Annexe. Approche projet / gestion conjointe (Convention de contribution avec le Programme Alimentaire Mondial) Code CAD 71010 Secteur Aide alimentaire



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Annexe 1. IDENTIFICATION Intitulé/Numéro Aide alimentaire aux groupes vulnérables. CRIS: DJ/FED/022-464 Coût total Contribution de l'ue : 1 540 000 Méthode d'assistance / Mode de gestion Approche projet / gestion conjointe (Convention de contribution avec le Programme Alimentaire Mondial) Code CAD 71010 Secteur Aide alimentaire 2. MOTIF 2.1. Contexte sectoriel Djibouti est un pays à déficit alimentaire fortement dépendant de l'importation de produits alimentaires. Avec un climat semi-aride, la part de l'agriculture dans le produit intérieur brut est très limitée et contribue pour moins de 3% du PIB. Cette forte dépendance des importations de produits alimentaires rend le pays vulnérable à des chocs exogènes et plus particulièrement à la hausse du prix des denrées alimentaires sur les marchés internationaux, notamment celle au cours des deux dernières années. A Djibouti, l'effet de cette pression inflationniste s'est exprimé par une inflation annuelle des produits alimentaires de 17.4% (de janvier 2007 à janvier 2008). Depuis novembre 2007, le prix de la nourriture de base est élevé et des chiffres pour 2008 ont montré une inflation persistante sur le pouvoir d'achat des consommateurs. Le plus récent indice des prix de mars 2008 à mars 2009 montre une inflation des produits alimentaires de 17,2%, avec des pics de 37% pour certains produits alimentaires. En 2010, les prix des aliments de base sont toujours supérieurs à la moyenne des 5 dernières années et le total des dépenses reste 40 % plus élevé que le salaire minimum en milieu urbain (FEWSNET/ Famine Early Warning Systems Network, 2010). Pour mitiger les effets de l'inflation des produits alimentaires dans le court terme, le Gouvernement de Djibouti a exempté cinq produits de base de taxes depuis 2008 et a mis en place un système pour tenter de contrôler les prix. A moyen terme, le Gouvernement de Djibouti encourage le développement de l'agriculture pour réduire la dépendance alimentaire vis-à-vis des importations et investi davantage dans le secteur primaire. Le Gouvernement de Djibouti mobilise également les partenaires au développement pour des activités d'aide alimentaire, en particulier en faveur des écoles et des centres de santé. De plus, un programme national de sécurité alimentaire et son plan d'action ont été finalisés en février 2009. Les activités de la mesure s'inscrivent dans ce plan d'action national. D'après son diagnostic, la pauvreté au niveau des ménages est la cause majeure de l'insécurité alimentaire et de vulnérabilité, étant donné que l'essentiel de la nourriture est acheté sur le marché. Dans la mesure où 75% de la population vit dans un état de pauvreté relative et 42% dans un état de pauvreté extrême (Enquête Djiboutienne à Indicateurs Multiples (EDIM), 2006), l'impact de la hausse des prix est important. La présente mesure a pour but de mitiger l'impact de la hausse du cours mondial des denrées alimentaires sur les populations les plus pauvres à travers deux dispositifs: 1) assurer un apport nutritionnel aux personnes les plus vulnérables 2) alléger l'effet de l'inflation des denrées alimentaires sur le budget des ménages en prenant en charge une partie des besoins nutritionnels de membres les plus vulnérables de la famille.

Un apport en nourriture sera assuré aux populations les plus vulnérables (femmes enceintes et allaitantes, enfants de moins de 5 ans, enfants malnutris, tuberculeux) notamment à ceux dans les milieux les plus pauvres (milieu rural). L'inflation importante des denrées alimentaires aggrave la pauvreté des ménages et détériore leur pouvoir d achat. Cet apport nutritionnel à certains membres (vulnérables) des ménages allègera la pression de l'inflation élevée sur le budget du foyer, en assurant une alimentation sous forme de repas ou provision de vivres gratuitement aux enfants à l'école, aux enfants malnutris, aux femmes enceintes ou malades, et aux tuberculeux. En prenant en charge une partie des dépenses en nourriture, le coût de l'alimentation dans les dépenses des ménages est réduit, et contrebalance les effets possibles de la hausse des prix sur les plus pauvres et vulnérables. De plus, la présente mesure cible plus directement les plus vulnérables de la famille pour s'assurer qu'ils sont alimentés en priorité pendant la durée de l'action. Les ménages les plus pauvres sont les plus vulnérables d'où ce ciblage des actions principalement en milieu rural où résident les populations les plus pauvres sans moyens d'exode rural. La présente mesure permettra d'apporter un support aux populations cibles dans l'attente que la baisse progressive des prix alimentaires au niveau mondial se répercute sur l'économie djiboutienne. Education La présente mesure propose de cibler les cantines dans les écoles primaires dans les zones les plus pauvres (milieu rural) afin d'apporter une aide directe à de jeunes enfants. Les cantines scolaires permettent de cibler un certain nombre d'enfants en âge de fréquenter l'école primaire. De plus, les cantines scolaires aident à promouvoir la scolarisation. En termes de chiffres; en 2008/09 le taux brut de fréquentation de l école primaire était de 66%. Ce taux national a augmenté de 46% en 2000/01 à 66% en 2008/09. En 2010, 11 700 enfants en majorité en milieu rural seraient ciblés pour bénéficier de repas à l'école primaire. Santé et nutrition Les femmes enceintes et allaitantes malnutries seront ciblées afin de contribuer à la réduction de leur vulnérabilité face à l'impact d'une réduction du pouvoir d'achat. En effet, au plan sanitaire, la mortalité infantile et infanto juvénile demeure élevée même si des évolutions positives sont observées. Les taux de la mortalité infantile et infanto juvénile sont respectivement passés de 103 à 67 et de 124 à 94 entre 2002 et 2006 selon les résultats d enquêtes auprès des ménages (Enquête Djiboutienne à Indicateurs Multiples (EDIM), 2006). Les mêmes résultats indiquent une dégradation de l état nutritionnel des enfants de 6 à 59 mois, la malnutrition aiguë globale touchant plus de 21% de ces enfants, dont près de 29% sont en situation d insuffisance pondérale. Ce constat a justifié une enquête spécifique de nutrition en 2007, conduite par le Programme Alimentaire Mondial (PAM), l UNICEF et le Programme National de Nutrition, sous tutelle du Ministère de la Santé en collaboration avec la Direction de la statistique et des études démographiques(dised). Ces données plus détaillées permettent de recentrer et de coordonner plus efficacement les actions contre l insécurité alimentaire et la malnutrition. Les résultats montrent que même si la prévalence de la malnutrition aiguë sévère est plus basse par rapport à son niveau dans les enquêtes précédentes, la situation nutritionnelle reste préoccupante avec une prévalence de la malnutrition aiguë globale qui a tendance à se stabiliser autour de 17% entre 2002 et 2007. Les résultats d'une mission conjointe d'évaluation de l impact de la sécheresse en milieu rural (Gouvernement de la République de Djibouti / Nations Unies, Mars 2010) indiquent un taux de la malnutrition aiguë globale de 20% pour l ensemble des zones touchées. Les résultats obtenus montrent que la malnutrition constitue, sous toutes ses formes, un problème de santé publique au niveau national surtout avec une prévalence de 2,4 % de l émaciation sévère, le niveau attendu dans la population de référence étant de 0,1 %. L émaciation renseignant sur la gravité de l état actuel de la malnutrition, une attention particulière et prioritaire sera accordée aux zones à forte prévalence de l émaciation sévère.

En milieu urbain, en août 2009, une enquête de nutrition a été menée par Médecins Sans Frontières (MSF)/Suisse pour estimer le niveau de la mortalité et la situation nutritionnelle des enfants dans les quartiers de Balbala (Djibouti ville). Le taux brut de mortalité a été estimé à 0.34/10000/jour (95% CI 0.22-0.46) et le taux de mortalité des moins de 5 ans à 0.46/10000/ jour (95% CI 0.10-0.81). La plupart des décès dus aux maladies étaient liés à la toux comme la cause de décès la plus courante chez les plus de 5 ans, tandis que les décès néonataux représentent la moitié des décès des moins de 5 ans. La prévalence de la malnutrition aiguë globale chez les 720 enfants inclus dans l'enquête nutritionnelle exprimés en score-z en-utilisant des normes de l'oms était de 20,8% (95% CI 17.9-23.8) et la prévalence de la malnutrition aiguë sévère a été de 8,2% (95% CI 6.2-10.2). La prévalence de la malnutrition aiguë globale exprimée en résultats-score-z en utilisant des normes NCHS était de 19,3% (IC 95%: 16,4-22,2) et la prévalence de la malnutrition aiguë sévère a été de 4,9% (95% CI 3.3-6.5). Les résultats de cette enquête montrent une situation nutritionnelle précaire chez les enfants de moins de 5 ans à Balbala. Réfugiés Une composante d'appui aux réfugiés, notamment pour les enfants scolarisés dans le primaire est incluse sous forme d'appui aux cantines scolaires et également aux hôpitaux pour les mêmes raisons cités précédemment. De plus, étant donné que le nombre de réfugiés a quasiment doublé sur l'année 2008 et a atteint 10,000 personnes et continue à augmenter en 2010 (12,000 personnes), les besoins en capacité de distribution de vivres ont également augmenté. Par conséquent, un appui au renforcement des capacités de distribution de vivres est compris dans cette action afin de réduire le risque de retards dans la distribution des vivres. Ces nouveaux réfugiés proviennent principalement du centre et du sud de la Somalie, dont le nombre a fortement augmenté suite à la fermeture de la frontière du Kenya et de l intensification des conflits en Somalie du Sud. 2.2. Enseignements tirés Le PAM est la principale organisation de mise en œuvre à Djibouti pour des actions de distribution alimentaire. Dans ce contexte, le PAM a mené des opérations d'urgence de 1996 à 2007 en faveur de la population de Djibouti affectée par la sécheresse. De plus, des opérations de développement ont été menées depuis 1990, et des réfugiés ont été soutenus, depuis 1994, par des opérations prolongées de secours et redressement (PRROs), y compris une petite composante de cantines scolaires. Une revue des opérations menée par le bureau régional du PAM en août 2007 a recommandé que les ressources de développement soient concentrées exclusivement sur les cantines scolaires. De plus une évaluation technique a déterminé que le programme des cantines scolaires a amélioré les taux d inscription, de fréquentation et de réussite finale à l école primaire, en particulier pour les enfants des familles nomades. De plus, les rations à emporter ont réduit la disparité de fréquentation liée au genre. De plus, l engagement du gouvernement et la participation communautaire ont augmenté, mais un renforcement supplémentaire est nécessaire. Ceci comprend notamment la fourniture des salaires pour les cuisinières, ainsi qu une campagne de clarification pour expliquer pourquoi les rations à emporter à la maison sont seulement fournies aux filles. L évaluation a également recommandé d'étendre les projets pratiques (tels que les jardins scolaires) à d autres établissements scolaires. L évaluation a également recommandé une coordination plus accrue avec le gouvernement. La livraison des vivres doit être faite en temps utile, avec les moyens appropriés. Enfin, avec les taux de malnutrition élevés, le complément nutritionnel est devenu une opération d'urgence pour le PAM.

2.3. Actions complémentaires L'UE a financé un projet d'aide alimentaire d'avril 2008 à mai 2009. Ce projet pour un montant de 1 950 000 financés par l'ue et 644 000 par le PAM visait à répondre aux besoins d'aide alimentaire des familles touchées par la sécheresse en milieu rural, et aux besoins alimentaires des réfugiés, y compris la fourniture de rations sèches pour les filles réfugiées afin de diminuer leurs taux d'abstention scolaire. La présente mesure financera la continuation de la fourniture de rations sèches pour les filles réfugiées afin de diminuer leurs taux d'abstention scolaire. En complément, étant donné qu'il y a une forte augmentation du nombre de réfugiés depuis 2008 suite au conflit en Somalie, des actions de renforcement des capacités nationales de réponse sont également incluses en faveur de l'office National d'assistance aux Réfugiés et Sinistrés (ONARS). L'ONARS est le partenaire national clé qui travaille en étroite collaboration avec le PAM et l'unhcr pour assurer la distribution de vivres. L'ONARS assure le transport des vivres de la capitale vers les zones rurales et supervise les distributions du PAM et du HCR. Vu le nombre croissant de réfugiés, l'onars nécessite un appui visant à améliorer ses capacités. La présente mesure ciblera dans tout le pays l'aide aux personnes vulnérables notamment les enfants, les femmes, et les personnes malades. Suite à une enquête des ménages dans la ville de Djibouti et ses environs, et à une évaluation d'echo fin 2008, ECHO a financé deux actions à Djibouti au cours du premier semestre 2009. Une pour prendre en charge des enfants sévèrement malnutris et soutenir entre autre l'ouverture d'un centre thérapeutique dans la périphérie de la capitale, sa mise en œuvre a été assuré par Médecins sans frontières Suisse (400 000 ). La deuxième action a été mise en œuvre par le PAM (1 000 000 ) pour des activités de vivres contre travail. Les bénéficiaires ont participé à un projet de collecte de déchets recyclables avec la voirie de Djibouti et ont été rétribués avec des vivres. 2.4. Coordination des bailleurs de fonds Dans le domaine de l éducation, la coordination est assurée par le «groupe des partenaires pour l éducation» (GPE), opérationnel depuis mai 2004. La concertation est régulière et se fait sous la tutelle du ministère, ce qui est salué par les bailleurs. Le GPE se compose des représentants du gouvernement, des bailleurs et des agences des Nations Unies. Le Ministère de l Education et de l Enseignement Supérieur préside ce groupe avec la France (un des principaux donateurs), l UNICEF assure le secrétariat. Dans le domaine de la santé, le groupe de coordination «groupe des partenaires pour la santé» (GPS), a été mis en place en mars 2005. Le GPS est présidé par le Ministère de la Santé, et l OMS assure le secrétariat. La concertation est moins régulière que pour le GPE, cependant le Ministère de la Santé est aussi intéressé à coordonner les activités nutritionnelles avec des réunions spécifiques à travers le Programme National de Nutrition. En ce qui concerne la coordination menée par les autorités nationales, il convient de signaler que la République Djibouti a souscrit à la déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide au développement le 15 avril 2008. A part dans les domaines de l'éducation et la santé, il n'existe pas d'autres forums nationaux de coordination déjà établis. Dans le domaine de la sécurité alimentaire, le Gouvernement de Djibouti a crée un Conseil national sur la sécurité alimentaire et nommé un conseiller spécial en 2007 dans un souci d'améliorer l'efficacité de l'aide. Les différents ministères ainsi que l'onars font toujours partie des réunions sur la sécurité alimentaire conviés avec les partenaires au développement. De plus un système de réunions régulières est en place entre la Délégation de l'union Européenne et l'ordonnateur National.

3. DESCRIPTION 3.1. Objectifs Secteur éducation: L objectif global est de soutenir le gouvernement national afin de garantir un accès alimentaire aux enfants à l'école primaire y compris pour les enfants qui sont accueillis dans les camps de refugiés, afin d'améliorer l'assiduité scolaire et contribuer à rendre l'éducation primaire possible pour tous les enfants. L aide alimentaire contribuera à atteindre les objectifs spécifiques suivants : Assurer la fourniture de repas et/ou de vivres pour les enfants dans les écoles primaires. Améliorer le taux d inscription et de fréquentation des filles et des garçons à l'école primaire. Secteur santé/nutrition: L objectif global est de soutenir le gouvernement national afin d améliorer la santé/nutrition des groupes vulnérables y compris ceux qui sont accueillis dans les camps de refugiés, en réduisant la malnutrition. L aide alimentaire contribuera à atteindre l'objectif spécifique suivant : Améliorer le taux de malnutrition des enfants de moins de cinq ans (de 6 à 59 mois), des femmes enceintes, des mères allaitantes et des tuberculeux hospitalisés. Renforcement des capacités nationales: L'objectif global est de soutenir le gouvernement national afin de le doter des capacités de distribution de vivres nécessaires pour être en mesure d'assurer une réponse rapide aux besoins nutritionnels de base des personnes vulnérables ainsi que des réfugiés. L'objectif spécifique: Augmenter la capacité de réponse rapide de transfert de denrées de la capitale vers les zones rurales. Contribuer à réduire les retards dans la livraison des vivres dans les zones rurales. 3.2. Résultats escomptés et principales activités Secteur éducation: Les résultats attendus sont: 1. La fourniture de vivres en quantité suffisante pour améliorer la fréquentation et l'inscription à l'école primaire; 2. La fourniture aux familles de rations à emporter à la maison, en tant qu incitations afin d augmenter l'inscription, la fréquentation, la rétention et la réussite finale des filles; 3. La fourniture, en temps utile, de vivres contre travail pour les cantiniers pour permettre la gestion des cantines scolaires ; 4. Les jardins scolaires et autres initiatives similaires diversifient et complémentent le panier alimentaire par des fruits et des légumes frais, et permettent aux élèves de développer leurs connaissances et capacités agricoles.

Les principales activités prévues sont les suivantes : Les cantines scolaires fourniront dans chaque écoles primaire rurale 1 un petit déjeuner, ainsi qu un déjeuner chaud, à tous les enfants inscrits (11 700 bénéficiaires en 2010, 13 500 en 2011), fournissant 1,079 Kcal par jour par élève. 2 Des rations à emporter (sous forme des bidons d huile) 3 seront fournies aux familles des filles des classes de la 3 ème à la 5 ème ayant au moins 80% de taux de présence en classe (4 500 bénéficiaires en 2010 et 5 000 en 2011). Des vivres contre travail seront fournis 4 aux cuisiniers non payés par le gouvernement pour permettre la gestion des cantines scolaires (205 en 2010 et 210 en 2011). Les activités de jardins scolaires, commencées en 2003, se poursuivront et seront étendues aux écoles disposant de points d eau accessibles. De nouvelles initiatives seront mises en place notamment les projets de jardins scolaires, de pêcheries et d élevage de bétail scolaire dans les écoles choisies. Secteur santé/nutrition: Les résultats attendus sont: 1. Supplément nutritionnel pour les enfants malnutris de moins de 5 ans, supplément pour les femmes enceintes et allaitantes malnutries pour lutter contre la malnutrition sévère. 2. Supplément nutritionnel pour tuberculeux hospitalisés fournis en temps utile, et en quantité suffisante pour améliorer l'accès aux programmes de santé. 3. La fourniture, en temps utile, de vivres contre travail pour les gestionnaires des vivres dans les centres de santé; Secteur santé/nutrition: les principales activités prévues sont les suivantes: Fourniture de rations sèches à emporter pour les enfants modérément malnutris 5 suivis par le centre de santé (4 250 enfants malnutris sur tout le territoire national). La ration a été alignée au Protocole National de Prise en Charge de la Malnutrition et comporte 250 grammes de CSB (corn soya blend), 40 ml d huile, et 20 grammes de sucre. Fourniture de rations sèches à emporter pour les femmes enceintes et allaitantes malnutries 6 (2 750 femmes enceintes et allaitantes malnutries sur tout le pays) suivies par le centre de santé, à partir de 6 mois avant l accouchement et 6 mois après l accouchement. 7 Fourniture de rations mensuelles pour tuberculeux hospitalisés (environ 500 personnes) pour un total de 590 grammes par jour/par personne, équivalent a 2,258 Kcal. 8 1 Les écoles primaires rurales (73 écoles) sont assistées dans l année scolaire 2008/09. 2 La ration par enfant par jours inclus : 150 grammes de céréales, 30 gr des légumineuses, 15 gr d huile végétale, 15 gr de sucre, 60 gr de CSB/WSB (corn-soya blend ou Wheat soya blend) et 3 gr de sel, pour un total de 273 gr par enfant par jour, équivalent to 1,079 Kcal. 3 Un bidon d huile correspond à 3,75 lt. Les filles assidues ont le droit à un bidon par mois. 4 La ration de vivres contre travail (food for work) est une ration standard familiale. Pour un mois, cela correspond à 60 kg de céréales, 18 kg de légumineuses, 3,75 l d huile végétale et 3 kg de sucre. 5 MUAC (périmètre brachial) >110mm et <125mm. 6 MUAC (périmètre brachial) inférieur à 185 mm. 7 La ration pour ce projet comporte 400 grammes de céréales par personnes/par jour, 60 gr. de légumineuses, 35 gr. d huile végétale, 50 gr. de CSB, 20 gr. de sucre, 5 gr. de sel pour un total de 590 grammes par jour/par personne, équivalent a 2,258 Kcal par jour. 8 La ration comporte : 400 grammes de céréales par personne/par jour, 120 gr. de légumineuses, 25 gr. d huile végétale, 150 gr. de CSB/WSB, 20 gr. de sucre, 5 gr. de sel pour un total de 720 grammes par jour/par personne, équivalent à 2,703 Kcal par jour.

Des vivres seront fournis en tant qu encouragement, via un programme de vivres contre travail 9, aux cantiniers des centres de santé et des hôpitaux (environ 120) qui s'occupent des trois programmes mentionnés. Renforcement des capacités nationales: Les résultats attendus sont: - La livraison, en temps utile, des vivres du port vers les districts. Les principales activités prévues sont les suivantes: Renforcement des capacités de transport de l'onars (Office National d'assistance aux Réfugiés et Sinistrés), afin d'assurer une livraison en temps utile des vivres. L'ONARS est l'organe qui assure le transport des vivres de la capitale vers les districts. 3.3. Risques et hypothèses Pour une mise en œuvre adéquate, sont nécessaires: la continuation de la participation des communautés, des parents d'élèves et l'engagement maintenu du Gouvernement de Djibouti dans le secteur de l'éducation, de la santé et de la nutrition. 3.4. Questions transversales Cette mesure comporte une forte composante genre; notamment pour participer à promouvoir la rétention et la réussite à l'école des filles dans le primaire. Des engagements sont pris en faveur du droit à l'accès à l'aide alimentaire. Les activités de vivres pour la création des avoirs (comprenant la création de jardins scolaires) permettent une meilleure gestion de l'eau. 3.5 Parties prenantes Les principales parties prenantes sont le Ministère de l'education, le Ministère de la Santé, l'onars (Office National d'assistance aux Réfugiés et Sinistrés), les directeurs d'école, les parents d'élevés, les enfants scolarisés. Des comités de gestion d'école sont déjà en place, et ont la responsabilité de gérer les cantines scolaires. Ses membres sont élus par les Associations de Parents et de Professeurs, et se trouvent parmi les représentants des écoles et des communautés. Le comité doit comporter au moins 50% de femmes. Le PAM encouragera fortement la participation des femmes en tant que chefs des comités scolaires. Le Ministère de l'education, le PAM et l'unicef entreprendront des campagnes de sensibilisation encourageant l'éducation des filles. Le Programme national de nutrition et le programme national de lutte contre la tuberculose du Ministère de la Santé coordonne les activités de santé/nutrition, conformément au Protocole de Prise en charge de la Malnutrition, et sera le principal interlocuteur du PAM. L'ONARS sera le principal interlocuteur national en ce qui concerne la distribution et la supervision de la distribution des vivres sur le terrain. 4. QUESTIONS DE MISE EN ŒUVRE 4.1. Mode de gestion Gestion conjointe via la signature d'une Convention de Financement entre le Gouvernement de Djibouti et l'union Européenne représentée par la Commission Européenne. Ce qui donnera suite à la signature d'une Convention de Contribution avec une organisation internationale, dans le cas actuel le PAM. Le PAM est la principale organisation à Djibouti qui dispose des moyens nécessaires pour mettre en œuvre des actions de distribution alimentaire et la seule déjà active sur place dans ce domaine. La contribution de l'union Européenne sera un cofinancement conjoint, par la signature d une Convention de Contribution avec le PAM, tenant compte que la mesure est financée conjointement par plusieurs donateurs. 9 La même ration vivres contre travail (food for work) comme à la note 4.

4.2. Procédures de passation de marchés et d'octroi de subventions Tous les contrats mettant en œuvre l'action doivent être attribués et exécutés conformément aux procédures et aux documents standard établis et publiés par l'organisation internationale concernée. 4.3. Budget et calendrier La contribution de l'union Européenne s élève à 1 540 000, dont 40 000 pour une mission de vérification et 1 500 000 pour une Convention de contribution avec le PAM. La durée de mise en œuvre prévue de la Convention de Financement est de 24 mois et celle de la Convention de Contribution avec le PAM de 18 mois, à compter de la date de la dernière signature de la Convention de Financement. Les dépenses effectuées dans le cadre de la Convention de Contribution seront éligibles au financement de l'union Européenne à partir de la date d'entrée en vigueur de la Convention de Contribution signé entre l'union Européenne, représentée par la Commission européenne, et le PAM. Le budget indicatif de la contribution de l'union Européenne pour les activités décrites aux points 3.1 et 3.2 est présenté ci-dessous: Budget de la contribution de l'ue (en euros) Rubriques TOTAL contribution UE Denrées et transport 1 401 869 Coûts d'appui indirects 98 131 Mission de vérification 40 000 Grand total 1 540 000 Le coût total de la partie santé du projet (référence du PAM: PRRO 10544.1) est estimé à 18 113 144 (24 938 892 US$, taux d échange 1US$ = 0,693 ). Cette composante a démarré en octobre 2009 et sera mise en œuvre jusqu en septembre 2011. Le projet global PRRO inclut plusieurs volets, notamment une composante d'appui aux réfugiés et aux personnes touchés par la sécheresse, une composante en appui à la santé/nutrition, ainsi qu'une composante d'activités de vivres contre travail. La présente contribution de l'union Européenne appuiera (en partie) la composante du PRRO qui cible l'appui à la santé (y compris le composant d'appui au renforcement des capacités). Jusqu à présent les contributions reçues pour cette composante s élèvent à 5 087 868 (7 341 804 US$) soit environ 28% des besoins. Ces contributions incluent des dons venant des organisations ou pays suivants: le Japon (1 039 500 ), l'espagne (1 025 147 ), l Arabie Saoudite (551 279 ), les Etats Unis (818 870 ), la Suisse (336 407 ), le Lichtenstein (69 231 ), les Nations Unies - CERF (138 634 ), et des contributions multilatérales (1 108 800 ). Cette contribution de l'ue représente 4,5% de la valeur totale de l opération volet santé. Le coût total de la partie éducation du projet (référence du PAM: DEV 10727) est estimé à 4 305 980 (6 212 474 US$, taux de change 1US$ = 0,693 ). Cette composante a démarré en janvier 2008 et se poursuit jusqu'en décembre 2012. Ce projet a reçu des contributions d une valeur totale de 1 749 240 (2 524 156 US$), incluant un don privé (Business Object) 224 183, une contribution du Qatar (150 035 ) et des contributions multilatérales (1 375 021 ). Le Gouvernement de Djibouti a contribué à travers le paiement des frais portuaires estimés à 35 000. La contribution de l'ue au volet de l éducation, soit 560 558 est équivalente à 13% du coût total du projet (DEV 10727).

4.4. Suivi de l exécution En 2007, une unité de suivi et d évaluation a été créée par le PAM afin de mesurer l impact du projet. Les moniteurs du terrain rassembleront chaque mois les indicateurs d impact et de résultat, ventilés par sexe et par âge. Les données récoltées seront encodées dans une base de données informatique du PAM, puis utilisées pour préparer des rapports réguliers qui permettront de suivre les progrès et de prendre des mesures correctives si nécessaire. Des enquêtes rapides de sécurité alimentaire seront menées pour repérer les changements de vulnérabilité et des mécanismes d adaptation. Le PAM fournira ainsi des rapports réguliers à la Délégation de l'union Européenne, et devra fournir au minimum un rapport initial, des rapports trimestriels, et un rapport de fin d activité. 4.5. Évaluation et vérification Le projet sera évalué à la fin de l opération. L évaluation sera lancée par l organisation en charge de l exécution. Les partenaires et les bénéficiaires seront également impliqués. Les conclusions des rapports d évaluation seront partagées avec la Délégation de l'union Européenne. Une vérification externe du projet sera réalisée par des consultants indépendants recrutés directement par la Commission européenne à la fin de la période d'exécution par le PAM. Les dispositions de vérification seront effectuées conformément au cadre global Commission européenne-nu et à la clause de vérification. Conformément à ses règlements financiers, la Délégation de l'union Européenne peut entreprendre, y compris sur place, des contrôles relatifs aux actions financées par l'union Européenne. 4.6. Communication et visibilité Une visibilité appropriée sera donnée aux actions financées par l'union Européenne. Seront publiés des communiqués de presse réguliers et des visites de terrain aux programmes seront organisées avec des journalistes pour donner plus de visibilité à la contribution de l'union Européenne.