La gestion intégrée de l eau et les risques naturels: un rôle naturel pour les OBV

Documents pareils
Congrès INFRA Montréal Plan d adaptation aux changements climatiques municipal

RESERVES DE BIODIVERSITE POUR SEPT TERRITOIRES ET DE RESERVE AQUATIQUE POUR UN TERRITOIRE DANS LA REGION ADMINISTRATIVE DE L ABITIBI-TEMISCAMINGUE

APPROCHES SIMPLIFIÉES POUR L ÉVALUATION DES PARAMÈTRES DE CONCEPTION POUR LES BASSINS DE FAIBLES DIMENSIONS. Gilles Rivard, ing. M. Sc.

POURQUOI ET COMMENT ARRIMER LES PDE ET LES SAD? LE CAS CONCRET DE LA MRC DE LA CÔTE-DE-BEAUPRÉ ET DE L OBV CHARLEVOIX-MONTMORENCY.

Cadre légal des CLD. Au Canada le développement socioéconomique relève de la juridiction des provinces

Présentation et proposition d engagement. Conseil Municipal de Courtry 13/06/2013

L entretien hivernal des routes : concilier protection de l environnement et sécurité routière

INTEGREE DES RESSOURCES EN EAU

Etude de diagnostic hydrogéologique du sous sol de Clamart Quartiers Schneider et Centre ville MAI 2013

LA SURVEILLANCE DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES POUR PRODUIRE DE L ÉLECTRICITÉ EN TOUTE SÉCURITÉ

LOGICIEL DE MODÉLISATION INTEGRÉE 1D/2D POUR LA GESTION DES EAUX PLUVIALES ET DES EAUX USÉES. drainage. Micro Drainage

RAPPORT DU COMMISSAIRE ENQUÊTEUR

La Charte. forestière. du Pilat. Un engagement collectif pour une gestion durable de la forêt

Comment concevoir son lit biologique

Pascale Biron, Thomas Buffin-Bélanger, Marie Larocque, Joanna Eyquem, Claude Desjarlais

DÉCLARATIONS DU VENDEUR SUR L IMMEUBLE 1 INFORMATIONS GÉNÉRALES VENDEUR 2 / PAR VENDEUR 1 / PAR

LA GESTION DES EVENEMENTS PLUVIEUX

Le mardi 25 mai à 19 heures Présentation de la problématique, actions mises en place, ce que vous pouvez faire et période de questions.

Évolution du climat et désertification

L érosion côtière et le Ministère de la sécurité publique

Cartes de l étendue des eaux libres liés aux inondations Guide des produits

Vision stratégique du développement culturel, économique, environnemental et social du territoire

climatiques

25/02/2013. Le SIBV de la Seiche. Commission Professionnelle Agricole (CPA) Réunion n 1 22 février 2013 Piré-sur-Seiche

Les technologies IT au service de la. Application àl ORBE. Présentation: Dr Philippe Heller

LE MONITORING DE LA BIODIVERSITE EN SUISSE. Hervé LETHIER, EMC2I

Le Plan Départemental de l Eau

Rivière Saint-Charles Tronçon 2 Ville de Québec

Tout connaître. sur l assurance et les dommages causés par l eau

Avis bureau Création d une zone commerciale Sainte Anne sur Brivet

Institution Interdépartementale du Bassin de Sarthe Amont SAGE du bassin de Sarthe Amont Stratégie collective. 1. Le tableau de synthèse des mesures

Inventaire des foyers d érosion

ALERTE ET GESTION DES CRUES ÉCLAIRS SUR LES PETITS BASSINS VERSANTS URBAINS

CISSE INF EAU N 13. Edito du vice -président. Dans ce numéro

RISQUES MAJEURS. Notice d information sur la prévention des risques majeurs À NIORT. Toutes les informations sur

La gestion des écoulements dans les Wateringues du Nord - Pas de Calais Incidence prévisible des changements climatiques

PROVINCE DE QUÉBEC MUNICIPALITÉ DE SAINT-ANSELME COMTÉ DE BELLECHASSE

La sécurité civile, une responsabilité partagée

Veille stratégique au gouvernement du Québec - Une intelligence à partager

Sommaire 3.4. CRUE SUR UN PETIT BASSIN VERSANT INTUMESCENCE - DYSFONCTIONNEMENT D OUVRAGES HYDRAULIQUES...22

INTRODUCTION... 2 CALENDRIER... 3 TRAVAUX DE L ANNEE BUDGET REALISE ANNEXES... 10

L Initiative pour la Réduction de la Pauvreté et la Gestion de l Environnement (PREMI)

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Restauration de la continuité écologique Seuils servant à l'hydrométrie. Journées Hydrométrie SCHAPI 3-4 février 2014

Agences de Bassins Hydrauliques & Gouvernance de l eau

Règlement type relatif à l abattage d arbres

RAPPORT SUR L INSPECTION DES BANDES RIVERAINES 2014 Portrait de la MRC Brome-Missisquoi

Adopté à l unanimité des conseillers

MUNICIPALITÉ DE SAINT-CHARLES-DE-BELLECHASSE

Journée technique ARRA Gestion quantitative de la ressource en eau

Mémoire de Fin d Etudes Ingénieur ENGEES

RÉSUMÉ DES PRINCIPALES RÈGLES CONCERNANT LE RACCORDEMENT D UNE RÉSIDENCE AU NOUVEAU RÉSEAU D AQUEDUC ET D ÉGOUT DU VILLAGE

Schéma Directeur d Aménagement et de Gestion des Eaux Bassin Artois-Picardie Districts ESCAUT ET SAMBRE

Expert International en Gestion des ressources en eau Coresponsable - Maroc

Evaluation du Contrat de rivières en Arve et Rhône

Etude de l évolution du trait de côte du littoral des Bouches-du-Rhône au regard de l érosion marine

La gestion déléguée. l expérience de la LYDEC

QUESTIONS ET RÉPONSES

Qu est-ce qu un service rendu?

PROGRAMME D APPUI A MAÎTRISE D OUVRAGE DES ADMINISTRATIONS DU SECTEUR RURAL MINADER-MINEPIA (AMO) PHASE II FINANCEMENT C2D

Présentation Résultats de l Exercice Transnational de Gestion de Crise AMICE

Monitoring de la qualité des eaux marines dans les secteurs coquilliers

Déclaration de services aux citoyens

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Municipalité de la paroisse de Saint-Lazare

FONDS D INVESTISSEMENT CLIMATIQUES

En collaboration avec LA GESTION DES RISQUES AU SEIN DU SECTEUR PUBLIC LOCAL EN 2013

ROYAUME DU MAROC AGENCE DU BASSIN HYDRAULIQUE DU LOUKKOS

Bien vivre, dans les limites de notre planète

La couverture des risques agricoles

PRESENTATION DU PROGRAMME D ACTION NATIONAL DE LUTTE CONTRE LA DEGRADATION DES TERRES ET DES FORETS EN RDC

Le monitoring de la qualité

Compte Rendu Journée de lancement PCT Cœur de Flandre. Michel GILLOEN (Président Pays Cœur de Flandre)

Règlement numéro LA GESTION DES EAUX DE SURFACE ET LES RACCORDEMENTS AUX SERVICES D AQUEDUC ET D ÉGOUT. Avril 2011

L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015

PREFECTURE DE HAUTE-SAVOIE

Accélérer les projets de géoservices des PME. Réunion d information Paris, le 17 juillet 2014

Demande d examen au cas par cas préalable à la réalisation d une étude d impact

Jean Pierre THIBAULT / DREAL Aquitaine / Stratégie nationale

D.I.C.R.I.M. DOCUMENT D INFORMATIONS COMMUNAL SUR LES RISQUES MAJEURS LES BONS REFLEXES EN CAS DE RISQUES MAJEURS

La gouvernance foncière Agissons pour sa mise en œuvre!

Analyse des données LiDAR

Global Monitoring Emergency Services

Modélisation intégrée des écoulements pour la gestion en temps réel d'un bassin versant anthropisé

Dernière chance de participer au concours de photo du Comité ZIP Les Deux Rives

PRÉVISIONS BUDGÉTAIRE 2015

La gestion opérationnelle de la météosensibilité. La prévision météorologique et hydrologique au cœur de l Économie et de la Société

Août Résumé de l étude d impact sur l environnement

Le 10 ème programme ( ) de l Agence de l eau Seine-Normandie

Glossaire : définitions des termes utilisés dans les fiches sur les indicateurs de performance

PROJET ACCLIMATE ETUDE SIM-CLIM THEME 3 Etude bilan des possibilités d une simulation climatique régionale

1. BESOINS DE LA SOCIETE SO.BA.MA.T

UNE MEILLEURE CONNAISSANCE

3. Artefacts permettant la mesure indirecte du débit

JEUNE CONSEIL DE MONTRÉAL

PLAN GÉNÉRAL D AMÉNAGEMENT FORESTIER SEIGNEURIE DE PERTHUIS RÉSUMÉ NOTE AU LECTEUR

P.L.U. Plan Local d'urbanisme PRESCRIPTION D'ISOLEMENT ACOUSTIQUE AU VOISINAGE DES INFRASTRUCTURES TERRESTRES DOCUMENT OPPOSABLE

REDD-plus. Champ d application et des options pour le rôle des forêts dans les stratégies d atténuation des changements climatiques.

LES FONDS EUROPÉENS EN PAYS DE LA LOIRE

Transcription:

La gestion intégrée de l eau et les risques naturels: un rôle naturel pour les OBV Par: Michel Leclerc, ing., Ph.D., Président, OBV et Jean Landry, Directeur général, OBV Eau Rendez-vous 2011 17 novembre Domaine Forget, Charlevoix

Contenus 1. La gestion intégrée de l eau (GIEBV), définition et raison d être a) Les problématiques d amont-aval b) Les enjeux de qualité de l eau: la contamination c) Les enjeux de sécurité: les risques naturels d) L approche de la GIEBV : avantages de la concertation 2. La notion de risque a) Les aléas, la vulnérabilité et l exposition, b) La préparation, la résilience 3. Risques liés aux eaux de surface: la gestion préventive et participative et le rôle des OBV 2

La gestion traditionnelle de l eau: une approche sectorielle en silo La gestion sectorielle s est souvent avérée inefficace : Dégradation de la qualité de l eau des cours d eau et des usages liés à une bonne qualité Conflits d usage persistants Risques accrus liés aux aléas naturels La prise de décision «en silo» (sans concertation et sans vue d ensemble des usages) peut entraîner des conflits entre pratiques incompatibles La gestion sectorielle demeure pertinente dans certains cas pour une question de cohérence: pratiques agricoles, forestières, minières 3

La gestion de l eau traditionnelle: (suite) Traditionnellement, les usagers et les gestionnaires agissent sans nécessairement tenir compte des besoins et des impacts des uns sur les autres, de l amont vers l aval L incompatibilité des actions d amont en aval entraîne des investissements moins rentables économiquement et pour l environnement. Les enjeux actuels (pertes d habitat, pollution diffuse, gestion des risques, etc.) nécessitent une vision d ensemble pour assurer la durabilité et l harmonie des usages. 4

La gestion intégrée de l eau par bassin versant l approche naturelle pour les enjeux de qualité de l eau et les risques naturels 5

La GIEBV: les bases Une échelle appropriée aux enjeux liés à l eau : le bassin versant, l axe amont-aval Un portrait objectif, intégré de la ressource, des usages et des conflits possibles Une vision stimulante de l eau Une approche concertée, participative (objectifs et ressources partagés) La conciliation des conflits d usages Transparence (accès à l information) 6

Déploiement de la GIEBV dans le Québec méridional 40 OBV (2011) 7

La zone Charlevoix-Montmorency Les bassins versants de la zone Rivière Montmorency Rivières du Petit Pré/Aux Chiens Rivière Ste-Anne Rivières Friponne/Du Moulin Rivière du Gouffre Rivières Bois-Blanc/Jureux Rivière Jean-Noël Rivière Mailloux Rivière Malbaie Rivières Port-au-Saumon/Port-au-Persil Rivière Noire Rivières Port-aux-Quilles/du-Basque Rivière aux Canards Les structures administratives 27 municipalités 6 MRC 6 TNO 17 novembre 6824 km 2 2011 Eau - Rendez-vous 2011 8

Une façon de faire différente 1. Une approche transversale Prendre en compte les besoins et les usages sectoriels de l eau et les écosystèmes 2. Une approche partenariale Les acteurs de l eau visent le consensus et l action concertée 3. Une approche participative Consultations publiques (PDE) Comités de bassin versant locaux Mise en oeuvre du PDE Implication citoyenne 9

Les acteurs de l eau Tous les usagers et les gestionnaires de l eau de la zone Regroupement au sein de l OBV (CA) et des comités locaux Équilibre de la représentation Communautaire Comités de riverains, Groupes environnementaux Municipal Municipalités, MRC, Premières nations. Économique Agriculture, tourisme, industrie. 10

L OBV: ses mandats Élaborer le Plan directeur de l eau (PDE) de la zone hydrique Charlevoix-Montmorency et le mettre à jour périodiquement. Consulter la population sur le contenu du PDE et informer de manière continue (web) les acteurs et la population. Coordonner la mise en œuvre du PDE par la signature de contrats de bassin : - Établir des partenariats avec les acteurs; - Faire le suivi de la réalisation des contrats de bassin; Assurer la mise en oeuvre de certains projets. 11

Le Plan directeur de l eau (PDE) Le portrait du bassin versant Les enjeux et les orientations prioritaires (vision) Les objectifs et les indicateurs de réussite Le plan d action La mise en oeuvre (contrats de bassin) Gestion Gouvernance Contrats de bassin Portrait Enjeux Orientations Objectifs Indicateurs Plan d action Actions 12

Les risques naturels liés à l eau 13

Retour d expérience (le gros bon sens) Les inondations sont des certitudes (et non des probabilités), seul le moment demeure incertain Quand on couche dans le lit d un éléphant (rivière), on ne prend pas de somnifère (veille, préparation) La rivière n est pas là où on la voit d habitude, elle est là où elle peut se trouver en crue La rivière retourne souvent à ses anciennes amours 14

Risque - 101 Aléa Vulnérabilité Exposition Aléa x vulnérabilité = Risque 15

ALÉAS NATURELS Inondations à l eau libre (crues, surcotes de la mer) Inondations par embâcles Refoulements d égouts pluviaux Érosion des berges Mouvements de sol Avulsions Aléas et vulnérabilités VULNÉRABILITÉS La santé et la sécurité des personnes Les bâtiments exposés (dommages directs) Les dommages indirects (commerces, industries) Les dommages d incertitude (valeur foncière, assurabilité, fiscalité municipale) 16

Contexte climatique: fréquence accrue des aléas Épisodes de précipitations abondantes et subites (crues subites) Surcotes en zones littorales (estuaire, golfe) + hausse du niveau des mers (1,2 mm/an) + disparition du couvert de glace en hiver Débâcles-embâcles liés à des redoux hivernaux Les aléas demeurent les mêmes: mais leur fréquence va augmenter 17/41

Exposition à la submersion Courbes d endommagement selon la hauteur de submersion p/r au rez-de-chaussée par type de bâtiments R.C. S.S. Niveau d eau en crue forte Niveau d eau en crue faible Lit mineur

Les coûts du risque Indemnités (MSP; typiquement 50% des dommages directs) perte de biens (essentiels ou non) perte de valeur marchande (proprios) pertes taxes foncières (municipalités) gestion des urgences (gvt, munic.) travaux préventifs équité ( gvt.-mun.-proprios.) Activité économique ralentie services sanitaires (psycho-social) 19

Les déterminants des dommages de crue Débit de crue (mcs) 3. Submersion 1. Pic de crue prévu 5. Transport de débris Seuil d inondation 4. Durée de la submersion 2. Temps de réaction du BV Temps (heures) 20

La gestion préventive Contrôler la croissance de la vulnérabilité dans les zones exposées: Réglementation du développement, Immunisation, retrait Usages adaptés des zones inondables Contrôler l aléa : PEUT-ÊTRE, mais Pas si simple que ça en a l air Souvent non durable et coûteux S accompagne d effets pervers et parfois 17 novembre irréversibles 2011 Eau - Rendez-vous 2011 21

Transports et eaux de surface: attention Les ponceaux de route et les C.C. (sousdimensionnement et ruptures de routes) Les redressements de méandres et l érosion (ruptures d équilibre sédimentaire, consolidation de berges) Le drainage superficiel (lessivage de sédiments fins, pertes d habitat) Culées de ponts en empiètement sur la zone inondable 22

Mise à jour des techniques requise Critères de conception pour ponts et ponceaux : relevés en fonction des C.C. Au voisinage des cours d eau: respecter l équilibre sédimentaire pour les tracés Accorder un «espace de liberté» pour : la dynamique morphologique naturelle Le passage sécuritaire des crues et débâcles les écosystèmes (milieux humides) Techniques de construction adaptées à la rétention des sédiments 23

Gestion opérationnelle et participation citoyenne Sensibilisation des acteurs et des promoteurs Bonne préparation Un prévision hydrologique à court terme, Un portrait détaillé de l aléa en f(débit, marée) Un portrait des vulnérabilités Un plan d urgence adapté à la magnitude de l aléa anticipé Une gestion opérationnelle efficace Participation citoyenne (riverains) à la vigie et à la caractérisation des aléas: à l ère de l empowerment ou l autonomisation 24

Projet en cours à l INRS sur la Montmorency Prévision météo Pluie (P) Température (T) Prévision hydrologique Débit de crue (Q) Hydrogramme (dynamique) Simulations hydrauliques Hauteur de submersion (H), étendue, cartes sur SIG Vulnérabilités Exposition Plans d urgence Gestion opérationnelle Inventaire vulnérabilités (V) Critères de sensibilité (S) ExpositionSur SIG Planification Exercices d urgence Simulations sinistres Concertation Un outil de commandement, contrôle et coordination Répartition assistée par ordinateur (RAO) sur SIG 25

Débit observé Débit prévu Une prévision (octobre 2010) Passé Futur Météo prévue 26

27

28

30

32

34

36

37

38

28 résidences exposées Vulnérabilités du secteur Route coupée à 500 mcs Bassins Usine d emmagasinement de pompage menacée inondés à 750 à mcs 600 mcs Route coupée à 850 mcs 39

L omerta et le risque Le syndrome du déni chez les riverains Pour sauver la face et la valeur marchande Entendu: «J ai JAMAIS vu çà en 10 ans» Le syndrome de Stockholm : «J aime ma rivière à la folie ( malgré ses débordements)» On aime mieux ne pas savoir (autorités municipales): Si on sait, on est possiblement obligé d agir Si on diffuse l information, on compromet la valeur foncière (marchande) des bâtiments et l assiette fiscale (dommage d incertitude) qui vient avec 17 novembre Conflit 2011 d intérêt?? Eau - Rendez-vous 2011 40

Conclusions Les risques naturels liés à l eau: un terreau naturel pour la gestion intégrée par bassin La concertation : un passage obligé pour valoriser les ressources disponibles Le risque se contrôle prioritairement via les vulnérabilités plutôt que par l aléa Les transports et la voirie : des mesures de prévention renforcées requises Vers une gestion opérationnelle participative Secouer les tabous et contrer l omerta 41

Questions, commentaires? 42/41