Douleur aiguë et chronique du sujet âgé

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Transcription:

UE 5, item 131 Auteurs : Cathy Thery, Laetitia Amalou, Philippe Chassagne Douleur aiguë et chronique du sujet âgé Bases neurophysiologiques, mécanismes physiopathologiques d une douleur aiguë et d une douleur chronique Reconnaître et évaluer une douleur aiguë et une douleur chronique (douleurs nociceptives, neuropathiques et dysfonctionnelles), chez l adulte et la personne âgée / peu communicante. Éléments en lien : 129 : troubles cognitifs du sujet âgé, 63 : confusion, 130 : autonomie, dépendance, 132 : thérapeutiques antalgiques. 131 : Douleur de l adulte, 338 : syndrome confusionnel. (1) La douleur est une «expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en termes d un tel dommage» (IASP 1976). Elle est constatée chez 40 à 85 % des sujets âgés. Les maladies potentiellement douloureuses augmentent avec l âge comme les pathologies neurologiques, l arthrose et les cancers. La douleur physique, aiguë ou chronique altère la qualité de vie. (2) La douleur aigüe est un signal d alarme qui protège l organisme. Elle est une urgence diagnostique et thérapeutique. (3) L évaluation de la douleur est complexe, particulièrement chez le sujet âgé non communiquant par exemple en cas de troubles neurosensoriels ou de syndrome démentiel. L anamnèse recueillera la description sémiologique complète de la douleur physique et de ses conséquences psychologiques, sociales et/ou spirituelles (concept de douleur totale) : topographie, mode d installation, (aigu), chronique (> 3 mois), de type nociceptive (d horaire inflammatoire ou mécanique) ou neuropathique, son évolution et son retentissement sur l humeur et sur les activités de la vie quotidienne (AVQ), modifications du comportement (agitation), les différentes tentatives de traitement, l association à d autres signes ou symptômes. (4) L auto-évaluation est indispensable reposant sur : l Echelle Visuelle Analogique (EVA) ou l Echelle Numérique (EN) ou encore l Echelle Verbale Simple (EVS). Les échelles gériatriques d hétéro-évaluation [Algoplus, Doloplus, Echelle Comportementale de la Personne Agée (ECPA)], identifient des modifications des mimiques, de la posture, de la gestuelle, du comportement (toilette, transferts, alimentation). Ces échelles reposent sur l observation et l analyse du comportement du sujet âgé douloureux. L échelle Doloplus, par exemple, est constituée de 10 items avec 4 réponses possibles pour chacun d entre eux. (5) Le traitement étiologique s il est possible sera privilégié, éventuellement accompagné initialement d un traitement symptomatique. 11

(6) Principes généraux conditionnant l usage des antalgiques chez les personnes âgées. Le traitement répond aux mêmes règles que celles devant être appliquées à l adulte jeune (Paliers OMS). Une titration est nécessaire à l instauration des morphiniques (Palier 3) et la prescription d interdoses (1/6 e de la dose de fond) sera systématique. Chez les sujets âgés, la sensibilité à la morphine est augmentée, il est donc nécessaire de réduire les doses de 50 %. L association des antalgiques non morphiniques (ex : paracétamol) à la morphine est recommandée pour réduire les doses de tous les antalgiques et donc des effets secondaires associés. Les AINS sont fortement déconseillés car toxiques pour le rein et le tube digestif notamment. (7) La prise en charge médicamenteuse s intègre dans une prise en charge globale et multidisciplinaire (kinésithérapie, assistante sociale, ergothérapeute ). (8) Une réévaluation régulière de l efficacité du traitement est indispensable ainsi que la recherche des effets secondaires (constipation à traiter par laxatifs, syndrome confusionnel, nausées, vomissements, hallucinations ). 12

(9) La douleur, en gériatrie, est source d anorexie, de perte d autonomie et de dépression. Non contrôlée, elle peut aboutir à la survenue d états régressifs (syndrome de régression psychomotrice), avec repli sur soi, détachement et désinvestissement. La douleur peut à tout moment générer un syndrome confusionnel chez une personne âgée (item 338). Références : Douleurs, soins palliatifs, deuils. Abrégés modules transversaux. Elsevier Masson Paris 2012. CEN - Collège des Enseignants en Neurologie - http ://www.cen-neurologie. fr Aubrun F. Cinq règles d or sur : la douleur et l analgésie du sujet âgé. Douleurs 2008 ; 9 : 1-2 La douleur des femmes et des hommes âgés, Renée Sebag-Lanöe, Edition Elsevier Masson, Paris 2002 www.has-sante.fr 13

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UE 5, item 131 Auteur : Rodrigue Deleens Douleur chronique de l adulte : évaluation Bases neurophysiologiques, mécanismes physiopathologiques d une douleur aiguë et d une douleur chronique Reconnaître et évaluer une douleur aiguë et une douleur chronique (douleurs nociceptives, neuropathiques et dysfonctionnelles), chez l adulte. Éléments en lien : 326 : prescription d antalgiques, 326, 71 : psychotropes, 71 : thérapeutiques psychiatriques, 132 : prise en charge de la douleur, 292 : cancer, 64 : anxiété, dépression. (1) La douleur est une «expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à un dommage tissulaire présent ou potentiel, ou décrite en termes d un tel dommage» (IASP 1976). La douleur neuropathique est une douleur secondaire à une lésion ou une maladie du système neurosensoriel (exemple : zona, neuropathie diabétique, accident vasculaire cérébral). La douleur nociceptive ou par excès de nociception ou encore inflammatoire est une douleur due à une stimulation persistante et excessive des récepteurs périphériques de la douleur. (Exemples : cancer, arthrose) La douleur dysfonctionnelle est une douleur liée à un dysfonctionnement des systèmes de contrôle de la douleur sans lésion identifiée (exemple : colopathie fonctionnelle, fibromyalgie, céphalées de tension) La douleur chronique est une douleur qui évolue depuis plus de 3 mois, elle est un phénomène subjectif qui prend une dimension globale particulière, nécessitant une approche bio-psycho-sociale. La douleur chronique comporte 4 composantes à évaluer : (2) La composante sensori-discriminative Elle correspond aux mécanismes neurophysiologiques de la nociception qui permettent de «décoder» la qualité de la douleur (torsion, brûlure ), son intensité, sa durée (3) La composante affectivo-émotionnelle. Elle exprime la connotation désagréable, pénible liée à la perception douloureuse, et peut évoluer jusqu aux états d anxiété ou dépression. (4) La composante cognitive Elle se réfère à un ensemble des processus mentaux susceptibles de moduler les autres dimensions de la douleur. (5) La composante comportementale Elle correspond à l ensemble des manifestations observables, physiologiques, neuro-végétatives, comportementales (verbales ou motrices). (6) Les outils d évaluation ne doivent pas se substituer à l interrogatoire, ni à l examen clinique, ils sont complémentaires. Il est nécessaire d évaluer les différentes composantes précédemment décrites, leurs impacts dans la vie du patient. Les différentes échelles d auto-évaluation (patient communicant) : EVA : échelle visuelle analogique EN : échelle numérique EVS : échelle verbale simple La composante neuropathique d une douleur doit impérativement être étudiée chez un patient douloureux afin de proposer les alternatives thérapeutiques les plus adaptées (cf. item 132). On utilisera le questionnaire DN4. Les différentes échelles d hétéro-évaluation (patients adultes, âgés, non communicants) : DOLOPLUS ALGOPLUS ECPA Les échelles multidimensionnelles : ce sont des échelles prenant en compte différents aspects de la douleur chronique et de son retentissement dans différentes dimensions (HAD, QDSA : voir notes 7 et 8) 15

(7) Score HAD Evaluation de l anxiété et de la dépression HOSPITAL ANXIETY AND DEPRESSION SCALE (HAD) Référence : Zigmond AS, Snaith RP. The hospital anxiety and depression scale. Acta Psychiatrica Scandinavica 1983 ;67 :361-70 Ce questionnaire a été conçu de façon à permettre à votre médecin de se familiariser avec ce que vous éprouvez vous-même sur le plan émotif. Lisez chaque série de questions et entourez le chiffre correspondant à la réponse qui exprime le mieux ce que vous avez éprouvé au cours de la semaine qui vient de s'écouler. Ne vous attardez pas sur la réponse à faire : votre réaction immédiate à chaque question fournira probablement une meilleure indication de ce que vous éprouvez qu'une réponse longuement méditée. (1-A) Je me sens tendu(e) ou énervé(e) : (8-D) J'ai l'impression de fonctionner au ralenti : 3 La plupart du temps 3 Presque toujours 2 Souvent 2 Très souvent 1 De temps en temps 1 Parfois 0 Jamais 0 Jamais (2-D) Je prends plaisir aux même choses qu'autrefois : (9-A) J'éprouve des sensations de peur et j'ai l'estomac noué : 0 Oui, tout autant qu'avant 0 Jamais 1 Pas autant 1 Parfois 2 Un peu seulement 2 Assez souvent 3 Presque plus 3 Très souvent (3-A) J'ai une sensation de peur comme si quelque chose (10-D) Je ne m'interresse plus à mon apparence : d'horrible allait m'arriver : 3 Plus du tout 3 Oui, très nettement 2 Je n'y accorde pas autant d'attention que je ne devrais 2 Oui, mais ce n'est pas trop grave 1 Il se peut que je n'y fasse plus autant attention 1 Un peu, mais cela ne m'inquiète pas 0 J'y prête autant d'attention que par le passé 0 Pas du tout (4-D) Je ris et vois le bon côté des choses : (11-A) J'ai la bougeotte et n'arrive pas à tenir en place : 0 Autant que par le passé 3 Oui, c'est tout à fait le cas 1 Plus autant qu'avant 2 Un peu 2 Vraiment moins qu'avant 1 Pas tellement 3 Plus du tout 0 Pas du tout (5-A) Je me fais du souci : (12-D) Je me réjouis à l'idée de faire certaines choses : 3 Très souvent 0 Autant qu'avant 2 Assez souvent 1 Un peu moins qu'avant 1 Occasionnellement 2 Bien moins qu'avant 0 Très occasionnellement 3 Presque jamais (6-D) Je suis de bonne humeur : (13-A) J'éprouve des sensations soudaines de panique : 3 Jamais 3 Vraiment très souvent 2 Rarement 2 Assez souvent 1 Assez souvent 1 Pas très souvent 0 La plupart du temps 0 Jamais (7-A) Je peux rester tranquillement assis(e) à ne rien faire (14-D) Je peux prendre plaisir à un bon livre ou à une bonne et me sentir décontracté(e) : émission de télévision : 0 Oui, quoi qu'il arrive 0 Souvent 1 Oui, en général 1 Parfois 2 Rarement 2 Rarement 3 Jamais 3 Très rarement SCORE (à remplir par le médecin) Somme du sous score A (1+3+5+7+9+11+13) Somme du sous score D (2+4+6+8+10+12+14) Somme totale des deux sous scores (8) Score QDSA 16

Références : Douleur, soins palliatifs et accompagnement, S. Perrot, éditions Medline 2014. Recommandations HAS : http ://www.has-sante. fr/portail/upload/docs/application/pdf/2009-01/ douleur_chronique_recommandations.pdf- http :// www.sfetd-douleur.org 17

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