Régimes CD : assurer un revenu adéquat aux participants LES PRÉSENTATIONS PEUVENT ÊTRE TÉLÉCHARGÉES À PARTIR DU SITE WEB AVANTAGES.CA/CD2013 Le 27 novembre dernier, Avantages présentait la septième édition du colloque sur les régimes de retraite à cotisation déterminée (CD), sous le thème «Assurer un revenu adéquat aux participants». Un nombre record de participants se sont rendus à l hôtel Hyatt Regency de Montréal, afin d écouter les différentes présentations et de participer au débat. En voici un aperçu. Par Anaïs Chabot Février 2014 / 21
Tommy Perron L option de PLacement par défaut la PLus intéressante Pourquoi utiliser les fonds à cycle de vie dans un régime de retraite? «Parce qu ils guident la décision du participant, améliorent la diversification des placements et que leur répartition d actifs est mieux adaptée aux soubresauts des marchés financiers», croit Tommy Perron, conseiller principal au sein de la pratique Conseils en gestion de placements au bureau de Québec d Aon Hewitt. Dans les années 1980, la mode était au buffet à volonté (modèle «à la carte») dans les régimes d accumulation de capital. Ce n est qu au début des années 2000, à la suite de la crise économique et du besoin de développer de meilleurs produits d investissements pour les régimes d accumulation qu on a vu apparaître les fonds à cycle de vie, souligne M. Perron. La popularité des fonds à cycle de vie n a cessé de croître depuis; alors qu ils étaient présents dans un tiers des régimes en 2005, ils le sont maintenant dans 85 % des régimes de retraite aux États-Unis. Par le fait même, selon Tommy Perron, la prolifération des fonds à cycle de vie offerts sur le marché implique que les promoteurs de régimes doivent s assurer de faire le bon choix pour leurs participants. Pour lui, les résultats peuvent être passablement différents d une famille de fonds à l autre. Une approche personnalisée Les fonds à cycle de vie permettent de s adapter à la situation du participant, en suivant son parcours de vie. Selon Tommy Perron, la personnalisation des fonds à cycle de vie comporte plusieurs avantages par rapport aux familles de fonds préassemblées offertes sur le marché. La personnalisation permet d optimiser la trajectoire d investissement, le facteur le plus important selon lui, procurant ainsi une meilleure diversification des actifs, l établissement du profil de risque désiré, et la considération des particularités du régime et des participants. La personnalisation des fonds à cycle de vie permet également une meilleure structure de gestionnaire structure souple avec des gestionnaires spécialistes dans chaque catégorie d actif et avec une diversité de style et un mélange de gestion passive et active ainsi qu un meilleur contrôle des coûts. L approche personnalisée permettrait un alignement entre les frais et la valeur obtenue de même qu une plus grande équité entre les participants du régime. Pour optimiser la trajectoire des portefeuilles à cycle de vie, Tommy Perron préconise cette formule : Ratio de Revenu de retraite viager remplacement = Salaire final projeté «Le ratio de remplacement du revenu est une meilleure mesure que le rendement pour optimiser parce qu il tient compte que les pertes en dollar engendrées par de mauvais rendements sont plus dommageables en fin de cycle qu en début de cycle», d expliquer Tommy Perron. Pour lui, il faut informer les promoteurs de régime quant aux avantages des fonds à cycle de vie, et de l importance de faire les bons choix quant au fournisseur de services, des gestionnaires et de la détermination de l option de placement par défaut. Talent Retraite Santé Ensemble pour la réussite Donner aux organisations et aux personnes le pouvoir d assurer un meilleur avenir par le biais de solutions innovatrices pour la santé, la retraite et le talent. info@aonhewitt.com aonhewitt.com/canada 22/ Février 2014
Firass Kansou Investir autrement, c est possible? J «e veux vous sortir de votre zone de confort». C est avec cette phrase que Firass Kansou, Responsable, Solutions placements à la Financière Sun Life a débuté sa présentation sur les placements alternatifs. «Il n existe pas vraiment de définition précise d un placement alternatif, outre que c est une alternative au placement traditionnel», a-t-il ajouté. Les placements alternatifs consistent, surtout, en des investissements dans l immobilier, directement ou par l intermédiaire des fiducies de placement immobilier (FPI), les infrastructures, les stratégies à rendement absolu, les matières premières et les titres à revenu fixe spécialisés. «Les dix dernières années ont été très difficiles pour les investisseurs», explique M. Kansou, qui croit que les régimes de retraite gagneraient à investir autrement. «En Australie, par exemple, un pays comparable au Canada pour ce qui est de la taille, de la démographie et des caractéristiques de son économie, les régimes de retraite consacrent en moyenne 40 % de leur portefeuille aux placements alternatifs.» Mais avant de sélectionner des investissements alternatifs, il faut préciser les objectifs du régime : s agit-il de réduction de la corrélation ou de la volatilité, de stabilité des rendements, de protection du capital dans les marchés baissiers, de protection contre l inflation ou de bonification du rendement? E N G R A P É JEU Le marché immobilier commercial canadien, par exemple, a été moins affecté par les soubresauts des marchés. En y investissant, on ne cherche pas nécessairement le rendement, mais la stabilité des revenus, affirme Firass Kansou. Les infrastructures, quant à elles, représentent un investissement intéressant à long terme, puisque les flux monétaires y sont constants. On peut y investir directement ou par l intermédiaire d actions. Selon M. Kansou, «les grandes caisses de retraite allouent 6 % de leurs actifs aux infrastructures». Ici encore, l objectif n est pas le rendement, mais la réduction du risque et la stabilisation du rendement. Les stratégies à rendement absolu permettent de mettre l accent sur la gestion du risque et de s éloigner des indices de référence traditionnels. Finalement, les titres à revenu fixe spécialisés sont moins risqués qu on ne le croit. Ils sont constitués de dettes de pays émergents ou d obligations à rendement élevé. Les promoteurs de régimes, qui offrent à la fois un régime à prestations déterminées et un régime à cotisation déterminée et qui optent pour les placements alternatifs, permettent à leurs groupes d employés de bénéficier d une meilleure équité et simplifient la gouvernance. Selon une étude récente, 90 % des participants ne veulent pas d options de placement à la carte et préfèrent un régime clé en main, relate Firass Kansou. «L important, c est de faire le pas vers les placements alternatifs dans les portefeuilles. La diversification est importante, parce que les dix prochaines années ne seront pas comme les dix dernières et les placements alternatifs offrent une solution viable qui améliore le profil risque-rendement des portefeuilles», conclut-il. Pour en savoir plus, rendez-vous sur sunlife.ca/enjeuepargne. EN Augmentez vos connaissances. Bonifez vos revenus. La vie est plus radieuse sous le soleil GARANTIES COLLECTIVES RÉGIMES COLLECTIFS DE RETRAITE ASSURANCES ET PLACEMENTS INDIVIDUELS Sun Life du Canada, compagnie d assurance-vie, 2014. SLF421_BenefitsCanada_7x2.375_FRE_FA.indd 1 14-01-13 10:51 AM Février 2014 / 23
Jimmy carbonneau et lyne lebel Réussir ses communications aux employés Comment bien communiquer aux employés quand on décide de faire la transition d un régime à prestations déterminées (PD) vers un régime à cotisation déterminée (CD)? C est ce que sont venus expliquer Jimmy Carbonneau, conseiller principal, comptes nationaux chez Desjardins Assurances et Lyne Lebel, directrice corporative, rémunération globale chez Kruger. La volonté de cette dernière était de stabiliser les coûts, sans pour autant diminuer la valeur aux participants. Le nouveau régime «est simple pour le participant, mais il y a un volet à la carte, précise Lyne Lebel. On passe d un environnement où l employé ne faisait aucun choix quant à son régime de retraite à un environnement où il doit faire des choix en matière d investissement et de taux d épargne.» Des employés qui se questionnent Une telle transition est synonyme automatiquement de questions de la part des participants, mais aussi d insécurité. En 2011, la mise en place du régime s est faite de façon classique, avec une tournée du fournisseur et de l employeur. Conclusion : 89 % des participants avaient choisi un profil «cycle de vie», 74 % cotisaient au moins le 1 % optionnel, 17 % étaient inscrits au simulateur de retraite et 12 % des employés étaient en voie d atteindre 90 % et plus de leur revenu cible. C est pourquoi, au printemps 2012, Kruger a décidé de mettre en place une campagne de communication dont le but était de maximiser les cotisations des participants. Tout a commencé avec un envoi de courriels personnalisés. Sept employés sur dix ont ouvert le courriel et 24 % ont pris un rendez-vous avec un conseiller. À la suite de ces rencontres individuelles, 58 % de ceux qui n optimisait pas la part employeur ont augmenté leur taux de cotisation et 35 % se sont ont inscrits au simulateur de retraite. En 2013, l employeur a voulu augmenter le taux d utilisation du simulateur de retraite. Encore une fois, une campagne de courriels personnalisés a été mise en place. Cette fois, 97 % des employés ciblés ont cliqué sur le lien et 29 % ont pris un rendez-vous avec un conseiller. À la suite de ces rencontres individuelles, la moitié des employés ayant pris un rendez-vous se sont inscrits au simulateur de retraite et 33 % d entre eux étaient en voie d atteindre 90 % et plus de leur revenu cible. Soutenir et accompagner L approche qu a voulu prendre Kruger est une de soutien et d accompagnement. Si cotiser davantage est difficile pour un employé, on trouvera d autres solutions, comme augmenter l âge de la retraite d un an ou deux, explique Lyne Lebel. Le but est de démythifier et d aider les participants à atteindre leurs objectifs. Pour elle, la clé du succès de la transition vers un régime CD chez Kruger est l approche personnalisée. «Je suis convaincue que cette prise de conscience n aurait pas été possible si on avait fait des rencontres en groupe.» Un avis que partage Jimmy Carbonneau : «pour être efficace, la communication doit devenir personnelle». Et l avenir? «Pour nos prochains outils, on devra continuer à parler de revenu de retraite, parce que les employés se questionnent beaucoup quant au décaissement», croit Lyne Lebel. MOBILE ET BRANCHÉ Maintenant, nos participants peuvent suivre leur épargne-retraite encore plus facilement, avec un accès simple et rapide à l information sur leur compte. Une meilleure expérience participant, partout et en tout temps, avec votreparcoursmobile.ca. desjardinsassurancevie.com Partenaire Desjardins Assurances désigne Desjardins Sécurité fnancière, compagnie d assurance vie. 24/ Février 2014
Patrick De Roy Utiliser les placements à revenu fixe dans un contexte de faible taux P our Patrick De Roy, gestionnaire de portefeuille institutionnel à Pyramis Global Advisors, prédire les taux d intérêt est une tâche ardue, même s il est convaincu que la hausse des taux ne sera pas aussi élevée que certains semblent le croire. Pour lui, la croissance dans les pays développés fait face à d énormes défis et quatre facteurs seront à surveiller : la consommation, les investissements, les dépenses publiques (l austérité sera-t-elle toujours de mise?) et les exportations nettes (augmenterontelles?). Si la croissance demeure faible, les taux d intérêt n augmenteront pas tant que ça, croit M. De Roy. Autre signe que les taux d intérêt risquent de demeurer faibles : de plus en plus de gens approchent de l âge de la retraite. «Plus il y a de gens qui arrivent à l âge de la retraite, plus il y a une tendance à ce que les taux demeurent bas, explique til. Le ratio emprunteur par rapport aux épargnants sera inférieur et l offre et la demande dans les marchés des titres à revenu fixe sera déséquilibrée. C est pourquoi, selon M. De Roy, on doit ajuster à la baisse les attentes en matière de taux d intérêt. La fin du revenu fixe? On peut donc se demander si c est la fin des placements à revenu fixe pour les régimes CD. Pour Patrick De Roy, les obligations procurent une diversification lorsque les actions sont anémiques et sont généralement moins volatiles, même en cas de hausse des taux d intérêt. «Selon moi, oui il faut rajuster les rendements des obligations à la baisse, mais ça demeure une catégorie d actifs à privilégier», ajoute M. De Roy. Et dans un contexte où les taux d intérêt sont bas, «ça favorise d autres titres que ceux émis par l État», précise-t-il, par exemple les obligations à rendement élevé ou les titres de créance des marchés émergents. Autre question que se pose Patrick De Roy : en cherchant des rendements à tout prix, les investisseurs de régimes CD ont-ils modifié leur structure de risques et ouvert la voie à une volatilité plus importante? Afin d éviter cela, la solution selon lui est de construire un portefeuille à multiples secteurs, en utilisant une stratégie tactique à risque contrôlé. «Il faut élargir l univers d investissement. Ce n est jamais le même champion chaque année. Ainsi, on a plus de chance d obtenir un meilleur rendement sur un cycle économique complet. On doit avoir une répartition des actifs qui nous expose à différentes catégories d actifs», illustre-t-il. En utilisant une telle stratégie, on peut aider les investisseurs à réaliser leurs objectifs de rendement. Parce que comme le disait le philosophe chinois Lao Tseu, «si tu ne changes pas de direction, tu pourrais bien aboutir là où tu te diriges.» Force mondiale, partenariat mondial Division des titres à revenu fxe de Pyramis Pour plus de renseignements au sujet des solutions de placement de Pyramis, y compris les stratégies à revenu fxe, visitez pyramis.ca ou appelez votre représentant Pyramis au 1-800-817-5448. Réservé à l usage institutionnel. Toutes les marques de commerce aux présentes sont la propriété de FMR LLC. Droit d auteur 2013. Tous droits réservés. ADV_16984f_Pyr_fixed_income_ad_r4.indd 1 2013-12-12 11:15 AM Février 2014 / 25
YASHAR Sasha Zarrabian La communication intergénérationnelle : tout un défi! A u Canada, 60 % des employés n ont pas de régime de retraite d employeur, et 61 % sont fortement d accord avec l affirmation suivante : «mon régime de retraite par l entremise de mon employeur est la principale façon par laquelle j économise pour la retraite», a souligné d entrée de jeu Yasha Sasha Zarrabian, directeur, développement des affaires, régimes d épargne et de retraite collectifs à la Standard Life. «Pourtant, les gens qui épargnent pour l avenir sont plus heureux que ceux qui n épargnent pas.» Au Québec, en chiffres, cela signifie que 1,9 million de travailleurs n ont aucun régime d épargne collective et que 33 % des ménages n ont pas l épargne nécessaire pour générer 60 % de leur salaire actuel en vue de la retraite. «Au Québec, on prend notre retraite plus tôt que dans le reste du Canada, et au Canada, on la prend plus tôt que dans le reste du monde», souligne M. Zarrabian. Ce dernier classe la population active canadienne en quatre catégories générationnelles : Ces générations possèdent chacune des caractéristiques différentes, avec lesquelles les promoteurs de régimes doivent composer dans l objectif de procurer à tous des revenus de remplacement suffisants à la retraite : Les vétérans préfèrent économiser et payer comptant. Pour eux, l endettement est un péché et ils considèrent avoir gagné leur argent à la sueur de leur front. Les baby-boomers sont optimistes et adeptes du «acheter maintenant, payer plus tard». Ils se définissent par leur travail et sont susceptibles d hériter de leurs parents. La génération X s avère plutôt autonome : leur but est la liberté. Ces personnes sont conscientes que la retraite approche, mais sont très occupées et leurs dépenses leur permettent d économiser du temps. La génération Y veut tout immédiatement et ses membres se voient chef d entreprise à la sortie de l école. Ils gagnent de l argent pour le dépenser et planifient donc à court terme. Pour eux, le travail est un mal nécessaire. Comment communiquer, alors? «Quand on fait des messages quant aux changements dans un régime de retraite, même si ces modifications sont négatives, il faut que le message soit positif», explique M. Zarrabian. Et cela s applique à toutes les générations. Pour lui, il faut suivre trois règles quand vient le temps de communiquer avec les employés. Tout d abord, les instructions doivent être claires et pratiques, tout en encourageant les gens à agir. Ensuite, on doit offrir des outils et des conseils qui aident à planifier et revoir l épargne, tout en favorisant la confiance et l optimisme. Finalement, les communications doivent être concises et cohérentes afin d avoir l impact le plus positif possible et éviter la confusion. Et comment personnaliser les communications? En comprenant bien chaque génération. Par exemple, «le baby-boomer ne veut pas se faire dire qu il aurait dû investir à 25 ans. Il veut savoir ce qu il peut faire aujourd hui!», illustre M. Zarrabian. 1. Les vétérans (15 % de la population), âgés de plus de 65 ans. 2. Les baby-boomers (27 %), âgés de 49 et 64 ans. 3. La génération X (17 %), âgés de 37 à 48 ans. 4. La génération Y (24 %), âgés de 19 à 36 ans. Le Centre d éducation de la Standard Life Notre nouvelle approche pour combattre l inertie des participants Aidez-les à passer à l action : standardlife.ca/centreeducation Compagnie d assurance Standard Life du Canada 26/ Février 2014 Assurance Standard Life limitée Décembre 2013 2013 Standard Life
signifie pas le succès de la retraite, croit Luc Beauchemin. Il serait souhaitable de convertir graduellement du capital en revenu viager, et ce à partir de la mi-carrière. Auto-assurer le risque de longévité nécessite des épargnes beaucoup trop grandes». Finalement, «la communication doit être simple et pertinente, et l accent doit être mis sur la cible et sur le taux de cotisation». Un régime «AOC» LUC BEAUCHEMIN ET ANDRÉ JR LANDRY S inspirer des régimes PD? P our Luc Beauchemin et André Jr Landry, conseillers principaux en régimes de capitalisation chez Mercer, il faut faire avancer la réflexion quant aux régimes à cotisation déterminée. Il n y a aucune solution parfaite et tous les régimes font face aux mêmes impondérables, souligne M. Landry, soit la durée de la retraite, les rendements futurs et la cible de la retraite. «C est difficile d avoir un outil d épargne qui contre tous ces impondérables». Une façon d orienter cette réflexion est d identifier les points forts des régimes à prestations déterminées et de voir comment les importer dans l environnement CD. L exercice a permis d identifier trois éléments : 1. Une cible mieux définie Il s agit d instaurer une cible concrète, raisonnable, personnalisée, connue du participant et convertie en niveau de cotisations nécessaires à son atteinte. 2. Une solution de placement facilitée La gestion des placements devrait être facilitée en confiant les décisions de placements à des professionnels, de sorte que le participant n aurait qu à mettre l accent sur l atteinte de la cible. De plus, les solutions de placement devraient être adaptées à l objectif du régime, soit celui de pourvoir un revenu à la retraite (par opposition à celui de générer des rendements). Dans la mesure où les choix de placements ne seraient plus la responsabilité des participants, le contexte législatif devrait prévoir des règles d immunité (safe harbor), souligne-t-on. 3. Une meilleure gestion du risque de longévité En ce qui concerne le risque de longévité, «une épargne suffisante à la retraite ne Pour Luc Beauchemin et André Jr Landry, le nom «régime CD» devrait être réservé aux régimes qui comportent une cible, une solution de placement adaptée, un suivi continu et une conversion graduelle en revenu. «On suggère une appellation d origine contrôlée pour les régimes ayant ces caractéristiques, expliquentils. Les autres régimes d accumulation continueraient, à juste titre, d être qualifiés de régimes d épargne.» Ils soulignent néanmoins certains défis pour la mise en place d un régime «AOC» : notamment le fait que tous les participants ne partent pas du même point, le suivi des actions prises (ou non) par les participants pour ajuster leur niveau de cotisation ou leur cible au besoin et finalement, les recommandations pour les participants qui s y prennent vraisemblablement trop tard. «Nous n avons pas la prétention de dire que c est la solution miracle, dit M. Landry. Cependant, à défaut de prendre le participant en main comme le fait le participant d un régime PD, le concept ici est plutôt d accompagner le participant pour sécuriser un revenu de retraite cible en réalignant le tir périodiquement». CHEF DE FILE AU CANADA DANS LE DOMAINE DE LA CONSULTATION EN RÉGIMES CD www.mercer.ca 14_Mercer_pub_Avantages_mecƒ.indd 1 14-01-08 11:28 Février 2014 / 27