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Transcription:

Objectif: évaluation de la corrélation entre la présence du «disruption pattern» dans la zone ellipsoïde ( EZ ) dans un groupe de patients atteints de DMLA et le développement d une atrophie géographique ( AG ) 1 an après la première notification.

Méthode: une étude rétrospective a été réalisée depuis juin jusqu à novembre 2013 dans un group de patients atteints de DMLA sèche. Les yeux ayant un antécédant de néovaisseaux choroïdiens ont été exclus.

RPE RPE-fit ImageJ Sotware

Résultats: 37 yeux de 31 patients atteints de DMLA ont été inclus. Le pattern de la zone d interruption ellipsoïdale était corrélé à l AG à 1 an chez 2/3 des patients. Le disruption EZ et l élargissement de l AG (1 an après) ont une basse corrélation lors de l analyse au moyen des algorithmes REP-fit et RPE. La corrélation était plus forte en sélectionnant des yeux sans drusen pseudoréticulaires.

Conclusions: L interruption de la zone ellipsoïde pourrait être un bon indicateur pour la progression de l AG; toute fois, ce pattern ne permet pas de prédire l extension de l AG dans la population générale 1 an après, à l exception des patients avec drusen pseudoréticulaires.

Objectif: vérifier si l absence de la perfusion phériphèrique a l angiographie à la fuorésceine ( FA ) grand champ est associée à la gravité de la rétinopathie diabétique ( RD ) et à la présence de lesions surtout phériphériques ( LPPs ). Étude croisée, retrospective. Participants: soixante-huit yeux de 37 sujets diabétiques, avec ou sans rétinopathie diabétique et n ayant pas eu de photocoagulation laser panrétinienne.

Méthodes: les patients ont bénéficié d images grand champ ainsi qu une angiographie à la fluorésceine grand champ. Les modèles de l étude ETDRS sur le traitement précoce de la réthinopatie diabétique ont été numériquement superposés sur la zone du disque optique et de la macula ( images à grand champ stéréographiquement projetées). Les images à l angiographie à la fluorésceine grand champ ont été évaluées avec diffèrents index NPI pour quantifier les zones de perfusion ( NPA ) et de non perfusion (NPI).

Résultats : corrélation entre le NPA et NPI avec la gravité de la réthinopatie diabéthique et la présence de lésions phèriphériques.

Conclusions: l évaluation de NPA et NPI est réproductible, en suivant le protocole. Les deux paramètres sont fortement corrélés à la présence de LPPs et à la gravité de la RD, dès l instant où la présence de LPPs est associée à une augmentation du risque du développement de la RP. L identification clinique de LPPs pourrait se répercuter directement sur l extension des zones de non perfusion et ischémiques et celà pourrait être utile pour l évaluation du risque de progrèssion de la RD.

Objectif: Analyser l acuité visuelle ( AV ) avant et après avoir changé un protocole de traitement programmé dans l étude VIEW à la semaine 52 ( S 52 ). Multiples analyses à posteriori de quelques sous-groupes définis dans 2 études multicentriques, multinationales, double aveugle. Participants: deux mille quatre cent quarante-sept patients ayant une dégénérescence maculaire exsudative ( DMLA ). Méthodes: les patients ont été randomisés pour recevoir un traitement de Ranibizumab mensuel (0.5 mg), une injection intravitréenne mensuelle de 0.5-2 mg d Aflibercept, une injection intravitréenne mensuelle de 2 mg d Aflibercept à cadence variable après trois mois, jusqu à la S52. De la S52 jusqu à la semaine 96 les patients ont reçu la première dose que comprenait le régime Pro Re Nata ( PRN ), avec des critères de retraitement basés sur la baisse de l acuité visuelle et les signes morphologiques de l activité de la maladie. Dans ce cas, l injection du produit est obligatoire chaque 12 semaines au moins.

Résultats : les mesures de l acuité visuelle et la tomographie à cohérence optique était indispensables à chaque examen à partir du baseline jusqu à a la S96. Les résultats qui dévaient être notifiés consistaient dans les changements de l acuitè visuelle et de l épaisseur centrale de la rétine. La variation des paramètres des patients qui ont terminé les deux années de l étude VIEW a été évaluée. Les dérnières dates des consultations ont été utilisées pour remplacer les dates manquantes des consultations intermédiaires..

Conclusions: Ces analyses suggérent qu il y a des sous-groupes de patients, pour lesquels les changements d acuité visuelle pendant la deuxième année de l étude VIEW sont moins stables par rapport à la prémière année. Pour ces patients, la semaines 52 répresente un tournant dans leur maladie. Même s il n est pas possible exclure d autres raisons liées aux caractéristiques de la DMLA sous-jacente, on peut dire que le changement du protocole de traitement peut être une explication plausible.

Objectif: comparer une stratégie thérapeutique de Treat and Extent ( TREX ) avec un traitement mensuel de Ranibizumab chez des patients naïfs avec dégénérescence maculaire exsudative ( DMLA ). Étude de phase IIIb, multicentrique, randomisée, controlée. Participants: soixante patients avec DMLA naïve ont été randomisés 1:2 pour un traitement mensuelle ou Treat and Extent.

Méthods: les patients de l étude ETDRS ayant une meilleure acuité visuelle (BCVA ) de 20/32 à 20/500 ( sur l échelle de Snellen ) ont été randomisés pour recevoir un traitement avec une injection mensuelle de 0.5 mg de Ranibizumab ou un traitement selon le protocole Treat and Extent. Le protocole TREX prévoyait un traitement d au moins 3 mois, jusqu à la résolution des signes cliniques et tomographiques d exsudation. L intervalle entre les consultations a été individualisé selon un protocole prospectif strict.

Les variation de BCVA ont été mesurées.

Conclusion: dans cette étude prospective, randomisée, contrôlée, le régime de traitement TREX a montré des résultats anatomiques et fonctionnels comparables au traitement avec injections mensuelles de Ranibizumab.

Objectif: comparer l efficacité et la sûreté obtenues avec des injections mensuelles de Ranibizumab pour le traitement de l oedème maculaire diabétique avec des injections faites avec une cadence supérieure a un mois. Étude randomisée; troisième phase de contrôle de l étude RIDE et RISE. Participants: cinq cent des 582 patients qui ont reçu les 36 injections mensuelles.

Tous les patients qui avaient participé à l étude OLE ont reçu une dose de 0.5 mg de Ranibizumab selon les critères de retraitement prédéfinis. Le traitement a été administré au moment de la découverte de l oedème maculaire à l OCT ou dans le cas de baisse de l acuité visuelle ETDRS au mois 36. Les patients ont été observé chaque 30-60-90 jours, selon les besoins du traitement.

Résultats: Les paramètres qui ont été évalués sont: l incidence et la gravité des effets oculaires ou systémiques; le pourcentage des patients qui ont gagné 15 lettres ou plus ( BCVA ) par rapport à la baseline; les changements de la BCVA au mois 36; le volume fovéolaire moyen; la moyenne des changements du volume fovéolaire à partir du mois 36.

Une moyenne de 4.5 injections a été administrée pendant un follow up de 14.1 mois. Approximativement 20% des patients n ont pas eu besoin d être retraités, comme prévu par les critères du protocole pour le retraitement.

Conclusions: l amélioration de l acuité visuelle après 1 ou 3 ans de traitement mensuel avec Ranibizumab a été maintenue avec une réduction significative de la fréquence du traitement; quelques patients n ont pas eu besoin d autres injections supplémentaires. Les patients pour lesquels les injections de Ranibizumab ont été différées n ont pas atteint la même acuité visuelle des patients qui ont reçu le traitement mensuel.

Merci pour l attention