Banque Centrale de Mauritanie. Direction Générale des Études. Direction des Études et des Recherches Économiques

Documents pareils
Panorama de la grande distribution alimentaire en France

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Institut National de la Statistique - Annuaire Statistique du Cameroun Chapitre 26 : LE CAMEROUN DANS LA ZONE CEMAC

TABLE DES MATIERES. iii

Indicateurs des marchés de gros de l électricité Mars 2011

AVANT-PROPOS. Directeur de la Division de la statistique de la FAO

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

L incidence des hausses de prix des produits de base sur la balance commerciale du Canada 1

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du second semestre 2013 en zone CEMAC

Point d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015

Table des matières. Principaux indicateurs macro-économiques. 1

Canada-Inde Profil et perspective

L AGROALIMENTAIRE DANS BROME-MISSISQUOI C EST: 124 ENTREPRISES PLUS DE 1000 EMPLOIS

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

DESS INGENIERIE FINANCIERE

AGIRFINANCES. Votre partenaire Budget. Son objectif est de vous permettre d établir votre budget.

L Indice des prix à la consommation

Dans le prolongement de l observatoire Finances, l APVF et LOCALNOVA ont actualisé l étude

RAPPELS DU COURS PRÉCÉDENT

L ADIL Vous Informe. Le prêt relais

Baromètre de conjoncture de la Banque Nationale de Belgique

Point de conjoncture économique et prévisions macroéconomiques du premier semestre 2014 en zone CEMAC

Dossier Financier. La première partie décrit les hypothèses de fonctionnement retenues que ce soit d un point de vue organisationnel ou financier.

Perspectives économiques régionales du Moyen-Orient et de l Afrique du Nord

Les crédits nouveaux à l habitat des ménages : les tendances à mi 2014

1. La fonction de règlement ne peut être assurée au niveau international que dans des conditions bien différentes. D une part, les agents concernés

Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes

Monnaie, banques, assurances

15% 10% -5% % de ch. par rapp. à l année préc. -10% Conserves Meat de fruits et légumes et aliments de spécialité

Investir à long terme

Le Comité Consultatif du Secteur Financier. L accès aux services bancaires et au crédit: les outils du CCSF

Fiche 23 D où viennent les produits de mon petit déjeuner?

12 mois pour un budget

BANQUE CENTRALE DE TUNISIE DETTE EXTERIEURE DE LA TUNISIE 2011

Annexe 1. Stratégie de gestion de la dette Objectif

CHAPITRE 1 : LE MARCHE DES CHANGES

Très légère hausse de la confiance des chefs d entreprise en février

Épargne et investissement. L épargne...

Revue des Marchés. Charles Gagné

Une épargne toujours importante, objectif prioritaire pour les collectivités locales

BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE BANQUE NATIONALE DE ROUMANIE

Mike Manning, Directeur général, Société financière de l industrie de l électricité de l Ontario

CREATION MONETAIRE ET SON CONTROLE

Présentation Macro-économique. Mai 2013

60 produits solidaires pour les familles

Université d Oran / Faculté des Sciences Commerciales Spécialité : 4 eme. Fiche N 2 : Banque et Monnaie

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Perspectives de l industrie suisse Pierres et Terres

Agricultural Policies in OECD Countries: Monitoring and Evaluation Les politiques agricoles des pays de l OCDE: Suivi et évaluation 2005.

Le secteur de la restauration commerciale : données économiques, évolution des prix et du nombre de plaintes du secteur

THEME 2 : LA TRADUCTION COMPTABLE DES FLUX

Secteur de la construction au Canada

Indicateur n 1.3 : Ecart entre le taux d intérêt des emprunts de la Sécurité sociale et le taux du marché

Les sociétés par actions

La confiance des chefs d entreprise continue de se renforcer en mai

rapport annuel de l observatoire de l épargne réglementée

DEC 40/2013 QUATORZIÈME LÉGISLATURE SESSION ORDINAIRE DE Le 27 novembre 2013 Le 27 novembre 2013

Septembre Baromètre bancaire 2013 L évolution conjoncturelle des banques en Suisse

Les dépenses et la dette des ménages

3C HAPITRE. 56 Les actifs financiers des résidents 58 Les passifs financiers des résidents 62 La masse monétaire et ses contreparties

ROYAUME DU MAROC OFFICE DES CHANGES

instruments de paiement échangés à travers les circuits bancaires

Les temps forts de l année Les grandes masses budgétaires Les résultats de la politique financière. La dette régionale et le bilan

AUDIT FINANCIER ET FISCAL DE LA COMMUNE COMMUNE DE SAINT-JULIEN EN GENEVOIS

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Performance économique et financière des entreprises du secteur agro-alimentaire du Pays Basque. Septembre 2010

DISPOSITIF CO.RAIL PRET A TAUX ZERO-DOSSIER TYPE

Chapitre 3. La répartition

UNE OFFRE MODERNE DE BANQUE À DOMICILE

L équilibre Ressources Emplois de biens et services schématisé par une balance

Qui sont-ils? Pedro. Tamacha. 9 En quantité, Tamacha mange suffisamment, mais son alimentation n est pas satisfaisante en qualité.

République Algérienne Démocratique et Populaire. Ministère de l énergie et des Mines. Résultat du Secteur de l Energie et des Mines pour l'année 2005

Les produits solidaires, 100 jours pour convaincre!

Simulation d impact de l augmentation des salaires du personnel de l administration publique et du SMIG et du SMAG dans le secteur privé

75 ANS D HISTOIRE EN CHIFFRES :

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission RAPPORT SEMESTRIEL D'EXECUTION DE LA SURVEILLANCE MULTILATERALE

SOMMAIRE ETUDE DU MOIS : FISCALITE MOBILIERE

Par Akoété Ega AGBODJI FASEG/Université de Lomé

«Cette action contribue au PNNS». À CHÂTEAU THIERRY

Modèle de budget mensuel

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Le présent chapitre porte sur l endettement des

Rapport financier - Exercice 2013

LA COMPTABILITE ASSOCIATIVE

Remarques d Ouverture par M. Mohammed Laksaci, Gouverneur de la Banque d Algérie, Président de l Association des Banques Centrales Africaines

Cet article s attache tout d abord

L ÉTAT QUÉBÉCOIS STRUCTURE ET TAILLE DE L ÉTAT LA DETTE. L'Observatoire de l administration publique - ENAP Été 2008

Qu est-ce que la croissance économique? Quels sont ses moteurs?

TD de Macroéconomie Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

DISPOSITIF CO.RAIL PRET A TAUX ZERO-DOSSIER TYPE

Allégations relatives à la teneur nutritive

Pictet CH Solutions, fonds de placement de droit suisse du type «autres fonds en placements traditionnels» Modifications du contrat de fonds

Les mécanismes de transmission de la politique monétaire

KU Leuven. Étude sur l importance du crédit à la consommation et du crédit hypothécaire dans l économie belge

ANANTA PATRIMOINE PRESENTATION

Le crédit bancaire au secteur privé

1 LA SITUATION ECONOMIQUE ET FINANCIERE

La volatilité des marchés mondiaux des matières premières agricoles et l évolution des prix à la consommation de l alimentation en France

Transcription:

Banque Centrale de Mauritanie Direction Générale des Études Direction des Études et des Recherches Économiques Note de Conjoncture Économique Troisième trimestre 2013 Décembre 2013 1

Sommaire 1. Secteur réel... 3 1.1 L activité économique... 3 1.2 L inflation... 4 2. Finances publiques au 3 er trimestre 2013.... 4 3. L évolution de la situation monétaire... 5 4. Secteur Extérieur... 6 5.Évolution des taux de change... 7 ANNEXES... 9 2

1. Secteur réel Au terme des 9 premier mois de l année 2013, les indicateurs économiques disponibles montrent une bonne tenue des activités minières et la hausse de la consommation d électricité moyenne tension représente un indicateur du bon comportement de l activité du secteur industriel. En revanche, l activité de construction a connu un léger recul. Le secteur de la pêche a enregistré la plus forte contre-performance, en raison principalement de la baisse de la production des espèces pélagiques. 1.1 L activité économique La production du minerai de fer a progressé de 13% sur les 9 premiers mois de 2013, pour s établir à 9157,1 mille tonne. De même, la consommation d électricité moyenne tension a connu une hausse de 10,8% au cours des 9 premiers mois de l année 2013 en comparaison avec la même période de l année précédente. Les hausses des productions du cuivre et de l or se sont établies respectivement à 5,9% et 24,6% par rapport à leur niveau à la même période de l année écoulée. S agissant de la production du pétrole, elle a enregistré une hausse de 4% sur les 9 premiers mois de 2013, passant ainsi de 1783,9 mille barils en 2012 à 1855,7 mille barils en 2013. Les captures du secteur de la pêche ont connu une évolution négative qui s est traduite par une baisse de captures de 73% sur les 9 premiers mois de 2013 par rapport à la même période de 2012. En ce qui concerne la consommation du ciment, elle s est établie à 327,9 mille tonne sur les 9 premiers mois de 2013 contre 329,7 mille tonne pour la même période en 2012, soit une baisse de 0,5%. 3

1.2 L inflation Sous les effets de la poursuite d une politique monétaire prudente, du prolongement du programme «Tadamoune» et le poids des prix administrés dans l IHPC, le taux d inflation a été contenu à des niveaux acceptables durant les 9 premiers mois de l année 2013. En glissement annuel, l inflation a enregistré une progression de 5,1%. En moyenne annuelle, le taux d inflation s est inscrit en hausse de 3,9% en septembre 2013. L indice de la fonction produits alimentaires, boisson non alcoolisé a le plus contribué à cette évolution, avec +66,1% et 3,4 points. L accroissement des prix des produits alimentaires est expliqué principalement par l augmentation des prix des sous-groupes Viandes (+2,1%), «Pain et céréales» (+1,2%), «sucre, confiture, miel, chocolat et confiserie» (+0,4%), et «café, thé et cacao» (+0,1%) et «huiles et graisses» (+0,9%). Les prix des fonctions «Articles Habillement et chaussures», «logement, eau, électricité, gaz et autres combustible, «Ameublement, équipement ménager», «Transport», «Hôtels, café, restaurant», «Autres biens et services» ont progressé respectivement de 6,6%, 9,7%, 1,6%, 12,3%, 2,8% et 8,5%. Les prix de la fonction «Tabac et stupéfient» s est contracté de 5,6%. S agissant des fonctions «Santé», «communication», «Loisir spectacles et culture», «Enseignement», leurs prix sont restés inchangés en rythme annuel. 2. Finances publiques au 3 er trimestre 2013. Au terme des neuf premiers mois de l année 2013, les recettes globales se sont chiffrées à MRO 391,6 milliards, soit une augmentation de 27,7% par rapport à la même période de l année précédente. Cette performance résulte principalement d une nette amélioration des recettes non fiscales (+95%), et d une hausse des recettes fiscales dans une moindre mesure (4,6%). Du côté des dépenses globales, elles se sont situées à MRO 318,8 milliard, soit une progression de 9% par rapport à la même période de l année précédente. On note cependant une baisse des dépenses courantes de 4

déc.-12 janv.-13 févr.-13 mars-13 avr.-13 mai-13 juin-13 juil.-13 août-13 sept.-13 déc.-12 janv.-13 févr.-13 mars-13 avr.-13 mai-13 juin-13 juil.-13 août-13 sept.-13 5% sur l ensemble des neuf mois, en particulier au premier trimestre en raison de la baisse des transferts courants. S agissant des dépenses d investissement, elles ont connu une hausse de 47% sous l effet principalement d une hausse de 14% du financement extérieur, notamment les emprunts nouveaux (MRO 42,06 milliards). Le compte pétrolier n a contribué qu à hauteur de MRO 5,5 milliards, compte tenu des retraits effectués en avril et mars d un montant de MRO 19,43 milliards. En revanche, le financement intérieur indique une hausse des dépôts sur le compte courant de la BCM, et une amélioration de la position nette du gouvernement vis à vis du système bancaire. Le solde global est ainsi ressorti excédentaire de MRO 72,8 milliard au lieu de MRO 15 milliards sur la même période de 2012. 3. L évolution de la situation monétaire La masse monétaire s est établie à fin septembre 2013, à 460,2 milliards d ouguiya, enregistrant un léger accroissement de 0,597 milliards ou 0,1% par rapport à son niveau en août 2013. Cette faible progression tient essentiellement à la progression des crédits à l économie et dans une moindre mesure des créances sur l Etat. S agissant des avoirs extérieurs nets, ils ont accusé une baisse de 4,6%. Au total, M2 s est accrue, entre décembre 2012 et septembre 2013 de 11,3%. La progression de la masse monétaire sur les 9 premiers mois de 2013 s est accompagnée d une quasi- stabilité de sa structure. Les parts relatives des différentes composantes de M2 sont restées stables autour de 28%, 59% et 13% respectivement pour la circulation fiduciaire, les dépôts à vue et les dépôts à terme Concernant le taux moyen pondéré sur les bons du Trésor, il demeure faible aux alentours de 3%, suite au recul du recours du Trésor au financement des banques. S agissant du multiplicateur monétaire (M2/Base monétaire), il reste assez stable au tour de 2% durant les 9 premiers mois de l année à l exception de mois 2,10 2,05 2,00 1,95 1,90 1,85 20,00 10,00 - Multiplicateur monétaire M2/Base BT Volume en millds MRO BT Volume en millds MRO 5

janvier durant lequel aucune nouvelle émission du BT n a été réalisée, ce qui augmente les réserves des banques et en conséquence diminue le ratio. (Cf. Tableau ci-après). Contreparties (Décembre.012 à Septembre.013) Contribution en % Avoirs extérieurs nets - 4,6% Crédits à l Etat 2,3% Crédits à l Economie 9,2% Divers 4,4% Total 11,3% 4. Secteur Extérieur Au cours du troisième trimestre 2013, l évolution du secteur extérieur a été caractérisée par une conjoncture défavorable des échanges commerciaux et par une stabilité des réserves de changes. Les transactions commerciales portant sur les biens se sont en effet soldées par un déficit de USD 67,5 millions en progression de 53.2% par rapport au niveau observé le trimestre précédent. Cette évolution est attribuable à une baisse conjuguée des exportations (12.3%) et des importations (8.4%). Les exportations en valeur se sont élevées à USD 615.7 millions contre USD702,2 millions le trimestre précédent. Cette baisse est essentiellement attribuable à la conjoncture défavorable des prix à l international et concerne le fer (-31.2%) et l or (-13.5)%. En revanche les autres secteurs d activité ont connu des progressions: la pêche SMCP +36.8% et la pêche artisanale : +172.5%, pétrole : +1.8% le cuivre +3.1%. Sur les 3 trois premiers trimestres de 2013 les exportations se sont établies à USD 2061.9 millions contre USD 1922.9 millions sur la même période de 2012 enregistrant ainsi une augmentation de 7%. Les importations pour leur part sont évaluées à USD 683.2 millions en baisse par rapport au niveau dégagé au 2éme trimestre 2013 soit USD 746.2 millions. Elles restent dominées par les dépenses d équipements des sociétés minières financées par des investissements directs. Le cumul réalisé sur les 9 derniers mois de 2013 se situe à USD 2070.4 millions contre USD 2309 millions sur la même période de 2012 reflétant ainsi le ralentissement des dépenses du programme d investissement des sociétés minières notamment Tasiast. Cette évolution défavorable n a pas affecté les réserves de change qui se sont consolidées, pour atteindre USD 896 millions au 30/09/2013 (or non compris) contre USD 818 millions au 30/09/2012. 6

janv.-12 mars-12 mai-12 juil.-12 sept.-12 nov.-12 janv.-13 mars-13 mai-13 juil.-13 sept.-13 5.Évolution des taux de change Après une évolution en dents de scies au cours des 6 premier mois de 2013, le taux de change effectif réel a constamment progressé à partir de juin 2013, pour s établir à 96,20 en septembre 2013. Cette dernière évolution traduit une légère perte de compétitivité vis-à-vis de l extérieur. Globalement sur les 9 premier mois 2013, l évolution moyenne du TCER est quasi stable. 100 95 90 85 80 75 Graphique5. Evolution du taux de change effectif TCEN (base : 2009 = 100) TCER (base : 2009 = 100) 7

ANNEXES 9

Tableau 1. Indicateurs Economiques (valeur en milliers de dollars) Réalisations pour 9 mois : 2012/2011 Unité des quantités 2012 2013 variations Libellés Quantités Prix $/T Valeurs Quantités Prix $/T Valeurs Quantités Prix $/T Valeurs Production du Fer 1000 tonnes 8 099,4 9 157,1 13,1% Exportation du Fer 1000 tonnes 8 045,4 99,1 797 037,0 9 450,6 94,3 891 168,4 17,5% -4,8% 11,8% Production du cuivre 1000 tonnes 26,6 28,2 5,9% Exportations du cuivre 1000 tonnes 26,6 6 163,6 163 773,7 30,1 5 804,8 174 514,6 13,1% -5,8% 6,6% Production de l'or 1000 Onces 183,0-228,1-24,6% Exportation de l'or 1000 Onces 194,1 1 625,9 315 654,4 247,8 1 433,6 355 192,7 27,6% -11,8% 12,5% Production du pétrole 1000 barils 1 783,9 1 855,7 4,0% Exportations du pétrole 1000 barils 1 650,7 101,2 167 002,0 1 845,2 101,4 187 026,7 11,8% 0,2% 12,0% Production des pêches 1000 tonnes 650,7 179,4-72,4% Exportations produits de pêche 1000 tonnes 272,3 1 408,7 383 584,8 100,2 2 568,0 257 361,7-63,2% 82,3% -32,9% Consommation Electricité moyenne tension 1000 MWH Consommation du gasoil (transport) 1000 tonnes 134,2 NA Production du ciment 1000 tonnes 333,4 315,5-5,4% BTP : Consommation du ciment 1000 Tonnes 329,7 327,9-0,5% 11

Tableau 2. Évolution de l IHPC Poids août-13 sept-13 Variations en % sur 1 an Contributions en pourcentage 1. Produits alimentaires, boissons non alcoolisée 54,4 223,1 224,4 6,2% 66,1 3,4 Pain et céréales 14,6 200,1 202,5 7,0% 20,0 1,0 Viande 13 216,1 221,1 20,3% 51,7 2,6 Poisson et fruits de mer 4,4 416,8 415,8-5,0% -4,3-0,2 Lait, fromage et oeufs 5,3 190,3 190,3 5,9% 6,1 0,3 Huiles et graisses 3,6 185,8 185,2 5,1% 3,6 0,2 Fruits 1,3 212 210,3 17,4% 4,4 0,2 Légumes 4,9 247,7 240,9-0,5% -0,5 0,0 Sucre,confiture, miel, chocolat et confiserie 2,3 225,6 226,5-0,9% -0,4 0,0 boissons 3,6 157,1 157,3-12,4% -8,8-0,4 2.Tabac et stupéfiants 1,3 242,8 227,4-5,6% -1,4-0,1 3.Articles Habillement et chaussures 5,9 206,4 206,4 5,7% 6,6 0,3 4.Logement, eau, électricité, gaz et aut. combustibles 13,7 175,7 177,3 3,6% 9,7 0,5 5.Ameublement, équipement ménager 6,3 189,1 189,5 1,3% 1,6 0,1 6.Santé 1,5 172,9 173-0,5% -0,1 0,0 7.Transports 10,3 154,5 154,5 6,1% 12,3 0,6 8.Communication 1,8 59,9 59,9 0,0% 0,0 0,0 9.Loisirs, spectacles et culture 1,6 98,2 98,2 0,4% 0,1 0,0 10.Enseignement 0,6 108,8 108,8 0,3% 0,0 0,0 11.Hôtels, cafés, restaurants 1,8 169,6 169,6 2,8% 1,0 0,1 12.Autres biens et services 2,2 182,8 182,9 8,5% 3,7 0,2 I N D I C E G L O B A L 100.0 198,4 199,1 5,1% 99,6 5,1 Contributions en point 12

Tableau 3. Opérations Financières de T1.012 T2.012 T3.012 T1.013 T2.013 T3.013 l État 9 mois 012 9 mois 013 Variations (%) Recettes totales 83,5 130,8 92,3 107,2 129,0 155,4 306,6 391,6 27,7 Recettes totales hors pétrole 78,7 129,5 84,5 104,2 124,1 149,4 292,7 377,7 29,0 Recettes totales hors pétrole et hors dons 77,9 124,7 82,8 104,0 123,4 148,4 285,4 375,7 31,7 Recettes fiscales hors pétrole 58,4 77,9 63,4 67,5 81,6 59,7 199,7 208,9 4,6 Recettes non fiscales 19,5 46,8 19,4 36,4 41,8 88,6 85,7 166,8 94,7 Dont. Recettes du secteur pêche 2,6 1,9 3,1 26,9 1,6 5,2 7,6 33,7 343,8 Dons 0,7 4,8 1,7 0,2 0,6 1,1 7,2 2,0 (72,6) Dépenses et prêts nets totaux 68,9 104,6 117,7 84,7 115,5 118,6 291,2 318,8 9,5 Dépenses courantes 54,5 71,9 83,8 49,6 79,1 71,1 210,2 199,8 (4,9) Dépenses d'équipement et prêts nets 14,3 32,7 33,8 35,1 36,4 47,5 80,8 119,0 47,3 Autres - - Solde, hors pétrole et dons 9 20,1 (34,9) 19,2 7,9 29,8 (5,8) 56,9 (1 081,7) Solde, hors pétrole dons compris 9,8 24,9 (33,1) 19,5 8,6 30,9 1,6 58,9 3 581,9 Recettes pétrolières nettes 4,8 1,3 7,8 3,0 4,9 6,0 13,9 13,9 (0,3) Solde de base hors pétrole 17,2 28,9 (25,1) 37,0 19,5 52,3 21,0 108,8 418,2 Solde global 14,6 26,2 (25,4) 22,4 13,5 36,9 15,4 72,8 372,5 Financement -14,6-26,2 25,4 (22,4) (13,5) (36,9) (15,4) (72,8) 372,5 Financement intérieur -33,2-21 12,7 (41,3) (19,6) (49,4) (41,5) (110,2) 165,6 Financement extérieur 17,4-1,9 12,6 19,0 4,4 8,6 28,1 32,0 14,0 Erreurs et omissions 1,2-3,3 0,1 (0,2) 0,6 0,9 (2,0) 1,2 (161,3) 13

Tableau 4. Balance des paiements (En millions USD) T-1. 2 013 T-2. 2 013 T-3. 2 013 Balance commerciale 103,1-44,1-67,5 Exportations 744,0 702,2 615,7 Minerai de fer 371,3 392,1 269,6 Pêche 72,9 70,3 114,1 Pétrole 65,0 60,5 61,6 Cuivre et or 215,1 162,9 151,7 Autres 19,7 16,4 18,6 Importations, fob -640,9-746,2-683,2 Produits pétroliers -124,1-127,9-118,6 Equipements importés pour les industries extractives -332,1-390,9-387,9 Autres importations -184,6-227,4-176,8 Services et revenus (nets) -252,6-259,3-211,7 Services (nets) -199,6-172,6-164,5 Revenus -53,0-86,7-47,2 Transferts courants (net) 43,7 22,1 25,4 Transferts privés (net) 12,4 13,5 13,5 Transferts officiels 31,3 8,6 11,8 Balance des transactions courantes -105,9-281,3-253,9 Compte de capital et d'opérations financières 137,7 249,0 468,0 Compte capital 0,0 0,0 0,0 Compte d'opérations financières 137,7 249,0 468,0 Investissement direct (net) 280,9 291,3 293,4 Prêts officiels à moyen et long terme 53,1-9,6 58,7 Erreurs et omissions -80,6-71,0-153,1 Balance globale -48,8-103,2 61,0 Financement 48,8 103,2-61,0 Actifs extérieurs nets 46,4 100,0-62,9 BCM (net) 27,4 97,3-63,7 Avoirs 34,5 84,4-67,4 Engagements -7,1 12,9 3,7 Banques commerciales (net) -4,9-12,4 20,5 Avoirs -21,0 10,4-4,2 Engagements 16,0-22,8 24,7 Compte pétrolier 23,9 15,1-19,8 Financement exceptionnel 2,4 3,2 1,9 Debt rescheduling and cancellation 2,4 3,2 1,9 Accruals (+) / reductions (-) of arrears 0,0 0,0 0,0 * les données de l'état des règlements pour le 3ème trimestre 2013 et celles de la facture pétrolière pour les 9 premiers mois ne nous sont pas encore parvenue elles seront donc prises en comptes dès qu'elles nous parviendront. 15