Les entreprises en Ile de France

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Tendances régionales Les entreprises en Ile de France Contexte conjoncturel Bilan 1 Perspectives 1 lndicateur du Climat des Affaires Un indicateur du climat des affaires permet une lecture rapide et simplifiée de la situation conjoncturelle. Il résume par une variable synthétique l évolution des soldes d opinion qui présentent des évolutions similaires dans le temps. En hausse, il traduit une amélioration du climat conjoncturel ; en baisse, sa dégradation. 1 = moyenne de longue période Services marchands Contexte national Après une année 1 atone, le climat des affaires s est légèrement redressé en 1. L activité reste toutefois en deçà de son niveau moyen de longue période dans tous les grands secteurs d activité, industrie, services et construction. La reprise progressive de l activité en zone Euro a bénéficié à l économie française, mais a été atténuée par le ralentissement des pays émergents. Au niveau national, l impact économique des attentats meurtriers de janvier et novembre a globalement été temporaire et limité à certains secteurs des services marchands. En 1, le PIB a progressé de 1,1 %, après une croissance de, % en 1. La contribution au PIB de la demande intérieure hors stocks est de 1,1 point en 1 après, en 1. Cette progression provient en grande partie de la hausse de la consommation des ménages (+1, %, après +, % en 1), elle-même portée par une amélioration globale du pouvoir d achat. L investissement des entreprises a poursuivi sa progression (+, % en 1 comme en 1), soutenu par le CICE et le dispositif de suramortissement. L investissement des ménages a reculé de nouveau, mais moins fortement qu en 1 (-3, % après -,3 %) : le marché de l immobilier neuf reste mal orienté en dépit du dispositif Pinel. La variation de stocks a contribué positivement à la croissance (+, point), contrairement au commerce extérieur (-,1 point). Le solde des échanges extérieurs de marchandises s est amélioré, mais reste déficitaire (- milliards d euros entre décembre 1 et novembre 1, après - en 1). Les exportations se sont intensifiées, sous l effet simultané de la baisse du taux de change de la monnaie unique et de la bonne tenue de l activité de nos partenaires commerciaux. Le solde des échanges extérieurs de services est quant à lui positif, mais un peu moins élevé qu en 1. Le taux de chômage reste élevé en 1 (1, % comme en 1). Les prix à la consommation sont restés stables en variation annuelle, après +, % en 1. La faiblesse de l inflation est notamment le fait du repli des prix des produits pétroliers et des autres matières premières. Dans ce contexte, la BCE a adopté des mesures d assouplissement quantitatif, qui ont fait reculer les risques déflationnistes et ont soutenu l activité économique (impact de +,3 % sur le PIB). L accès des entreprises au crédit bancaire a été dans l ensemble aisé en 1, la situation des TPE apparaissant à cet égard relativement moins favorable que celle des plus grandes entreprises. Tous les graphiques de ce document sont réalisés à partir des données collectées par la Banque de France. Reproduction autorisée en citant la source.

Les entreprises en Île-de-France Bilan 1 Perspectives 1 Synthèse 3,,, 1, 1,,7, 1, En 1, l activité industrielle a augmenté de,7 % en euros courants, après la stabilisation de 1. Les effectifs dans l industrie francilienne ont accusé un léger repli (-, %). Les chefs d entreprise ont, en majorité, bénéficié d une hausse ou d une stabilité de leur rentabilité (solde d opinion à + 1). Les délais de paiement, à l inverse, ont été stables pour 3 % des réponses obtenues, mais ont, pour les autres, évolué plus défavorablement (solde d opinion à 1, allant de -, dans les équipements électriques et électroniques à 13 dans l industrie alimentaire). Les investissements totaux ont augmenté de, % en 1, principalement sous l effet du développement de l investissement en équipements (+, %).,,3, -, -, -, CA total Effectifs Invest. 1 Prévisions 1 En 1, le chiffre d affaires global devrait peu évoluer, le dynamisme du secteur des équipements électriques et électroniques compensant la baisse d activité dans la fabrication de matériels de transport. Les effectifs seraient stables dans l ensemble de l industrie, mais la part des intérimaires dans les effectifs totaux devrait, toutefois, décroître légèrement. La rentabilité pourrait augmenter ou se stabiliser pour la majorité des entreprises (solde d opinion à + ). Les industriels pensent poursuivre leur effort d investissement, notamment dans le matériel de transport et les équipements électriques et électroniques. Services marchands, 3, 3, 3,,9,,,1, 1, 1, 1,3 1,,, CA total Effectifs Invest. 1 Prévisions 1 Source et Réalisation : Banque de France IDF (Février 1) En 1, l activité dans les services marchands s inscrit en hausse de 1, %, soutenue notamment par l ingénierie informatique, le conseil en publicité et l ingénierie technique. Ces secteurs, ainsi que le conseil pour les affaires et la gestion, expliquent également la croissance des effectifs (+, %). En revanche, l hôtellerie-restauration et les activités culturelles ont été impactées par les attentats de novembre : l activité y a été moindre en fin d année et l annulation de nuitées jusqu à juin 1 a entrainé quelques ajustements d effectifs. Pour % des entreprises interrogées, la rentabilité s est améliorée en 1. Cette proportion atteint même % dans les conseils pour les affaires et la gestion et le conseil en publicité. Le solde d opinion sur les délais de paiement reflète une stabilité d ensemble : pour /3 des entreprises, ils n ont pas évolué ; pour les autres, ils ont, pour moitié, diminué, pour moitié, augmenté. L effort d investissement s est poursuivi en 1 (+ 1,3 %), malgré la baisse notable dans l hébergement-restauration et le transport routier de marchandises, suite à une année 1 exceptionnelle dans ces secteurs. En 1, le rythme de croissance de l activité devrait s amplifier (+,9 %) dans presque tous les secteurs, surtout grâce à l export. Les chefs d entreprise prévoient de concrétiser de nouvelles embauches, notamment dans le conseil pour les affaires et la gestion, l ingénierie informatique et l ingénierie technique. Une nouvelle hausse des dépenses d investissements est également envisagée, principalement pour les conseils pour les affaires et la gestion, le conseil en publicité et l ingénierie technique. Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page sur 9

Les entreprises en Île-de-France Bilan 1 Perspectives 1 Le chiffre d affaires 1 % des effectifs salariés franciliens En 1, l activité a légèrement augmenté (+,7 %), après la stabilisation de 1. Le secteur des équipements électriques et électroniques, présente une croissance marquée de son chiffre d affaires (+,9 %), principalement grâce à sa branche de fabrication de produits informatiques électroniques et optiques. Cette croissance, qui s explique notamment par le dynamisme de l export, est particulièrement forte pour les fournisseurs de l aéronautique, tandis que ceux en rapport avec l automobile, le bâtiment et les travaux publics connaissent davantage de difficultés. Les branches des autres produits industriels ont évolué de façon contrastée : amélioration pour le textile de luxe, la pharmacie et les autres industries manufacturières, réparations et installations ; mais léger repli pour les produits en caoutchouc, la métallurgie et le travail du bois, papier et imprimerie. Dans le secteur de la fabrication de matériels de transport, la baisse du chiffre d affaires s est poursuivie (-, %), tandis que pour l industrie alimentaire, l activité est restée stable. Les entreprises interrogées font, par ailleurs, état d une hausse sensible des délais de paiement clients et du nombre d impayés. - -,7,3, Chiffres d'affaires,7,9 7, -, -,,1 -, 1 Prévisions 1 En 1, l activité devrait conserver un niveau similaire (+,3 %). Seul le secteur des équipements électriques et électroniques prévoit un développement important de son chiffre d affaires (+ 7, %), dans la continuité de 1. L industrie alimentaire table sur une progression plus limitée (+,7 %). Le secteur des autres produits industriels se stabiliserait (-, %) et la fabrication de transport subirait une nouvelle baisse de son activité francilienne. À noter que, suite aux attentats, beaucoup de commandes ont été annulées, y compris pour le début de l année 1 ; la visibilité est donc moins bonne. Les commandes arrivent souvent au dernier moment désormais. Les marchés de défense et de sécurité sont pour leur part stimulés. Les exportations 1 1 1 3,1 3,9,1, Exportations, 1, -,9, 1,, 1 Prévisions 1 3 1 37 37 39 13 1 Taux d'exportation 1 9 1 3 1 1 Prévisions 1 7 3 3 3 En 1, l activité à l export a poursuivi son développement (+ 3,1 %, après + 3, % en 1), boostée par des taux de change favorables (notamment la baisse du cours /$). La hausse a été particulièrement marquée dans le secteur des équipements électriques et électroniques (+, %), où le taux d exportation gagne d ailleurs 1 point, à 1 %. L industrie alimentaire a également bénéficié d une demande étrangère plus marquée : son chiffre d affaires à l export a augmenté de,1 %. Les évolutions sont beaucoup plus modérées dans la fabrication de matériels de transport et les autres produits industriels. En 1, l export devrait s amplifier à nouveau dans le secteur des équipements électriques et électroniques (+ 1, %) et dans l industrie alimentaire (+, %). Toutefois, la demande est affaiblie dans certaines zones économiques : la Russie (en lien avec les tensions politiques et la volatilité de l euro/rouble) ; les pays émergents (baisse des prix des matières premières et donc rentrées d argent moindres) ; la Chine (tassement de la croissance). C est le niveau relativement bas de l euro, par rapport au Dollar US notamment, qui permet de doper les exportations. Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page 3 sur 9

Bilan 1 Perspectives 1 L emploi 3 1-1 -3 -, 1, -, -,1 Effectifs Totaux -1,7 1,3,3 -, -,1 -, 1 Prévisions 1 En 1, les effectifs franciliens dans l industrie ont accusé une légère baisse (-, %), qui s explique en grande partie par le recours accru à la sous-traitance du secteur des équipements électriques et électroniques. Le secteur de la fabrication de matériels de transport a fait appel à de nombreux intérimaires en 1, portant à % leur part dans les effectifs (après, % en 1). 9 7 3 1,,, Part des intérimaires dans les effectifs,3,,,3,1 3,,, 7,,,, 1 1 Prévisions 1 Pour 1, peu de changements sont à prévoir au niveau global. L industrie du bois papier et l imprimerie anticipent néanmoins quelques suppressions de postes, tandis que, à l inverse, le secteur de la fabrication des produits informatiques électroniques et optiques envisage des recrutements. Le recours à l intérim devrait être réduit en 1 dans l ensemble des secteurs. La rentabilité Rentabilité 1 Rentabilité 1 solde d'opinion solde d'opinion 1% 1 1 3 1 1% 1 9 13 1 % % % 1 7 1 % % % % 3 3 3 3 % 3 3 19 9 % % Augmentation Stabilité Diminution Augmentation Stabilité Diminution Source et Réalisation : Banque de France IDF (Février 1) Source et Réalisation : Banque de France IDF (Février 1) En 1, la rentabilité s est redressée pour 3 % des entreprises industrielles interrogées, est restée stable pour % et s est dégradée pour 1 %. Le solde d opinion, positif pour tous les secteurs, s établit donc à. Dans le secteur des matériels de transport, seuls 3 % des chefs d entreprise interrogés ont déclaré une rentabilité en baisse en 1. Les prix des matières premières, qui baissent pour la plupart, et la parité /$, qui facilite les exportations, contribuent largement à l amélioration des rentabilités. En 1, la rentabilité devrait à nouveau progresser pour 3 % des chefs d entreprise interrogés ; 1 % d entre eux, seulement, anticipent une baisse. Les industriels dans l alimentaire et dans les équipements électriques et électroniques sont particulièrement confiants avec des soldes d opinion favorables respectifs de 3 et 3. Certains chefs d entreprise expliquent leur prévision de baisse par l obligation de mettre en place une mutuelle d entreprise depuis le 1 er janvier 1. Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page sur 9

Bilan 1 Perspectives 1 Les investissements (hors financier) 1 - - - -1, 1, Investissements Totaux 7,, 1,7, -,3 1 Prévisions 1,, 1, 1 1 - -1,, Investissements équipements 1, 13,1,3,3 1,7 1, -,3-7,7 1 Prévisions 1 En 1, les entreprises industrielles franciliennes ont plus investi qu en 1 (+, %), sauf dans la fabrication du matériel de transports (-,3 %), où les investissements avaient été importants en 1. L industrie alimentaire a particulièrement accentué ses dépenses d équipement (+ 1 %), avec un investissement global en hausse de 7, %, pour des opérations de remplacement, de modernisation, des restructurations et des projets d agrandissement. Dans l ensemble de l industrie, les investissements en équipements (+, %) ont crû de manière plus marquée que pour l immobilier. Seul le secteur des équipements électriques et électroniques affiche une diminution des dépenses en équipements (-,3 %) alors que les investissements globaux ont augmenté (+ 1,7 %). En 1, la tendance haussière de l investissement devrait se poursuivre mais à un rythme moins soutenu (+ 1, % sur l ensemble des investissements, +, % sur l équipement). Les secteurs des équipements électriques et électroniques et de la fabrication de matériels de transport devraient intensifier leurs efforts. Les industriels recherchent notamment une meilleure rentabilité ou accentuent leurs efforts de recherche. Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page sur 9

Bilan 1 Perspectives 1 Le chiffre d affaires Services % des effectifs salariés franciliens 3 1, 1,9,3, Chiffres d'affaires 3,,7, 1, 1,1,,,3 3,3,9 1,3,, En 1, l activité dans les services marchands a augmenté de 1, %, comme en 1. Les courants d affaires se sont particulièrement développés dans l ingénierie informatique (+ 3, %), la publicité (+,9 %) et l ingénierie technique (+,3 %). Dans l ingénierie informatique, les chefs d entreprise ont néanmoins déclaré que la forte concurrence les contraignait parfois à baisser les tarifs des prestations tout en augmentant les salaires. Seul le secteur de l hébergement-restauration, affaibli à la fois par les attentats de novembre 1 et par la concurrence des particuliers qui louent leur logement, accuse une baisse de son chiffre d affaires sur l année. -1 -,9 1 Prévisions 1 Pour 1, les volumes d affaires devraient à nouveau progresser, notamment dans le conseil pour les affaires et la gestion et dans l ingénierie technique. De nombreuses opérations de croissance externe et de restructuration sont signalées dans les conseils pour les affaires et les autres conseils de gestion, ainsi que dans l ingénierie et les études techniques. Une concentration sensible des acteurs semble être en cours dans ces deux secteurs. Les exportations - - - - -1 3, -, 3,7, -1,7 Exportations 3,3 1,,,,,3,3, -7, 1,1 -,,3 3 3 1 1 1 1 1 Taux d'exportation 17 17 17 1 1 1 1 1 1 11 11 11 3 3 3 1 1 1 1 1 1 1 Prévisions 1 1 1 Prévisions 1 En 1, l activité à l international est restée stable dans l ensemble des services marchands. Dans les transports, les volumes d affaires à l export se sont réduits après une année 1 en expansion. Les secteurs du conseil en publicité et du travail temporaire ont également affiché une contraction de leurs exportations. En revanche, la restauration collective, l édition et l ingénierie technique ont trouvé de nouveaux marchés à l étranger. Pour 1, les chefs d entreprise sont plus optimistes et prévoient une hausse de 3 % de leurs courants d affaires internationaux. En particulier, l ingénierie technique et les conseils pour les affaires et la gestion se montrent les plus optimistes. Le taux d exportation de l ingénierie technique, déjà élevé, devrait encore gagner un point, à 3 %. Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page sur 9

Bilan 1 Perspectives 1 Services L emploi 3,,1 1-1 -,1, Effectifs totaux 3,7 3, 3, 3,,,1 -,3-1,, 3, 1,9 1,,, 1 1, -,3 - -1-1, -,3 Effectifs intérimaires 9,,3 1,, -, -,9-1, -1, 7, -13,, - 13, 7, -3 1 Prévisions 1 En 1, les effectifs dans les services marchands ont augmenté de, %. Des ajustements, sans licenciement, ont été effectués dans l hébergement-restauration, notamment en fin d année (nonremplacement des départs pour s adapter à une activité en baisse). Les recrutements sont plus marqués dans l ingénierie technique, le conseil pour les affaires et la gestion et l ingénierie informatique. 1 Prévisions 1 En 1, la tendance haussière des effectifs devrait concerner les mêmes secteurs porteurs (+,1 %). Dans l ingénierie informatique et l ingénierie technique, les chefs d entreprise réduiront leur recours à l intérim, d une part en augmentant les embauches, d autre part en faisant davantage appel à la soustraitance. La rentabilité Solde d'opinion Rentabilité 1 1% % 1 3 7 3 17 13 3 3 3 % % 37 3 13 9 3 % 31 3 3 3 % Augmentation Stabilité Diminution En 1, la rentabilité s est améliorée pour % des entreprises interrogées, tandis qu elle s est dégradée pour 1 % d entre elles. Le solde d opinion s établit donc à + 1. Les situations sont toutefois assez hétérogènes selon les secteurs : si % seulement des entreprises dans le travail temporaire ont subi une diminution de leur rentabilité, le taux passe à 7 % pour les entreprises de l hébergementrestauration. Au total, le solde d opinion dans l hébergement-restauration est largement négatif : - 7. Les éléments mis en avant par l hôtellerie pour expliquer cette dégradation sont les suivants : baisse de la fréquentation, taxes de séjour et TVA en hausse ces dernières années, sécurité à renforcer. De même, l érosion de la rentabilité a prévalu dans le conseil en publicité, où le solde d opinion s établit à 9. Dans le transport routier de marchandises, on note également plus de diminution que d amélioration, mais à des niveaux beaucoup moins inquiétants. Les soldes d opinion les plus favorables sont ceux du travail temporaire (+ ) et des conseils pour les affaires et la gestion (+ 1). Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page 7 sur 9

Bilan 1 Perspectives 1 Services La rentabilité Solde d'opinion Rentabilité 1 1% % 1 7 7 13 11 17 9 7 % % 7 3 7 % 3 17 3 3 3 19 31 % Augmentation Stabilité Diminution Pour 1, les prévisions de rentabilité sont également favorables : 1 % des chefs entreprises craignent une détérioration mais 3 % espèrent bénéficier d une amélioration. Là encore, les situations divergent entre les secteurs : celle de l hébergement-restauration risque de se dégrader à nouveau, tandis que dans l édition, l ingénierie informatique et les conseils pour les affaires et la gestion, les perspectives sont beaucoup plus favorables. Dans le travail temporaire, après la nette embellie survenue en 1, 7 % des chefs d entreprise anticipent un recul. Les investissements 1 1 1,3 - -1 3, -7, Investissements 1,, 1, -,,, -,1,, 9,3 1, -, -1-1, -13,3-3, 1 Prévisions 1 Pour 1, les investissements affichent une hausse de 1,3 %, les baisses importantes dans le transport et l hôtellerie (après une année 1 exceptionnelle en termes d investissements) effaçant en grande partie les efforts fournis dans les autres secteurs. L édition et le conseil en publicité ont également diminué leurs réalisations en 1. À l inverse, les secteurs du travail temporaire, de l ingénierie informatique et de l ingénierie technique ont augmenté leurs dépenses. Pour 1, les projets d investissements devraient s intensifier (+ 3, %), notamment dans le conseil pour les affaires et la gestion (+ 1, %), le conseil en publicité (+ 9,3 %) et l ingénierie technique (+, %). Seuls les chefs d entreprise du transport prévoient une nouvelle baisse de leurs efforts (- 7, %). Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page sur 9

Bilan 1 Perspectives 1 Méthodologie Cette enquête a été conduite par les implantations de la Banque de France auprès des entreprises de l industrie et des secteurs les plus représentatifs des services marchands aux entreprises qui ont leur siège social en Île-de-France afin d évaluer les premiers résultats de l année 1 en matière d activité, d exportations, d emploi, de rentabilité et d investissements, et de dégager des prévisions pour l année 1. Il s agit de données et variations concernant les entreprises franciliennes. Collectées entre le 7 décembre 1 et le 9 janvier 1, donc sans attendre l arrêté des comptes annuels, ces informations comportent une part d évaluation et doivent de ce fait être interprétées avec prudence, notamment en ce qui concerne la rentabilité et l investissement. Les données individuelles reçues ont été agrégées selon la Nomenclature d Activités Française (NAF ). Dans l INDUSTRIE, les 79 entreprises industrielles ayant participé à l enquête représentent salariés et réalisent un chiffre d affaires de plus de milliards d euros soit un taux de couverture élevé de 1 % et en progression par rapport aux années précédentes. Selon l ACOSS (Agence Centrale des Organismes de Sécurité Sociale), l industrie employait 33 99 personnes fin 1 dans les quatre secteurs suivants : industries agricoles et alimentaires ( 7), fabrication de matériels de transport (7 31), équipements électriques et électroniques (7 391) et fabrication d autres produits industriels (1 339). Dans les SERVICES MARCHANDS AUX ENTREPRISES, huit secteurs ont été étudiés : les Transports routiers de marchandises, l hébergement et la restauration, l Ingénierie informatique, le Conseil pour les affaires et la gestion, l Ingénierie technique, le Conseil en publicité, le Travail Temporaire et l Édition. Les 13 entreprises des services marchands aux entreprises dont les réponses ont été traitées représentent salariés pour un chiffre d affaires de milliards d euros soit un taux de couverture de 1, %, en progression par rapport aux années précédentes. Fin 1, le secteur des services marchands employait, d après l ACOSS, 1 73 personnes, dans les secteurs traités par l enquête. La répartition est la suivante : 3 1 dans les transports routiers de marchandises, 9 dans l hébergement et la restauration, 9 3 dans l édition, 13 33 dans l ingénierie informatique, 1 dans les activités juridiques et comptables, conseil de gestion, activité des sièges sociaux, 13 7 dans l ingénierie technique, 73 dans la publicité et les études de marché, 11 1 dans les activités de travail temporaire et 3 7 dans les autres secteurs non repris dans les graphiques. La Direction Régionale - Île-de-France de la Banque de France remercie vivement les chefs d entreprise qui ont bien voulu participer à cette enquête. TERMINOLOGIE Ind. alim.: s agricoles et alimentaires Mat. transp.: Matériels de transport Equip. élect.: Équipements électriques et électroniques Autres prod. ind. : Autres produits industriels (Textile-habillement chaussures ; Bois-papier imprimerie ; chimique ; pharmaceutique ; Caoutchouc, plastiques, autres produits minéraux non métalliques ; Métallurgie et fabrication produits métalliques ; Autres industries manufacturières, réparation, installation) Transp. routiers de march. : Transports routiers de marchandises Ing. informatique : Ingénierie informatique Conseils aff. et gestion : Activités juridiques et comptables et conseil de gestion Ing. technique : Ingénierie technique «Aucune représentation en reproduction, même partielle, autre que celles prévues à l'article L. 1- et 3 a du code de la propriété intellectuelle ne peut être faite de la présente publication sans l'autorisation expresse de la Banque de France ou, le cas échéant, sans le respect des modalités prévues à l'article L. 1-1 dudit code». Retrouvez LA CONJONCTURE EN ÎLE DE FRANCE, TENDANCES RÉGIONALES sur le site Internet de la Banque de France https://www.banque-france.fr/tendances-regionales-ile-de-france Si vous souhaitez être informé de la mise en ligne mensuelle de notre publication par l'envoi d'un message électronique, nous vous remercions de nous envoyer un courriel à l'adresse suivante : 97-emc-ut@banque-france.fr Banque de France Les entreprises en Île de France- Bilan 1 Perspectives 1 Page 9 sur 9