BÂTIMENT BASSE ÉNERGIE

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1 Avril - Mai - Juin 2006 Énergie et environnement en Franche-Comté BÂTIMENT BASSE ÉNERGIE

2 Le mur ou comment l éviter Au rythme de consommation actuel, les réserves prouvées d énergies fossiles sont de 40 années pour le pétrole, 63 pour le gaz, 218 pour le charbon et 70 pour l uranium. Si, au lieu de raisonner à consommation constante (ce qui est évidemment faux), on tient compte de l augmentation annuelle de la demande (supposée égale à 2%/an), dans 50 ans l ensemble des réserves prouvées sera épuisé. On découvrira bien sûr d autres gisements (plus chers). Mais si on considère maintenant les réserves ultimes d énergie, c est à dire la totalité de celles que l on pense pouvoir découvrir et extraire un jour, la croissance de la demande aura eu raison de ce gisement ultime en 2115, soit d ici DOSSIER Bâtiment basse énergie un siècle. Il n y aura alors plus une seule «goutte» d énergie fossile à disposition de l homme. Ce délai d un siècle, même s il peut paraître énorme à l échelle individuelle, n en est pas moins ridiculement court au regard des enjeux et du problème posé. En effet, il va falloir changer nos systèmes de production et de consommation d énergie pour s adapter. Et ces transformations seront longues. Bâtiments, machines, véhicules, sont conçus pour durer plusieurs décennies. Le choix des infrastructures (rail ou route par exemple) a des effets pendant parfois un siècle. Loin de permettre de «voir venir», les quelques décennies de ressources seront tout juste suffisantes pour opérer ces transformations lourdes qui devront en plus commencer par vaincre l inertie de nos mentalités. De manière paradoxale, dans ce contexte de relative pénurie, les lois du marché fonctionnent de manière peu claire. L économie enseigne que le prix d un bien est le reflet de sa rareté. Or, même à 45 dollars le baril, le pétrole est moins cher que l eau minérale! Que faut-il en conclure? Les outils qui régulent si bien la vente en supermarché ne fonctionnent plus de manière satisfaisante dès qu il s agit de l énergie L économie nous envoie un signal brouillé quant à la rareté des énergies fossiles, ce qui ne permet pas aux opérateurs d agir comme pour une pénurie de sucre ou d eau minérale, c est à dire en anticipant. La première conclusion face à la raréfaction des ressources est que, malgré les apparences, on dispose de peu de temps pour trouver de nouvelles solutions et s adapter à cette situation de pénurie. La seconde observation qui s impose concerne la localisation géographique des ressources d énergie fossiles. Ces ressources se trouvent réparties de façon peu homogène à la surface de la Terre : 65 % des réserves de pétrole et 35 % des réserves de gaz sont au Moyen-Orient, seule région à pouvoir offrir au monde riche sa croissance et ses ajustements de consommation dans le futur. Mais 70% des réserves de charbon sont regroupées dans les trois régions potentiellement les plus puissantes du monde : les USA, la Chine et l ex URSS. Source : AIE/OCDE Avril - Mai - Juin

3 L Irak dispose probablement des plus grosses réserves de pétrole au monde, et ce pétrole est le meilleur marché de la planète (son extraction est très aisée). Il pourrait donc constituer demain le prix directeur de l énergie. Dans ce contexte, la guerre en Irak trouve une explication simple. Elle préfigure d autres guerres à venir, toutes destinées à contrôler l approvisionnement en énergie du monde riche. Puis viendront les guerres pour le partage de ces ressources, donc entre pays riches. Ces guerres là seront de type économique, et elles opposeront un tripôle de nations regroupées autour des Etats Unis, de l Europe et de la Chine. Et ceci se déroulera sur fond de pénurie dans les pays les plus pauvres. Mais on ne peut aussi exclure encore d autres conflits, consécutifs aux désordres climatiques eux-mêmes, comme les inondations de certaines régions par la mer, ou la désertification de certaines zones du globe et l exode des populations vers des pays qui, évidemment, les combattront pour ne pas être envahis. La seconde conclusion face au regain de ces tensions géopolitiques est que les stratégies énergétiques actuelles des pays riches mènent avec certitude à une recrudescence des guerres et de la misère sur Terre. Pour les pays pauvres, tous les scénarii du futur s apparentent à des catastrophes dont ils ne sortiront pas vainqueurs. Enfin, l énergie est grande responsable dans les problèmes environnementaux. A tous les stades de sa transformation, l énergie est source de nuisances : marées noires, effet de serre, couche d ozone, déchets radioactifs, la liste est longue et l impact environnemental de ces nuisances n est plus nié par quiconque. La plus grave et la plus immédiate de ces menaces est le réchauffement climatique (majoritairement dû au CO2), dont l origine anthropique est aujourd hui bien établie : le monde libère déjà deux fois plus de carbone que ce que la Terre peut absorber (essentiellement par les océans). Si les pays riches ne divisent pas très vite par 4 ou 5 (voire 10 pour certains) leurs rejets de gaz à effet de serre (donc aussi leurs consommations d énergie), les désordres observés se multiplieront : inondations, tempêtes, modification des régimes de climats et de pluies, inversion des grands courants marins, voire «débullage» de l océan qui au lieu d absorber le CO 2 relarguerait celui qu il contient déjà. D ores et déjà, on sait que l élévation de température au cours du XXIème siècle se situera, si on ne fait rien, entre 4 et 5 C. Les «archives» climatologiques contenues dans les glaces polaires et vieilles de ans ne contiennent aucune température terrestre correspondant à 5 C de plus que la température actuelle. En revanche, il y a ans, à la fin de la dernière ère glacière, la température de la Terre a été inférieure de 5 C à la température actuelle. Le niveau des océans était inférieur de 120 m au niveau actuel et on se rendait à pied sec de France en Angleterre, l Europe du Nord et l Allemagne étaient recouvertes par 3 km de glace et le sol de la France était du permafrost Autant dire qu à la fin du siècle, 5 C de plus correspondront à un changement d ère climatique, et pas à un banal changement de temps permettant de bronzer un peu plus l été et de chauffer un peu moins l hiver. C est une révolution qui nous attend, et peu de Français, même parmi les décideurs et les élus, n en sont vraiment conscients. Les conditions de l équilibre en carbone sur Terre sont simples : le seul puits de carbone à long terme est l océan. Il absorbe environ 3 milliards de tonnes de carbone annuellement. Avec 6 milliards d habitants sur Terre, chacun de nous, en toute équité, a droit de rejeter 0,5 tonne de carbone/an. Globalement, la Terre rejette déjà le double. En claire, cela signifie pour les pays riches de réduire par un facteur 4 à 5 leurs émissions de gaz à effet de serre actuelles, donc sensiblement leur consommation d énergie. C est exactement ce qu a assigné au pays le Premier ministre de la 6 Avril - Mai - Juin 2006

4 France lors de l ouverture du débat sur l Energie en A quoi correspondent ces contraintes pour le bâtiment? Le tableau suivant fait apparaître les consommations actuelles, et les valeurs cibles à atteindre. On voit que, dans le secteur résidentiel comme dans le secteur tertiaire, il faut atteindre une consommation moyenne de chauffage sur la France d environ 50kWh/m 2 /an pour satisfaire les conditions de l équilibre en carbone. Est-ce vraiment techniquement possible? La question ne se pose pas tout à fait ainsi. Il ne s agit en effet pas de savoir si cela est techniquement possible ou si cela est cher. La question est plutôt de savoir quand estce qu on commence à transformer les bâtiments et donc quand est-ce qu on aura trouvé les moyens techniques et économiques pour y parvenir. Car nous n avons pas le choix. Nous sommes condamnés à réussir ce pari technologique, ou à disparaître petit à petit. Toute discussion, toute procédure tentant de prouver le contraire ou visant à entraver cette démarche conduit à une perte de temps qui pourra coûter cher à l humanité dans la course contre la montre qu elle doit aujourd hui entreprendre. Olivier SIDLER, ENERTECH Avril - Mai - Juin

5 Les prémices d une prise de conscience Dans les paroles (paroles, paroles, ), les pouvoirs publics français semblent avoir conscience de l'urgence de réduire radicalement les consommations d'énergie du secteur du bâtiment.voici quelques citations choisies : «Kyoto n'est qu'un premier pas. Nous devrons aller beaucoup plus loin : diviser par quatre d'ici 2050 les émissions de gaz à effet de serre de l'ensemble des pays développés», Jacques CHIRAC Président de la République le 15 février «Pour cesser, à l'horizon 2050, d'augmenter la concentration de gaz carbonique présent dans l'atmosphère, il faudrait diviser par deux nos émissions actuelles au niveau planétaire et donc les diviser par un facteur 3 à 5 dans les pays développés. Cet objectif (...) représente pour les différents secteurs producteurs ou consommateurs d'énergie, pour les entreprises comme pour les citoyens un défi considérable, dont ni l'opinion publique, ni les acteurs économiques, à quelques exceptions près, n'ont réellement pris la mesure à ce jour.», Thierry CHAM- BOLLE - Directeur général adjoint du groupe Suez - Membre du MEDEF «Nous devons également renforcer les économies d'énergie dans le domaine du logement, qui consomme 46% de l énergie que nous utilisons. Pour cela, au delà du crédit d'impôt, j'ai décidé la mise en place de trois mesures concrètes. ( ) Troisième mesure : encourager les recherches en matière de logement «basse énergie». Aujourd hui, un logement consomme en moyenne en France 200 kilowatts heure par mètre carré pour le chauffage. Un programme de recherche, en partenariat avec l Agence nationale de la recherche, l ADEME et l Agence nationale de l amélioration de l habitat sera lancé. L objectif est que nous soyons capables d ici cinq ans de rénover des logements anciens pour qu ils ne consomment que 50 kilowatts heure, et de construire des premiers bâtiments produisant entièrement l énergie nécessaire à leurs besoins.», Dominique De Villepin, Premier ministre, rendez-vous «Climat 2005». La rénovation : le grand chantier à venir Pour tenir les engagements internationaux vis-à-vis du réchauffement climatique mais aussi pour adapter le budget des habitants au prix croissant de l énergie, la France devra dans les années à venir réhabiliter 100 % de son parc immobilier. Ceci signifie entre autre que même les maisons récentes, si elles ne sont que conformes à la réglementation en vigueur nécessiteront dans les années à venir des travaux lourds de réhabilitation Cette réalité explique entre autre pourquoi en Suisse ce sont les banques et les assurances, principaux propriétaires immobiliers qui militent pour des bâtiments performants : en construisant basse énergie, on s assure d un bâtiment qui garde sa valeur dans le temps contrairement à un bâtiment standard, qui, par exemple, construit en 2005 en France, ne sera déjà plus conforme aux exigences réglementaires du neuf en fin d année L amélioration thermique des bâtiments existants est donc le grand chantier des années à venir et les programmes actuels de réhabilitations semblent bien timides vis-àvis du rythme à imposer pour tenir nos engagements. Les professionnels du bâtiment prennent conscience de ces nouvelles données Face à ces échéances, les organismes professionnels se mobilisent pour pouvoir offrir des prestations de qualité qui répondent à ces deux défis imposés à l homme du XXIéme siècle. Notons par exemple les dossiers spéciaux de Le bâtiment artisanal de la CAPEB, les nombreux documents de référence qu édite la FFB (Fédération Française du bâtiment) ou les réflexions en cours des architectes (contact : dd.fc@architectes.org pour la Franche-Comté). Et donc, au niveau national comme aux niveaux régionaux, les rencontres s organisent afin que le monde professionnel sache intégrer ces nouvelles obligations, non pas comme un contrainte extérieure imposée mais comme un nouveau challenge à tenir. Pour les usagers, l augmentation à venir du prix de l énergie et l obligation à diviser nos productions de gaz à effets de serre vont vite faire réaliser que le coût de construction des maisons va devenir secondaire au coût de fonctionnement. De fait, la demande va évoluer pour des constructions ou des rénovations qui aboutissent à des bâtiments beaucoup moins gourmands en énergie pour fonctionner, entre autres : besoins de climatisation supprimés et besoins de chauffage réduits. Samuel Courgey, Emmanuelle Bertho Ouvrage de référence, ce document pédagogique de synthèse sur le sujet de la réhabilitation est un bon exemple de la prise en main par les organismes professionnels du double sujet bâtiment et environnement. 8 Avril - Mai - Juin 2006

6 Diviser par trois ou quatre nos besoins de chauffage Face à ces échéances environnementale, sociale et économique (voir introduction de ce dossier), les pays sont plus ou moins dynamiques et, faute d être particulièrement efficaces sur le sujet, il faut regarder chez nos voisins afin de savoir ce que sera le bâtiment demain en France. L exemple allemand de la maison passive Au niveau international, l Allemagne, l Autriche et les pays scandinaves montrent la voie en réalisant des bâtiments qui consomment 6 à 8 fois moins d énergie de chauffage que ceux que l on construit actuellement en France. Si les professionnels de notre pays savent que techniquement il est possible de construire des maisons qui vont jusqu à ne plus avoir besoin de chauffage, ces pays nous montrent que de tels bâtiments, bien que plus onéreux que les bâtiments standards, arrivent à séduire une clientèle grandissante : on parle de maisons passives, très basse énergie ou de bâtiments à énergie positive (qui produisent plus qu ils ne consomment). L exemple suisse de la maison basse énergie Contrairement aux Allemands, les Suisses ont choisi de faire des bâtiments moins aboutis du point de vue thermique mais de Les bâtiments passifs (ou très basse énergie) coûtent de 15 à 30 % de plus qu une construction classique mais ils permettent de diviser par au moins 6 les besoins de chauffage se donner les moyens d avoir un produit pouvant réellement se généraliser On parle alors non plus de très basse énergie mais seulement de basse énergie. L intérêt de ce type de bâtiment est, qu avec le prix de 2004 (d autant plus avec celui de 2006), il est le meilleur investissement qualité/prix du marché. En effet, le surinvestissement de 5 à 15% généré par des choix de qualité lors de la construction ou de la réhabilitation sera remboursé plusieurs fois durant la vie du bâtiment, et ce, sans même attendre la montée prévue du prix des énergies! 1 Lorsque l on connaît la maîtrise de nos voisins Suisses vis-à-vis de leur approche financière, on n est peu surpris qu ils soient les premiers sur ce secteur. Mais il est également intéressant de remarquer qu en France, ce ne sont plus les écolos qui poussent ce marché nouveau des bâtiments performants, mais les gestionnaires et autres investisseurs professionnels. Comment avoir des bâtiments basse énergie? Les bâtiments passifs à l'allemande (ou très basse énergie) font appel à certains équipements non encore présents sur le marché français (triple vitrage au krypton avec châssis bois renforcé 2, isolants sous vides ). Avril - Mai - Juin

7 Isolation et vitrages performants Enveloppe étanche à l air Ponts thermiques limités Par contre, prendre exemple sur les bâtiments basse énergie Suisse ne génère pas de véritables révolutions dans nos méthodes de travail. Les solutions qui permettent de construire ou de réhabiliter de manière performante vis-à-vis de l environnement peuvent donc se résumer plus à une addition de solutions connues qu'à la recherche d équipements "exceptionnels et onéreux". Bâtiments compacts / Ventilation efficace Ouverture au soleil /Protections solaires Dans le neuf, il est possible de passer les besoins de chauffage de 90 kwh/m 2 /an à environ 30 à 40 sans dépasser 15% de surcoût (soit pour 100m 2, passer de 900 litres de fioul/an à 300 à 400 litres) : - Chercher la compacité : éviter les décrochements et se rapprocher du cube pour chercher un minimum de parois extérieures pour un même volume habitable ; - S ouvrir au soleil : chaque m 2 de vitrage orienté au sud apporte de l'énergie qu'il est possible de stocker grâce à l'inertie de la pièce (murs et/ou sol en matériaux lourds); - Choisir des doubles vitrages peu émissifs à lame d'argon, menuiseries bois ou PVC, et munir ces baies de volets et si possible également de rideaux (en attendant le triple vitrage) ; - Faire le choix d'une isolation durable et performante (voir encart) équivalente à 15 à 20 cm d'isolant dans les murs (si possible en isolation répartie ou isolation par l'extérieur) et 25 à 30 cm en toiture ; Production de chaleur performante Utilisation d énergie renouvelable - Si l'isolation par l intérieur a été choisi, utiliser systématiquement des rupteurs thermiques (en attendant l interdiction de l isolation par l intérieur dans le neuf) ; - Oublier les systèmes de ventilation qui envoient constamment dehors l air que nous chauffons, pour des équipements qui récupèrent les calories de cet air chaud vicié que l on doit évacuer. C'est à dire utiliser une VMC double flux avec récupération de chaleur (voir encadré) ; - Installer un chauffage très performant : émetteurs à basse température (chauffage par rayonnement et non par convection), production de chaleur à rendement global élevé (bannir l'effet joule 3 ) ; - Utiliser si possible une (ou des) énergie(s) Principe d une ventilation à récupération de chaleur Rarement installées en France bien qu elles existent sur le marché depuis plus de 20 ans, les ventilations double flux sont avec les capteurs solaires pour l eau chaude les seuls équipements spécifiques quasi obligés pour atteindre le seuil de performance des maisons basse énergie. Avec leur récupérateur de chaleur, ces systèmes de ventilation permettent de récupérer jusqu à 90 % des calories de l air que l on extrait pour les transmettre à l air extérieur que l on introduit dans la maison. 10 Avril - Mai - Juin 2006

8 renouvelable(s) pour le chauffage ; - Utiliser systématiquement des économiseurs d eau et un chauffe-eau solaire ; - Soigner l étanchéité à l air (attention aux coffres de volets roulants, à l installation électrique ). En réhabilitation, il est possible de passer les besoins de chauffage de 250 kwh/m 2 /an à env. 50 à 60 sans dépasser 15% de surcoût (soit pour 100 m 2, passer de litres de fioul/an à 500 à 600 litres) : - Si possibilité, s'ouvrir au soleil par des serres solaires, des murs capteurs ou la création de nouvelles baies ; - Choisir l'isolation par l'extérieur aussitôt que cela est possible, sinon utiliser systématiquement des rupteurs thermiques lors de création de dalle ; - Faire le choix d'une isolation durable et performante (voir encart) équivalente à 15 à 20 cm d'isolant dans les murs et 25 à 30 cm en toiture ; - Oublier les systèmes de ventilation qui envoient constamment dehors l air que nous chauffons, pour des équipements qui récupèrent les calories de cet air chaud vicié que l on doit évacuer. C'est à dire utiliser une VMC double flux avec récupération de chaleur ; - Installer un chauffage très performant : émetteurs à basse température (chauffage par rayonnement et non par convection), production de chaleur à rendement global élevé (bannir l'effet joule 4 ) ; - Utiliser si possible une (ou des) énergie(s) renouvelable(s) pour le chauffage ; - Installer des économiseurs d eau et de l eau chaude sanitaire solaire ; - Soigner l étanchéité à l air (attention aux coffres de volets roulants, à l installation électrique ). Samuel Courgey, Emmanuelle Bertho 1 Si les réserves de pétrole sont assurées pour au moins 4 décennies, l équilibre entre les quantités que l on peut extraire facilement et les demandes est estimé devoir arriver à saturation d ici 5 à 15 ans. On parle de pic de production appelé également pic de Hubbert. Ce n est donc pas d abord l épuisement des ressources qui va générer l augmentation à venir des prix des produits pétroliers (on parle aisément alors d une base de 100 $ à 150 le baril) mais l incapacité à limiter les besoins des pays industrialisés face à la montée des demandes des zones à forte croissance économique tel que la Chine, l Inde et un partie de l Amérique du Sud. 2 La fenêtre à châssis bois renforcé est constituée d'une menuiserie comprenant différentes couches, notamment de matériaux isolants (liège par exemple), destinés à renforcer la résistance thermique globale de la menuiserie. 3 et 4 Le chauffage électrique classique : convecteur, panneaux rayonnant, plancher chauffant électrique émettent de la chaleur par effet joule 5 Essai de quantification des pertes thermiques dues Faire le choix d une isolation performante et durable signifie entre autre : - abandonner des systèmes d isolation par l intérieur au moins pour le neuf : du fait des ponts thermiques qu ils génèrent, ils ont des performances trop faibles en hiver, et pour l été ils rendent l intérieur des bâtiments trop sensibles aux risques de surchauffes, - utiliser des isolants à haute densité, en particulier sur les parois verticales, pour éviter les tassements, - choisir des isolants peu sensibles à la vapeur d'eau pour éviter les chutes de performance thermique en cas de non continuité du pare vapeur (le pouvoir isolant est divisé par 4,8 pour une fente de 1 mm sur 1 m 2 5 ), - privilégier deux couches croisées à une couche épaisse, - soigner la pose des pare vapeur ou frein vapeur, - éviter les ossatures métalliques traversante qui engendre des ponts thermiques (baisse de la performance de 40% 6 ) - à un pare-vapeur non continu sur laine minérale, Institut de physique du bâtiment- Stuttgart, essai réalisé avec une différence de pression ext/int de 20pa. 6 Essai comparatif CSTB, Cahiers techniques du bâtiment, sept 2001 Avril - Mai - Juin

9 Une solution technique universelle pour la rénovation des bâtiments... Dans une étude pour le collectif «Isolons la Terre contre le CO2», le cabinet Enertech a analysé huit bâtiments représentatifs du parc immobilier français et réalisé 3500 simulations pour voir comment obtenir moins de 50 kwh/m 2 /an pour le chauffage. Cette consommation est la valeur cible à atteindre pour diviser par 4 nos émissions de gaz à effet de serre dans ce secteur. D après cette étude, il est possible de choisir des solutions plus adaptées que d autres, en fonction des régions. Néanmoins, selon Olivier Sidler (cabinet Enertech) le plus simple est de proposer une «solution technique universelle» pour la rénovation des bâtiments anciens en France. Cette solution est à mettre en œuvre indistinctement dans tous les logements français, car ce qui est important, c est que le pays atteigne l objectif fixé, mais pas forcément chaque individu. Pour tous les logements, les mêmes solutions sont choisies : l isolation des murs et des combles, le changements des vitrages, En fonction des régions, certains arriveront à 70kWh/m 2 /an, d autres à 20, mais une solution technique universelle simplifiera les procédures de mise en oeuvre et réduira les coûts. En principe, elle devrait être mise en œuvre lors des ventes de logements, à la charge de l acheteur. Techniquement, elle se compose des éléments suivants : - Pour les murs, une isolation avec l équivalent de 15 cm de laine minérale ; - Pour la toiture, une isolation avec l équivalent de 30 cm de laine minérale ; - Pour le plancher bas, une isolation avec l équivalent de 15 cm de laine minérale ; - Pour les fenêtres, des triples vitrages peu émissifs, avec gaz argon, et des châssis en bois ; - Pour la ventilation, une VMC double flux avec échangeur de chaleur, de rendement 70%. Cette solution permet donc d utiliser un seul type de produit pour chaque paroi et dans toute la France, ce qui permet une identification aisée chez les marchands de matériaux. Dans de tels programmes de rénovation, la formation des professionnels et le contrôle sur chantier des techniques mises en œuvre deviennent alors simples et accessibles au plus grand nombre. Mais cette solution a également un mérite important. C est de pouvoir fixer une «feuille de route» des travaux à un propriétaire occupant son logement et qui désire faire certains travaux. Actuellement des crédits d impôts sont octroyés sans qu il y ait toujours une grande cohérence d une année à l autre, et sans que soit spécifié un niveau particulier d exigence générale. Le risque est de «tuer» le gisement d économie en prenant des dispositions insuffisantes. Avec la solution technique universelle, lorsqu un propriétaire changera par exemple ses fenêtres conformément à cette solution, il bénéficiera d un crédit d impôt et, lorsqu il vendra, l occupant suivant saura que les fenêtres ont été correctement rénovées, et qu il ne devra intervenir que sur les autres préconisations. Cela donne un fil conducteur à l attribution du crédit d impôt, afin qu il existe une cohérence dans tous les travaux à réaliser lorsqu ils sont exécutés progressivement. Ce type de rénovation est efficace car il ne nécessite plus de longues études et calculs sur les gains énergétiques possibles. Il s agit maintenant d une obligation de moyens à mettre en œuvre et non plus de résultats. Un point non négligeable est le financement de ces projets. Devenant des projets types avec les mêmes techniques et procédés mis en œuvre, les montages et plans financiers vont pouvoir s appuyer sur des modèles types également, ce qui sera plus clair et facilitera la compréhension pour les établissements bancaires. Le cabinet Enertech encadre actuellement plusieurs études de rénovation dont l objectif de performance thermique (pour le chauffage) est de 50kWh/m 2 /an, comme à Mulhouse (Haut-Rhin) et en région Rhône- Alpes. Dans cette dernière, un programme de rénovation de 150 logements collectifs répartis en 8 opérations d une part, et de 100 logements individuels d autre part, avec une aide forfaitaire de 50 euros/m 2 en collectif et de euros par logement en individuel, ont été entrepris. Les objectifs sont de réaliser un partage du savoir-faire, une évaluation des problèmes rencontrés et des solutions mises en place, des campagnes de mesure des consommations, et de créer et développer un marché pour parvenir à faire baisser les coûts. A Mulhouse une douzaine de maisons de ville, de 2 à 4 logements chacune, vont être réhabilitées. Une première expérimentation est entreprise sur 2 bâtiments (au 19 et 31 rue des Vosges), avec un relevé précis de leur typologie, puis l utilisation d un logiciel de simulation thermique (Comfie-Pléïades) afin de connaître les consommations d énergie annuelles en chauffage et l évolution de la température intérieure, notamment en été. Ce travail permet de connaître les performances thermiques du bâtiment selon les solutions techniques proposées et donc de choisir celles en adéquation avec l objectif de 50kWh/m 2 /an pour le chauffage qui veut être atteint. Enfin une approche économique est réalisée afin d évaluer les coûts par rapport aux solutions retenues. Le graphique suivant montre que l utilisation d un échangeur de chaleur entre air neuf et air extrait dans le bâtiment est impérative pour atteindre facilement l objectif de 50 kwh/m 2 /an avec différentes combinaisons de solutions techniques pour les isolations et le vitrage. Par rapport au coût de la solution technique universelle, l étude économique théorique tend à montrer qu une solution différente pour chaque configuration de bâtiment serait moins coûteuse dans certains cas, mais plus coûteuse dans d autres. L adoption de la solution technique universelle évite le coût et le délai dus à une étude pour chaque cas, ce qui risquerait de faire échouer le projet. C est donc finalement la «solution universelle» qui a été appliquée pour les logements de Mulhouse. L analyse économique montre qu au prix actuel de l énergie, le temps de retour brut est inférieur à 15 ans pour une telle rénovation. Mais surtout, elle montre que dès la première année, l annuité de remboursement d un emprunt sur vingt ans pour fi- 12 Avril - Mai - Juin 2006

10 nancer les travaux serait en totalité couvert par les économies d énergie induites. Une dernière question consiste à savoir si les solutions techniques retenues sont disponibles en Alsace. Toutes les technologies ne sont pas disponibles en France mais elles le sont en Europe, et notamment en Allemagne, pays frontalier pour cette région. Des solutions pour réaliser rapidement des bâtiments (en neuf ou en rénovation) avec une performance énergétique de 50 kwh/m 2 /an existent donc et sont accessibles. Notamment le scénario de la «solution technique universelle» est intéressante car rapide, simple d exécution et la moins coûteuse. Il faudra au préalable importer ou développer en France des techniques existantes à l étranger, comme par exemple les menuiseries bois avec triple vitrage peu émissif et gaz rare tel que l argon. Olivier SIDLER, ENERTECH Enertech En France, en Franche-Comté... EFFINERGIE Face aux nouveaux défis qui guettent le monde de la construction et en parallèle à la prise de conscience des organismes professionnels, les collectivités et l état réfléchissent afin que ce marché nouveau s organise avant que la demande ne le submerge.là encore l exemple suisse, fait de pragmatisme économique, est intéressant.et, avec la mise en place d une certification, nos voisins sont arrivés à fiabiliser un nouveau marché qui, 7 ans après son émergence représente, dans certains cantons, jusqu à 25% de la construction. Cette initiative, qui permet aux professionnels de mettre en valeur leurs prestations et qui assure aux particuliers que leur choix abouti réellement à un produit différent intéresse de plus en plus d acteurs français. Quatre régions dont la Franche-Comté se coordonnent d ores et déjà au niveau national autour du monde professionnel, scientifique et industriel pour entrevoir ce type d organisation gagnant/gagnant. Le but : répondre aux défis environnementaux en soutenant l économie locale et en générant une gestion saine de notre patrimoine bâti C est ainsi que le 27 mars 2006, l association liant tous ces acteurs est née : EFFINERGIE. Et à la présidence, Antoinette Gillet, Vice-présidente du conseil régional Franche-Comté contribuera à maintenir le dynamisme actuel. Avril - Mai - Juin

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