Les soins palliatifs. en Pays de la Loire

Documents pareils
Programme de développement. Comité plénier du 10 janvier 2012

Programme de développement. Comité national de suivi du développement des soins palliatifs et de l accompagnement du 18 septembre 2012

Bilan du programme national de développement des soins palliatifs

Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient

Accompagnement de fin de vie des enfants et adolescents polyhandicapés en établissements et services médico-sociaux

La Mutualité. Française. Rhône. dans le. Des services de soins et d accompagnement mutualistes pour une santé solidaire

Suivi ADOM. Claude Boiron Oncologie Médicale

RECENSEMENT DES USAGES EXPRIMÉS. De nombreux usages potentiels exprimés par les adhérents avec des degrés de maturité et de faisabilité variables

Contact chargées de mission FEHAP Centre : Magali BASTELICA, magali.bastelica@fehap.fr, Nathalie PERPINIAL,

La preuve par. Principaux enseignements du bilan des PRT et. du recensement des projets télémédecine 2013

TERRITOIRES ET SANTE

Résidence MBV Les FIGUERES -Capendu-

Guide de prise en charge des frais de transport de patients

MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA SANTE MINISTERE DE L ECONOMIE ET DES FINANCES

Le partenaire de la gestion des risques des acteurs du social et du médico-social

Allocution d ouverture de Jean DEBEAUPUIS, Directeur Général de l Offre de soins

Réseau de Santé du Pays des Vals de Saintonge Pôle de santé du Canton d Aulnay de Saintonge MSP Aulnay et Néré PROJET D AULNAY PSP

Proyecto Telemedicina

Chez soi avant tout : De l hôpital à la maison

Des dispositifs de prise en charge et d accompagnement de la maladie d alzheimer

Le point de vue d une administration hospitalière Inka Moritz, Secrétaire générale

Quel avenir pour les équipes mobiles de soins palliatifs?

Toute équipe mobile comprend. Aspects infirmiers du travail d Équipe Mobile de Soins Palliatifs. Cadre réglementaire et missions d une EMSP

Bilan de la démarche. de certification V Haute-Normandie

ARRÊTÉ du. relatif au cahier des charges de santé de la maison de santé mentionné à l article L du code de la santé publique.

Equipe mobile SMES CH Sainte-Anne (Paris)

«Améliorer les parcours de santé des personnes âgées en risque de perte d autonomie»

Procédure adaptée (Article 28 du Code des marchés publics)

Votre partenaire pour construire une offre de santé adaptée aux territoires. Les services de soins et d accompagnement de la Mutualité Française

1 ère partie Amont de l'hôpital : organiser la permanence des soins une obligation médicale!

DISTRIBUTION DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR VOIE ORALE PAR L INFIRMIERE : RISQUE DE NON PRISE DU TRAITEMENT MEDICAMENTEUX PAR LE PATIENT

Patients atteints de maladie grave ou en fin de vie

Code emploi statutaire de la fonction publique hospitalière (NEH) Emplois non-médicaux

Séquence 1 : La place du MSP et de l ISP

SPVIE SANTé TNS. Professions libérales, Gérants de société, Indépendants Travailleurs Non Salariés au RSI. Brochure

Harmonie Mutuelle et le groupe MGEN engagent un rapprochement stratégique

dans la Loire... I ACCUEILS DE JOUR

La communication engageante dans la campagne de vaccination contre la grippe

PRESENTATION DU RAPPORT DU GROUPE DE TRAVAIL DU CONSEIL NATIONAL DE L AIDE AUX VICTIMES SUR LA PRISE EN CHARGE DES VICTIMES EN URGENCE

Madame Laureen WELSCHBILLIG Chef de projet Système d Information de Santé ARS IDF

Stratégie de déploiement

UN RÉSEAU ET DES MÉTIERS

SADIR assistance, Prestataire de Santé à Domicile (PSAD)

Vous êtes frontalier, comment être soigné(e) aux HUG?

Déclarations européennes de la pharmacie hospitalière

Jour 1 : Les concepts Les forces du système de santé québécois Comparaisons internationales. 22 octobre Pause réseautage et visite des exposants

2 ans du Pôle Autonomie Santé Information en Essonne : Un GCSMS au service d un projet coopératif de santé

UN PROGRAMME POUR LA GERIATRIE

PSYCHOLOGUE AU DOMICILE : PRATIQUES SINGULIERES OU PLURIELLES?

Projet ROC Réunion de lancement des groupes de travail Présentation du projet aux établissements de santé

Assises Nationales du Maintien à Domicile juin 2000 La douleur Les soins palliatifs. EXPERIENCE DE SOINS D'UNE EQUIPE A DOMICILE Dr AVEROUS

ASSURANCE RESPONSABILITE CIVILE MEDICALE QUESTIONNAIRE GENERAL

FAQ Mesures de fin de carrière

Procédure adaptée (Article 28 du Code des marchés publics)

DOSSIER DE PRESSE. Les dates clés de la Coddem

Aide kinésithérapeute : une réalité?

ma référence solidaire

La dématérialisation des échanges grâce aux messageries sécurisées de santé

CAHIER DES CHARGES Pour la mise en œuvre d une maison de santé pluridisciplinaire En Lot-et-Garonne

Visite test de certification V2014 Retour du CHU de Rennes GCS CAPPS Vendredi 12 juin 2015

ma référence solidaire

Transports sanitaires

La prise en charge de votre affection de longue durée

RAPPORT D'OBSERVATIONS DÉFINITIVES SUR LA GESTION DU CENTRE HOSPITALIER RÉGIONAL DE ROUEN (LES SERVICES D URGENCE)

recommandation de relations publiques

Hospitalisation à domicile Mauges Bocage Choletais. Livret d accueil. Siège administratif PERMANENCE 24H/24 AU

lv. Fiches de présentation des Maisons de Santé Pluridisciplinaires P.16

Innovation Capital annonce le lancement du fonds d investissement sectoriel SISA dédié à la filière Silver économie

GENERALI MUTUELLE SANTE

Maître de cérémonie Christian Fillatreau, Président du Cluster TIC Aquitaine

Journée Santé ESRI France 28/01/2010 La valeur ajoutée des SIG Retours d expériences (PMSI et géomarketing)

La Mutualité Française

ETUDIER À L ÉTRANGER BELGIQUE

Référent et management

Maison ou un Pôle de santé

admission directe du patient en UNV ou en USINV

Synthèse du rapport d activité 2007 du CCAS

I. Qu est ce qu un SSIAD?

LA RECHERCHE INFIRMIERE: une exigence professionnelle / cas concret. La recherche infirmière. Cas concret : où se déroule-t-il?

Observatoire des EHPAD

PRISE EN CHARGE DE LA FIN DE VIE

Diffusion : répondre aux plus exigeantes des prises en charge possibles au domicile

FICHE DE RECUEIL DES DONNÉES D ACTIVITÉ DES RÉSEAUX

prise en charge paramédicale dans une unité de soins

Liège, le 8 juillet 2014 APPEL EXTERNE AUX CANDIDATURES N

SOMMAIRE COMMUNIQUÉ DE PRESSE. p. 3. p. 4 LE CESU. p. 5. Les outils. p. 6. Le centre de simulation. Quelques chiffres

«WHEN ALL IS SAID AND DONE, MUCH MORE HAS BEEN SAID THAN DONE»

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTÉ MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA COHÉSION SOCIALE SANTÉ ETABLISSEMENTS DE SANTÉ.

Garantie Harmonie Santé Partenaires. Régime général.

PARTIE I - Données de cadrage. Sous-indicateur n 9-1 : Nombre de consultations de médecins par habitant, perspective internationale

Information au patient

APPEL À PROJET TSN - SYNTHESE RÉPONSE ARS AQUITAINE

Tableau de garanties Accord National du 10 juin 2008 Socle conventionnel & Options

SOMMAIRE 1 PANORAMA DU PAYS...

Proposition d un outil de suivi du plan de formation et de calcul des ETP. Explications

Le service public hospitalier et la vulnérabilité : Les équipes mobiles de gériatrie. Pr Nathalie Salles Pôle de Gérontologie CHU Bordeaux

P atients S anté T erritoires

Certification ISO 9001 de la prise en charge médicamenteuse

Certaines tables sont contextualisées : Version Territoriale ou hospitalière ; T ou H)

MESURES D ADAPTATION DE LA REDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL DANS LA FONCTION PUBLIQUE HOSPITALIERE

Transcription:

Les soins palliatifs en Pays de la Loire

Etat des lieux de l offre de soins graduée en Pays de la Loire

La gradation des prises en charge en soins palliatifs

Les unités de soins palliatifs. 2 unités de soins palliatifs (USP) en Pays de la Loire (soit 13 lits) [132 France entière] 0,36 lits d USP pour 100.000 habitants en Pays de la Loire [2,09 France entière] Les unités de soins palliatifs sont des services spécialisés en soins palliatifs situés à l hôpital. Elles prennent en charge les situations les plus compliquées et sont également des lieux de recherche et de formation des soignants.

Les lits identifiés de soins palliatifs Les lits identifiés en soins palliatifs sont installés dans des services hospitaliers qui sont confrontés à des fins de vie fréquentes. La continuité des soins y est assurée car ce sont les mêmes soignants qui suivent le patient depuis le début de sa maladie et qui mettent en place les soins palliatifs. 377 lits identifiés de soins palliatifs (LISP) en Pays de la Loire GHM 23Z02Z: Soins Palliatifs, avec ou sans acte Base complète MCO - Année 2014 10,5 lits identifiés de soins palliatifs pour 100.000 habitants en Pays de la Loire [8,2 France entière]

Les équipes mobiles de soins palliatifs Les équipes mobiles de soins palliatifs sont des équipes pluridisciplinaires (médecins, infirmières, psychologues) qui se déplacent au lit du malade et/ou auprès des soignants. Elles exercent un rôle de conseil et de soutien auprès des équipes soignantes des services qui font appel à elles. 22 équipes mobiles de soins palliatifs (LISP) en Pays de la Loire 0,82 équipes mobiles de SP pour 100.000 habitants en Pays de la Loire [0,66 France entière]

Les soins palliatifs à domicile. 30% de l activité des 10 HAD de la région relève des soins palliatifs, en 2014 2.234 séjours en HAD mode de prise en charge principal soins palliatifs, en 2014 soit 56.723 journées L hospitalisation à domicile est mise en place sur prescription médicale lorsque la personne souhaite rester à son domicile et qu elle nécessite beaucoup de soins et beaucoup de passages de soignants. L équipe du service d hospitalisation à domicile travaille en lien avec le médecin traitant et les autres soignants qui interviennent au domicile. Activité HAD Année 2014 Mode de prise en charge principal ou associé: Soins palliatifs Ensemble des établissements HAD - Année 2014

86% des EHPAD ont une convention avec un réseau ou équipe mobile de soins palliatifs (*) Les soins palliatifs en établissement médico-social FORMATION DES MEDECINS COORDONATEURS (**) AUCUNE FORMATION FORMATION CONTINUE FORMATION UNIVERSITAIRE 21% 22% 29% 33% (*) enquête réalisée auprès de 255 EHPAD (**) Chiffres de l enquête de l observatoire national de la fin de vie Sept. 2013 15% 10%

PRESENCE D UN INFIRMIER «REFERENT SOINS PALLIATIFS» DANS L EHPAD (**) Les soins palliatifs en établissement médico-social 29% 45% LES INFIRMIERS LA NUIT (**) PRESENCE LA NUIT ASTREINTE TELEPHONIQUE NI L UNE, NI L AUTRE 14% 10% 12% 12% (**) Chiffres de l enquête de l observatoire national de la fin de vie Sept. 2013 75% 79%

Les orientations régionales

Renforcer l offre en unités de soins palliatifs et ainsi, améliorer la maillage régional Faire évoluer l offre au regard des besoins S enrichir des réflexions et avis de la démocratie sanitaire (groupe de travail de la CRSA) Poursuivre l analyse de la pertinence des réponses apportées en LISP (notamment pour les sites avec un nombre faible de lits identifiés) Renforcer les capacités d accompagnement des ESMS (formation, référent, accès aux avis spécialisés, )

Clarifier, territoire par territoire, les missions de chacun des acteurs et reconnaître un rôle d entité de référence en charge d apporter un soutien en termes de formations, d harmonisation des pratiques, d études de situations complexes Améliorer la lisibilité et la cohérence des dispositifs Repenser, le rôle, le portage et les liens avec les autres acteurs, des réseaux de santé prenant appui sur l évaluation des EMSP. Identifier les axes d améliorations et mettre en œuvre les recommandations issues du rapport d évaluation des EMSP. Prioriser le déploiement des soins palliatifs au domicile (conventionnel et collectif en établissement)

Renforcer l information, la sensibilisation et la formation de l ensemble des professionnels des secteurs sanitaire et médico-social Renforcer la culture palliative et la qualité des prestations Fédérer les initiatives de formation pour mailler le territoire de référents en soins palliatifs S assurer de l existence d une équipe de soutien / d appui mobilisable sur chaque territoire de proximité. S assurer de l accès aux avis spécialisés. L innovation et les démarches expérimentales doivent pouvoir trouver leur place dans notre schéma régional en rappelant les exigences de l Agence Régionale de Santé