Projet de renforcement de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle des Populations Vulnérables du Gorgol en Mauritanie



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Transcription:

TERMES DE REFERENCES Pour l Evaluation Mi-Parcours Externes d ACF Projet de renforcement de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle des Populations Vulnérables du Gorgol en Mauritanie Programme Financé par Référence du Contrat Convenio 10-CO1-098 29 février 2012

1. DETAILS CONTRACTUELS DE L EVALUATION 1.1. Dates clés de l Evaluation Date de départ prévue: 01/07/2012 Date de fin prévue: 22/07/2012 Soumission du Rapport Provisoire: 23/07/2012 Soumission du Rapport Final 31/07/2012 1.2. La Langue de l Evaluation Langue requise pour effectuer l évaluation Langue du Rapport: Français Français ou n importe quelle langue de d ACF-IN (Anglais, Espagnol) peut être acceptable si le consultant prend en charge les frais de traduction éventuels vers la langue requise. 1.3. Plan de travail et calendrier Activités Jours de Travail Lieu Briefing siege (via Skype) 1 Voyage de la Mission (Nouakchott) 1 NKT Briefing Mission, revue des documents et préparation du voyage de terrain vers Kaedi, dans le Gorgol 1 NKT Voyage de Nouakchott à Kaedi par la route (transport par ACF) 1 Kaedi Travail de terrain 5 Kaedi Rencontre avec les partenaires et les autorités de Kaedi 2 Kaedi Voyage retour de Kaedi vers Nouakchott, véhicule ACF MR 1 NKT Collection des données secondaires à la capitale à Nouakchott 2 NKT Analyse des données collectées et préparation brouillon du rapport 2 NKT Débriefing au niveau de la CDM et de la Coordination MR 1 NKT Voyage retour au siège 1 Debriefing HQ 1 Madrid Edition et finalisation du rapport 4 feedback du HQ (5 dans 5 jours ouvrables) 0 Finalisation du rapport sur la base des feedbacks reçus, soumission des documents et clôture de la mission. 1 Total jours 24 Page 2 of 10

1.4. Budget pour l évaluation Le Consultant sera responsable de son assurance personnelle pendant l évaluation. Le consultant devra avoir ses propres équipements nécessaires à l évaluation (ordinateur, etc.) L évaluation sera géré par ACF-UK, y inclus les déplacements internationaux, le contrat, les paiements de la frais du consultant, le remboursement de dépenses, et l organisation de briefing/débriefing avec HQ. Les per diems, le traducteur, le logement et le transport pendant le séjour dans le field seront organisés (et payé) par ACF-Mauritanie. 2.1. Carte de la Zone du Programme Page 3 of 10

2. DETAILS DU PROGRAMME Titre de Programme: Programme de renforcement de la Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle des Populations Vulnérables du Grogol en Mauritanie Localisation Région du Gorgol, République Islamique de Mauritanie Début: 01/03/2010 Fin: 28/02/2014 2.2. Vue d ensemble du Programme L action s insère dans la stratégie d ACF-E en Mauritanie d analyser et de répondre aux besoins de sécurité alimentaire des populations les plus vulnérables. Ce projet dans la région du Gorgol fait suite au Convenio I financé par l AECID depuis 2007. Le programme vise l amélioration des productions vivrières et l utilisation appropriées des ressources alimentaires par les plus vulnérables afin de diminuer leur exposition à l insécurité alimentaire. Le but est de capitaliser, et de développer les acquis de la première phase tout en participant à l amélioration de la qualité de l analyse et la coordination des actions mises en place dans ces régions par l ensemble des acteurs œuvrant dans la sécurité alimentaire. Un premier axe d intervention vise à renforcer la sécurité alimentaire des populations vulnérables du Gorgol en répondant au double besoin identifié de renforcer les systèmes de production agricole et d élevage, tout en préservant les ressources naturelles disponibles en Mauritanie. Le deuxième axe consistera à renforcer les Connaissances, Aptitudes et Pratiques alimentaires et d hygiène de ces populations, ainsi comme une amélioration dans l accès à l eau potable. Un troisième axe permettra de capitaliser les informations données par les projets de Sécurité Alimentaire mis en place dans la région et de créer une véritable coordination des activités dans le but d aboutir à un plaidoyer fort et argumenté. Les demandes et besoins auxquels s adresse le projet, viennent essentiellement des communautés des petits éleveurs et agriculteurs des zones les plus vulnérables du Gorgol identifiés lors des études, des enquêtes faites pendants les projets en cours, et confirmé largement pendant la phase d identification effectué en 2010. 2.3. Objectif Général Contribuer à rendre effectif le droit à l alimentation et à améliorer les conditions de vie et la sécurité alimentaire de la population rurale de Mauritanie. 2.4. Objectifs spécifiques/résultats La sécurité alimentaire des ménages vulnérables des zones d intervention est améliorée à travers l appui au système de production, la promotion des moyens d accès à la ressource alimentaire, l information sur les bonnes pratiques alimentaires et un meilleur plaidoyer pour les populations les plus vulnérables dans la région du Gorgol. Page 4 of 10

2.5. Activités du Programme 1. Sécurisation, aménagement hydraulique des sites de production maraîchère et appui aux coopératives de femmes. 2. Fourniture de 1000 kg de semences de sorgho de pré-base, distribuées à 100 agrimultiplicateurs pour la constitution d un stock au niveau des BI 3. Formation de 220 éleveurs en santé animale et déparasitage de 7 000 petits ruminants et 300 gros ruminants 4. Protection mécanique de 10 sites de production agricole et sécurisation biologique de 6 sites. 5. Mise en place de 2 expériences de commercialisation pour diversifier les sources génératrices de revenus des BI 6. Renforcement organisationnel et autonomisation des boutiques d intrants 7. Formation de 1083 producteurs sur diverses thématiques agricoles et productives. 8. Réalisation d un diagnostic des sources d eau et des anciennes infrastructures d accès à l eau existant dans les villages, et définir (selon les besoins) le type de travail (construction / réhabilitation /équipement) à mener. 9. Construction de deux forages et de deux contre-puits. 10. Réalisation d une campagne de sensibilisation sur les bonnes pratiques d hygiène, d assainissement et de soins en utilisant la méthodologie PHAST. 11. Organisation de formations nutritionnelles pratiques (Démonstration culinaire, ateliers d utilisation, potabilisation et stockage de l eau). 12. Organiser les Comités Villageois de Gestion des Points d eau et les former sur les volets suivants : (i) les approches de gestion administrative, technique et financière des ouvrages hydrauliques en milieu rural, et (ii) types de méthodologie pour l animation paysanne liée à la gestion et entretien des points d eau ruraux. 13. Réalisation d une enquête CAP et FANTA 14. Réalisation de 2 enquêtes socioéconomiques au niveau de 2 départements de la région et production d un Atlas sur la sécurité alimentaire. 15. Réalisation d une cartographie institutionnelle (activités et zones d intervention des autres acteurs) 16. Mise en place d un bulletin informatif (électronique et en papier) trimestrielle partagé avec tous les partenaires. 3. BUT DE L EVALUATION 3.1. Les Utilisateurs cible(s) de l Evaluation ACF Siège commanditaire Au Niveau de la Mission Autres ELA Unit, Référents techniques d ACF International Madrid Chef de Mission, Coordination Technique, RdB Kaedi, Référents Techniques SA et WASH Kaédi Bailleur principal AECID, co-financeur CLM 3.2. Objectif(s) de l Evaluation Cette évaluation à mi-parcours aura pour objectif, de faire un état de lieu sur l état d avancement de la mise en œuvre de l ensemble des activités du projet Convenio Sahel pour la Mauritanie. Elle devra faire le diagnostic précis de l évolution générale du projet afin de cerner à quel niveau se situe les failles du projet ainsi que les forces et les résultats transitoires acquis. Elle vise aussi à mesurer les progrès ou les retards enregistrés vers l atteinte des objectifs fixés. A l issue de cette Page 5 of 10

enquête, l évaluateur devra donc formuler les recommandations spécifiques visant à améliorer l efficacité, l efficience, l impact et la durabilité du programme. 3.3. Champs de l Evaluation L évaluateur utilisera les procédures et critères d évaluation mentionnés au point 3.4 suivant. Cependant il devra fournir des réponses aux questions suivantes : 1. Impacts (directs et indirects)/force/faiblesses/améliorations des activités du projet: Démonstrations : Quels impacts et intérêts des installations de système d exhaure et d irrigation? Quels sont les principaux changements/améliorations des techniques culturales en hivernage et en maraîchage suite aux activités du projet? Expertise technique apportée par le CNRADA (centre national de recherche agronomique pour le développement agricole) Appuis Vulnérables : Est-il réussi de cibler des populations vulnérables? Comment est-il le fait? Quels impacts de ces appuis sur l amélioration des conditions de vie des bénéficiaires? Maraîchage : Quel est l impact technique, de disponibilité et de revenu des appuis ACF dans l activité maraîchage dans la zone d intervention? Quel impact des appuis maraîchage au sein des ménages en terme de disponibilité, de revenus et d utilisation notamment par et pour les enfants de bas âge? Comment est perçu la réintroduction de la spéculation pomme de terre dans les périmètres maraîchers, par les populations locales? Quel est impact de la sécurisation et de l aménagement hydraulique des périmètres maraîchers, sur les coopératives bénéficiaires et sur la production? Boutique d intrants : Quelle est la participation des Boutiques d Intrants dans l accès des populations aux intrants agricoles et vétérinaires dans l augmentation de la production agropastorale? Quels impacts économiques des BI pour ces bénéficiaires directs (membres) et indirects (non membres)? Sécurisation mécanique de sites de production céréalière : Comment est perçue la sécurisation par les populations bénéficiaires? Quel est l impact de la sécurisation sur la production agricole et sur la protection des cultures (atténuation des problèmes de divagation)? Quel est l impact de la sécurisation sur la réduction des conflits entre agriculteurs et éleveurs? 2. Viabilité/durabilité Quelles sont l appropriation et la diffusion des nouvelles variétés issues de la recherche? Facteurs limitant et comment améliorer l appropriation et la diffusion de ces variétés? Quelles autres espèces de cultures et/ou de nouvelles cultures le projet a-t-il introduit et quelle en est leur appropriation? Principaux points forts et faibles des activités du projet en matière de structuration des Page 6 of 10

bénéficiaires. Quel est le niveau actuel de structuration des membres des BI et des Jardins maraîchers et quelles sont les conditions pour assurer leur pérennité? Ces groupements et associations formés/appuyés sont-ils viables pour continuer à fonctionner activement à long terme (à tous les niveaux)? Quels mécanismes d appropriation des activités du projet par les autorités locales? Quel est le niveau d appropriation des aménagements hydro-agricoles introduits par les populations en termes de gestion et d organisation pour le renouvellement des matériels? 3. Les questions importantes pour le deuxième parti du projet Y aurait-il une manière plus efficace de réaliser les objectifs de ce projet? Quels sont : o les points forts et les points faibles du projet? o les leçons apprises? o activités à capitaliser? Quelles recommandations d améliorations pour une mise en œuvre plus efficace d une éventuelle suite de projet en termes de méthodologie, d approche globale et de partenariat? Quelles améliorations en termes d activités (appui aux BI, appui organisationnel et de gestion des structures associatives, aménagement hydraulique des périmètres maraîchers, sécurisation des sites de production agricole, amélioration de l offre de semences de qualité, déparasitage et vaccination des ruminants? 3.4. Critères d évaluation ACF souscrit aux critères du Comité d Assistance au Développement (DAC) pour les évaluations : impact, durabilité, cohérence, couverture, pertinence, efficience et efficacité. ACF promeut également l analyse systématique du système de suivi et des questions transversales (genre, HIV/AIDS etc.). Toutes les évaluations externes doivent utiliser les critères du DAC dans l analyse des données et le rapportage. Plus particulièrement, les évaluateurs doivent compléter le tableau cidessous et l inclure dans le rapport final. L évaluateur devra utiliser le tableau suivant pour classer les performances de l intervention en utilisant les critères du DAC. Le tableau devra être présenté dans une annexe. Critère Impact Durabilité Cohérence Couverture Pertinence Effectivité Efficacité Classement (1 faible, 5 élevé) 1 2 3 4 5 Justification Page 7 of 10

3.5. Bonnes pratiques L évaluation doit fournir un (ou plus) exemple clé de Bonne Pratique du programme/projet concerné. Cet exemple doit être lié à la dimension technique de l intervention, soit en termes de démarche, soit en termes de dispositifs, et qui doit pouvoir potentiellement être réutilisé dans d autres contextes où ACF opère. Cet exemple de Bonne Pratique doit être présenté dans une annexe. 3.6. Résultats de l Evaluation Les résultats de l évaluation devraient être présentés dans un rapport écrit ainsi que par le biais de différentes présentations orales : Une sur le terrain (au chef de mission et personnel technique concerné) Une au siège (en personne ou par téléconférence) 3.7. Méthodologie 3.7.1. Briefing Avant qu une évaluation ne prenne place, l évaluateur devra être briefé au niveau du siège et au niveau du terrain (avec le chef de mission/ ou le point focal technique concerné). La possibilité de briefings téléphoniques doit être discutée et accordée au préalable. 3.7.2. Activités de terrain Les consultants doivent collecter une série de données. Cela inclut (mais n est pas limité à) : Informations directes : entretiens avec les bénéficiaires visites du projet et aux commodités offertes aux bénéficiaires. Informations indirectes : entretiens avec les représentants locaux ; entretiens avec l équipe nationale et expatriée du projet ; réunions avec les autorités locales, groupes de bénéficiaires, agences humanitaires, représentants des bailleurs de fonds et autres parties prenantes. Pour la collecte de données indirectes, des méthodes d évaluation standards et participatives doivent être utilisées (entretiens avec les unités familiales et focus group discussion avec les bénéficiaires, non-bénéficiaires, informateurs clés relais communautaires, enseignants et leaders). Analyse des informations secondaires : cela comprend l analyse des données du suivi du projet ou de toute autre donnée statistique pertinente. 3.7.3. Rapport Le rapport devra suivre le format suivant : Page de garde Table des matières Résumé : le résumé devra pouvoir être utilisé en tant que tel, décrivant le programme, les conclusions et les principales recommandations de l évaluation. Ce document sera de deux (2) pages maximum. Corps du rapport : le rapport développera les points listés dans le résumé. Il inclura la référence à la méthodologie utilisée pour l évaluation et le contexte de l action. Par ailleurs, la recommandation correspondante sera attachée à chaque conclusion clé. Les recommandations doivent être réalistes, opérationnelles et pragmatiques autant que Page 8 of 10

possible, prenant précautionneusement en compte les circonstances exceptionnelles du contexte de l action et des ressources disponibles pour ce dernier tant sur le terrain qu au siège exécutif concerné. Annexes : listées et correctement numérotées. Le format du corps du rapport est le suivant : o Contexte o Méthodologie o Constations & discussions o Conclusions & recommandations o Annexe I (Bonne Pratique) o Annexe II (Classification des évaluations de programme selon les critères DAC) Le rapport doit être soumis dans la langue spécifiée dans les ToRs. Le rapport ne doit pas excéder 30 pages (Annexes non comprises). Le rapport préliminaire ne devra pas être soumis plus de 10 jours calendriers après le départ du terrain. Le rapport final ne devra pas être soumis plus tard que la date de fin du contrat de consultance. Les Annexes du rapport seront acceptées dans la langue requise pour effectuer l évaluation conformément au point 1.2. 3.7.4. Débriefing & atelier d apprentissage L évaluateur devra faciliter un atelier d apprentissage : Présenter le rapport préliminaire et les conclusions de l évaluation à la mission et autres parties prenantes. Rassembler les retours sur les conclusions et atteindre un consensus sur les recommandations. Développer les affirmations de l atelier dirigées vers l action et basées sur les leçons et les améliorations proposées pour le futur. 3.7.5. Débriefing avec le siège d ACF L évaluateur devrait effectuer un débriefing avec le siège d ACF concerné sur son rapport préliminaire, les principales constations, conclusions et recommandations de l évaluation. Les retours et commentaires pertinents devraient être inclus dans le rapport final. 4. PROFIL DE L EVALUATEUR Connaissances en sécurité alimentaire, connaissance des programmes d appui aux producteurs, appui aux éleveurs, formation des groupes locaux de production Connaissances en interventions nutritionnelles et développent des capacités locales Expérience signifiante dans le domaine de l évaluation de projets humanitaires/développement. Expérience dans des programmes similaires et/ou dans la région du sahel souhaitée. Diplôme pertinent ou expérience équivalente liée à l évaluation à entreprendre Expérience considérable dans la coordination, la conception, la mise en œuvre, le suivi et l évaluation de programmes. Capacités communicationnelles et expérience dans la facilitation d ateliers. Capacité à écrire des rapports clairs et utiles (il peut être demandé de fournir des exemples de travaux précédents). Parlant couramment le Français et l anglais (l Arabe serait un plus) Compréhension des exigences des donateurs (Coopération Espagnole) Capacité à gérer le temps et les ressources imparties et à travailler dans des délais courts Indépendance par rapport aux parties impliquées. Page 9 of 10

5. DROITS La propriété du rapport (préliminaire et final) appartient exclusivement au siège commanditaire et au bailleur concerné. Le document, ou une publication liée à ce dernier, ne sera partagé qu avec ACF avant qu ACF ne transmette le document final au bailleur de fonds. ACF est le destinataire principal de l évaluation et ses résultats pourraient avoir un impact sur les stratégies tant opérationnelles que techniques. Ceci étant dit, il est probable qu ACF partage les résultats de l évaluation avec les groupes suivants : Donateur(s) Partenaires gouvernementaux Entités de coordination variées Droits de propriété intellectuelle Tous les documents liés à l évaluation (dans le cadre ou non des taches de l évaluateur), doivent demeurer la propriété seule et entière d ACF. Page 10 of 10