Ex Parc éolien du département de la Marne 2013 Le schéma régional éolien (SRE) vise à mieux organiser le développement de la!ilière éolienne. Il dé!init sur le territoire régional les zones favorables à l éolien en leur associant un objectif de puissance installée à l horizon 2020. Il est élaboré conjointement par les services de l Etat (DREAL) et par les services du conseil régional en collaboration avec de nombreux acteurs. Les zones favorables à l éolien correspondent aux zones géographiques qu un schéma régional éolien a identi!iées comme étant favorables au développement des énergies éoliennes terrestres. Elles permettent à l État d encadrer le développement de l éolien a!in de privilégier son implantation dans les zones les mieux adaptées du territoire national et de limiter son impact sur l environnement et sur l homme. Les zones favorables à l éolien deviennent effectives dès l adoption du SRE, ce qui a pour principale conséquence de circonscrire obligatoirement toute nouvelle implantation éolienne à un de leur périmètre http://carto.geo-ide.application.developpement-durable.gouv.fr/441/carto_marne_eolien.map Ex
Énergies Renouvelables Suivi de la production d électricité et de chaleur Département de la Marne Lettre 2014 Données 2013 Le plan climat air énergie région (PCAER) approuvé le 29 juin 2012 ixe l objectif de développement des énergies renouvelables à 34 % de la consommation inale à l horizon 2020. Cet objectif a été décliné, dans le département de la Marne par type de sources d énergie. En présentant un suivi annuel de la consommation marnaise, la note conjoncturelle permet de mesurer les écarts entre les objectifs ixés et la production constatée. Elle est le fruit d un travail partenarial avec les services détenteurs de la donnée. Conception : Cellule APT
Production d électricité * Les objectifs régionaux de développement des énergies renouvelables à l horizon 2020, ont fait l objet d une déclinaison départementale dans le cadre de l étude du PCAER. L objectif marnais à 2050 est calculé à-partir de l objectif régional, en considérant que les quatre contributions départementales demeurent équivalentes à celles de 2020..Ce qu il faut retenir La production d électricité issue de l énergie éolienne prédomine dans la Marne (90 % de l électricité d origine renouvelable produite). En 2013, la moitié de l objectif 2020 est atteint. Cet objectif devrait être dépassé si toutes les autorisations d urbanisme déposées pour l implantation d éoliennes étaient accordées. En 2013, la production d électricité issue de l énergie photovoltaïque est presque 6 fois supérieure à celle produite en 2010. Les objectifs ixés en 2020 et 2050 de la production en valorisation des déchets sont dépassés en 2013. La ilière en énergie éolienne est importante dans le département de la Marne : 1 540 000 MWh. La moitié de l objectif est atteint en 2013 avec 770 251 MWh. La production de la ilière photovoltaïque augmente de manière signi icative entre 2011 et 2013, dépassant la moitié de l objectif 2020 (63 %). 93 permis ont été accordés en 2012 pour les particuliers et professionnels. Deux installations importantes de panneaux solaires ont été accordées en 2012 dans les communes suivantes : Marigny-le-Grand Gaye, ancien aérodrome de l OTAN, pour une production annuelle de 17 451 MWh/an Bétheniville, pour une production estimée à 5 000 MWh/an (ouverture en décembre 2014). La production de l énergie hydroélectrique est en diminution et ne couvre plus que la moitié de l objectif à atteindre en 2020 (54 %). En 2010, elle était de 5484 MWh/an (source : étude ADEME, EDF, Conseil Régional), ce qui correspond essentiellement à la production de la centrale hydroélectrique du lac du Der. Cette centrale, située sur le canal de restitution du lac à Arrigny, génère la majorité de la production hydroélectrique marnaise, soit environ 3 000 MWh/an en 2010 (source : Conseil Régional). Bien que la production hydroélectrique départementale décroît, la production de la centrale d Arrigny représente, en 2013, près des trois quarts de l électricité d origine hydraulique dans la Marne (Source : société Hydrowatt ; la production réelle de cette centrale ne peut être communiquée pour des raisons de secret statistique). Sept centrales hydroélectriques étaient recensées dans le département de la Marne en 2010, à Arrigny, Reims, Anglure, Saint- Just-Sauvage et Bergères-sous-Montmirail, Heutregiville, Vroil (source : EDF). Une nouvelle centrale à Mareuil-le-Port porte ce chiffre à 8 en 2013. La ilière «biogaz» n a pas connu d évolution entre 2011 et 2013 et demeure largement en retrait de l objectif ixé à 2020 (7%). Les objectifs ixés en 2020 et 2050 de production d énergie via la valorisation des déchets sont largement dépassés, avec une production de 39 800 MWH, soit 146 %. La production de l usine d incinération des déchets de La Veuve est 100 % électrique.
Production de chaleur * Objectif 2020/2050 : voir page ci-contre ** Pour les énergies solaire, géothermie, aérothermie et biogaz, les données récupérées consistent en une déclinaison départementale des chiffres régionaux de l ADEME. Ce qu il faut retenir Les ilières les plus développées au regard des objectifs départementaux de production de chaleur de sources renouvelables sont : le bois-énergie, essentiellement via les inserts et poêles performants ; la récupération de chaleur qui, malgré une production stabilisée, atteint les deux tiers de l objectif 2020 la valorisation des déchets, dont les objectifs sont dépassés en 2013. Les ilières du solaire thermique, de la géothermie, de l aérothermie et du biogaz restent bien en deçà des objectifs à atteindre. La valorisation des déchets est la seule source de production d énergie ayant dépassée les objectifs dé inis dans le département de la Marne à atteindre pour 2020 et 2050. Il est dif icile de déterminer la production de chaleur d origine renouvelable des ilières «inserts poêles performants», «aérothermie» et «récupération de chaleur» de part leurs caractéristiques générales d achat et d utilisation. Il est dif icile de déterminer la production de chaleur d origine renouvelable des ilières «inserts poêles performants», «aérothermie» et «récupération de chaleur» de par leurs caractéristiques générales d achat et d utilisation. Les chiffres présentés pour ces ilières consistent ainsi en une déclinaison de données régionales fournie par l ADEME. Pour la ilière «bois énergie», seulement 22 % de l objectif 2020 est atteint en 2013 après une forte augmentation en 2012 (+102 000 MWh/an, principalement produit par MALTEUROP à Vitry-le-François). La ilière «Inserts poêle performants» n a pas connu d évolution depuis 2010 et stagne aux environs des deux tiers des objectifs à atteindre. La ilière «biogaz» n a pas connu d évolution depuis 2011 et reste à près de 40 % de l objectif ixé à 2020. Les objectifs de production de la ilière valorisation des déchets ixés en 2020 et 2050 sont dépassés en 2013 avec près de 70 000 MWh produits. La production de l usine d incinération des déchets de Reims est 100 % thermique. Récupération de chaleur : malgré la stagnation de la production entre 2012 et 2013, celle-ci reste d un niveau appréciable au regard de l objectif à atteindre (66 % par rapport aux objectifs 2020 et 53 % par rapport aux objectifs 2050).
Dé initions Biomasse : matières organiques (par ex. : bois, déchets organiques) pouvant devenir source d énergie par combustion ou méthanisation (production de biogaz) Biogaz : gaz issu de la fermentation sans oxygène de matières organiques (processus dit «méthanisation»), composé, entre autres, de méthane. Ce biogaz peut ensuite servir à la production de chaleur ou d électricité, voire, une fois débarrassé de ces impuretés, être injecté dans un réseau de distribution ou de transport de gaz naturel Valorisation des déchets : hors recyclage, techniques permettant de récupérer l énergie latente des déchets ménagers, par combustion directe de ceux-ci ou production de biogaz par méthanisation Photovoltaïque : conversion de l énergie lumineuse du Soleil en énergie électrique Solaire thermique : captage de l énergie thermique du rayonnement solaire, pour une utilisation directe (chauffage d un bâtiment) ou indirecte (eau chaude sanitaire, production de vapeur d eau entraînant des alternateurs pour produire de l électricité...) Hydroélectricité : conversion de l énergie cinétique de l eau en énergie mécanique, puis en énergie électrique Énergie éolienne : conversion de l énergie cinétique du vent en énergie mécanique, puis en énergie électrique Récupération de chaleur : technique visant à récupérer, par un système d échangeurs, de la chaleur sur des lux de luides entrant ou sortant d un bâtiments (par exemple, sur les fumées chaudes en sortie de chaudière) - Exemple de récupération de chaleur, le puits canadien, ou échangeur air-sol : l habitation dispose d une entrée d air transitant par le sol ; le sol étant plus chaud que l air ambiant en hiver (et plus frais que l air ambiant en été), ce système permet à l air entrant de se réchauffer (ou de se refroidir en été) diminuant ainsi le recours aux installations de chauffage (ou de climatisation) Aérothermie : transfert de la chaleur de l air extérieur vers un système de chauffage, au moyen d une pompe à chaleur. Technique analogue à la géothermie, où la chaleur est récupérée du sol. Géothermie : (chaleur de la terre) captage de la chaleur latente du sous-sol (eau chaude, vapeur, roches chaudes) par un réseau de chaleur Energie inale (ou énergie disponible) : énergie livrée au consommateur pour sa consommation inale (ex : essence à la pompe, électricité au foyer). Sources des données Electricité : Solaire photovoltaïque : DREAL RTE Hydroélectrique : RTE Eolien : DREAL RTE Electricité et chaleur Biogaz : DREAL Chambre d Agriculture Valorisation des déchets : ADEME, Sté AUREADE Chaleur Solaire thermique, poêle, insert performant et bois énergie chaudières automatiques : ADEME Géothermie : ADEME, BRGM Aérothermie : AFPAC Récupération de chaleur : ADEME Les données fournies par l ADEME excluent les installations individuelles, telles que les panneaux solaires posés par un particulier pour une maison individuelle et les installations n ayant pas fait l objet d une subvention.