Direction de la santé publique CAHIER DES CHARGES D ALLOCATION DES CREDITS DE SANTE PUBLIQUE TERRITOIRE DE SANTE DE ROUEN Le présent cahier des charges porte à la connaissance des promoteurs les conditions de mise en œuvre des demandes de subvention au titre de l année 2012. Décembre 2011
LE CADRE DE L ALLOCATION DES CREDITS DE SANTE PUBLIQUE I. LES PRIORITES DU PROJET DE SCHEMA REGIONAL DE PREVENTION ET DU PROGRAMME REGIONAL D ACCES A LA PREVENTION ET AUX SOINS Le projet régional de santé intégrant le schéma régional de prévention ne sera définitivement arrêté qu en janvier 2012 mais la campagne d allocation des crédits de santé publique peut d ores et déjà s appuyer sur le projet de schéma régional de prévention (SRP) et sur le programme régional d accès à la prévention et aux soins (PRAPS) actuellement soumis à la consultation. Le SRP détermine : trois priorités : o inscrire la prévention, promotion de la santé tout au long de la vie ; o soutenir les dispositifs de prévention majeurs pour la protection de la santé des hautsnormands (vaccination, dépistage, ETP) ; o réduire les inégalités de santé en renforçant les actions dans les territoires identifiés comme prioritaires ; trois niveaux d organisation : o niveau régional de pilotage de la politique régionale o niveau intermédiaire de coordination territoriale o niveau opérationnel de mise en œuvre des projets Le PRAPS identifie les actions prioritaires suivantes : poursuivre les actions les actions à l hygiène corporelle, nutritionnelle, bucco-dentaire auprès des personnes démunies accueillies dans les structures d hébergement et dans les quartiers politique de la ville, poursuivre les actions de promotion de la santé et de prévention de la perte d autonomie en faveur des personnes migrantes développer les actions en faveur des personnes détenues améliorer l accès à la vaccination améliorer l accès aux dépistages et repérages des cancers pour les personnes accueillies en centres d hébergement, en foyers de travailleurs migrants et dans les quartiers politique de la ville améliorer l accès à l éducation thérapeutique pour les habitants des quartiers politique de la ville Pour la mise en œuvre de l ensemble des objectifs du SRP et du PRAPS, les personnes en situation de précarité sont les publics prioritaires des actions à financer. Le projet de SRP est consultable sur le site internet de l ARS : www.ars.haute.normandie.sante.fr
II. LES TERRITOIRES DE SANTE ET LES ZONES PRIORITAIRES 2.1 Les territoires de santé Les territoires de santé constituent le cadre du déploiement de la politique de prévention - promotion de la santé de l ARS. Afin d assurer la mise en œuvre des objectifs du SRP et du PRAPS de manière cohérente et coordonnée, le présent cahier des charges présente pour chacun de ces territoires, les priorités qui seront financées en 2012. Les projets correspondant à plusieurs territoires peuvent être déposés en indiquant pour chaque territoire la stratégie et les actions pour lesquelles une demande de financement est adressée à l ARS.
2.2 Les territoires prioritaires Pour la mise en œuvre de l ensemble des objectifs du SRP et du PRAPS, des territoires sont identifiés au sein des territoires de santé en raison de leurs indicateurs de fragilité importants (indicateurs socioéconomiques et sanitaires défavorables) et seront prioritaires pour le financement de projets de prévention promotion de la santé. Territoires de santé Territoire du Havre Territoire de Dieppe Territoires prioritaires de niveau 1 Le Havre Gonfreville l Orcher Fécamp Pont-Audemer Dieppe Saint Valery en Caux Territoires prioritaires de niveau 2 Harfleur Goderville Fauville-en-Caux Saint Romain de Colbosc Blangy-sur-Bresle Offranville Territoire de Rouen Territoire d Evreux Vernon Rouen Saint Etienne du Rouvray Oissel Le Petit Quevilly Elbeuf Cléon Val-de-Reuil Louviers Bernay Verneuil sur Avre Breteuil sur Iton Sotteville-Lès-Rouen Caudebec les Elbeuf Neufchâtel en Bray Yvetot Aumale Le Neubourg Rugles On entend par territoire prioritaire celui de la commune pour les zones urbaines et le canton pour les zones rurales. III. LES MODALITES D ALLOCATION DES CREDITS DE SANTE PUBLIQUE : LA POURSUITE DE LA CONTRACTUALISATION ET LE MAINTIEN D UN APPEL A PROJETS RESSERRE La démarche de contractualisation engagée par l ARS, dès 2011, avec les principaux opérateurs de prévention promotion de la santé, sera poursuivie dans une perspective pluriannuelle sur la durée du Projet régional de santé. Au delà de ces conventions pluriannuelles, les projets répondant aux priorités de chacun des territoires de santé seront instruites par les équipes de l ARS. Les demandes de subvention adressées à l ARS dans le cadre de ces deux démarches devront s inscrire dans les priorités retenues pour 2012.
LES PRIORITES 2012 NIVEAU REGIONAL L OBSERVATION REGIONALE DE LA SANTE L ARS poursuivra la démarche de contractualisation avec l Observatoire régional de la santé. LE SOUTIEN DES POLES RESSOURCES La démarche de contractualisation avec le CRES-IREPS, l ex-igrsp et le pôle libéral de santé publique sera également poursuivie en 2012. LA SANTE ENVIRONNEMENTALE L appel à projet s inscrit dans la mise en œuvre du schéma régional de prévention et du plan régional santé environnement 2 (www.prse-haute-normandie.fr). Dans ce cadre, les actions éligibles doivent viser les objectifs suivants : - Développement des connaissances sur le thème de l habitat indigne par la formation des acteurs locaux, et ce dans le but d améliorer le repérage et le traitement des situations d habitat indigne. - Renforcement de la sensibilisation des habitants et des professionnels sur les pathologies liées au logement et sur les moyens de les prévenir - Amélioration de la connaissance en matière de qualité de l air intérieur par la réalisation de campagnes de mesures dans les crèches et les écoles et développement de la sensibilisation des acteurs locaux aux problématiques de la qualité de l air intérieur et notamment ; o A la prise en compte de la qualité de l air intérieur dans les opérations de construction réhabilitation des écoles ; o Au diagnostic simplifié des installations de ventilation ; o Au choix des produits d entretien ; - Développement des actions d éducation à la santé environnementale vis-à vis des jeunes publics (en s appuyant sur le guide ressources en éducation sur le thème santé environnement du CRES/IREPS) notamment sur le thème des nuisances sonores chez les adolescents. L ensemble du territoire haut-normand est concerné par ces priorités. Toutefois, une attention particulière sera portée sur leur déclinaison territoriale, notamment sur les territoires disposant (ou allant disposer) d un contrat local de santé. En outre, le développement de la lutte contre l habitat indigne doit être poursuivi tout particulièrement sur le département de l Eure (territoire de santé Evreux-Vernon).
LES PRIORITES 2012 TERRITOIRE DE SANTE DE ROUEN Territoires prioritaires : Niveau 1 : Rouen, Saint Etienne du Rouvray, Oissel, Le Petit Quevilly, Elbeuf, Cléon, Val-de-Reuil, Louviers Niveau 2 : Sotteville-Lès-Rouen, Caudebec les Elbeuf, Neufchâtel en Bray, Yvetot, Aumale On entend par territoire prioritaire celui de la commune pour les zones urbaines et le canton pour les zones rurales. Conditions d éligibilités générales Les projets devront : - Répondre aux objectifs globaux et spécifiques des axes présentés ci-après. - S inscrire dans un travail en partenariat : Les promoteurs devront tout particulièrement faire appel aux partenariats locaux afin de renforcer le travail en réseau et de faciliter la mise en œuvre d accompagnement si besoin. Les promoteurs pourront faire appel à un partenaire régional en l absence d un partenaire local. Professionnels de santé Pharmaciens Infirmières PJJ Collectivités locales et territoriales Caisses d assurance maladie (CPAM, CAMIEG, RSI, MSA ) Etablissements scolaires Ensemble des institutions, associations intervenant auprès des jeunes (missions locales, espaces santé jeunes, foyers jeunes travailleurs ) Associations œuvrant dans le champ de la précarité ASE Centres de loisirs Clubs sportifs CIDFF - S appuyer sur des référentiels et/ou des outils validés. - Prévoir une évaluation. - Faire appel à plusieurs financeurs.
PRIORITE N 1 : INSCRIRE LA PREVENTION, PROMOTION D E LA SANTE TOUT AU LONG DE LA VIE AXE 1 : PERINATALITE Diminuer le taux d IVG et le nombre de grossesses non désirées en Haute Normandie améliorer l information sur l utilisation des méthodes contraceptives et leur accès Prévenir les conduites addictives chez les femmes en âge de procréer et chez les jeunes parents prévenir le syndrome d alcoolisation fœtale et renforcer la prévention des addictions de l entourage de l enfant à naître Des référentiels validés : «Alcool et grossesse, parlons-en», Guide à l usage des professionnels, juin 2011, MILDT «Préparation à la naissance et à la parentalité», Recommandations professionnelles de la HAS «Stratégies de choix des méthodes contraceptives chez la femme», Recommandations de la HAS www.choisirsacontraception.fr/ www.perinat-france.org Population prioritaire : - Population des quartiers de la politique de la ville (cf liste des quartiers en politique de la ville téléchargeable sur le site de l ARS). - Jeunes 16/25 ans de la mission locale - Jeunes scolarisés. - Jeunes suivis par la Protection Judiciaire de la Jeunesse Partenariat spécifiques : Réseau périnatalité de Haute-Normandie (www.reseaux-perinat-hn.org) CPEF, Centres de planification et d éducation familiale (www.seinemaritime.net) Plate-forme téléphonique régionale contraception, IVG (tél : 02.35.73.74.88) CSAPA (centre de soins, d accompagnement et de prévention en addictologie) Rouen : Association La Boussole, CHU, CHS du Rouvray Elbeuf : Association la Passerelle Barentin, Yvetot, Neufchâtel, Gournay : CH de Barentin Territoire de la CASE : CHI Elbeuf, Louviers, Val de Reuil Pour les territoires qui ne sont pas couverts par un CSAPA : ANPAA
Améliorer l hygiène de vie des enfants AXE 2 : ENFANCE Développer des programmes d actions englobant l hygiène bucco-dentaire, le sommeil, la nutrition et l éducation affective en s appuyant sur le développement des compétences psychosociales des enfants. Développer des actions d information sur la vaccination. Améliorer la couverture vaccinale des enfants tout particulièrement le rattrapage de la deuxième dose du vaccin contre la rougeole et la vaccination contre le méningocoque C Prévenir le cancer de la peau Sensibiliser les professionnels des métiers de la coiffure et de l esthétique, le personnel des piscines et zones de baignade, les équipes d animation des centres sociaux et centres de loisirs. Méthodes d intervention préconisées : Pour les actions en direction des enfants scolarisés, une inscription des actions dans des projets inter-établissements scolaires est souhaitée, associant les différents niveaux scolaires concernés (maternelles, primaires, collèges et lycées). Dans cette attente, une attention particulière sera portée aux programmes d actions s inscrivant dans le projet d établissement Des référentiels validés : Interventions en milieu scolaire : «Comportements à risques et santé : agir en milieu scolaire» INPES (Institut national de prévention et d éducation à la Santé) La vaccination Semaine européenne de la vaccination (www.semaine-vaccination.fr) www.mesvaccins.net La nutrition : «Surpoids et obésité de l enfant et de l adolescent», Recommandations de la HAS 2011 Plan National Nutrition Santé 2011-2015 www.mangerbouger.fr www.inpes.sante.fr Population prioritaire : - Population des quartiers de la politique de la ville (cf liste des quartiers en politique de la ville téléchargeable sur le site de l ARS). Partenariats spécifiques : Equipes de vaccination du Département de Seine Maritime (Conseil Général) : ide.delagneau@cg76.fr
REPOP (REseau de Prévention de l Obésité Pédiatrique Haute-Normandie) Maison de l Université Rue Lavoisier 76821 Mont St Aignan Tél : 02.32.76.92.87 Mail : repophn@yahoo.fr Centres de formation des métiers de la coiffure et de l esthétique (cancer de la peau) AXE 3 : ADOLESCENTS ET JEUNES ADULTES Développer des programmes d éducation et de promotion de la santé à destination des jeunes Améliorer les connaissances et les compétences des jeunes dans les domaines des addictions, de la nutrition, de l éducation affective et sexuelle, de la santé mentale et des nuisances sonores. Permettre aux jeunes d adopter des comportements favorables à leur santé en renforçant leurs compétences psychosociales. Promouvoir la vaccination Améliorer la couverture vaccinale des jeunes notamment les rattrapages des vaccins contre la rougeole et contre le méningocoque C, et la réalisation du protocole de vaccination contre le papillomavirus humain. Prévenir le cancer de la peau Sensibiliser les professionnels des métiers de la coiffure et de l esthétique, le personnel des piscines et zones de baignade, les équipes d animation des centres sociaux et centres de loisirs. Méthodes d intervention préconisées : Pour les actions en direction des jeunes scolarisés, une inscription des actions dans des projets inter-établissements scolaires est souhaitée, associant les différents niveaux scolaires concernés (maternelles, primaires, collèges et lycées). Dans cette attente, une attention particulière sera portée aux programmes d actions s inscrivant dans le projet d établissement Des référentiels validés : Interventions en milieu scolaire : «Comportements à risques et santé : agir en milieu scolaire» INPES (Institut national de prévention et d éducation à la Santé) «Guide d intervention en milieu scolaire MILDT-DESCO» La vaccination : semaine européenne de la vaccination (www.semaine-vaccination.fr) www.mesvaccins.net Nutrition : «Surpoids et obésité de l enfant et de l adolescent», Recommandations de la HAS 2011 Plan National Nutrition Santé 2011-2015 www.mangerbouger.fr www.inpes.sante.fr
Santé mentale : Programme National d action contre le suicide 2011-2014 (www.sante.gouv.fr) Population prioritaire : - Population des quartiers de la politique de la ville (cf liste des quartiers en politique de la ville téléchargeable sur le site de l ARS). - Jeunes 16/25 ans des missions locales - Jeunes scolarisés - Jeunes suivis par la Protection Judiciaire de la Jeunesse Partenariats spécifiques : Lieux d apprentissage de la musique et musiciens professionnels CPEF, Centres de planification et d éducation familiale (www.seinemaritime.net ou www.eure-enligne.fr) Plate-forme téléphonique régionale IVG (tel : 02 35 73 74 88) Equipes de vaccination du Département de Seine Maritime (Conseil Général) : ide.delagneau@cg76.fr Ex IGRSP (santé mentale) : dominique.berthelot@ch-lerouvray.fr CSAPA (centre de soins, d accompagnement et de prévention en addictologie) - Rouen : Association La Boussole, CHU, CHS du Rouvray - Elbeuf : Association La Passerelle - Barentin, Yvetôt, Neufchâtel, Gournay : CH de Barentin - Territoire de la CASE : CHI Elbeuf, Louviers, Val de Reuil Pour les territoires qui ne sont pas couverts par un CSAPA : ANPAA Maison de l Adolescent (site ville de l espace du palais : 02.32.10.97.30.) Consultation Jeunes Consommateurs - Elbeuf : Association La Passerelle - Rouen : Association La Boussole Missions locales - mission locale de l agglomération Rouennaise - mission locale du territoire Elbeuvien - mission locale de Louviers-Val de Reuil - mission locale Caux Austreberthe d Yvetot - mission locale du Talou (Neufchâtel en Bray) Centres de formation des métiers de la coiffure et de l esthétique (cancer de la peau)
AXE 4 : ADULTES Promouvoir la santé auprès des personnes vulnérables (migrants, population des quartiers politique de la ville, personnes accueillies en CHRS ) Améliorer la participation aux dépistages des cancers (sein, colorectal, col de l utérus, peau) Améliorer le taux de participation aux dépistages organisés des cancers (sein, colo-rectal) dans les territoires où les taux sont les plus faibles Promouvoir le dépistage du cancer du col de l utérus Sensibiliser les professionnels des métiers de la coiffure et de l esthétique, du personnel des piscines et zones de baignade, des équipes d animation des centres sociaux et centre de loisirs afin de prévenir les cancers de la peau Améliorer l accès des populations vulnérables au dépistage des cancers (personnes accueillies ou prises en charges dans des établissements ou par des services médico-sociaux, personnes en situation de précarité, personnes migrantes) Prévenir les IST, VIH et hépatites Améliorer l accès aux dépistages IST, VIH et hépatites en médecine de ville Renforcer l information sur les dispositifs de dépistage existants Développer des actions de prévention dans le domaine des IST, VIH et hépatites. Prévenir les addictions Aborder systématiquement les conduites addictives relatives au tabac et à l alcool Développer les passerelles entre actions de prévention et dispositif médico-social d addictologie pour améliorer l orientation et l accompagnement des personnes Pour les actions sur le dépistage des cancers la priorité sera donnée aux opérateurs locaux et régionaux. Des référentiels validés : La santé auprès des personnes vulnérables : «Les inégalités sociales de santé : déterminants sociaux et modèles d actions», Rapport IGAS Mai 2011. «Les inégalités sociales de santé dans l enfance», Rapport IGAS Mai 2011. Référentiels PRAPS PRIPI 2010-2012 Dépistage des cancers campagnes nationales de dépistages (www.e-cancer.fr) Prévenir les IST, VIH et hépatites Plan national de lutte contre le VIH/SIDA et les IST 2010-2014 (www.sante.gouv.fr) Prévenir les addictions Schéma régional d addictologie Région Haute Normandie 2009-2013 (www.ars.hautenormandie.sante.fr) Livre blanc de l addictologie française : 100 propositions pour réduire les dommages des addictions en France
Nutrition : «Surpoids et obésité de l adulte», Recommandations de la HAS Plan National Nutrition Santé 2011-2015 www.mangerbouger.fr www.inpes.sante.fr Population prioritaire : - Population des quartiers de la politique de la ville (cf liste des quartiers en politique de la ville téléchargeable sur le site de l ARS). - Personnes en situation de précarité - Personnes handicapées et/ou en perte d autonomie Partenariats spécifiques : Structure de gestion du dépistage organisé (EMMA/DECADE ) Centres de dépistage VIH et IST - CDAG du CHU 02.32.88.80.40 - CDAG /CIDDIST du Département 76 (Conseil Général) 02.35.07.33.33 - Antenne d Elbeuf 02.76.51.62.06 CSAPA (centre de soins, d accompagnement et de prévention en addictologie) - Rouen : Association La Boussole, CHU, CHS du Rouvray - Elbeuf : Association La Passerelle - Barentin, Yvetôt, Neufchâtel, Gournay : CH de Barentin - Territoire de la CASE : CHI Elbeuf, Louviers, Val de Reuil Pour les territoires qui ne sont pas couverts par un CSAPA : ANPAA CRES-IREPS : actions concernant l équilibre alimentaire auprès des populations précaires. (www.cres-rouen.org) Foyers de Travailleurs Migrants/ Résidences sociales - Foyer Jean Macé à Saint Etienne du Rouvray - Foyer Claude Monet à Petit Quevilly - Foyer Le Grand Cède à Déville - Foyer Raspail à Caudebec les Elbeuf - Foyer Stanislas Girardin - Résidence Sociale Le Mont Riboudet Centre de formation des métiers de la coiffure et de l esthétique (cancer de la peau) AXE 5 : PERSONNES AGEES Prévenir la dénutrition des personnes âgées à domicile et en EHPAD Lutter contre l inactivité physique et mentale et dépister les situations de fragilité Méthodes d intervention préconisées : - Poursuivre les formations pour les aides à domicile, les aidants familiaux, le personnel des SSIAD, sur la prévention de la dénutrition des PA à domicile dans le cadre de la contractualisation avec
l URIOPSS (Union Régionale Interfédérale des Œuvres et organismes privés non lucratifs Sanitaires et Sociaux). Des référentiels validés : «Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition proteino énergétique chez la personne âgée», Recommandations de la HAS Mini Nutritional Assessment (www.mna-elderly.com) Formation à la dénutrition (www.denutrition-formation.fr) Plan National Nutrition Santé 2011-2015 www.mangerbouger.fr www.inpes.sante.fr Population prioritaire : - Personnes en situation de précarité - Personnes âgées en perte d autonomie Partenariat spécifiques : - Les centres locaux d information et de coordination (liste des CLIC à télécharger sur le site de l ARS) - Associations d aide à domicile - SSIAD, EHPAD - URIOPSS AXE 6 : PERSONNES HANDICAPEES Adapter les actions de prévention et de promotion de la santé aux personnes handicapées avec une attention particulière aux personnes présentant un déficit sensoriel. Méthodes d intervention préconisées : Développer des collaborations entre les professionnels spécialisées dans le domaine du handicap et les professionnels spécialistes des thématiques (nutrition, addiction, éducation affective ) afin d adapter les outils et les pédagogies d intervention. Des référentiels validés : «Guide sexualité et handicap», Fédération des centres de planning familial de Belgique (www.planningsfps.be) «Guide Affectivité, Sexualité et Handicap», Communauté Française de Belgique (www.mutsoc.be) Population prioritaire : - Population des quartiers de la politique de la ville (cf liste des quartiers en politique de la ville téléchargeable sur le site de l ARS). - Personnes en situation de précarité Partenariat spécifiques : MDPH Structures accueillant des personnes handicapées URIOPSS
AXE 7 : PERSONNES DETENUES Mettre en place dans chaque établissement pénitentiaire un programme d'actions intégrant les pratiques addictives, la réduction des risques et la santé mentale Le projet doit être validé dans le cadre du comité technique de l établissement pénitentiaire animé par l UCSA. Partenariat spécifiques : UCSA - Rouen : - Val de Reuil SMPR administration pénitentiaire Ex IGRSP (santé mentale) : dominique.berthelot@ch-lerouvray.fr CSAPA (centre de soins, d accompagnement et de prévention en addictologie) Rouen : Association La Boussole, CHS du Rouvray Val de Reuil : CHS du Rouvray, association Adissa, ANPAA Priorité n 2 : Patients atteints de maladies chroni ques AXE 1 : PROMOUVOIR L EDUCATION THERAPEUTIQUE Déployer des actions de formation à l ETP dans le cadre de l évolution des dispositifs de développement professionnel continu et de formation conventionnelle des professionnels de santé pour les différentes professions de santé Le dispositif de développement professionnel continu est en cours de définition réglementaire. Les professionnels de santé libéraux conventionnés avec l assurance maladie (médecins, pharmaciens, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues, ) peuvent s inscrire à des formations conventionnelles. Dans ce cadre, ils bénéficient de la prise en charge des frais de formation par l'assurance Maladie, et du versement d'une indemnité pour perte de ressources. Si l éducation thérapeutique est inscrite dans les thèmes de formation conventionnelle de leur profession, les actions de formation sont à organiser dans ce cadre et ne relèvent pas du présent appel à projets. Les actions de formations éligibles à l appel à projets doivent s inscrire dans un projet territorial de développement de l éducation thérapeutique priorisant l accès aux actions d éducation thérapeutique en ambulatoire, en lien avec l organisation en pôle ou maison de santé pluridisciplinaire. Méthodes d intervention préconisées : Actions de formation complète en éducation thérapeutique (40 heures) ou actions de sensibilisation des professionnels de santé.
Des référentiels validés : Décret 2010-906 du 2 août 2010 relatif aux compétences requises pour dispenser l éducation thérapeutique du patient (www.legifrance.gouv.fr) Arrêté du 2 août 2010 relatif aux compétences requises pour dispenser l éducation thérapeutique du patient (www.legifrance.gouv.fr) Structuration d un programme d éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies chroniques (www.has-sante.fr) Population prioritaire : Développement de l éducation thérapeutique ambulatoire pour les patients atteints de diabète, obésité, affections cardio-vasculaires, asthme et broncho pneumopathie chronique obstructive. Partenariats spécifiques : - Liens avec projets de santé des maisons ou pôles de santé pluridisciplinaires: appui des professionnels de santé sur les programmes déjà autorisés sur le territoire ou développement de programmes intégrés dans un projet de maison ou pôle de santé. - IREPS AXE 2 : RENFORCER LES ACTIONS D ACCOMPAGNEMENT Apporter une aide aux patients, à leur famille et à leur entourage Améliorer la compétence des accueillants et des aidants Développer le travail en partenariat avec les acteurs du médical, du médico-social et du social Méthodes d intervention préconisées : - Actions de communication par tous les moyens appropriés (plaquettes ) - Permanences délocalisées : en milieu hospitalier, en ville, dans les structures recevant du public précaire (CHRS, lieux d accueil de jour ), missions locales, centre sociaux, entreprises - Permanence téléphonique organisée et mutualisée - réunions collectives (groupes de parole ), les activités conviviales et récréatives relèvent du fonctionnement des associations - Entretiens individuels au sein de permanences ou à domicile Des référentiels validés : Les bénévoles actifs doivent être formés concernant la pathologie ou la problématique prise en charge, le travail d accueil, d écoute et de soutien ainsi que sur l animation de groupe Population prioritaire : - Personnes en situation de précarité - Personnes handicapées et/ou en perte d autonomie Partenariat spécifiques : Le partenariat est à développer avec les structures spécialisées de soins, médico-sociales et sociales. Ces partenariats peuvent se concrétiser par des conventions.
PERSONNES A CONTACTER ARS de Haute Normandie Référent territorial du pôle prévention et promotion de santé : Corinne Leroy, Tél. : 02.32.18.26.90. Mail : corinne.leroy@ars.sante.fr Secrétaire administrative : Béatrice Wiezik Mail : beatrice.wiezik@ars.sante.fr Tél. : 02.32.18.32.01 Les coordonnateurs des RLPS/ASV de territoire peuvent vous apporter des conseils méthodologiques et vous aider dans la recherche de partenaires : RLPS/ASV RLPS Pays du Plateau du Caux Maritime RLPS Communauté d Agglomération Seine-Eure - CASE RLPS Caux-Austreberthe ASV Territoire Elbeuvien ASV Rouen Céline Bivel COORDONNATEUR Tel : 02 35 56 18 58 rlps.plateaucauxmaritime@hopital-yvetot.fr Chloé Pellerin 02.32.50.85.73. chloe.pellerin@seine-eure.com Amelie Sola ou Claire Lecalvez (remplaçante) Tel : 02.35.92.83.07 reseauprevention.santepublique@chbarentin.fr claire.lecalvez@chbarentin.fr François Dufour Tel : 02.35.76.46.57 Francois.dufour@la-crea.fr Nathalie Armangué 02.35.66.05.97. narmangue@rouen.fr Si vous n avez pas de coordonnateur dans votre territoire, vous pouvez contacter le : CRES/IREPS Tél. : 02.32.18.07.60. accueil@ireps-hn.org