Les déterminants des échanges internationaux Activités pour l élève

Documents pareils
ECONOMIE GENERALE G. Carminatti-Marchand SEANCE III ENTREPRISE ET INTERNATIONALISATION

Fiche 8 : Libre-échange et protectionnisme

De quoi dépendent les taux de change? Si déficit dans les échanges extérieurs M>X demande de devises étrangères contre la monnaie nationale > offre

I) L ouverture des économies à l international

- Introduction : la globalisation commerciale d hier et d aujourd hui

ECONOMIE GENERALE LES ECHANGES EXTERIEURS

101 COMMENT EXPLIQUER LA MONDIALISATION DES ECHANGES?

L'équilibre général des échanges

OECD Insights International Trade: Free, Fair and Open? Les essentiels de l OCDE Le commerce international : Libre, équitable et ouvert?

Besoin d approfondissement des méthodologies d évaluation Le cas de la voiture électrique

Séquence 2. Mondialisation, finance internationale et intégration européenne. 2. Comment s opère le financement de l économie mondiale?

VI. TENDANCES DE L INVESTISSEMENT DIRECT ÉTRANGER DANS LES PAYS DE L OCDE

Les Besoins en Main-d'Oeuvre 2014 dans l arrondissement de Lille : Zoom sur l industrie

La mondialisation est-elle encore porteuse de croissance?

LIBRE-ÉCHANGE, MONDIALISATION ET DÉLOCALISATION

26 e CONFÉRENCE DES MINISTRES EUROPÉENS DE LA JUSTICE

TABLEAUX STATISTIQUES

DEVOIR N 1 économie générale

Les nouvelles théories du commerce international. I) Echanges internationaux et rendements croissants

Principaux partenaires commerciaux de l UE, (Part dans le total des échanges de biens extra-ue, sur la base de la valeur commerciale)

Tableau de bord économique de la Seine-Saint-Denis Avril 2011

économi ue Les annonces de suppressions et de créations/maintiens de postes entre janvier et décembre 2013 indreet-loire

Partie 1 - Achetez intelligemment votre véhicule. 1. Quand est-il plus intéressant d acheter un nouveau véhicule?

Epreuve de Sciences économiques et sociales

FIN-INTER-01 LE CONTEXTE

LA NOMENCLATURE DOUANIERE ET TARIFAIRE (Cameroun)

ENQUETE BESOIN EN MAIN-D ŒUVRE 2012 Bassin de Saint Etienne

La France est-elle compétitive?

Enquête sur le devenir des diplômés de licence professionnelle

Consignes pour les travaux d actualité Premier quadrimestre

Avant propos. Ce rapport présente les résultats de la vague 2015 de l'enquête "Besoins en main-d'œuvre" (BMO) pour la région Ile-de-France.

Contribution des industries chimiques

L analyse économique est-elle transposable à l éducation?

STATISTIQUE DU COMMERCE E X T E R I E U R STATISTIQUES DU COMM- MERCE EXTERIEUR

Collecter des informations statistiques

Fiche 22 Emballage et aliment

DÉPENSES PERSONELLES. S M L W Structure

L offre d énergie: une comparaison France, Allemagne et Japon. Par Pierre Lasserre, Sciences économiques Université du Québec à Montréal

ENQUETE BESOIN EN MAIN-D ŒUVRE 2012 Bassin de Vaulx Meyzieu projets de recrutement en 2012

Où et quand cette photo a-t-elle été prise? Comment le devinez-vous?

Investissements et R & D

Responsabilité en matière de santé et d'environnement

JOURNEES COLOMBIENNES

Partie V : DÉCLARATION

INVESTIR EN FRANCE s 2015 mar Réalisation :

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Analyse prospective des marchés à l export, par secteur et par pays

Dossier de presse 18 avril Le marché de gros du gaz naturel, facteur de compétitivité pour l industrie

POL Introduction à l'économie politique des relations internationales Travaux pratiques (un des trois TP au choix à faire en équipe)

PAROLES D ACTIFS. 1. Les personnes qui travaillent font partie LEÇON DU

VI. ÉCHANGES INTRA-BRANCHE ET INTRA-GROUPE ET INTERNATIONALISATION DE LA PRODUCTION

la Contribution Climat Energie

Estimation et tests statistiques, TD 5. Solutions

Avant propos. Ce rapport présente les résultats de la vague 2013 de l'enquête "Besoins en main-d'œuvre" (BMO) pour la région Ile-de-France.

La charge électrique C6. La charge électrique

ELECTIONS MUNICIPALES 2014 LISTE ELECTORALE

Fiches concept SEGMENTATION. 1ère Fiche : Enjeux et principes de la segmentation

Séquence 1. Les grandes questions que se posent les économistes. Sommaire

Partie I : Un siècle de transformations scientifiques, technologiques et sociales

Outil d Evaluation relatif aux Socles de compétences Premier degré de l enseignement secondaire HISTOIRE. ANVERS AU XVI e SIÈCLE. Dossier de l élève

BENCIB Aymeric CHEVRON Cécile CRETIN Ninon GOCKER Aurélie

BULLETIN OFFICIEL DES DOUANES ET DES IMPOTS NOTE COMMUNE N 24/2007 R E S U M E. Aménagement des taux de la taxe sur la valeur ajoutée

McKinsey Global Institute. Donner un nouvel élan à l industrie en France

LE COMMERCE EXTÉRIEUR CHINOIS DEPUIS LA CRISE: QUEL RÉÉQUILIBRAGE?

Problèmes économiques contemporains

Conditions générales pour la certification de systèmes de

Bilan électrique français ÉDITION 2014

Thématiques Questions possibles berufsfeld/fach

Table des matières. L assurance de la copropriété Avant-propos Remerciements Introduction chapitre I

Chapitre 14 : Commerce international et globalisation

LES ENSEIGNEMENTS DE L OBSERVATOIRE DE L ENDETTEMENT DES MENAGES. LES CREDITS DE TRESORERIE AUX PARTICULIERS EN FRANCE

Hier, Mathilde rencontrer son professeur. A pu A pue. Les animaux.malades pendant une courte période. Sont été Ont été Sont étés

Dispositions de la loi de finances 2014 relatives à la contribution libératoire GUIDE PRATIQUE DE PLACE

ANALYSE. La transition énergétique allemande à la recherche de son modèle

H Conception et dessin produits mécaniques

Institut Supérieur de Commerce et d Administration des Entreprises

ENQUÊTE DE SATISFACTION SUR LE RÉSEAU UNIVERSITAIRE ET PROFESSIONNEL DE L'UCP

Solvants au Travail. Guide pour travailler en sécurité avec les solvants.

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions

mais on suppose maintenant que ses préférences sont représentées par la fonction

réforme fiscalité indirecte de la Avant-projet Avril 06 1/14

P. Krugman & R. Wells, Microéconomie, De Boeck, 2009.

La vente d assurance accessoire : La multiplicité des régimes de réglementation avantage-t-elle les consommateurs?

1. La production d électricité dans le monde : perspectives générales

Relations Publiques Liste de vérification des logiciels

L électricité et le magnétisme

DIVERSITÉ CULTURELLE JOURS FÉRIÉS Pour en savoir Plus, veuillez vous adresser à :

Le premier supermarché béninois

Région Haute-Normandie. Plan régional pour l internationalisation des entreprises en Haute-Normandie

ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES CORRIGÉ TYPE DE L EXAMEN

1er thème: comment les revenus et les prix influencent-ils les choix des consommateurs?

Table des matières. 1. Qu entend-on par là? 2. Quel est l avantage fiscal? 3. Quelles sont les règles du jeu? 4. Quelques conseils indispensables

Electricité solaire et autoconsommation. Le retour d expérience allemand

Français, 9 e année (FRA1D) Introduction aux affaires, 9 e et 10 e année (BBI10/BBI20) 2 périodes de 70 minutes

NOM PRÉNOM DATE EXTENSION D UNE GAMME DE PRODUIT

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

Le tableau de bord. dans les entreprises

D Relation commerciale grands comptes et entreprises

Prévenir les Troubles Musculo Squelettiques

Transcription:

Les déterminants des échanges internationaux Activités pour l élève 1 - Des échanges indispensables Document 1 : Pourquoi échangeons-nous? Pourquoi des échanges internationaux? Drôle de question Effectivement peu nombreux sont ceux qui se la posent tant le commerce international et la mondialisation caractérisent nos sociétés contemporaines. Cette question mérite cependant d être posée à l heure où certains économistes et hommes politiques prônent le «made in France». En effet, quels sont les déterminants des échanges internationaux? Plus simplement, pourquoi échangeons-nous avec le reste du monde? Certainement parce que l on y trouve des avantages oui, mais lesquels? Il existe plusieurs raisons qui poussent les pays à échanger entre eux. Concentrons-nous tout d abord sur la première raison en remontant un peu le temps Vous connaissez peut être le slogan : «En France, on n a pas de pétrole mais on a des idées!». Il s agit d un spot publicitaire, diffusé lors d une campagne d information de l Agence pour les économies d énergie, réalisée en 1978 sous la présidence de Valérie Giscard d Estaing. En période de chocs pétroliers, la France cherchait déjà à résoudre le problème de sa dépendance énergétique. 1. Quel est ici le problème que l Agence pour les économies d énergies met en évidence pour la France, dès le début des années 1970? 2. Que signifie l expression soulignée dans le texte? 3. Pouvez-vous citer un exemple de produit de consommation courante que la France ne produit pas? 4. Quelle est la raison pour laquelle les échanges internationaux sont indispensables à notre économie? 5. Celle-ci suffit-elle à expliquer le développement du commerce mondial? En quoi peut-elle être paradoxale? 2 - Des échanges fondés sur la spécialisation Document 2 : Les avantages absolus d Adam Smith Voici comment Adam Smith, économique classique du XVIIIème siècle, justifie l échange international : «La maxime de tout chef de famille prudent est de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui lui coûtera moins à acheter qu à faire. Le tailleur ne cherche pas à faire ses souliers, mais il les achète au cordonnier. ( ) Ce qui est prudence dans la conduite de chaque famille en particulier, ne peut guère être folie dans celle d un grand empire. Si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à meilleur marché que nous ne sommes en état de l établir nous-mêmes, il vaut bien mieux que nous la lui achetions avec quelque partie du produit de notre propre industrie, employée dans le genre dans lequel nous avons quelque avantage. ( ) Il n importe nullement, à cet égard, que les avantages qu un pays a sur l autre soient naturels ou acquis. Tant que l un des pays aura ces avantages et qu ils manqueront à l autre, il sera toujours plus avantageux pour celui-ci d acheter du premier, que de fabriquer luimême.» Source : Adam Smith, Recherches sur la nature et les causes de la Richesse des nations, 1776 Page 1 / 5

1. Expliquez la phrase soulignée dans le texte? 2. Reformulez, en consultant sur le site de la financepourtous.com, les fiches «Économistes», la théorie des avantages absolus qui justifie l échange dans la théorie d A. Smith? 3. Quelle est la principale critique que l on peut faire à la théorie ricardienne de l échange? Document 3 : Vidéo : Qu est-ce qu un avantage comparatif? Source : Dessine-moi l éco http://www.lemonde.fr/economie/video/2013/03/28/qu-est-ce-qu-un-avantage-comparatif_3149259_3234.html 1. Donnez une définition de ce qu est, pour David Ricardo, un avantage comparatif? 2. En quoi l avantage comparatif permet-il de lever la principale critique faite à l avantage absolu, expliqué dans le document 2? 3. Tous les pays peuvent-ils alors avoir un avantage comparatif? Qu est que cela implique pour leurs échanges internationaux? 4. Tous les pays ont-ils intérêt à raisonner ainsi et à se spécialiser? Pourquoi? 5. Les pays ont donc intérêt à se spécialiser. Précisez ce que cela signifie? Document 4 : L exemple du Portugal et de l Angleterre En reprenant l exemple cité dans la vidéo sur le commerce entre l Angleterre et le Portugal, complétez le tableau cidessous : Nombre de personnes nécessaires pour produire... Au Portugal Une pièce de drap Un tonneau de vin En Angleterre Page 2 / 5

1. Quelle est la caractéristique de la productivité du travail au Portugal pour les deux produits cités? 2. Dans quelle production le Portugal a-t-il intérêt se spécialiser? Expliquez pourquoi? 3. L Angleterre peut-elle se spécialiser? Y a-t-elle intérêt? 4. Comment les prix des produits échangés sont-ils déterminés? 5. Quels sont les principaux économistes qui ont utilisé la valeur-travail? A quelle courant de pensée appartiennent-ils? Vous pourrez, pour répondre, consulter la rubrique Fiches «Économistes» sur le site de la financepourtous.com? 6. Selon la théorie des avantages comparatifs de D. Ricardo, pourquoi les échanges internationaux sont-ils économiquement intéressants? Document 5 : La spécialisation s explique aussi par des dotations factorielles différentes Les économistes classiques, au XIX ème, expliquent la croissance des échanges internationaux par la différence des structures productives entre les pays, comme le fait par exemple D. Ricardo dans son analyse du commerce entre la Grande-Bretagne et le Portugal. Chaque pays a sur son territoire plus ou moins de travail et de capital, ce qui le conduit à se spécialiser en fonction des quantités de facteurs de production dont ils disposent. Mais ce modèle des avantages comparatifs de D. Ricardo est fondé sur des hypothèses restrictives, en particulier sur le fait que seule la productivité du travail est prise en compte pour apprécier l avantage comparatif. C est donc largement insuffisant pour comprendre l insertion des pays dans le développement du commerce international. C est en partie pour répondre à cette critique que les économistes suédois E. Heckscher, B. Ohlin (1933) et P. Samuelson (1941) construisent, dans les années 1930-1940, un modèle mettant en avant les différences de dotations des pays en facteurs de production. Un pays peut avoir un avantage comparatif dans la production de biens nécessitant plus de capital, s il a relativement plus de capital que de travail par rapport à un autre pays. Le modèle HOS explique ainsi que la spécialisation des pays se fait en fonction de l abondance relative des facteurs de production dont ils disposent. Le théorème HOS s énonce de la façon suivante: les pays se spécialisent dans les productions qui utilisent de manière intensive le facteur de production relativement abondant sur son territoire. La spécialisation dépend ainsi des dotations naturelles des pays en facteurs (capital et travail) et des quantités que requièrent chaque type de produit. Cette spécialisation n est pas figée pour autant, elle peut évoluer si le pays choisit par exemple de se procurer plus de capital pour produire des biens nécessitant plus de ce dernier. 1. Comment le modèle HOS explique-t-il la spécialisation? Est-il fondamentalement différent de la théorie ricardienne de l échange? 2. Pourquoi les pays développés se sont-ils spécialisés dans des productions comme l automobile? 3. Le modèle HOS peut-il expliquer la spécialisation de la Chine dans la production de textile? 4. Quelles sont, en France, les productions qui nécessitent beaucoup de facteur capital? 5. Donnez une définition de ce que l on appelle «la dotation factorielle d un pays»? 6. Comment la dotation factorielle explique-t-elle alors la spécialisation des pays? Page 3 / 5

3 - Un exemple de spécialisation Document 6 : Le commerce entre la France et la Chine Exportations Françaises vers la Chine en 2013 Textiles, habillement, cuir et chaussures 4 % Produits industriels et manufacturés Produits pharmaceutiques 4 % 5 % Matériel de transport (hors aéronautique) 6 % Produits métallurgiques et métalliques 6 % Produits chimiques, parfums et cosmétiques 9 % Produits agricoles et agroalimentaires 12 % Déchets industriels et ménagers 2 % Aéronautique 29 % Équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique 23 % Importations Françaises provenant de la Chine en 2013 Produits chimiques, parfums et cosmétiques Produits en caoutchouc et en plastique, minéraux 3 % 5 % Produits métallurgiques et métalliques 5% Matériel de transport 2 % Produits pharmaceutiques 1 % Produits agricoles et agroalimentaires 1 % Produits manufacturés divers 9 % Textiles, habillement, cuir et chaussures 23 % Équipements mécaniques, matériel électrique, électronique et informatique 51 % Source : Direction Générale du Trésor et Service Économique Régional de Pékin, Février 2014 Statistiques des douanes françaises 1. Faites une phrase de lecture avec les données suivantes : 29 % que vous trouverez dans le graphique sur les exportations françaises vers la Chine 23 % que vous trouverez dans le graphique sur les importations françaises en provenance de la Chine 2. Que constatez-vous? Quels biens la France importe-t-elle principalement de Chine? Quels biens la France exporte-t-elle vers la Chine? 3. Les spécialisations de la France et la Chine correspondent-elles au théorème HOS? 4. Quel est dès lors l intérêt des échanges internationaux pour les pays? Vous réutiliserez pour votre réponse les notions d avantage comparatif et de dotation factorielle. Page 4 / 5

4 - La diversité des biens et services échangés expliquent le commerce international Document 7 : Le commerce intra-branche L avantage comparatif interdit également de rendre compte des échanges de biens très proches: pourquoi exporter des 207 et des Clio vers l Allemagne ou l Italie, si c est pour importer des Fiat Punto ou des Volkswagen Polo en échange? La nouvelle théorie du commerce international, initiée dans les années 1980 par l Américain Paul Krugman, explique ces échanges par le goût des consommateurs pour la variété (tout le monde ne veut pas la même voiture) et par (toujours) les rendements croissants: si développer un nouveau modèle coûte 2 milliards d euros, par exemple, ce coût fixe représente 1 000 euros par voiture si on vend 2 millions de voitures, mais 4 000 euros si on n en vend que 500 000. Plus le marché est grand et plus la variété de produits disponibles à un prix accessible est grande, ce qui incite à l échange international sans que l avantage en termes de dotation factorielle y soit pour quelque chose. Source : Arnaud Parienty, Les mécanismes du commerce international, Alternatives Économiques, janvier 2011 1. En partant de l exemple cité dans le texte, précisez ce que l on appelle un échange intra-branche? 2. Le commerce intra-banche peut-il s expliquer par des dotations factorielles différentes et des avantages comparatifs spécifiques? 3. Pour quelle raison les ménages français achètent-ils des voitures allemandes alors que les entreprises françaises en produisent à des prix et à qualité comparables? 4. Qu est-ce qui détermine alors le commerce intra-branche? Document 8 :...s explique par une demande différenciée Le commerce international est particulièrement concerné par ce commerce intra-branche. A la fin des années 2000, plus de la moitié du commerce entre les pays de l OCDE porte sur des échanges intra-branches. Au sein de l Union européenne, environ 60 % du commerce est aussi un commerce intra-branche. Les producteurs, à l intérieur d une même branche (l automobile par exemple), cherchent alors à se distinguer de leurs concurrents en distinguant le plus possible leurs produits (en se spécialisant, par exemple, dans les véhicules bas de gamme ou haut de gamme), afin que les produits échangés ne soient pas équivalents pour les consommateurs. 1. Quelle est la part du commerce intra-branche au sein de l Union européenne? Ce chiffre vous semble-t-il élevé? 2. Quelle est ici la raison, analysée dans le document, qui explique le développement des échanges internationaux? 3. Complétez le schéma de synthèse en vous aidant des documents précédents : Pourquoi les échanges internationaux? 4. A partir de l article «Les achats en ligne au sein de l Union européenne» que vous trouverez sur le site de la lafinancepourtous, répondez aux question suivantes : - Comment peut-on s assurer que le site du vendeur est fiable? - Est-il possible de tout acheter? - La taxe sur la valeur ajoutée (TVA) est-elle obligatoire? Page 5 / 5