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Transcription:

Le magazine de la filière électriquemagazine N 59 - AVRIL 2013 www.electromagazine.fr - ISSN 1779-9899 - 9.00 VOIR PAGE 15 Profession installateur/ prescripteur Beterem : l éclairage, un «lot» en part entière Profession fabricant Axcity : des équipements courant faible proposés en pack Profession négociant Lexia, nouvel acteur des automatismes et de la fermeture en IdF Technologie Luminaires LED pour l éclairage général des postes de travail Produits et nouveautés Suspension des luminaires avec Squeezelock de Gripple

SOMMAIRE AVRIL 2013 n 59 24 18 28 20 40 32 5 Editorial 5 Éclairage à LED : performance et vigilance 6 Les actualités de la filière 6 2 300 électriciens invités au centre logistique 6 Tour de France de l efficacité énergétique 7 Nouvelle responsable développement durable 7 Nouvelle stratégie, nominations, camion RT2012 9 Les LED Philips éclairent le métro! 10 Un peu de lecture technique 10 Éclairage : GAL revient en force sur le marché 11 FNAIM et Économie d Énergie SAS 14 Profession installateur/prescripteur 12 EGP, une entreprise d électricité en transition 14 3D-com, spécialiste des salles informatiques 16 Beterem : l éclairage, un «lot» en part entière 18 Profession fabricant 18 Axcity : des équipements courant faible 20 Eaton : complémentarité et déploiement avec Cooper 21 Câblerie Daumesnil cultive ses différences 22 La série Q, en position premium des systèmes 23 Profession négociant 22 Lexia, nouvel acteur des automatismes 24 Logistique 24 Klauke centralise sa logistique près de son usine 26 Réglementation 26 Détecteurs de fumée dans l habitat : des précisions 28 Formation 28 Le e-learning entre au catalogue de formation Legrand 30 Solution technique 30 Comment bien choisir ses parafoudres? 32 Technologie 32 Luminaires LED pour l éclairage général des postes de travail 36 Développement durable 36 ABB : efficacité énergétique active au service 38 Chantier 38 10 000 luminaires Havells-Sylvania équipent 46 Produits et nouveautés 40 Trilux : Nextrema 6 000 lm Le luminaire de l extrême 41 HelaGuard de HellermannTyton 42 Suspension des luminaires avec Squeezelock de Gripple 43 Fluke : outils de diagnostic communicants 44 Révolution Wago dans les boîtes de dérivation 45 Gewiss - Urban [03], Eclairage Architectural urbain 46 Marechal Electric - Fonction innovante 47 DEHNvenCI Parafoudre combiné unipolaire 48 La dernière gamme de lecteurs CDVI s enrichit 50 Agenda et index 50 Agenda 50 Index des entreprises et organismes cités www.electromagazine.fr - n 59 - Avril 2013 3

ÉDITO Éclairage à LED : performance et vigilance D.R. Le marché des luminaires à LED, actuellement de 7 milliards d euros, devrait atteindre 42 milliards d euros à l horizon 2018. Les performances énergétiques sans cesse accrues des LED sont accompagnées d avantages non négligeables pour les luminaires, comme la possibilité de faire varier facilement les couleurs ou les températures de couleur, le nombre important d allumages et d extinctions supportés, une longue durée de vie des sources et leur faible consommation. De plus, les sources à LED émettent instantanément le flux lumineux désiré, sans montée en régime, ce qui peut s avérer avantageux pour des applications spécifiques telles que les lieux de passage. Ainsi, ces évolutions ont conduit les industriels à produire des luminaires LED de plus en plus compétitifs face aux appareils fluorescents, notamment dans les installations neuves. De même, les modules LED, directement intégrés dans un luminaire et qui peuvent comporter une électronique de commande, facilitent le déploiement de solutions de gestion de l éclairage telles que la détection de présence ou la variation en fonction de la lumière du jour. Il faut cependant rester vigilant et considérer l utilisation de la LED en fonction des applications. Leur compacité les rend très intéressantes en rénovation pour le remplacement des sources encastrées dans les faux plafonds telles que les spots halogènes ou les downlights ; mais il n est pas aujourd hui judicieux, à la fois pour des raisons de performance et de mise en œuvre, de remplacer des tubes T5 par des tubes LED. De même, les lampes à LED mises sur le marché aujourd hui offrent une efficacité énergétique comparable à celle des lampes fluocompactes (60 lm/w) mais, malgré une plus grande longévité, ont un impact environnemental plus important. Les évolutions technologiques devraient cependant permettre de porter cette efficacité autour de 100 lm/w d ici quelques années, et le marché actuel des lampes LED, estimé à 4 milliards d euros, pourrait atteindre de 14,5 milliards d euros en 2018. L ADEME (1) accompagne le développement des LED au travers notamment de plusieurs travaux de recherche. Initiatrice d une collaboration internationale sur l éclairage à LED au sein de l Agence Internationale de l Énergie (AIE), l ADEME a appuyé la mise en place d une plate-forme d échanges pour définir des critères de qualité (2) et d efficacité des différents produits à LED, les protocoles de mesures associés et un système d accréditation de laboratoires. En parallèle, l Union européenne met en place des règlements afin d imposer des critères de qualité pour encadrer la mise sur le marché des sources LED qui pourraient représenter 45 % du marché en 2016 et 70 % en 2020 Bruno Lafitte Ingénieur ADEME, Éclairage et environnement électromagnétique 1. www2.ademe.fr : voir Actualités - les Avis de l ADEME. 2. http://ssl.iea-4e.org : voir SSL Annex Home Tak 1 Quality Assurance www.electromagazine.fr - n 59 - Avril 2013 5

ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE 2 300 électriciens invités au centre logistique «monde» de Legrand Dans le cadre de la Semaine de l Industrie, le groupe Legrand et ses marques : Alpes Technologies, Arnould, Bticino, Intervox, Legrand, Legrand Câble Management, Planet Wattohm, Sarlam, Ura, ont accueilli, les 22 et 23 mars dernier, sur le site logistique mondial de Legrand de Verneuil-en-Halatte (60), 2 300 professionnels de l électricité, certains accompagnés de leur conjoint et enfants. Cet événement sans précédent, a permis de découvrir en avant premières de futures innovations : tableau électrique Drivia, l offre Déco d Arnould, Green Up System (efficacité énergétique), les métiers de demain, les offres photovoltaïque, assistance/autonomie, véhicules électriques, pôle tertiaire, etc. Étaient également représentés la Capeb, Promotelec, Consuel, Synerciel, Fedelec, CSEEE, FFB et FFIE. Le centre logistique de 90 000 m 2 et ses 300 employés, reçoit et stocke, 36 000 références-produits, issues de 50 usines dont 22 françaises, qui sont ensuite réexpédiés via 32 000 colis/jour (soit 16 lignes de commandes par jour). n Legrand Tour de France de l efficacité énergétique de Schneider Electric «Énergie : consommer moins, consommer mieux», tel est le thème des EnerCamps, qu organise Schneider Electric, dans 6 villes de France, dont le premier s est tenu le 14 mars 2013, à Grenoble avec toutes les parties prenantes locales. Ces ateliers participatifs se tiendront jusqu en mai, afin que leur synthèse, couplée à celle de la plateforme digitale proposée par Schneider Electric, puisse être remise au gouvernement dans la phase de rédaction du projet de loi sur la transition énergétique. Schneider Electric contribue ainsi à faire émerger des réactions et propositions sur le sujet de la gestion intelligente de l énergie, en allant chercher la parole de tous ceux qui conçoivent et pratiquent la gestion intelligente de l énergie au quotidien, sans oublier les membres de la société civile concernés par cet enjeu crucial pour le futur. Les six EnerCamps se tiendront à : Grenoble (14 mars), Angers (27 mars), Carros (11 avril), Angoulême (16 mai), Lyon (23 mai), Rueil-Malmaison (29 mai). Parallèlement, chacun pourra participer au débat sur le hub Viadeo dédié à la gestion de l énergie (http://fr.viadeo.com/fr/groups/gestion-de-l-energie) et sur Twitter (via https://twitter.com/sefrance_salons et le #EnerCamp), pour commenter et compléter les idées issues de ces débats. Les conclusions de ces débats seront remises au gouvernement, à la fin de la phase de concertation en juin, et diffusées plus largement, pendant l été. n

ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Nouvelle responsable développement durable chez Socoda Marie Vandycke vient de rejoindre Groupe Socoda en tant que responsable développement durable. Sa mission? Assurer la veille législative et accompagner le déploiement opérationnel du plan de Business Durable initié auprès de l ensemble des acteurs (fournisseurs, collaborateurs et clients). Diplômée de l EDHEC Business School, Marie Vandycke était jusqu alors en poste au sein du groupe Leroy Merlin en tant que Chef de projet Développement Durable. Dans sa nouvelle fonction au sein du groupe Socoda, elle devra mettre en place des actions en relation directe avec la profitabilité des adhérents et de leurs clients. Elle informera les adhérents de Groupe Socoda des évolutions législatives en leur proposant des outils leur permettant d appliquer les textes en limitant les risques. Une de ses priorités est de rationaliser l existant pour le rendre encore plus opérationnel sur le terrain. n Airwell Socoda Nouvelle stratégie, nominations, camion RT2012 chez Airwell Airwell a décidé de créer deux entités légales distinctes, chargées, pour l une, des produits résidentiels, Airwell Residential, pour l autre, des activités produits professionnels, Airwell Group, en donnant à chacun de ses métiers leur totale autonomie dans le but d accroître leur efficacité. Dans le cadre de cette nouvelle organisation, Franck Allard-Latour (39 ans, ex-aldes et Amzair) et Laurent Roegel (40 ans, ex-gdf et Tyco), viennent respectivement d être nommés directeur commercial d Airwell Group et directeur commercial d Airwell Residential. D autre part, Airwell lance son camion RT2012 sur les routes de France et d Europe à la rencontre des ses clients, installateurs et bureaux d études thermiques. 35 rendez-vous sont prévus pour 2013, au cours desquels seront présentées les dernières nouveautés, dont le ventilo-convecteur gainable Ductys pour immeuble et plateaux de bureaux. n www.electromagazine.fr - n 59 - Avril 2013 7

ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE BRÈVES «Le bâtiment de demain sera électrique» www.equilibredesenergies.org Du côté de l association Équilibre des Énergies (EdEN), l avenir du chauffage sera électrique «entre innovation et énergies renouvelables». L association qui regroupe des énergéticiens, des industriels (Atlantic, Muller, Danfoss, Delta Dore, Acova) des constructeurs et promoteurs, des organismes du logement social et des associations de consommateurs, milite pour la reconnaissance et la prise en compte des solutions les plus innovantes qu offre l électricité en résidentiel et en tertiaire neuf. Elle estime que les énergies renouvelables sont indissociables des Smarts Grid lesquels assurent la maîtrise de la production, sans CO 2, les usages thermiques de l électricité (chauffage et ECS) pouvant être différés sans perte de confort. EdEN salue le lancement de radiateurs intelligents qui consomment de 25 à 45 % en moins d électricité, et considère que l isolation du bâti, rend les solutions électriques plus compétitives. Selon l ADEME (étude Ceren 2012), dans le logement neuf, l électrique est l énergie la moins chère pour les clients. Selon EdEN, la filière électrique regroupe 80 000 emplois directs et indirects, et 6 000 emplois directs pour la PAC. ACR : régulation et GTB en 2012 Le Syndicat des automatismes du génie climatique et de la régulation pour l efficacité énergétique des bâtiments (ACR) mène de nombreuses actions : représentation de l association européenne eu.bac afin d établir et certifier les meilleures solutions techniques régulation et GTB, et aussi de faire légitimer le système de label et de certification eu.bac dans la cadre de la RT2012. L ACR participe à la définition des critères de performance du CVC, et contribue à l élaboration de la NF E 15232 qui définit l impact des fonctions de la régulation et de la GTB sur la performance énergétique du bâtiment. ACR a annoncé ses résultats 2012 : le marché de la régulation et de la GTB est de 328,2 M (+3 %), la régulation génie climatique s élève à 200,3 M (+1,6 %) avec un part du chauffage individuel et collectif de 125,6 M (+2,1%) et celle de la ventilation/clim de 74,7 %. Le CA de la GTB est 77,8 M (+3,2 %). Les services se situent à 50,1 M en hausse de 8,6 %. «Accentuation de la crise pour le 1 er trimestre, visibilité inexistante, marché orienté rénovation», c est ce que prévoit le Syndicat qui annonce la refonte de son site www.acr-regulation.com pour novembre, veille du salon Interclima+Elec. 8 www.electromagazine.fr - n 59 - Avril 2013

ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Les LED Philips éclairent le métro! Philips, en groupement avec une société d intégration française Step, se voit confier par la RATP plus de 80 % du marché de l éclairage à LED pour ses stations de métro et gares de RER. D un montant de 11 millions d euros sur 48 mois, le marché d éclairage à LED porte sur l ensemble des lampes, des tubes et de certains luminaires des espaces du métro et du RER de la RATP. L opération va permettre de remplacer les 250 000 points lumineux des 302 stations de métro et des 66 gares de RER de l entreprise de transport d ici quatre ans. La RATP sera alors le premier réseau de transports existant intégralement équipé de LED dans ses espaces. Le changement de l ensemble des sources lumineuses traditionnelles par des LED à haute efficacité énergétique entraînera une réduction de plus de 50 % de la consommation d énergie nécessaire à l éclairage des réseaux métro et RER tout en améliorant la qualité de lumière actuelle. «Philips est heureux et fier d accompagner la RATP dans une première d ordre mondial ; en l occurrence le passage de l ensemble des points lumineux de son réseau en LED», déclarent, de concert, Michèle Lesieur, Président de Philips France, et Benjamin Azoulay, directeur général de Philips Lighting France. Philips Lighting Une centaine de stations et gares seront traitées chaque année, entre 2013 et 2017. La première station de métro, Franklin D.Roosevelt, sera inaugurée mi-avril 2013. Cette décision s inscrit également dans la politique énergie-climat de la RATP qui vise à réduire sa consommation énergétique et ses émissions de gaz à effet de serre à périmètre constant de 15 % à l horizon 2020 (par rapport à celles de 2004). Aujourd hui, la consommation d énergie électrique des espaces de transport représente près de 12 % de la consommation énergétique globale de la RATP. Le changement de l ensemble des sources lumineuses traditionnelles par des LED à haute efficacité énergétique entraînera une réduction de plus de 50 % de la consommation d énergie nécessaire à l éclairage des réseaux métro et RER et de réduire d autant les émissions de gaz à effet de serre associés. Par ailleurs, à noter que des produits LED de Philips Éclairage ont été sélectionnés par l agence Côté Lumière (Patrice Échassériaux et Aurélien de Fursac, concepteurs lumière) dont le projet a été retenu pour la rénovation de l éclairage de 6 stations de métro de la RTM à Marseille. n

ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Un peu de lecture technique L essentiel de la RT2012 : obligations et mise en œuvre de la réglementation thermique, de Philippe Leblond (mars 2013 / 190 pages). Cet ouvrage explique le cadre légal et le mécanisme d attestation. Il aborde la méthode de calcul Th-BCE et donne la possibilité de calculer le coefficient Cep max (en 9 étapes), le coefficient Bbio max (en 5 étapes) ou encore la Tic ref (en 3 étapes). (Éditions Le Moniteur / ISBN 978-2-10-058534-2). RT2012 et RT existant - Réglementation thermique et efficacité énergétique, de Dimitri Molle et Pierre-Manuel Patry (février 2012 / 210 pages). D une approche relativement simple, ce livre au format de poche, aborde de façon complète la RT et sa mise en application aussi bien pour le neuf que la rénovation. (Éditions Eyrolles / ISBN 978-2-121-13655-5). Guide pratique de la thermographie du bâtiment, de Dominique Pajani (octobre 2012 / 120 pages). Parmi les points abordés : prin- cipes physiques, les bonnes conditions du diagnostique thermique, les outils, l intervention, les risques d erreurs (Éditions Eyrolles / ISBN 978-2-212-13581-7). Maître d œuvre bâtiment. Guide pratique, technique et juridique, de Léonard Hamburger (octobre 2012 / 366 pages). Cet ouvrage comporte des réponses à de nombreuses questions variées : quel impact de la RT2012 sur les armoires électriques? Dans quels cas prescrire des lampes aux halogénures métalliques? Quelles méthodes pratiques utiliser pour assurer une mission OPC (Éditions Eyrolles / ISBN 978-2-212-13529-9). Dessin technique et lecture de plan, de Jean-Pierre Gousset (novembre 2012 / 270 pages). Cette seconde édition enrichie synthétise les principes de base des dessins du bâtiment. En complément : 40 exercices d application. (Éditions Eyrolles / ISBN 978-2- 212-13622-7) n BRÈVE Rénovation énergétique des logements : lancement d un groupe de travail Philippe Pelletier, président du Plan Bâtiment Durable a récemment chargé Jacques Chanut (FFB) et Raphaël Claustre (CLER), de conduire un groupe de travail chargé d explorer la question de l obligation de rénovation énergétique dans le secteur résidentiel. Cette mission s inscrit en droite ligne de l article 5 de la loi du 3 août 2009 dite loi Grenelle 1 : «Une étude analysera ( ) les possibilités de mettre en œuvre à termes des obligations de travaux de rénovation» La remise du rapport est attendue pour mi-juin 2013 et devrait permettre de contribuer aux travaux du débat national pour la transition énergétique. Éclairage : GAL revient en force sur le marché GAL Entreprise familiale française créée en 1928, GAL se montre sous une nouvelle dynamique, après plusieurs rachats successifs. Aujourd hui, la marque bénéficie d une identité globale entièrement revue en réponse à l évolution des marchés internationaux. Elle se positionne dans le secteur de l éclairage architectural au service de l industrie et des services. S adressant exclusivement aux secteurs secondaires et tertiaires dans un premier temps, GAL s ouvrira prochainement aux marchés de l éclairage domestique. GAL propose 3 gammes de produits très contemporains accompagnés d une garantie de 5 ans. La mise en place de cette nouvelle identité s est déroulée en collaboration avec le studio de design Fritsch & Durisotti qui se voit confier la direction artistique globale de la marque. En juin 2013, GAL inaugurera son nouveau showroom à Pantin : un espace de 500 m² dédiés à la marque, à ses collections et aux produits. Un lieu conçu pour faciliter les échanges entre les différents acteurs de la profession de l éclairage, également destiné à la formation (normes et réglementations, photométrie et optique, gradation ). n 10 www.electromagazine.fr - n 59 - Avril 2013

ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE FNAIM et Économie d Énergie SAS poussent la rénovation énergétique Économie d Énergie SAS (EdE) lance un programme avec les adhérents de la Chambre FNAIM Paris Île-de-France, représentant 1 800 professionnels de l immobilier. Objectif : contribuer à améliorer la qualité d un parc immobilier francilien en matière de performance énergétique. Ces derniers sont en moyenne classés D en matière d étiquette énergétique. Ce programme s adresse à tous les Franciliens propriétaires ou locataires, clients des agences adhérentes de la chambre FNAIM Paris IDF qui réalisent des travaux pour un bien localisé en IDF et dans l Oise. Les éco-primes pouvant atteindre plus de 1 500 encouragent les particuliers à réaliser des travaux individuels. Les bénéficiaires peuvent réaliser, directement en ligne, des simulations en fonction de leurs projets de travaux. Après validation, la prime est directement versée par lettre-chèque aux bénéficiaires, qui restent totalement libres du choix de l artisan qualifié qui réalisera leurs travaux. Rappelons que Économie d Énergie SAS est une société de conseils en efficacité énergétique à destination des grandes entreprises et multinationales. La société propose des solutions clé en main B2B permettant d accompagner la valorisation de certificats d économies d énergie. n BRÈVES Legrand Câble Management : regroupement de Cablofil et KZ Olivier Le Berre est nommé directeur de la nouvelle marque Legrand Câble Management (LCM) qui intègre désormais les chemins de câbles de Cablofil et Krieg & Zivy qui, elles, deviennent des marques produits. Le siège de Legrand Câble Management «solutions de transport de l énergie pour les infrastructures et les bâtiments professionnels», est installé à Pantin. Bricodeal acquiert Samet et Aproelec Depuis novembre 2012, les sociétés de distribution en matériel électrique Samet (75) et Aproelec (93) ont été acquises par Bricodeal, spécialisé dans la distribution de produits de quincaillerie et de bricolage auprès de revendeurs et de professionnels du bâtiment. Les ex-gérants des deux agences sont maintenus dans leurs fonctions. GE ouvre sa division Critical Power General Electric annonce la création de Critical Power, une nouvelle unité commerciale de GE Industrial Solutions. Cette division a pour objectif de fournir des solutions de gestion des énergies aux installations pour lesquelles maintenir un courant électrique constant lors de perturbations de l alimentation électrique est essentiel. La nouvelle division propose un portefeuille de produits et de services dans le cadre d applications sensibles : hôpitaux, centres de données, réseaux de télécommunications, institutions financières www.electromagazine.fr - n 59 - Avril 2013 11

PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR Patrick Borniche et son fils Pascal, EGP E.G.P. : du tableau électrique......à la pose de panneaux photovoltaïques. EGP, une entreprise d électricité en transition Beaucoup d artisans sont confrontés aux difficultés qu EGP, société créée par Patrick Borniche, a rencontrées, entre redressement, problèmes de paiement, concurrence accrue et marché atone. Conscient de ses propres responsabilités, très implanté localement, il reste à l écoute des opportunités, et il y en a, dans une période où l incertitude est un lot partagé par bon nombre. D.R. D.R. D.R. Après 12 années de SAV effectuées au sein d une entreprise d électricité, Patrick Borniche décidait, en 1987, à 33 ans, de se mettre à son compte et créait EGP (Entreprise Générale de Picardie) à Orry-la- Ville, dans l Oise, au sud-est de la forêt de Chantilly. Si l entreprise compte aujourd hui trois personnes : lui-même, un compagnon et son fils Pascal, elle a employé jusqu à plus d une vingtaine de personnes, avec un quasi statut d entreprise générale. «J ai été trop confiant, et je n ai pas su m entourer de bons collaborateurs». Résultat, l entreprise s est retrouvée, au milieu des années 90, en redressement judiciaire par manque de trésorerie, dépôts de bilan de tiers, et gestion déléguée devenue aléatoire. En 10 ans, EGP a réussi à apurer ses dettes, sans toutefois retrouver la confiance des organismes de cautionnement. L entreprise a restreint son activité, choisissant de payer ses achats au comptant, d acheter le matériel nécessaire, d éviter les promos qui impliquent du crédit, et se heurtant aux refus des chèques par les distributeurs en matériel électrique, au-delà d une certaine somme, d où le recours aux généralistes, sauf pour le «spécifique». Concentré sur le particulier EGP, sur l Oise et le Val-d Oise, s est rabattu sur le particulier, le petit tertiaire et ses commerces, bien que guère florissants, accompagnant, parfois, architectes et bureaux d études. En rénovation et amélioration, EGP propose portails motorisés, antenne TV terrestre et D.R. Un magasin-atelier qui propose du petit consommable et qui présente aussi du matériel. satellite, réseau de communication, chauffage électrique, chauffe-eau électrique et solaire, mises aux normes, domotique (Tebis Hager), et du dépannage, une activité parfois bénévole auprès des personnes âgées. Patrick Borniche a renoncé au neuf, au collectif, à l industrie, par prudence et ne s estimant pas de taille. La PAC l intéresse, il cherche le bon fournisseur qui lui permettra de se défendre avec du matériel fiable et garanti en pièces détachées, face aux prix de la GSB. «Le client qui a aussi des problèmes de crédit, cherche du prix sur Internet, en GSB et nous sollicite pour installer des produits peu fiables ou revoir des installations mal exécutées par des auto-entrepreneurs sans CAP ni assurances, sans parler du travail au noir.». Ouvert à l innovation Patrick Borniche ne baisse pas les bras, fait un peu de publicité, recherche des fournisseurs sur Internet, tenté par le direct sur certaines gammes. Il pense aussi à proposer plus de services, raison pour laquelle, il s apprête, avec son fils, à suivre une formation sur les bornes de charge pour véhicules électriques, pour le particulier et aussi revenir sur le marché du collectif, et sur les alarmes, auprès de Hager. En bon électricien curieux de son métier, il reste ouvert aux innovations, et son fils l épaule souvent. Courant faible : alarmes, portier-vidéo, baies de brassage, téléphonie, l intéressent. Il pourrait reprendre, avec le compagnon, l entreprise, mais à la condition que son père reste encore quelques années, pour profiter de son expérience, et lorsque la conjoncture économique sera meilleure. Tout réinventer À 58 ans, Patrick Borniche qui estime devoir travailler jusqu à 65 ans, sait qu il faut tout réinventer. Pourquoi ne pas proposer sur son site oiselec.com, du matériel électrique, en s appuyant sur l offre de son magasin-showroom et atelier, en direction des particuliers! Patrick Borniche voit la filière électrique changer : les distributeurs raréfient les journées d animation, des jeunes arrivent, plus autonomes, avec de bonnes bases techniques, programment et vivent d Internet, comme le fait son fils. À Patrick Borniche de continuer à lui transmettre son savoir, son expérience, à lui montrer le potentiel de la filière : la maison BBC et Bepos, les énergies renouvelables. Certes, le début 2012 a été catastrophique, le second semestre meilleur, 2013 ne démarre pas trop mal ; certes la visibilité est difficile, Patrick Borniche a créé sa société à 33 ans, son fils en a 32, peut-être un défi à relever, avec pas mal d expérience à mettre à profit! n Roland Kuschner 12 www.electromagazine.fr - n 59 - Avril 2013

PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR AVIS D INSTALLATEUR 3D-com, spécialiste des salles informatiques pour grands comptes D.R. Philippe Lequeux, Directeur Général de 3D-com. 3D-com est spécialisée sur l étude et la pose de solution de systèmes de câblage LAN câblage VDI pour les salles informatiques et les data centers de grands comptes. Ces installations exigent un personnel très qualifié dans la pose des chemins de câbles et des câbles, et des partenaires apportant service et garantie, comme avec CES, pour les chemins de câbles. Un BEP électrotechnique, puis un passage chez un fabricant de béton, c est ainsi que Philippe Lequeux a débuté avant de passer à l installation de réseaux pour le compte de DIGITAL, IBM et Alcatel, et de racheter, en 2005, à 38 ans, le département câblage d une société de ventes solutions informatiques, dont le nom a été conservé. Avec 3-4 salariés, Philippe Lequeux donnait alors une nouvelle orientation à 3D-com, en direction exclusive des grands comptes ; assureurs, banques, super et hypermarchés, s équipant alors de systèmes informatiques et de data center. 3D-com s est ainsi développé autour de la pose de chemins de câbles, de la pose de câbles cuivre et fibres optiques et de l installation de baies de brassage 19, hors serveurs et onduleurs pour les salles informatiques et les data center de 150 à 600 m², soit jusqu à 120 baies ; les data centers représentant jusqu à 60 % de son activité. De l étude jusqu aux tests Depuis sa base d Oulchy-le-Château, dans l Aisne, entre Soissons et Château-Thierry, 3D-com couvre le grand quart Nord-est : de Paris à Lille, de Dijon au Luxembourg. Elle emploie une vingtaine de personnes dont quinze affectées aux chantiers : chefs d équipe, coordonnateurs des travaux et monteurs. Philippe Lequeux s occupe du commercial et du suivi de chantier. «Nous traitons depuis l étude jusqu aux tests, et surtout nous proposons du surmesure. Il n existe, en France, qu une petite dizaine de sociétés comme 3Dcom», explique-t-il (source CISP). 3D-com a noué de forts partenariats avec des grands fabricants apportant des garanties constructeur de 15 à 25 ans, tels que Nexans, Leoni-Kerpen, Decelect pour les câbles Cat.5, 6 et 7, les baies 19 et le raccordement, et comme CES pour les chemins de câbles. «Ces grandes marques crédibilisent une entreprise modeste comme 3D-com, avec son CA de 2 M», précise Philippe Lequeux. Avec ses partenaires, 3D-com élabore des solutions sur mesure favorisant le gain de place et de temps de pose, avec, par exemple, la conception de câbles 6 x 4 paires et 3 x 4 paires. «Poser du câble Cat.6, 6A, voire 7 et 7A, implique un respect scrupuleux des rayons de courbures. Les chemins de câbles de CES assurent une sécurité et une rapidité de montage avec des fixations sans outils ni boulons, ses éclisses rapides, D.R. D.R. sûres, solides des supports multifonctions. Nous employons systématiquement ses accessoires plastiques pour protéger les extrémités de consoles afin d écarter tous risques de blessures pour l opérateur et pour le câble». Utilisatrice de câble Cat.6A, bien avant la norme, l entreprise installe du Cat.7A (40 giga) et des câbles et connecteurs (RJ45, TERA, GG45) Cat. 6A et 7 (Cat.7 et 7A) et Tera Cat.7 (Nexans ou Tyco), en accordant une vigilance extrême aux interférences électromagnétiques. 3Dcom se fournit auprès de trois distributeurs : Sonepar, Rexel et un indépendant, auxquels elle fait appel en fonction des produits, du stock, des délais et de la proximité. Flexibilité pour s adapter aux soubresauts Confronté à la stagnation du marché des data centers, les grands comptes n ayant pas de budget pour 2013, une situation inédite, 3D-com se rapproche, toujours hors sous-traitance, des hébergeurs de données et des opérateurs télécoms, et se concentre sur les remise à niveaux. Accalmie et surbooking alternent : «On nous demande l étude le mercredi, et le chantier terminé le lundi suivant. Il faut le personnel, le matériel alors que les distributeurs, en manque de visibilité, stockent au plus juste», déplore Philippe Lequeux qui demande à son équipe d adapter le temps de travail, en échange de conditions de travail attractives : grilles de rémunération, dotation d outillage, de tenues de travail et d équipements de protection individuelle valorisants. «Cette flexibilité a un coût, il faut pouvoir intervenir un week-end sur un data center, accepter les heures supplémentaires, désormais fiscalisées. Notre taux de réussite devis est de 68 %, ce qui est remarquable», souligne Philippe Lequeux, dont le carnet de commandes jugé positif est de 12 jours calendaires. 3D-com veut s appuyer sur l intérim et songe à proposer à ses salariés le statut d auto-entrepreneurs, faute d embaucher, tout en se développant auprès des PME-TPE, avec une des solutions informatiques packagées jusqu à 15 utilisateurs serveurs, comprenant la vente de matériel et ainsi devenir l intégrateur du système d information. n Roland Kuschner 14 www.electromagazine.fr - n 59 - Avril 2013

XX PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR Beterem : l éclairage, un «lot» en part entière D.R. Jean-Michel De Jésus, chargé d affaires, Beterem Ingénierie Le bureau d études Beterem Ingénierie intervient en conception générale des bâtiments, structure, acoustique, fluides, courants faibles, direction de chantier, électricité, dans le cadre de missions de maîtrise d œuvre, dans le neuf comme en rénovation. Le volume d appels d offres en électricité représente 18 % de son activité, dont 30 % en éclairage. Entretien avec Jean-Michel De Jésus, ingénieur chargé d affaires. La création de Beterem remonte au début des années 1960 à Marseille. Jusqu en 1998, Beterem réalise des études d urbanisme et d infrastructure dans les régions Provence-Alpes-Côte d Azur et Languedoc-Roussillon, puis le dirigeant rachète la branche ingénierie bâtiment de l entreprise ainsi qu un bureau d études identique établi en Rhône-Alpes, donnant lieu à la création de la société Holding «Groupe Beterem», aujourd hui TPF France auquel appartient Beterem Ingénierie. Électro Magazine Comment est structurée Beterem Ingénierie? Jean-Michel De Jésus Notre siège social est situé à Marseille et nous comptons 13 agences en France, ce qui nous permet d être proches de nos clients et nous donne toute la réactivité nécessaire pour répondre dans les meilleures conditions à leurs sollicitations. Les 220 collaborateurs sont, pour la plupart, des ingénieurs et projeteurs avec une expérience de plusieurs années dans le domaine des études et de la maîtrise d œuvre ; certains ont également l expérience de l administration (collectivités locales) et/ou de l entreprise. La confrontation de ces différentes expériences permet une meilleure intégration des problèmes parfois complexes de la maîtrise d œuvre. Comment êtes-vous devenu spécialiste de la prescription éclairage? Jean-Michel De Jésus Quoiqu on puisse en penser, l éclairage a pris une réelle importance bien avant l arrivée des LED, il y a 15 ans, lorsque les maîtres d ouvrage ont pris conscience de son impact sur l environnement et sur le confort des usagers. Pour ma part, c est à la fois à travers l évolution des technologies et du design des produits que j ai acquis cette expertise, en partie sur le terrain. Comment abordez-vous les projets d éclairage? Jean-Michel De Jésus L essentiel passe par le dialogue avec l architecte qui a lui-même la vision de son bâtiment éclairé. C est le fruit de ces échanges qui me guide au début de chaque projet, et après l étude technique proprement dite, le choix des produits et leur implantation s effectuent en concertation avec l architecte, et ce, quel que soit notre domaine d intervention : bureaux, industrie, hospitalier, salles blanches Quelles sont, selon vous, les évolutions marquantes de l éclairage dans le tertiaire? Jean-Michel De Jésus Sans hésiter, le passage au tube fluorescent T5 qui a apporté une autre qualité de lumière aux postes de travail et des luminaires plus plats, plus légers. En parallèle, la RT2005 a révélé les potentiels d économies d énergie mais aussi a été l occasion de développer des produits plus performants avec un confort visuel accru. Et quid des sources LED? Jean-Michel De Jésus Pour ma part, j ai été prudent quand, il y a environ 4 ans, on a vu des luminaires à LED apparaître sur le marché, fabriqués par un peu tout le monde, et pas toujours des spécialistes de l éclairage, résultat : les produits n étaient pas si efficaces qu on pouvait l espérer et très chers. Les informations, plus liées à des opérations de marketing que fondées sur des données techniques, n étaient pas toujours justifiées par des performances réelles. Aujourd hui, c est différent, le marché se reconcentre sur de véritables enjeux énergétiques, tenant compte des consommations, de la maintenance et du confort visuel. Les sources LED tiennent leurs promesses en termes d efficacité énergétique et de qualité de la lumière, et même si leur prix reste encore un frein, des produits moyenne gamme efficaces pénètrent le marché de l éclairage général. Comment abordez-vous ces changements dans vos prescriptions? Jean-Michel De Jésus Tout d abord, les fabricants de matériel d éclairage ont œuvré pour mieux communiquer sur les performances des produits à LED. La normalisation s est mise en route, puis les exigences de la RT2012 ont changé les façons de raisonner. Il est désormais courant, voire systématique, de parler amortissement et rendement, que ce soit avec les fabricants, les architectes, les distributeurs et les installateurs. À nous d être intelligents et de travailler main dans la main avec tous ces acteurs pour un éclairage performant. n Propos recueillis par Isabelle Arnaud 16 www.electromagazine.fr - n 59 - Avril 2013

PROFESSION FABRICANT Axcity : des équipements courant faible proposés en pack Axcity Axcity Axcity démocratise les solutions courant faible, avec des packs prêts-à-poser allant de la vidéosurveillance aux coffrets de communication, en passant par l antenne TNT et la sonorisation, en résidentiel et petit tertiaire. En seulement six mois, cette offre a déjà rallié 150 points de ventes partenaires, preuve de son succès auprès des installateurs. David Laprée, directeur commercial, Axcity Lancée en septembre 2012, la marque Axcity a été conçue pour répondre aux attentes des installateurs généralistes. Elle comprend des solutions courant faible pour le résidentiel et le petit tertiaire : vidéosurveillance, sonorisation de bâtiment, réception TV, réseaux et coffrets de communication, complétés par une gamme d accessoires audiovisuels. Axcity en synergie avec ECCTV Axcity est aujourd hui développée par la société ECCTV, qui conçoit des produits de vidéo-protection depuis plus de 15 ans, à destination d un millier d acteurs également présents sur le secteur du petit tertiaire. En ayant rejoint le groupe hollandais TKH voici un an, l élargissement de sa gamme, notamment avec l arrivée d Axcity, va lui permettre de renforcer sa position sur le marché de la vidéo-protection et de proposer de nouvelles offres et des produits complémentaires correspondant bien à l évolution des besoins. Le choix exclusif de la distribution «Le succès de cette nouvelle gamme repose sur notre politique commerciale 100 % distribution, mais aussi sur une stratégie visant à démocratiser et à simplifier au maximum, l installation de solutions complètes et prêtes à poser, en packs. La mise en service est réalisée à distance par notre cellule technique. Faire le choix de la distribution, c est préparer l avenir : autant celui de l installateur que celui du fabricant», explique David Laprée, directeur commercial. Axcity Des packs répondant à 80 % des applications Le pack vidéosurveillance, ainsi que les sept autres packs Axcity, sont conçus pour répondre à 80 % des applications en résidentiel et petit tertiaire. «Ne manquent aux différents packs que les chevilles de fixation aux murs, les packs incluant les câbles judicieusement dimensionnés. Inutile donc à l installateur et au distributeur de perdre du temps à concevoir une offre en s échinant sur un catalogue épais ; celui d Axcity ne comprend qu une douzaine de pages pour 88 codes articles, simples à stocker, simples à commercialiser et simples à installer. Le pack audio-surveillance comprend même des supports signalétiques obligatoires pour indiquer que le site est sous vidéosurveillance, ainsi que les documents à envoyer en préfecture», poursuit David Laprée. Rivaliser avec les meilleurs acteurs et offres du marché Actuellement, la gamme Axcity comprend huit packs et en proposera douze fin 2013, tous situés dans les prix du marché. Des applis, sous Apple et Android, sont disponibles pour la surveillance à distance d un site. «Aujourd hui, nous disposons de 150 points de vente distributeurs partenaires, nous en avions 70 fin 2012. Notre ambition est de rivaliser avec les meilleurs acteurs et offres du marché.» Rendre l installateur plus commerçant ECCTV est une équipe à taille humaine d une douzaine de personnes passionnées par les «New technologies». Autre clé du succès de la gamme Axcity, sa politique commerciale claire et transparente basée sur un véritable partenariat avec la distribution de matériels électriques courants faibles et forts. «Nous concevons et démocratisons des solutions courant faible considérées à tort complexes par les metteurs en œuvre. Nos distributeurs partenaires les stockent et offrent une valeur ajoutée non seulement logistique mais aussi technique, et les metteurs en œuvre installent» précise David Laprée. Sur le site www.axcity.fr sont annoncés, ce qui est rare, ses partenaires distributeurs. Sans promotion particulière, ces derniers ont procédé à la mise en stock des packs, à leur mise en avant sur le comptoir, et le bouche à oreille semble bien fonctionner. «Nous sommes actuellement en phase de prise de part de marché, et nous accompagnons l installateur en mettant à sa disposition une batterie d outils d aides à la vente.» n Roland Kuschner 18 www.electromagazine.fr - n 59 - Avril 2013

PROFESSION FABRICANT Eaton Philippe Daga, directeur général de Eaton Industries France Eaton Stéphane Egros, directeur marketing de Eaton Industries France Eaton : complémentarité et déploiement avec Cooper En novembre 2012, Eaton concrétisait l acquisition du groupe Cooper, soit 26 000 salariés pour un chiffre d affaires de 5 milliards de dollars. Éclaircissements sur le rapprochement de deux poids lourds de l industrie électrique avec Philippe Daga, directeur général et Stéphane Egros, directeur marketing de Eaton Industries France. Électro Magazine Un tel rapprochement n est-il pas sans générer une onde de choc? Philippe Daga Cette acquisition représente la plus grosse opération jusqu alors réalisée par Eaton. Nous nous trouvons à présent au tout début d une grande histoire! Deux constats très positifs soulignent la sérénité de ce rapprochement. Tout d abord, il s agit de deux groupes nord-américains. Cela évite toute distorsion culturelle. Ensuite, le rapprochement des lignes de produits ne souffre d aucune redondance de l offre. Nous jouons ainsi pleinement la carte de la complémentarité. De fait, je suis très optimiste! Eaton est désormais au 4e ou 5e rang mondial de l industrie électrique. L opportunité est grande, et les risques sont faibles Pouvez-vous expliquer cette complémentarité? Stéphane Egros Eaton se place au niveau des installations IT pour la protection des données, notamment dans l industrie, alors que Cooper intervient principalement dans le cadre de bâtiments tertiaires. De plus, au-delà de ce que l on connaît en France de Cooper, le groupe dispose de nombreuses autres lignes de produits à développer. Il s agit par exemple de racks et d armoires pour data centers. Autre exemple de complémentarité dans le secteur photovoltaïque : Eaton propose des solutions de sectionnement, quand Cooper Bussmann dispose de fusibles complémentaires. En matière d équipements Atex, Eaton est présent avec des solutions industrielles pour l intérieur des bâtiments, tandis que Cooper s est spécialisé en solutions extérieures Sous un autre angle, on peut considérer que Cooper positionne ses équipements à la fois en amont et en aval de l offre Eaton. Comment va se dérouler l intégration entre Cooper et Eaton? Philippe Daga Un processus d intégration sur une durée de 2 à 3 ans se met actuellement en place. Le moteur de ce mécanisme est composé d une équipe dédiée de 50 personnes, en poste sur chaque continent et composée à parts égales de représentants de Cooper et de Eaton. 2013 est encore une année d audit et d identification au cours de laquelle nous partageons nos données sur les marchés et les lignes de produits. L année 2014, sera plus active en matière d intégration. Notons qu au travers de l acquisition, Eaton devient producteur d équipements électriques sur le sol français avec les 4 sites industriels historiques de Cooper. Eaton dispose pour sa part d un centre de R&D mondial à Montbonnot en Isère sur le thème des onduleurs et de la gestion de l énergie. Qu en sera-t-il de la distribution du mix produits en France? Stéphane Egros En France les deux groupes ont jusqu alors travaillé avec les mêmes partenaires distributeurs. Le rapprochement entre Cooper et Eaton ne fera que consolider l offre, d où un potentiel de création de valeur plus important pour le négoce. Dans ce contexte, Eaton devrait se rapprocher de la taille critique des grands fournisseurs historiques À un catalogue public de 14 000 références Eaton actuellement en distribution en France, Cooper ajoute environ 8 000 références produits. Que vont devenir les marques du groupe Cooper? Stéphane Egros Avec des délais variables, les marques reprises par Eaton ont basculé sous le nom de l acquéreur. En ce qui concerne les marques Cooper comme Nugelec, Luminox, Capri rien n est encore défini. L influence de chaque marque va être analysée localement et à l international avant de prendre la bonne décision. Concernant les entités commerciales françaises de Eaton et de Cooper, quels sont les changements prévus en 2013? Philippe Daga Aucun changement n est prévu cette année du point de vu commercial, malgré le fait d échanger entre nous des informations clients. Pour l heure, Les équipes Cooper d une part et Eaton d autre part, poursuivent lors objectifs pour l année en cours. À quelle échéance allez-vous compléter les catalogues respectifs sur le marché français? Philippe Daga Actuellement, Eaton lance en France une gamme d armoires de protection basse tension et de protection / coupure moyenne tension. L offre Cooper vient compléter l offre. Mais c est véritablement à l horizon 2014 et 2015 que nous déploierons la totalité de notre offre en Europe, bien au-delà des catalogues actuels! n Propos recueillis par Michel Laurent 20 www.electromagazine.fr - n 59 - Avril 2013

PROFESSION FABRICANT Câblerie Daumesnil cultive ses différences pour réussir à l export Aïssata Diallo est, depuis 2001, directrice commerciale export de Câblerie Daumesnil. Câblerie Daumesnil Câblerie Daumesnil, qui réalise 30 % de son chiffre d affaires à l export, est aujourd hui présente sur les cinq continents. Une réussite liée à une véritable culture d entreprise, ainsi qu à une disponibilité et une réactivité importantes. Pour ses clients lointains, Aïssata Diallo, directrice commerciale export, annonce de nombreux compléments de gamme en 2013. Électro-Magazine Comment le département export de Câblerie Daumesnil a-t-il été créé et s est-il développé? Aïssata Diallo Lorsque l entreprise a été créée, en 1968, elle s est tout de suite positionnée sur l export et de nombreux partenariats ont été noués au cours des années 1970, en particulier avec l Afrique et les Dom-Tom. Le département export est donc historique. D ailleurs, Michel Lichentin, créateur de l entreprise et à l origine de ce travail, y a toujours un pied, s occupant notamment de l Asie du sud-est et de l Amérique du Sud. Ce qui me fait dire que l export fait partie de notre ADN. Voyager, communiquer et imaginer de nouveaux marchés avec les responsables des sociétés que nous rencontrons nous a amenés à modifier nos façons de commercer, parfois trop classiques en France. Nos services évoluent en permanence, grâce à notre souplesse de management, qui nous permet de prendre des décisions rapidement et de les mettre en œuvre immédiatement. De plus, l entreprise, qui compte 35 salariés, mêle les cultures : 17 langues sont parlées chez Câblerie Daumesnil. C est-à-dire qu en plus de l anglais, de l italien, de l espagnol ou de l allemand, voire du tchèque ou du serbe, nous parlons couramment l arabe, le sénégalais, le congolais, deux langues indiennes, le malgache Ce qui facilite grandement les échanges! Lorsqu en 2001, je suis arrivée pour prendre en charge le département export de Câblerie Daumesnil, celui-ci réalisait 10 à 15 % du chiffre d affaires. Avec Maleka Taybaly, chargée de clientèle export, nous l avons amené à 30 %. Pour y arriver, nous avons élargi nos zones d activités, qui sont désormais établies sur les cinq continents : Asie du sud-est, Afrique francophone et anglophone, Moyen-Orient Comment parvenez-vous à faire la différence à l export? Aïssata Diallo Outre le caractère multiculturel de l entreprise, qui fait notre différence et nous permet d être très accessibles, notre force réside dans les valeurs que nous développons, en particulier l audace, l imagination, la réactivité et la proximité. Grâce à ces valeurs, nous avons pu nous renforcer sur les marchés existants tout en nous installant sur de nouveaux. Nous savons nous rendre disponibles 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et avons, à ce propos, beaucoup appris des Chinois, avec lesquels nous sommes en relation d affaires intense. De plus, nous visitons régulièrement nos clients, dans le monde entier. Nous participons également à tous les salons professionnels majeurs. Enfin, nous avons élaboré une gamme de produits dédiée à l export. C est une gamme élargie elle va encore s étoffer qui nous permet de répondre à toutes les demandes autour du câble électrique. Ainsi, nos clients peuvent se contenter d un seul interlocuteur pour leurs chantiers. Comment se porte le marché du câble à l export? Aïssata Diallo Par rapport à la France, voire à l Europe, qui est vraiment en crise, l export reste plutôt dynamique. Ça bouge pas mal dans des zones comme l Afrique et le Moyen Orient. Alors que nous envisageons un chiffre d affaires 2013 en stagnation sur le marché européen, nous tablons sur une croissance à deux chiffres pour notre département export. Quelles sont les nouveautés de Câblerie Daumesnil à destination de l export? Aïssata Diallo Nous avons beaucoup travaillé sur les compléments de gamme en développant une offre produits annexe (manchons, connecteurs, coupe-câble ) qui, par notre intermédiaire, devient accessible à nos clients. Les possibilités sont infinies et nous sommes parfois surpris par ce que nous imaginons, mais cette créativité est aussi un moteur. En permettant à nos clients de compléter leur commande, nous leur simplifions la vie. Quels sont vos projets à l international pour cette année? Aïssata Diallo En premier lieu, nous allons exposer dans un maximum de salons professionnels : nous étions présents au Middle East Electricity de Dubaï au mois de février dernier et nous serons présents à la foire d Hanovre, du 8 au 12 avril, ainsi qu au Power & Electricity Word Africa de Johannesburg, qui se déroulera à peu près aux mêmes dates. Nous serons probablement exposant à Elecafric, programmé au mois de mai à Cotonou, au Bénin. Et, bien entendu, nous exposerons à Batimat/Interclima en novembre prochain. Batimat est un rendez-vous important pour notre département export, car c est un salon visité par nos clients et qui nous permet aussi de rencontrer pas mal de prospects. n Propos recueillis par Marianne Tournier www.electromagazine.fr - n 59 - Avril 2013 21