HOMÉO-SECOURS (EXTRAIT)

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Transcription:

HOMÉO-SECOURS (EXTRAIT) Q INTRODUCTION ui ne s est jamais trouvé démuni devant un problème de santé lors d un week-end, en vacances, ou tout simplement parce que le médecin homéopathe de famille était indisponible? Cette situation ne peut qu aller en s aggravant, car il faut reconnaître que la demande d homéopathie ne cesse de grandir, alors que, pour nombre de raisons, l offre de médecins homéopathes compétents ne suit pas. Il est donc nécessaire que chacun puisse pratiquer une auto-médication pertinente en attendant le contact téléphonique ou le rendez-vous. En homéopathie, cette pertinence passe par l individualisation du traitement, qui découle directement de la définition de l homéopathie (1) : la similitude et la prise en compte des réactions individuelles du malade. (1) Pour plus de détails, voir J-P. Ruasse, Initiation à l homéopathie. Introduction aux bases et à la pratique (Iprédis). La similitude L homéopathie est fondée sur une donnée biologique généra-le qui veut que toute substance qui, administrée à un individu sain, développe en lui un ensemble de symptômes, est capable de guérir le même ensemble de symptômes présenté par un malade sous des influences diverses. C est ce que l on appelle la loi de similitude, connue depuis l Antiquité, mais développée et codifiée par Samuel Hahnemann (1755-1843). Ainsi la bryone entraîne des inflammations des muqueuses avec grande

sécheresse, et des inflammations viscérales et articulaires lancinantes, aggravées par le moindre mouvement et améliorées par l immobilité et la pression forte. Bryonia sera donc indiqué (à faibles doses bien entendu) chez un patient présentant ces types d inflammation avec ces caractéristiques. À l inverse, les inflammations muqueuses de Mercurius solubilis ont tendance à l ulcération et donnent naissance à d intenses sécrétions (d abord fluides, puis plus ou moins purulentes). Les douleurs articulaires de Dulcamara sont sourdes, améliorées par le mouvement et aggravées par le repos, etc. L individualisation du traitement Quelle que soit la pathologie dont il souffre, chacun de nous réagit à sa manière. Un rhume pourra commencer brutalement ou progressive-ment, suivre une exposition au froid sec, au froid humide ou au redoux. L écoulement nasal pourra être clair comme de l eau, irritant ou non, ou plus ou moins épais et purulent. Le patient peut être aggravé ou amélioré par la fraîcheur, ou la chaleur ; il peut être agité ou abattu, etc. C est à cette façon particulière, personnelle, de développer la maladie, que répond l homéopathie. Et cela sans l ombre d un risque, car les médicaments homéo-pathiques n ont pas la moindre toxicité, puisqu ils n ont pas d action directe, mais exaltent les défenses du malade en l aidant à réagir de la manière qui lui est naturelle. L extrême diversité des manifestations de chaque maladie explique aussi l inefficacité de nombreuses recettes d allure homéopathique que l on ne manque pas de trouver ici et là. Il est ainsi trop souvent répété que le traitement des traumatismes se résume à Arnica, ou celui des piqûres d insectes à Apis, par exemple. Si l on n a pas la chance que le médicament corresponde au cas, l action sera nulle et l homéopathie injustement discréditée.

La tentation de facilité pousserait à donner tous les médicaments ensemble, en espérant que le Ciel y reconnaîtra les siens. En fait, ces mélanges risquent de troubler le cas plus que de l éclaircir s il se trouve que le patient, particulièrement sensible à l un ou plusieurs des composants, développe des réactions inattendues et contradictoires. Homéopathie et allopathie L homéopathie est ainsi très différente de la médecine académique, pour qui seul compte l identification de la maladie, le traitement étant peu ou prou le même pour tout le monde : dans le cas du rhume, antiinflammatoires, antitussifs, vaso-constricteurs pour le nez, voire... abstention thérapeutique, qui a au moins l avantage de ne pas exposer le patient aux effets secondaires de ces médicaments! Cela dit, il est clair que les deux méthodes ne sont pas systématiquement exclusives l une de l autre. Encore faut-il qu une éventuelle association soit mûrement réfléchie et ne soit pas qu une anarchique accumulation. L aigu, partie émergée de l iceberg Enfin, n oubliez jamais qu un problème aigu ne survient jamais par hasard. Il est pratiquement toujours la manifestation d une fragilité fondamentale de l organisme à laquelle seul un traite-ment homéopathique au plus ou moins long cours sera suscep-tible de remédier. CONSEILS PRATIQUES POUR LE BON USAGE DE CE LIVRE Après un demi-siècle de pratique, je vous propose donc ici l outil d une homéopathie simple et efficace. Il ne concerne que le traitement ponctuel des cas aigus les plus fréquemment rencontrés en famille, à l exclusion de tout traitement de fond destiné à éviter d éventuelles récidives, et a fortiori de toute

pathologie chronique (1). (1) Les lecteurs qui souhaiteraient aller plus loin pourront se référer aux ouvrages suivants : concernant l approche du terrain : J-P. Ruasse. Indications et application pratique de l homéopathie. Du malade au médicament. (Iprédis). concernant les médicaments : J-P. Ruasse. L Indispensable en homéopathie. La Matière médicale simple et le Répertoire de base (Iprédis). Je n ai cité que les médicaments éprouvés, et que l on doit pouvoir facilement trouver en pharmacie. Une astuce très utile Avant d ouvrir le livre, procédez à une petite observation du malade. Notez sur un papier : les circonstances d apparition (suite de...) et le mode de début de la maladie (progressif ou brutal) les caractéristiques des symptômes marquants : douleurs piquantes, brûlantes, lancinantes... ; couleur de la peau, de la face... ; toux sèche ou grasse... ; etc., etc. les signes d accompagnement : fièvre avec frissons, avec ou sans soif ; douleurs avec engourdissement, etc. les circonstances d aggravation et d amélioration. Cela ne prend qu un tout petit peu de temps, mais permet de mettre les idées en place. On évite également ainsi (surtout lorsque l on est soimême le malade) de se trouver tous les symptômes décrits au fur et à mesure d une lecture non préparée. De plus, lorsque vous consulterez ensuite votre médecin homéopathe, vous lui apporterez ainsi des renseignements très précieux, et ses conseils en seront encore plus pertinents. Choix du médicament Il peut arriver que l on hésite entre deux et même trois médicaments. Il convient alors non de les donner ensemble, mais de les alterner.

N oubliez pas qu une maladie évolue en permanence : la symptomatologie change, donc aussi le médicament. C est ainsi que l on accompagne l évolution, en la raccoucissant. Choix des dilutions Nous avons à notre disposition deux types de dilutions : les hahnemanniennes (notées CHou DH), et les korsakoviennes (notées K). Les dilutions hahnemaniennes sont préparées de la façon suivante : une goutte de produit de base (ou Teinture-mère ) est mélangée à 99 gouttes de solvant (eau ou alcool), et le flacon est fortement agité. On obtient ainsi la première dilution centésimale hahnemanienne, ou 1 CH. Une goutte de cette 1 CHest mélangée dans un autre flacon avec 99 gouttes de solvant ; après agitation, on obtient la 2 CH. En continuant ainsi, on fabrique des dilutions de la hauteur que l on veut. à noter qu en utilisant une goutte de produit pour 9 gouttes de solvant, on obtient les dilutions décimales hahnemaniennes (DH). Dans la technique korsakowienne, on utilise un seul flacon. On prépare d abord une première centésimale hahnemanienne, et le flacon qui la contient est vidé (et son contenu jeté ou conservé selon les besoins). Mais une partie du liquide reste adhérente à la paroi. Lorsque l on peut admettre qu environ une goutte reste ainsi dans le flacon, on ajoute de nouveau 99 gouttes d eau. Après agitation, on obtient la 2ème dilution korsakowienne, ou 2 K. Le flacon est de nouveau vidé, la goutte restante mélangée à 99 gouttes d eau, et l agitation aboutit à la 3 K, etc. J ai donné ci-dessous les dilutions les plus habituellement indiquées. Si vous n en disposez pas, prenez en attendant la plus voisine que vous ayez, à la même fréquence. Lorsque le médicament n agit pas, et que la reprise du cas montre qu il était pourtant bien choisi d après les symptômes, mieux vaut essayer de changer de dilution (dans l un ou l autre sens) que de changer de médicament. Combien de granules?

2 ou 3 à la fois, en les laissant fondre sous la langue. On peut aussi faire fondre une dizaine de granules dans un verre d eau, et prendre cette potion par petites gorgées (environ la valeur d une cuillerée à café), à la même fréquence que les granules. Cette façon de faire est extrêmement pratique la nuit, ainsi que chez l enfant. Il faut bien comprendre que les médicaments homéopathiques ne sont pas comme leurs cousins allopathiques. Ils n ont pas d action directe sur l organisme ; ils lui délivrent une information qui va lui permettre de réagir lui-même à la maladie. En apporter une plus grande quantité à la fois (sauf, dans certains cas, au tout début), n a pas grand intérêt. Bien mieux vaut, si nécessaire, renouveler plus souvent cette information. Répétition des prises Dans ces cas aigus dont il est question ici, les prises doivent être assez fréquemment répétées. La règle d or est d espacer les prises dès l amélioration. Dans les affections paroxystiques, il est bon de donner le médicament à chaque crise (de toux, de diarrhée, etc.). Il faut cesser le traitement dès que les symptômes ont disparu. Pour les enfants Un chapitre spécial leur est consacré, pour les affections qui les concernent particulièrement. Pour les autres maladies, le traitement (qui ne présente aucun risque de toxicité) est exactement le même que chez l adulte. Dans ces cas aigus, l amélioration doit être rapide Si elle ne survient pas, c est que le médicament n est pas le bon, ou que, pour une raison ou l autre, l organisme du patient ne répond pas. Il faut alors consulter.

PATHOLOGIES COURANTES TRAITÉES DANS CE LIVRE Elles sont ici présentées en ordre thématique, mais on les retrouvera facilement en ordre alphabétique dans la table des matières du livre électronique. Troubles généraux acétone (crise d ) chirurgie accidents de la dentition fièvre infections insolation transports (mal des ) traumatismes Circulation bouffées de chaleur engelures hémorroïdes jambes lourdes varices (douleurs des ) Digestion Bouche aphtes dents gingivite aiguë Estomac aérophagie aiguë brûlures crampes hoquet indigestion

intoxication alimentaire nausées et vomissements Intestins diarrhée douleurs abdominales Foie. Vésicule biliaire douleurs hépato-vésiculaires Anus fissure anale Enfants acétone dentition maladies infectieuses de l enfance coqueluche oreillons roséole, rougeole, rubéole varicelle obstruction nasale du nourrisson Femmes règles douloureuses syndrome prémenstruel mammaire grossesse allaitement bouffées de chaleur Locomotion crampes musculaires claquage musculaire courbatures après efforts douleurs articulaires épicondylite tendinite aiguë Rachis cervicalgies, névralgies cervico-bracchiales torticolis

dorsalgies et douleurs intercostales lumbago aigu coccyx (douleurs du ) sciatique O.R.L. Nez, sinus rhume saignements de nez sinusite aiguë Gorge angines rhino-pharyngite Larynx laryngite aiguë Oreilles otite aiguë Peau abcès, furoncles brûlures, coup de soleil herpès insectes (piqûres d ) soleil (méfaits du ) urticaire zona Psychisme crise d angoisse crise de nerfs trac Respiration crise d asthme bronchite aiguë toux Sommeil insomnie

terreurs nocturnes Tête céphalées et migraines névralgie faciale Voies urinaires colique néphrétique cystite Yeux conjonctivite aiguë fatigue oculaire orgelet traumatisme Bonne lecture et bon usage! Dr J.-P. Ruasse