SENSIBILISATION À L AUTOPRODUCTION ACCOMPAGNÉE : FAIRE ET EN FAISANT SE FAIRE Dans le contexte actuel de croissance des difficultés économiques, financières et sociales des plus pauvres, les collectivités territoriales se trouvent confrontées à des situations d exclusion et de précarité énergétique de plus en plus nombreuses et à une augmentation des demandes d aide. Dans le même temps, leurs recettes stagnent ou diminuent. En considérant les savoir-faire des personnes défavorisées comme autant de ressources, en mettant en place des actions avec elles plutôt que pour elles, l autoproduction accompagnée constitue une solution pour utiliser plus efficacement les fonds publics et pour obtenir des résultats plus durables. Jardins familiaux de développement social, autoréhabilitation de logements, ateliers cuisine ou de bricolage, l autoproduction accompagnée permet à des ménages en difficulté de «faire et en faisant se faire», de retrouver ainsi une prise pratique sur leur vie quotidienne, de construire un mode de vie et de consommation plus sain, plus autonome et plus responsable. Moyen de lutte contre les inégalités, l exclusion et la marginalisation des personnes et des territoires les plus fragiles, elle jette les bases d une nouvelle politique publique, plus durable en passant du «faire pour» au «faire avec». Bien conduite grâce à une animation technique et sociale compétente, elle a fait la preuve de son efficacité mais elle reste méconnue et sous utilisée. Cette formation repose sur un double enjeu : d abord, changer de regard et montrer l importance de l autoproduction accompagnée qui fait des personnes en difficulté économique et sociale une ressource de plus pour la collectivité plutôt qu une charge. Ensuite, examiner comment la mettre en œuvre dans le cadre de nouvelles stratégies de développement social local. Stage : l autoproduction accompagnée, faire et en faisant se faire. Domaine : social. Sous domaine : insertion et développement social. Durée : 1 journée. Public visé : cadres des politiques territoriales : logement, action sociale, santé, développement territorial, environnement, finances, Agenda 21. Objectifs : à l issue de cette formation, les participants seront capables : - de comprendre les principaux enjeux (économiques, sociaux, techniques, environnementaux) de l autoproduction accompagnée, - de positionner l autoproduction accompagnée dans les politiques des territoires, - de connaître les principales déclinaisons de l autoproduction accompagnée,
- de disposer de repères méthodologiques et pratiques sur les modalités de mise en œuvre et de financement, et sur les principales précautions à prendre et les erreurs à éviter lors de la création d actions d autoproduction accompagnée. Contenu : - Définition de l autoproduction accompagnée : donner les moyens aux personnes de produire par soi-même des biens et des services pour leur propre consommation et celle de leur entourage. - Place de l autoproduction accompagnée dans l économie. - Différentes approches possibles (économiques, sociales, techniques, développement durable, santé, éducation ). - Actions possibles. - Plus-values (coûts évités, utilité de la dépense publique, dynamisme des quartiers ). - Porteurs de projets potentiels. - Partenaires. - Démarche participative des habitants. - Financements. Méthode pédagogique : apports théoriques, méthodes pédagogiques actives, supports audiovisuels, discussions, débats, évaluation de la formation. Mots clés : faire avec action sociale développement durable plus values démarche participative autoproduction accompagnée. Nombre de participants : 15 personnes maximum. Nom des formateurs : Daniel Cérézuelle / François Cottreel. Coût de la formation : Collectivités Territoriales Prix de la formation Conseil Régional, Conseil Général, Communauté Urbaine, 500 Communautés d agglomération, Commune de plus de 100 000 habitants Commune de moins de 100 000 habitants 400 Commune de moins de 20 000 habitants 300 Commune de moins de 3 500 habitants 180 Commune de moins de 1 000 habitants 120
L AUTORÉHABILITATION ACCOMPAGNÉE : UN LEVIER POUR LUTTER CONTRE LA PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE ET CRÉER DE L EMPLOI Le renchérissement probable du coût de l énergie risque d avoir des conséquences très préoccupantes, en particulier sur le parc de logements privés occupé par des publics précaires. En milieu urbain comme en milieu rural les ménages mal logés, occupant des logements structurellement inconfortables, pas ou mal isolés, très mal équipés et disposant de très faibles ressources, sont souvent contraints de se sous chauffer, ce qui risque d aggraver de manière dramatique les conséquences sanitaires et sociales du mal logement et aussi d accélérer la dégradation du bâti. La combinaison du marché (mobilisation des ressources privées) et de l aide publique reste inefficace pour un très grand nombre de situations. La réhabilitation thermique ne suit pas, ni en volume ni en performances. Faute de solvabilité de nombreux propriétaires, les travaux ne sont pas entrepris et les occupants continuent de vivre dans des passoires à calories qui se dégradent rapidement. On ne peut pas non plus augmenter indéfiniment la participation des aides publiques. Il convient de mettre en œuvre d autres réponses qui solvabilisent ce marché. Les territoires peuvent relever le défi en s appuyant sur l autoréhabilitation accompagnée du logement. Celle-ci, en associant les occupants à la réalisation des travaux, combine les différentes formes d économie marchande, redistributive et non-monétaire. Ce faisant on favorise le développement d activités locales qui sont non délocalisables. On entend par autoréhabilitation accompagnée du logement les chantiers réalisés par des ménages démunis qui bénéficient d un accompagnement technique et social pour réaliser des travaux d amélioration dans leur propre logement. Des opérateurs spécialisés proposent aux ménages de les accompagner pour concevoir et réaliser un projet d amélioration. Ils les aident à mobiliser des aides financières et à contacter des entreprises pour effectuer les travaux qui réclament une trop grande technicité. Pour s assurer que le projet sera réaliste et que les travaux seront bien conformes aux normes de qualité et de sécurité, les opérateurs fournissent aux bénéficiaires un monitorat technique et social qualifié et personnalisé. L objectif est donc que les habitants qui ne disposent que de faibles revenus fassent eux-mêmes une partie des travaux, l autre partie étant confiée à des entreprises qui verront ainsi s ouvrir un marché nouveau. Il faut aussi que le chantier vise la réalisation de travaux un peu ambitieux de mise aux normes énergétiques. Pour cela les habitants ont besoin d un accompagnement adapté et qualifié. Cela peut se faire pour un coût raisonnable. Ce faisant on lutte efficacement contre la précarité énergétique tout en favorisant l appropriation et l entretien dans la durée du logement par ses occupants.
Cette formation a deux objectifs : d abord, montrer l importance de l autoréhabilitation accompagnée pour les politiques publiques de lutte contre le mal logement et la précarité énergétique. Ensuite, apporter des repères essentiels pour réussir sa mise en œuvre à l échelle d un territoire et garantir sa pérennité. Stage : Susciter et mettre en place un service d accompagnement à l autoréhabilitation du logement pour lutter contre la précarité énergétique. Domaine : développement local Sous-domaine : politique de l habitat et logement social Durée : 1 journée Public visé : responsables et agents des collectivités susceptibles de porter et de suivre un projet d autoréhabilitation accompagnée (cadres des politiques territoriales : logement, action sociale, santé, développement territorial, Agenda 21 et Développement Durable ). Objectifs : à l issue de cette formation les participants seront capables : - d identifier les effets techniques et sociaux de l autoréhabilitation accompagnée, - d argumenter de son utilité pour les habitants et les territoires, - d identifier les principales étapes de la création d un service d accompagnement à l autoréhabilitation du logement, - d identifier les principales conditions de réussite de l animation technique et sociale des chantiers et de la pérennité du projet, - de maîtriser les principaux éléments d un cahier des charges. Contenu : - Définition de l autoproduction accompagnée. - Les enjeux de l autoréhabilitation accompagnée (économiques, sociaux, santé, environnement ). - Propriétaires, bailleurs et locataires face à l autoréhabilitation accompagnée. - La démarche participative des habitants. - La notion d accompagnement technique et social. - Les partenaires potentiels. - Le travail partenarial. - Les différentes formes de partage du projet. - La création du cahier des charges. - Les assurances. - La pérennisation des liens avec tous les partenaires. - Des actions parallèles pour consolider le projet. - Lieux et temps pour pérenniser le projet. - Les plus-values (économiques, sociales, environnementales ). Méthode pédagogique : apports théoriques et pratiques, support audiovisuel, débats, présentation de réalisations, évaluation de la formation.
Mots clés : faire avec action sociale développement durable plus values démarche participative économies d énergie rénovation thermique et énergétique. Nombre de participants : 15 personnes maximum Nom du formateur : Daniel Cérézuelle / François Cottreel. Coût de la formation : Collectivités Territoriales Prix de la formation Conseil Régional, Conseil Général, Communauté Urbaine, 500 Communautés d agglomération, Commune de plus de 100 000 habitants Commune de moins de 100 000 habitants 400 Commune de moins de 20 000 habitants 300 Commune de moins de 3 500 habitants 180 Commune de moins de 1 000 habitants 120
LES JARDINS FAMILIAUX DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL UN OUTIL AU SERVICE DES POLITIQUES LOCALES : SANTÉ, ENVIRONNEMENT, SOLIDARITÉ ET HABITAT Dans le contexte actuel de croissance des difficultés économiques, financières et sociales des plus pauvres, les collectivités territoriales se trouvent confrontées à des situations d exclusion et de malnutrition de plus en plus nombreuses et à une augmentation des demandes d aide. Dans le même temps, leurs recettes stagnent ou diminuent. En considérant les savoir-faire des personnes défavorisées comme autant de ressources, en mettant en place des actions avec elles plutôt que pour elles, les jardins familiaux de développement social constituent une solution pour utiliser plus efficacement les fonds publics et pour obtenir des résultats plus durables. La mise en culture, grâce à une animation technique et sociale compétente, d un groupe de jardins dans un quartier urbain ou suburbain peut avoir et pour pas très cher- des effets très positifs et durables en termes d autonomisation, de lien social et de revalorisation de l habitat. Ces jardins permettent ainsi à des ménages en difficulté sociale de retrouver une prise pratique sur leur vie quotidienne, de construire un mode de vie et de consommation plus sain. Ils favorisent le rétablissement des liens sociaux et cassent cette culture de la dépendance si souvent déplorée chez les usagers de l habitat social. L on jette ainsi les bases d une nouvelle politique publique où l on passe du «faire pour» au «faire avec». Les jardins familiaux de développement social sont un outil transversal de développement durable qui concerne les collectivités locales et territoriales et leurs partenaires. Plusieurs jardins familiaux de développement social ont fait la preuve de leur efficacité lorsqu ils sont bien conduits, mais ces actions sont méconnues et sous utilisées. Cette formation repose sur un double enjeu. D abord montrer l importance des jardins familiaux de développement social dans la stratégie de mise en place des nouvelles politiques publiques locales ; ensuite apporter des repères essentiels pour réussir sa mise en œuvre et garantir sa pérennité. Stage : concevoir, aménager et animer un Jardin Familial de Développement Social. Domaine : génie technique. Sous-domaine : espaces verts et paysage. Durée : 1 journée. Public visé : responsables et agents des collectivités susceptibles de porter et de suivre un projet de jardin familial de développement social.
Objectifs : à l issue de cette formation les participants seront capables : - d identifier les différentes dimensions de l utilité des jardins familiaux de développement social, - d argumenter de leur utilité pour les habitants et les territoires, - d identifier les principales étapes de la création d un groupe de jardins familiaux de développement social, - d identifier les principales conditions de réussite de l animation technique et sociale d un groupe de jardins familiaux de développement social et de la pérennité du projet, - de maîtriser les principaux éléments d un cahier des charges. Contenu : - Définition des jardins familiaux de développement social. - Enjeux des jardins familiaux de développement social (économiques, sociaux, techniques, santé ). - Démarche participative des habitants. - Notion d accompagnement technique et social. - Partenaires potentiels. - Travail partenarial. - Différentes formes de partage du projet. - Création du cahier des charges. - Pérennisation des liens avec tous les partenaires. - Lieux et temps pour pérenniser le projet. - Plus-values (économiques, sociales, environnementales ). Méthode pédagogique : apports théoriques et pratiques, support audiovisuel, débats, présentation de réalisations, évaluation de la formation. Mots clés : faire avec action sociale développement durable plus values démarche participative Nombre de participants : 15 personnes maximum. Nom du formateur : Florence Ghestem. Coût de la formation : Collectivités Territoriales Prix de la formation Conseil Régional, Conseil Général, Communauté Urbaine, 500 Communautés d agglomération, Commune de plus de 100 000 habitants Commune de moins de 100 000 habitants 400 Commune de moins de 20 000 habitants 300 Commune de moins de 3 500 habitants 180 Commune de moins de 1 000 habitants 120