du développement logiciel



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ÉTUDE L'industrialisation du développement logiciel LES ENTREPRISES FRANÇAISES FACE AUX ENJEUX DE L'USINE LOGICIELLE Sondage réalisé auprès de 204 entreprises utilisatrices pour le compte de Microsoft conception & réalisation graphique: pam pa presse J A N V I E R 2 0 0 7

1 PANEL ET MÉTHODOLOGIE DU SONDAGE...3 2 INTRODUCTION À L USINE LOGICIELLE...4 3 SYNTHÈSE DE L ÉTUDE...5 4 RÉSULTATS DU SONDAGE...7 4.1 PROFILS DES RÉPONDANTS... 7 4.1.1 Taille des projets de développement... 7 4.1.2 Organisation des équipes de développement... 8 4.1.3 Localisation des équipes de développement... 8 4.1.4 Poids de la sous-traitance dans les projets de développement... 9 4.1.5 Taille des équipes internes de développement... 10 4.1.6 Les décisionnaires en matière d outillage de développement... 10 4.1.7 Environnements informatiques des entreprises... 11 4.2 QUALITÉ ET INDUSTRIALISATION DU DÉVELOPPEMENT... 12 4.2.1 Méthodologies de développement utilisées par les entreprises... 12 4.2.2 Démarche qualité & prestataires... 12 4.2.3 Démarche qualité en interne... 13 4.2.4 Bénéfices attendus des outils d'industrialisation... 13 4.3 OUTILS DE GESTION DE CYCLE DE VIE DES DÉVELOPPEMENTS... 14 4.3.1 Taux d équipement des entreprises... 14 4.3.2 Les réticences à l acquisition d outil de gestion de cycle de vie... 14 4.3.3 Les décisionnaires en matière d outils de gestion de cycle de vie... 15 4.3.4 Outils de gestion de cycle de vie : le parc existant... 15 4.3.5 Outils de gestion de cycle de vie : les fonctions à améliorer... 16 4.3.6 Les attentes vis-à-vis des outils de gestion de cycle de vie... 17 4.3.7 Perception de la capacité d innovation des éditeurs... 18 À propos... 19 2

1 PANEL ET MÉTHODOLOGIE DU SONDAGE Cette étude découle d un sondage exclusif réalisé en ligne entre le 17 décembre 2006 et le 17 janvier 2007. La population sondée est constituée de membres du Club 01DSI, responsables informatiques en poste dans des entreprises utilisatrices. Ces derniers ont été invités à répondre à ce sondage par plusieurs emails envoyés en décembre 2006 et janvier 2007. 204 questionnaires sur 218 ont été validés. Cette validation s est effectuée sur les critères suivants : Questionnaires complétés entièrement Élimination des réponses en double Élimination des réponses auxquelles n étaient pas associées un email et un nom valides Élimination des questionnaires issus de personnes en poste chez un fournisseur informatique (SSII, éditeurs, constructeurs, consultants...) Le traitement et l analyse de ce sondage ont été effectués par le pôle Hors Media du Groupe Tests (éditeur de 01 Informatique et 01 DSI) et la cellule de veille technologique du Groupe SQLI. En particulier, les commentaires des résultats du sondage ont été réalisés avec l aimable participation de Guillaume Plouin, responsable de la veille technologique chez SQLI. Pour tout complément d information, vous pouvez joindre : Pôle Hors Média, Groupe Tests 01 44 25 34 49 Guillaume Plouin, responsable de la veille technologique chez SQLI 01 55 93 26 00 ou gplouin@sqli.com 3

2 INTRODUCTION À L USINE LOGICIELLE L industrialisation du développement consiste à déployer des pratiques et outils visant à rendre les logiciels développés en spécifique plus fiables et plus robustes, tout en restant dans des délais et coûts maîtrisés. Cette montée en maturité repose généralement sur une plateforme de développement de type industriel. Cette plateforme est schématiquement basée sur deux outils serveurs : Une chaîne de gestion de projet permettant : partage des documents projets, suivi d avancement des équipes, reporting des anomalies/bugs, synthèse de l avancement projet sous forme de tableau de bord. Cette première chaîne permet la maîtrise des délais et coûts du développement ; Une chaîne d intégration continue permettant : tests automatiques, assemblage de l application, génération de documentation, déploiement. Cette seconde chaîne permet la maîtrise de la fiabilité et de la robustesse des logiciels; À ces deux solutions serveurs, viennent s ajouter un certain nombre d outils localisés sur les postes utilisateurs : Modeleurs UML pour les analystes et les architectes; Environnement de développement et outils de tests de code pour les développeurs; Outils de gestion d exigences et de gestion de projets pour les chefs de projet. 4

3 SYNTHÈSE DE L ÉTUDE Le développement logiciel est-il rentré dans une phase d industrialisation dans les entreprises utilisatrices? Cette question générale est à l origine de ce sondage réalisé par le Club 01DSI auprès d un panel de 204 responsables informatiques, représentatifs de la diversité des entreprises françaises en termes de taille et d activité. Le concept d usine logicielle n est pas récent. En revanche, l outillage pour orchestrer au mieux le travail des différents intervenants d un projet de développement (développeurs, architectes, testeurs, chefs de projet...) est longtemps resté, lui, limité ou immature. Avec pour conséquence, année après année, un taux toujours aussi considérable de projets de développement en dépassement de coûts et de délais. Pour de nombreux experts, et en particulier ceux de la SSII française SQLI, 2006 marque toutefois un tournant grâce à l arrivée d outils d industrialisation du développement beaucoup plus aboutis. Cette maturation de l offre est à mettre en grande partie au crédit des communautés Open Source qui ont en effet réussi à concevoir des outils «industriels» pour encadrer des projets de développement (Linux, Mozilla...) auxquels participent des centaines d informaticiens à travers le monde. Aiguillonnés par cette concurrence de l Open Source, plusieurs éditeurs traditionnels ont également mis les bouchées doubles pour concevoir des environnements de développement plus riches, plus collaboratifs et mieux intégrés. Du coté des entreprises utilisatrices, le sondage démontre en premier lieu un fort intérêt pour ces outils d industrialisation des développements, avec des attentes clairement exprimées sur les points suivants : Amélioration de la qualité du logiciel Augmentation de la productivité Meilleur pilotage des projets L analyse très fine des résultats du sondage montre également que les grandes entreprises et les PME expriment souvent les mêmes difficultés et les mêmes besoins en matière de développement logiciel, ceci malgré des environnements (taille des équipes, nombre de projets, ) et des choix technologiques (plateformes, systèmes d exploitation...) bien différenciés. Seulement 29 % des responsables informatiques ayant répondu au sondage affirment être déjà équipés d outils de gestion de cycle de vie des développements. Parmi les produits les plus souvent cités, figurent ceux issus de l Open Source, et ensuite, ceux issus des catalogues Microsoft, Mercury, IBM et Serena. Pour ces utilisateurs «initiés», les outils de gestion de cycle de vie actuels devraient être améliorés, globalement, sur deux points : la capacité d intégration à d autres outils de développement et la simplicité d utilisation. 5

Du côté des entreprises non encore équipées, soit 71 % des répondants, les réticences à l acquisition d un outil de gestion de cycle de vie des portent prioritairement sur les points suivants : Une lourdeur supplémentaire Un besoin non exprimé par les développeurs Une absence de compétences pour la mise en oeuvre de l outil Jugés souvent difficiles à installer et à utiliser, les outils de gestion de cycle de vie des développements souffrent donc encore d un important déficit d image. Une image d autant plus brouillée, selon SQLI, que les principaux bénéfices de ce type d outillage meilleur suivi des projets, capacités d intégration continue, gestion des exigences, automatisation des tests sont souvent mal identifiés ou mal connus par les responsables informatiques. Au travers les différentes questions du sondage, ces responsables informatiques attendent en effet surtout d un outil d industrialisation des fonctions de base comme la gestion des versions ou des bugs, ou de façon plus globale, une augmentation de la productivité de leurs développeurs. Attention toutefois à ne pas établir de lien direct entre «usine logicielle» et «productivité» prévient SQLI : l usine logicielle a pour objectifs initiaux de mieux intégrer entre elles les différentes phases du développement et d obtenir une meilleure visibilité et prévisibilité de l ensemble du projet. L impact sur la productivité des développeurs n est donc pas toujours direct. À partir de quel moment une entreprise doit-elle se doter d un outillage d industrialisation des développements? Selon SQLI, la question devient légitime dès qu un projet interne dépasse plus de 1 000 jours.hommes ou que la DSI doit gérer plus de 5 projets en parallèle de plus de 100 jours.hommes. Au dessous de ces seuils, le ROI de ce type d outillage peut apparaître très long. La dernière question de notre sondage portait sur l image des différents acteurs de ce marché des outils de gestion de cycle de vie sur le critère de l innovation. L Open Source en sort grand gagnant avec, il est vrai, un vaste catalogue de composants matures et gratuits même si leur assemblage se révèle parfois complexe. Juste derrière, IBM et Microsoft apparaissent comme les deux éditeurs les plus crédibles avec des offres de plus en plus riches en terme de fonctions. 6

4 RÉSULTATS DU SONDAGE 4.1 PROFILS DES RÉPONDANTS Ce sondage a été réalisé auprès de 204 responsables informatiques en poste dans des entreprises utilisatrices. Cet échantillon intègre des entreprises ou des organisations ayant des activités, des tailles, ou des niveaux de maturité technologique variés. Cette diversité permet d obtenir une photographie instantanée des tendances globales du marché français en matière d industrialisation du développement logiciel. Une première série de questions avait pour objectifs, d une part de dessiner les différentes catégories d utilisateurs représentées, et d autre part, de mieux cerner les contraintes liées au développement logiciel. 4.1.1 Taille des projets de développement En 2006, combien de jours/hommes ont représenté vos projets de développement? Ces résultats illustrent bien la diversité des entreprises ayant répondu à ce sondage. Une petite moitié d entre elles (43 %) ont une activité de développement logiciel inférieure à 1 000 jours.hommes par an. Cette catégorie de répondants sera désignée dans le reste de l étude comme «petites structures informatiques». À l autre bout de l échantillon, 27 % de répondants revendiquent une très forte production de code informatique avec un cumul de projets supérieur à 3 000 jours. hommes par an. Cette catégorie d entreprises intègre en premier lieu des grands comptes, mais aussi des PME pour qui l informatique représente un facteur différenciateur fort par rapport à leurs concurrents. Cette catégorie de grands producteurs logiciels sera désignée dans le reste l étude par le terme de «grandes structures informatiques». Du point de vue de SQLI, la mise en place d une plateforme industrielle de développement concerne évidemment en priorité ces «grandes structures informatiques», et de façon moins restrictive, tous ceux qui ont des projet supérieurs à 1 000 jours.hommes. 7

4.1.2 Organisation des équipes de développement Comment définissez-vous votre activité de «développement logiciel»? Malgré la forte présence de petites et moyennes entreprises dans le panel, plus de la moitié des répondants (61 %) interviennent dans des organisations ayant à gérer en parallèle plusieurs développements logiciels. Parmi les grandes structures informatiques (+ de 3 000 j.h par an), ce pourcentage monte sans surprise à 94 %. Là encore, plus le nombre de projets gérés dans l année (ou en parallèle) est important, plus la question de l industrialisation des processus de développement se pose. 4.1.3 Localisation des équipes de développement Plus d un tiers des entreprises de notre panel (35 %) ont des équipes de développements répartis sur au moins deux sites géographiques distincts. Ce pourcentage monte à 69 % dans les grandes structures informatiques (+ de 3 000 j.h par an). Ce critère est probablement l un des plus importants à prendre en considération dans une stratégie d industrialisation du développement logiciel. L éloignement géographique des équipes de développeurs oblige en effet à un outillage minimum (méthodologie, gestion de projet...) afin d éviter les dérapages. Où vos équipes de développement sont-elles localisées? 8

4.1.4 Poids de la sous-traitance dans les projets de développement Plusieurs questions de ce sondage portaient sur la composition des équipes de développeurs, et tout particulièrement sur le poids de la sous-traitance (SSII, intégrateurs...) dans les projets de développement, sans distinction toutefois entre les contrats de régie et les contrats au forfait. Pour vos développements logiciels, sur quelles ressources vous appuyez-vous? Si vous vous appuyez sur des ressources externes, dans quelle proportion le faites-vous (en %)? En matière de développement logiciel, la très grande majorité des entreprises (67 %) adoptent un mode mixte où cohabitent personnels internes et prestataires extérieurs. Les 9 % de répondants qui «sous-traitent» l essentiel de leurs développements n ont pas de profil particulier lorsqu on croise cette réponse avec d autres d autre réponses du sondage. On y retrouve à la fois des grandes entreprises et des PME. A contrario, les 24 % de répondants qui réalisent en interne tous leurs développements sont essentiellement de petites structures informatiques (moins de 1 000 j.h par an). Du point de vue de SQLI, l utilisation de prestataires extérieurs dans les projets de développement est très fluctuante, en fonction de la maturité ou des objectifs stratégiques de chaque entreprise. Autrement dit, des vagues d externalisation et d internalisation se succèdent à des rythmes différents sans que l on puisse distinguer vraiment une tendance de fond. SQLI considère toutefois que beaucoup d entreprises tendent de plus en plus à sous-traiter le développement initial mais à spécialiser leurs équipes internes sur les tâches de gestion de projet et de maintenance logicielle. 9

4.1.5 Taille des équipes internes de développement Si vous vous appuyez sur des ressources internes, combien de développeurs compte votre structure? Aligner une équipe interne de plus de vingt-cinq développeurs n est pas chose courante dans la plupart des entreprises françaises. Près de 18 % des répondants se situent pourtant dans ce cas de figure. Parmi les grandes structures informatiques (+ de 3000 j.h par an), 52 % d entre elles intègrent plus de 25 développeurs. Mais derrière ces chiffres, se pose évidemment la question du rôle du développement spécifique à l heure où l on parle de plus en souvent du «tout progiciel» et des solutions prêtes-à-l emploi. Pour SQLI, il est important de faire un distinguo entre «l informatique de commodité» (serveur de messagerie, ERP...), pour laquelle il est effectivement plus rentable d acquérir des solutions packagées, et «l informatique cœur de métier» qui permet à l entreprise d acquérir un avantage concurrentiel. Pour cette informatique stratégique, la présence d équipes de développement est incontournable. 4.1.6 Les décisionnaires en matière d outillage de développement De façon classique, c est souvent le DSI qui prend les décisions en matière d outillage de développement. Mais plus la Direction des Systèmes d Information est importante, plus cette responsabilité est déléguée à des experts internes (chef de projet, directeur technique, architecte, directeur des méthodes...). Dans les petites structures informatiques (moins de 1 000 j/h par an), le DSI (ou son équivalent) est décisionnaire dans 68 % des cas. En revanche, parmi les grandes structures informatiques (+ de 3 000 j/h par an), le DSI n intervient directement dans le choix des outils que dans 35 % des cas. Dans votre entreprise, qui est le décideur en matière d'outils et méthodes de développement? Autres réponses citées : Décision collégiale entre les différents acteurs DSI + chef projets DSI + MOA Comité de direction (DSIT + chefs de services) Directeur études et développements + responsable développements Directeur de développement + DSI Direction générale + opérateurs concernés Responsables différents en fonction des structures... 10

4.1.7 Environnements informatiques des entreprises Dans votre organisation, quelle est la culture technique dominante? [réponse unique] Autres réponses citées : AS/400 Cobol AS/400 + J2EE + progiciels Delphi + RPG Cobol + Forte + J2EE J2EE + Progiciels + C++ J2EE + cobol AS/400 + J2EE + ASP Mainframe +.NET Access + Mysql NSDK SAP + J2EE +.Net VBA t Unix/Linux + AGL Uniface Tous environnements cités Python + Uniface PowerBuilder Mainframe + J2EE Magic + PHP + C++... Sur cette question difficile avec, en théorie, une seule réponse autorisée le meilleur score est obtenu par la catégorie «Progiciels». Ce résultat confirme, si besoin était, la forte «progicielisation» du marché. Reste que le terme de «progiciels» recouvre des outils et des activités fort disparates en fonction de la taille et de l activité de chaque entreprise (ERP généraliste, application métier...). La seconde réponse gagnante (en nombre de réponses) est la catégorie «Autres» (15 %). Ceci montre tout d abord que l éventail des technologies utilisées en entreprise reste étendu en raison des spécificités et de l historique de chaque organisation. Ce résultat démontre également l existant multi environnements de beaucoup d entreprises (voir réponses citées dans «Autres»). Selon SQLI, la principale surprise porte avant tout sur les bons scores obtenus par J2EE (14 %),.Net (12 %) et la réponse double J2EE/.NET (9 %). Premier constat :.Net de Microsoft joue maintenant à jeu égal avec un J2EE, qui a longtemps eu l avantage de son ancienneté. Deuxième constat : JEE revient très souvent dans les réponses «Autres» associant plusieurs plates-formes dominantes au sein de la DSI. C est le signe que JEE est privilégié là où existent de forts besoins d intégration avec des progiciels, des mainframes ou des applications patrimoniales, autrement dit, souvent dans les grands comptes. A contrario,.net se répand plus rapidement dans les plus petites structures ou dans le cadre de projets sans héritage à gérer. Ces raisons expliquent pourquoi J2EE obtient un score supérieur (25 %) à.net (7 %) parmi les grandes structures informatiques (+ de 3 000 j.h par an), mais aussi, un résultat moindre dans les petites structures informatiques (- de 1 000 j.h par an) avec seulement 6 % des réponses contre 15 % pour.net. Le troisième enseignement de ce graphique est la montée en puissance des environnements mixtes J2EE et.net. Autrement dit, certaines DSI laissent à leurs équipes le choix de l une ou l autre de ces deux plates-formes en fonction de la nature du projet. L observation de SQLI auprès de ses clients est que J2EE est souvent réservé aux développements coeur de métier (avec intégration de l existant) tandis que.net sera privilégié sur les développements de nouvelles applications départementales (web ou client/serveur) ou d interfaces grâce à ses performances en matière de développement rapide. 11

4.2 QUALITÉ ET INDUSTRIALISATION DU DÉVELOPPEMENT Une seconde série de questions permet de mieux cerner les approches «qualité logicielle» déjà mises en place par les entreprises. 4.2.1 Méthodologies de développement utilisées par les entreprises Le respect absolu d une méthodologie de développement unique n est pas un phénomène cou- Quelle méthodologie utilisez-vous pour gérer vos développements? rant. D où les résultats faibles pour les méthodologies formelles (très structurées avec des cycles en cascade) ou pour les méthodologies itératives (méthodologies peu spécifiées avec beaucoup d intégration continue, appelées parfois méthodologies agiles). La réponse qui remporte le plus grand succès est la «méthodologie maison» (48 %) derrière laquelle il est difficile de savoir ce qui s y cache. Dans la plupart des cas, il s agit probablement d un mélange de bon sens et d hérita- ge de méthodologies anciennes. Du point de vue de SQLI, il est effectivement difficile d appliquer les mêmes recettes méthodologiques à tous les développements. Il est donc opportun de définir un «cadre méthodologique» spécifique à chaque projet, en fonction des ses contraintes et de ses objectifs. 4.2.2 Démarche qualité & prestataires Dans le monde des SSII, la certification CMMI est une tendance forte, initiée dans un premier temps par les SSII indiennes, mais laquelle adhérent désormais les SSII européennes. Le sondage montre toutefois que les responsables informatiques n y sont que très partiellement sensibles. Pour SQLI, CMMI constitue néanmoins pour les entreprises utilisatrices une garantie dans le cadre de contrats à forfait avec des engagements clairs sur les délais, les coûts et la gestion des exigences. En matière de démarche qualité, accordez-vous une préférence aux prestataires certifiées CMMI (Capablility Maturity Model Integration )? 12

4.2.3 Démarche qualité en interne Si votre organisation est elle-même certifiée CMMI, quel est son niveau de maturité? Encore peu répandu dans les SSII françaises, CMMI est évidemment encore moins présent dans les entreprises. Si l on fait abstraction des 4 % de sondés ayant répondu être au niveau 1 de CMMI et qui correspond en fait à un niveau 0, seuls 6 % des répondants affirment être engagés dans ce type de certification. C est souvent le fait de structures informatiques de grands comptes ayant adopté un fonctionnement de type «SSII interne». 4.2.4 Bénéfices attendus des outils d industrialisation Pour SQLI, les trois principaux bénéfices de l industrialisation des développements exprimés dans ce sondage (qualité logicielle, productivité, et gestion de projets), montrent que les atouts véritables de «l usine logicielle» ne sont pas encore parfaitement identifiés par tous. En ce qui concerne, par exemple, l accroissement de la qualité, SQLI considère que l adoption d une méthodologie aura un impact bien plus conséquent que la mise en place d outils d industrialisation (même si la présence de tests automatisés permettra, par exemple, la réalisation d un code de meilleure qualité). Le second bénéfice attendu (augmentation de la productivité) témoigne également de l ambiguïté que génère le terme «industrialisation». D après SQLI, cette image est incorrecte, car un outillage d industrialisation n est pas destiné à doper de façon directe la productivité des développeurs, mais plutôt, à mieux identifier les risques et les contraintes de chaque projet. C est pourquoi le bon score de la réponse «meilleur suivi des projets», est, quant à lui, tout à fait légitime. La mise Quels sont les bénéfices, à vos yeux, des outils d'industrialisation de développement? [3 réponses possibles, réponses cumulées] en place d une usine logicielle offre en effet de multiples tableaux de bord (bugs, tests, avancement des développeurs...) offrant ainsi un pilotage plus fin des projets. 13

4.3 LES OUTILS DE GESTION DE CYCLE DE VIE DES DÉVELOPPEMENTS Parfois appelés ALM (Application Lifecycle Management), les outils de gestion de cycle de vie des développements (ou des applications) ont pour objectif de mieux piloter l ensemble des phases d un projet informatique, du recueil des besoins jusqu aux tâches de maintenance. Si cette offre est encore en voie de maturation, son marché devrait atteindre 3,3 milliards de dollars en 2009 selon IDC. 4.3.1 Taux d équipement des entreprises Votre organisation est-elle équipée d'outils de gestion de cycle de vie des développements? Vu l'offre encore limitée, il n est pas étonnant que 71 % des sondés ne soient pas équipés d outils de gestion de cycle de vie des développements. Particulièrement dans les PME ou les petites structures informatiques ( de 1 000 j.h par an) qui ne sont pas équipées à 96,5 %. De fait, dans le cadre de petits projets, les dérapages (délais, coûts...) sont moins visibles et moins pénalisants, d où un «désintérêt relatif» pour ce type d outil souligne SQLI. Dans les grands comptes ou dans le cadre de grands projets, en revanche, ce type d outil est déjà beaucoup plus répandu. Parmi les grandes structures informatiques (+ de 3 000 j.h par an), la moitié est déjà dotée d outils de gestion de cycle de vie des développements et 18 % ont en le souhait. 4.3.2 Les réticences à l acquisition d outil de gestion de cycle de vie Les résultats à cette question masquent en fait de grandes différences entre petites et grandes DSI. Pour les sondés appartenant à de grandes structures, les trois freins principaux sont, dans l ordre : «lourdeur», «prix» et «absence de compétences». Dans les petites structures, le palmarès gagnant est : «besoin non exprimé», «absence de compétences», et enfin, «lourdeur». De façon globale, le coût n est pas considéré comme un frein trop important. Pour SQLI, l argument de «la lourdeur» (bien placé dans toutes les catégories de répondants) est loin d être une réalité sur le terrain. Cette réponse masque souvent une résistance au changement, qui apparaît également dans l argument «pas de besoins exprimés». Cette résistance au changement est souvent le fait de développeurs qui craignent d être «dépossédés» de leur liberté de création et de leur autonomie, et qui ne considérent pas ces outils comme un simple cadre structurant de leur travail. Si votre structure n'est pas équipée d'outils de gestion de cycle de vie des développements, quelles en sont les raisons? [réponses multiples, 132 répondants, réponses cumulées] 14

4.3.3 Les décisionnaires en matière d outils de gestion de cycle de vie Si votre structure est équipée d'outils de gestion de cycle de vie, qui donne les directions sur ce sujet? [Réponses multiples, 91 répondants, réponses cumulées] Sans surprise, on retrouve dans le processus de choix et de mise en place de ce type d outillage une prérogative de la direction informatique, avec une tendance dans les grands comptes à une délégation aux responsables opérationnels ou experts dans le domaine. 4.3.4 Outils de gestion de cycle de vie : le parc existant Première remarque générale : 40 % des sondés ont répondu à cette question, soit un chiffre supérieur aux 29 % d entreprises déjà équipées d un outil spécifique de gestion de cycle de vie des développements (voir 4.3.1). Cette différence s explique principalement par le fait que le questionnaire suggérait aussi des produits offrant partiellement quelques fonctions «classiques» d un outil de gestion de cycle de vie des développements (des fonctions de tests, par exemple). Seconde remarque, étroitement liée à la première, 53 % des répondants ont répondu avoir entre 2 et 4 outils de type «gestion de cycle de vie». L analyse plus fine des résultats désigne l Open Source comme gagnant. L Open Source, à l origine de projets extrêmement complexes tels Linux ou Mozilla auxquels participaient des milliers de développeurs éparpillés dans le monde, s est en effet très tôt doté d outils tels que des gestionnaires de source, des systèmes auto- Si votre organisation est déjà équipée d'outils de gestion du cycle de vie, quelles solutions utilisez vous? [réponses multiples, 83 répondants, réponses cumulées] Autres offres citées : Macrovision (4 fois) CA (3) PC Soft-Windev (3) SCLM (1) Borland (1) Aldon (1) Enterprise Architect (1) 15

matisés de gestion de bugs ou des mécanismes d intégration continue. Après avoir fait leurs preuves dans les communautés Open Source, ces briques ont été reprises dans beaucoup d entreprises. Si ces différents composants Open Source sont souvent matures et gratuits, il faut néanmoins rappeler que leur choix n est pas aisé étant donné leur nombre. Leur assemblage nécessite également des phases plus ou moins longues d intégration, de tests et de maquettes, ce qui génère un coût certain. Selon SQLI, le second rang de Microsoft à cette question s explique par son succès auprès des développeurs qui apprécient la simplicité d emploi et l ergonomie de ses outils, et en particulier, de son outil de développement Visual Studio. Quant à Mercury (acquis récemment par HP), 3eme de ce classement, il profite de sa position dominante dans les outils de tests même s il est peu présent sur le domaine de «l intégration continue». Signalons pour conclure, la grande diversité des outils cités dans «Autres», mais aussi la faible représentativité de l offre Borland (cité une seule fois). Probablement le résultat d une période de flottement de l éditeur entre l abandon de son produit phare de développement Jbuilder et la formalisation d une stratégie ambitieuse en matière d usine logicielle. 4.3.5 Outils de gestion de cycle de vie : les fonctions à améliorer SQLI partage tout à fait les demandes d améliorations exprimées par les utilisateurs actuels d outils de gestion de cycle de vie. Aujourd hui, les bons outils de développement se doivent d être modulaires et d être facilement interfacés avec des outils tiers. Une plus grande capacité d intégration ouvre en effet la liberté de concevoir une infrastructure adaptée aux besoins de chaque projet en jouant la carte du «Best of Breed». Autre recommandation de SQLI : choisir des outils indépendants des méthodologies de développement, ne contraignant pas, par exemple, à faire du RUP ou du CMMI. De façon générale, les outils de développement doivent s adapter aux exigences et aux procédures des équipes de développement, et non l inverse. La seconde amélioration attendue Si votre organisation est déjà équipée d'outils de gestion du cycle de vie, sur quels points devraientils être améliorées? [réponses multiples, 75 répondants, réponses cumulées] de la part des sondés porte sur la simplicité d utilisation. C est effectivement un point important si l on souhaite que les développeurs adoptent ces outils sans avoir l impression qu on leur rajoute de la complexité. 16

4.3.6 Les attentes vis-à-vis des outils de gestion de cycle de vie En matière de gestion du cycle de vie des applications, quelles sont les fonctions qui vous paraissent les plus importantes? [3 réponses possibles, 188 répondants, réponses cumulées] De façon surprenante, les responsables informatiques interrogés mettent finalement en avant les fonctions basiques d un environnement de développement («Gestion de configuration et des versions», «Gestion des bugs», et «Tests unitaires»). Cela indique, pour les experts de SQLI, une méconnaissance encore forte du potentiel des outils de gestion de cycle de vie des développements. Pour SQLI, les fonctions les plus importantes de ce type d outil sont en effet celles permettant le pilotage du projet, l intégration continue, la gestion des exigences, voire l automatisation des tests (réponse non proposée dans le questionnaire). Encore faut-il, pour apprécier la valeur de ces fonctions évoluées, déjà disposer d un environnement de développement déjà performant sur les fonctions de base. 17

4.3.7 Perception de la capacité d innovation des éditeurs Sur ce marché des outils de gestion de cycle de vie, quels sont les acteurs qui vous semblent les plus innovants? [3 réponses possibles, 88 répondants, réponses cumulées] Visiblement la question la plus difficile du sondage si l on considère que seuls 43 % des sondés y ont répondu (et en cochant parfois qu une ou deux cases alors que 3 réponses étaient permises). L Open Source sort encore grand gagnant de ce concours à l innovation. Forgés à l occasion de grands projets de développement (Linux...), l outillage Open Source dispose effectivement de nombreux modules gratuits et affichant un bon niveau de maturité. L assemblage de ces différentes briques peut donc constituer un environnement de développement de qualité. Reste que le choix de ces briques, de l avis de SQLI, n est pas toujours simple et que l étude préalable des composants et leur assemblage peut générer des dépenses. Certaines entreprises utilisatrices préfèrent donc faire le choix d environnements mieux intégrés, en se tournant en particulier vers l une des deux offres les plus abouties du marché, celles d IBM et de Microsoft. C est donc à juste raison que les sondés ont attribué un label «innovation» à ces deux acteurs. Selon SQLI, l outillage d IBM est souvent préféré par les grands comptes, mais il apparaît parfois, auprès des structures de plus petite taille, comme trop complexe (issu de nombreux rachats) et relativement coûteux. Ces dernières sont donc plus souvent tentées par l offre Microsoft, considérée par beaucoup comme plus simple et permettant une mise en place progressive d usines logicielles, sans de grandes souffrances pour les équipes de développement. Relativement récentes, les offres d IBM et de Microsoft devraient encore fortement évoluer au cours des prochains mois. Tout comme celles d acteurs de deuxième rang (Borland, Computer Associates...). 18

À propos du Groupe Tests : Le Groupe Tests est le leader de l'information dédiée aux nouvelles technologies en France. Créé en 1966, le Groupe Tests, filiale d'aprovia, compte aujourd hui 5 titres professionnels consacrés à l informatique (01 Informatique, 01 DSI, Décision Informatique, Décision Distribution, 01 Réseaux), 9 titres grand public (L'Ordinateur Individuel, Les Fiches Pratiques de Micro Hebdo, Micro Hebdo, Telecharger.com, Les Guides Pratiques de l'ordinateur Individuel, Micro Photo Vidéo, Univers Mac, Les Dossiers Pratiques de Micro Hebdo), 5 titres professionnels consacrés à l'électronique et aux arts graphiques (Électronique É International, Caractère, Électronique, Transaction, Mesures), 2 portails éditoriaux (01net. et 01men.) et un laboratoire indépendant de tests (500 m 2, 18 ingénieurs, plus de 1500 produits testés chaque année). 26 rue d'oradour sur Glane 75015 Paris À propos du Club 01 DSI : Le Club 01DSI, crée en 2002 à l initiative des rédactions de 01 DSI et de 01 Informatique, est un lieu d échanges pour les directeurs de systèmes d information. Il rassemble aujourd hui 1 267 membres et organise une quarantaine d événements par an (dîners privés, conférences...) Contact : Didier Géneau 01 44 25 34 49 d.geneau@groupetests.fr À propos du Groupe SQLI : Le Groupe SQLI est une société de services à forte valeur ajoutée au positionnement de pure player e-business. Il est un des acteurs majeurs français avec ses 10 implantations régionales (Paris, Lyon, Toulouse, Montpellier, Aix-en-Provence, Bordeaux, Dijon, Strasbourg, Nantes et Poitiers). La société est également présente en Suisse (Lausanne et Genève), au Luxembourg, et au Maroc (Rabat et Casablanca). Le Groupe SQLI regroupe aujourd hui 1300 collaborateurs, a réalisé un chiffres d affaires de 59,2 M en 2005 et prévoit de réaliser un chiffre d affaires de 90 M en 2006. SQLI est coté au Nouveau Marché depuis le 21 juillet 2000 (code SICOVAM : 7547). Contact : Christine Julien / Responsable Communication Groupe SQLI 01 55 93 26 12 cjulien@sqli.com 19