Solutionnaire questions théoriques chapitre 9 19. Quand le délai de récupération est inférieur à la durée de vie du projet, la VAN est positive pour un taux d*actualisation de 0%. Pour des taux supérieurs à 0%, le délai de récupération reste toujours inférieur à la durée du projet, mais la VAN peut être positive, négative ou nulle. Le résultat de la VAN change si le taux d*actualisation est supérieur, égal ou inférieur au TRI. Le délai de récupération actualisé tient compte des effets de la valeur de l*argent dans le temps. Si k DRA d*un projet est inférieur à la durée de vie du projet, alors la VAN doit être positive. 20. Si l*investissement a une VAN positive. cet investissement a sûrement une VAN positive quand on utilise un taux d*actualisation de 0%. Dans ce cas, le DR est forcément inférieur à la durée du projet. Étant donné que la DRA est calculé avec le même taux d actualisation que la VAN, il est inférieur à la durée de vie de l investissement. Si la VAN est positive, la valeur actualisée des rentrées de flux monétaires est supérieure au coût initial de l investissement. Par conséquent, le RI est plus grand que l unité. Si la VAN est positive pour un certain taux r, alors elle est de zéro pour un taux plus élevé r. Par conséquent, le TRI doit être supérieur au taux minimal demand pour assurer la rentabilité. 21. a) Le délai de récupération est tout simplement un point mort comptable pour une série de flux monétaires. Dans le calcul du DR, on suppose que les flux monétaires sont linéairement distribués tout au long dc l*année et non pas à une date précise. Le DR est une date (un point dans le temps) qui indique quand les rentrées d*argent couvrent l*investissement initial. Pour une limite de temps pi~édéterniinéc, la règle dc décision avec le DR est de choisir les projets pour lesquels le DR est inférieur à cette limite. b) Le problème majeur avec le DR est que cette méthode ne tient pas compte de la valeur de l*argent dans le temps. De plus, le choix d*une durée de temps maximale pour couvrir l*investissement initial est un choix subjectif qui n*est
appuyé par aucune règle précise. La méthode du DR s*oriente vers les projets de courte durée. Le DR ignore complètement les flux monétaires après la durée de temps maximale choisie. c) En dépit de ses faiblesses, le DR est utilisé, car 1) il est très simple et facile à appliquer et 2) l*information comptable nécessaire pour le calcul est rapidement disponible. Pour des projets de maintenance, le DR est souvent suffisant et une analyse plus détaillée et approfondie pourrait constituer une perte de temps. Puisque le DR s*oriente vers la liquidité, il est souvent le plus pertinent pour l*analyse de projets à court terme où la gestion de l*encaisse est la plus importante composante. 22. a) Le délai de récupération actualisé est calculé de la même façon que le DR normal; la seule différence est que les flux monétaires sont actualisés. Le DRA fournit une mesure de point mort financier à cause du processus d*actualisation. Au contraire, le DR fournit un point mort comptable, car il utilise la valeur non actualisée de flux monétaires ayant lieu à différents moments dans le temps. La règle de décision pour le DRA est la même qu*avec le DR. Lorsque la limite de temps est prédéterminée, on choisit les projets pour lesquels le DRA est inférieur à cette limite. b) L*inconvénient majeur avec la méthode du DRA est que ce dernier ignore complètement les flux monétaires après la date maximale fixée. Ce faisant, cette méthode privilégie les investissements à court terme. En utilisant le DRA, on pourrait rejeter des projets qui ont une VAN positive ou bien accepter des projets qui nécessitent des sorties d*argent dans le futur et, de ce fait, qui peuvent avoir une VAN négative. c) Le DRA représente une amélioration par rapport au simple DR. En effet, cette première méthode tient compte de la valeur de l*argent dans le temps. Pour des investissements ayant des flux monétaires conventionnels et pour un taux d*actualisation positif, le DRA est toujours plus grand que le DR.
23. a) Le taux de rendement comptable moyen~ est une mesure de la rentabilité moyenne comptable pour une période de temps donnée. Le TRCM équivaut au ratio d*une mesure de profit comptable par rapport à une valeur moyenne du bilan pour le projet. Ce manuel calcule le TRCM ainsi: le bénéfice net est divisé par la valeur totale moyenne aux livres. Étant donné une mesure cible dc rentabilité, la règle de décision avec cette méthode est d*accepter les investissements qui ont une rentabilité supérieure à la rentabilité de référence. b) Le TRCM n*est pas une mesure de flux monétaires ni une mesure de valeur au marché, mais plutôt une mesure comptable qui peut avoir peu de liens avec la vraie valeur financière du projet. De plus, le choix de la rentabilité de référence (ou de la rentabilité cible) est encore une fois arbitraire, la valeur de l*argent dans le temps est ignorée. Pour un gestionnaire financier, le fait de se fier exclusivement à des données comptables et de ne pas actualiser des flux monétaires futurs est très problématique. En dépit de toutes ces faiblesses, le TRCM est utilisé en pratique, car 1) l*information comptable est rapidement disponible. 2) les analystes utilisent souvent des ratios comptables dans l*étude de la performance d*une firme et 3) souvent la rétribution des gestionnaires est basée sur l*obtention d*une valeur cible pour des ratios comptables. 24. a) La VAN est tout simplement la valeur actualisée des flux monétaires rattachés à un investissement. En particulier 1a VAN mesure l accroissement (ou la perte) de la valeur de la firme due à l*investissement. La règle de décision avec la VAN est d*accepter tout investissement ayant une VAN positive et de rejeter les projets avec une VAN négative. 2. La VAN est supérieure aux autres méthodes présentées dans ce manuel, car elle n*a pas de faiblesses importantes. Cette méthode permet de classer des projets mutuellement exclusifs et ne présente aucun problème avec les projets de taille et de durée de vie différentes. Le seul inconvénient avec la VAN est qu*elle se base sur des flux monétaires et un taux d*actualisation prévisionnels. Toutefois, il faut admettre que cette faiblesse est commune à toutes les méthodes. Un investissement avec une VAN de 2500$
indique que la richesse des actionnaires va augmenter de 2 500$ si le projet est choisi. 25. a) Le TRI est le taux d*actualisation pour lequel la VAN est nulle. Par conséquent, le TRI peut être interprété comme un mesure de point mort de rentabilité financière. La règle de décision avec la méthode du TRI est d*accepter tous les projets ayant un TRI supérieur au taux d*actualisation et de refuser tout projet ayant un TRI inférieur au taux d*actualisation. b) Le TRI est le taux d*intérêt qui rend la VAN d*un projet nulle. Dans toutes les situations. la VAN est préférable au TRI. En effet, le TRI donne des résultats ambigus pour des projets qui n*ont pas de flux monétaires conventionnels, et des problèmes se posent dans le classement de projets mutuellement exclusifs. Néanmoins, pour des projets qui ne correspondent pas à ces cas particuliers, la méthode de la VAN et du TRI sont équivalentes. c) Le TRI est souvent utilisé par les gestionnaires financiers et les analystes, car il est exprimé en termes de rentabilité relative (en pourcentage plutôt qu*en unités monétaires). Le TRI peut être préférable à la VAN quand le taux d*actualisation est inconnu. Dans ce type de situation, le TRI fournit plus d*information sur l*investissement que la VAN. 26. a) L*indice de rentabilité est la valeur actualisée des rentrées d*argent par rapport au coût du projet. Il est équivalent à un ratio bénéfices-coûts, et il donne une mesure de rentabilité relative. La règle décisionnelle avec l*ir est de choisir les projets qui ont un IR plus grand que l*unité. 2. lr = (VAN + Coût) / Coût = 1 + (VAN/Coût). Si une firme a un ensemble de projets avec une VAN positive et qu*elle est assujettie à un rationnement de capital, l*ir est une bonne méthode pour le classement des projets. 27. DR = I/C; -I + C/r = VAN; O = - I + C/TRI ou TRI = C/I. Donc, TRI = l/dr. Pour des projets à long terme avec des flux monétaires relativement constants, plus petit est le DR, plus grand est le TRI.
28. VAN A (r = 0%) = 1 900$ > VAN B (r = 0%) =1 500$ VAN b (r=15%) >0; VAN B (r=15%)=0 Pour des taux d*actualisation pertinents, la VAN A est toujours supérieure à la VAN B. Quand les deux VAN sont négatives, le taux correspond à l*intersection des deux profils. Donc, les deux projets sont rejetés. 29. IR = (VAN + Coût) / Coût = 1 + (VAN/Coût); indice VAN = IR - 1 30. a) Pour avoir un DR égal à la durée de vie du projet, étant donné que C est un flux monétaire constant pour N années, C = I / N. 2. Pour avoir une VAN positive, I < C X (VA A r%;n ); donc, C > I/ (VA A r%; n ) c) Bénéfices = C X (VA A r%:n ) = 2 X Coûts = 2I; C2I/(VA A r%; n )