INTERACTION HOMME- MACHINE NSY ème session avril Documents papiers : NON AUTORISES M. HENRIQUES

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1 CNAM PACA INTERACTION HOMME- MACHINE NSY 110 Centre de Nice 2 ème session avril 2014 Nombre de pages du sujet : 4 (non compris la page de garde) Durée 3 Heures Documents papiers : NON AUTORISES M. HENRIQUES Aucun système électronique n est autorisé (ordinateur portable, netbook, téléphone,...) 41, Boulevard Napoléon III NICE Cedex 3 Téléphone : SIRET : Code APE : 8559A - N de déclaration d'existence :

2 I. Méthode de Keystroke (3 points) On rappelle les 6 opérateurs utilisés dans le modèle de Keystroke pour décrire l exécution d une tâche et leurs temps calculés empiriquement : K (Keystroking) : frappe de touche au clavier ou clic de souris, T K = 0,2 s P (Pointing) : déplacement du curseur de la souris vers une cible, T P = 1,1 s H (Homing) : changement de dispositif, T H = 0,4 s D (Drawing) : action de dessiner, T D = 0,9 n + 0,16 l (ou n est le nombre de segments tracés et l leur longueur) M (Mental activity) : activité mentale de l utilisateur avant de faire se lancer dans une série d action automatiques, T M = 1,35 s R (Reponse time) : temps de réponse du système ; R n est présent que si l on attend une réponse du système (ce n est pas le cas dans notre exercice) On considère un utilisateur expert engagé dans une tâche, qui réfléchit une fois avant, mais dispose ensuite d automatismes dans le traitement de la tâche. On considère d autre part que dans un formulaire Web la position des mains par défaut (au début et à la fin de la tâche) est la souris. Le concepteur d'un menu hiérarchique envisage trois possibilités. 1) Dans la première, un sous-menu s'ouvre au survol. Dans ce cas, le mouvement canalisé horizontal s'apparente à un dessin (opérateur D), 2) Dans la deuxième, il faut cliquer pour ouvrir un sous-menu. L'accès au sous-menu n'est alors plus canalisé et s'apparente à un pointage 3) Dans la troisième possibilité, le sous-menu s'ouvre au bout d'un temps fixé à 0,5 secondes et le mouvement horizontal s'apparente la encore à un pointage Dans tous les cas, le choix d'un item dans le menu courant (mouvement vertical non canalisé) s'apparente à un pointage (opérateur P) Si besoin, la hauteur d un item est de 1cm et sa largeur de 10 cm. Calculer avec la méthode de Keystroke, le temps mis pour accéder à un item du 5ème niveau sachant que le pointeur de la souris se trouve au départ au dessus du bouton 'Démarrer'.

3 II. Loi de Fitts, Steering (3 points) 1) Quel est l avantage des menus en bordure d écran du point de vue de la loi de Fitts? 2) Dans les menus hiérarchiques, il est recommandé de préférer la hauteur (ou largeur) des menus à leur profondeur. Pourquoi? 3) Quel est l avantage d un menu accordéon par rapport à un menu hiérarchique classique (comme celui de la question I.) III. Modèle du processeur humain (2 points) 1) Quelle est la différence entre la sensation et la perception? 2) Sur une interface, les éléments de navigation (barre d avancement/retour en arrière d un flux vidéo, boutons vers les images précédentes et suivantes) peuvent gêner la visualisation globale ; mais si ces éléments sont trop petits, c est l efficience motrice qui est diminuée. Avez-vous une solution pour privilégier l efficience dans les 2 espaces, perceptif moteur? III. Théorie de l'action (2 points) 1) La forme du curseur de la souris peut aider à améliorer la distance sémantique en entrée. Pouvez-vous citez quelques exemples? 2) a) Si j ai bien compris l impact sur le système de ma commande mais que cela ne correspondait pas à ce que je voulais faire, laquelle des 4 distances n est pas respectée? b) Même question si je ne comprend pas comment lancer ma commande à partir de l interface. IV. Nouveaux modes de présentations et d interaction (4 points) 1) De nouveaux modes de présentation combinent sur une même interface l information au centre d intérêt (focus) et l information contextuelle. Citer et décrire sommairement (éventuellement à l aide d un dessin) un ou deux exemples. 2) Un logiciel de gestion et de retouche d images permet traditionnellement de parcourir un album (image précédente, image suivante) et de retoucher l image courante (modifier, supprimer) en cliquant sur des boutons dans le cadre. La nouvelle version prévoit, en plus, une interaction à base de gestes (image 1) : un mouvement avec la souris (en maintenant son bouton gauche enfoncé) n importe où sur l image est maintenant interprété.

4 a) Evaluez et comparez l efficience motrice des deux solutions (clic sur les boutons ou interprétation des gestes) en tenant compte du contexte de la tâche (par exemple parcourir l album à la recherche d une image pour la retoucher ou parcourir l album en retouchant chaque image etc.) b) Comparez maintenant les deux solutions en tenant compte de la taille de l écran : ordinateur de bureau, smartphone c) Dans la nouvelle version, en maintenant le bouton gauche de la souris enfoncé 0,3 secondes sans déplacement, le menu apparaît (image 2). Quel critère ergonomique est ainsi mis en œuvre? Image 1 Image 2 V. Critères et recommandations ergonomiques (6 points) 1) Sur certains éditeurs de texte, lorsque l utilisateur enregistre les modifications du fichier courant (icône/bouton ou raccourci clavier) on revient au début du fichier (l ascenseur revient tout en haut). C est ce qui arrive par exemple dans l éditeur de programme de Zope en cliquant sur le bouton Save Changes. Quel critère ergonomique n est pas respecté? Pourquoi? 2) Un outil de recherche de fichiers propose tout d abord une recherche simple en saisissant un nom (éventuellement incomplet). Ce n est que si la recherche simple échoue que l utilisateur peut lancer une recherche avancée (en précisant des dates, le type du fichier, une expression régulière, etc.). Qu en pensez-vous? 3) Dans une page Web, un petit utilitaire doit permettre la conversion d euros vers des dollars et inversement. Dessiner une IHM qui vous semble ergonomique en décrivant l interaction. 4) Un jeu sur Internet permet de découvrir son gain en passant la souris (avec le bouton gauche enfoncé) sur la zone grise métallisée. Quel critère ergonomique le concepteur a-t-il voulu mettre en œuvre?

5 5) Les boites de messages sont classées en 4 types? Les décrire en indiquant pour chacun l icône qui lui est associé : a) b) c) d) 6) Que signifient les symboles suivants : en a) en b) en c) et en d) a) b) c) d) VI. Modèles d architecture logicielle (Question Bonus) Répondre au choix à a) ou b) a) Quelles sont les 3 parties du modèle d architecture logicielle Seeheim? Les décrire en une ligne chacune. b) Quels sont les rôles du modèle, de la vue et du contrôleur dans le modèle MVC? Quelles sont leurs interactions.