Présentation Cognizant Informatica Day L Assets Quality Review (AQR) : Un exercice réglementaire au service de la qualité des données

Documents pareils
Forbearance et Non-Performing Exposures

Présentation à l EIFR. 25 mars 2014

Practice Finance & Risk Management BCBS 239 enjeux et perspectives. Equinox-Cognizant, tous droits réservés

Asset Quality Review

Références des missions en Gestion des Risques

Les défis du reporting macro-prudentiel

Optimisation de la gestion des risques opérationnels. EIFR 10 février 2015

Colloque Groupama AM CEPII. La Zone EURO: Où en est-elle? Où va-t-elle?

Charte d audit du groupe Dexia

La mesure et la gestion des risques bancaires : Bâle II et les nouvelles normes comptables

25 / 06 / 2008 APPLICATION DE LA RÉFORME BÂLE II

PROCEDURES DE CONTROLE INTERNE RAPPORT CONTROLE INTERNE. Enjeux du Contrôle interne au sein du Groupe Cegedim

Le Collateral Management

Mise en place du Mécanisme de Supervision Unique (MSU)

Wolters Kluwer Financial Services FRSGlobal

DÉMATÉRIALISATION DES DOCUMENTS ET AUTOMATISATION DES PROCESSUS UN PREMIER PAS VERS LA BANQUE SANS PAPIER

eframe pour optimiser les reportings métiers et réglementaires

Software Asset Management Savoir optimiser vos coûts licensing

Les attentes du marché

CLUB AM N 14. MIFID ET GESTION PRIVEE : 2ème partie

Qualité des données sur la chaine de valeur globale du reporting réglementaire, du Pilier 1 au Pilier 3 de Solvabilité 2

Supervision sur base consolidée

Avertissement. Copyright 2014 Accenture All rights reserved. 2

Le partenaire des directions financières

L UNION BANCAIRE 1. LE MÉCANISME DE SURVEILLANCE UNIQUE (MSU) 1.1. PRÉPARATION

Comment mieux lutter contre la fraude à l assurance? Gestion de sinistres Odilon Audouin, le 4 avril 2013

Le 25 Mars Défis du reporting Risque et réglementaire : Comment gérer la problématique d ensemble? Norbert HENSGEN Vincent MARIE

Nos Solutions PME VIPDev sont les Atouts Business de votre entreprise.

Le dispositif de Bâle II : rôle et mise en oeuvre du pilier 2

Gestion des données de référence (MDM)

STRATEGIE, GOUVERNANCE ET TRANSFORMATION DE LA DSI

Jean-Francois DECROOCQ - 03/01/2012

Links Consulting. Support de présentation. L expertise métier au service de la transformation et de la performance

La fonction d audit interne garantit la correcte application des procédures en vigueur et la fiabilité des informations remontées par les filiales.

MICROSOFT DYNAMICS CRM & O Val

Comment piloter une entreprise d assurance IARD sous Solvabilité II?

ITSM - Gestion des Services informatiques


FÉDÉRATION FRANÇAISE DES SOCIÉTÉS D'ASSURANCES

Le Groupe Yves Rocher

L innovation au cœur des processus et des systèmes

Solvabilité et calcul des fonds propres

SF ou ECS: quel statut choisir? Le reporting prudentiel des SF

Accenture Software. IDMF Insurance Data Migration Factory. La migration en toute confiance de vos données d assurance

RAPPORT DU CONSEIL D ADMINISTRATION A L ASSEMBLEE GENERALE

Référentiel d'évaluation du système de contrôle interne auprès des établissements de crédit

Pré-requis Diplôme Foundation Certificate in IT Service Management.

Atteindre la flexibilité métier grâce au data center agile

CONSULTANT EN MOA ET ORGANISATION ASSURANCE Compétences : Audit stratégique/organisationnel / Assurance (Prévoyance / Santé / IARD)

Périmètre d Intervention. Notre Offre

Les banques européennes et l Union Bancaire

CAISSE REGIONALE DU CREDIT AGRICOLE MUTUEL D AQUITAINE

Réussir l externalisation de sa consolidation

L ÉCHANGE DE DONNÉES TEMPS RÉEL

Comment optimiser les tests avec une démarche d automatisation simplifiée

Livre Blanc Oracle Novembre Le Bureau des Projets (PMO) : un levier stratégique de création de valeur pour l industrie

A. Le contrôle continu

Evaluation du Conseil d administration, de ses Comités et de ses administrateurs individuels Autres rémunérations

Gestion des risques, contrôle interne et audit interne

Références. Les contacts Opti-Décision en relation avec cette présentation sont: Johann Grennepois Gérant

Développez votre système d'information en toute simplicité

Capital Requirement Regulation

Le secteur bancaire confronté au défi FATCA. Juillet kpmg.fr

INSIGHT. Challenges et enjeux du nouveau FINREP

Rapport financier du premier trimestre de

Le Data Risk Center. Plateforme de pilotage et de gestion des risques Pilier I de la directive Solvabilité II

Calcul d une provision technique en assurance vie dans le cadre de Solvabilité 2. Le cas des contrats d épargne : les approches «markedto model»

OPÉRATIONS DE CESSION

Norme internationale d information financière 9 Instruments financiers

RAPPORT PILIER III. Informations au 31 décembre 2010.

AXIAD Conseil pour décider en toute intelligence

Appendice 2. (normative) Structure de niveau supérieur, texte de base identique, termes et définitions de base communs

LE BILAN D UNE BANQUE

CIC Activité commerciale toujours en croissance

Étalonnage Consolidation au Québec

Comment réussir le déploiement de votre communauté B2B et réduire les coûts de votre chaîne logistique?

Evolution de messagerie en Cloud SaaS privé


Les Eléments clés du projet

XBRL, Solvabilité II et l Autorité de Contrôle Prudentiel

Engagement 2014 : une ambition forte et sereine, une croissance organique rentable

CAMPAGNE ANNUELLE DES EPARGNES ACQUISES

III.2 Rapport du Président du Conseil

Systèmes et réseaux d information et de communication

La référence pour maîtriser votre risque. Guide de référence. de la cotation

Business Emergency Solutions. kpmg.fr

Présentation de la consolidation

Conférence XBRL France. Projet Reporting S2 Groupe CNP Assurances 3 Avril Olivier BOYER et Aurélia MULLER

Conseil opérationnel en organisation, processus & système d Information. «Valorisation, Protection et Innovation de votre Patrimoine Numérique»

EXL GROUP FILIÈRE ERP - QUI SOMMES NOUS?

GUIDE MÉTHODOLOGIQUE RELATIF AUX MODALITÉS DE DÉCLARATION DU RATIO DE SOLVABILITÉ (COREP) 2012

1. COMPOSITION ET CONDITIONS DE PREPARATION ET D ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL D ADMINISTRATION

Les rendez-vous Risk Advisory La lettre des professionnels du risque et de la finance

Assistant Trader H/F. Ile-de-France Stage

Gestion des risques de crédit. Termes de référence (TDR)

Fonctions Informatiques et Supports Opérationnels

Comment mettre en oeuvre une gestion de portefeuille de projets efficace et rentable en 4 semaines?

Cahier des charges pour la réalisation d un audit externe du programme GUS / OFS

L externalisation des activités bancaires en France et en Europe

Comment réussir son projet de Master Data Management?

Transcription:

Présentation Cognizant Informatica Day L Assets Quality Review (AQR) : Un exercice réglementaire au service de la qualité des données Octobre 2014

Conseil BI/DW/Big Data MDM/Référentiels Testing & QA Cognizant, Global Partner Informatica La puissance d un groupe international avec +4000 consultants experts certifiés 2 Cognizant, un groupe international de conseils, de services technologiques, et d externalisation des processus métier CA 2013 $8.34 milliards (+20%) Env. 20% CA en Europe Créée en 1994, USA (NASDAQ: CTSH) 187.400 employés +75 centres de services et 25 bureaux régionaux +1200 clients +20.000 projets dans +40 pays #1 satisfaction client KPMG Partenaire stratégique d Informatica au niveau mondial Cognizant a gagné de nombreuses récompenses pour son innovation en gouvernance des données et gestion des risques ainsi que ses succès en Master Data Management (MDM) et en Data Hub. Ce sont près de 4 000 consultants certifiés qui sont en mesure d accompagner les clients sur leurs projets de gestion de données tant au niveau du conseil que de l intégration. Afin de leur permettre de capitaliser sur les meilleures pratiques du marché, Cognizant a industrialisé et packagé les méthodologies et solutions les plus efficaces. La personnalisation n est plus qu une question de finition. 4 domaines principaux sur lesquels nous pouvons intervenir autour des solutions Informatica: Conseil métier & innovation (Banques, Pharma ) Mise en œuvre de projets d intégration & Big Data L accompagnement dans la définition de référentiels 1 2 3 4 L anonymisation des données et le test qualité en continu suivant les enjeux spécifiques du marché et de l organisation de chaque entreprise (réglementaires, sociétaux, économiques) Avec des solutions propriétaires (ex. plateforme Platinum ou Information Factory) pour optimiser ou industrialiser les traitements de l info) Plus grand intégrateur de Heiler Software, Cognizant propose un MDM HUB et des accélérateurs (MDM-ina-Box, Financial Referential Data Mgt ) +25 000 testeurs dans le monde, un centre de services à Grenoble, une solution dédiée TDMaxim développée avec Informatica

Equinox-Cognizant, consultants spécialisés De la réflexion stratégique à la mise en œuvre des programmes de transformation 3 Conseil dans les secteurs de la banque, des marchés financiers et de l assurance, en : Stratégie Management / Organisation Risques / Finance Ressources Humaines Des spécialistes de la réglementation Bâle II.5-III, EMIR, DFA, MIFID, FRTB, FATCA, Solvabilité II Spécialiste du conseil en management, Equinox-Cognizant est le pôle de Cognizant qui accompagne les banques, les opérateurs des marchés financiers et les compagnies d assurance dans la transformation de leurs modèles opérationnel, de gestion des risques, de la relation clients et des ressources humaines. Sa vocation est d aider les institutions financières à faire face aux évolutions toujours plus complexes de leurs métiers et de la réglementation. Réseau international d experts Business et IT avec Cognizant Nos clients : 8 des 10 plus grandes institutions financières européennes, 6 des 10 premières banques américaines, 12 des 25 premières compagnies mondiales d assurance et la majeure partie des banques, opérateurs financiers et assureurs en France.

4 Sommaire de l intervention 1. Présentation & enjeux des AQR 2. Retour d expérience 3. Principales difficultés 4. Conséquences durables 5. Principales leçons & prospective

Les AQR Contexte & objectifs (1/2) Comprehensive Assessment 5 La Banque Centrale Européenne (BCE) s apprête à assumer de nouvelles missions de supervision bancaire dans le cadre du Mécanisme de Supervision Unique (MSU). Les principaux objectifs du nouveau système de supervision financière consistent à assurer la sauvegarde et la solidité du système bancaire européen et à renforcer l intégration et la stabilité financière en Europe. La BCE endosse ses nouvelles responsabilités à partir de l automne 2014, soit douze mois après l entrée en vigueur du règlement instituant la supervision. La période transitoire jusqu à la pleine entrée en vigueur du Règlement MSU en novembre 2014 a été mise à profit par la BCE et les autorités nationales, dans le cadre d une coopération rapprochée, afin d effectuer un exercice d évaluation préalable des actifs bancaires (Comprehensive Assessment) incluant notamment une revue des bilans des banques qui sont soumises à la supervision directe de la BCE. Le «Comprehensive Assessment» s appuie sur 3 piliers complémentaires : Le «Supervisory Assessment» Evaluation prudentielle des risques visant à examiner, quantitativement et qualitativement, les principaux risques, y compris de liquidité, d effet de levier et de financement. L «Assets Quality Review» Examen de la qualité des actifs des banques afin d accroître la transparence quant à leurs expositions. Cet examen portera notamment sur l adéquation de la valorisation des actifs et des garanties, des provisions ainsi que la classification des actifs non-performants. Des «Stress tests» Tests de résistance visant à examiner la résilience du bilan des banques dans des scénarios de crise.

Les AQR Contexte & objectifs (2/2) Assets Quality Review 6 L exercice d Assets Quality Review associé est un exercice exigeant qui a été mené dans des délais très courts. Cette évaluation, de niveau consolidé par banque sous revue, a un périmètre très large et inclura notamment la revue : des expositions au risque de crédit et de marché des positions au bilan et hors-bilan, des engagements domestiques et internationaux. Toutes les classes d actifs ont été couvertes (incluant les prêts non-performants, restructurés et les expositions souveraines) selon des définitions harmonisées au niveau européen. 3 phases distinctes séquentielles ont été conduites par le régulateur en vue de mener à bien cet exercice : Sélection des portefeuilles risqués (Novembre 2013 - Janvier 2014) Collecte des données et sélection basée sur les risques Exécution des Assets Quality Review (Février 2014 Juin 2014) Validation de l intégrité des données Échantillonnages des portefeuilles et revue des fichiers sur sites Examen de la valorisation des actifs de la banque Revue de la classification des expositions non-performantes, collatéraux et provisions par revue détaillée de dossier Synthèse des résultats, benchmarking et revue par le niveau central (Objectif : octobre 2014) Le processus de revue des bilans des banques de la zone a également été pour l EBA l occasion de quantifier l impact lié à la mise en place de deux nouvelles notions : les notions de Forbearance et Non-Performing Exposures

7 Sommaire de l intervention 1. Présentation & enjeux des AQR 2. Retour d expérience Principaux livrables & exigences Organisation type & planning Exemple d architecture 3. Principales difficultés 4. Conséquences durables 5. Principales leçons & prospective

Retour d expérience Principaux livrables & Exigences 8 3 grands types de livrables étaient attendus par le régulateur Production de reportings détaillés sur l actif du bilan au niveau contrat (i.e. loan tape) y.c compris présentation globale des systèmes d information concourant à la constitution des extractions SI y.c. définition des l intégralité des sources, référentiel et règles de gestion des données extraites Revue de dossiers physiques (audit sur pièce) sur la base des extractions SI Livraison de la documentation entourant les pratiques de la banque (octroi, suivi des risques, normes comptables, ) Auto-évaluation sur les pratiques internes (modèles, provisionnement, etc ) & justification Exigences propres à la création des extractions SI mises à disposition du régulateur Cahier des charges différents par type d actif Retail, SME retail, Large Corp, Commercial Real Estate (CRE), Residential Real Estate (RRE), Des typologies & natures de données pouvant diverger d un type d actif à l autre Production de données de niveau (maximum = somme des demandes du régulateur et internes à fin de contrôle) : Contrat maximum de 37 données Contrepartie maximum 28 données Garantie maximum 10 données Autres spécificités techniques Mise en place de fichiers plats normalisés Formatage des chiffres (séparateur, numérique, ) Extension.txt & encodage spécifique (notamment difficultés liées aux retours chariot)

Renforts externes Retour d expérience Organisation type & planning d envoi des extractions SI 9 Afin de répondre dans les délais aux exigences du régulateur, des équipes ad-hoc, rapportant directement à la direction générale ont été mises en place. La même organisation a été déclinée aux différents échelons organisationnels (holding central, corporate center & entité opérationnelle) Des renforts externes importants sont intervenus Compte-tenu des délais courts et des nombreuses demandes, la gestion du projet a été réalisé par les délais Direction Générale Direction des risques Chef de projet Direction des risques Direction Finance Départements opérationnels Direction SI Direction de l audit interne (Ctrl de 2 nd niveau) 1 er cahier des charges : début janvier Planning de la première phase des AQR (focus sur les aspects SI) 15/02 28/02 15/03 Loan tape V1 Loan tape V2 Loan tape Vdef Des deadlines très serrées pour livrer des extractions complexes, ligne à ligne, à fin 2012 et fin 2013 Cahier des charges Vdef Cahier des charges Vdef +1

Entité opérationnelle pays Corporate center de la filiale Holding centrale de la banque Retour d expérience Exemple d architecture SI 10 Cet exercice exigeant a conduit à la mise en place d une architecture ad-hoc, au fil de l eau et dans des délais très contraints et sous très forte pression. Ces contraintes ont ainsi amené la mise en place d architecture ne répondant pas à l état de l art, induisant des traitements et procédures de contrôles manuel. Bases de données groupe Ex: Complément de provision, ID groupe Entrepôt AQR 3 missions : 1 - Agrégation 2 Contrôles ad-hoc 3 - Enrichissement Base de données centrales Ex: Complément de provision, ID groupe, Datamart AQR (base Risques) 3 missions : 1 - Agrégation 2 Contrôles ad-hoc 3 - Enrichissement y.c. calcul de certaines données Ex: Provision générale par facilité y.c. calcul de certaines données Ex: RWA par contrat retail y.c. calcul de certaines données Ex: Calcul de la forbearance & NPE Bases comptables Bases provisionnables Entrepôts Bâle II Applications Front Office Archives sur 5 ans

11 Sommaire de l intervention 1. Présentation & enjeux des AQR 2. Retour d expérience 3. Principales difficultés Observations Principales sources de disqualité 4. Conséquences durables 5. Principales leçons & prospective

Principales difficultés Observations 12 Les travaux liés aux AQR, et principalement les difficultés de production des extractions SI, ont eu des impacts forts sur les organisations : Conséquences humaines «Epuisement» des équipes opérationnelles Conséquences processus : Retard dans les processus récurrents de production et/ou reporting Conséquences budgétaires : «Absorption» des budgets alloués à d autres projets en raison du recours à de nombreuses ressources externes : Datamining/Constitution des base de données Rédaction de documentation Assistance aux opérationnels absorbés par les AQR Suivi des échéances et coordination Annulation/report de certains projets Ces difficultés n ont néanmoins pas empêché les travaux d être menés à leur terme car non seulement la mise à disposition des données était observée par le régulateur mais également la «capacité à faire» des équipes opérationnelles Cet impératif réglementaire a entraîné la nécessité de produire dans les temps et en qualité, avec une pression directement issue de la direction générale.

Principales difficultés Principales sources de disqualité 13 Le mode de constitution des données pour le régulateur a conduit à de nombreuses disqualités. Difficultés intrinsèques aux SI exploitées Incohérence entre les données risques et finance Incapacité à relier les identifiants des contrats aux données dans les applicatifs opérationnels lors des diverses phases d enrichissement aux différents niveaux organisationnels Absence d historiques suite à des migrations récentes et/ou changement d identifiants Difficulté à retrouver certaines données en raison de la dispersion des bases et de la quantité d information nécessaire Insuffisance d historiques en ligne pour calculer les nouvelles notions de forbearance & NPE Nécessité de «calculer» certaines données qui ne sont pas stockées au niveau unitaire Difficultés rencontrées dans le cadre de la constitution des fichiers plats Normalisation des données déficiente et divergente d une entité à l autre (format de chiffre, définition, ) Complexité de transmission des fichiers via les canaux attendus (protocole cft, environnement windows, applicatifs internes bancaires,.) Régression entre les différentes versions de loantape Erreurs «humaines» (ex: division par un facteur 100 de pourcentage) Les travaux d audit, tant externes qu internes, ont révélé d autres sources de disqualité Difficulté à réconcilier certains montants entre les applicatifs de gestion et comptables liés aux multiples retraitements de la donnée Absence de certaines informations dans les systèmes (ex : valeurs par défaut des systèmes - pays, devise, ) Erreur dans la caractérisation des données de Forbearance & Non-Performing Exposures Déficience dans le traitement des garanties dans les systèmes (pas de remontée au groupe, stockage aléatoire des informations relatives aux contrats, garanties «faibles» non-enregistrées, archivage des éléments physiques complexe, )

14 Sommaire de l intervention 1. Présentation & enjeux des AQR 2. Retour d expérience 3. Principales difficultés 4. Conséquences durables Recommandations Notions de Forbearance & NPE 5. Principales leçons & prospective

Conséquences durables Recommandations du régulateur 15 Les difficultés rencontrées par certaines institutions bancaires ont été remarquées par le régulateur qui a émis un ensemble de recommandations à la suite de l exercice. Les principales recommandations sur le périmètre Si sont les suivantes : Amélioration de la qualité des données (de nombreuses versions corrigées de loan tapes, après la version finale, ont dû être livrées au régulateur sur certains portefeuilles) Amélioration de la cohérence entre les données Risque et Finance Amélioration des processus de remontée des données (délai, scalabilité, définitions communes au groupe, ) Implémentation des notions de Forbearance et de Non-Performing Exposure dans les SI (cf infra) Mise en place de suivis renforcés sur les garanties visant à assurer leur remontée dans les systèmes Ces recommandations s inscrivent néanmoins dans des constats d ores et déjà identifiés par les managements qui ont : Lancé des réflexions sur des SI partagés entre les filières Risques et Finance pour garantir de manière native la cohérence globale des données (cf infra) Intégré au chantier d implémentation du BCBS 239 nombre des recommandations énoncées par le régulateur afin d être en mesure de faire face à toute répétition de l exercice (cf infra)

Niveau contrat Niveau débiteur Conséquences durables Notions de Forbearance & Non-Performing Exposure 16 L exercice d Assets Quality Review avait également pour objectif de quantifier les nouvelles notions de «Forbearance» & «Non-performing Exposures» Forbearance : Cette qualification identifie les créances pendant une durée maximum de 3 ans - qui ont fait l objet de restructurations des principales clauses de leur contrat (Terms & conditions) dans un contexte de risque (i.e. : des conditions identiques ne seraient accordées à une contrepartie de même niveau de risque/concession) L objet de cette notion est d isoler les créances qui ont fait l objet de mesure visant à retarder leur passage dans les catégories de défaut/douteux Non-performing Exposures la conjonction de trois évènements déclencheurs Cette nouvelle notion, qui n est pas une catégorie comptable et ne remplace pas la notion de défaut bâlois ou de douteux comptable, s appuie néanmoins sur ces deux notions et les complémente en y intégrant toute créance forborne L objet du régulateur, à ce jour, est de quantifier cette notion avant peut-être d imposer de nouvelles contraintes prudentielles ou de niveau de provisionnement Forbearance (contrat) - période min. de NPE + Période probatoire de 2 ans NPE (clients) période min. de 1 an Non-défaut/Sain Défaut/Douteux Non-défaut/sain Performing Non Performing Exposure Performing Non-forborne Contrat modifié => Forborne Non-forborne Non-forborne Contrat non-modifié => Forborne (contagion / Présomption) Non-forborne Déclassement Restructuration /concession Retour in-bonis Nouveau contrat => non forborne Principales difficultés rencontrées dans les SI pour identifier cette double qualification 1 Une notion à cheval entre la notion comptable de «douteux» et la notion risque de «défaut» donc un besoin d exploiter deux filières SI 2 La nécessité de créer un indicateur de «restructuration dans un contexte de risque/concession» 3 L appel à un historique d information bien souvent hors des bases courantes (désarchivage)

17 Sommaire de l intervention 1. Présentation & enjeux des AQR 2. Retour d expérience 3. Principales difficultés 4. Conséquences durables 5. Principales leçons & prospective Synthèse Le modèle cible pour répondre aux exigences du régulateur Le BCBS 239 Les solutions Informatica CCAR US

Principales leçons & prospective Synthèse 18 L exercice d Assets Quality Review a été réalisé dans un planning contraint tout en devant produire des livrables complexes, notamment des extractions faisant appel à des données dispersées dans les systèmes Finance, Risques et parfois Business. Des infrastructures SI ad-hoc ont été mises en place pour répondre aux demandes du régulateur. Les équipes et les processus opérationnels ont été soumis à un stress important, renforcé par la difficulté pour produire les «loan tapes» qui ont conduit le régulateur à émettre des recommandations afin de renforcer la qualité et la cohérence des données risques et finance Des notions nouvelles, et complexes, qui vont devoir être produites de manière pérenne: La notion de forbearance La qualification de Non-performing Exposure Des possibilités de répétition de l exercice dans le cadre d une volonté de surveillance des bilans bancaires croissante En parallèle, la mise en place de nouvelles normes dites BCBS 239, dictées par le comité de Bâle, encadrant les systèmes d agrégation et de reporting des données risques et renforçant la nécessité de cohérence avec les données issues des systèmes comptables Ce besoin de cohérence entre les données finance et risques, et d agilité des systèmes, est désormais intégré par certaines institutions bancaires qui ont soit lancé des filières de production partagée des données, soit entamé des réflexions internes pour y parvenir.

SI centraux SI locaux Référentiels marché & contrepartie partagés Principales leçons & prospective Exemple de modèle cible simplifié pouvant répondre à des exigences accrues de régulation 19 Systèmes Risques Systèmes FO Cette infrastructure simplifiée s appuie notamment sur : Un dictionnaire de données partagé entre toutes les entités opérationnelles Des référentiels uniques et partagés au sein du groupe Bases comptables Un modèle de données «neutre» (sans interprétation au cours du processus) La suppression des étapes de rapprochement des données comptables et risques, car devenu sans objet Moteur des risques Outil de consolid ation Entrepôt de donnée central Utilisation locale & centrale Un partage des données entre le central et le local qui garantit la qualité des données pour le pilotage global Une homogénéisation des principaux reportings au travers du groupe Une accélération des processus financiers et risques Une amélioration de la scalabilité et des capacités production de reportings ad-hoc Reportings consolidés Finance & Risques Reportings locaux Finance & Risques La mise en place d une telle infrastructure entraîne néanmoins une refonte importante des systèmes d information, la normalisation et la standardisation des données au sein des entités contributrices, ainsi que d importants travaux en lien avec les équipes métier.

Principales leçons & prospective Le BCBS 239 Un enjeu et une stratégie de réponse aux nouvelles contraintes 20 Le Basel Committee for Banking Supervision (BCBS) a publié en janvier 2013 un ensemble de règles, aussi connues sous la dénomination de BCBS 239. Ces 14 principes visent à renforcer les capacités d agrégation et de reporting des systèmes d information dédiés aux filières Risques des principales institutions bancaires mondiales. 11 de ces principes sont applicables aux banques qualifiées de systémiques relativement à la stabilité financière mondiale (G-SIBS) et les 3 autres principes sont applicables aux régulateurs bancaires nationaux. Les institutions bancaires qualifiées de systémique disposent d un délai jusqu à janvier 2016 pour respecter les principes issues du BCBCS 239. A l heure actuelle, cette réglementation concerne 30 institutions bancaires au niveau mondial (G-SIBS) mais elle sera ensuite étendue au niveau domestique par les différents régulateurs pour impacter les banques aux profils moins internationaux (D-SIBS). Dès leur identification effectuée, ces banques disposeront de 3 ans pour respecter les 11 principes du BCBS 239. Dès aujourd hui, les principales banques mondiales ont structuré des chantiers afin de parvenir à cette cible. Synthétiquement, ceux-ci peuvent être les suivants: La mise en place d une gouvernance de la qualité de la donnée L amélioration des principes de gestion des risques et des processus de décision La documentation de dictionnaires de données partagées et de leur taxonomie Le renforcement des infrastructures SI permettant la génération des reportings Risques «clés» La mise en place de processus permettant d assurer le respect des délais de mise à disposition des reportings. La mise en place de processus favorisant la pertinence et la qualité des reportings. La stratégie de certaines institutions bancaires est aujourd hui d intégrer les leçons des AQR aux projets en cours visant à répondre aux contraintes du BCBS239 afin de disposer des capacités à faire face à toute nouvelle revue détaillée de leur bilan par le régulateur dans un futur proche.

Principales leçons & prospective Les solutions Informatica 21

Principales leçons & prospective CCAR US - Comprehensive Capital Analysis and Review 22 Dans le contexte actuel de difficultés économiques prolongées et de stress permanent sur le capital des banques, la Réserve Fédérale américaine ( Fed ) a mis en place un reporting annuel proche du Comprehensive Assessment de la BCE. Le Comprehensive Capital Analysis and Review (CCAR) intègre deux des phases de la revue expérimentée par les banques européennes: Le Supervisory Assessment, phase au cours de la laquelle les banques US doivent fournir des éléments sur l évolution attendue de leur capital réglementaire (et notamment les distributions prévues de dividendes), des analyses de niveau management et les procédures encadrant la gestion du captial. Les Stress Tests visant à s assurer que le capital est suffisant pour amortir toute crise probable dans un futur proche Cette revue annuelle, qui a pour objectif de à s assurer de la résistance des bilans et de la capacité des processus internes à faire face aux évolutions économiques probables, est cependant limitée aux banques dont le bilan dépasse un encours de USD 10 mds Les milieux économiques et financiers estiment que ces nouvelles dispositions ont conduit les institutions bancaires US à diminuer leurs distributions de capital de 40% au cours de la période. Dans le contexte de «course à la crédibilité» entre les différents régulateurs mondiaux, la mise en place de reportings récurrents, proches de ceux mis en place dans le cadre des AQR et donc plus sévères que ceux institués par le régulateur américain, n est pas à exclure.

Annexe 1 Publications Cognizant 23 Pour aller plus loin : Assets Quality Review Mot-clés : Cognizant - AQR Forbearance & Non-Performing Exposure Mot-clés : Cognizant Forbearance - NPE BCBS 239 Mot-clés : Cognizant BCBS 239

Contacts 24 Alrick DUPUIS Manager T. +33 (0)1 53 43 07 89 M. +33 (0)6 20 02 40 24 E. adupuis@equinox-cognizant.com Equinox-Cognizant 63, boulevard Haussmann 75008 Paris France T. +33 1 53 43 06 43 F. +33 1 53 43 06 40 W. www.equinox-cognizant.com