Fiche exemple n 1. Carte d identité de la région Île-de-France. La qualité de l air sur mon territoire :

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Transcription:

«Lycéens, collégiens, prenons notre air en main!» Fiche exemple n 1 La qualité de l air sur mon territoire : Carte d identité de la région Île-de-France

Un territoire très urbanisé L Île-de-France représente : Une superficie de 12 000 km² soit 2% du territoire français 12,1 millions d habitants 19% de la population française Une densité moyenne de 1 000 hab/km² Source : IAU, INSEE, Région Ile-de-France

Une région dynamique La région Île-de-France réalise 30,9% du PIB national 1 ère région importatrice et exportatrice de France Le tertiaire, principal secteur d activité en d Île-de-France : 82% des actifs y travaillent Les principales activités sont le commerce, le transport et le secteur automobile

Un réseau de transports très développé Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en IDF en 2012 Source: Insee, RP2012 Deux roues 5% Marche à pied 7% Pas de transports 4% Voiture, camion, fourgonette 41% Transports en commun 43% Retrouver cette carte en détail avec l application «Cartoviz» de l IAU. L Île-de-France se caractérise par une utilisation des transports en commun plus forte que sur le reste du territoire français (43% contre 14%).

Une pollution atmosphérique très localisée Bilan annuel pour l année 2016 du niveau de pollution au dioxyde d azote sur la région Île-de-France Source Airparif

Une pollution atmosphérique très localisée De forte densités d émissions de NOx et PM10 : Le long des grands axes routiers Sur les aires géographiques à forte densité de population

Les principales sources de pollution atmosphérique Source : https://www.airparif.asso.fr/_pdf/publications/inventaire-emissions-idf-2012-150121.pdf

Les principales sources de pollution atmosphérique Les émission franciliennes de NOx proviennent à 56% du trafic routier et à 18% du secteur résidentiel et tertiaire Les émission franciliennes de SO₂ proviennent à 57% du secteur énergétique et à 24% du secteur résidentiel et tertiaire Les émission franciliennes de PM10 proviennent à 30% du secteur résidentiel et tertiaire et à 24% du trafic routier. On observe également une forte contribution du secteur de l agriculture à l émission de ce polluant Ceci explique, en partie, les fortes concentrations en NOx et PM10 observées le long des axes routiers et dans Paris intra-muros.

Des niveaux d émissions qui différent selon les territoires : Selon les départements, les émissions de polluants sont plus ou moins importantes. Ces fortes différences s expliquent par : La superficie du département en question Son degré d urbanisation La superficie de ses terres agricoles La présence de plates-formes aéroportuaires La densité de ses infrastructures routières

Des tendances qui s améliorent Les émissions de PM10 et de NO₂ en Île-de-France ont diminué respectivement de 48 % et de 44 % entre 2000 et 2012. Cette tendance s explique par : Une meilleure efficience des systèmes de traitement des déchets Une diminution de l utilisation des centrales thermiques La modernisation du parc automobile roulant Une diminution du trafic et de la vitesse La diminution des émissions provenant de l industrie manufacturière

Étude des données Airparif pour la région Île-de-France Les données utilisées pour cette étude proviennent d une trentaine de stations de fond franciliennes (en tout, ce sont 60 stations qui sont installées en région Île-de-France) Ces stations sont réparties sur différentes zones : urbaines, périurbaines ou rurales La concentration moyenne de toutes ces stations a été utilisée pour réaliser cet exercice

Concentration en migrog/m³ "Lycéens, collégiens, prenons notre air en main!" Évolution mensuelle des polluants atmosphériques Evolution mensuelle des concentrations de polluants (Île-de-France) 45 40 35 30 25 20 15 NO2 PM10 PM2,5 10 5 0 Mois

Évolution mensuelle des polluants atmosphériques On observe une forte augmentation des polluants atmosphériques pendant les mois d hiver avec de très fortes concentrations pour les mois de décembre et janvier. Les mois où la concentration de polluants atmosphériques est la plus faible sont en juillet et août. Or: Nous avons vu précédemment que le trafic routier et le secteur résidentiel et tertiaire étaient les principaux facteurs de pollution. Conclusion : L augmentation des polluants durant les mois d hiver peut s expliquer par l utilisation des chauffages individuels et donc à l augmentation de la consommation énergétique ainsi qu à des conditions météo ne favorisant pas leur dispersion. La réduction de la concentration de polluants atmosphériques durant les mois d été peut s expliquer par une réduction des consommations énergétiques à la faveur de conditions climatiques favorables ainsi qu à la baisse du trafic routier attribuable aux vacances scolaires.

Concentration en microg/m³ "Lycéens, collégiens, prenons notre air en main!" Évolution hebdomadaire des polluants atmosphériques Concentration annuelles moyennes en fonction du jour de la semaine 35 30 25 20 15 NO2 PM10 PM2,5 10 5 0 lundi mardi mercredi jeudi vendredi samedi dimanche jours de la semaine

Évolution hebdomadaire des polluants atmosphériques On observe les concentrations de polluants atmosphérique les plus forte les jours de semaine. Les samedi et dimanche sont les jours où la concentration de polluants atmosphérique est la plus faible. Or : Nous avons vu précédemment que le trafic routier et le secteur résidentiel et tertiaire étaient les principaux facteurs de pollution. Conclusion : Nous pouvons donc conclure que l augmentation des polluants durant les jours de semaine peut s expliquer par une forte utilisation des moyens de déplacements dans la région Île-de-France. La baisse de ces concentrations durant le weekend peut s expliquer par une utilisation des moyens de déplacement moins importante.

Nombre de dépassement de seuil Critère (moyenne sur 24h) en µg/m³ Nombre de dépassement de seuil Nombre de dépassement de seuil sous différents critère pour les PM10 Critère (moyenne sur 24h) en µg/m³ Nombre de dépassement de seuil PM10 PM2,5 50 25 11 31 Niveau d information Niveau d alerte 50 80 11 2 La concentration en PM2,5 a été supérieure à 25µg/m³ trente et une fois entre le 1 er septembre 2016 et le 1 er septembre 2017. On observe que la concentration en PM10 a été supérieure à 50µg/m³ onze fois entre le 1 er septembre 2016 et le 1 er septembre 2017. Dont onze fois en niveau d information et de recommandation et deux fois en niveau d alerte.

concentration en microg/m³ "Lycéens, collégiens, prenons notre air en main!" Évolution quotidienne des polluants atmosphériques 45 variation des concentrations de polluants atmosphériques au cours de la journée 40 35 30 25 20 15 NO₂ PM₁₀ PM₂ˏ₅ 10 5 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 Heure

Évolution quotidienne des polluants atmosphériques La moyenne quotidienne annuelle des différents polluants atmosphérique montre : Une forte concentration en NO₂ entre 7h et 9h du matin puis entre 19h et 23h. Une augmentation des concentrations en PM10 et PM2,5 entre 10h et 11h du matin puis entre 21h et 23h. Or : Nous avons vu précédemment que le trafic routier est le principal facteur de pollution atmosphérique, accentué par le secteur résidentiel et tertiaire. Conclusion : Nous pouvons donc conclure que l augmentation de la concentration en polluants atmosphérique à ces heures précises sont, en partie, dus à une forte utilisation des moyens de transports routiers. Ce point est corrélé avec l observation des heures de pointe dans la région Île-de- France.

Sources : CCI Paris Ile-de-France / IAU île-de-france / Insee Ilede-France, Les chiffres-clés de la région Île-de-France 2017, 66p, Juin 2017. Airparif, Inventaire régional des émissions en Ile-de- France Année de référence 2012 - éléments synthétiques, 32p, mai 2016. www.iau-idf.fr www.insee.fr www.iledefrance.fr http://www.airparif.asso.fr