DIAGNOSTIC. Phase 1. Réalisation : groupement E. A. U. - Futurouest Phase 1 - V2-17 avril 2009



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Etude globale pré-opérationnelle pour le développement, l aménagement et la valorisation du territoire de La Trinité-sur-Mer 47 35 06 N 03 01 39 0 Phase 1 DIAGNOSTIC Réalisation : groupement E. A. U. - Futurouest Phase 1 - V2-17 avril 2009 Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 1

SOMMAIRE Gestion du document S O M M A I R E Références du document Référence interne Date Rédaction du document Rôle Auteurs principaux Autre(s) auteur(s) Contrôle qualité Suivi des modifications du document Indice ET-TRINITE-RAPP2.ppt 17-avr-09 Nom Marielle FROSINI, Didier DELZOR, Philippe PLANTAGNEST Véronique BISSON, Loïc de CHATEAUBRIANT Anne VANNIER Date Origine de la modification V1.01 24-fev-09 Version dorigine V1.02 17-avr-09 1 modification Contenu de la modification suite aux réunions sur la première version Introduction 1. La trajectoire de la Commune Qu'est-ce que La Trinité-sur-Mer? Les moyens d une économie en croissance et en mutation Quelques éléments d avenir 2. Le fonctionnement de La Trinité-sur-Mer Le fonctionnement viaire et urbain du territoire Les ressources environnementales et les risques Le fonctionnement écologique Le fonctionnement paysager 3. Les enjeux d aménagement et de développement Les secteurs à enjeux : la «perle» Les secteurs à enjeux : la «ville», les paysages et la ZAE Les secteurs à enjeux : les lisières Les secteurs à enjeux : les déplacements et les marais Conclusion Page 3 4 5 23 36 38 39 56 63 67 71 72 73 74 76 76 Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 2

INTRODUCTION La «tache urbaine» de La Trinité-sur-Mer (en orange) Un territoire marqué par les flux I N T R O D U C T I O N Le diagnostic constitue la première phase de l étude globale pré-opérationnelle pour le développement, l aménagement et la valorisation du territoire de La Trinité-sur-Mer, étude réalisée pour le compte de la Commune depuis le début de 2009 par le groupement E. A. U. - FUTUROUEST. Il a pour but de préciser le positionnement, la trajectoire et le fonctionnement de la Commune, pour mettre en lumière les tendances lourdes d évolution, les points d appui et les points d attention permettant de construire un schéma de développement global. En particulier, ce diagnostic permettra d alimenter les débats de la phase prospective (phase 2), dont l objectif sera de construire des scénarios d aménagement à long terme de la Commune. Le diagnostic porte sur l analyse de la trajectoire de la Commune sur tous les plans, sur son fonctionnement et sur les enjeux qui se dégagent des analyses, dans une perspective opérationnelle et concrète. Avril 2009 Ce document a été alimenté par les données, études et documents fournis par la Commune de La Trinité-sur-Mer, que les auteurs souhaitent remercier ici pour l intérêt pris par les services municipaux dans cette démarche. Ce document a été également alimenté par des sources externes (INSEE, UNEDIC, DRE/DDE, DIREN, PAYS D AURAY, SCOT, PLH, CCI, notaires, etc ) nombreuses et mises en relation et en cohérence. Une mention spécifique dans ce domaine doit être réservée aux résultats du recensement nouveau (populations légales 2009 assises sur les chiffres au 01/01/2006) qui clôt une longue période d incertitude statistique depuis 1999. Cependant, les résultats du recensement nouveau n étant pas encore complet, d autres sources ont été utilisées, et des estimations et projections ont été réalisées pour compléter les données de l analyse. Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 3

Première partie : LA TRAJECTOIRE DE LA COMMUNE Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 4

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? La «tache urbaine» de La Trinité-sur-Mer (en orange) Un territoire marqué par les flux L enveloppe urbaine d une ville de plus de 6 000 habitants La commune de La Trinité-sur-Mer, selon les chiffres des dernières enquêtes de recensement, comptait, en 2006, 2 853 logements de tous types. On peut estimer qu au 01/12/2008, compte tenu du rythme de construction, elle en comptait environ 2 930 (résidences principales et secondaires). Si La Trinité-sur-Mer était une ville «classique», non touristique, ce nombre de logements correspondrait à plus de 6 000 habitants 1. En effet, en 2006, le nombre moyen de personnes par logement («ménages») au sens de l INSEE, était de 2,3 en France, aussi bien que dans la Région Bretagne, mais de 1,97 à La Trinité-sur-Mer. L enveloppe urbaine de La Trinité-sur-Mer est donc celle d une véritable «ville», qui tranche aussi bien avec le cadre largement bucolique de la Commune qu avec son nombre d habitants permanents, estimé au 01/01/2006 à 1 531 («population légale» au 01/01/2006). A titre de comparaison, la ville d Auray, qui comptait 12 420 habitants (huit fois plus que La Trinité), ne disposait que de 6 590 logements en tout (soit 2,2 fois le chiffre de La Trinité-sur- Mer). L enveloppe urbaine de la Commune et son nombre total de logements influent sur le dimensionnement des réseaux, de l appareil économique et commercial, de la gestion et du fonctionnement urbains. Une «Ville de résidences secondaires»? La différence entre le nombre d habitants permanents de la Commune et le nombre de logements est évidemment liée au nombre des résidences secondaires (environ 2 050 en 2006, et sans doute un peu plus de 2 100 en 2008). Cette situation, n est pas propre à La Trinité-sur-Mer, nombre de communes balnéaires ou plus généralement touristiques présentant un pourcentage élevé de résidences secondaires. Mais la proportion de résidences secondaires est particulièrement forte, parmi les plus élevées du Département, et, surtout, seules 5 Communes du Morbihan présentent un nombre total de résidences secondaires aussi important que La Trinité-sur-Mer. Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 5

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? Les Communes touristiques du Morbihan classés selon leur pourcentage de résidences secondaires (Source : INSEE, 99/2006) Un territoire marqué par les flux Une «Ville de résidences secondaires»? (suite) Depuis 1999, date du dernier recensement général, la proportion de résidences secondaires a nettement progressé : Evolution du parc résidentiel total 1999 2006 Evolution Evolution % Résidences principales (RP) 722 773 51 7,06 % Logements vacants (LV) 37 27-10 -27,03 % Résidences secondaires et occasionnelles 1 499 2 053 554 36,96 % Année recensement Commune Population municipale Nombre de logements Résidences secondaires % Résidences Secondaires 2004 Muzillac 4 218 2 087 229 10,97 % 2007 Surzur 3 276 1 517 179 11,80 % 2005 Mauron 3 170 1 740 206 11,84 % 2006 Nivillac 3 618 1 868 239 12,79 % 2006 Faouet, Le 2 882 1 723 224 13,00 % 2007 Peaule 2 458 1 239 172 13,88 % 2006 Locoal-Mendon 2 895 1 469 204 13,89 % 2007 Le Bono 2 148 1 197 187 15,62 % 2005/1999 Ploemeur 18 700 8 596 1 382 16,08 % 2005 Port-Louis 2 927 1 810 320 17,68 % 2007 Larmor-Plage 8 415 5 042 913 18,11 % 2005 Noyal-Muzillac 2 193 1 174 223 18,99 % 2006 Arradon 5 125 2 871 549 19,12 % 2005 Férel 2 503 1 329 255 19,19 % 2005 Belz 3 424 2 031 396 19,50 % 2007 Langonnet 1 907 1 231 271 22,01 % 2004 Guidel 9 682 4 935 1 096 22,21 % 2006 Plouhinec 4 657 2 713 640 23,59 % 2005 Crac h 3 218 1 890 466 24,66 % 2007 Baden 3 976 2 307 574 24,88 % 2007 Béganne 1 381 899 235 26,14 % 2004 Ploemel 2 287 1 301 364 27,98 % 1999 Melrand 1 525 1 086 331 30,48 % 2004 Etel 2 081 1 602 521 32,52 % 2007 Arzal 1 378 954 350 36,69 % 2006 Camoël 815 581 218 37,52 % 2005 Plouharnel 1 865 1 367 545 39,87 % 2004 Saint-Armel 774 593 241 40,64 % 2007 Billiers 910 665 289 43,46 % 2005 Palais, Le 2 537 2 399 1 058 44,10 % 2004 Tour-du-Parc 889 741 332 44,80 % 2006 Groix 2 266 2 375 1 120 47,16 % 2004 Gavres 826 860 406 47,21 % 1999 Larmor-Baden 954 849 409 48,17 % 2005 Erdeven 3 063 3 233 1 848 57,16 % 2007 Locmariaquer 1 632 1 889 1 118 59,18 % 2004 Sarzeau 6 941 8 558 5 278 61,67 % 2007 Bangor 894 1 167 724 62,04 % 2006 Sauzon 860 1 127 707 62,73 % 1999 Quiberon 5 073 7 193 4 623 64,27 % 1999 Penestin 1 527 2 344 1 528 65,19 % 2006 Saint-Pierre-Quiberon 2 204 3 582 2 399 66,97 % 2005 Ambon 1 480 2 031 1 386 68,24 % 2006 Saint-Philibert 1 442 2 084 1 426 68,43 % 2006 Ile-d'Arz 254 522 373 71,46 % 2005 Locmaria 777 1 373 980 71,90 % 2006 Trinite-sur-Mer, La 1 531 2 853 2 053 71,96 % 2005 Ile-aux-Moines 527 1 045 770 73,68 % 1999 Saint-Gildas-de-Rhuys 1 436 2 776 2 053 73,96 % 2006 Carnac 4 445 9 573 7 380 77,09 % 2005 Arzon 2 173 5 905 4 685 79,34 % 2005 Damgan 1 443 3 929 3 185 81,06 % Dont résidences secondaires 1 483 1 730 247 16,66 % Dont résid. occasionnelles (y c. mobile-homes) 16 323 307 1918,75 % TOTAL 2 258 2 853 595 26,35 % Le taux d accroissement des résidences secondaires (+ 5 % par an de 1999 à 2006) est important, compte tenu des contraintes foncières fortes qui marquent la Commune. Il faut cependant noter que les chiffres de l INSEE comprennent les résidences secondaires classiques, mais également les «logements occasionnels», dont l'essentiel à La Trinité-sur-Mer est composé de mobile-homes, dont l implantation, réalisée entre les deux recensements, compte pour 55 % de l accroissement des résidences secondaires. En conséquence, l affectation du parc de logements a nettement évolué, avec une proportion de résidences principales qui est passée d un peu plus du tiers du parc à un peu moins du quart : Affectation du parc résidentiel 1999 2006 Résidences principales (RP) 31,98 % 27,09 % Logements vacants (LV) 1,64 % 0,95 % Résidences secondaires et occasionnelles 66,39 % 71,96 % TOTAL 100,00 % 100,00 % Globalement, La Trinité-sur-Mer ne comprend donc que 27 % de résidences principales : la population permanente, celle qui fait habituellement l objet de toutes les analyses communales, est donc, avant tout, une population résiduelle; elle constitue l ensemble de ceux qui «restent sur place» après attribution des logements disponibles à d autres formes d habitat. Le mode d affectation des logements nouveaux (construction neuve + division de logements en lots - logements détruits +/- logements vacants) reflète cette réalité, dont la dernière période montre l accélération rapide. Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 6

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? Un bourg ancien marqué par les résidences secondaires, tout comme les extensions plus récentes et plus balnéaires Un territoire marqué par les flux Une «Ville de résidences secondaires»? (suite) Affectation des logements supplémentaires 1999 2006 Evolution Proportion Résidences principales (RP) 722 773 51 8,57 % Logements vacants (LV) 37 27-10 -1,68 % Résidences secondaires et occasionnelles 1 499 2 053 554 93,11 % TOTAL 2 258 2 853 595 100,00 % On voit que depuis 1999, 93 % de l effort constructif a été affecté aux résidences secondaires : l affectation en résidence principale a été limitée, et n a concerné que moins de 9 % des logements supplémentaires de la Commune (17 % si l on exclut les «mobile homes» du raisonnement).. Il faut noter qu il s agit là d un retournement de tendance, la période 1990/1999 ayant été marquée par une relative progression des résidences principales : Evolution du parc résidentiel total 1999 1990 Evolution Evolution % Résidences principales (RP) 722 638 84 13,17 % Logements vacants (LV) 37 21 16 76,19 % Résidences secondaires et occasionnelles 1 499 1 361 138 10,14 % TOTAL 2 258 2 020 238 11,78 % La Trinité-sur-Mer apparaît donc tout d abord comme une Ville de résidences secondaires, où la place des résidents permanents est de facto résiduelle. Cette vision, largement partagée par les populations anciennement implantées dans la Commune, doit cependant être modulée - et de plus en plus largement - par l évolution rapide des modes de vie et des modes d habiter, évolution particulièrement sensible dans les secteurs très demandés comme le littoral : les résidents secondaires et les résidents principaux ne sont plus deux catégories aux contours bien tranchés, mais tendent, on le verra, à s'interpénétrer au compte d une véritable mutation des emplois et des périodes de la vie des résidents. Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 7

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? Evolution du nombre de logements autorisés (permis de construire) et commencés (ouvertures de chantiers) (Source : SITADEL - DRE Bretagne) Un territoire marqué par les flux Le contexte de l évolution vers «un parc nomade» : une spécialisation accrue Les chiffres des pages précédentes montrent que l évolution du parc résidentiel vers les résidences secondaires s est réalisée alors que l effort constructif local s accroissait et que le rythme d augmentation du parc présentait une forte pente : De 1990 à 1999, le rythme moyen d accroissement du parc était de 26 logements par an, dont 15 résidences secondaires et 9 résidences principales. De 1999 à 2006, il était de 85 logements par an, dont 34 résidences secondaires classiques, 43 «mobile homes» et 7 résidences principales. Alors que le rythme d accroissement total était plus que triplé, le rythme d évolution des résidences principales baissait de 22 % et celui des résidences secondaires et logements occasionnels progressait de 466 %. Ces chiffres proviennent pour une part des constructions neuves et de l arrivée des «mobile homes», et d autre part des divisions de maisons en plusieurs lots, qui se sont accélérées pendant la dernière période. L évolution de la construction neuve (chiffres SITADEL, émanant de la DRE Bretagne, hors mobile-homes) montre un «pic» de constructions commencées (ouvertures de chantier) de 2000 à 2004, puis un tassement, lié notamment à des difficultés à concrétiser les autorisations de construire (permis de construire), en particulier dans le logement collectif. Le «boom» immobilier, de 2000 à 2007, a été sensible dans toute la France, mais plus encore à La Trinité-sur-Mer. L accroissement du rythme d évolution du parc a, dans les faits, accru la tendance à une «monospécialisation» dans la résidence secondaire, le nombre absolu de nouvelles résidences permanentes baissant nettement chaque année. Le dynamisme constructif, non négligeable dans la dernière période, a été presqu exclusivement un dynamisme tiré par la demande externe, à laquelle l offre a tendu à s adapter rapidement. Cette «mono-spécialisation» a en effet été renforcée par une rapide évolution de la structure interne du parc : dans la dernière période, les constructions ont été, plus souvent, des constructions individuelles. Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 8

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? Evolution du nombre de logements commencés selon les catégories (Source : SITADEL - DRE Bretagne) Un territoire marqué par les flux Le contexte de l évolution vers «un parc nomade» : une spécialisation accrue (suite) Catégories de logements construits pendant la période : individuels purs individuels groupés collectifs en résidence Total 1990/1999 61,16 % 14,49 % 24,35 % 0,00 % 100,00 % 2000/2007 74,77 % 15,77 % 8,11 % 1,35 % 100,00 % La proportion de logements collectifs est tombée à 8 % des constructions neuves, contre 75 % pour l individuel pur. En conséquence, en 1999, les maisons individuelles représentaient 83 % du parc total de la Commune, et, en 2006, elles en représentaient 84,6 %. Dans le même temps, le logement locatif (social et «libre») a nettement régressé, passant de 23,3 % du parc des résidences principales à 19,8 % en 2006 : près de 100 logements locatifs sont devenus (essentiellement par mutation) des logements de propriétaires-occupants. Le logement social (au sens de la Loi SRU de 2000), dans ce cadre, continue à ne représenter qu une très faible partie du parc (34 logements pour 100 locataires). La taille de ces logements a également évolué rapidement, passant de 4,5 pièces en moyenne à 4,8 (5,2 pièces pour les maisons, 2,7 pour les appartements), 75 % des résidences principales comportant au moins 4 pièces. L évolution du parc depuis 1999 a donc avant tout été marquée par un rétrécissement des «cibles» résidentielles, pour l essentiel vers la résidence secondaire construite en maison individuelle et occupée par ses propriétaires. Les autres formes résidentielles, et, en particulier, le logement locatif (libre et social), le logement spécifique (jeunes, personnes âgées, handicapés, saisonniers, etc ) a de ce fait vu sa part régresser. Ce constat confirme le caractère résiduel de la fonction résidentielle principale de La Trinité-sur-Mer : tout se passe comme si, de plus en plus, sauf action spécifique, complexe, onéreuse et difficile à mener, toute activité foncière et immobilière conduisait «naturellement» à construire des résidences secondaires à l exclusion de tout autre «produit». Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 9

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? L évolution des prix immobiliers (neuf+ancien, maisons+appartements) depuis 1998 - base : 100=2000 (Source : PERVAL, chiffres arrêtés au 3 trimestre 2008) France hors IDF Morbihan La Trinité-sur-Mer Un territoire marqué par les flux Le contexte de l évolution vers «un parc nomade» : la tension du marché L évolution du parc résidentiel s est réalisée dans un contexte de tension croissante du marché, que deux facteurs peuvent exprimer : Les logements vacants sont passés de 37 unités en 1999 à 27 en 2006, chiffre particulièrement bas (3,5 % des résidences principales et moins de 1 % du parc total) : ce chiffre montre que le marché local ne possède aucune réserve susceptible d être mobilisée. Le prix moyen des logements vendus a été multiplié par 2,4 depuis 2000, chiffre très supérieur à la moyenne du Département et à la moyenne nationale. La crise immobilière actuelle impacte évidemment le marché local (le marché de La Trinité-sur-Mer est d une taille insuffisante pour que ses variations soient analysables, et est dépendant du secteur dit «Golfe et baie de Quiberon» dont les deux pôles principaux sont Carnac et Quiberon), mais celui-ci semble, au moins pour le moment, constituer un «marché-refuge» où les évolutions à la baisse sont mesurées. En 2007, les prix ont encore progressé de presque 9 % pour les appartements et de plus de 7 % pour les maisons, et, au 3éme. trimestre 2008, les appartements anciens et les terrains à bâtir continuaient leur évolution (respectivement + 1,3 % et + 2,6 % sur un an), seules les maisons anciennes connaissant une régression (- 4%). Base : 100 = 2000 Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 10

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? Le contexte de l évolution vers «un parc nomade» : la tension du marché (suite) Les prix au M2 sur la façade Manche-Atlantique (Source : PERVAL, 2006 - Observatoire du Littoral) La Trinité-sur- Mer - Carnac La Baule Un territoire marqué par les flux Lanester Moyenne métropolitaine, hors IDF Le niveau des prix doit être apprécié par rapport aux autres Communes à fort potentiel immobilier de la façade Manche-Atlantique. De ce point de vue, La Trinité-sur-Mer se place en seconde position (derrière La Baule-Escoublac, mais de peu) sur l ensemble de cette façade, pour le niveau moyen des prix au M 2, nettement devant le Golfe du Morbihan, Quiberon, le Golfe d Arcachon, le Pays Basque ou le littoral normand (Deauville-Trouville). Il existe clairement une liaison forte entre l évolution des prix et l évolution de la typologie du parc résidentiel de La Trinité-sur-Mer. Le marché foncier et immobilier local s est adapté à une offre externe, de forte ampleur, très solvable, qui a été facteur de hausse des prix et de tension entre offre et demande, de plus en plus nette depuis 2000. Le niveau de cette tension peut être mesuré par la relative - jusqu à présent - limitation du «coup de frein» dû à la crise immobilière de 2008, moins sensible qu ailleurs. Hossegor Il est fréquent de considérer que dans ces cas analogues, la compétition entre la demande interne (les «locaux») et la demande externe («les parisiens») se solde par un exode des locaux au profit de communes rétro-littorales au foncier moins onéreux. Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 11

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? Approche des flux de La Trinité-sur-Mer Un territoire marqué par les flux Le contexte de l évolution vers «un parc nomade» : la tension du marché (suite) Cette réalité ne semble pas discutable, mais les prix atteints par l immobilier trinitain conduisent en outre à des situations différenciées : Des difficultés de logement pour les personnes détenant un emploi dans la Commune, notamment les travailleurs saisonniers ; Des espaces monofonctionnels et spécialisés ; Des éléments de valorisation patrimoniale (il y a autant d acheteurs que de vendeurs) qui participent à l attractivité de la Commune. Les flux globaux de La Trinité-sur-Mer L évolution résidentielle, à La Trinité-sur-Mer, doit être replacée dans le contexte des flux de toute nature qui affectent la Commune : La capacité d hébergement totale a été estimée, en 2007, sur la base des chiffres Comité départemental du Tourisme du Morbihan, à 10 700 «lits touristiques» au total 1, Le chiffre des capacités d hébergement permet de déterminer la fréquentation maximum en saison (par exemple un jour de marché dans la première semaine d août). Celle ci est d environ 16 000 personnes physiquement présentes pour des durées variables (en tenant compte de la capacité du port, des parkings), sans compter la population permanente et les personnes employées à La Trinité-sur-Mer, ce qui conduit à une estimation globale de l ordre de 20 000 personnes au maximum A ces chiffres, il convient d ajouter ceux relatifs à la fréquentation des grands événements, comme le SPI ouest France (de l ordre de 7 500 visiteurs le dimanche). Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 12

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? Approche des flux de La Trinité-sur-Mer (suite) Un territoire marqué par les flux Les flux globaux de La Trinité-sur-Mer (suite ) Le nombre d «équivalent-habitants» sur une base annuelle (résidents permanents + touristes + plaisanciers + excursionnistes, donc à la fois personnes logeant sur place et personnes de passage, chacun compté pour son quota de fréquentation) 1. Celui-ci est de l ordre de 6 000 personnes, soit quatre fois la population permanente, chiffre très élevé, même dans le contexte d une Commune littorale et touristique. Il y a donc en moyenne, chaque jour, 6 000 personnes à La Trinitésur-Mer, la population moyenne quotidienne des résidences secondaires étant nettement supérieure à la population des résidences principales. On voit, à la lumière de ces chiffres, que la population permanente (de l ordre de 1 500 personnes), les résidences principales (de l ordre de 2 000), les emplois (de l ordre de 900) ne constituent que la «face émergée» de l iceberg des flux réels qui affectent la Commune et pour lesquels nombre de ses services et équipements doivent être dimensionnés. La réalité du fonctionnement de la Commune est lié à ces changements d échelle qui dépendent de son attractivité : ces changements sont à l origine d un fonctionnement «en tension» dont la seule limitation (relative) réside dans la saisonnalité, avec son alternance de calmes et de pressions. Au demeurant, cette saisonnalité est également la seule limite aux évolutions des modes de vie des résidents principaux et secondaires : la Commune n est encore «un lieu de vie» que sur des périodes limitées. Il est donc probable que la nature et la portée réelle des évolutions de La Trinité-sur-Mer à l avenir sera fonction de l évolution (globalement positive, mais encore relativement faible et hésitante selon les années) de la saisonnalité de la fréquentation effective du territoire communal. Saisonnalité mensuelle du tourisme en Pays d Auray - 2000/2006 (source : CDT 56, 2008) 1 : Le chiffre des équivalent-habitants logeant sur place (3 947) est cohérent avec celui provenant des consommations d eau en moyenne annuelle, supérieures à La Trinitésur-Mer de 66 % à celles de la moyenne des 19 Communes du Syndicat Mixte Auray- Belz-Quiberon, ce Syndicat comptant déjà de très nombreuses Communes touristiques Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 13

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? Origine géographique des acquéreurs : - en haut : résidences principales - en bas : résidences secondaires (Source : PERVAL, SITADEL, 2007) Un territoire marqué par les flux Les limites de l analyse Le parc résidentiel «permanent» ou «principal», au sens des recensements, porte cependant l empreinte du caractère touristique de la Commune, qui définit un «profil résidentiel» particulier, lequel est très atypique par rapport au modèle résidentiel qui a inspiré, dans les années 60, les catégories du recensement général. Il faut donc rester prudent dans l analyse, car les données issues des recensements ne fournissent des renseignements précis, homogènes et suivis que pour les résidences principales. Les résidents secondaires sont en effet mal connus et leurs caractéristiques mal cernées. Cependant, la donnée la plus précise est celle de l origine géographique des acquéreurs de biens immobiliers (maisons + appartements, neuf et ancien), pour lesquels le code départemental est généralement disponible. Le traitement de cette donnée fournit les indications suivantes : Pour les résidences principales (ou déclarées telles ), cette origine géographique se répartit à 16 % dans le voisinage immédiat, 20 % dans le reste du Département, et à 23 % pour les franciliens. Pour les résidences secondaires, l origine géographique est plus marquée par une prééminence francilienne (29 %), mais les morbihannais représentent néanmoins 32 %, ce qui suppose des chassés-croisés entre résidences principales et secondaires. Il faut noter dans tous les cas, la relative faiblesse des achats d'étrangers (2 %), ce qui confirme le caractère presqu exclusivement français du tourisme local. Peu d autres données sont effectivement et récemment disponibles sur les résidents secondaires. Leur nombre total a pourtant été estimé à un maximum d environ 7 000 personnes en période estivale, pour plus de 2 300 «équivalent - habitants secondaires» à l année, chiffre supérieur à celui de la population permanente. Il faut donc accepter de ne disposer de renseignements précis que sur 60 % de la population présente dans la Commune en moyenne annuelle. Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 14

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? La population de La Trinitésur-Mer (Source : INSEE, RGP 62/99 - population légale 2009) Un territoire marqué par les flux La démographie comme résultante des flux communaux Les caractéristiques purement démographiques de La Trinité-sur-Mer sont le reflet de son mode de développement. C est pourquoi l analyse de la population de la Commune est l expression d une réalité déterminée par les migrations de toute nature qui affectent le territoire communal depuis longtemps. Généralement moteur du développement, la démographie, à La Trinité-sur-Mer, est une résultante qui permet d éclairer les mutations en cours. La population municipale a atteint 1 531 habitants (population «légale») au 1 er. janvier 2006 (Chiffres INSEE sur la base des enquêtes annuelles de recensement depuis 2004. Chaque enquête annuelle porte sur 8 % des logements et en 5 ans, 40 % des habitants auront donc été pris en compte.) Cette population légale est composée des populations suivantes : La population comptée à part : 44 personnes (par exemple : étudiants logés ailleurs pour leurs études, etc ). La population totale : population municipale + population comptée à part, soit 1 575 personnes. Cette population constitue la population légale valable pour 2009, mais assise sur les chiffres au 01/01/2006. Le chiffre utilisable pour l analyse est celui de la population municipale, que l on peut rapprocher du chiffre de la population sans double-compte du recensement général de mars 1999, soit 1 530 personnes. La Commune a donc, depuis 1999, maintenu sa population au même niveau. Il faut noter que ces chiffres comprennent les personnes logées en résidence pour personnes âgées (RPA) : sans la création de la RPA entre les deux recensements, la population aurait sans doute nettement reculé Cette stagnation n est pas nouvelle : en 1968, la population était de 1 530 habitants également. En 1975, la population était tombée à 1 404 habitants, pour réaugmenter après 1990. Dans tous les cas, les évolutions de la population totale sont de faible ampleur, et traduisent une réalité de longue haleine : depuis deux générations, la population de La Trinité-sur-Mer est stabilisée. Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 15

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? Les ménages de La Trinitésur-Mer (Source : INSEE, projections 2007) Un territoire marqué par les flux La démographie comme résultante des flux communaux (suite ) Cette stagnation est à apprécier à trois niveaux : Le nombre des résidences principales a augmenté de 51 unités de 1999 à 2006, mais la population a gagné 1 habitant. Le nombre de personnes par ménage a donc décrû rapidement, et est tombé en-dessous de 2 (2,3 au plan national) après 2004, essentiellement par diminution des grands ménages, qui ont presque disparu, et par accroissement de la part des ménages d une personne. Cette situation est liée au vieillissement de la population, sur lequel nous reviendrons, plus qu aux divorces, qui, cependant, «pèsent» dans ces chiffres. Cet élément d analyse relie dynamisme constructif et évolution démographique : la construction de nouveaux logements a seulement suffi à «étaler» ce «desserrement» résidentiel qui s observe partout, mais dont le niveau est caractéristique d une population vieillie. L ensemble des nouvelles résidences principales a été utilisé par le desserrement, et son niveau n a pas permis l accueil de nouvelles populations. Cette donnée permet de voir ce qu il est convenu d appeler le «point mort» de la Commune en termes résidentiels : il faut environ 7 nouveaux logements affectés en résidence principale par an (51 de 1999 à 2006) pour «conserver» la population à son niveau actuel: en-dessous de ce chiffre, la population tend à baisser, et ce n est qu au-dessus qu elle commence à augmenter. La construction de 7 logements en résidence principale par an permet seulement de maintenir la population à son niveau antérieur. Naturellement, ces chiffres dépendront de la poursuite du desserrement résidentiel dans les années à venir, mais rien n indique, au plan national comme à celui de la Commune, que l évolution du desserrement doive se ralentir Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 16

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? La population de La Trinitésur-Mer (Source : INSEE, projections 2007) Un territoire marqué par les flux La démographie comme résultante des flux communaux (suite ) L évolution de la population est également liée à la combinaison du solde migratoire (entrées-sorties) et du solde naturel (naissances-décès) : à l exception de l année 2000, le solde migratoire est constamment positif (la Commune attire de nouveaux habitants) et le solde naturel est constamment négatif, les deux mouvements s annulant presque complètement année après année. Les taux de natalité et de mortalité sont tout à fait classiques, compte-tenu de la structure par âges de la population, qui aboutit à un nombre faible de naissances et à un nombre supérieur de décès, malgré l allongement de la durée de la vie, à La Trinité-sur-Mer comme ailleurs. Répartition des classes d âge : - en haut : femmes - en bas : hommes (Source : INSEE, RGP 99 - enquêtes recensement 2006) Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 17

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? La mobilité des ménages de La Trinité-sur-Mer (Source : INSEE) Un territoire marqué par les flux La démographie comme résultante des flux communaux (suite ) La population permanente est également le produit d un phénomène caractéristique du littoral, mais très développé à La Trinité-sur-Mer, et que l on nomme généralement sous le vocable de «résidentialisation». Un certain nombre de personnes, possédant une résidence secondaire, décident d y élire leur résidence principale et d y habiter pour des périodes variables, mais plus longues. L ampleur de ce phénomène peut être calculé par la différence entre le nombre de nouvelles résidences principales (51 de 1999 à 2006) et le nombre des résidences principales construites de 1999 à 2006 selon l enquête annuelle 2006 du recensement nouveau de l INSEE : 94, soit 12,2 % de l ensemble des résidences principales. 43 (94-51) ménages ont donc transformé leur résidence secondaire en résidence principale, c est-à-dire que 46 % de l'accroissement final des résidences secondaires de la Commune est lié, non à la construction de nouveaux logements, mais à leur transformation d usage. Sans la résidentialisation, le nombre de ménages et donc la population auraient régressé rapidement. La particularité de ce phénomène est qu il concerne essentiellement des retraités qui décident de vivre à La Trinité-sur-Mer lorsqu ils sont moins tenus par leur emploi généralement occupé dans de grandes villes. Naturellement, certains cas sont ceux de personnes apportant leur emploi sur place (free-lance, etc ), mais la plus grande partie de la résidentialisation est liée à la gestion de l âge de la retraite, et concerne pour l essentiel la tranche d âge 55/70 ans, marquée par des départs souvent progressifs à la retraite. La résidentialisation met en lumière l important renouvellement de la population communale, dont 27 % ont emménagé depuis moins de 5 ans, et dont 25 % habitaient, avant 2001, une autre Commune (15 % habitaient la Bretagne et 10 % une autre région française ou à l étranger ). Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 18

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? La population de La Trinitésur-Mer (Source : INSEE, projections 2007) Un territoire marqué par les flux La démographie comme résultante des flux communaux (suite ) Ces trois facteurs (desserrement résidentiel, solde naturel et résidentialisation) se conjuguent pour accuser le vieillissement de la population. En effet, le fonctionnement du marché résidentiel aboutit au départ des jeunes et à l arrivée de personnes âgées, et en particulier de retraités, dont les revenus sont généralement plus élevés que ceux des actifs (situation dont on peut interroger la durabilité compte tenu des perspectives nationales d évolution des retraites ). Ce phénomène est particulièrement net chez les femmes, qui représentent désormais 53 % de la population, et dont les classes d âge actives sont peu représentées. Les évolutions des classes d âges de la population de La Trinité-sur-Mer se marquent par un indice de vieillissement (rapport des + de 60 ans / - de 20 ans) en très forte progression : 1,49 en 1990, 1,73 en 1999, 2,83 en 2007. Le temps est proche, où les jeunes de moins de vingt ans seront trois fois nombreux que les personnes âgées de plus de soixante ans. Mais la caractéristique principale de La Trinité-sur-Mer est que le vieillissement est déjà ancien, comme en témoigne l évolution de la classe des 20/59 ans, relativement stable. Les classes d âges actives sont peu nombreuses depuis longtemps, l accroissement des seniors étant compensé par le départ des jeunes et notamment des jeunes femmes, pour des raisons résidentielles, mais également - comme dans toutes les Communes qui ne sont pas des pôles de formation - pour des raisons d étude. Cette tendance est relayée par l arrivée de populations extérieures à la Commune, populations dont l âge est élevé (retraités notamment) : en règle générale, les migrants sont des jeunes actifs, mais à La Trinité-sur-Mer, ce sont souvent des personnes d âge mûr, dont l arrivée accroît fortement les effets du vieillissement «naturel». Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 19

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? Enjeux La population de La Trinitésur-Mer (Source : INSEE, projections 2007) Un territoire marqué par les flux La population de La Trinité-sur-Mer compte désormais 37,3 % de retraités ou de préretraités, contre 28,2 % en 1999. La barre des 40 % sera dépassée sous peu. Quelle que soit la politique municipale, le vieillissement sera une réalité, mais plus ou moins prononcée : dans tous les cas, même si des jeunes actifs s établissent à La Trinité-sur-Mer, la population actuelle vieillira en fonction de l allongement de la durée de la vie humaine, et le nombre de personnes très âgées augmentera Il faut rappeler que le vieillissement est un risque (en termes de mixité générationnelle, donc d équilibre social de la population résidente). Ce risque peut se traduire par une perte d attractivité, et par une demande importante de services (santé, transports, activités culturelles) pour une population en bien meilleure forme qu auparavant, mais nécessitant des offres adaptées dont le coût pour les collectivités sera très élevé. Mais le vieillissement peut également constituer, notamment pour une Commune comme La Trinité-sur-Mer, une opportunité, en ce qu il représente un développement du «marché» des loisirs et du bien-être, pour lequel la Commune semble bien armée sous réserve de l évolution de son offre de services, constitutive d une «urbanité» (mode de vie et services de type «urbain») sans laquelle les seniors seront moins intéressés par la Commune. Dans tous les cas, La Trinité-sur-Mer ne sera-t-elle pas confrontée, de plus en plus nettement, à la nécessité de concevoir son développement économique et résidentiel comme dépendant des besoins d une population permanente et secondaire où les seniors tendront à devenir une majorité renforcée : besoins en services, en infrastructures, mais également besoins culturels et sociaux au sens large, à commencer par une «vie locale» active même en-dehors de la haute saison? Scolaires : enfants scolarisés, étudiants, stagiaires, personnes en formation de tous âges Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 20

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? La Trinité-sur-Mer et les espaces voisins La Trinité-sur-Mer: une «partie» ou un «tout»? La place de la Commune est largement déterminée par son positionnement que l on peut analyser à trois échelles : Celle de l ensemble formé par l ouest du Pays de Vannes et le Pays d Auray, de Vannes à la ria d Etel : cette section littorale comprend le Golfe et Quiberon, et représente un espace dominé par Vannes, où La Trinité-sur-Mer occupe une position centrale tout en étant de moindre taille que les stations voisines. Trois espaces potentiels d inscription de La Trinitésur-Mer (Photos satellite) Celle du pays d Auray, où la place d Auray et de Crac h rattache La Trinité-sur-Mer à son hinterland rural : La Trinité-sur-Mer est le port principal de ce territoire, et sa relation est celle d une certaine dépendance géographique compensée ou masquée par un relatif isolement, entre rivière de Crac h et saline. Celle de la façade maritime La Trinité-sur-Mer/Carnac, espace d une quasi-continuité bâtie qui ne conduit cependant pas à une uniformité des formes urbaines et des ambiances, et où s affirme le caractère «nautique» de La Trinité-sur-Mer, tout comme sa structure concentrée, qui jouxte Carnac pourvue d une «granulométrie» globalement plus lâche. Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 21

QU EST CE QUE LA TRINITE SUR MER? Les points de passage de La Trinité-sur-Mer La Trinité-sur-Mer: une «partie» ou un «tout»? Enjeux Spécificité et image La Trinité-sur-Mer recèle une image d authenticité, qu elle partage avec une large portion du littoral sud-breton, mais également une image maritime, nautique, excursionniste, touristique, qui se combine avec le caractère intime («secluded») de ses quartiers dès que l on quitte les quais du port. De ce point de vue, La Trinité-sur-Mer est particulière, en ce qu elle combine des fonctions (touristiques, nautiques, etc ) dans des proportions qui lui sont propres. Elle possède donc un positionnement et une image spécifiques. Doit-elle coopérer avec les communes et espaces voisins? Des coopérations techniques (eau, assainissement, déchets) existent, tout comme la C.C. de la Côte des Mégalithes, le Pays d Auray, le SCOT etc Mais faut-il aller plus loin, par exemple pour promouvoir une destination touristique «ouest --golfe» (dénomination exacte à déterminer ), qui, aujourd hui, n est pas clairement identifiée comme telle par les touristes potentiels, ni en France, ni à l étranger? Les fonctions de La Trinité-sur-Mer Le positionnement du territoire débouche sur la question de l identité de La Trinité-sur-Mer et de ses fonctions. L élément nouveau, c est le développement récent de son «urbanité» malgré une population permanente restreinte, lié à l atténuation de la distinction résidents principaux/résidents secondaires : La Trinité-sur-Mer est-elle pour autant une «ville»? A-t-elle dépassé le stade de «station balnéaire» ou de «station nautique» pour devenir un lieu de vie, espace de rencontre entre populations d origines différentes, une «ville des loisirs» multiples et en mutation? La relative étroitesse de la saisonnalité touristique (cependant en progrès ) ne plaide pas en ce sens, mais l ampleur des flux qui traversent ou habitent la Commune incitent à se poser la question. Certains travaux universitaires indiquent que le littoral, en France et ailleurs, pourrait être le lieu de l invention d une nouvelle modernité et de nouveaux modes de vie. Peut-on considérer, alors, La Trinité-sur-Mer, comme une «ville à vivre en gestation»? Il ne s agit évidemment pas de remettre en cause le caractère intime de La Trinité-sur-Mer, mais de s interroger sur le développement des activités tout au long de l année, sur les services à apporter à une population qui demande de plus en plus des services de niveau «urbain», sur la capacité de la Commune à accroître, malgré l absence de réserves foncières, sa population permanente active, que ce soit par construction neuve ou par transformation de résidences secondaires en résidences principales Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 22

LES MOYENS D UNE ECONOMIE EN CROISSANCE ET EN MUTATION Les principaux indices de La Trinité-sur-Mer Source : RGP INSEE, UNISTATIS, ANPE Une économie touristique et multifonctionnelle en forte croissance La croissance trinitaine Le mode de développement de La Trinité-sur-Mer est avant tout marqué par une croissance importante des indices économiques, qui traduisent à la fois une forte création d emplois et une productivité accrue du travail correspondant à ces emplois. Les déterminants de cette croissance peuvent être appréciés à deux niveaux : En termes de filières économiques : quelles sont celles qui progressent et celles qui régressent? En termes territoriaux : quelles sont les échanges des entreprises, des emplois et de la main d œuvre avec l environnement de la Commune? Le niveau de la croissance trinitaine interpelle en effet et représente une réalité à la fois économique et territoriale qu il convient d analyser, au regard de l échelle nationale, régionale, départementale et locale. Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 23

LES MOYENS D UNE ECONOMIE EN CROISSANCE ET EN MUTATION L évolution de l emploi à La Trinité-sur-Mer Source : INSEE, UNISTATIS Une économie touristique et multifonctionnelle en forte croissance L évolution de l emploi Le premier indice de la réalité économique locale est fourni par les grandes catégories d emploi et leur développement. Contrairement aux idées reçues, les secteurs les plus en pointe ne sont ni le commerce, ni l artisanat, ni la construction. Les plus fortes progressions s observent dans les services principalement marchands et dans l industrie. Les services principalement marchands (hors services publics et services rendus par le secteur non lucratif comme les associations ) représentent de loin la plus grande masse des emplois (48 %) communaux et la plus forte hausse : L accroissement du nombre des salariés de l industrie est important (de 1990 à 2007 : + 65 postes, soit néanmoins + 72 %. L industrie et l artisanat est le second secteur d emploi et représente désormais 19,5 % des emplois de la Commune, proportion voisine de son taux national. La Trinité-sur- Mer, commune résidentielle et touristique, est également une Commune pourvue d une base industrielle et artisanale non négligeable. Les évolutions du commerce sont également importantes, notamment après 2004. Nous y reviendrons. Les entreprises de construction restent à un niveau modeste, en stagnation : on a vu que le marché trinitain est actif, mais nombre d entreprises sont situées en-dehors des limites communales, pour des raisons souvent liées au prix du foncier. S agissant des emplois non salariés, la tendance de La Trinité-sur-Mer est nationale et est à mettre en relation avec des phénomènes de modification de statut (nombre de commerçants sont devenus salariés de leur entreprise). Il n en reste pas moins que les non-salariés représentent une part importante des emplois de La Trinité-sur-Mer (13,4 %), proportion nettement plus importante que celle observée au plan national et régional (9 %). En revanche l emploi non marchand (emplois publics, associations, etc ) décroît, et dépasse pas les 120 postes en 2007 (13,8 % du total des emplois). Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 24

LES MOYENS D UNE ECONOMIE EN CROISSANCE ET EN MUTATION L évolution de l emploi salarié privé à La Trinitésur-Mer Source : INSEE, UNISTATIS Une économie touristique et multifonctionnelle en forte croissance L emploi salarié privé On compte presque 870 emplois (salariés et non-salariés) à La Trinité-sur-Mer en 2007, contre moins de 600 en 1990, attestant d un véritable changement d échelle économique de la Commune. Au global, la tendance est essentiellement tirée vers le haut par les emplois de services privés, qui ont crû à un rythme particulièrement net dans la période 1995/2000, et qui semblent repartir à la hausse en 2007, pour atteindre 48,6 % du total des emplois (612 postes, salariés et non-salariés). L'emploi public, lui, est en baisse. EMPLOI 1993-2007 1993 2007 EMPLOI SALARIE PUBLIC (HORS UNEDIC) 474 752 EMPLOI NON-SALARIE 117 116 Evolution 58,65 % -0,85 % Le reclassement de ces emplois en grandes fonctions économiques permet de visualiser la réalité des activités développées à La Trinité-sur-Mer, et qui dressent le «paysage économique» de la Commune. TOTAL EMPLOI 591 868 46,87 % Le commerce L emploi salarié privé en 2007 Source : INSEE, UNISTATIS Les emplois du commerce ont plus que doublé, mais avec une évolution rapide de leur structure : diminution du «petit» commerce traditionnel, au profit, essentiellement, des commerces liés au tourisme (résidences secondaires et spécifiquement excursionnistes) : articles de sport, habillement, etc 1993 2007/1993 salariés Commerces de détail Etablissements Salariés Etablissements Salariés Commerce de dètail d'appareils électroménagers 1 7 0 0-1 -7 Commerce de détail de livres, journaux / papeterie 1 5 1 1 0-4 Supermarchés 1 3 0 0-1 -3 Commerce et réparation de motocycles 1 1 0 0-1 -1 Commerce de véhicules automobiles 1 5 1 5 0 0 Cafés tabacs 1 1 1 1 0 0 Commerce de détail de fleurs 0 0 1 1 1 1 Agences de voyage 1 3 1 4 0 1 Boulangerie et boulangerie-pâtisserie 2 3 2 6 0 3 Débits de boissons 0 0 2 3 2 3 Coiffure 2 2 2 5 0 3 Commerce de détail de poissons et crustacés 0 0 1 4 1 4 Commerces de détail divers en magasin spécialisé 0 0 1 5 1 5 Supérettes 0 0 1 10 1 10 Commerce de détail d'habillement 0 0 6 12 6 12 Commerce de détail d'articles de sport / loisir 4 18 8 30 4 12 Location d'autres biens domestiques 3 7 5 25 2 18 TOTAL 18 55 33 112 15 57 2007 2007/1993 établissements Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 25

LES MOYENS D UNE ECONOMIE EN CROISSANCE ET EN MUTATION L évolution de l emploi salarié privé à La Trinitésur-Mer Source : INSEE, UNISTATIS Activités touristiques Une économie touristique et multifonctionnelle en forte croissance 1993 2007 Etablissements Salariés Etablissements Salariés 2007/1993 établissements 2007/1993 salariés Location de logements 2 2 3 3 1 1 Agences immobiliéres 5 10 4 13-1 3 Exploitation de terrains de camping 4 10 4 15 0 5 Autre hébergement touristique 0 0 1 6 1 6 Hôtels touristiques avec restaurant 2 6 3 24 1 18 Restauration de type traditionnel 9 30 13 50 4 20 Jeux de hasard et d'argent 0 0 1 28 1 28 TOTAL 22 58 29 139 7 81 Le périmètre économique des activités liées au nautisme représente environ 12 % de l emploi total, avec une très faible hausse depuis 1993, à la suite de la disparition de la construction navale; cependant, un certain nombre de commerces, notamment d habillement, peuvent être rattachés à l existence de ce pôle, dont l addition avec le secteur du tourisme marchand représente un gros tiers des emplois de la Commune, ce qui mesure bien l importance des activités essentiellement destinées à des publics externes. La réalité économique de ce secteur constitue donc bien le fait économique principal de La Trinité-sur-Mer, ces activités ayant été le moteur principal de la croissance économique récente. Le tourisme et le nautisme Les emplois directement liés au tourisme ont plus que doublé (+ 137 %), essentiellement : par augmentation de la taille des établissements et par la création du casino, d hôtels et de restaurants. La «rentabilité» en emplois du triptyque «HC2R» (hôtellerie, cafés, casinos, restaurants) est confirmée, mais doit être modérée par le caractère saisonnier de nombre de ces emplois et par leur relativement faible qualification. La base d origine de ces activités était faible, et La Trinité-sur-Mer a émergé depuis 2000 sur le marché local du tourisme hôtelier, qui a constitué depuis cette date le principal «moteur» de l économie locale. Le fait nouveau et important à l échelle de La Trinité-sur-Mer est la l entrée de la Commune, depuis les années 2000, dans le marché du tourisme hôtelier qui avait presque complètement disparu auparavant. La capacité totale d hébergement reste modeste, mais la plupart des établissements peuvent être classés dans la catégorie «hôtels de charme» haut de gamme, qui correspond indéniablement à la «tonalité» de la Commune. Cette situation, ajoutée à la création du casino, modifie assez profondément l économie locale et les perspectives économiques et touristiques de La Trinité-sur-Mer. Cette évolution importante a été réalisée dans un contexte d obsolescence relative de l offre hôtelière voisine (Carnac, Quiberon), nettement plus importante, mieux structurée et plus dense, mais vieillissante. Etude de développement, d aménagement et de valorisation de la Trinité-sur-Mer 26