Financer les ODD : comment utiliser efficacement l ensemble des flux et des outils financiers?

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1 Financer les ODD : comment utiliser efficacement l ensemble des flux et des outils financiers? Lundi 7 septembre 2015 de 14H30 à 16h00 Salle Notre Dame des Victoires INTERVENANTS, Directeur général, Banque Mondiale & Directeur financier, Groupe Banque Mondiale Philippe Douste-Blazy, Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des financements innovants pour le développement, Organisation des Nations Unies & Président, UNITAID Pierre Valentin, Président du directoire Ecofi Investissements, Crédit Coopératif et & Administrateur, Convergences Joe Cerrell, Directeur politique mondiale, plaidoyer et programme pays, bureau européen, Fondation Bill & Melinda Gates, Modérateur Patrick Guillaumont, FERDI (Fondation pour les Etudes et Recherches sur le Développement International), Président PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS La conférence d Addis Abeba il y a un mois sur le financement des ODD, troisième conférence sur le sujet après Monterrey et Doha, est le point de départ d un débat dont l objectif est de faire émerger les grands accords sur les objectifs du Développement Durable, qui devront être validés à l ONU le 25 Septembre L objet de cette conférence est de mieux comprendre quels sont les rôles des secteurs publics et privés dans le financement des ODD. Le sujet étant immense, la coordination entre les différentes sources de financement est parfois complexe. Au cours des 25 dernières années, d énormes progrès ont été faits en faveur du développement. L aide publique doit être utilisée de manière plus cohérente et plus intelligente. Pour ça, tous les pays doivent contribuer plus et mieux au financement du développement. Les financements innovants, impliquant secteurs publics, privés et philanthropie, sont indispensables pour combattre la pauvreté et atteindre les Objectifs de développement durable. 1

2 RESUME DES INTERVENTIONS, Directeur général, Banque Mondiale & Directeur financier, Groupe Banque Mondiale On est à un moment très important, crucial, historique. Pour la première fois, on va revisiter l agenda du millénaire sous tous les angles : avec les Objectifs du Développement Durable à New York, avec la conférence sur le financement du développement à Addis Ababa, avec la conférence sur le climat à Paris, et avec la conférence sur l humanitaire l année prochaine. Il faut que 2015 soit l année où toutes les forces centrifuges ont la volonté de travailler ensemble aux objectifs du On peut transformer l histoire. Zéro exclusion, Zéro carbone, Zéro Pauvreté, c est possible pourvu qu on s en donne les moyens et qu on y travaille ensemble. développement. Depuis l adoption des OMD en 2000, le monde a totalement changé. On a eu une crise financière qui a remis en cause tous les circuits de financement et la manière dont ces flux se déploient dans le monde. On a une économie dont la carte a été redessinée : en 2000 les BRICS n existaient pas. Enfin, on a la reconnaissance du monde privé qui est centrale : l aide publique au développement (APD) représente 135 milliard de dollars, les flux privés représentent plus de 1000 milliards. Pour financer le développement, l APD doit être utilisée de manière plus intelligente et concentrée. Une innovation à Addis Ababa a été de reconnaitre qu une partie des ressources viendrait des pays eux-mêmes : c est la mobilisation des ressources domestiques, notamment par la taxation. Cela demande un travail sur la collecte, la distribution, la transparence de ces flux et la redéfinition du contrat social car les citoyens ont besoin de savoir ce qu on fait avec leur épargne et leurs impôts. Il faut s engager avec le secteur privé et créer les conditions pour que d un point de vue économique les entreprises créent, construisent, investissent, dépensent. Pour cela il faut dépasser les suspicions qui existent de part et d autre. Enfin, les banques de développement doivent prendre une part active au débat sur les biens publics mondiaux. Le fonds vert pour le climat a alloué 10 milliards de dollars une fois. Nous devons approvisionner 100 milliards par an. Seule une banque peut faire ça. Il faut savoir être innovant et mettre en œuvre toutes les ressources des acteurs publics, du secteur privé et de la société civile. On peut transformer l histoire. «Zéro exclusion, Zéro carbone, Zéro pauvreté» c est possible pourvu qu on s en donne les moyens et qu on y travaille ensemble. Philippe Douste-Blazy, Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge des financements innovants pour le développement, Organisation des Nations Unies & Président, UNITAID Nous souffrons aujourd hui d un énorme déficit vis-à-vis de l opinion publique. 95% des gens interrogés sur l aide au développement pensent que cela ne sert à rien. On n a pas été capable d expliquer que dans les 25 dernières années, la communauté internationale s est investi et a obtenu des résultats extraordinaires. Il y a un effet ciseau : au moment où les besoins explosent, les moyens diminuent. Il faut demander aux pays qui se désengagent de continuer à augmenter l APD à hauteur de 0,7%, dire aux pays émergents qu ils peuvent contribuer un peu plus que cela et demander au pays les plus pauvres de contribuer nationalement la lutte contre l extrême pauvre en privilégiant le financement de l accès à l éducation et la santé. La clef est politique : si la communauté internationale veut bouger les choses, elle le peut. Il suffit de prélever une contribution de solidarité 2

3 microscopique et indolore sur les activités économiques qui bénéficient le plus de la mondialisation : le tourisme de masse, le mobile, internet, les transactions financières et les ressources extractives. En 2006, nous avons proposé avec le président Brésilien Lula de prélever un euro sur les billets d avion. Cela a été un échec énorme : seulement 12 pays ont accepté ; mais aussi un succès énorme : avec 12 pays on a pu récolter plus de 2 milliard de dollars. Ainsi nous avons pu dépister 2 millions d enfants contre le HIV, financer 355 millions de traitements contre le paludisme, et 7 millions contre la tuberculose. Ça marche! Nous vivons une crise du court-termisme, qui se traduit par des guerres mais aussi une extrême pauvreté. On a inventé la mondialisation de l économie et de la communication, mais on n a pas inventé la mondialisation de la solidarité. Passons maintenant aux transactions financières. Il y a 10 ans, on disait que c était impossible, maintenant on est en train de le mettre en place : 0.1% par transactions financières représenterait jusqu à 400 milliard de dollars par an. Le combat est dorénavant de faire comprendre que cet argent doit aller à la lutte contre l extrême pauvreté et pas aux Etats. Le 28 septembre à New York, nous allons lancer UNITLIFE. Nous avons convaincu cinq Chefs d Etats africains de donner 10 centimes par barrel de pétrole, 60/70 centimes par gramme d or, ou 1 dollars par gramme d uranium. Nous allons utiliser des ressources extractives qui appartiennent à tout le monde, qui bénéficient à tout le monde sauf aux pauvres, pour lutter contre la malnutrition. Un dollar investi dans la malnutrition crée 15$ en terme de développement. Il faut aussi réfléchir à la manière de dépenser cet argent. Concernant l accès aux soins par exemple, dans des pays d Afrique ou d Asie, il faut attendre dix ou quinze ans supplémentaires avant qu une innovation médicale ne leur parvienne. Sur le SIDA, on a décidé de créer une communauté de brevets qui permet de produire le même médicament générique pour 98% moins cher et d atteindre les populations les plus défavorisées. Sans promouvoir l assistanat économique, je veux insister sur le fait que si on ne donne pas à chacun les cinq biens publics mondiaux : l eau potable, la nourriture, les sanitaires, la médecine et l éducation de base il n y a pas d économie. Les agences publiques de développement doivent comprendre que l aide publique est essentielle car si on meurt avant l âge de cinq ans, on ne contribue jamais à l économie. Pierre Valentin, Président du directoire Ecofi Investissements, Crédit Coopératif & Administrateur, Convergences Le Crédit Coopératif s est lancé dans les mécanismes de développement avant la création des OMD. Ce qui l a motivé avant tout était d utiliser la finance autrement. Dans les années 80 elle a lancé le premier fond de partage avec le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement qui a été utilisé avec une société d investissement et de développement en Afrique. Dans les années 2000, nous avons décidé de prélever un montant sur chaque transaction par carte bancaire lors des retraits de billets, à nos frais. Puis nous avons appliqué ce concept à des transactions à taux faible (0.01%) mais extrêmement nombreuses : les opérations de change. Si toutes les banques du monde faisaient cela sur toutes les grandes devises, nous collecterions un montant de 30 à 40 milliard de dollars par an. En tant que petite banque, nous voulions comprendre comment réagissent nos clients, qu est ce qui empêche les autres banques d en faire autant, et qu est-ce qu on pouvait faire avec cet argent. Concernant le prélèvement obligatoire de cette taxe, nous avons décidé de rester neutre, c est au parlement de prendre cette décision, par contre, nous estimons qu elle doit être allouée au développement. Son objectif doit être incontestable et avoir une valeur éthique forte pour éviter son contournement par les banques. 3

4 Il y a aussi la dimension d investissement à impact social. Il existe des fonds d investissement solidaires qui sont des fonds communs de placement ouverts au grand public dans lesquels 90% sont gérés de manière classique et 10% va à des entreprises sociales, des associations, sous forme de prêts ou d investissement à l action. Le don et l investissement à impact social sont des réalisations que chaque banque ou entreprise peut faire en ayant des effets induits extrêmement favorables. Il y a d abord un effet de notoriété internationale, et une réaction très positive des clients. Nos clients veulent agir pour transformer la société à travers la finance. Joe Cerrell, Directeur politique mondiale, plaidoyer et programme pays, bureau européen, Fondation Bill & Melinda Gates Tout d abord, il est important d apprécier les progrès qui ont été fait dans les 15 dernières années. L impact des mesures prises est extraordinaire et cela prouve que l humanité peut s améliorer. Depuis 2000, la mortalité infantile et maternelle drastiquement décru. Le nombre de personnes souffrant de la faim est passé de 23% à 13%. On est sur le point d éradiquer la Polio. C est ce progrès qui nous donne l audace et l optimisme de croire que le monde peut être à la hauteur de ses défis. Pour cela, il nous faudra soutenir ces pays dans la mobilisation des ressources et accroitre le nombre d investissements privés dans des régions qui ont été instable et imprévisibles par le passé mais qui commencent à s ouvrir au monde. La philanthropie sera également une ressource de financement majeur, autant quantitativement que qualitativement. Au cours des dernières années, Bill et Melinda Gates ont travaillé au développement du «Giving Pledge» (l engagement du don). Cette initiative est destinée à attirer des individus extrêmement riches et à les faire s engager à donner la moitié de leurs ressources financières. Actuellement, 150 familles sur 4 continents ont pris cet engagement, cela représente plus de 3000 milliard de dollars. La philanthropie est aussi importante car c est un capital-risque : elle s aventure dans des entreprises risquées où les Etats et autres acteurs classiques ne s engagent pas. Enfin, l engagement de la société civile et du grand public est critique, c est à eux d exiger des acteurs du développement qu ils se tiennent à leurs engagements et rendent des comptes. La philanthropie peut être une source de financement majeur. Actuellement, 150 familles sur 4 continents se sont engagées à donner la moitié de leur richesse, soit plus de 3000 milliard de dollars. Les mécanismes de financement innovants joueront un rôle crucial dans l achèvement de ces objectifs. Mais l APD continuera de jouer un rôle majeur. Nous savons aujourd hui que nous avons besoin de 7000 milliards de dollars en termes d investissement, d infrastructure, d agriculture, de transports, et d accès à l eau. A Addis Abeba, de nombreux pays se sont engagés à continuer d accroître leur aide pour atteindre 0.7% de leur revenu national brut, s ils honorent cet engagement, 300 milliards de dollars pourraient être levés, soit plus du double du montant actuel. 4

5 ECHANGES AVEC LA SALLE Comment un fonds d investissement privé peut travailler avec vous, sachant qu on a la même motivation avec des outils différents? L engagement avec les fonds d investissement est central. Les banques sont de plus en plus court-termistes avec une aversion au risque de plus en plus importante. Le financement de l économie repose de plus en plus sur les investisseurs institutionnels, qui doivent trouver les moyens d investir dans les pays en développement. L enjeu est de favoriser l intermédiation entre les acteurs pour coinvestir et permettre à ces gens d identifier les bons projets. Pierre Valentin Les fonds d investissement privés peuvent-ils attirer les capitaux d une banque? OUI. Nous avons à cet effet lancé un fonds d investissement pour la micro-finance et des institutions financières à visée sociale en Europe de l Est et sur la rive Sud Méditerranée. Non seulement c est possible, mais c est nécessaire pour être plus efficace. Les institutions publiques ne peuvent pas tout faire toutes seules.» Le développement durable n est pas possible sans un accès à une eau de qualité. L argent se retrouve au niveau des Etats. Comment faire en sorte que les financements soient accessibles localement? Comment faire mieux avec ce qui existe déjà avant de faire plus? Le système international laisse peu de place à tout ce qui n est pas étatique. Il faut trouver les moyens de pouvoir travailler directement avec les provinces et les municipalités. C est possible, ça existe, mais c est l exception. Philipe Douste Blazy L enjeu de votre question est l innovation du côté de la dépense, avec la traçabilité des financements. En ce qui nous concerne avec l UNITAID, nous n avons jamais donné à des gouvernements ; nous passons par l UNICEF, ou l OMS ou MSF, ou la fondation Clinton, ce qui permet de diminuer le risque. Le problème qui peut se poser, par contre, est la substitution. Ça ne sert à rien de créer du financement innovant si de l autre côté, le ministre du budget diminue d autant le budget alloué au développement. D un côté, il y a une technocratie internationale, et de l autre, la réalité des populations locales. Y a t-il une réflexion menée sur une construction démocratique des indicateurs qui associe les populations concernées? C est un enjeu majeur : produire l information et voir comment celle-ci est comprise et jugée pertinente. Sans informations, on tape dans le vide. Et il y a un grand nombre de pays sur lesquels nous n avons pas de statistiques sur la pauvreté, notamment en Afrique et en Chine. Il faut aider les pays à développer leur appareil statistique. Il faut les deux : la technocratie et les populations locales. La vulnérabilité aux chocs exogènes est un vrai problème. Je pense notamment aux fluctuations des prix des matières premières. Comment peuton aider des politiques contra-cycliques? L enjeu est la capacité à faire face à des problèmes dans un cours laps de temps. Le fonctionnement du système multilatéral aide les pays à faire face à ce genre de choses, avec les produits contingents, impliquant des droits de tirage (et donc une ligne de réserves attribuée). Rapporteur : Pauline Dumail, Man & Nature. 5

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