Les Ateliers à la Page. Armand Rassenfosse ou l Esthétique du Livre

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1 Les Ateliers à la Page Service pédagogique de la Wittockiana Dossier pédagogique de l exposition Armand Rassenfosse ou l Esthétique du Livre

2 I. Offre pédagogique La Bibliotheca Wittockiana organise plusieurs expositions temporaires par an visant à évoquer différentes facettes des arts du livre. En fonction de la thématique évoquée par l exposition, les Ateliers à la Page mettent au point un dispositif d accueil spécialement conçu pour les enfants et adolescents. Pour l année , les Ateliers à la Page proposent aux écoles d en découvrir deux : «Henri Michaux. Face à face» ( > ) et «Armand Rassenfosse ou l Esthétique du Livre», présentée à partir du 30 septembre Dans le cadre de cette exposition, les Ateliers à la Page proposent aux groupes scolaires (à partir de la 3 e primaire) les activités suivantes : Visite guidée de l exposition (1h) Atelier thématique «Dessine-moi un ex-libris!» (1h) Qu est-ce qu un ex-libris? À quoi sert-il? Comment faisait Armand Rassenfosse pour les réaliser? Viens le découvrir tout au long de cet atelier : amène ton livre préféré à la Wittockiana et appose-y ton propre ex-libris! Enfin, les Ateliers à la Page vous proposent de découvrir le présent dossier pédagogique, destiné à faciliter la préparation et l exploitation de la visite de l exposition en classe. Vous y découvrirez une présentation de l exposition et une biographie d Armand Rassenfosse comprenant certains approfondissements concernant sa carrière artistique. En outre, le dossier vous propose une série de pistes pédagogiques, un glossaire, ainsi qu une bibliographie de référence. 1

3 II. Armand Rassenfosse ou l Esthétique du livre : Présentation de l exposition Armand Rassenfosse ( ) est l un des plus grands artistes que la Wallonie ait connu au tournant des dix-neuvième et vingtième siècles. Graveur, dessinateur, lithographe, peintre et affichiste, il était également illustrateur de livres. La réputation de Rassenfosse dépassait nos frontières et les sollicitations étaient nombreuses, surtout dans le monde de l édition. Si les commandes étaient souvent prestigieuses, c est sans conteste l illustration des Fleurs du mal de Charles Baudelaire qui constitua un sommet artistique, pour l artiste lui-même mais aussi pour l art de l illustration. À son décès en 2009, Claire de Rassenfosse a légué à la Fondation Roi Baudouin la maisonatelier de son grand-père ainsi qu une centaine d œuvres peintures, dessins, gravures et affiches. Un Fonds Armand Rassenfosse a également été créé au sein de la Fondation Roi Baudouin pour la mise en valeur de son œuvre, notamment par l organisation de l exposition actuellement présentée au sein de la Bibliotheca Wittockiana. Celle-ci révèle ainsi trois facettes souvent méconnues de l artiste liégeois: Rassenfosse illustrateur, éditeur-imprimeur et bibliophile. Imp. Bénard / (Soc. An.) Liège / Affiches d Art, ca. 1908, lithographie, 130 x 90 cm 2

4 III. Armand Rassenfosse : repères biographiques Fils unique de commerçants liégeois, Armand Rassenfosse ( ) n était nullement destiné à la carrière artistique. Tandis que ses amis Auguste Donnay, Emile Berchmans ou Gustave Serrurier fréquentent les cours de l Académie des Beaux-Arts, il s initie aux transactions commerciales dans le magasin paternel où voisinent les cristaux, les bronzes, les tapis et les objets venus d Extrême-Orient. Ses moments de loisir, il les consacre au dessin et à la gravure, retrouvant ainsi la fougue et l enthousiasme qui lui font cruellement défaut dans sa profession. À Liège vers 1884, il se joint à un petit groupe d artistes et d amateurs qui se réunit régulièrement autour d Adrien de Witte pour des séances de dessin ; chacun y apporte le fruit de ses recherches et de ses travaux de gravure. À Paris, en septembre 1888, Rassenfosse frappe à la porte de l atelier du maître graveur namurois Félicien Rops. Ce dernier le conseille, l encourage et l associe à ses recherches techniques relatives au vernis mou. De cette étroite et amicale collaboration naîtra quelques années plus tard un vernis baptisé Ropsenfosse. LE ROPSENFOSSE Dénué de formation académique, Rassenfosse consacre très tôt ses moments de loisirs à perfectionner sa maîtrise des diverses techniques artistiques ou à affiner les procédés qui le fascinent. C est ainsi qu en 1894 il met au point le vernis idéal tant recherché par son ami Félicien Rops. Cette technique est le fruit de recherches communes et est, pour cette raison, baptisée le Ropsenfosse. Il s agit d un vernis mou transparent et résistant aux acides utilisés par Rops pour retoucher facilement ses photogravures. En 1890, Rassenfosse quitte le magasin familial et s engage dans la carrière artistique. Un emploi à mi-temps chez Auguste Bénard, imprimeur d origine française installé rue Lambert Le Bègue à Liège, lui permet d aborder les différentes techniques d illustration dont une alors très en vogue : l affiche publicitaire, dans laquelle Rassenfosse se spécialisera pendant de nombreuses années. Bandeaux du Supplément au Catalogue de l Œuvre gravé de Félicien Rops de Eugène Rodrigues, Paris, Floury, 1895, p.47 et 57. 3

5 Introduit par Rops dans les milieux artistiques et intellectuels parisiens, Rassenfosse collabore à d importantes revues françaises ; ses estampes sont publiées dans Le Courrier français, La Plume ou Le Mercure de France. Pour la Société des Cent Bibliophiles de Paris, il illustre Les Fleurs du Mal de Charles Baudelaire en Ce livre est le fruit d un travail considérable qui devait durer plus de deux ans et constitue la plus importante illustration en gravure originale de la bibliophilie moderne. LES FLEURS DU MAL Si les commandes reçues par Armand Rassenfosse sont souvent prestigieuses, c est sans conteste l illustration des Fleurs du mal de Charles Baudelaire qui constitue un sommet artistique, pour l artiste lui-même mais aussi pour l art de l illustration. Pour y parvenir, le travail que livre Rassenfosse est titanesque : il illustre les 158 poèmes, le frontispice général, les 6 titres de chapitre et les 2 tables, et ce en combinant étroitement diverses techniques. Ainsi, il associe fréquemment vernis mou, aquatinte, pointe sèche, roulette, gravure en couleurs au repérage et encre au sucre. Le résultat est un véritable chef d œuvre artistique, allant de paire avec le chef d œuvre littéraire. Il participe au Salon de La Libre Esthétique à Bruxelles en 1897, 1899 et Au début du XX e siècle, Rassenfosse aborde un domaine encore inexploré : la peinture. Il utilise le carton comme support et, afin de garantir la conservation à long terme de ses tableaux, préconise la cire d abeilles comme enduit protecteur. Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, Paris, Les Cent Bibliophiles, 1899, illustrations d Armand Rassenfosse. Sa carrière d illustrateur, amorcée dès 1899, se poursuit à Bruxelles, Paris et Liège notamment pour trois nouvelles extraites des Diaboliques de Jules Barbey d Aurevilly, les œuvres du marinromancier Claude Farrère et les nouvelles et poèmes des Liégeois Edmond Glesener, Hubert Krains, Isi Collin et Noël Ruet. L irréparable pour Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire, Paris, Les Cent Bibliophiles, 1899, gravure au sucre, à l aquatinte et à la roulette. 4

6 Son talent de graveur s exprime également par la production de nombreux ex-libris destinés à des collectionneurs-bibliophiles belges, français, espagnols, italiens, hongrois, américains, L EX-LIBRIS L ex-libris, vignette artistique mentionnant le nom, la devise ou les armes du bibliophile, est généralement apposé en tête de chaque volume d une bibliothèque. La renaissance de ce mode d expression en Belgique date de la seconde moitié du 19 e siècle ; elle correspond à un renouveau de la littérature mais également à une évolution des techniques de reproduction moderne. L ex-libris devient ainsi plus accessible à l amateur car moins onéreux. Les artistes laissent alors libre cours à leur imagination et à leur fantaisie, inscrivant cette mode dans le courant intellectuel moderniste. Dans ces gravures miniatures, Rassenfosse est non seulement limité par la place mais également par les moyens. En effet, en quelques traits, il doit exprimer une idée, évoquer une personnalité, créer un climat. Cette forme d art réclame donc habilité, élégance et maîtrise technique. Des amateurs, collectionneurs et bibliophiles lui commandent dès 1890 leur propre exlibris. La production d ex-libris de Rassenfosse comporte au total une centaine de pièces différentes. Le thème central qui ponctue toute l œuvre de Rassenfosse, c est bien entendu la Femme. De toutes les conditions sociales et dans toutes les attitudes quotidiennes, qu elles soient ouvrières et hiercheuses du Pays de Liège, bourgeoises chapeautées ou cocottes dénudées, danseuses en mouvement ou mères allaitant, les femmes peuplent tout son univers. Les Bijoux pour Trente croquis en couleurs pour Les Fleurs du mal, Paris, Dorbon-Aîné, 1927, dessin reproduit en fac-similé, n 5 (coll. privée). Ex-libris d Albert Mockel, 1892, sucre, pointe sèche et aquatinte, 2e état/2, 8,2 x 4,5 cm 5

7 Reconnu et apprécié en France et à l étranger bien avant la Belgique, Rassenfosse entre dans de prestigieuses collections publiques à Paris (Musée du Luxembourg, Musée du Louvre), à Venise, Rome, Florence, Riga et Rotterdam. Aujourd hui, il figure également aux cimaises des Musées Royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles, du Musée des Beaux-Arts de Liège, du Musée des Beaux-Arts de Mons, du Musée d Ixelles, du Musée Vanderkelen Mertens de Louvain, du Vleeshuis à Anvers, du Musée de la Vie Wallonne à Liège, Artiste aux profondes attaches wallonnes et francophiles, d un modernisme classique, Rassenfosse s inscrit dans un courant artistique et intellectuel directement issu du Symbolisme et de l Art nouveau. SYMBOLISME Le Symbolisme est un mouvement artistique et littéraire qui apparaît en France et en Belgique à la fin du 19 e siècle en réaction au naturalisme. Il se caractérise par une mise en avant de la spiritualité, de l imagination et des rêves. En littérature, ce style fait ses débuts grâce à la publication des Fleurs du mal de Charles Baudelaire. Parmi les autres représentants illustres de ce mouvement, citons les écrivains Arthur Rimbaud et Paul Verlaine, ainsi que les artistes Félicien Rops, Gustave Moreau ou encore Gustav Klimt. ART NOUVEAU L Art nouveau est un mouvement artistique qui naît à la fin du 19 e siècle et qui connaît un rapide développement international (Belgique, France, Espagne, Allemagne, Pays-Bas, Italie,...). Malgré les différences selon les pays, il présente des critères communs : inventivité, rythme, emploi de lignes sinueuses, inspiration au monde végétal et animal. Il se positionne en tant qu art total et, à cet égard, touche tous les domaines artistiques : architecture, peinture, arts graphiques, arts décoratifs,... En Belgique, les principaux représentants de l Art nouveau sont Victor Horta, Paul Hankar et Henry Van De Velde. Armand Rassenfosse produit tout au long de sa carrière artistique des œuvres empreintes de ces courants artistiques qui ont marqué la fin du 19 e et le début du 20 e siècle. Néanmoins, son style garde toujours un accent classique et peut ainsi être qualifié de modernisme classique. 6

8 IV. Pistes pédagogiques Afin de vous permettre d exploiter la visite de l exposition et de l insérer dans un cursus plus complet, le présent dossier vous propose plusieurs pistes pédagogiques à développer avec vos élèves : De la gravure au Ropsenfosse : mille et une façon de représenter la Beauté (Écoles primaires et secondaires) Les enseignants peuvent exploiter la visite pour aborder les différentes techniques artistiques qui s offraient aux artistes à cette époque. L analyse peut également déboucher sur une comparaison avec les techniques artistiques actuelles ou sur une découverte pratique, par exemple de la technique de la gravure. Les Fleurs du mal : chef d œuvre littéraire et artistique (Écoles secondaires) Dans le cadre de l analyse, en classe, de ce chef d œuvre de Baudelaire, l enseignant peut approfondir et diversifier son approche en proposant aux élèves de découvrir comment Rassenfosse a su admirablement illustrer le texte. Ainsi, l analyse littéraire pourra être mise en parallèle avec l analyse esthétique et artistique. Dessine-moi un ex-libris! (Écoles primaires et secondaires) Qu est-ce qu un ex-libris? Comment est-il réalisé? Pourquoi l apposer sur un livre? Les enseignants peuvent profiter de la visite de l exposition pour faire découvrir à leurs élèves cette pratique originale, pour laquelle Rassenfosse a souvent exploité ses talents artistiques. Et pour mettre en pratique cette découverte, les élèves pourront compléter la visite en participant à l atelier «Dessine-moi un ex-libris!». 7

9 Armand Rassenfosse et l art belge au tournant du 20 e siècle (Écoles secondaires) La découverte de l œuvre de Rassenfosse peut également être exploitée par l enseignant pour introduire auprès des élèves l étude de l art en Belgique entre la fin du 19 e siècle et le début du 20 e siècle ; une période artistiquement très intense, au sein de laquelle Rassenfosse a joué un rôle non négligeable. V. Glossaire Dénué de formation académique, Armand Rassenfosse consacre très tôt ses moments de loisir au dessin puis à la gravure. Sans conseil, sans maître, il travaille avec acharnement pour discipliner sa main d abord, pour affiner les procédés techniques qui le fascinent ensuite. Il recherche sa vie durant les modes d expression qui lui permettent d exprimer le mieux sa vision idéale de la Beauté. Le coin de l aquafortiste : Armand Rassenfosse dans son atelier en 1910, manipulant la presse sur laquelle travaillèrent également Adrien de Witte, François Maréchal, Auguste Donnay et James Ensor. Photographie anonyme, Liège, 1910 (coll. privée). AQUAFORTISTE Graveur utilisant la technique de l eau-forte. AQUATINTE La plaque de métal est placée dans une boîte spéciale contenant des grains ou de fines particules de résine qui se déposent, selon le désir de l artiste, de façon plus ou moins régulière. La plaque est ensuite chauffée légèrement et les grains de résine adhèrent alors 8

10 au métal. Elle est plongée dans un bain d acide qui attaque uniquement les espaces non protégés par les points de résine. L artiste obtient ainsi une trame qui, à l impression, se rapprochera de la technique du lavis et de ses nombreuses nuances. EAU-FORTE La plaque de cuivre est recouverte d une fine couche de vernis. A l aide d une pointe d acier, l artiste grave un dessin dans le vernis, dénudant ainsi la plaque aux endroits choisis. Elle est ensuite plongée dans un bain d acide nitrique ou de perchlorure de fer dont l action se concentre sur les parties non protégées par le vernis. La morsure crée sur la plaque des sillons plus ou moins profonds selon la durée du bain d acide. ENCRE AU SUCRE À l aide d une encre renfermant du sucre, l artiste trace à la plume ou au pinceau un dessin sur la plaque. Il l a recouvre ensuite d une fine couche de vernis et la plonge dans un bain d eau tiède. Le sucre se dissout et fait «sauter» la pellicule de vernis, mettant ainsi le métal à nu. Ces endroits vulnérables seront alors attaqués par l acide. L effet final se rapproche du dessin à l encre. ÉTAT Épreuve tirée par le graveur à différents stades de son travail. (1er état, 2ème état ). GRAVURE AU REPERAGE Ce procédé permet une impression en couleurs par l utilisation de plusieurs plaques (une par couleur). Leur superposition parfaite est obtenue grâce à des repères. Sur chaque plaque, de minuscules trous forés permettent l introduction d aiguilles qui maintiennent le papier à la même place. HÉLIOGRAVURE Procédé d impression mécanique utilisé pour transférer un dessin sur une plaque de métal par report photographique. Technique particulièrement adaptée lorsque quantité et qualité sont recherchées. 9

11 LITOGRAPHIE Sur une pierre calcaire soigneusement polie, l artiste trace un dessin à l aide d un crayon gras (crayon lithographique) ou d une encre grasse posée à la plume ou au pinceau. La surface de la pierre est soumise à un bain légèrement mordant composé d eau, de gomme laque et d acide nitrique, qui rendent les réserves vierges poreuses. L imprimeur passe sur toute la surface de la pierre un rouleau chargé d encre typographique. L encre ne se dépose que sur les parties grasses et est rejetée par l humidité des parties poreuses. PHOTOGRAVURE Ensemble des procédés de confection de clichés d impression par voie photographique et photomécanique. POCHOIR Technique d impression (ou technique picturale) qui permet de reproduire plusieurs fois des caractères ou des motifs sur divers supports. Le pochoir est aussi la feuille de carton ou de métal découpée selon les contours du dessin. La forme évidée recueillera la couleur. POINTE SÈCHE La plaque de métal est directement entamée par une pointe d acier appelée pointe sèche. Selon la vigueur de l artiste, le métal est plus ou moins arraché en de longs sillons qui conservent sur leurs bords des «barbes» de métal. A l encrage, celles-ci accrocheront l encre, ce qui permettra d obtenir des noirs veloutés et profonds. Ces «barbes» peuvent être ôtées à l aide d un couteau appelé ébarboir pour créer plus de douceur dans le trait. ROPSENFOSSE Fruit des recherches communes entre les deux artistes, mis au point en 1894 par Rassenfosse. Vernis mou transparent et résistant aux acides utilisé par Rops pour retoucher facilement ses photogravures. SANGUINE Famille de pigments de couleur rouge terre. La sanguine se décline également en orange, ocre, marron, beige. On trouve des craies, des crayons et des pastels de couleur sanguine. Une œuvre (monochrome) exécutée avec de la sanguine porte le nom de sanguine. 10

12 VERNIS MOU La plaque est recouverte d un vernis mou, lent au séchage. L artiste y pose une feuille de papier grené sur laquelle il réalise un dessin. Le vernis adhère au papier aux endroits du trait et il dénude la plaque de métal. Le bain d acide mord le métal mis à nu. A l impression, le trait de crayon est étonnamment imité. VI. Bibliographie de référence Nadine de Rassenfosse, Pierre Gilissen et Michel Wittock, Rassenfosse ou l Esthétique du Livre, catalogue de l exposition présentée à la Bibliotheca Wittockiana, Bruxelles, Fondation Roi Baudouin, Marie-Laurence Bernard et Victor Henrard, Armand Rassenfosse. Catalogue raisonné des affiches. Catalogue raisonné de l oeuvre illustré, Bruxelles, Van Loock, Pierre Gilissen et Nadine de Rassenfosse, Albert Mockel ( ) et Armand Rassenfosse ( ) : correspondance inédite et commentée dans Bulletin de l Institut archéologique liégeois t.cxix (2015), p. 113 à 269, Liège, Grand Curtius, Madeleine Lavoye, Catalogue d ex-libris d Armand Rassenfosse, Collection de la Bibliothèque de l Université de Liège, Publication n 8 de la Bibliotheca Universitatis Leodiensis, Liège, Desoer, Nadine de Rassenfosse-Gilissen, Rassenfosse, peintre, graveur, dessinateur, affichiste, Liège, Éditions du Perron, Eugène Rouir, Armand Rassenfosse. Catalogue de l œuvre gravé, Bruxelles, Van Loock, Crédits photographiques Studio Philippe de Formanoir : toutes les photos à l exclusion de celle mentionnée cidessous. Ville de Liège - photo Marc Verpoorten : p