ÉVALUATION DU PÉTONCLE D'ISLANDE DANS LA ZONE TRANSFRONTALIÈRE FRANCO-CANADIENNE DU BANC DE SAINT-PIERRE

Documents pareils
Le Crabe commun des eaux côtières du Québec

ÉVALUATION DU DORÉ JAUNE (Sander vitreus) DU LAC TATHLINA, DANS LES TERRITOIRES DU NORD-OUEST

Rapport annuel de monitoring automatisé de la qualité de l eau

Collecte des données. Un impératif pour le succès de la gestion des pêches. L expérience canadienne de la pêche au thon rouge de l Atlantique

Tendances récentes dans les industries automobiles canadiennes

Le monitoring de la qualité

Synthèse SYNTHESE DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique

La dette extérieure nette du Canada à la valeur marchande

Approche de la région du Pacifique concernant la gestion collaborative : Participation des Autochtones à la gestion des pêches.

Gestion d'une billeterie défilé des talents

RÉGION DU QUÉBEC QUEBEC REGION Department of Fisheries and Oceans Canadian Coast Guard Quebec Region 101, Blvd. Champlain Québec (Québec) G1K 7Y7

DEC 40/2013 QUATORZIÈME LÉGISLATURE SESSION ORDINAIRE DE Le 27 novembre 2013 Le 27 novembre 2013

CODIFICATION CONSOLIDATION. Current to August 30, À jour au 30 août Last amended on December 12, 2013

RAPPORT FINAL. Étude sur la littératie financière chez les jeunes POR #

CPA Canada Tendances conjoncturelles (T1 2015)

Niveau de scolarité et emploi : le Canada dans un contexte international

Bien gérer votre argent

Code du Travail, Art. L à L

Bulletin de service Bureaux d agents, de courtiers en immeubles et d évaluateurs de biens immobiliersetdes autres activités liées à l immobilier

Accès USA RBC facilite l accès aux services bancaires aux É.-U.

ÉVALUATION DU VER DE VASE (GLYCERA DIBRANCHIATA) DE NOUVELLE-ÉCOSSE : EXAMEN DES MÉTHODES ET AVIS SUR L EXPLOITATION

PARTAGER LES CONNAISSANCES POUR UNE PÊCHE DURABLE

Mise en place d un système de cabotage maritime au sud ouest de l Ocean Indien. 10 Septembre 2012

L indemnisation pour dommages matériels DÉLIT DE FUITE

Indicateur : population présente tout au long de l année dans les départements littoraux métropolitains

Statistiques 0,14 0,11

Coordonnées de l administrateur SEDI

RECOURS COLLECTIFS - LA COMPÉTENCE RATIONE MATERIAE : UNE QUESTION PRÉLIMINAIRE

Investissement dans la construction de nouveaux bâtiments résidentiels (travaux mis en place) Méthodologie


L ombre commun dans le canton de Vaud

La rémunération de l apprenti :

Sun Life du Canada, compagnie d assurance-vie

Manuel de référence Options sur devises

Observation statistique

Étude : Épargne nationale au Canada et aux États-Unis, 1926 à 2011 Diffusé à 8 h 30, heure de l'est dans Le Quotidien, le jeudi 26 juin 2014

LE JUGEMENT SOMMAIRE À LA COUR FÉDÉRALE ET À LA COUR D APPEL FÉDÉRALE. Document de travail du sous-comité des Règles sur le jugement sommaire

Barème de frais et de commissions

Une étude de différentes analyses réalisées par le BIT

Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption

FedEx Ship Manager. Guide de l utilisateur. Solutions de surface FedEx International DirectDistribution. FedEx Transborder Distribution

Paiements transfrontaliers

Foire aux questions (FAQ)

Service public d éducation et d information juridiques du Nouveau-Brunswick

BMO Société d assurance-vie. Glossaire d aide juin 2009

DÉVELOPPEMENT DES OPTIONS DE GESTION Aire Marine Protégée envisagée de Barra Fan et du mont sous-marin de la Terrasse des Hébrides

FIP PME 974 n 3. FIP éligible à la réduction d ISF* ou IR*

Guide du Plan d'indemnisation en assurances IARD

Numéro du rapport : Aucun dossier sur les droits de rétention trouvé. Ontario (Normal)

Votre régime vieillesse complémentaire obligatoire

GanttProject : guide utilisateur

FM-44 19Aug13. Rainforest Alliance est un organisme de certification accrédité par le FSC FSC A000520

Situation générale

Proposition en vue de la préparation du budget (2015)

CREDIT AGRICOLE SUD RHONE ALPES

L enseignant, l élève ou la classe se crée une adresse électronique ( ) du type utilisateur@gmail.com.

LE GRAND ÉCART L INÉGALITÉ DE LA REDISTRIBUTION DES BÉNÉFICES PROVENANT DU FRACTIONNEMENT DU REVENU

NOM... Prénom... Né(e) le... /... /... Situation familiale : Nom et prénom(s) du conjoint :... Nb d enfants à charge : Adresse :... Ville :...

Programme GREAT-MED: «Generating a Risk and Ecological Analysis Toolkit for the Mediterranean»

Objectifs du TP : Initiation à Access

BAX MC Contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes de trois mois

Budget Constrained Resource Allocation for Non-Deterministic Workflows on a IaaS Cloud

Comprendre les frais de carte de crédit. Cartes de crédit à vous de choisir

Projet de parc éolien en mer au large de Courseulles-sur-Mer

Information sur le projet

Aide pour une complémentaire santé et tiers payant social

Offre active de services dans les deux langues officielles

CHAPITRE 4. La réglementation du médicament

Majeurs et mineurs mis en cause par les services de Police en 2013

VOLUME I ETUDES DE CAS RELATIFS A DES PROJETS DE PASSATION ELECTRONIQUE DE MARCHES PUBLICS

sur votre crédit Tout connaître et les assurances

Annexe : Sources d information et de soutien

Etat des lieux de l immobilier d entreprises en Guadeloupe

Titulaires de marques

Aide-mémoires. Mise à jour des renseignements personnels du client par le biais d Aide juridique en ligne

1- LES CHUTES DE PERSONNES...

Pourquoi le Canada a besoin de services bancaires postaux

ASSURANCE- SOLDE DE CARTE DE CRÉDIT. options de paiements

Figure 1a Wasmannia auropunctata (Ouvrière), morphologie. 1 millimètre

Un meilleur système pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens. Nouvelles initiatives pour les importations

Le compte épargne temps

Publications of the Department of Astronomy - Beograd, N2 8, SUR L' APPLICATION DE LA METHODE DE NEMlRO POUR LE CALCUL DES ASCENSIONS DROITES

Séminaire «Maîtrise de l information scientifique» Exploitation de l information : optimiser sa gestion documentaire

MISSION Comptabiliser des règlements fournisseurs. Travaux professionnels à réaliser. Gérant Gérard MEYER. Responsable de la production Marie MEYER

Our success is measured by how well we meet your needs

COMMISSION DES COMMUNAUTÉS EUROPÉENNES

SOMMAIRE DU RÉGIME DE RETRAITE DE L INDUSTRIE DE LA CONSTRUCTION

Séjour de Conduite Accompagnée 2015

OFFRES LIMITES DEPOT MINIMAL FRAIS. Transparence fiscale

LIVRET 3 (LDSS-4148C-FR)

Monitoring de la qualité des eaux marines dans les secteurs coquilliers

ASSURANCE- SOLDE DE CARTE DE CRÉDIT OPTIONS DE PAIEMENTS

Bon d études canadien AGISSEZ MAINTENANT ET OBTENEZ 500 $ POUR VOTRE ENFANT LC

Cadeaux d affaires, cadeaux d entreprises, objets publicitaires - services@france-cadeaux.fr

AÉRIENNE UNE STRATÉGI. Organisation. n de l aviation. Montréal, SOMMAIRE et à moyen terme. la surveillance. fusion de. tions du 5.3.

Cartes de crédit à vous de choisir. Les cartes de crédit : comprendre vos droits et responsabilités

Gestion des stériles des mines d uranium et des résidus des usines de concentration d uranium RD/GD-370

OTC ASSET MANAGEMENT. investir autrement FIP OTC HÔTEL & COMMERCE N 2

Protocoles pour le suivi des pontes de tortues marines dans le cadre de Protomac. Professeur Marc Girondot

Transcription:

Région de Terre -Neuve et du Labrador Secrétariat canadien de consultation scientifique Avis scientifique 2006/008 ÉVALUATION DU PÉTONCLE D'ISLANDE DANS LA ZONE TRANSFRONTALIÈRE FRANCO-CANADIENNE DU BANC DE SAINT-PIERRE Contexte Figure 1 : Partie nord du banc de Saint-Pierre montrant la zone transfrontalière franco-canadienne (zone dite «boîte à pétoncles»). La pêche dirigée au pétoncle d'islande (Chlamys islandica) a débuté sur le Banc de Saint-Pierre en 1989. On trouve normalement des populations de ce mollusque au large de Terre-Neuve et du Labrador à des profondeurs allant de 30 à 100 brasses, habituellement sur un fond dur dont le substrat de composition variée consiste en grande partie de sable, de gravier, de fragments de coquillages et de roches. Avant 1997, seul le Canada exploitait cette ressource. En 1992, une décision rendue par une cour internationale d'arbitrage a entraîné des changements quant au statut territorial des eaux situées au sud de Terre-Neuve et des îles de Saint-Pierre et Miquelon. Par suite de cette décision, un niveau annuel de prises (TAC) a été établi pour une zone dite «zone transfrontalière» ou simplement «boîte à pétoncles» (fig. 1). Le TAC conjoint pour la boîte à pétoncles est en place depuis 1995. Des pourcentages fixes du TAC ont été attribués à la France et au Canada, soit 70 et 30 % respectivement. Le relevé de recherche conjoint Canada-France terminé en septembre 2005 est le premier relevé effectué depuis 1998. La dernière évaluation complète de l'état de ce stock remonte à 1992, bien que des mises à jour des données des relevés et de la pêche aient été effectuées en 1993, 1996, et 1998. Aucun calendrier d évaluation n a été établi pour ce stock. Juin 2006

SOMMAIRE La pêche dirigée a débuté en 1989 et a culminé à 6000 tonnes en 1992. Aucune pêche n a eu lieu dans la boîte à pétoncles depuis 1997, même si le TAC est de 100 tonnes depuis 1999. Le relevé de recherche conjoint Canada-France terminé septembre 2005 est le premier relevé effectué depuis 1998. L estimation de la biomasse dragable minimale se situe, selon ce relevé, à 2 200 tonnes. Pour 2005, l'estimation de la biomasse est semblable au niveau de 1996, qui atteignait seulement un quart de la biomasse vierge de 1990. Le compte de chair de 50 par 500 g de chair est comparable à ce qui avait été estimé à l'origine en 1991. Entre 1993 et 2005, la biomasse a diminué dans la zone française et s est accrue dans la zone canadienne. Au cours de la même période, on a observé dans la zone française un nombre élevé d étoiles de mer, dont certaines sont des prédateurs du pétoncle d'islande. En 2005, l'estimation de la mortalité pour le pétoncle d'islande se chiffre à 21 %, en baisse après avoir atteint un pic à 88 % en 1998. RENSEIGNEMENT DE BASE La pêche La pêche dirigée a débuté en 1989 et a culminé à 6 000 tonnes en 1992. Aucune pêche n a eu lieu dans la boîte à pétoncles depuis 1997, même si le TAC est de 100 tonnes depuis 1999 (tableau 1). Avant 1996, seul le Canada exploitait cette ressource. En 1992, une décision rendue par une cour internationale d'arbitrage a entraîné des changements quant au statut territorial des eaux situées au sud de Terre-Neuve et des îles de Saint-Pierre et Miquelon. Par suite de cette décision, un niveau annuel de prises (TAC) a été établi pour une zone dite «zone transfrontalière» ou simplement «boîte à pétoncles» (fig. 1). Des pourcentages fixes du TAC ont été attribués à la France et au Canada, soit 70 et 30 % respectivement. En 1995, un TAC conjoint de 2 800 tonnes a été établi la première fois pour la boîte à pétoncles; cependant, entre 1995 et 1997, moins de 10 % du TAC a été pêché au cours d une année. Ni le Canada ni la France n'a pêché dans cette zone depuis 1997. Tableau 1 : TAC et prélèvements (en tonnes). Année 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 Tac - - - - - - 2800 3250 2100 2100 100 100 400 Canada 36 507 755 5967 0 0 230 158 4 0 0 0 0 France 0 0 0 0 0 0 0 148 118 0 0 0 0 Total 36 507 755 5967 0 0 230 306 122 0 0 0 0 2001-2005 2

ÉVALUATION Relevés de recherche Des relevés d'évaluation de la ressource ont été réalisés de 1990 à 1993, en 1996 et en 1998. Les strates du relevé original ont été adaptées en 1991 afin de refléter les concentrations de pétoncles trouvées au nord. Ces strates ont été redessinées à nouveau en 1993 pour tenir compte de la nouvelle frontière maritime résultant de la décision rendue par la Cour internationale d'arbitrage. Ce modèle de stratification a servi pour tous les relevés suivants (fig. 2). Le relevé de recherche conjoint Canada-France terminé en septembre 2005 est le premier relevé depuis 1998. L estimation de la biomasse dragable minimale se situe, selon ce relevé, à 2200 tonnes. Bien que des estimations de la biomasse aient été calculées pour toutes les strates dans la zone de concentration du pétoncle d'islande (boîte à pétoncles), seulement quelques-unes des strates contenaient la majeure partie de la biomasse de pétoncles. Figure 2 : Nord du banc de Saint-Pierre avec les principales strates «commerciales» (ombragées) pour le pétoncle d'islande. Dans le passé, la majeure partie de l'effort commercial était dirigé dans ces strates. Ces principales strates «commerciales» (11, 12, 21, 22 et 23) comptent habituellement pour 90 % ou plus de la biomasse entière du pétoncle d'islande présente dans la boîte à pétoncles (tableau 2). Dans ces strates, la biomasse dragable minimale a chuté d'environ 7000 tonnes au début des années 1990 pour atteindre un creux en 1998 à 764 tonnes. L'estimation de la biomasse pour 2005 est semblable au niveau observé en 1996, qui atteignait seulement un quart de la biomasse vierge de 1990. 3

Tableau 2: Estimations de la biomasse dragable minimale pour l ensemble de la boîte à pétoncles et les principales strates «commerciales». Ensemble de la boîte à pétoncles Biomasse dragable Zone minimale Strates «commerciales» Biomasse dragable Zone minimale Année (n.mi 2 ) (t, entières) (n.mi 2 ) (t, entières) % de la totalité de la biomasse dragable minimale 1990 234.6 8729 1991 208.3 6811 183.6 6801 100% 1992 266.1 7383 183.6 7184 97% 1993 234.2 5039 187.6 3674 73% 1996 269.1 2246 187.6 2171 97% 1998 269.1 778 187.6 764 98% 2005 269.1 2165 187.6 2073 96% Le compte de chair de 50 par 500 g de chair est comparable à ce qui avait été estimé à l'origine en 1991. Entre 1993 et 2005, la biomasse a diminué dans la zone française et a connu un accroissement dans la zone canadienne (figure 3). La proportion de la biomasse dragable minimale dans la zone canadienne a augmenté, passant de 0,14 en 1993 à 0,68 en 2005. Ce changement dans la distribution spatiale de la biomasse n'a pas pu être expliqué par les prélèvements de la pêche. Biomasse,tonness 4500 4000 3500 3000 2500 2000 1500 1000 500 0 Canada France 1993 1996 1998 2005 Année Figure 3: Estimations de la biomasse des strates «commerciales» dans la zone canadienne (strate 11 et 12) et la zone française (strates 21,22 et 23). 4

Mortalité Les taux de mortalité naturelle, calculés à partir de la proportion de valves encore soudées (coquilles floches) parmi les pétoncles vivants, étaient relativement bas (15 %) au début des années 1990, mais ont augmenté tout au long de cette décennie. En 2005, l'estimation de la mortalité pour le pétoncle d'islande se situe à 21 %, après avoir atteint un pic à 88 % en 1998. Prédation Du début jusqu au milieu des années 1990, l abondance exceptionnelle d étoiles de mer prédatrices a contribué à la mortalité élevée observée chez le pétoncle d'islande dans la boîte à pétoncles (Laurent et al., 1997; Naidu et al., 2001). Entre 1993 et 2005, le changement dans la répartition spatiale de la biomasse de pétoncles a été associé à une biomasse élevée chez les étoiles de mer de la strate 22 (dans la zone française) de 1996 à 1998. La biomasse de toutes les espèces d'étoiles de mer a culminé à 1 600 tonnes (biomasse dragable minimale) en 1998, alors que la biomasse du pétoncle d'islande était à son plus bas niveau (tableau 2). Depuis le relevé de 1996, les données sur les étoiles de mer sont présentées par espèces. Dans la zone française, la biomasse de Leptasterias polaris et de Crossaster pappossus, les deux principales espèces prédatrices rencontrées sur le banc de Saint-Pierre, a augmenté entre 1996 et 1998, mais avait diminué en 2005. CONCLUSIONS ET AVIS Selon le relevé de recherche conjoint Canada-France terminé en septembre 2005, on estime que la biomasse dragable minimale est de 2 200 tonnes. Cette estimation est semblable au niveau observé en 1996, qui atteignait seulement un quart de la biomasse vierge de 1990. Un changement important s est produit dans la répartition des pétoncles vivant dans la boîte à pétoncles. Entre 1993 et 2005, la biomasse a diminué dans la zone française et s est accrue dans la zone canadienne. Dans la zone canadienne, le pourcentage de la biomasse dragable minimale a été estimé à 68 % en 2005. SOURCES DE RENSEIGNEMENTS Lawrence, J.H., K. S. Naidu, et J. C. Mahe. 1997. The development of a plague of Crossaster pappossus and Leptasterias polaris (Echinodermata: Asteroidea) on the St. Pierre Bank, Grand Banks of Newfoundland (1989-96) and its effects on the Iceland scallop. 4 th Intnl. Temperate Reef Symposium, 1997. Résumé. Naidu, K. S., F. M. Cahill et E. M. Seward. 2001. The scallop fishery in Newfoundland and Labrador becomes beleaguered. (La pêche des pétoncles est en difficulté à Terre- Neuve et au Labrador), Secr. can. de consult. sci. du MPO, Doc. de rech. 2001/064. 35 p. 5

POUR DE PLUS AMPLES RENSEIGNEMENTS Contactez : Don Stansbury CP 5667 Tél. : Télécopieur : Courriel : St. John s, Terre-Neuve A1C 5X1 (709) 772-0559 (709) 772-4105 stansburyd@dfo-mpo.gc.ca Ce rapport est disponible auprès du : Bureau du Processus de consultation scientifique régional (PCSR) Pêches et Océans Canada Région de Terre-Neuve et du Labrador CP 5667 St. John s, Terre-Neuve A1C 5X1 Téléphone : (709) 772-8892/2302 Télécopieur : (709) 772-6100 Courriel : richardsed@dfo-mpo.gc.ca Adresse Internet : www.dfo-mpo.gc.ca/csas ISSN 1480-4921 (Imprimé) Sa majesté la Reine du Chef du Canada, 2006 An English version is available upon request at the above address. LA PRÉSENTE PUBLICATION DOIT ÊTRE CITÉE COMME SUIT : MPO, 2006. Évaluation du pétoncle d'islande dans la zone transfrontalière franco-canadienne du banc Saint-Pierre. Secr. can. de consult. sci. du MPO, Avis sci. 2006/008. 6