Marie-Nicole Lemieux chante Verdi

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1 L actualité des concerts et de l opéra [ n 261 février 2013 ] Dossier Richard Wagner L Or du Rhin Contemporain Matthias Pintscher Piano Nikolaï Lugansky Violon Amandine Beyer Denis Rouvre - Naïve Marie-Nicole Lemieux chante Verdi Chaque mois, le calendrier complet des concerts à Paris

2 Tous les pianos du Centre Chopin sont sur Pianos à queue Pianos droits Occasion Pianos numériques Neufs 10 techniciens à votre service Claviers numériques Centre Chopin Paris 175 rue des Pyrénées Paris Tél : Centre Chopin Boulogne 6-10 rue des Quatre-Cheminées Tél :

3 Edito Sommaire 4 Le mois de février permettra aux mélomanes parisiens de se livrer à un véritable grand écart. D'un côté, à l'opéra Bastille, il y aura du sérieux avec l'or du Rhin, premier volet de la Tétralogie de Richard Wagner : une œuvre dense, profonde, noire, à large portée philosophique, et qu'il convient d'aborder avec attention et préparation. De l'autre, à l'opéra Comique, un air plus léger, avec Ciboulette de Reynaldo Hahn, une opérette sans prétention mais plus subtile qu'on ne le pense, présentée après une longue absence : rire, insouciance et douce frivolité y seront de mise. Ces deux œuvres aux atmosphères diamétralement opposées, justifient chacune un dossier complet, de manière à pouvoir aller les écouter en connaissance de cause. Et sans jugement de valeur. Il n'y aurait pas, comme certains esprits le prétendent, de la grande et vraie musique d'un côté et du divertissement vulgaire de l'autre. L'esprit et le talent des compositeurs font la différence. Reynaldo Hahn n'est pas en cause. L'hiver rigoureux et la crise que nous connaissons incitent-ils les mélomanes à privilégier le divertissement aux œuvres les plus lourdes du répertoire? Beaucoup avancent l'idée que les Français ont envie de s'amuser et de rire et que, donc, seules les productions frivoles auraient la faveur du public Rien, pourtant, ne permet de l'affirmer. On ira volontiers aux deux : rire un soir et pleurer le lendemain, la musique offre toute la palette des sentiments humains. Pourquoi s'en priver? Philippe Maillard E Les dossiers Ciboulette de Reynaldo Hahn 4 L Or du Rhin de Richard Wagner 6 E A Paris Voix 8 Marie-Nicole Lemieux L actualité des concerts 10 Contemporain 12 Matthias Pintscher Piano 14 Nikolaï Lugansky Violon 16 Amandine Beyer E En Ile-de-France Ile-de-France 24 Le Retour d'ulysse de Monteverdi Versailles 24 Platée de Rameau Saint-Quentin-en-Yvelines 24 Karine Deshayes E Pratique 28 E CD 29 E Mémo 30 DR DR DR Licence Polylogue Orchestre Colonne directeur musical Laurent Petitgirard LAURENT PETITGIRARD direction GARY HOFFMAN violoncelle Salle Pleyel mardi 5 février 2013 à 20 h Franck LE CHASSEUR MAUDIT Petitgirard CONCERTO POUR VIOLONCELLE Chostakovich SYMPHONIE Nº1 MARC KOROVITCH direction FABIENNE CONRAD soprano NICOLAS LÉPOLARD baryton CHŒUR DE L ORCHESTRE COLONNE chef de chœur FRANCIS BARDOT Église Saint-Eustache jeudi 28 février 2013 à 20 h 30 Dazzi AM SAUM DES GEDANKENS Brahms REQUIEM ALLEMAND TÉL ORCHESTRE COLONNE ABONNEZ-VOUS POUR 12 PAR CONCERT* * Prix en 1 re catégorie, à partir de 5 concerts. Hors abonnement : places de 10 à 30 cadences février

4 dossier L Association Reynaldo Hahn, créée en 1947, a pour but principal de faire mieux connaître le musicien, l écrivain et l homme et de faire jouer et enregistrer sa musique. reynaldo-hahn.net Chef d'orchestre, critique et compositeur, Reynaldo Hahn ( ) est né à Caracas mais arrive à Paris à l'âge de trois ans. Ami de Marcel Proust, il laisse une œuvre considérable parmi laquelle de vastes cycles de mélodies et six ouvrages lyriques, dont l'opérette Ciboulette (1923). Reynaldo Hahn charmante Ciboulette la postérité ne s'est guère montrée amène à l'égard d'un ouvrage dont personne ne discute pourtant la place éminente dans le panthéon musical français. l'opérette «ciboulette» de reynaldo hahn n'a pas connu les faveurs d'une scène prestigieuse depuis fort longtemps et l'on ne peut que se féliciter de voir l'opéra comique en proposer une nouvelle production. certes, sa musique s'avère légère. encore faut-il s'entendre sur la signification de ce qualificatif, surtout manié par un compositeur aussi subtil et savant que reynaldo hahn, lequel poursuivait, avec cette œuvre, un objectif bien précis. 4 cadences février 2013 Dans Le Figaro du 11 mai 1903, Marcel Proust s'épanchait au sujet de Reynaldo Hahn en une envolée devenue célèbre : «Cet instrument de génie qui s'appelle Reynaldo Hahn étreint tous les cœurs, mouille tous les yeux, dans le frisson d'admiration qu'il propage au loin (...)». L'auteur de la Recherche du temps perdu parlait en connaissance de cause, lui qui partagea la vie de Hahn deux années durant, de 1894 à 1896, l'amour devenant amitié indéfectible jusqu'à la mort de l'écrivain en Destin exceptionnel que celui de Hahn, de père juif allemand et de mère vénézuélienne, né à Caracas le 9 août 1874 (ou 1875 selon les sources), qui devint l'incarnation de l'esprit français de la Belle Epoque. Installé à Paris avec sa famille en 1878, enfant prodige qui entra au Conservatoire de Paris dès 1885, Hahn conquit le monde musical parisien tel un Mozart de la fin du XIX e siècle : l'une de ses mélodies les plus célèbres, Si mes vers avaient des ailes sur le poème de Verlaine, naquit de la plume d'un adolescent de treize ans. Hahn mena de front et avec succès plusieurs carrières : compositeur bien sûr, mais aussi critique musical (ses analyses très fines de la vie musicale constituent des sources inestimables) et chef d'orchestre (il dirigea Don Giovanni à Salzbourg. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, certes à la veille de sa disparition le 28 janvier 1947, Hahn connut la consécration d'être nommé directeur de la Grande Boutique, cet Opéra de Paris qu'il ne cessa de scruter toute sa vie durant. L'amitié avec Proust n'était nullement phénomène isolé : Hahn avait ses entrées dans les salons les plus huppés de la capitale dont il était une figure recherchée et qu'il charmait en se mettant volontiers au piano, échangeant des avis artistiques qu'on imagine éclairés avec Albert Lavignac, Jules Massenet et Théodore Dubois, ses professeurs, mais aussi Guitry, Daudet, Verlaine, Mallarmé, Edmond de Goncourt ou Diaghilev. La célébrité de Ciboulette a consacré Reynaldo Hahn comme l'une des figures essentielles de la musique dite légère. On aurait bien du mal à aller à l'encontre de cette réputation mais, encore une fois, il convient de rappeler qu'il appartient à ces compositeurs aux commandes d'un langage musical éminemment complexe auquel ils semblent tourner momentanément le dos, selon le principe du «qui peut Semaine Reynaldo Hahn du 16 au 22 février 2013 Plus d'infos sur francemusique.fr

5 dossier DR La pétillante soprano Julie Fuchs sera Ciboulette dans l'opérette éponyme de Reynaldo Hahn. le plus, peut le moins» c'est le cas également, par exemple, d'emmanuel Chabrier. C'est que Hahn, pourtant auteur de plusieurs opéras traditionnels avant Ciboulette (L'Ile du rêve, La Carmélite ou encore Nausicaa), méditait depuis fort longtemps les ficelles de la musique lyrique. Retrouver les voies d'un certain naturel L'opéra avait trop fréquemment le tort, aux oreilles de Hahn, de privilégier des situations paroxysmiques ou du moins archétypales, ignorant «le prix des sensations graduées, la valeur parfois immense d'une émotion légère et fugitive (...)». En d'autres termes, il convenait peut-être de retrouver les voies d'un certain naturel dans l'expressivité opératique. Cela ne revenait, après tout, qu'à formuler une profession de foi fort ancienne de la musique de scène en France, notamment avec la tragédie lyrique du XVII e siècle hostile aux débordements de l'opéra italien. En outre, Hahn ne cachait pas son agacement à l'égard d'un «public aimable et léger, avide de plaisirs et ennemis des complications, [qui] prenait surtout de l'agrément à entendre chanter, à comparer les artistes rivaux, à jaboter sur tout ce qui entourait la musique, plutôt qu'à écouter et à juger la musique elle-même». Autant pour les fanatiques d'un chant orné à l'excès, idolâtres des dive et divi régnant sur les scènes d'opéra. Ce fut un ami d'enfance, Robert de Flers, par ailleurs directeur littéraire du Figaro (il confia d'ailleurs à Hahn la critique musicale du journal en 1921) et ténor du théâtre de boulevard de ce temps, qui lui offrit l'occasion d'appliquer ses idées. Outre la volonté d'échapper à la grandiloquence de l'opéra traditionnel, les deux compères partageaient une obsession commune qui, à vrai dire, occupe fermement l'esprit de certains de nos artistes actuels, un siècle plus tard : résister à l'«américanisme», à cette vague déferlante venue d'amérique qui, entre comédies musicales et jazz, était en passe de modifier profondément les habitudes musicales des scènes européennes. Une passion militante pour l'opérette Flers vouait une passion militante pour l'opérette («l'une des formes les plus charmantes de l'art dramatique français», selon lui) et s'attela à convaincre Hahn de composer une manière d'hommage au patrimoine hexagonal, celui d'offenbach ou, plus près d'eux, de Messager, avec en ligne de mire La Fille de Madame Angot (1872) de Charles Lecocq, l'un des plus grands succès de l'opéra-comique de la seconde moitié du XIX e siècle. Dans le Paris du milieu du XIX e siècle, la jeune maraîchère Ciboulette rencontre un millionnaire de son âge, le vicomte Antonin de Mourmelon. Une voyante lui a prédit un beau mariage qui, toutefois, ne verrait son accomplissement qu'après des péripéties étranges, voire burlesques. Après, de fait, maints rebondissements (Ciboulette devient ainsi une chanteuse à succès sous le pseudonyme farfelu de Conchita Ciboulero), la jeune fille épouse effectivement son vicomte. Cette intrigue amusante pourrait servir de pendant comique à la tranche de vie plus tragique que Giacomo Puccini venait de mettre en musique avec La Bohème en Le livret de Flers y fait d'ailleurs explicitement référence (acte II, scène 18), de même qu'il évoque directement Manon de Massenet dans le même acte. Les références au passé dans Ciboulette ne reculaient pas devant le pastiche et ne s'enfermaient nullement dans un patriotisme obtus. Ce qui comptait avant tout, c'était de revendiquer une manière de musique à la fois légère et savante, de démonter qu'on pouvait fort bien traiter un livret plein d'insouciance et très bien conçu par le moyen d'une science musicale irréprochable. Si Hahn se montra au départ très réservé sur le visage populaire du titre proposé par Flers, il n'en administra pas moins une véritable leçon dans l'utilisation tant de la chanson populaire parisienne que de l'espagnolade, qu'il insère dans un écrin instrumental que n'aurait pas renié Mozart, avec une vitalité dans la progression musicale digne d'offenbach. Lors de la création triomphale au Théâtre des Variétés le 7 avril 1923 (torturé par l'incertitude, Hahn ne voulut pas y assister), la présence dans le rôle de Duparquet de Jean Perrier, le créateur du Pelléas de Debussy en 1902, éclairait d'une lumière singulière la partition : en quelque sorte, Hahn prenait acte du parler-chanter que Debussy avait forgé vingt ans auparavant. C'est donc le chant syllabique (une note pour chaque syllabe) qui domine, d'une souplesse exceptionnelle, alors que la vivacité des passages parlés ainsi que la présence du mélodrame (texte parlé sur un accompagnement musical) exigent des dons d'acteur réels. En 1933, le film célèbre de Claude Autant-Lara confirmait des qualités théâtrales et musicales que, malheureusement, les maisons d'opéra actuelles ne reconnaissent pas vraiment. Il est sans doute grand temps d'opérer une réévaluation salutaire de cette œuvre si attachante qui ne se réduit certainement pas au certes délicieux duo Nous avons fait un beau voyage qu'entonnent Ciboulette et Duparquet dans l'acte II. Yutha Tep les représentations a paris du 16 au 26 février Hahn, Ciboulette. Orchestre de l Opéra de Toulon Provence Méditerranée, Laurence Equilbey (direction), Michel Fau (mise en scène). Avec Julie Fuchs, Jean-François Lapointe, Julien Behr, Eva Ganizate, Ronan Debois 20h00. Opéra Comique (sauf le 24 à 15h) =. Tél.: le 19 février Ciboulette, film de Claude Autant-Lara (1933). Benoît Duteurtre (présentation). 20h00. Opéra Comique. 13 =. Tél.: cadences février

6 dossier Opéra national de Paris/ Elisa Haberer L'Opéra de Paris reprend le Ring dans la mise en scène controversée mais contenant plusieurs tableaux d'une grande force visuelle de Günter Krämer. C'est Philippe Jordan qui dirigera de nouveau l'orchestre de l'opéra. La distribution est inchangée à l'exception des rôles de Froh et Fasolt tenus respectivement par Bernard Richter et Lars Woldt. Les trois autres volets (La Walkyrie, Siegfried, Le Crépuscule des Dieux) seront joués à l'opéra Bastille tout au long du printemps. Richard Wagner L'Or du Rhin > du 29 janvier au 12 février - Opéra Bastille Wagner, L Or du Rhin. Chœur et Orchestre de l Opéra, Philippe Jordan (direction), Günter Krämer (mise en scène). Avec Peter Sidhom, Bernard Richter, Sophie Koch, Qiu Lin Zhang, Caroline Stein, Kim Begley loin de n être que le modeste prologue des trois journées de la «tétralogie», «l or du rhin» en représente à la fois la quintessence et la matrice originelle. en deux heures s y trouvent posées les bases du vaste drame philosophique, les principes essentiels de l art musical wagnérien, et, partant, le destin de la musique occidentale pour plus d un siècle. 6 cadences février 2013 Avec L Anneau du Nibelung, Wagner a pris place dans la lignée des grands créateurs de mythe, aux côtés d Homère, de Virgile, de Shakespeare et de Goethe. Cette œuvre colossale ne l occupa pas mois de 26 ans, depuis la première rédaction de l argument (Le Mythe des Nibelungen) en 1848, jusqu à la finale inscription «Je n ai rien à ajouter», apposée à la fin de la partition manuscrite d orchestre du Crépuscule des Dieux, en novembre Elle est devenue la Bible d une religion : la religion wagnérienne, qui possède son temple le Festspielhaus, spécialement édifié sur la «colline verte» de Bayreuth, devenue chaque été le sanctuaire artistique de l Occident depuis maintenant plus de 130 ans. Il n est pas possible de concevoir Wagner sans le cortège des dieux, des héros et des créatures légendaires de sa féerie philosophique. Leur influence a débordé bien au-delà des limites du drame lyrique, et même jusqu à nos jours, et dans des domaines assez lointains : dans la monumentale fresque littéraire du Seigneur des anneaux, Tolkien a produit un génial avatar de la Tétralogie et se réfère sans ambiguïté au mythe wagnérien de l anneau maudit. Dans son prolongement direct, l épanouissement de la Fantasy au cours du XX e siècle doit beaucoup à l épopée wagnérienne. Wagner, nourri de Schopenhauer et de philosophie hindoue, avec son ambition d une rédemption de l humanité dans l action héroïque et désintéressée, dans l amour et l abandon des appétits matériels (ambition attestée par d autres œuvres : Lohengrin, Tristan, Parsifal) ne se voyait-il pas lui-même comme un dieu investi de la mission de Wotan?

7 dossier Médiathèque musicale Gustav Mahler Richard Wagner ( ) est non seulement l un des plus grands musiciens de tous les temps, mais aussi un penseur et un poète de stature. Inventeur de l œuvre d art totale, il a révolutionné le théâtre lyrique en y introduisant la symphonie comme dimension essentielle. Transcendant largement les références nationales, la Tétralogie constitue l une des pièces essentielles du patrimoine universel. Il est vrai que Wagner a composé son poème en amalgamant des sources norvégiennes et islandaises (Eddas), germaniques (Niebelung-Nôt, version médiévale germanique des Eddas), et chrétiennes (la malédiction frappant la puissance matérielle, rédemption par l amour, traits communs du Walhalla et du Paradis chrétien, etc.). Il est vrai aussi que l univers de montagnes et de forêts profondes, avec le Walhalla majestueusement juché au sommet des cimes, l héroïsme guerrier des personnages, les sonneries militaires qui accompagnent leurs exploits, enracinent également sans nul doute possible la Tétralogie en terre germanique. «Ur» : l origine, la racine, préfixe profondément ancré dans l âme romantique allemande, férue d immémorial et de retour aux sources (Urbild, Urwald, Urich, etc.). Comme l écrit excellemment Marcel Schneider, «la Tétralogie est l exaltation monstrueuse de l Ur.» Le récit une fois encore revisité de la chute originelle, de la ruine et de la déchéance des Dieux ravalés à la douloureuse et humiliante condition de mortels : un point de rencontre supplémentaire avec Tolkien puisque le Seigneur des anneaux est également le récit de la substitution d un monde régi par les hommes à celui dominé par les Dieux, la magie et les Immortels (les Elfes, Sauron). Une atmosphère sinistre de destruction et de chaos pèse sur les deux œuvres, et une part de la fascination qu elles exercent tient à ce climat d attente d un cataclysme qui tiendra lieu de châtiment à une faute originelle. «L aube qui doit venir est de celles qui font espérer que le monde connaîtra la plus terrible des solutions» (M. Schneider). Mais elles cultivent également une atmosphère raffinée, sensuelle et décadente, voisine du préraphaélisme et des symbolistes, dont le chœur psychédélique des Filles du Rhin est particulièrement représentatif. La musique de l'avenir À l origine était la faute et L Or du Rhin, prologue de la tragédie, nous fait le récit de ce péché originel. Ce premier volet, commencé en 1853, comme toute «Ursprung», contient toute la substance musicale, philosophique et théosophique des trois «journées» suivantes. Par un enchaînement de fautes inexpiables, Wotan commet le crime qui va rompre l équilibre, l harmonie et l innocence du monde primitif, le monde des Dieux. Il pêche par ambition en faisant bâtir par deux géants, Fasolt et Fafner, la forteresse du Walhalla, orgueilleux symbole de la domination des Dieux. Il pêche par mensonge en leur promettant comme rétribution Freya (qui assure aux Dieux jeunesse et immortalité) qu il n a aucunement l intention de leur donner. Ensuite, il vole l Or du Rhin au roi des Nains Albérich qui l a déjà dérobé aux Filles du Rhin et l a forgé pour en faire l anneau fatal symbole d envie, d avarice, de bassesse et d ambition. Lorsque, sur les instances d Erda, la Terre nourricière, il accepte de céder l anneau aux géants en compensation de Freya qu ils détiennent comme gage, la malédiction ne fait pas attendre ses effets : à peine en possession de l or, les deux géants en viennent aux mains et Fafner tue son frère Fasolt, puis se change en Dragon pour mieux garder son trésor. Insensibles à la plainte des Filles du Rhin qui pleurent leur or disparu, les Dieux entrent dans leur Palais en franchissant la vallée sur un arc-enciel psychédélique Musicalement aussi, L Or du Rhin représente l «Ur» initiale dont dérive la profusion musicale des trois autres volets. Le système des leitmotive possède désormais la perfection magistrale qu il conservera en l affinant encore dans les ouvrages ultérieurs. Wagner étrenne également ici sa légendaire splendeur harmonique et orchestrale (cette dernière assortie d une éclatante profusion de cuivres) extrêmement évocatrice, par laquelle il apparaît comme un précurseur de l impressionnisme. Le caractère originel absolu dévolu à ce premier volet est exprimé au moyen d un puissant symbole musical : l extraordinaire prélude symphonique totalement athématique, représentation sonore du chaos initial. Il s agit en effet d un accord parfait de mi bémol majeur, prolongé tout au long de 130 mesures. Il émane de ce matériau rudimentaire à l extrême une impression intense de mouvement immobile : l auditeur est précipité dans les profondeurs du Vater Rhein, et, par là-même, remonte aux origines du monde. L intérêt est renouvelé en permanence par les motifs en perpétuelle mutation de la couleur et de la texture orchestrales, le tissu sonore consistant en une intensification et en une densification graduelles du timbre soigneusement calculées, en une interaction subtilement élaborée de dessins mélodiques et rythmiques qui se forment, puis se dissolvent et se fondent en des contours dont l uniformité se déforme sans cesse dans les miroitements d un kaléidoscope sonore. «Ainsi, bien en amont du cours puissant du fleuve, cette synthèse complexe de sentiment, de pensée et de sensation, exprime l ébranlement des forces cachées dans notre inconscient par la stimulation de nos perceptions.» (Christopher Palmer). La partition recèle d autres moments magiques, tels que l entrée des Dieux au Walhalla (l arc-en-ciel), avec sa grande arche mélodique dans le registre grave se dessinant au travers du miroitement d arpèges de sixte ajoutée dans la tessiture élevée des cordes et des bois : une vision cinématographique en technicolor telle qu aurait pu la rêver Turner, et qui est peut-être à l origine du lever du soleil de Daphnis et Chloé. Ainsi cet éblouissant prologue apparaît-il comme un génial préambule non seulement aux trois autres journées de la Tétralogie, mais à bien des évocations musicales du futur, au nombre desquelles les musiques composées plus tard pour Hollywood. Michel Fleury cadences février

8 voix Denis Rouvre-Naïve Marie-Nicole Lemieux passion et raison quatorze ans que marie-nicole lemieux a débuté sa carrière elle-même n en revient pas, dans l un de ses grands éclats de rire communicatifs d où jaillit un registre aigu insoupçonnable chez une voix à l assise aussi moelleuse et profonde. par un paradoxe revendiqué, son tempérament éruptif lui a dicté la prudence, mieux, la patience, vertus nécessaires aux contraltos, dont les meilleurs rôles sont ceux de la maturité, pour peu qu elles ne se précipitent pas aveuglément dans les abysses auxquels la nature les prédestine. c est qu il faut apprendre en somme, et de son propre aveu, à «gérer la bête»! 8 cadences février 2013 Il aura fallu un peu plus de dix ans pour que le public, qui découvrait dès sa victoire au Concours Reine Élisabeth de Belgique en l an 2000 l étonnante maturité musicale de cette Liedersängerin de vingt-cinq ans, considère Marie- Nicole Lemieux comme une vraie chanteuse d opéra : «Il est certain qu une jeune contralto n a pas la maturité vocale d une soprano du même âge. Le concert, le récital et le répertoire baroque m ont permis de mener ma carrière tout en continuant à travailler mon instrument avec mon professeur pour aborder des emplois plus dramatiques. L évolution s est donc faite naturellement, prudemment, tandis que le milieu musical me donnait la chance de démontrer ce que je pouvais faire». Le tempérament exubérant de la Québécoise, révélé en version de concert par son interprétation explosive du rôle-titre d Orlando furioso de Vivaldi, ne laissait en vérité planer aucun doute sur ses capacités théâtrales : «L opéra, c est la conjugaison de la musique et de l art de la scène, que je pratique sans la moindre gêne depuis l âge de six ans. À cause de cet amour des planches, certains pensent que je suis ingérable. En fait, je suis paradoxale. Autant j ai une nature explosive, autant un autre côté de moi est intensément vigilant». Plutôt que de succomber, entre autres propositions aussi prématurées que farfelues, aux sirènes d Amneris (Aïda), elle a préféré conquérir la scène lyrique avec Geneviève de Pelléas et Mélisande de Debussy : «Le théâtre offre la possibilité d explorer des facettes différentes de notre personnalité. Dans la mise en scène de Laurent Pelly au Theater an der Wien, j étais quasiment immobile : tout passait par la prosodie et le regard. Ce jeu fait partie du travail de chaque artiste à l opéra». Mais avec son premier Jules César de Händel en 2007 à l Opéra de Nancy, une transformation plus radicale encore l attendait : «Interpréter un homme pour la première fois était un défi, d autant que le metteur en scène voulait que le public voie que j étais une femme. Peut-être cette androgynie était-elle déroutante, mais j ai beaucoup appris avec ce rôle, notamment à gérer mon énergie. J aime à croire que je lui ai donné un peu d humanité, malgré des airs si difficiles que je persiste à croire que je ne mérite pas de les chanter. Le cas d Orlando est différent, non seulement parce que je maîtrisais totalement la partition, mais aussi car je n ai jamais eu à me répéter que j étais un homme. J étais Orlando. L expérience que j ai eue à Glyndebourne dans Miss Quickly m a beaucoup servi pour l incarner sur scène». Depuis sa prise de rôle en 2003 à Francfort, la plus joyeuse des commères de Windsor lui a d ailleurs ouvert les portes des plus grandes maisons, jusqu à la Scala : «Y ouvrir l année Verdi avec Falstaff, c est un honneur auquel je ne m attendais pas. J imaginais mes débuts italiens au moins en français! Dans cet opéra, l ego n a pas sa place. Il faut une précision, un respect de la partition sans lesquels l ensemble tombe. Quickly est un rôle dont je ne me lasse pas. Bien au contraire, je prends chaque fois plus de plaisir à le chanter».

9 couverture Étape suivante, l Opéra Bastille, où résonneront pour la première fois ses inénarrables Reverenza : «Paris mon amour! Mais il est vrai que la Bastille se faisait attendre. Je n y suis jamais allée, car j ai cette superstition de n entrer dans un théâtre que lorsque j ai un contrat! Même si mon cœur est toujours attaché au Théâtre des Champs-Élysées, faire toutes les scènes parisiennes constitue un bon parcours artistique». Toujours à la Bastille, mais à l Amphithéâtre cette fois, elle retrouve son complice le pianiste Daniel Blumenthal dans un programme qui témoigne de son éclectisme cultivé : «Puisque nous avions avec l Opéra de Paris le désir commun d inclure quelques pièces avec quatuor à cordes, la Chanson perpétuelle de Chausson s imposait. Pour compliquer le tout, j ai proposé une mélodie beaucoup moins connue pour la même formation, le Nocturne de Guillaume Lekeu. Nous donnerons également un cycle qu on entend généralement avec orchestre, les Sea Pictures d Elgar, où résonne toute la fin de l empire victorien». Inspirée par l impressionnisme et le chatoiement de Verlaine, la contralto québécoise proposera le 16 mai à l Auditorium du Musée d Orsay une sélection de mélodies de Hahn, Koechlin, Duparc et Fauré : «Fauré est un compositeur pour lequel j ai la plus haute estime depuis les débuts de ma découverte de la musique classique. Mais je me suis toujours bien gardée de chanter ses mélodies, parce qu elles parlent d ellesmêmes, sans besoin d effets parfumés à outrance. Parvenir à une telle simplicité du geste vocal est le travail d une vie de chanteur. Il me semble que je commence à en être capable». Cette même pureté qu exigent Haydn et Mozart, auxquels Marie-Nicole Lemieux consacre un nouveau récital discographique, au cœur d une saison résolument romantique : «Je suis là où l on ne m attend pas! Ce projet mûrit depuis longtemps, mais j attendais le bon moment, et un orchestre en qui j aie confiance. Je collabore avec les Violons du Roy depuis 2001, et Bernard Labadie a le don de mettre du théâtre dans l accompagnement tout en gardant une grande beauté formelle. Car c est ainsi que je ressens le répertoire classique : une cage dorée qu il faut habiter avec sa folie». Mehdi Mahdavi Discographie sélective Marie-Nicole Lemieux a paris du 27 février au 24 mars Vivaldi : Orlando furioso Ensemble Matheus, Jean-Christophe Spinosi (direction), Pierre Audi (mise en scène) Marie-Nicole Lemieux (Orlando), Jennifer Larmore (Alcina), Veronica Cangemi (Angelica), Philippe Jaroussky (Ruggiero), Romina Basso (Medoro) 1 DVD Naïve En 2003, en concert puis au disque, on découvrait en Orlando une personnalité musicale fulgurante. S'y ajoute ici la composition scénique, la bête de scène, qui laisse pantois. Gluck, Haydn, Mozart : airs d'opéras Les Violons du Roy, Bernard Labadie (direction). 1 cd Naïve Au fond, le public a peu l'occasion d'entendre la contralto dans le classicisme. Pourtant, quelle fougue, quelles couleurs, quelle ligne. On en redemande, notamment au concert. Airs d'opéras français Orchestre National de France, Fabien Gabel (direction) François Lis (basse) 1 cd Naïve Berlioz, Gounod, Saint-Saëns ou Massenet : les moyens de Marie-Nicole Lemieux la prédisposent à cet opéra français dans lequel elle connaît peu de rivales sérieuses. Verdi, Falstaff Chœur & Orchestre de l Opéra. Dir. : Daniel Oren. Dominique Pitoiset, mise en scène. Avec Ambrogio Maestri, Svetla Vassileva, Elena Tsallagova, Paolo Fanale, Artur Rucinski 19h30. Opéra Bastille =. Tél.: le 7 mars Lekeu, Chausson, Mahler, Elgar Quatuor Psophos. Daniel Blumenthal, piano. 20h00. Opéra Bastille, Amphithéâtre. 25 =. Tél.: le 6 mai Rossini, Petite messe solennelle Orchestre National de France, Chœur de Radio France. Dir. : Daniele Gatti. Avec Anna Caterina Antonacci, Celso Albelo, Carlo Colombara. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées =. Tél.: le 16 mai Fauré, Hahn, Duparc, Koechlin Roger Vignoles, piano. 20h00. Auditorium du musée d Orsay =. Tél.: cadences février

10 l actualité des Mercredi 6 / jeudi 7 février Kodály Danses de Galanta Prokofiev Concerto pour piano n 2 Zemlinsky La Petite Sirène, fantaisie Juraj Valčuha direction Yuja Wang piano Tarifs : Réservations : Mercredi 27 et jeudi 28 février, 20h Paavo Järvi Orchestre de Paris Piotr Anderszewski piano Haydn Symphonie parisienne n 86 Szymanowski Symphonie n 4, pour piano et orchestre Brahms Sérénade n 1 Coproduction Cité de la musique, Orchestre de Paris. 10 cadences février 2013 Cité de la musique avenue Jean Jaurès Paris M Porte de Pantin Retrouvez-nous sur et Photo Gérard Uféras Licences E.S La Favorite du 7 au 19 février (Théâtre des Champs-Elysées) Si Lucia di Lammermoor est encore et toujours l'opéra le plus connu de Donizetti, la production lyrique du compositeur est si pléthorique qu'elle en reste injustement délaissée. Immense succès à sa création en 1840, La Favorite est pourtant l'un des chefs-d'œuvre du grand opéra français, qui narre l'amour tragique de Leonor et Fernando à l'époque des Maures. La production des Champs-Elysées bénéficie d'une distribution de tempérament où brillent Alice Coote et Ludovic Tézier, chapeautés par un chef rompu à Donizetti, Paolo Arrivabeni. Le spectacle reprend la version originale française, loin de La Favorita, pourtant la plus souvent jouée. DR Autour du piano le 13 février (Salle Gaveau) La saison «Autour du piano» produite par Hervé Archambeau ménage toujours des découvertes dans des lieux de mémoire. Rendez-vous Salle Gaveau où la musique de chambre sera une fois encore à l honneur avec le duo violon/piano constitué de Cordelia Palm (supersoliste de l Orchestre Lyrique de Région Avignon-Provence) et de Françoise Buffet-Arsenijevic. Ces deux talentueuses interprètes présenteront un bouquet de sonates (n 5 «Le Printemps» de Beethoven, n 3 de Brahms et n 1 de Fauré). Une forme d invitation au voyage offerte par ces musiciennes qui sauront conjuguer, dans un répertoire sans concession, pure poésie et expression généreuse. DR Chœur Vittoria le 15 février (Eglise Saint-Eustache) On connaissait le talent du chef Michel Piquemal pour dénicher les œuvres rares du répertoire mais sa pêche récente est particulièrement miraculeuse. Pas moins de deux découvertes absolues seront données par le Chœur Régional Vittoria d'ile-de-france à l'eglise Saint-Eustache. Tout d'abord le Requiem du Joseph-Guy Ropartz ( ), figure négligée de la Belle Epoque mais dont le Requiem est l'équivalent breton de celui de Fauré, et la Messe solennelle de Pâques de Martial Caillebotte ( ), le frère de Gustave, le célèbre peintre des Raboteurs. Ce concert fait suite à un enregistrement discographique très remarqué chez Sisyphe. FourmontsPhotos

11 concerts a paris Les Sœurs Labèque du 18 au 20 février (Cité de la musique) L'une joue, l'autre aussi Katia et Marielle Labèque sont des figures indispensables du milieu musical. Et quand la Cité de la Musique leur offre un Domaine privé, c'est un magnifique panorama de la musique minimaliste que les deux pianistes nous proposent. Au programme, de la musique américaine mais pas seulement, la musique de Satie étant l'un des plus sûrs précurseurs des Cage, Reich & consorts. Le troisième et dernier concert mêle brillamment Terry Riley aux chefs-d'œuvre de groupes comme Radiohead ou de personnalités atypiques comme Laurie Anderson ou Brian Eno. Un modèle de programmation exigeante et populaire. Umberto Nicoletti Bernarda Fink le 28 février (Auditorium du musée d Orsay) Son timbre de lumière a enchanté les enregistrements d'opéras de chefs baroques comme Jacobs et Gardiner. Mais sa réputation dans la musique ancienne ne doit pas faire oublier que Bernarda Fink est aussi une concertiste accomplie. L'Auditorium du Musée d'orsay offre un écrin idéal à sa voix en invitant l'academy of Ancient Music dirigée par Rodolfo Richter pour un programme italien capiteux qui nous entraîne de l'émotion spirituelle (la superbe berceuse Hor ch'è tempo di dormire que chante Marie à l'enfant de Merula, puis la déploration de la Vierge après la crucifixion de Ferrandini) à l'extase opératique des airs de Vivaldi. Une soirée pleine de grâce. Marco Borggreve La Création les 5 et 6 mars (Cathédrale Notre-Dame) L'association Orchestre de Chambre de Paris/Maîtrise Notre-Dame de Paris est habituée des grandes œuvres chorales, comme celles de Berlioz ou Bach. On ne peut donc que se réjouir que le nouveau chef de l'orchestre de Chambre de Paris, Thomas Zehetmair, s'empare de la Création de Haydn, l'une des partitions les plus colorées et les plus inventives de Haydn (la peinture musicale des animaux de la Genèse!) à la Cathédrale Notre-Dame. On aura une oreille tout attentive pour la voix de Sophie Karthäuser, incarnation idéale à la fois féminine et angélique des difficiles requêtes de la partie de soprano. Le ténor allemand Werner Güra est son luxueux accompagnateur. Alvaro Yanez Alix Laveau Programmes et informations donnés sous réserve de changements ou d erreurs typographiques. Aldo Ciccolini mercredi 13 fév. Théâtre des Champs-Élysées - 20 h Louis Langrée DIRECTION Aldo Ciccolini PIANO Beethoven Coriolan, ouverture en ut mineur Concerto pour piano et orchestre n o 3 en ut mineur Equales, pour quatre violoncelles Symphonie n o 8 en fa majeur samedi 09 fév. Salle Cortot - 17 h 30 Jean-Claude Bouveresse VIOLON Livia Stanese VIOLONCELLE Bénédicte Péran PIANO LOCATION Théâtre des Champs-Élysées Vivaldi-Respighi, MacMillan, Stravinski, Smetana musique de chambre LOCATION orchestredechambredeparis.com John Nelson mardi 26 fév. Théâtre des Champs-Élysées - 20 h John Nelson DIRECTION Marina Chamot-Leguay FLûTE Ingela Bohlin SOPRANO Marianne Crebassa MEZZO Bach Suite n o 2 en si mineur MacMillan Credo, création française, co-commande de l Orchestre de chambre de Paris Bach Magnificat samedi 23 fév. Salle Cortot - 17 h 30 Hélène Lequeux VIOLON Marc Duprez VIOLON Joël Soultanian ALTO Claudia Huckle ALTO Pascal Charbonneau TÉNOR Matthew Brook BASSE le jeune chœur de paris Henri Chalet CHEF DE CHœuR musique de chambre Guillaume Paoletti VIOLONCELLE Bernard Chapron FLûTE Bach, Chostakovitch, Debussy, Mozart D. Zaugh cadences février Pierre Duvauchelle, créateur de l Orchestre de chambre de Paris. Alexandre Tharaud a cédé amiablement la marque à l Ensemble orchestral de Paris. Siret : APE 9001 Z. FR N o de licence de spectacle :

12 contemporain DR Né en 1971, Matthias Pintscher a étudié la composition auprès de Hans Werner Henze et Manfred Trojahn. Jouées dans le monde entier, ses œuvres ont été défendues par des chefs comme Claudio Abbado et Pierre Boulez. Matthias Pintscher à l'intercontemporain > le 10 février, Théâtre des Champs-Elysées Stravinski, Boulez, Varèse. Ensemble intercontemporain, Matthias Pintscher (direction), Margriet van Reisen (mezzo). que faire quand on est le plus ancien ensemble de musique contemporaine du monde et qu'on souhaite se renouveler? l'ensemble intercontemporain (créé en 1976 par pierre boulez) a trouvé une réponse en nommant matthias pintscher au poste de directeur musical à compter de la saison prochaine. rencontre avec un compositeur et chef d'orchestre cosmopolite qui va conquérir paris. 12 cadences février 2013 Matthias Pintscher est bien connu du public parisien en tant que compositeur (les spectateurs de Bastille se souviennent sans doute de son opéra L'espace dernier). Aussi, sa nomination en tant que directeur musical de l'ensemble intercontemporain a pu en surprendre plus d'un : «C'est ironique car moi-même je n'y avais jamais réfléchi avant qu'on me le propose. Il y a bien eu ce concert en décembre 2011 à la Cité de la musique, qui avait été un tel moment de confiance et de joie. Mais cette offre est arrivée complètement par surprise». Au vu du parcours de l'homme, rien de si surprenant néanmoins. Cela fait des années que Pintscher dirige les plus grands orchestres du monde, et garde un œil privilégié pour Paris : «J'habite New-York depuis cinq ans mais j'ai passé de nombreux moments de ma vie à Paris. J'y possède un appartement depuis mes vingt ans. Je tiens à dire que je viens ici en connaissance de cause : je connais tous les directeurs des théâtres et orchestres, ainsi que les compositeurs si bien que je connais les bons et les mauvais côtés du milieu musical français. Je ne viens pas dans la naïveté ; j'ai eu de longues conversations sur mon projet artistique avec le Ministère de la culture et les réactions ont été très positives». Qui dit Paris dit néanmoins certaines pesanteurs : «Bien sûr, la scène artistique française est basée sur les institutions. Cela a toujours été le cas, mais de l'extérieur, c'est aussi un avantage car les artistes ont la sécurité de créer. Tout le monde se bat pour trouver des idées créatrices, mais travailler dans une institution est un incroyable privilège. D'un autre côté, cela rend aussi les projets plus onéreux. Il nous faut réfléchir à produire des nouveaux concerts pour moins cher». On aura un bon aperçu des talents de chef d'orchestre de Matthias Pintscher dès le 10 février, où l'ensemble intercontemporain se délocalise exceptionnellement de la Cité de la musique où il est en résidence, pour le Théâtre des Champs-Elysées. Au programme, Déserts de Varèse qui provoqua en ces mêmes lieux l'un des plus grands scandales de l'histoire de la musique : «Avez-vous entendu l'enregistrement de la création? Quelle émeute! Je suis très curieux d'entendre la réaction du public soixante ans après la première. Si on pense à la date à laquelle l'œuvre a été écrite, l'encre de Varèse n'a pas séché. Varèse écrit tous ses fortissimo aux cuivres, qui vont parfois jusqu'à six f, non pas pour l'agressivité mais l'expressivité. La musique de Varèse a une noblesse et un lyrisme incroyables». La sensualité, Pintscher la retrouve dans la deuxième œuvre au programme : «Le Marteau sans maître est l'un des jalons essentiels de la musique écrite après la Seconde guerre mondiale. Boulez est pour moi l'un des hommes les plus fascinants du XX e siècle. Il est un penseur phénoménal et l'un de mes héros absolus.

13 paris DR Matthias Pintscher dirigera Déserts d'edgar Varèse, qui créa au Théâtre des Champs-Elysées un énorme scandale le soir de sa première le 2 décembre Sa musique a une conscience gigantesque de la structure mais en même temps, elle garde une telle liberté. C'est aussi une pièce très sensuelle ; il y a tous ces gestes et ces intonations complexes, qu'il faut rendre, pardonnez-moi du mot, sexy. C'est de la musique vibrante, chargée en énergie.». Montrer l'interaction de la musique avec les arts visuels Quant à l'avenir, Pintscher décline deux idées très intéressantes, tout d'abord sur l'identité à donner à l'ensemble intercontemporain : «Nous ne sommes pas un orchestre, ni un orchestre de chambre, mais un ensemble qui peut jouer de nombreux pans du répertoire. Toutes les créations seront mises en écho avec des œuvres du répertoire, notamment les arrangements pour orchestre de Schönberg/ Mahler ou la Gran partita de Mozart», et surtout une formidable idée liée à l'art contemporain : «Depuis dix ans, les arts visuels sont ma deuxième passion. Je connais de nombreux artistes. Et mon but, en venant à Paris, est vraiment de montrer l'interaction de la musique avec les autres arts. En tant qu'amateur et collectionneur d'art, j'ai remarqué que de nombreux passionnés d'art contemporain avaient toujours des problèmes à écouter de la musique contemporaine. Pourquoi? Je n'ai pas le moindre élément de réponse à cette question. Quand un peintre comme Anselm Kiefer choisit son matériau, la façon dont il accumule des couches pour parvenir à une texture, c'est ce que font tous les compositeurs. Paris a une scène artistique extrêmement vivante et j'espère bien amener de nouveaux publics, pour venir écouter les concerts à la Cité de la musique. Il n'y a pas de raison que le public qui visite les expositions et les galeries ne soit pas fasciné par les concerts de musique contemporaine, surtout s'ils sont mis en contexte direct avec les arts visuels». Avec son carnet d'adresses car Matthias Pintscher est l'un des hommes qui comptent dans la planète musicale, souhaitons que les moyens mis en œuvre soient à la hauteur de son ambition. L'Ensemble intercontemporain est plus que légitime dans le concert d'aujourd'hui. Laurent Vilarem cadences février

14 piano Marco Borggreve_Naïve-Ambroisie Fils de scientifiques russes, Nikolaï Lugansky a reçu l'enseignement de Tatiana Nikolaïeva à l'ecole Centrale de Musique de Moscou. Pianiste unanimement loué dans le monde entier, il est par ailleurs un joueur d'échecs émérite. Nikolaï Lugansky Le feu sous la glace > le 11 février - Théâtre des Champs-Elysées Janácek, Schubert, Rachmaninov. Nikolaï Lugansky (piano). le pianiste russe nikolaï lugansky ne cesse d éblouir par son jeu musclé et précis, «large comme un orchestre, fin comme un hautbois». ce technicien hors pair, subtil musicien qui privilégie l'équilibre des proportions sonores, a enregistré récemment les deux sonates de rachmaninov (pour le label aparté), œuvres avec lesquelles il se sent en parfaite empathie. il interprétera la première en récital au théâtre des champs-elysées. 14 cadences février 2013 En 2000, quand parut l enregistrement des 24 Etudes de Chopin, le quotidien Le Monde titrait : «Ce jeune pianiste a tout, où s arrêtera-t-il?» Plutôt calme, amateur d échecs et grand lecteur (y compris de notre Marcel Proust national), Lugansky préfère, sur scène, privilégier l économie de gestes. Son port altier, sa tenue exemplaire, ne l empêchent nullement, en concert, de déchaîner tempêtes et orages. Les yeux levés vers le ciel, il peut instiller une poésie à fleur de peau servie par une palette sonore illimitée et dosée avec une perfection qui est celle des plus grands peintres. La vitalité de ses interprétations, leur naturel, l évidence des respirations, sans oublier une sonorité caressante et profonde, conviennent autant à Mozart, Beethoven, Chopin, qu à ses compatriotes Prokofiev ou Rachmaninov, dont il est aujourd hui l un des meilleurs spécialistes : «Rachmaninov est un personnage incroyable de la musique russe. A chaque fois que je le joue, je tombe un peu plus amoureux de sa musique». Lugansky, dans sa quête pianistique est, comme son aîné, à la recherche de valeurs et de sens : «J essaie d établir une harmonie entre une conviction musicale solide et une richesse d influences». Au Théâtre des Champs-Élysées, en février, ce disciple de Tatiana Nikolaïeva au Conservatoire de Moscou inscrira à son programme des pages de Janácek, (le cycle Dans les brumes), ainsi que les Quatre impromptus op. 142 de Schubert et la Sonate n 1 de Rachmaninov : «Cette dernière date des années Elle est moins connue que la Sonate n 2 de 1913, plus populaire, dont j ai réalisé ma propre version en respectant les souhaits du compositeur qui laisse l interprète libre de son choix.» Cette Sonate n 1 op. 28, composée par Rachmaninov à Dresde où il vivait à cette époque, est d une complexité arachnéenne et d une difficulté d exécution himalayenne, à la hauteur des propres capacités, légendaires, de leur auteur, peut-être le plus grand virtuose du piano qu'ait connu le XX e siècle : «Endiablée, tourmentée, elle illustre trois visages du Faust de Goethe : celle du héros, de Marguerite et de Méphisto. C est une page envoûtante, très russe d esprit : un thème orthodoxe du Moyenâge y apparaît à quatre reprises». Parmi ses pianistes de prédilection, Lugansky met au premier rang l imprévisible Arturo Benedetti-Michelangeli («Un artiste qui voit toujours la partie immergée de la musique en même temps que la surface») et le poète du clavier roumain Radu Lupu (un pianiste «au timbre si sensuel, touché par la grâce, et au chant sensible où affleure l émotion»). De tels choix ne sont pas innocents, ils reflètent l idéal d une approche sans concession et sans affectation mais également sans tiédeur, dans le sillage imposant de son idole, Serge Rachmaninov. Michel Le Naour

15 Croisières Musicales M AVEC LA PARTICIPATION DE : ALAIN DUAULT Conférencier FRANÇOIS CHAPLIN Directeur musical, pianiste Venise avec Verdi et le Bel Canto AVEC LA PARTICIPATION MUSICALE DE : RAQUEL CAMARINHA (2) Soprano FLORIAN LACONI (2) Tenor STÉPHANIE MARIE DEGAND (2) Violoniste VENISE VÉRONE VICENCE 6 JOURS - 26 AU 31 JUILLET 2013 CROISIÈRE MUSICALE À BORD DU MS MICHELANGELO Découvrez également nos autres croisières : PORTUGAL : SUR LE FLEUVE D OR, AUX SONS DES MUSIQUES DORÉES 6 JOURS - 27 AVRIL AU 2 MAI 2013 ALLEMAGNE : SUR LE RHIN, UN SIÈCLE DE MUSIQUE ALLEMANDE 5 JOURS - 23 AU 27 OCTOBRE 2013 OPHÉLIE GAILLARD (2) Violoncelliste Les + DE VOTRE CROISIÈRE Inclus : SOIRÉE D EXCEPTION AUX ARÈNES DE VÉRONE A L OCCASION DU 20 e ANNIVERSAIRE DE LA NAISSANCE DE GIUSEPPE VERDI, ASSISTEZ AU CÉLÈBRE OPÉRA AIDA VISITE DES VILLAS PALLADIENNES, DE VÉRONE ET VICENCE CONCERTS À BORD ET INTERVENTIONS DE M. ALAIN DUAULT VISITES FACULTATIVES THÉÂTRE DE LA FENICE (1) VENISE ET LE PALAIS DES DOGES DÉCOUVERTE D ATELIERS ARTISANAUX DE FABRICATION DE GONDOLES ET MASQUES VÉNITIENS L OSPEDALE DELLA PIETA ET LE MUSÉE VIVALDI BOISSONS INCLUSES AUX REPAS À BORD Prix par personne à partir de Réf. MUP 1225 (1) uniquement sur pré-réservation avant la croisière et auprès de votre agence. Sous réserve de disponibilité, en cas de fermeture, la visite du quartier Castello sera proposé. (2) Sauf cas de force majeur. Dans ce cas, un autre artiste ou conférencier sera désigné DEMANDE DE PROGRAMME À RETOURNER À : CroisiEurope : 12 rue de la Division Leclerc STRASBOURG Cedex Je souhaite recevoir le programme des prochaines Croisières musicales CADENCE 02/2013 Nom Prénom Adresse Code Postal Ville Tél. Conformément à la loi informatique et liberté n du 6 janvier 1978, vous disposez d un droit d accès et de rectification aux données vous concernant. RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS : Siège : 12, rue de la Division Leclerc Strasbourg Cedex PARIS LYON NICE (coût d appel à la minute : 0,15 ) IM

16 violon Oscar Vazquez Née en 1974 à Aix-en-Provence, Amandine Beyer étudie le violon à Paris puis à Bâle. Elle fonde en 2006 son propre ensemble Gli Incogniti (Les Inconnus) qui rencontre un succès immédiat. Amandine Beyer sur la corde > les 16 février et 23 mars Théâtre des Abbesses Bach, Intégrale des Sonates et Partitas pour violon seul. à vrai dire, on l'avait pressenti dès ses premières apparitions : amandine beyer ne pouvait que prendre pied, tôt ou tard, sur le devant de la scène musicale. c'est désormais chose faite : à la tête de son ensemble gli incogniti ou seule face aux hauts sommets de la littérature violonistique, amandine beyer s'épanouit superbement dans sa maturité artistique. elle affronte au théâtre des abbesses les «partitas et sonates pour violon seul» de bach, dont elle a gravé pour zig zag territoires une version de référence. 16 cadences février 2013 Elle arrive un peu en retard car elle voulait travailler avant de venir. La faute à Bach assurément : «C'est un programme imprévisible. Les Sonates sont très différentes des Partitas en termes de structures et de composition. Alors que les Sonates sont construites comme des sonates d'église, les Partitas sont des suites de danses. Le défi des Sonates réside dans leur noyau central qui est la fugue. Dans la Sonate en do majeur notamment, il y a la fugue la plus longue que Bach ait jamais écrite tous instruments confondus. Se lancer dedans est un véritable défi. On pourrait dire que les Sonates, savourent davantage le plaisir de l'écriture, du contrepoint et des modulations. Les Partitas sont plus violonistiques, même si elles restent au maximum de la difficulté. Dans la Troisième en mi majeur, Bach a noté les mouvements de danse en français : prélude, loure, gavotte, menuets, bourrée, gigue. Ce sont des pièces plus courtes et plus divertissantes. On peut les rapprocher des Suites pour violoncelle qui sont également des suites de danse». Les interpréter n'a rien d'une sinécure : «Je les travaille depuis trente ans mais il est impossible de prévoir ce qu'il va se passer durant le concert. Parfois, l'esprit du texte m'échappe ; il y a bien sûr l'angoisse, la fatigue, les cordes ou l'acoustique, mais plus que cela, il n'y a parfois pas assez de place dans ma tête! Bach demande une mémoire digitale phénoménale. Dans les Sonates, Bach essaie de faire rentrer tout son imaginaire polyphonique dans la petite boite du violon. Parfois, c'est trop étroit pour lui. Comme il emploie rarement les quatre cordes en même temps, Bach utilise de nombreuses ellipses. Au violon, on est toujours entre la frustration de ne pas tout entendre et le charme de ce qu'il suggère». Une prise de risque qu'amandine Beyer accentue en jouant sur un instrument baroque, également imprévisible : «Le boyau, c'est charmant et déstabilisant. Les cordes craignent la chaleur et l'humidité, elles cassent, elles se désaccordent, mais les qualités sont réelles : la chaleur du contact car il s'agit d'une matière animale et la souplesse accentuée du fait qu'avec un archet baroque, la conception du phrasé est également différente. Mais cela introduit une diversité rythmique et un meilleur rapport dissonance/ résolution dans l'appréhension des accords. Mais je n'aime pas expliquer ma démarche. Je n'ai pas envie d'obliger les gens à entrer dans mes problématiques. Pourtant, il reste des personnes qui ne comprennent pas pourquoi on se réaccorde durant les mouvements, ils sont allergiques aux instruments d'époque et ça me chagrine, car ils pensent qu'on a un son d'une grande laideur alors que c'est un choix d'avoir un son différent. Il faut le savoir : le boyau, parfois ça grince!». Le Bach d'amandine Beyer est, n'en déplaise aux grincheux, une expérience à ne manquer sous aucun prétexte. Laurent Vilarem

17 paris les concerts du mois [ février ] 1 er vendredi Wagner, L Or du Rhin Chœur & Orchestre de l Opéra. Dir. : Philippe Jordan. Gunter Kramer, mise en scène. Avec Peter Sidhom, Bernard Richter, Sophie Koch, Qiu Lin Zhang, Caroline Stein, Kim Begley, Samuel Youn 19h30. Opéra Bastille =. Tél.: Brahms, Mahler Philharmonique de Radio France. Dir. : Myung-Whun Chung. Lisa Batiashvili, violon =. Tél.: Vivica Genaux, mezzo Cappella Gabetta. Dir. : Andres Gabetta. Hommage à Faustina Bordoni : Händel, Hasse, Vivaldi. 20h30. Salle Gaveau =. Tél.: Rita, Elle est pas belle la vie? Mireille Laroche, Alain Patiès, mise en scène. Donizetti, Bouchot. 20h30. La Péniche Opéra =. Tél.: samedi Grieg, Waxman, Schubert, Strauss Dalibor Karvay, violon ; Dimitri Murrath, alto ; Matthieu Romand, cor ; Julien Libeer, piano. 15h00. Théâtre de la Ville =. Tél.: Wagner, Canteloube, Salonen Orchestre Pasdeloup. Dir. : Wolfgang Doerner. Amel Brahim-Djelloul, soprano. 16h00. Théâtre du Châtelet =. Tél.: Hugues Anselmo, basson Jody-Line Gallavardin, piano. Saint-Saëns, Ravel, Françaix, Ligeti, Boutry. 18h00. Hôtel de Soubise. 7-13,5 =. Tél.: Jean-Marc Luisada, piano Haydn, Debussy, Chopin. 19h00. Musée Jacquemart-André =. Tél.: Festival de Jérusalem Elena Bashkirova, piano ; Gérard Caussé, alto ; Frans Helmerson, violoncelle ; Pascal Moraguès, clarinette Filiations russes : Prokofiev, Moussorgski, Schnittke 20h00. Cité de la musique. 18 =. Tél.: Royal Concertgebouw Orchestra Dir. : Mariss Jansons. Wagenaar, Strauss, Tchaïkovski =. Tél.: Rita, Elle est pas belle la vie? 20h30. La Péniche Opéra. 3 dimanche Schumann, Strauss, Brahms Michel Portal, clarinette ; Anne Gastinel, violoncelle ; Claire Désert, piano. 11h00. Théâtre des Champs-Elysées =. Tél.: Mozart, La Flûte enchantée Compagnie Opéra du Jour. Isabelle du Boucher, Annie Paradis, mise en scène. 11h00. Théâtre du Ranelagh =. Tél.: Moussorgski, La Khovantchina Chœur & Orchestre de l Opéra. Dir. : Michail Jurowski. Andrei Serban, mise en scène. Avec Gleb Nikolsky, Vladimir Galouzine, Orlin Anastassov, Larissa Diadkova, Serguey Murzaev 14h30. Opéra Bastille =. Tél.: Xavier Philips, violoncelle Orchestre National d Ile de France. Dir. : Fabien Gabel. Mozart, Franceschini, Tchaïkovski, Strauss. 16h00. Salle Pleyel =. Tél.: Rita, Elle est pas belle la vie? 16h00. La Péniche Opéra. Festival de Jérusalem Elena Bashkirova, piano ; Gérard Caussé, alto ; Frans Helmerson, violoncelle ; Pascal Moraguès, clarinette L Europe centrale : Schubert, Beethoven, Bartók. 16h30. Cité de la musique, Amphithéâtre. 25 =. Tél.: Anne, Micha & Pierre Makarenko Trio balalaïka, piano, hautbois. Musique russe, le voyage de Paris à St-Pétersbourg. 19h00. Musée Jacquemart-André =. Tél.: Rubinstein, Rimski-Korsakov Musiciens de l Orchestre de l Opéra. 20h00. Palais Garnier =. Tél.: lundi Jean-Marc Luisada, piano Mozart, Chopin. 19h00. Musée Jacquemart-André =. Tél.: Dialogue franco-britannique Quintette de l Orchestre de Chambre de Paris. 19h30. Théâtre =. Tél.: cadences février

18 Dimanche 24 février 15h Salle Gaveau Finale du Concours des grands amateurs de piano Location : Fnac ou Jeunes TalenTs Kotaro Fukuma piano isaac albéniz IberIa Ref Hortus093 double album au prix d Un SeUl le 9 février invité de Frédéric Lodéon à Plaisirs d Amour sur France Musique Conception graphique : Cécilia Génard Wagner, L Or du Rhin 19h30. Opéra Bastille. Zemlinsky, Le Nain Ravel, L Enfant et les sortilèges. Chœur & Orchestre de l Opéra. Dir. : Paul Daniel. Richard Jones & Antony Mcdonald, mise en scène. Avec Nicola Beller-Carbone, Béatrice Uria-Monzon, Vincent Le Texier, Charles Workman, Gaelle Méchaly, Cornelia Oncioiu, Valérie Condoluci, Amel Brahim-Djelloul 19h30. Palais Garnier =. Tél.: Sunwook Kim, piano Bach, Beethoven, Brahms =. Tél.: Ingrid Fujko Hemming, piano Rachmaninov, Moussorgski, Bach, Schumann, Liszt. 20h00. Théâtre de l Athénée =. Tél.: Mardi Purcell, Takemitsu Michuko Takahashi, soprano ; Harumi Kinoshita, orgue. 12h30. Eglise Saint-Roch. Entrée libre. Alberto Nosé, piano Mozart, Berio, Chopin, Busoni, Liszt. 12h30. Auditorium du musée d Orsay =. Tél.: Franck, Petitgirard, Chostakovitch Orchestre Colonne. Dir. : Laurent Petitgirard. Gary Hoffman, violoncelle =. Tél.: Ensemble Solistes XXI Dir. : Rachid Safir. Christophe Desjardins, alto. Chauveau, Amy, Canat de Chizy, Morales, Cresta. 20h00. Opéra Bastille, Amphithéâtre. 18 =. Tél.: Bruckner, Messe en mi mineur Chœur & Orchestre PSL. Ensemble Initium. Dir. : Johan Farjot. Delphine Aidan, mezzo ; Julien Rezak, piano. Wagner, Wesendonck Lieder. 20h30. Eglise Saint-Etienne du Mont =. Tél.: Amaury Coeytaux, violon Orchestre de l Alliance. Dir. : Pejman Memarzadeh. Sibelius, Haydn, Beethoven. 20h30. Salle Gaveau =. Tél.: mercredi Moussorgski, La Khovantchina Voir au 3 février. 19h00. Opéra Bastille. Händel, Radamisto The English Concert. Dir. : Harry Bicket. Avec David Daniels, Patricia Bardon, Luca Pisaroni, Brenda Rae, Elizabeth Watts. 19h30. Théâtre des Champs-Elysées =. Tél.: Zemlinsky, Le Nain Voir au 4 février. 19h30. Palais Garnier. Kodaly, Prokofiev, Zemlinsky Orchestre de Paris. Dir. : Juraj Valcuha. Yuja Wang, piano =. Tél.: Jordi Savall, direction Hespèrion XXI, La Capella Reial de Catalunya, Tembembe Ensamble Continuo. Folias Criollas, La Route du Nouveau Monde. 20h00. Cité de la musique =. Tél.: Mozart, Brahms Sharon Kam, clarinette ; Isabelle van Keulen, Ulrike-Anima Mathé, violon ; Volker Jacobsen, alto ; Gustav Rivinius, violoncelle. 20h00. Auditorium du Louvre =. Tél.: jeudi Sang eun Lee, violoncelle Yann Ollivo, piano. Boccherini, Stravinski, Schumann, Popper. 12h30. Auditorium du Louvre =. Tél.: Louis Lancien, piano Beethoven, Chopin, Ligeti, Liszt. 12h30. Mairie du 9 e. Entrée libre. Tél. : Schubert, Liszt, Holst, Poulenc Artistes du chœur de l Opéra. Sandra Westphal, piano. 13h00. Opéra Bastille, Studio. 5 =. Tél.: Donizetti, La Favorite Orchestre National de France, Chœur de Radio France. Dir. : Paolo Arrivabeni. Valérie Nègre, mise en scène. Avec Alice Coote, Celso Albelo, Ludovic Tézier, Carlo Colombara 19h30. Théâtre des Champs-Elysées =. Tél.: Wagner, L Or du Rhin 19h30. Opéra Bastille. Les Concerts d Esther Rémi Geniet, piano (Lauréat Concours Beethoven de Bonn 2011). Haydn, Prokofiev, Ravel, Liszt. (+ jeunes talents : Baptiste Allard, piano ; Alexandre Durand, violon). 20h00. Hamm Fazioli (15 e ) =. Tél.: Kodaly, Prokofiev, Zemlinsky Voir au 6 février. Nelson Goerner, piano Chopin, Debussy, Rachmaninov. 20h30. Salle Gaveau =. Tél.: vendredi Les Concerts de Midi Raminta Neverdauskaite, piano ; Godefroy Vujicic, violoncelle. Rachmaninov. 12h15. Amphithéâtre de l Université Assas =. Tél.: Strauss, Brahms Philharmonique de Radio France. Dir. : Myung-Whun Chung. Olivier Doise, hautbois =. Tél.: Joyce di Donato, mezzo Il Complesso Barocco. Dir. : Alan Curtis. Drama Queens : Gluck, Monteverdi, Hasse, Haydn, Giacomelli. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées =. Tél.: François-Frederic Guy, piano Wolf, Kocsis/Wagner, Liszt. 20h00. Opéra Bastille, Amphithéâtre. 25 =. Tél.: Ad Infinitum Capriccio Stravagante. Clavecin et dir. : Skip Sempé. Florilège de canons, chaconnes et ostinati ( ). 20h00. Cité de la musique, Amphithéâtre. 32 =. Tél.: Trio Con Fuoco Beethoven, Mendelssohn. 20h00. Auditorium du Louvre =. Tél.: Sit Fast Eugène Ferre, luth. Lachrimae or seven teares, Dowland. 20h30. Eglise des Billettes. 20 =. Tél.: Isabelle Faust, violon Alexander Melnikov, piano. Mozart, Brahms, Bartók. 20h30. Salle Gaveau =. Tél.: Rita, Elle est pas belle la vie? 20h30. La Péniche Opéra. 9 samedi La Cantate des Muses Ensemble Les Muses Galantes. Dir. : Louise Audubert. Scarlatti, «Salve Regina» ; Telemann, Concerto pour deux hautbois d amour, violoncelle et cordes Twv 53 ; Bach, Cantate Bwv 23 «Du wahrer Gott und Davids Sohn». 16h00. Eglise Ste-Elisabeth (3 e ). Libre participation. Tél. : Alice Sara Ott, piano Schubert, Moussorgski. 17h00. Théâtre de la Ville =. Tél.: Respighi, MacMillan, Stravinski Musiciens de l Orchestre de Chambre de Paris. 17h30. Salle Cortot =. Tél.: Maes Trio Percussions Del-Rox, Novotney, Spiesser, Saunders Smith, Beethoven, De Mey. 18h00. Hôtel de Soubise. 7-13,5 =. Tél.: cadences février 2013

19 paris Boesmans, Reigen Orchestre du Conservatoire de Paris. Dir. : Tito Ceccherini. Marguerite Borie, mise en scène. 19h00. Conservatoire de Paris. 18 =. Tél.: Erik Berchot, piano Chopin, Scherzos n 1, n 2, n 3, n 4 ; Andante Spianato & Grande Polonaise brillante. 19h00. Musée Jacquemart-André =. Tél.: Moussorgski, La Khovantchina Voir au 3 février. 19h00. Opéra Bastille. Zemlinsky, Le Nain Voir au 4 février. 19h30. Palais Garnier. Donizetti, La Favorite Voir au 7 février. 19h30. Théâtre des Champs-Elysées. Zemlinsky, Schönberg, Brahms Les Dissonances. Violon et dir. : David Grimal. 20h00. Cité de la musique. 18 =. Tél.: Espana! Les Siècles. Dir. : François-Xavier Roth. Tedi Papavrami, violon. Massenet, Ravel, Lalo, Chabrier, Debussy, Ravel =. Tél.: Orch. Les musiciens de M lle de Guise Dir. : Laurence Pottier. Concertissimo : musiques de Telemann, Bach, Vivaldi. 20h30. Eglise des Billettes =. Rés. sur melledeguise@yahoo.fr Rita, Elle est pas belle la vie? 20h30. La Péniche Opéra. 10 dimanche Jean-Claude Pennetier, piano Mozart, Fauré. 11h00. Théâtre des Champs-Elysées =. Tél.: Steven Isserlis, violoncelle Connie Shih, piano. Hahn, Fauré, Adès, Saint-Saëns, Franck. 11h00. Théâtre des Bouffes du Nord =. Tél.: Mozart, La flûte enchantée Voir au 3 février. 11h00. Théâtre du Ranelagh. La Cantate des Muses Ensemble Les Muses Galantes. Dir. : Louise Audubert. Scarlatti, «Salve Regina» ; Telemann, Concerto pour deux hautbois d amour, violoncelle et cordes Twv 53 ; Bach, Cantate Bwv 23 «Du wahrer Gott und Davids Sohn». 12h30. Temple St-Marcel (5 e ). Libre participation. Tél. : Steven Isserlis, violoncelle Masterclass Gabriel Fauré. 14h30. Théâtre des Bouffes du Nord =. Tél.: Wagner, L Or du Rhin 14h30. Opéra Bastille. National Orchestra Washington Dir. : Christoph Eschenbach. Tzimon Barto, piano. Beethoven, Bartók, Brahms. 16h00. Salle Pleyel =. Tél.: Le Pavillon aux pivoines Tamasaburo Bando, mise en scène. Institut de l opéra Kunqu de Chine. 16h00. Théâtre du Châtelet =. Tél.: Cycle grand orgue Alesandro Valoriani, orgue. 16h00. Eglise Saint-Roch. Entrée libre. Rita, Elle est pas belle la vie? 16h00. La Péniche Opéra. Journal d un amour absolu Valérie de la Rochefoucauld, conteuse ; Jacqueline Bourges-Maunoury, piano. Robert et Clara Schumann. 19h00. Musée Jacquemart-André =. Tél.: Stravinski, Boulez, Varèse Ensemble intercontemporain. Dir. : Matthias Pintscher. Margriet van Reisen, mezzo. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées =. Tél.: lundi Roberte Mamou, piano Mozart, Trois sonates pour piano KV 570, KV 545, KV h00. Musée Jacquemart-André =. Tél.: Boesmans, Reigen Voir au 9 février. 19h00. Conservatoire de Paris. Zemlinsky, Le Nain Voir au 4 février. 19h30. Palais Garnier. Faust, La Damnation de Faust Orchestre National du Capitole de Toulouse, Chœur Orfeon Donostiarra. Dir. : Tugan Sokhiev. Avec Olga Borodina, Paul Groves, John Relyea, René Schirrer =. Tél.: Nikolai Lugansky, piano Janácek, Schubert, Rachmaninov. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées =. Tél.: Le Pavillon aux pivoines Voir au 10 février. 20h00. Théâtre du Châtelet. Steven Isserlis, violoncelle Connie Shih, piano ; Arsa Fujita, violon ; Béatrice Muthelet, alto. Saint-Saëns, Ravel, Fauré. 20h30. Théâtre des Bouffes du Nord =. Tél.: cadences février

20 12 mardi Torniamo all anticoe Musiciens du Philharmonique de Radio France. Musique ancienne italienne transcrite par Maderna, Malipiero 12h30. Auditorium du musée d Orsay =. Tél.: Bach, Händel Claire Pradel, épinette ; Dominique Ferret, violon ; Sara Avent, violoncelle. 12h30. Eglise Saint-Roch. Entrée libre. Variations sur Debussy Jean-François Zygel, piano et direction artistique. 12h45 et 18h00. Salle Gaveau. 22 =. Tél.: Donizetti, La Favorite Voir au 7 février. 19h30. Théâtre des Champs-Elysées. Wagner, L Or du Rhin 19h30. Opéra Bastille. Händel, Le triomphe du temps et de la vérité Freiburger Barockorchester. Dir. : René Jacobs. Avec Sunhae Im, Julia Lezhneva, Christophe Dumaux, Jeremy Ovenden =. Tél.: Naoko Matsui, soprano Orchestre de l Opéra de Massy. Dir. : Constantin Rouits. Patrick Garayt, ténor ; Jianhong Zhao, baryton. Concert lyrique Europe-Asie/ Concert du Nouvel An h00. Oratoire du Louvre. Entrée libre. Rés. au Le Pavillon aux pivoines Voir au 10 février. 20h00. Théâtre du Châtelet. Laurent Korcia, violon Les Six sonates d Ysaye. 20h30. Salle Gaveau =. Tél.: mercredi Marie Van Rhijn, clavecin Rameau, Couperin, Moyreau, Forqueray, Couperin, Royer. 12h30. Hôtel de Soubise. Entrée libre. Tél. : Boesmans, Reigen Voir au 9 février. 19h00. Conservatoire de Paris. Zemlinsky, Le Nain Voir au 4 février. 19h30. Palais Garnier. Aldo Ciccolini, piano Orchestre de chambre de Paris. Dir. : Louis Langrée. Beethoven, Concerto pour piano n 3, Coriolan, Equales, Symphonie n 8. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées =. Tél.: Martinu, Schubert, Janácek, Kalabits Adam Mital, violoncelle ; Olimpia Tolan, piano. 20h00. Centre culturel tchèque =. Tél.: cadences février 2013 Orchestre de Paris Dir. : Yuri Temirkanov. Alisa Weilerstein, violoncelle. Prokofiev, Tchaïkovski, Ravel, Moussorgski =. Tél.: Le Pavillon aux pivoines Voir au 10 février. 20h00. Théâtre du Châtelet. Beethoven, Brahms, Fauré Cordelia Palm, violon ; Françoise Buffet-Arsanijevic, piano. 20h30. Salle Gaveau =. Tél.: Lyres et Muses Magali Léger, soprano ; Rémi Cardinal, pianoforte. Brahms, Schubert. 20h30. Musée d histoire de la médecine, 12 rue de l'ecole de médecine (6 e ) =. Tél.: Concerts Cantabile Nicolau de Figueiredo, clavecin. L Age d or français : Couperin, Rameau. 20h30. Théâtre Adyar =. Tél.: jeudi Mathilde Rossignol, mezzo Thomas Tacquet, piano. Les animaux : Ravel, Chabrier, Canteloupe, Durey, Gounod, Couperin, Rosenthal, Poulenc, Sauguet. 12h30. Petit Palais. Entrée libre. Tél. : Donizetti, La Favorite Voir au 7 février. 19h30. Théâtre des Champs-Elysées. Orchestre de Paris Voir au 13 février. Le Pavillon aux pivoines Voir au 10 février. 20h00. Théâtre du Châtelet. Le crocodile trompeur/didon et enee Dir. : Florent Hubert. Samuel Achache et Jeanne Candel, mise en scène. D après l Opéra de Purcell et autres matériaux. 21h00. Théâtre des Bouffes du Nord =. Tél.: vendredi Les Concerts de Midi Quatuor Voce. Ravel, Puccini, Webern. 12h15. Amphithéâtre de l Université Assas =. Tél.: Max Emanuel Cencic, contre-ténor Europa Galante. Dir. : Fabio Biondi. Scarlatti, Gasparini, Vivaldi, Händel. 20h00. Théâtre des Champs-Elysées =. Tél.: Prokofiev, Sonates et Mélodies Eléonore Darmon, violon ; Julien Libeer, piano. 20h00. Temple du Luxembourg (6 e ) =. Tél.: Le Pavillon aux pivoines Voir au 10 février. 20h00. Théâtre du Châtelet. La Roma Virtuosa Les Folies Françoises. Violon et dir. : Patrick Cohën-Akenine. Maylis de Villoutreys, soprano. Händel, Corelli. 20h30. Eglise des Billettes. 20 =. Tél.: Jean Muller, piano Chopin, 4 Ballades, Polonaises, mazurkas, Valses. 20h30. Salle Cortot =. Tél.: Rita, Elle est pas belle la vie? 20h30. La Péniche Opéra. Chœur Vittoria d Ile de France Orchestre Pasdeloup. Dir. : Michel Piquemal. Mathilde Verolles, soprano ; Patrick Garayt, ténor ; Eric Martin-Bonnet, basse, Mathias Lecomte, orgue. Ropartz, Requiem ; Caillebotte, Messe solennelle de Pâques. 20h45. Eglise Saint-Eustache =. Tél. : Le crocodile trompeur/didon et enee Voir au 14 février. 21h00. Théâtre des Bouffes du Nord. 16 samedi Orchestre Pasdeloup Dir. : Wolfgang Doerner. Marie-Madeleine Landrieu, Philippe Poncet, timbales ; Vincent Penot, clarinette. Glass, Dvorák, Debussy, Rossini, De Falla, Strauss 16h00. Salle Pleyel =. Tél.: L opera Instrumental Musiciens de l Orchestre National. Maurizio Baglini, piano. Rossini, Salieri, Glinka. 16h00. Maison de Radio France, Studio Guitry. 5 =. Tél.: Amandine Beyer, violon baroque Bach, Intégrale des Sonates et Partitas pour violon seul. 1 er concert. 17h00. Théâtre des Abbesses =. Tél.: Kapsberger, Porsile, Farina, Marini Giuseppe De Vittorio, ténor 18h00. Maison de Radio France, Studio Guitry. 5 =. Tél.: Ensemble Les Timbres Marais, Sainte-Colombe, Couperin. 18h00. Hôtel de Soubise. 7-13,5 =. Tél.: Au bord du lit Anne Lefol, Bernard Lanneau, comédiens ; Jean Dubé, piano. Prenons des nouvelles de Maupassant : Messager, Offenbach, Smetana, Boellemann. 19h00. Musée Jacquemart-André =. Tél.: Prades aux Champs-Elysées Barry Douglas, piano ; Ilya Grigolts, violon ; Nobuko Imai, alto ; Arto Noras, violoncelle ; Patrick Gallois, flûte ; Hervé Joulain, cor ; Xavier de Maistre, harpe. Dukas, D Indy, Debussy, Fauré 20h00. Théâtre des Champs-Elysées =. Tél.: Hahn, Ciboulette Orchestre de l Opéra de Toulon Provence Méditerranée. Dir. : Laurence Equilbey. Michel Fau, mise en scène. Avec Julie Fuchs, Jean-François Lapointe, Julien Behr, Eva Ganizate, Ronan Dubois 20h00. Opéra Comique =. Tél.: Grisey, Pauset, Boulez, Manoury Ensemble intercontemporain. Dir. : Pierre Boulez. Christina Daletska, mezzo ; Hae-Sun Kang, violon. 20h00. Cité de la musique =. Tél.: Le Pavillon aux pivoines Voir au 10 février. 20h00. Théâtre du Châtelet. Lang Lang, piano Mozart, Chopin. 20h30. Salle Pleyel =. Tél.: Schumann, Le Paradis et la Péri Chœur et Orchestre symphonique de Paris. Dir. : Xavier Ricour. Avec Olga Kindler, Guy de Mey, Urszula Cuveillier, Valérie Yeng-Seng, Caroline Allonzo 20h30. Salle Gaveau =. Tél.: Mozart, Requiem, Haydn Orchestre de chambre français, Chœur sacré de Paris. Dir. : Till Aly. André Rebacz, violon. Aurélie Loilier, soprano ; Yété Queiroz, alto ; Simon Edwards, ténor ; Jean-Louis Serre, baryton. 20h30. Eglise de la Madeleine =. Tél.: Rita, Elle est pas belle la vie? 20h30. La Péniche Opéra. Le crocodile trompeur/didon et enee Voir au 14 février. 21h00. Théâtre des Bouffes du Nord. 17 dimanche Quatuor Prazak Schubert, Berg, Mozart. 11h00. Théâtre des Champs-Elysées =. Tél.: Mozart, La flûte enchantée Voir au 3 février. 11h00. Théâtre du Ranelagh. Couperin Elisabeth Joyé, clavecin ; François Fernandez, Gabriel Grosbard, violon ; Jérôme Hantai, viole de gambe ; Emmanuel Balssa, violoncelle. 12h30. Hôtel de Soubise. Entrée libre. Tél. : Wagner, La Walkyrie Chœur & Orchestre de l Opéra. Dir. : Philippe Jordan. Gunter Kramer, mise en scène. Avec Egils Silins, Martina Serafin, Janice Baird, Sophie Koch, Stuart Skelton 14h00. Opéra Bastille =. Tél.: