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1 Etre ouvrier en France : Des Trois Glorieuses aux Trente Glorieuses:construction d'une Problématiques: identité ouvrière En quoi la manufacture, la fabrique, l'usine, la machine et l'émergence d'une nouvelle division du travail suscitent-elles la création d'un monde ouvrier et d'une identité ouvrière? Existe-t-il un monde ouvrier ( classe ouvrière) ou des mondes ouvriers (classes ouvrières selon l'élite bourgeoise)? Quelles sont les représentations collectives des ouvriers pour se situer eux même et pour situer les autres? Comment s'intègrent-ils dans la société française?

2 Etre ouvrier en France : Des Trois Glorieuses aux Trente Glorieuses:construction d'une Objectifs identité ouvrière Montrer les liens entre les deux révolutions industrielles et la naissance du monde ouvrier. (culture et sociabilité) Montrer les liens entre les «révolutions» ouvrières et les républiques. Montrer que les luttes ouvrières ont été au centre de notre vie sociale pendant plus d'un siècle. Pour quelles raisons et dans quelles conditions ont-elles produit le mouvement social de notre société industrielle? Montrer l'expression de la culture et la sociabilité ouvrières Montrer les interactions entre le monde ouvrier, les syndicats et les partis politiques. Quelles sont les fonctions de l'action syndicale? Montrer la complexité du monde ouvrier: la diversité dans l'unité

3 Bornes chronologiques 1830: Trois Glorieuses: La révolution de Juillet à la faveur de laquelle un nouveau régime, la monarchie de Juillet succède à la seconde restauration. Elle se déroule sur trois journées, 26 juillet, 27 juillet, 28 juillet -Première industrialisation: charbon, vapeur, filature textile croissance du travail industriel et naissance du monde ouvrier (débat historiographique sur les dates de la première Révolution industrielle) -Première ligne de chemin de fer entre St Etienne et Lyon (les frères Seguin) 1975: Fin des Trente Glorieuses Postindustrialisation

4 Etre ouvrier en France : Des Trois Glorieuses aux Trente Glorieuses I: Révolutions et révoltes ouvrières A: 1830: Les trois Glorieuses B: 1848: Le printemps des peuples C: 1870: La commune de Paris (18 mars - 28 mai 1871) D: 1892: Carmaux un danger pour le gouvernement? II: Construction d'une culture ouvrière A: les grèves et les revendications ouvrières B: Les premiers mai C: Le journal: l'humanité D: Les chants rouges: L'Internationale ( lien avec une séquence en français sur les chants rouges) III: Sociabilités ouvrières A: De chez soi à l'atelier ou l'usine B: Syndicats, partis politiques et bourses du travail C: Du taudis,à la cité ouvrière au logement social et au pavillon D: Sports, loisirs et vacances

5 I: Révolutions et révoltes ouvrières A: 1830: Les trois Glorieuses B: 1848: Le printemps des peuples C: 1870: La commune de Paris (18 mars - 28 mai 1871) D: 1892: Carmaux un danger pour le gouvernement?

6 1830: Les trois Glorieuses Tableau de Delacroix: La liberté guidant le peuple musée du Louvre huile sur toile 1830

7 Analyse du tableau de Delacroix Premier plan Second plan Arrière plan 7

8 Les journées de 1848 Les journées de février1848 Vernet Barricade rue Soufflot Meissonnier la Barricade rue de la mortellerie juin 1848

9 Les journées de juin 1848 ( ) Les ouvriers n avaient plus le choix : il leur fallait ou mourir de faim ou engager la lutte. Ils répondirent, le 22 juin, par la formidable insurrection où fut livrée la première grande bataille entre les deux classes qui divisent la société moderne. C était une lutte pour le maintien ou l anéantissement de l ordre bourgeois. Le voile qui cachait la République se déchirait On sait que les ouvriers, avec un courage et un génie sans exemple, sans chefs, sans plan commun, sans ressources, pour la plupart manquant d armes, tinrent en échec cinq jours durant l armée, la garde mobile, la garde nationale de Paris ainsi que la garde nationale qui afflua de la province. On sait que la bourgeoisie se dédommagea de ses transes mortelles par une brutalité inouïe et massacra plus de prisonniers. K. Marx (Les luttes de classe en France, 1850)

10 La Commune de 1871 Arnaud-Durbec Une barricade, 19 mars 1871 Communardes prisonnières

11 Rêves de communards La Commune fait de la formule Liberté, Égalité, Fraternité, une réalité sublime. Elle prendra l'homme à son berceau, ne le quittera qu'à la tombe. Elle élèvera tous les enfants, distribuera le travail entre tous les hommes, à chacun selon ses aptitudes, elle abritera les femmes et les vieillards. Par elle il n'y aura plus dans la société ni parias ni privilégiés, car elle fera entrer dans le trésor commun, pour le service de tous, les richesses accumulées dans les mêmes familles par les vols et l'héritage. Club de l'église de la Trinité dans Paul Fontoulieu, Les Églises de Paris pendant la Commune,Paris :Dentu, 1873 Oui, ma sœur, nous sommes maître, entends-tu, devant nous ces gens s'inclinent, les monarques tremblent en pensant à notre révolution ; ces hommes qui nous, ont livré, nous les tenons ; Bismarck lui-même est forcé de nous reconnaître. Tu vois si nous sommes fort et les gens de la campagne pensent venir nous écraser à Paris ; pauvre peuple qu'ils sont bêtes, c'est pour eux que nous travaillons et ils voudraient nous écraser mais s'ils commencent et que Paris lève sa voix et il la fera entendre de l'océan aux monts Oural car rien ne résiste à un peuple libre.[...adieu ma sœur,et vive la République démocratique et sociale. Désiré Lapie, ouvrier menuisier, blanquiste, membre du Comité de vigilance de Montmartre, 26mars 1871.émoignages publiés dans Jacques Rougerie, Paris insurgé, la Commune de 1871,Paris : Gallimard/Découvertes, 1995

12 1 baron Reille, l homme fort de la droite tarnaise, et son gendre le marquis Ludovic de Solages, député de la circonscription, venait de licencier un de ses ouvriers, Jean Baptiste Calvignac, leader syndical et socialiste, ouvrier mineur, nouveau maire de Carmaux depuis le 15 mai 1892, pour s être absenté à plusieurs reprises afin de remplir ses obligations d élu municipal. C était remettre en cause le suffrage universel et les droits réels de la classe ouvrière à s exprimer en politique.les ouvriers se mettent en grève pour défendre ce maire dont ils sont fiers. [2] Nicolas Martin, dit Martin du Nord ( ), avocat et magistrat, ministre des Travaux publics, de l Agriculture et du Commerce ( ), puis de la Justice( ). 3Paul Jean Pierre Sauzet ( ), député de Lyon, ministre de la Justice (1836) et président de la Chambre des députés ( ). Carmaux un danger pour le gouvernement? Jaurès La Dépêche, 11 octobre 1892 L opinion est éclairée maintenant sur la compagnie de Carmaux. Tout le monde sait que c est elle qui, par des agissements électoraux, a provoqué la grève, et, lorsqu elle a stupidement refusé même la proposition de M. Maujan qui allait au-delà des concessions des grévistes, elle a mis contre elle non seulement les modérés des Débats et du Temps, mais les conservateurs. M. Francis Magnard, dans son article directorial du Figaro, écrit ceci : «Cette affaire de Carmaux, sur laquelle le ministère pourrait bien tomber, est vraiment très fâcheuse. Il ne s agit pas seulement de la compagnie à laquelle je ne m intéresse qu au point de vue théorique, et contre laquelle je dois même constater une certaine mauvaise humeur ; on lui en veut, évidemment, de devenir un brandon de discorde, et je vois arriver le moment où on l accusera d abuser de son droit.» Vous entendez bien? C est Le Figaro qui parle. Évidemment, le baron Reille est un homme jugé. La compagnie, qui se sent perdue, n a plus qu un espoir : c est que les républicains ne sachent pas se mettre d accord sur un moyen décisif et rapide d action ; c est qu ils se perdent en discussions théoriques et en déclamations vaines, au lieu d agir. Il ne s agit pas, à l heure actuelle, de se livrer à de vastes propositions qui ne seraient discutées que dans dix ans. Il faut aboutir et faire capituler une compagnie qui est sortie de son droit. Il faut restituer le plus vite possible aux ouvriers le travail et le pain. Or, à mon sens, la loi sur les mines, avec les textes combinés de 1810 et de 1838, permet d agir vigoureusement et tout de suite. L article 49 de la loi du 21 avril 1810 est formel : «Si l exploitation est restreinte ou suspendue, de manière à inquiéter la sûreté publique ou les besoins des consommateurs, les préfets, après avoir entendu les propriétaires, en rendront compte au ministre de l intérieur, pour y être pourvu, ainsi qu il appartiendra.» Ainsi, la loi de 1810 donne à l État, sur les mines, un droit de haute police dans l intérêt public, et, lorsque la loi du 27 avril 1838 intervint pour organiser et préciser la procédure de déchéance, le ministre des travaux publics, M. Martin, du Nord[1], et le rapporteur, M. Sauzet[2], affirmèrent très haut le droit de l État, et ce droit, la loi de 1838 ne le créait pas, il était déjà tout entier dans la loi de [...] [..]Devant ce langage et cette ferme résolution, la compagnie capitulerait en une minute. Les républicains sont suffisamment armés par la loi actuelle. À eux d user de ces armes.

13 II: Construction d'une culture ouvrière A: les grèves et les revendications ouvrières B: Les premiers mai C: Le journal: l'humanité D: Les chants rouges: L'Internationale ( lien avec une séquence en français sur les chants rouges)

14 Grèves et revendications ouvrières Grève à Fressenneville revendications ouvrières et violence sociale C'est le mercredi 10 janvier 1906 qu'éclata cette grève. Les ouvriers réclamaient d'abord le renvoi d'un contremaître. Ils demandaient en outre que la paie des mouleurs fût comptée pour trois mouleurs, alors même qu'on n'en emploierait que deux et que ces deux mouleurs suffiraient à la tâche. Une autre raison invoquée était la fermeture des portes à 7 heures moins 5 minutes. La cloche sonnait à 6 heures 45, heure d'ouverture des portes qui étaient fermées dix minutes plus tard. Or, on se plaignait que les portes fussent fermées avant l'heure et que les ouvriers, qui avaient trouvé les grilles closes, perdissent ainsi une demi-journée. Enfin, une dernière réclamation portait sur la mauvaise qualité des meules d'émeri, sur lesquelles sont polies les parois extérieures de la serrure, et la prétention de l'usine à faire une retenue sur les meules trop rapidement usées. Le début de la grève fut marqué par le sac de la maison de M. Debeaurain, à Bethencourt. A dix heures du soir, 3 ou 400 grévistes armés de haches démolirent à moitié la maison du patron, ses meubles furent brisés, on compta pour francs de dégâts. Ce n'est que dans la nuit du jeudi au vendredi que la troupe arriva sur place et put mettre fin au régime de terreur que les grévistes avaient inauguré. Léon de Seilhac, "La grève de Fressenneville", dans Le Musée social, avril 1907 Grève à Fressennville : difficile mobilisation syndicale Les serruriers sont nettement hostiles, pour la plupart, au syndicat, et celui-ci n'aurait pu facilement se constituer, s'il n'y avait eu dans le pays un grand nombre d'ouvriers d'usine, fondeurs et tourneurs de cuivre. Les ouvriers serruriers travaillant a l'usine ne sont que des préparateurs d'ouvrage, des mâcheurs de besogne, et, par rapport aux serruriers à domicile, une minorité, qui constitue dans la profession une véritable aristocratie. Sur 600 ouvriers employés par une usine, il n'en est pas 150 occupés à l'atelier central, tous les autres le sont à domicile. Or, les ouvriers à l'usine, spécialisés par une grande division du travail et pouvant produire un grand nombre de pièces, sont beaucoup mieux payés que les ouvriers à domicile, simples finisseurs d'ouvrage, limeurs et ajusteurs, et qui peuvent se faire aider dans leur tâche par leurs femmes et leurs enfants. Il en résulte, que, si un patron est mécontent d'un ouvrier, il n'a qu'à le renvoyer et à l'employer comme travailleur à domicile. Cette grande division de la classe ouvrière, qui serait habile si elle était voulue, fait que les ouvriers se syndiquent difficilement parce qu'ils ont peur de se faire expulser de l'usine (les syndicats étant nettement révolutionnaires et les patrons leur faisant une guerre sans merci) et que les ouvriers de l'atelier familial n'ont aucun motif apparent de se syndiquer, parce qu'ils ne demandent qu'une chose : avoir le plus de travail possible et rester dans les bonnes grâces de leurs employeurs. La concurrence entre les ouvriers à domicile est en effet très vive et la solidarité ouvrière étouffée par l'intérêt individuel. Cependant, malgré ces difficultés, le syndicat du Vimeu prit une certaine importance vers les mois de mars et avril On annonçait en effet que, le 1er mai 1906, les usines cesseraient d'appartenir aux patrons pour',passer entre les mains des ouvriers, mais que seuls auraient droit à une part de propriété ceux qui appartiendraient à l'organisation syndicale. Léon de Seilhac, "La grève de Fressenneville", dans Le Musée social, avril 1907

15 Grèves 1936 occupations d'usine Support: archive de l'ina ( site jalon) durée 02ms15: grèves1936 Allégresse Cette grève est en elle-même une joie. Une joie pure. Une joie sans mélange. Oui, une joie. J'ai été voir les copains dans une usine où j'ai travaillé il y a quelques mois... Joie de pénétrer dans l'usine avec l'autorisation souriante d'un ouvrier qui garde la porte. Joie de trouver tant de sourires, tant de paroles d'accueil fraternel...joie de parcourir librement ces ateliers où on était rivé sur sa machine... Joie d'entendre, au lieu du fracas impitoyable des machines, de la musique, des chants et des rires... Joie de passer devant les chefs la tête haute...joie de vivre parmi ces machines muettes, au rythme de la vie humaine... Bien sûr, cette vie si dure recommencera dans quelques jours. Mais on n'y pense pas... Enfin,pour la première fois, et pour toujours, il flottera autour de ces lourdes machines d'autres souvenirs que le silence, la contrainte, la soumission. Des souvenirs qui mettront un peu de fierté au cœur, qui laisseront un peu de chaleur humaine sur tout ce métal. On se détend complètement. On n'a pas cette énergie farouchement tendue,cette résolution mêlée d'angoisse si souvent observée dans les grèves. On est résolu,bien sûr, mais sans angoisse. On est heureux.

16 Les accords Matignon: 7 juin 1936 Les délégués de la Confédération générale de la production française et de la Confédération générale du travail se sont réunis sous la présidence de Monsieur le Président du Conseil, et ont conclu l'accord ci-après, après arbitrage de Monsieur le Président du Conseil : Article premier La délégation patronale admet l'établissement immédiat de contrats collectifs de travail. Article 3 L'observation des lois s'imposant à tous les citoyens, les employeurs reconnaissent la liberté d'opinion, ainsi que le droit pour les travailleurs d'adhérer librement et d'appartenir à un syndicat professionnel constitué en vertu du livre III du Code du travail. Les employeurs s'engagent à ne pas prendre en considération le fait d'appartenir ou de ne pas appartenir à un syndicat pour arrêter leurs décisions en ce qui concerne l'embauchage, la conduite ou la répartition du travail, les mesures de discipline ou de congédiement. [...] Article 4 Les salaires réels pratiqués pour tous les ouvriers à la date du 25 mai 1936 seront, du jour de la reprise du travail, rajustés suivant une échelle décroissante commençant à 15% pour les salaires les moins élevés pour arriver à 7 % pour les salaires les plus élevés, le total des salaires de chaque établissement ne devant, en aucun cas, être augmenté de plus de 12%. [...] Article 6 La délégation patronale s'engage à ce qu'il ne soit pris aucune sanction pour faits de grève. Article 7 La délégation confédérale ouvrière demande aux travailleurs en grève de décider la reprise du travail dès que les directions des établissements auront accepté l'accord général intervenu et dès que les pourparlers relatifs à son application auront été engagés entre les directions et le personnel des établissements. Le président du Conseil : Monsieur BLUM Pour la Confédération générale du travail : Messieurs BELIN, CORDIER, FRACHON, JOUHAUX, MILAN, SEMAT. Pour la Confédération générale de production française : Messieurs DUCHEMIN, DALBOUZE, RICHMOND, LAMBERT-RIBOT

17 Grèves Renault mai 1968 Les accords de Grenelles Support: archive de l'ina ( site jalon) durée 04'16 grèves renault mai 68 Support: archive de l'ina ( site jalon) durée 51 sec les accords de Grenelles

18 Les premiers mai La marche du premier mai 1890 Premier mai! c est le renouveau ; Comme aux arbres monte la sève, L idée aussi monte au cerveau Et la sociale se lève! Plus haut que nos petits bourgeois, O premier mai, passant les ondes, Par-dessus frontières et loi, Ton soleil luit sur les deux mondes. Même coeur a battu partout, Même espérance triomphale Dans cette clameur qui s exhale : Debout! Debout! Debout! Voici l internationale! Le capital fait un enfer De ce pauvre monde où nous sommes, Et notre pain est plus cher, Qu à l exploiteur la chair des hommes, Trop longtemps notre surtravail Chanson écrite par Charles Gros, sur la musique du «Chant des ouvriers» de Pierre Dupont chantée pour la première fois en Nous fut payé par la famine. L ouvrier n est pas un bétail Et moins encore une machine. L ordre social, ô patrons, A vu d autres métamorphoses! Nous les voulons, nous les aurons Les trois huit et bien d autres choses. Sur le sol natal, c est l exil, Partout où l on vit de misère. Au peuple ouvrier, que faut-il? Il faut la patrie ouvrière. D un bout du monde à l autre bout, Que le même cri retentisse : Les prolétaires sont debout Et leur patrie est la justice. C est pourquoi d un coeur sûr et gai, Comme une fête de l histoire, Nous chantons notre premier mai : Notre union, c est la victoire. Lorsque nous crions : en avant! Sous notre élan, la terre bouge, Et sur notre front claque le vent Le grand frisson du drapeau rouge

19 Le premier éditorial de l'humanité: Notre but, paru le 18 avril 1904 et écrit par Jaurès Le titre même de ce journal, en son ampleur, marque exactement ce que notre parti se propose. C est, en effet, à la réalisation de l humanité que travaillent tous les socialistes. [...] Cette nécessaire évolution sociale sera d autant plus aisée, que tous les socialistes, tous les prolétaires, seront plus étroitement unis. C est à cette union que tous ici, dans ce journal, nous voulons travailler. Je sais bien quelle est aujourd hui, dans tous les pays, l âpreté des controverses et des polémiques entre les socialistes.[...]. L union ne peut naître de la confusion. Nous défendrons toujours ici, en toute netteté et loyauté, les méthodes d action qui nous semblent les plus efficaces et les plus sûres. Mais nous ne voulons pas aggraver, par l insistance des controverses et le venin des polémiques, des dissentiments qui furent sans doute inévitables, et que le temps et la force des choses résoudront certainement Socialistes révolutionnaires et socialistes réformistes sont avant tout, pour nous, des socialistes. S il est des groupes qui, ça et là, se laissent entraîner par passion sectaire à faire le jeu de la contre révolution, nous les combattrons avec fermeté. Mais nous savons que dans les deux fractions socialistes, les dévouements abondent à la République, à la pensée libre, au prolétariat, à la Révolution sociale. Sous des formules diverses dont quelques-unes nous paraissent surannées et par conséquent dangereuses, tous les socialistes servent la même cause. Et l on verra à l épreuve que, sans rien abandonner de nos conceptions propres, nous tâcherons ici de seconder l effort de tous. Nous voudrions de même que le journal fût en communication constante avec tout le mouvement ouvrier, syndical et coopératif. Certes, ici encore, il y a bien des divergences de méthode. Et ceux qui tentent de détourner de l action politique le prolétariat organisé, commettent, à notre sens, une erreur funeste. Mais que serait et que vaudrait cette action politique sans une forte organisation économique de la classe ouvrière, sans une vive action continue du prolétariat lui-même? Voilà pourquoi, sans nous arrêter aux diversités et aux contrariétés de tactiques et de formules, nous serons heureux d accueillir ici toutes les communications où se manifestera la vie ouvrière ; et nous seconderons de notre mieux tous les efforts de groupement syndical et coopératif du prolétariat. Ainsi la largeur même et le mouvement de la vie nous mettrons en garde contre toute tentation sectaire et tout esprit de coterie. [...] Tous ici nous donnerons un plein effort de conscience et de travail pour mériter ce succès : que la démocratie et le prolétariat nous y aident.. 18 avril 1904 : Jean Jaurès fonde le quotidien socialiste " l'humanité "

20 Les chants rouges: L'Internationale Debout! les damnés de la terre Debout! les forçats de la faim La raison tonne en son cratère : C est l éruption de la fin Du passé faisons table rase Foule esclave, debout! debout! Le monde va changer de base : Nous ne sommes rien, soyons tout! Refrain : C est la lutte finale Groupons-nous et demain L Internationale Sera le genre humain. Il n est pas de sauveurs suprêmes : Ni Dieu, ni césar, ni tribun, Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes! Décrétons le salut commun! Pour que le voleur rende gorge, Pour tirer l esprit du cachot Soufflons nous-mêmes notre forge, Battons le fer tant qu'il est chaud! L État comprime et la loi triche ; L impôt saigne le malheureux ; Nul devoir ne s impose au riche ; Le droit du pauvre est un mot creux. C est assez languir en tutelle, L égalité veut d autres lois ; «Pas de droits sans devoirs, dit-elle, Égaux, pas de devoirs sans droits!» Hideux dans leur apothéose, Les rois de la mine et du rail Ont-ils jamais fait autre chose Que dévaliser le travail? Dans les coffres-forts de la bande Ce qu il a créé s est fondu. En décrétant qu on le lui rende Le peuple ne veut que son dû. Les Rois nous saoulaient de fumées. Paix entre nous, guerre aux tyrans! Appliquons la grève aux armées, Crosse en l air et rompons les rangs! S ils s obstinent, ces cannibales, A faire de nous des héros, Ils sauront bientôt que nos balles Sont pour nos propres généraux.

21 Ouvriers, Paysans, nous sommes Le grand parti des travailleurs ; La terre n appartient qu aux hommes, L'oisif[3] ira loger ailleurs. Combien de nos chairs se repaissent! Mais si les corbeaux, les vautours, Un de ces matins disparaissent, Le soleil brillera toujours! L État comprime et la loi triche ; L impôt saigne le malheureux ; Nul devoir ne s impose au riche ; Le droit du pauvre est un mot creux. C est assez languir en tutelle, L égalité veut d autres lois ; «Pas de droits sans devoirs, dit-elle, Égaux, pas de devoirs sans droits!» Hideux dans leur apothéose, Les rois de la mine et du rail Ont-ils jamais fait autre chose Que dévaliser le travail? Dans les coffres-forts de la bande Ce qu il a créé s est fondu. En décrétant qu on le lui rende Le peuple ne veut que son dû. Les Rois nous saoulaient de fumées. Paix entre nous, guerre aux tyrans! Appliquons la grève aux armées, Crosse en l air et rompons les rangs! S ils s obstinent, ces cannibales, A faire de nous des héros, CHANT

22 III: Sociabilités ouvrières A: De chez soi à l'atelier ou l'usine B: Syndicats, partis politiques et bourses du travail C: Du taudis aux cités ouvrières au logement social et au pavillon D: Sports, loisirs et vacances

23 De chez soi à l'atelier ou l'usine Une famille ouvrière à Paris Mme X..., est âgée de 38 ans. Depuis son enfance,elle exerce la profession de lingère, dans laquelle elle est très habile. Elle travaille pour une entrepreneuse qui lui fournit à peu près régulièrement des chemises d'homme à finir à 1 fr. 10 et 1 fr. 25 pièce. Son gain annuel s'élève à environ 600 francs nets. Son mari, ancien ouvrier chaudronnier, assure que, depuis l'application de la loi sur les accidents du travail, il lui a été impossible de travailler, les patrons prétendant qu'avec une famille aussi nombreuse que la sienne ils courraient de trop gros risques à l'occuper. Il est alors entré comme balayeur auxiliaire au service de la ville de Paris (4 fr. 80 par jour). M. et Mme X... ont actuellement cinq enfants, de 3 ans et demi à 15 ans ; deux autres sont morts ; dans un mois, un sixième va naître. Des cinq enfants vivants, l'aîné, une fille, est placée dans le commerce et subvient à ses besoins : elle gagne 2 francs par jour et, moyennant 40 francs par mois, est logée et nourrie par des religieuses. Deux autres sont placés en Bretagne, et leurs parents payent pour eux une pension mensuelle de 30 francs. Mme X. dit que pendant plusieurs de ses grossesses elle a travaillé pour des œuvres d'assistance par le travail, et que jamais ailleurs elle n'a été l'objet d'une pareille exploitation. Les chemises que les entrepreneuses payaient de 1 fr. 50 à 1 fr. 75,lui étaient payées 60 centimes par ces oeuvres qui exigeaient que le travail fût fait à la main. Aussi a-t-elle complètement renoncé à travailler à de telles conditions, et se contente-t-elle, pendant ses périodes de grossesse et d'allaitement, des secours que lui accorde l'assistance publique. La famille occupe, dans le quartier de la Monnaie, un logement de 260 francs situé au rez-de-chaussée d'une vieille maison du XVIe siècle et composé de deux pièces : la première, éclairée par deux fenêtres, mesure environ 60 mètres cubes ; elle est garnie de deux grands lits et de quelques meubles indispensables, le tout très délabré. L'hygiène et la propreté du logement et de la maison laissent beaucoup à désirer. Pierre Du Marroussem, Enquête sur le travail à domicile, Office du travail, Paris : Imprimerie nationale.1893

24 Des conditions de vie UNE FAMILLE OUVRIERE A FOUGERES EN 1895 "Nous n'avions qu'une seule chambre. On y travaillait, on y mangeait, on y dormait, même certains soirs on y recevait les amis. Autour des murs, il avait fallu ranger deux lits, une table, deux armoires, un buffet, le tréteau du fourneau à gaz, accrocher les casseroles, les photographies de la famille, celles du tsar et du Président de la République.[..]C'était là notre foyer, comme on dit dans les narrations des écoles primaires. Mon père l'appelait plus justement notre "cambuse".[...] Dès cinq heures du matin ma mère était à sa machine [à coudre] et pédalait jusqu'à onze heure du soir, la pauvre femme a usé deux machines ; mais la troisième a eu raison d'elle..." Jean Géhenno, Souvenirs.

25 Travail à la fabrique, travail en chambre, une comparaison En 1846, à l'âge de treize ans, je fus assez heureux pour trouver à m'embaucher dans une filature de laine, située sur la route d'abbeville, à une lieue et demie d'amiens. [...] Je me trouvai à la fabrique avant six heures. [...] Le travail à la fabrique se terminait à neuf heures du soir, mais on ne sortait qu'un quart d'heure plus tard, au son de la cloche. Il y avait une lieue et demie à parcourir pour aller chez la bonne femme qui pourrait probablement m'abriter. Nous y arrivâmes à dix heures et demie. Les travailleurs de Reims avaient à leur charge tous les frais d'éclairage, de chauffage ainsi que l'huile pour le graissage des laines. Ceux d'amiens, au contraire, en étaient exonérés, tout en étant payés le même prix. Aussi ces derniers étaient-ils moins malheureux et se tenaient-ils plus propres. Il est vrai qu'il leur fallait se lever de grand matin pour entrer à la fabrique au coup de cloche. Le moindre retard impliquait une amende et à la troisième récidive on était congédié avec un mauvais certificat qui vous mettait dans l'impossibilité de trouver à se caser dans la contrée. Mais malgré tous ces inconvénients, la situation des ouvriers de fabrique était bien plus tolérable que celle des ouvriers en chambre. Rien n'est plus abrutissant que le travail dans un local étroit, quoiqu'il paraisse être plus libre. L'ouvrier en chambre respire toute la journée les émanations malsaines du charbon et de l'huile nauséabonde qu'il chauffe ; une famille entière est ainsi à demi asphyxiée dans un espace de quelques mètres carrés. Pour échapper à cet isolement qui lui pèse, l'ouvrier va chercher la société au cabaret ; là il s'informe des prix donnés pour les façons,des conditions du travail ; il boit sa bouteille en chantant quelques couplets, puis il rentre dans son infect taudis. Dans les fabriques, au contraire, les ateliers sont chauffés, suffisamment aérés et bien éclairés ; l'ordre et la propreté y règnent ; l'ouvrier s'y trouve en société. Norbert Truquin, Mémoires et aventure d'un prolétaire à travers la révolution, l'algérie, la République argentine, le Paraguay, Paris, Éditions F. Maspéro, 1977cité dans Louis Bergeron, Lindustrialisation de la France au XIXe siècle,paris, Hatier, Témoignage de Norbert Truquin ( ), un peigneur de laine de Reims. Le manuscrit de son seul ouvrage est achevé en 1887, puis on perd sa trace au Paraguay.

26 Les sociétés mutuelles Les bienfaits des sociétés mutuelles Le but des sociétés de secours mutuels est une répartition sur toutes les époques de la vie des salaires gagnés dans les bons jours. Dans toutes les localités où elles existent, elles ont fait un bien immense. Les associés s'y sentent soutenus par les sentiments de la sécurité, un des plus précieux et des plus consolants qui puisse accompagner l'homme dans son pèlerinage ici-bas. De plus, ils sentent tous leur dépendance réciproque, l'utilité dont ils sont les uns pour les autres ; ils comprennent à quel point le bien et le mal de chaque individu ou de chaque profession devient le bien et le mal commun ; ils se rallient autour de quelques cérémonies religieuses, prévues par leurs statuts ; enfin ils sont appelés à exercer les uns sur les autres cette surveillance vigilante si propre à inspirer le respect de soi-même, en même temps que le sentiment de la dignité humaine, ce premier et difficile échelon de toute civilisation. [...] Grâce à cette surveillance, on voit disparaître peu à peu l'ivrognerie et la débauche ; car, quel droit aurait au secours de la caisse commune un homme à qui l'on pourrait prouver qu'il s'est volontairement attiré la maladie et le chômage par sa faute, et par suite d'habitudes vicieuses? Frédéric Bastiat, Harmonies économiques. Des salaires. Paris : Guillaumin, 1851

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