Section : GENIE CIVIL



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1 Etude des pannes de couverture Question 1.1 Moment quadratique approché Inertie 1.11 55 I yy = I 1/yy + I 2/yy + I 3/yy Z 4.1 1 3 5.7 I 1 = I 2 = bh 3 /12 + Sd² I 1 = (55 x (5,7) 3 /12) + 55 x 5,7 x (50 5,7/2)² I 1 = 697 797,7 mm 4 I 3 = bh 3 /12 I 3 = 4,1 x 88,6 3 /12 I 3 = 237 631,37 mm 4 100 Y Y' I yy = I 1 + I 2 + I 3 I yy = 697 797,7 + 697 797,7 + 237 631,37 I yy = 1 633226,8 mm 4 = 163,32 cm 4 2 5.7 Z' 1.12 La valeur donnée par le fabricant (DT5) I yy =.171 cm 4 > 163,32 cm 4 L écart numérique provient de la simplification du profilé : ne sont pas comptés les renforts au niveau de la liaison entre l âme et les semelles. Question 1.2 Equilibre statique de la panne faîtière 1.21 Schéma mécanique de la panne isolée. p (charge répartie) 3,842

Calcul de p : p = 1,33 G + 1,41 S e + 1,41 W D après DT5 poids propre de la panne est de 8,1 kg/ml soit 0,081 kn/m G = G couverture + G panne = 0,24 + 0,081 = 0,321 kn/m S e = 0,60 kn /m W = 0,90 kn /m p = 1,33 x 0,321 + 1,41 x 0,60 + 1,41 x 0,90 p = 2,54 kn/m 1.22 Efforts transmis de la panne vers les portiques : 2,54 kn/m 3,842 R ay R by R ay = R by = pl/2 (charge répartie et symétrie du chargement) R ay = R by = 2,54 x 3,842/2 = 4,88 kn Les efforts transmis de la panne vers le portique sont de 4,88 kn 1.23 Expression littérale et numérique des sollicitations : Effort normal (N) Pas d efforts horizontaux donc N = 0 Effort tranchant (V ou T) Σ proj/ y = 0 R ay px + V(x) = 0 V(x) = px - R ay V(x) = 2,54x 4,88 V(0) = -4,88 kn V(l/2) = 0 kn V(l) = -4,88 kn Moment fléchissant (M y ) Σ moment/ coupure = 0 -R ay x + px(x/2) + M(x) = 0 M(x) = -px²/2 + R ay x V(x) = -1,27x² + 4,88x M(0) = 0 kn.m M(l/2) = 4,69 kn.m V(l) = 0 kn.m

N x 3,842 V ou T + 4,88 kn - l/2 + 3,842 x - 4,88 kn + l/2 3,842 x 4,69 kn.m M y

Question 1.3 Dimensionnement en contrainte de la faîtière 1.31 Dimensionnement de manière optimale en élasticité d un profilé de type IPE avec s e 240 MPa σ = M / (I y /v) donc I y /v = M / s M = pl²/8 = 2,60 x 3,842² / 8 = 4,80 kn.m I y /v = 4,80.10-3 / 240 = 2.10-5 m 3 = 20 cm 3 D après le DT5, un IPE 80 conviendrait pour la panne faîtière : I y /v = 20,03 cm 3 > 20 cm 3 1.32 Répartition des contraintes normales le long de la section : 239,6 MPa Tendu σ = M /(I y /v) s = 4,80.10-3 / 20,03.10-6 s = 239,6 MPa 239,6 MPa Comprimé Question 1.4 Etude de la flexion déviée d une panne courante /3 1.41 Vérification de l IPE 100 en flexion déviée : s = M y / (I y /v) + M z / (I z /v) D après le DT5, un IPE 100 : I y /v = 34,2 cm 3 et I z /v = 5,79 cm 3 σ = 3,55.10-3 / 34,2.10-6 + 0,90.10-3 / 5,79.10-6 s = 103,8 + 155,44 = 259,24 MPa > s e Il faut donc prendre un IPE 120 1.42 Analyse comparative : En panne faîtière, il a été choisi un IPE 80 et il faut un IPE 120 en partie courante, donc la solution choisie pour l ensemble des pannes de la couverture est de mettre des IPE 120.

Question 1.5 Panne sur 3 appuis /5 1.51 Degré d hyperstaticité d une panne : Nombre d inconnues : 3 Nombre d équations : 2 (pas d effort horizontal) Degré d hyperstaticité : 3 2 = 1 Structure hyperstatique de degré 1 1.52 Analyse comparative : Allure du moment + M max = M(l/2) = pl²/8 Moment plus important sur 2 appuis M max = M(l/2) = - 0,125 pl² + M travée = M(l/4) = + 0,070 pl² - + Allure de la déformée f(l/2) = f(max) = 5pl 4 /384 EI Flèche plus importante sur 2 appuis Appui extrême f(max) = p(l/2) 4 /192 EI = pl 4 /3072 EI Appui intermédiaire Schéma sur appui IPE 200

2 Etude du massif de fondation Question 2.1 Combinaisons d actions 2.31 2.21 2.31 2.41 Combinaison d actions Résultante horizontale Résultante verticale 1.35G+1.5Q+S+W 1.35x (-5500) (1.5x5700)+0+100-5600 dan = -15875 dan 1.35G+1.5Q+S 1.35G+1.5Q+W G+Q+S+W 0-5600 dan - 5600 dan G+Q+S 0 G+Q+W - 5600 dan 1.35x (-5500) (1.5x5700)+0 = -15975 dan 1.35x (-5500) (1.5x5700) +100 = -15875 dan - 5500 5700 + 0 + 100 = - 11100 dan -5500 5700+0 = -11200 dan -5500 5700 + 100 = -11100 dan Question 2.2 Vérification de la capacité portante du sol 2.21 (fonction de la question2.1) Quel est le cas de charge le plus défavorable dans cette étude? la valeur retenue est 15975 dan (résultante verticale ) pour la combinaison d actions : 1.35G + 1.5Q + S Justifiez votre réponse Dans ce cas d étude, la charge du vent n est pas comptée (pas de surpression). Seuls les efforts des charges permanentes et d exploitation coefficientés sont pris en compte. 2.22 Calculer la contrainte s exerçant sur le sol (Question2.1) σ = F/S avec F= -15975 dan = 0.159 MN S= 1.00 x 1.00 = 1.00 m² σ = 0.159/1.00 = 0.159 MPa 2.23 Conclure, sachant que q = 0.60 MPa Il faut que q< σ 0.159 < 0.60 ok la condition est vérifiée.

Question 2.3 Vérification au glissement sous l effet du vent 2.31 (en fonction de 2.1) combinaison la plus défavorable? la charge la plus défavorable verticalement et horizontalement est : 1.35G + 1.5Q + S + W ou 1.35G + 1.5Q + S même valeur car S = 0. Justifier votre réponse Il faut une composante horizontale et un maxi en vertical pour s opposer au glissement. 2.32 Vérification au glissement N u. tanf / H u = 1,5-15875 x tg30 / -5600 / 1.5 1.64 / 1.5 La condition est vérifiée, pas de glissement. Question 2.4 Vérification au soulèvement sous l effet du vent 2.41 (en fonction 2.1) cas le plus défavorable pour les efforts verticaux? la combinaison d actions la plus défavorable est : G + Q + W Justifier votre réponse Il faut minimiser les efforts vers le bas, et ainsi obtenir le cas le plus défavorable des efforts vers le haut sans la charge horizontale. 2.42 Vérification au soulèvement avec coeff. de sécurité = 1.5. W max = 2900 dan (charge soulèvement) Charges verticales sur le massif = -11100 dan Il faut 11100 > 2900 x 1.5 (4350 dan) Ok condition vérifiée, il n y a pas de soulèvement.

3 - Etude du plancher bas du 1 étage Question 3.1 Choix du bac acier collaborant Un bac acier collaborant comme son nom l indique, collabore à la résistance mécanique du plancher. En effet, ce type de coffrage (plaque métallique nervurée) présente de petites nervures dans chaque onde permettant ainsi une bonne adhérence entre le béton et la plaque d acier. En phase provisoire, la plaque d acier fait office de coffrage perdu. En phase définitive, la plaque d acier se substitue ou complète les armatures classiques de béton armé. La portée du bac acier entre les files 6 et 4 est de 3,842 m. Le bac repose sur trois portiques. A partir de ces données, de la charge q=3,5 kn / m², et des tableaux de prédimensionnement du fabricant de bac acier collaborant, nous pouvons retenir un bac de type cofradal 60 c avec un Treillis soudé général, type P80R et d un treillis en chapeau ; P188R. Le treillis général a pour fonction de compléter le bac collaborant pour la flexion en travée. Le treillis de chapeau placé au droit des appuis des bacs permet de reprendre les moments de flexion sur appuis. C est la fibre supérieure du plancher qui est sollicitée en traction. Le bac collaborant ne joue aucun rôle. En considérant un étaiement provisoire sur une file, une dalle de béton de 11 cm d épaisseur convient. Ceci est cohérent avec les informations fournis au sein des plans de définition du plancher.

Question 3.2 Connecteurs Les connecteurs permettent de lier la dalle aux poutres métalliques. Ils permettent d associer mécaniquement la dalle avec les poutres. En effet, les connecteurs permettent de transmettre les contraintes de cisaillement engendrées par un glissement longitudinal relatif entre la dalle et le plancher suite à la flexion. En conséquence, la poutre peut être dimensionnée en construction mixte acier béton. Le béton armé participe à la résistance à la flexion de la poutre. Il est d usage d évoquer l expression de «poutre mixte». Cette technologie permet un gain de matériaux sur la poutre métallique. En structure métallique de bâtiment, les connecteurs sont utilisés pour transmettre des efforts horizontaux provenant du vent entre un plancher sur bac métallique et un système de poutraison métallique. Cette technique permet d éviter un contreventement dans le plan du plancher par des croix de Saint André. Ces éléments restant peu esthétique et encombrant les plénums. Alors, le plancher béton est considéré par rapport aux efforts éoliens comme un diaphragme, poutre à inertie infinie. Comme le frottement entre les bacs métalliques et les poutres n est pas suffisant pour transmettre les efforts éoliens, il est d usage d employé des connecteurs pour assurer la bonne transmission des efforts. Dans le cadre du projet étudié, le bureau d étude a retenu des connecteurs en L cloutés de hauteur 110 mm, soient 11 cm. La hauteur des connecteurs est strictement égale à celle de la dalle. La condition usuelle d enrobage n est pas respectée. Le fabricant HILTI a géré ce paramètre en concevant des connecteurs en acier galvanisé. D autre part, la transmission des efforts de cisaillement affecte majoritairement le pied du connecteur. Par conséquent, la tête n a pas besoin d être enrobé complètement.

Question 3.3 Descente de charge sur poutre IPE 240 Les charges permanentes sont Poids propre du bac acier collaborant : 883 dan / m² Poids propre du plancher béton : 189 dan / m² Poids propre du profilé métallique IPE 240 : 30.7 dan / m² Poids propre des cloisons ramené à une masse surfacique : 100 dan / m² Donc, G = 297 8 dan / m², ramené le long de la poutre ; 11.79 kn / m, en considérant une portée de 3 ;842m. Les charges d exploitation pour les bâtiments de bureaux ayant une activité tertiaire : 250 dan / m², ramené le long de la poutre ; 9.60 kn / m En considérant la combinaison du CM 66, p = 30 kn / m Remarque : la combinaison d action donnée au sein du sujet n est pas exactement celle du règlement CM 66, mais elle s en rapproche énormément.

Question 3.4 Vérification de la plasticité : poutre IPE 240 Sur la file étudiée, la poutre IPE 240 est liaisonnée à 3 poteaux. Afin, de faire un prédimensionnement, il est possible de considérer que la poutre repose de manière continue sur 3 appuis. Par conséquent, nous retenons la valeur maximum du moment de flexion : Poutre sur 3 appuis Moment maximum Sur appuis : - 0,125 pl2 Soit le moment sur l appuis central = -89.5 m. kn en considérant p = 26,1 kn/m et la portée max. de la poutre ; 5.238m Selon l additif 80 du CM 66, le moment plastique = Z. σe En considérant, Z, le module de plasticité de l IPE 240 relevé dans le tableau OTUA = 366,6.10-6 σe = 240 M Pa Soit, le moment plastique : Mp = +/- 0.0879 m M N Vérification selon l additif en plasticité de la section : M < Mp Il s avère que Mmax > Mp. Par conséquent, le profilé ne convient pas. Il faut envisager un profilé supérieur tel qu un IPE 260. Néanmoins, la présence des connecteurs métalliques doit permettre de vérifier le profilé en construction mixte. Il y a alors un grand intérêt d utiliser le règlement EUROCODE Construction Mixte

4 Etude de la variante de la structure métallique : poutres et poteaux en béton armé Question 4.1 Optimisation de la hauteur de la poutre Hypothèses retenues : Le plancher béton avec bac métallique collaborant repose sur des poutres en béton armé de section rectangulaire Les charges appliquées sur la poutres sont approximativement identiques à l étude 3 ; G = 297.8 dan /m² sans le poids propre de la poutre Q = 250 dan /m² Soit pour une largeur de reprise de 3.842 m, g = 1144.2 dan /m q = 960 dan /m En considérant la combinaison d action à l ELU ; p = 29.84 kn / m Moment de flexion maximum sur appuis (Poutre sur 2 appuis) en considérant une portée de 5.238 + 4.038 Soit Mmax. = 320.9 m. kn Contrainte admissible du béton à l ELU,selon le BAEL : 14.17 MPa En considérant que la section plane de la poutre en béton armé se déforme en limite du pivot A B Soit, µ u = µ AB = 0.186 et α AB= 0.259 Comme µ AB = Mmax / (bd².fbu) et en considérant une largeur de poutre égale à 30 cm, d=0.637m, soit 65 cm En conclusion, en considérant un enrobage de 2cm pour cette poutre située à l intérieur d un bâtiment, un diamètre moyen des armatures de 12 mm, nous obtenons une poutre de hauteur 67 cm.

Question 4.2 Armatures longitudinales En considérant le moment max de 440 m Kn et la section de la poutre de 0.30 par 0.65 m µ u = 0.302 Comme µ u est supérieur à 0.186, la section se déforme autout du pivot B. Comme µ u est inférieur à 0.372, la section de comporte as d acier comprimé. Nous pouvons déduire α u= 0.463, soit z = 0.477 m Section d acier tendu : Ast = Mamx / ( z.fe/1.15)) = 0.00212 m² = 21.2 cm² Proposition d armature HA : 3HA 25 = 14.73 cm² 2HA20 = 6.28 cm² 1 HA 8 = 0.5 cm² vérification 14.73 + 6.28 + 0.5 = 21.51 cm² > 21.2 cm², la proposition est satisfaisante. Armature de montage Epingle HA 10 Cadre HA 10 Prévoir armatures peau des de 3 HA 25 1 HA 8 2 HA 20

Question 4.3 Armatures transversales Formulaire : st o = 0.9 x f e. At x 1 g s. bo τ u 0.3 ft 28 τ u = Vu bo. d Calcul de τ U = 788.6 m kn Calcul de ft28 = 2.1 Mpa Il est alors possible de calculer st o = 1.94 m. Cette valeur est trop grande car supérieure à 40 cm et à 0.9.d= 0.585 m Forfaitairment dans une poutre de hauteur comprise entre 50 cm et 1 m, st o est compris en 10 et 15 cm. Nous retenons la valeur de 12 cm. Puis nous utilisons la suite de caquot pour définir une répartition de cadre. Soit la proposition de répartition suivante : Le premier cadre situé à st o /2 = 6 cm de l appuis, 4 espacements de 13 cm 4 espacements de 16 cm 4 espacements de 20 cm 5 espacements de 25 cm 3 espacements de 35 cm 1 espacement de 32 cm puis symétrie

SCIENCES ET TECHNIQUES INDUSTRIELLES COMMENTAIRES

Le sujet de STI portait sur la construction d un bâtiment R+1 à usage de bureaux. La super structure se compose d une ossature métallique. Les études indépendantes portaient : Partie 1 : Etude d une panne de couverture. (20 points / 80) Partie 2: Etude du massif de fondation. (20 points / 80) Partie 3: Etude du plancher bas du 1 étage. (20 points / 80) Partie 4: Variante structure métallique : poutres et poteaux en B.A. (2O points /80) Remarques générales : 8De plus en plus de candidats recopient le questionnement et les hypothèses avant de répondre. Certains même, les modifient. 8La moitié des copies sont correctement présentées et rédigées. Toutefois, un effort supplémentaire est attendu dans le soin des schémas. 8Les candidats dans l ensemble respectent bien les documents réponses. 8Afin de respecter les consignes d anonymat, il est souhaitable que les candidats rédigent à l encre bleue ou noire. (Le crayon à papier est à proscrire dans la rédaction). Partie 1 : Etude d une panne de couverture Globalement la très grande majorité des candidats a traité cette question. La moyenne des candidats qui ont composé est de l ordre de 12/20. Pour les questions 1 1 moment quadratique approché 1 2 équilibre statique de la panne 1 3 dimensionnement de la panne Les questions ont été bien traitées dans l ensemble. Seule la question 1.23 où l on demandait les expressions littérales et numériques des sollicitations a été moins bien réussie : les équations de l effort tranchant et du moment fléchissant n ont pas toujours été mises en évidence. Pour la question 1.3, certains candidats effectuent plutôt une vérification qu un dimensionnement. Pour la question 1 4 Etude de la flexion déviée Question peu traitée. Lorsque les candidats calculent les contraintes normales dues aux deux moments de flexion : ils ne parviennent pas à les combiner correctement et à fournir une conclusion cohérente. Le choix d une section définitive est dans la majorité des cas, plus intuitive que déductive. Pour la question 1 5 Panne sur trois appuis Les candidats arrivent à donner le bon degré d hyperstaticité de la poutre sans toutefois le démontrer. Pour l étude comparative, les candidats auraient dû s attacher à présenter des allures de graphe plus précises et plus soignées. Les schémas technologiques des liaisons sur appuis ont rarement été fournis.

Partie 2 Etude du massif de fondation Globalement la très grande majorité des candidats a traité cette question. La moyenne des candidats qui ont composé est de l ordre de 8/20. Pour les questions 2 1 Combinaisons d actions 2 2 Vérification de la capacité portante du sol 2 3 Vérification au glissement La descente de charges est bien appréhendée et le document réponse est bien complété. Les candidats connaissent bien les formules de base littérales mais rencontrent des difficultés lors de l application numérique. Les unités utilisées ne sont pas toujours du système international. Les candidats ne justifient pas toujours leur résultat ; leur réponse devient incomplète. Pour la question 2 4 Vérification au soulèvement La majorité des candidats a trouvé la bonne combinaison d actions mais pour autant n a pas su traiter correctement la question. Pour la question 2 5 répartition du ferraillage En ce qui concerne la répartition des aciers, les valeurs proposées ne sont pas cohérentes avec la réalisation. Le dessin de ferraillage ne correspond pas toujours à l étude du massif de fondation mais à un schéma de ferraillage d une poutre. Les aciers de liaisons poteaux semelles sont généralement oubliés. Partie 3: Etude du plancher bas du 1 étage Globalement la grande majorité des candidats a essayé de traiter cette question. La moyenne des candidats qui ont composé est de l ordre de 12/20. Pour la question 3 1 Choix du bac acier collaborant La moitié des candidats a traité cette question de façon satisfaisante. Le système constructif et technologique semble être connu. Les documents techniques associés ont été correctement analysés. Pour la question 3 2 Connecteurs Les schémas techniques présentés par les candidats sont peu soignés. Les explications sont souvent confuses et les membres du jury invitent les candidats à utiliser des phrases simples. Pour la question 3 3 Descente de charges Les candidats ont bien appréhendé la question, cependant la présentation des résultats manque de clarté. Pour la question 3 4 Vérification de la plasticité

Cette question a été peu traitée par les candidats. Le choix du module plastique de la poutre leur a vraisemblablement posé un problème. De même certains candidats n ont pas su exploiter le tableau permettant le calcul des moments maxima. Partie 4: Variante BA. Pour la question 4 1 Optimisation de la hauteur de la poutre La question a été abordée par une majorité de candidats. Le fonctionnement du BA par l hypothèse des trois niveaux n apparaît compris que par une minorité. Le calcul de la charge répartie n a été que rarement abordé, les candidats prenant dès le départ la valeur du moment Mu donné en question 4 2. Pour la question 4 2 Armatures longitudinales Les candidats savent globalement calculés une section d armatures dans une section béton en flexion et à l ELU. Certains semblent avoir utilisé un programme de calculatrice ; Cette façon de faire n est pas préjudiciable dans la mesure ou la question 4 1 a permis de vérifier que le candidat maîtrise le fonctionnement du BA. Le dessin bien doté par le barème a permis de contrôler que les candidats savent répartir une section d armatures en vérifiant les dispositions constructives réglementaires. Cette question a aussi permis de valider que les candidats ont de bonnes notions de dessin technique. Pour la question 4 3 Armatures transversales La question a été bien traitée dans l ensemble. Cependant, les réponses étaient souvent incomplètes car les candidats se contentaient d appliquer seulement la relation donnée dans le sujet. Pour la question 4 4 Liaison poutre poteau En ce qui concerne le schéma d assemblage, les candidats ont cherché a proposé une solution technique. Toutefois, elle était imprécise quant au rôle des différentes armatures.

ETUDE d un SYSTEME et/ou d un PROCESSUS TECHNIQUE Construction et Economie COMMENTAIRES

ETUDE 1 CCTP Dessin Notée sur : 60 Moyenne : 29,2 15 % des candidats n ont pas traité la question Questions 1 et 2 : Les questions 1 et 2 de cette étude ont été globalement bien traitées par les candidats. Les documents fournis suffisaient pour traiter ces 2 questions, sans que le candidat ait besoin de connaissances particulières sur l acoustique du bâtiment ; La difficulté consistait donc à rassembler et à exploiter les différentes informations fournies sur les documents. Question 3 : Peu de candidats ont traité correctement cette question qui supposait d identifier les ouvrages, d indiquer leur constitution de principe et les performances attendues puis d énoncer les prescriptions spécifiques à l ouvrage, ceci à destination de l entreprise. Trop de candidats ont repris des éléments partiels en se limitant, pour certains, à l énoncé d un mode opératoire ou en reprenant les indications d une notice technique de pose. Question 4 : Le premier détail devait représenter une cloison acoustique en coupe verticale en indiquant les liaisons avec les planchers haut et bas, et avec le faux-plafond. La plupart des candidats qui ont traité la question ont correctement disposé la cloison en la prolongeant jusqu en sous-face du plancher haut, mais peu d entre eux ont traité convenablement la jonction avec le revêtement de sol et la remontée de l isolant phonique jusque sous la plinthe. Le second détail concernait, en coupe horizontale, la jonction en T de deux cloisons acoustiques d épaisseurs différentes. La majorité des réponses comportaient les indications nécessaires (constitution, disposition, cotation, indications). Cependant, quelques réponses indiquent une non-utilisation des données fournies. ETUDE 2 Avant métré Notée sur : 25 Moyenne : 14,5 21% des candidats n ont pas traité la question L étude 2 consiste en une vérification de certaines quantités du cadre de décomposition du Prix Global et Forfaitaire, à savoir : Surface de dalle pleine ép. 20 cm (niveau 200,18) Surface de dalle pleine ép. 25 cm (niveau 200,81) Cette étude a été traitée par 79 % des candidats. Question 1 :

Les erreurs relevées résultent principalement de : le repérage des zones sur le document réponse 1 accompagnant les minutes d avant-métré mettait rarement en évidence les zones identiques. le mode de métré (dalles comptées dans œuvre) n a pas été suivi en général. la disposition et l organisation des calculs était très aléatoire. Question 2 : La comparaison des résultats a toujours été faite mais les commentaires étaient rarement bien argumentés. ETUDE 3 Etude de prix panneaux préfabriqués Notée sur : 40 Moyenne : 18,7 15 % des candidats n ont pas traité la question 1. Quantitatif béton et aciers Le sujet comportait des documents réponses permettant de présenter son travail, ils ont souvent été mal utilisés voire laissés de côté, il en résulte, pour la majorité des candidats, un manque de clarté des calculs effectués. Concernant le quantitatif béton : la section des panneaux préfabriqués a généralement été correctement déterminée, malheureusement un grand nombre de candidats n a pas tenu compte de leur forme courbe. Concernant le quantitatif d acier : la plupart des erreurs est relative à la détermination des longueurs développées, les masses linéiques ayant le plus souvent été convenablement calculées. 2 DHMO Il s agissait de calculer le déboursé horaire de main d œuvre moyen pour le chantier étudié. Les principales erreurs constatées sont : une mauvaise prise en compte des différents composants du D.H.M.O. : indemnités oubliées ou mal intégrées la non prise en compte des effectifs prévus dans le calcul de la moyenne. Enfin, les coûts afférents au chef de chantier doivent être intégrés dans cette étude pour moitié dans les DHMO productifs, ce qui a été souvent omis. 3 Sous détail de prix d un panneau préfabriqué. Pour ce travail classique de réalisation d un sous détail de prix en valeur déboursé sec les remarques présentées pour l étude 4 restent valables.

ETUDE 4 Etude de prix plancher Notée sur : 20 Moyenne : 12.7 24% des candidats n ont pas traité la question En position d économiste pour le compte d une entreprise de gros-oeuvre, il s agissait d étudier les sous-détails de prix de 2 solutions pour la réalisation d un plancher : Un système prédalle, Un système dalle pleine, et enfin de retenir la solution la plus économique. Les données du sujet étaient claires. Il était nécessaire de savoir structurer un sous -détail de prix pour réussir cette question. Les candidats ont globalement bien traité cette étape. La ventilation des dépenses Main d œuvre / Matériaux a souvent été respectée. Les problèmes et erreurs constatés le plus régulièrement sont relatifs aux calculs de quantités élémentaires, souvent mal maîtrisés : une note de calcul s impose, dans ce type de situation, afin de justifier chaque valeur intermédiaire ; les unités de mesurage doivent être indiquées systématiquement (exemple : 0,80 h/m3 x 0,210 m3/m2) et leur adéquation soit être vérifiée ; éviter les regroupements de composants élémentaires, l ouvrage élémentaire doit être décomposé avec précision. ETUDE 5 Etude de prix : frais de chantier et offre de prix Notée sur : 20 Moyenne : 10,5 26 % des candidats n ont pas traité la question 5.1 détermination du montant des frais de chantier Cette question a été bien traitée par environ 80% des candidats. Le document réponse fourni permettait de bien structurer les calculs, il a été utilisé correctement dans l ensemble. 5.2 coefficient de vente La ventilation particulière des frais de chantier a été très souvent mal traitée. Seuls 3 candidats ont adopté une démarche cohérente. Les notions de frais de chantier facturés explicitement ou amortis sur les déboursés secs sont mal maîtrisées par la majorité des candidats. 5.3 Calcul des frais généraux et du bénéfice Cette question a été bien traitée dans l ensemble. 5.4 Finalisation de la DPGF

Beaucoup de candidats ont confondu déboursés secs et prix de vente, ce qui est plutôt inquiétant à ce stade de l étude. Ces notions de base doivent être parfaitement maîtrisées par un candidat de cette option construction et économie. ETUDE 6 Etaiement dessin Notée sur : 35 Moyenne : 11.7 38% des candidats n ont pas traité la question Le problème de l étaiement de prédalles en béton armé n est pas maîtrisé par la majorité des candidats. Ces notions sont pourtant des notions de base des formations Génie Civil. Le calcul du nombre d étais nécessaires est souvent abordé de façon forfaitaire et sans réelles justifications. Le passage des résultats théoriques à la mise en place du matériel sur le plan d étaiement reste trop approximatif et sans logique. La dernière partie de la question concernant le dessin de détails de liaison prédalles/voiles est dans l ensemble très mal traité. Les principes de bases ne sont pas appliqués à ces cas pourtant très courants. Il est rappelé aux futurs candidats que les questions sont dans l ensemble indépendantes et qu une question de ce type ne devrait pas systématiquement être traitée en fin d épreuve.

ETUDE d un SYSTEME et/ou d un PROCESSUS TECHNIQUE Construction et Réalisation des Ouvrages COMMENTAIRES

Etude 1 : TECHNOLOGIE 1.1 6 candidats n ont pas traité la question. 12 candidats hors sujet en donnant un mode opératoire. La majorité des candidats qui ont traité la question n ont pas pris en compte la topographie particulière du site (montagneux) et ont proposé des moyens pour une préfabrication foraine. 1.2 8 candidats n ont pas traité la question. 12 candidats hors sujet en donnant un mode opératoire. Très peu de candidats ont approché l aspect économique des deux solutions. 1.3 8 candidats n ont pas traité la question. Très peu de candidats ont approché l aspect économique des deux solutions. Etude 2 : PLANIFICATION GENERALE 7 candidats n ont pas traité l étude. Cette question avait pour but de réaliser le planning prévisionnel du chantier grande maille à partir des grandes étapes de l opération de construction. 2.1 L ensemble des documents ressources a permis aux candidats de bien traiter la question et pour 25% d entre eux, aucunes incohérences graves n ont été repérées. Les contraintes de chantier ont donc été correctement prises en compte par les candidats. Les erreurs et les incohérences qui ont été constatées dans le classement des tâches viennent d un manque de connaissances techniques des candidats et/ou d une mauvaise acquisition des documents ressources. On a pu noter par exemple que des candidats qui ont coulé le chevêtre et la tête de la pile avant de couler la pile elle même! 2.2 Le jury observe que les techniques de réalisation de planning sont correctement acquises. L ensemble des candidats qui ont traité la question précédente, ont tracé le planning GANTT. Pour de nombreux candidats, la propreté et la qualité générale du document rendu laisse à désirer. Très peu ont tracé la liaison entre tâches. 2.3 Le chemin critique a été traité par 50% des candidats.

Les réponses sont correctes et/ou logique avec les plannings GANTT réalisés dans la question 2.2. Il est demandé de représenter le chemin critique de manière plus lisible que ce qui a pu être observé sur certaines copies. Etude 3 : TOPOGRAPHIE - La question n a pas été traitée par 9 candidats sur 33 - La moyenne des notes obtenues est de 1,54/4, avec un minimum de 0 et un maximum de 4. Le jury a observé : - Des lacunes lors du calcul du carnet d implantation (angle en degré, négatif, problème de référence). - Une bonne connaissance du mode opératoire d implantation. - La bonne marche des calculs de l altitude du coffrage et de sa vérification. Une bonne partie des candidats n a pas su traiter les questions 3.6 et 3.7. Etude 4 : POSTE DE BÉTONNAGE - La question n a pas été traitée par 2 candidats sur 33 - Les questions ont toutes été plus ou moins bien traitées par les candidats 4.1 - Pour la détermination de la production horaire de la centrale presque tous les candidats ont utilisé le coefficient de contraction du au malaxage qui sert en fait à la détermination du volume de granulats en vue du dimensionnement de l aire de stockage. - Les coefficients de pertes et de contraction due à la vibration du béton ont été mal affectés au volume en place. (V à produire = V en place / (1 coef. pertes coef. contraction due à la vibration) 4.2. La logique appliquée à la question précédente était réitérée. Les candidats restaient donc cohérents dans leur démarche. 4.3 - Quasiment tous les candidats ont travaillé graphiquement puis ont proposé une vérification analytique. - Les abscisses et les ordonnées du graphique n étaient pas toujours bien indiquées et le graphique n était pas toujours légendé. 4.4 Il manquait souvent l analyse des résultats, une conclusion.

- 1 candidat n a pas traité la question. Etude 5 : ENGIN DE LEVAGE 5.1 Très peu de candidats ont su correctement traiter le problème dû à la contraction de malaxage du béton, à la contraction de vibration du béton et de la perte des matériaux. 5.2 La majorité des candidats a répondu à la question. 5.3 Il s agissait de mesurer la distance entre l axe du fût de la grue et les 2 clavetages et d en déduire la longueur minimum. Beaucoup de candidats n ont pas tenu compte du désaxement de la grue par rapport à l appui P2. 5.4 Les candidats n ont pas répondu en totalité à la question posée. 5.5 Seuls 6 candidats ont répondu de façon cohérente à la détermination de la hauteur sous crochet. 5.6 Le choix de la grue a été dans l ensemble correct. Etude 6 : TERRASSEMENT 6.1 Les 2/3 des candidats n ont pas tenu compte des talus et de la distance moyenne entre profils. 6.2 et 6.3 La majorité des candidats a bien traité les questions 6.4 La contrainte de capacité sur les camions n a pas été abordée par l ensemble des candidats. Le coefficient d efficience de la pelle n a pas été pris en compte. La moitié des candidats n a pas traité la question. Etude 7 : COFFRAGE 7.1 L étude des abaques a été correctement effectuée par les candidats ayant traité la question. 7.2 Les coupes n ont pas été réalisées correctement. Peu de clarté sur les dessins d exécution des plans de coffrage. La zone de travail d un mètre de part et d autre du tablier ainsi que les gardes corps ont été oubliés par les candidats.

EPREUVES D ADMISSION

EPREUVE SUR DOSSIER CE et CRO COMMENTAIRES

EPREUVE SUR DOSSIER Objectif de l épreuve : Elle permet : -d évaluer les aptitudes à l enseignement : didactique et pédagogie de la discipline ou de la spécialité. -d apprécier, la réflexion du candidat : *aux finalités et à l évolution de la discipline et aux relations de celle-ci avec les autres disciplines *à la dimension civique de tout enseignement et plus particulièrement de celui de la discipline dans laquelle il souhaite exercer. -de vérifier les aptitudes à la relation, à la communication et à l expression orale. L épreuve permet de valoriser les expériences et/ou les réflexions du candidat sur les objectifs, les contenus et les méthodes susceptibles d être appliqués à la discipline. L épreuve prend appui sur un dossier d exécution d une construction récente dans le domaine du bâtiment ou des travaux publics. Le dossier est constitué d une ou plusieurs études techniques assorties d une réflexion sur les conditions de leur exploitation à divers niveaux des formations professionnelles. Déroulement : -une préparation de 1 heure dans une salle de classe aménagée. Le candidat peut disposer d un environnement audiovisuel et informatique après en avoir fait la demande avant le début des épreuves d admission. -un exposé de 15 minutes maximum qui permet au candidat de présenter son dossier (technique et pédagogique) limité à 50 pages (texte dactylographié et annexes comprises), envoyé préalablement au centre du concours. Le candidat expose, sans être interrompu par les membres de la commission, le résultat de ses travaux. L exposé permet au candidat de mettre en évidence : - les raisons qui ont présidé au choix du thème, - la documentation technique rassemblée, - le travail personnel réalisé, - les objectifs pédagogiques retenus, - la structure de la séquence présentée, en expliquant en particulier le travail demandé aux élèves et les connaissances nouvelles apportées, ainsi que leur évaluation. - un entretien de 30 minutes maximum avec les membres de la commission. L entretien permet aux membres de la commission de poser des questions destinées à : - approfondir certains points du projet, - demander la justification de solutions adoptées, - faire préciser les exploitations pédagogiques possibles. Critères d évaluation L évaluation du candidat porte :

a) sur sa maîtrise des éléments du dossier : - la justification des raisons qui ont présidé au choix des thèmes ; - la qualité et le choix de la documentation technique rassemblée ; - la mise en évidence du travail personnel dans le dossier présenté. b) sur ses qualités de communication : - expression orale, - communication graphique. c) sur la pertinence de son approche de la didactique de l enseignement professionnel, des méthodes et moyens d enseignement : - organisation et exploitation pédagogiques. d) sur les connaissances élémentaires de l organisation scolaire d un lycée professionnel - organisation administrative et pédagogique ; - orientation scolaire et projet personnel de l élève. e) sur une réflexion à la dimension civique de tout enseignement et plus particulièrement de celui de la discipline dans laquelle il souhaite exercer. Observations des membres du jury Les référentiels des activités professionnelles et de certification des différents baccalauréats professionnels (C.B.G.O., E.O.G.T., T.P. et Aménagements-Finitions) sont très inégalement maîtrisés. Certains candidats les ignorent encore ou n ont pas bien compris les finalités professionnelles de chacun des diplômes et développent des thèmes qui sont en inadéquation avec le référentiel concerné (la réalisation des toitures terrasses en baccalauréat professionnel C.B.G.O., la réalisation à l atelier d un voile en béton banché en baccalauréat professionnel E.O.G.T.). Certaines séquences détaillées appréhendent des savoir-faire professionnels de niveau V, inadaptés au niveau IV. Les documents ressources tels les manuels scolaires, les ouvrages techniques ou les documents issus du monde professionnel sont encore insuffisamment utilisés. La phase de synthèse nécessaire à l élaboration d une méthodologie transposable est très rarement abordée dans les séquences pédagogiques présentées. Les documents pédagogiques présentés sont bien différenciés malgré des confusions dans : - leur mise en œuvre (préparation, formation, évaluation ), - l exploitation des concepts pédagogiques (performance pour travail demandé, exigences pour conditions de réalisation ). Beaucoup de candidats affectent plusieurs compétences et/ou plusieurs objectifs simultanés à une même séquence, cela nuit à la construction de la démarche pédagogique et rend difficile la différenciation pour l évaluation Les activités décrites dans la fiche de «déroulement de séquence» ne sont pas suffisamment diversifiées. Les élèves sont souvent et trop longtemps en position d écoute. Les activités de l enseignant décrites par le candidat se limitent souvent à répondre aux questions et distribuer des documents. La notion de «Travaux dirigés» est fréquemment utilisée alors qu elle ne fait pas partie des usages des Lycées professionnels.

L organisation d un établissement du second degré commence à être connue. Cependant il reste à approfondir quelques notions : - les répartitions horaires ; - la diversité des origines scolaires des élèves ; - le fonctionnement de l établissement ; - les particularités de la formation professionnelle, notamment les périodes de formation en milieu professionnel, et les périodes de formation en entreprise Option construction et économie. Les membres de la commission apprécient les thèmes de second œuvre choisis avantageusement par certains candidats (lots charpente, couverture, étanchéité, finitions, cloisonnement - plâtrerie ). Option construction et réalisation des ouvrages. Les candidats ont fait un effort particulier pour aborder des thèmes tirés de situations d entreprise très concrètes. Toutefois les sujets traités font trop souvent l objet d adaptations simplificatrices et ressemblent alors à des cas d école peu représentatifs des activités professionnelles dont ils s inspirent. Pour cette option la mise en œuvre est souvent inexistante Un certain nombre de candidats s inscrivent dans l option C.R.O. sans connaître ni maîtriser précisément les contenus d enseignement pratique qu ils devront assurer. Conseils aux futurs candidats Les membres de la commission recommandent aux candidats de s inscrire dans l option du concours (CE ou CRO) qui est en adéquation avec leur formation et leur expérience professionnelle. 1) Exposé : La présentation l exposé ne peut se limiter à la lecture des pages du dossier projetées à l écran. Elle doit faire l objet d une construction spécifique utilisant des moyens de représentations adaptées et modernes. 2) Dossier technique (support de formation) : Le dossier technique, portant sur un projet (ouvrage) récent, devra préciser au mieux les éléments scientifiques et techniques qui le caractérisent. Le choix du projet devra être justifié et choisi en fonction des applications pédagogiques possibles au niveau des sections correspondant à la spécialité du concours présenté. Les différents thèmes d études potentiels du projet doivent être mis en évidence. 3) Dossier pédagogique :. Les thèmes retenus, les séquences pédagogiques détaillées doivent permettre de développer auprès des élèves les compétences et les savoirs associés définis par les référentiels tout en restant en adéquation avec l option du concours. Les séquences doivent être positionnées dans les formations dispensées en lycées professionnels devant des classes de la filière génie civil pour les niveaux de CAP ou BEP, ou Baccalauréat Professionnel. Des documents pédagogiques, ''didactisés'', doivent être construits à partir d'une situation industrielle réelle retenue et présentée par le candidat. A partir d une situation industrielle authentifiée, prévoir la mise en situation, présenter la problématique qui est l objet de la séquence pédagogique développée.

Les apports scientifiques et technologiques seront construits, chaque fois que possible, sur une ''étude de cas'' ainsi décrite. Les modes d évaluation seront précisés et explicités, les critères seront définis. D autre part les membres de la commission invitent les candidats à fréquenter régulièrement un ou plusieurs lycées professionnels afin d appréhender tous les aspects fonctionnels de l équipe éducative (administratifs et pédagogiques) et de participer à des activités pédagogiques dans les classes de CAP, BEP, Bac Pro des établissements du BTP. Option construction et économie Les membres de la commission: - souhaiteraient voir traiter plus souvent les corps d état de second œuvre. Les séquences doivent aborder aussi bien l étude des constructions que l organisation de chantier ou la gestion de travaux. - rappellent aux candidats que cette option les conduira à assurer l enseignement de l étude des constructions à des élèves de différentes spécialités du génie civi l (gros œuvre et finition), travaux publics, génie thermique, couverture - étanchéité, métiers de la pierre du bâtiment, structures métalliques, aluminium verre et matériaux de synthèse et génie industriel bois. Option construction et réalisation des ouvrages Les membres de la commission souhaitent que les thèmes et séquences retenues prévoient la mise en œuvre de travaux pratiques et rappellent aux candidats que cette option les conduira à assurer les enseignements professionnels pratiques étayés par des démonstrations devant élèves (ateliers de gros œuvre et de travaux publics).

TECHNOLOGIE CE et CRO COMMENTAIRES

I Objet de l épreuve Déroulement Cette épreuve a pour objet d évaluer les candidats au niveau : de la technologie de construction, des procédés et des techniques de mise en œuvre, plus particulièrement en option CRO, de l économie de construction, plus particulièrement en option CE. (Arrêté du 30/04/91 et la note du 04/07:91 parus au B.O.E.N spécial n 6 du 11/07/91 et par la note du 03/09/91 parue au B.O.E.N spécial n 8 du 12/09/91) Déroulement. Phase 1 Trois heures de préparation sur un dossier d étude. Phase 2 Une heure de soutenance orale : 1 Exposé structuré du candidat durant 30 minutes, (par hypothèse les membres du jury ne connaissent pas le dossier). 2 A l issu de l exposé, intervention du jury pour préciser certains points des domaines technologiques. A l issue de l épreuve, les dossiers (vierges de toute écriture) et les feuilles de préparation sont remis aux jurys. Dossier d étude Domaines abordés Objectifs Moyens à la disposition des candidats pièces écrites (descriptifs, plannings ), pièces graphiques, normes, D.T.U. et avis techniques, documentations (notices matériaux, matériels, bordereaux ). géotechnique, structure (béton armé, métallique, bois ), bâtiment ou Génie civil second œuvre, thermique, acoustique, réglementations, normes, organisation et préparation de chantier, étude de prix, économie de la construction. Vérifier que les candidats maîtrisent une ou plusieurs des compétences suivantes : adapter ou concevoir des solutions technologiques, déterminer les différentes méthodes de réalisation possibles, définir les moyens de mise en œuvre compatibles avec les différentes méthodes de fabrication, intégrer la sécurité et la qualité justifier la méthode retenue (mise en œuvre, interface, coût). tableau et rétroprojecteur. zone d affichage des documents graphiques.

II Critères d évaluation pertinence du choix des solutions technologiques, des méthodes de fabrication et des moyens de mise en œuvre, y compris la qualité et la sécurité argumentation et cohérence, qualité de l organisation de la prestation, respect du temps. précision du vocabulaire technique, qualité de l expression orale, de l utilisation des outils de la communication et des documents présentés. Intégration des démarches liées à la gestion de la sécurité et de la qualité. Capacité à s adapter à un public défini. III Observations du jury sur la session? Constat.. Le jury dans son évaluation a constaté : La présentation du dossier étudié est trop souvent superficielle. Les aspects fonctionnels, architecturaux et techniques ne sont pas explicités. De plus, le jury est supposé ne pas connaître le support utilisé. Les réponses fournies ne sont pas toujours en concordance avec le questionnement souvent mal appréhendé. une analyse incomplète des problèmes technologiques proposés. des réponses sont souvent vagues, générales et manquent de précision, des justifications sont incomplètes. L utilisation des documents fournis dans le dossier est parfois insuffisante.? Conseils.. Le jury invite les candidats : à effectuer une présentation structurée de l ouvrage. Préciser davantage les points suivants : situation, parti architectural et constructif, fonctionnalités et structures. à présenter les plans (les candidats doivent considérer que les membres du jury ne connaissent pas le dossier). à utiliser le rétroprojecteur et le tableau (affichage et écriture). à adapter leurs connaissances technologiques et économiques au projet (il ne s agit pas de présenter un cours théorique). à justifier les solutions technologiques proposées ou suggérées à travers des schémas explicites à mettre en évidence clairement les contraintes techniques du chantier, à prendre en compte les paramètres : De sécurité et de qualité liés à l ouvrage, De l environnement dans lequel se situent les travaux. Dans son évaluation, le jury est sensible : au dynamisme du candidat, à la qualité de l analyse, à la richesse et la pertinence des solutions technologiques présentées, à la maîtrise des processus de mise en œuvre,

à la qualité des schémas et de l écriture, au respect de la normalisation à la capacité à exploiter un document écrit ou graphique (CCTP, normes, plans, notice de pose), à la connaissance des paramètres technico-économiques (composition d un béton, ratios dimensionnels et économiques ), à la capacité à s adapter à un public défini à une conclusion de l exposé mettant en valeur les potentialités du dossier étudié. Cette année encore, le jury a apprécié l esprit d analyse de certains candidats dans la recherche de solutions à des problèmes posés. Les candidats ayant peu de vécu de chantier, sont invités à suivre des opérations réelles de construction pour acquérir les bases des méthodes et des procédés d exécution.

TRAVAUX PRATIQUES

MISE EN OEUVRE CRO COMMENTAIRES

OBJECTIFS DE L EPREUVE : Les objectifs de cette épreuve sont portés sur la réalisation d ouvrage ou une partie d ouvrage tel que des éléments en maçonnerie, la réalisation, le montage et le réglage de coffrages outils, la conception, la réalisation d un coffrage ou d une armature, la fabrication et la mise en œuvre de béton, l implantation ou le contrôle d ouvrages. CONTENU DE L EPREUVE : L épreuve d une durée de 8 heures est constituée de deux parties principales. Une partie écrite en salle de 2h00 heures permettant de préparer la mise en situation du candidat pour la partie sur site. Une partie pratique sur site de 6 heures qui se déroule soit en atelier, soit sur chantier, en fonction de la nature du thème. sujet à l autre. Les durées des différentes phases de l épreuve ne sont qu indicatives et peuvent varier d un 13 sujets ont été proposés pour la session 2005. Chaque sujet est constitué de : un dossier technique et documentation constructeur du matériel un sujet de préparation un sujet de manipulation Liste et contenu des sujets : Intitulé Contenu 1 : Corniche de pont : Étude levage, coffrage, ferraillage et mise en place 2 : Mur de soutènement : Ferraillage, coffrage et mise en place éléments préfabriqués. 3 : Galerie hydraulique : Implantation, ferraillage et mise en place coffrage outil. 4 : Voile une face : Implantation, ferraillage et mise en place coffrage outil. 5 : Passage souterrain : Implantation, ferraillage et mise en place coffrage outil. 6 : Banches Outinord : Implantation, ferraillage et mise en place coffrage outil. 7 : Briques monolithes : Mise en oeuvre briques hauteur d'étage. 8 : Coffrage de dalle et poutre : Implantation, coffrage poutre et dalle pleine BA 9 : Plancher poutrelles - hourdis : Mise en oeuvre et ferraillage plancher poutrelles/hourdis 10 : Maçonnerie de briques collées : Mise en oeuvre briques collées. 11 : Maçonnerie de béton cellulaire : Mise en oeuvre blocs en béton cellulaire. 12 : Maçonnerie traditionnelle : Mise en oeuvre BBM 20x20x50. 13 : Coffrage poutre et poteau : Implantation, coffrage, armatures poteau et poutre BA

CORNICHE DE PONT MUR DE SOUTENEMENT GALERIE HYDRAULIQUE

VOILE UNE FACE PASSAGE SOUTERRAIN COFFRAGE DE VOILE

COFFRAGE DE PLANCHER BRIQUES MONOLTITHES COFFRAGE POTEAU/ POUTRE

MACONNERIE COLLEE MACONNERIE BETON CELLULAIRE MACONNERIE TRADITIONNELLE

CRITERES D EVALUATION : La partie écrite permet d évaluer l aptitude du candidat à : Analyser le problème posé. Exploiter les renseignements techniques figurant dans le dossier. Faire des choix sur des matériaux et/ou des méthodes de construction. Faire des croquis explicites. Justifier des hypothèses de calculs. L entretien permet d évaluer l aptitude du candidat à : Utiliser le vocabulaire technique. Critiquer sa réalisation. Conduire une argumentation. Les travaux pratiques permettent d évaluer l aptitude du candidat à : Organiser son poste de travail. Utiliser de façon rationnelle les matériaux et les matériels. Mettre en application les connaissances technologiques liées à la réalisation d ouvrages. Contrôler sa réalisation. REMARQUES ET CONSEILS DONNES AUX FUTURS CANDIDATS : POUR L ÉPREUVE DE LA PARTIE ÉCRITE : On remarque que les modes opératoires nécessaires à l organisation du travail d exécution de la deuxième partie sont souvent incomplets et/ou imprécis, et difficilement utilisables pour la mise en œuvre (les modes opératoires restent souvent une énumération de phases sans une véritable chronologie). Les croquis à main levée sont trop souvent brouillons, mal proportionnés et imprécis, les rendant de ce fait peu exploitables. En outre, les candidats ne doivent pas perdre de vue le caractère pédagogique de cette épreuve. Effectivement, la rédaction des documents demandés doit permettre : de définir les objectifs précis de formation, le niveau et les compétences à acquérir à l issue de la réalisation de l élément d ouvrage ou de l ouvrage (pour les futurs élèves ). d organiser le poste de travail de façon rationnelle en intégrant les consignes d hygiène et de sécurité individuelle et collective à respecter sur le chantier ou dans l atelier. Nous conseillons aux candidats de revoir le principe d élaboration et de rédaction des modes opératoires. Ces documents écrits ont pour but de recenser et d organiser les tâches élémentaires conduisant à la réalisation logique de l ouvrage ou de l élément d ouvrage en intégrant les principes élémentaires de sécurité. POUR L ÉPREUVE DE LA PARTIE PRATIQUE :