ans.

Collection Soins infirmiers

Ville : Province : Code postal : Date de naissance : jour mois année Date de naissance : jour mois année

Activité physique et santé osseuse

Actualisation de la prescription en biologie rhumatologie

PROGRESSEZ EN SPORT ET EN SANTÉ. Mieux vivre avec ma maladie chronique, Me soigner par l activité physique Programmes Santé

epm > nutrition Formation & Conseil

La dysplasie fibreuse des os

... 5 OBJECTIF TERMINAL Objectif intermédiaire 1.1 Caractériser les quatre classes d os... 7

Chapitre II La régulation de la glycémie

Médecine interne. VitamineDetfoie. Vitamin D and liver. Hegel Vol. 5 N DOI : /2042/ Pierre Toulemonde. Résumé. Mots-clés.

*Test sur 20 femmes présentant des taches de sénescence sur les 2 mains et sur le visage. Age moyen 59 ± 1 an. Test par colorimétrie.

MAÎTRISER LA LECTURE DES ÉTIQUETTES NUTRITIONNELLES

Allégations relatives à la teneur nutritive

UE2 CANCEROLOGIE Place de la Médecine Nucléaire

Programme de certification sans gluten. Jim McCarthy Directeur général Association canadienne de la maladie cœliaque

Consolidation osseuse et biotechnologies État des lieux. Prof. L. GALOIS Centre Hospitalier Universitaire de NANCY

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

La constipation occasionnelle chez l adulte

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

Traitement des Pseudarthroses des Os Longs par Greffe Percutanée de Moelle Osseuse Autologue Concentrée

Quoi de neuf dans la prise en charge du psoriasis?

Utilisation des substrats énergétiques

Compléments - Chapitre 5 Spectroscopie

Transplantation pulmonaire et mucoviscidose. Optimiser la prise en charge médicale

Maladies ostéo-articulaires

L équilibre alimentaire.

Trucs du métier. L arthrite psoriasique en l absence du psoriasis. clinicien@sta.ca. Avez-vous un truc? Son épidémiologie et son expression

Module 2. De la conception à la naissance

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

Les lésions musculosquelettiques chez les éboueurs : des pistes de prévention à la gestion du retour au travail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

OSTÉOPOROSE PRÉVENIR ET AGIR À TOUT AGE

L été est arrivé et les vacances aussi.

Pour un bronzage sage. Guide pour un utilisateur averti de banc solaire

La filtration glomérulaire et sa régulation

Après chirurgie bariatrique, quel type de tissu adipeux est perdu? Dr Emilie Montastier Hôpital Larrey, Toulouse

Les clés du «bien vieillir»

Les tests thyroïdiens

La gale d été arrive à grands pas que faire?

NOTICE: INFORMATION DE L UTILISATEUR. Dulcolax bisacodyl 5 mg comprimés enrobés (bisacodyl)

Traitements néoadjuvants des cancers du rectum. Pr. G. Portier CHU Purpan - Toulouse

TUTORAT UE spé MCF CORRECTION Concours

Assemblée Générale ASSOCIATION DES MAIRES RURAUX DU PUY-de-DÔME. La nouvelle règlementation Nutrition pour les cantines scolaires

LES TROUBLES MUSCULOSQUELETTIQUES. Le 2 décembre 2008

Sommaire. Caractéristiques du TCH. Implantation animale. Recul clinique. Généralités sur les céramiques phosphocalciques poreuses

le bilan urodynamique Dr René Yiou, CHU Henri Mondor

Carnet de suivi Lithium

LA MITOSE CUEEP - USTL DÉPARTEMENT SCIENCES BAHIJA DELATTRE

Transfusions sanguines, greffes et transplantations

La polyarthrite rhumatoïde est-elle une maladie courante parmi la patientèle d'un rhumatologue?

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

Artéfact en queue de comète à l échographie hépatique: un signe de maladie des voies biliaires intra-hépatiques

Volume 1 : Epidémiologie - Etudes des facteurs de risques

Les fractures de l extrémité inférieure du radius (238) Professeur Dominique SARAGAGLIA Mars 2003

Statistiques Canadiennes sur le Cancer, et HMR sur le poumon

Composition corporelle

Le traitement conservateur des tumeurs malignes des membres a largement remplacé les amputations

Conclusions d étape Groupe de travail APHP Prélèvements - Transplantation. R Adam, F. Desgrandchamps, S Cohen

FCC 8. Les perturbations endocriniennes après. chirurgie de l obésité

Épidémiologie des maladies interstitielles diffuses

Les compléments alimentaires

Assurance Maladie Obligatoire Commission de la Transparence des médicaments. Avis 2 23 Octobre 2012

Proposition de la Commission sur les allégations nutritionnelles et de santé en vue de mieux informer les consommateurs et d'harmoniser le marché

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Mythe : Le chien est un omnivore. C'est faux!!

Hémochromatose génétique non liée à HFE-1 : quand et comment la rechercher? Cécilia Landman 11 décembre 2010

Processus de réparation osseuse : conséquences sur le délai de mise en contrainte

Chapitre 6 : les groupements d'étoiles et l'espace interstellaire

THEME 2. LE SPORT CHAP 1. MESURER LA MATIERE: LA MOLE

Tâche : Comparer l étiquette de produits alimentaires afin de connaître leur valeur nutritive.

RÉSUMÉ DES CARACTÉRISTIQUES DU PRODUIT. Bisolax 5 mg comprimés enrobés contient 5 mg de bisacodyl par comprimé enrobé.

Innovations thérapeutiques en transplantation

Dr E. CHEVRET UE Aperçu général sur l architecture et les fonctions cellulaires

SUJET. M. Geoffrey DUPONT vient d'obtenir son CAP. Il envisage de rechercher son premier emploi, et son premier logement.

Lettre circulaire aux Gastro-Entérologues

Transcription:

RACHITISME ET OSTEOMALACIE Définitions et bases moléculaires 1. Définitions. 2. Principales causes de rachitisme / ostéomalacie. 3. La vitamine D3: métabolisme et effets biologiques. 4. Exploration biologique du rachitisme / oséomalacie.

Définitions: ostéoporose / rachitisme &ostéomalacie

Bref rappel sur le «remodelage osseux» + Rappel du cycle ostéorésorption/formation Différenciation des ostéoblastes et formation de l ostéoïde (matrice de collagène, de protéoglycanes, etc.. non minéralisée), + + Pi, Ca 2+ Comblement des lacunes de Howship Minéralisation (not. par fixation sur ostéocalcine et «MGLA» )

Définitions: ostéoporose / rachitisme &ostéomalacie Ostéoporose = PERTE ++ de MASSE osseuse Si perte > 90% masse «normale» -> risque fracturaire ++ («seuil fracturaire»). * Symptomato: douleurs, fractures (cause ++). * Aspect radio: perte de densité du «corps» de l os, avec liseré de condensation périph. * Origines: résorption (clastes) > formation (blastes) «type I»: ostéoporose post-ménauposique (femme ++) «type II»: ostéoporose «sénile» (2 femmes/1 homme): vieillissemen «physio» de l os.

OSTEOPOROSE = >> RESORPTION (ostéoclastes) >> FORMATION (ostéoblastes) NB1: autres cause (++ rares) = Cushing iatrogène, immobilisation ++.. NB2: l hyper - résorption liée à l hyperparathyroïdie doit être distinguée de l ostéoporose classique (radio.différente = résorp.sous-périostée des phalanges assez typique, avec «mitage» distal des troisièmes).

Rachitisme: Rachitisme (enfant) & Ostéomalacie (adulte) = défaut de MINERALISATION - Maladie de l enfant : début précoce (< 4ans, souvent visible à 6 mois) - Symptomato: déformations osseuses parfois +++, troubles de croissance. - Aspect radio: aspect «flou» de la trame osseuse, élargissement des poignets et des phalanges, déformations «en escalope», irrégularités des épiphyses. Déformations squelettiques (membres, thorax..), crâniotabès (mou), petiet taile.

Ostéomalacie : Maladie de l adulte : douleurs osseuses diffuses et + musculaires, fatigue (myasthénie) + déformations osseuses (assez rares, par exemple «thorax en cloche», cyphose..) ; fractures rares; contexte d isolement et mal (dé) nutrition chez un sujet âgé. Aspect radio: perte de densité du «corps» de l os (flou), avec liseré de condensation périphérique, tassements vertébraux (typique: «vertèbres biconcaves») + déformation des os longs, du bassin, du sternum..

Donc: rachitisme / ostéomalacie Formation de la matrice (ostéoïde) Minéralisation = Diminution de l ostéoformation (différenciation ostéoblastique, synthèse ostéoïde, réduction de la minéralisation), sans augmentation de la résorption osseuse.

Principales causes de rachitisme / ostéomalacie.

La cause la ++ fréquente: carence en vitamine D3, ou (beaucoup plus rarement) vitamine D inactive. Carences en vitamine D3: - Défaut d exposition solaire + combiné à alimentation pauvre en vitamine D3: le + souvent, dans pays développés, il s agit de sujets âgés, à alimentation déséquilibrée, sortant peu, régions peu ensoleillées. -> l isolement et le manque de ressources croissants des sujets âgés, et/ou qui négligent le côté «alimentaire» (dépression) sont quelques unes des causes qui font que l ostéomalacie doit être recherchée chez le sujet âgé se plaignant de fatigue, douleurs squelettiques et musculaires + diffuses.. (les vraies déformations squelettiques: thorax en cloche, cyphose, voire diminution visible de taille) étant assez rares. -> pourquoi défaut d exposition solaire? On verra ci - après que la vitamine D3, bien qu étant une «vitamine», est partiellement synthétisée au niveau de la peau sous l effet des UVB.

* Dans les pays oû la famine est endémique, c est le rachitisme (chez enfants), qui va prédominer (on ne manque pas de soleil, mais l alimentation est trop pauvre en vitamine D3 pour fournir la dose nécessaire; par ailleurs, les peaux très noires, protégées des UVB par la mélanine, fabriquent moins de vitamine D Enfant Somalien atteint de rachitisme Donc: si, dans les pays «développés», c est l ostéomalacie du sujet âgé, souvent isolé et à l alimentation déséquilibrée, qui prédomine, ne pas oublier que le rachitisme touche encore de nombreux enfantsdans les zones de famine

Autres causes (++ rares) - Défaut d absorption de la vitamine D 3 : toute cause de malabsorption Ex = cholestase prolongée, maladie de Crohn, pancréatite chronique, maladie coeliaque, mucoviscidose, certaines parasitoses (Giarda), syndrome du grèle court (résection chir. ), alcoolisme chronique, etc.. - Défaut «d activation» de la vitamine D 3 La vitamine D (voir + loin) doit, pour être active, être HYDROXYLEE, et ce 2 fois: - La première fois, en 25, par le FOIE : - Puis en 1, par le REIN :

* En conséquence, une insuffisance hépatique, ou une insuffisance rénale, empêcheront l activation de la vitamine D, même si l apport est suffisant. Supplémenter en forme active (hydroxylée = 1,25 dihydroxy D 3 NB: les traitements, les doses, seront traités par le Pr. P.Fardellone - Enfin, une cause encore +++ rare: récepteur vitamine D inactif. On verra ci - après que la vitamine D activée agit comme une hormone stéroïde, avec des récepteurs nucléaires spécifiques, mais très rarement on peut trouver des mutations affectant ces récepteurs, de sorte que la transcription des gènes sous contrôle ne peut être déclenchée. NB: là encore, les traitements et les doses, seront traités par le Pr. P.Fardellone, dans ce cas on dira juste: doses +++ de 1,25 dioh vitamine D et doses ++ Ca 2+

- Autres causes non liées à la vitamine D (non exhaustif): - Carences d apport en phosphate: très très rares, peu graves en général. - «Fuites» rénales de phosphate («diabète phosphoré»: - Hypophosphatémies familiales liées à l X - Ostéomalacie tumorale: Tumeurs intra-osseuses souvent bénignes secrétant des substances inhibant la réabsorption tubulaire du phosphate («phosphatonine»), exérèse si possible, sinon TT vitamine D3 + phosphate + Ca 2+ - Corticothérapies, diurétiques (rarement) - Syndrome de Toni-Debré-Fanconi = défaut de réabsorption tubulaire du Pi : - Causes très variées:, les principales: Hyperparathyroïdie primitive Intoxications métaux lourds (plomb, cadmium..), Myélome multiple, Transplantations rénales (altération greffon, cyclosporine?) Maladies métaboliques rares: Wilson, Tyrosinose, galactosémie, fructosémie, etc.. (y penser)

Puisque la carence en vit.d est la + fréquente cause d ostéomalacie/rachitisme Vitamine D: structure, origine, rôles et mécanismes d action

La vitamine D : structure, origine UVB Première fois Sur le doigt Dans le Foie A la fin, En 1, Dans le rein

Régulation de la formation de la structure active: hydroxylation rénale en 1 (1-α-hydroxylase)

La vitamine D : principaux mécanismes d action - Stimule absorption intestinale de Ca 2+ et phosphate - Stimulation de la réabsorption rénale du phosphate. Calcium et phosphate nécessaires à la minéralisation osseuse - Stimule la différenciation des ostéoclastes - Stimule la différenciation des ostéoblastes Stimule le remodelage osseux - Stimule la synthèse de la matrice osseuse - Stimule la minéralisation de l os (dépôts de phosphate de calcium = hydroxyapathite) Stimule la calcificationde l os (os «solide»)

NB: un mot sur un paradoxe apparent: la vitamine D - Stimule la différenciation des ostéoblastes - Stimule la différenciation des ostéoclastes Stimule le remodelage osseux La carence en vitamine D diminue à la fois l ostéoformation (blastes) et la résorption osseuse: il n y a donc pas d excès de résorption, et l effet global constaté sera donc un ralentissement du remodelage accompagné d une hypominéralisation. Donc différent de l ostéoporose, dans laquelle on a une résorption augmentée par rapport à l ostéoformation (déséquilibre).

Mécanismes d action: effets géniques (++) & «non-géniques» (?) Récepteurs cytosoliques («VDRs») translocation au noyau, dimérisation interaction avec promoteurs via des domaines en «doigts de zinc» (Cys) Effets géniques (les + documentés) + effets «non-géniques?

Vitamine D et absorption du calcium Absorption intestinale des ions Ca 2+ Autres tissus? Bien qu évoqué, le rôle de la vitamine D dans l absorption du calcium par d autres tissus (osseux, par ex.) n a pas été démontré. Effet gènique (synthèse de CaBP) les récepteurs de la vitamine D sont des facteurs de transcription

Vitamine D et absorption du phosphate La capture cellulaire du phosphate dans différents tissus (intestin, reins, os (ostéoblastes) etc.., se fait grâce à des transporteurs spécifiques: les «co-transporteurs» Na+/Pi, ou «Pit» (en fait une famille de cotransporteurs sodium / phosphate inorganique), le plus Important étant: «Pit-1» Exemple de la réabsorption rénale du phosphate par les celllules des tubules proximaux: «Pi t» type I, type II, type III, le + actif étant Pit-1 Pi-1 est augmenté par la vitamine D3 (effet génique», et réprimé par la PTH

Exemple au niveau de l os (ostéoblastes) La minéralisation consiste en la formation de cristaux de phosphate de calcium (hydroxyapathite) au sein de l ostéoblaste différencié («vésicules matricielles»), qui sont ensuite exocytées dans le milieu extracellulaire, i.e. la matrice de l ostéoïde, dépôts sur ostéocalcine, ostéopontine, matrix GLA protein etc..); NB: effet foscarnet. Veldman CM & al. Bone (1997) 1: 41-47 La vitamine D stimule la pénétration du phosphate et l extrusion des vésicules matricielles, donc la minéralisation. Effet sur l expression génique du transporteur Pit-1.

La vitamine D (5) Selon certaines études la vitamine D pourrait également protéger significativement contre les K du sein, de la prostate et du colon. * Bouillon R & al. Vitamin D and cancer. J Steroid Biochem Mol Biol (2006) 102: 156-162 * Garland CF & al. The role of vitamin D in cancer prevention. Am J Public Health (2006), 96: 252-261. * Lappe JL & al. Vitamin D supplementation reduces cancer risk: results of a randomized trial. Am J Clin Nutr (2007) 85: 1586-1591. * Dembrow M. High vitamin D: Rx for cancer prevention? Clin Advisor (2007) 10: 54-57. * Zhang R, Naughton DP. Vitamin D in health and disease: current persperctives. Nutr J (2010) 9: 65-77. etc..

La vitamine D (6) Principales sources Exposition solaire Sources alimentaires: foie, poissons gras (huile de foie de morue!!) = liposoluble. Compléments alimentaires multivitaminiques ou vit D seule (type Dedrogyl)

Exploration biologique de l ostéomalacie et du rachitisme Valeurs normales Ostéomalacie/rachitisme Hypocalcémie / urie+ hypophosphorémie + le plus souvent carence en vit.d3 (++) + éventuellement hyperphosphaturie (si patho causée par une «fuite» urinaire) Ostéoporose Bilan phosphocalcique = N doser les marqueurs du remodelage osseux (ex: produits de dégradation du collagène etc..)

Merci de votre attention