Le magazine de la filière électriquemagazine

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1 Le magazine de la filière électriquemagazine N 45 - JUIN-JUILLET ISSN Profession installateur/ prescripteur Tardy, une PME d électricité face aux innovations Profession fabricant Catu : des kits habilitation électrique pour la NF C Profession négociant Primo, distributeur de solutions à valeur ajoutée en VDI Technologie Parafoudres, DAAF et anti-intrusion : un véritable marché pour la sécurité Produits et nouveautés Éclairage : Hess répond à toutes les exigences urbaines

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3 sommaire n 45 JUIN - JUILLET 2011 p. 10 Hans Peter Kurzweil, directeur général de Wago Contact p. 16 Pablo Ibanez, directeur des achats chez SPIE p. 24 Patrice de Carné, directeur de l activité basse tension pour la France chez ABB p. 26 Mathieu Chessari, responsable communication et marketing de Primo p. 31 Astrid Estève, responsable Formation Réseau et Clients France et International chez Legrand Editorial 5 Les actualités de la filière 6 Photovoltaïque et risque incendie : une évaluation menée par le CSTB et l INERIS 6 Les torches DayLite adaptées aux conditions de travail les plus contraignantes 7 Partenariat entre le musée du Louvre et Toshiba Corporation 8 Les 40 ans de Wago France 10 BEG, présent dans le temple de l économie durable Green Office 12 Maréchal Electric sécurise un centre Inra 13 La parole à 14 Association Promotelec - Seconde édition des Journées Nationales de la Domotique 14 Récylum : SPIE témoigne sur la filière DEEE PRO 16 Profession installateur/prescripteur 18 Tardy, une PME d électricité face aux innovations 18 Profession fabricant 20 Catu : des kits habilitation électrique pour la NF C URA : nouveaux marchés, nouveaux produits et plus d accompagnement 22 Basse tension : ABB France se structure en directions régionales 24 Profession négociant 26 Primo, distributeur de solutions à valeur ajoutée en VDI 26 Logistique 28 La Supply Chain de CDVI, service compris 28 Réglementation 30 Prévention des risques électriques : quatre décrets applicables au 1 er juillet Formation 31 Legrand : deux nouveaux espaces formation proches de Paris 31 Weidmüller, agréé prochainement organisme de formation 32 Technologie 34 Parafoudres, DAAF et anti-intrusion : un véritable marché pour la sécurité 34 Développement durable 38 Theben : en phase avec les perspectives de performance énergétique 38 Chantier 40 Jupiter Rehab LED de SG Lighting à l Adagio Apparthôtel, Paris 40 HelaTrace identifie de manière fiable le matériel audiovisuel de Rennes 2 41 «Créer le reflexe Simon pour l appareillage...» 42 La gaine JanoJet 3522 au chantier Cœur Saint-Lazare 44 Produits et nouveautés 46 Éclairage : Hess répond à toutes les exigences urbaines 46 Chez Riello UPS, l ASI devient intelligente 48 Hager : des gestionnaires d énergie en phase avec la RT Fiabilité, sécurité et confort du client avec les solutions Statys de Socomec UPS 51 OSRAM présente ses systèmes de gestion pour le tertiaire et l industrie 52 Chauvin Arnoux lance de nouvelles pinces multimètre de terrain 54 Communication sur IP pour la gamme IS d Aiphone 56 Du nouveau chez SIMON matériel électrique 57 Fermax - Paris, capitale internationale de SKYLINE 58 Alpha Wire : Fil de câblage écologique EcoWireTM, plus de Performance, plus pour l Environnement CAE - Multimédia Connect : simplifier la distribution du téléphone, du réseau informatique et de l accès internet 61 VU à Lumiville Agenda et index 64 Agenda 64 Index des entreprises et organismes cités 65 Service-lecteurs 66 Abonnement 66 Ce numéro comporte une Carte de France des Grossistes jetée au centre - n 45 - Juin - Juillet

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5 édito La sécurité des bâtiments au cœur d une ambition commune IGNES, regroupement des 4 syndicats DOMERGIE, GIMES, GISEL et SYCACEL (et affilié à la FIEEC) vise à définir et promouvoir une infrastructure énergétique, numérique et sécuritaire unifiée et performante pour les bâtiments résidentiels et professionnels, qu ils soient neufs ou en rénovation. Les entreprises adhérentes commercialisent des produits et solutions répondant aux grands enjeux sociétaux, tels que la gestion énergétique des bâtiments, leur sécurité, le smart grid, le grand âge et le développement des véhicules électriques. La complémentarité des compétences et les valeurs communes qui ont présidé à la fusion des quatre familles professionnelles constitutives d IGNES confirment son positionnement stratégique indispensable au développement du leadership mondial de la filière électrique et électronique française en matière de sécurité des biens et des personnes et de gestion de l énergie, notamment en matière d équipements de sécurité électronique. Le métier des équipements de sécurité électronique a la particularité de s adresser aux marchés domestique, tertiaire et industriel. Il s attache à maintenir et développer des indicateurs statistiques et de tendances, à conduire une politique de valorisation du métier, à anticiper et suivre les travaux de normalisation et à aider à la mise en place de bonnes pratiques en matière de référentiels techniques et de certification. Qu il s agisse de détection d intrusion, de contrôle d accès, de vidéosurveillance ou d une combinaison des systèmes proposés par IGNES, leur adaptabilité les rend incontournables en matière de prévention des risques. Les adhérents d IGNES recommandent l identification des spécificités de chacun pour choisir la solution appropriée. La sélection et le niveau des technologies et solutions dépendent également du site à équiper, des possibilités d interaction entre systèmes et du budget. Dans la chaîne de sécurité, IGNES attache une importance majeure à la dimension humaine, l efficacité de tout système de surveillance reposant sur une parfaite intégration du personnel d exploitation et du personnel d intervention sur alarme. Quel que soit le type de bâtiment à surveiller, il préconise que la première étape consiste à effectuer une analyse de risques et à repérer les zones sensibles dans et hors du bâtiment. Une mention particulière est portée à la gamme de matériels certifiés NFA2P qui garantit un fonctionnement fiable en conformité avec les normes fonctionnelles, notamment concernant la résistance à la fraude. Selon leur destination et l importance des valeurs à surveiller, ces matériels sont adaptés au niveau de risque identifié et représenté par un nombre croissant de 1 à 3 boucliers. Olivier Lanen, IGNES - n 45 - Juin - Juillet

6 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Photovoltaïque et risque incendie : une évaluation menée par le CSTB et l INERIS L INERIS et le CSTB ont étudié les risques incendie liés à l installation et l utilisation de panneaux photovoltaïques sur des bâtiments. Les résultats montrent que les cellules ne jouent pas un rôle déterminant dans la propagation d un feu, s ils respectent les exigences de la réglementation actuelle, notamment en termes de réaction au feu. d une étanchéité combustible. Sa présence ne favorise pas la propagation d un feu. Dans les deux cas, le courant continue de circuler, malgré la destruction des éléments. Dans les conditions de toiture d entrepôt, la puissance électrique délivrée reste même à un niveau relativement important. Une augmentation plus rapide de la température Lors des essais, la présence du panneau semble accélérer l accroissement de la température observée dans les combles. Dans le but de proposer des recommandations aux utilisateurs et aux installateurs, l INERIS et le CSTB ont réalisé en 2010, pour le compte du Ministère chargé de l Écologie, une étude destinée à approfondir les connaissances sur les risques incendie liés à l implantation d équipements photovoltaïques sur les bâtiments. Un inventaire des solutions a dans un premier temps été établi par le CSTB et l INERIS. Les solutions techniques ont été croisées avec les exigences réglementaires correspondant aux différents types de bâtiment. L INERIS s est attaché à approfondir les connaissances sur le risque incendie et à mieux comprendre le rôle de l équipement photovoltaïque dans l aggravation ou non du phénomène dangereux. Dans ce cadre, des essais ont été réalisés en laboratoire et dans des conditions aussi proches que possible de conditions réelles. Les panneaux ne favorisent pas la propagation du feu En laboratoire, des essais ont été effectués pour évaluer l inflammabilité de certains produits et leur potentiel à dégager ou non des fumées toxiques. Des échantillons de panneaux photovoltaïques de type amorphe ont été testés. Les essais ont conclu que l impact toxique des émissions de fluorure d hydrogène (HF) issues de la combustion des cellules photovoltaïques pouvait être considéré comme négligeable. Des essais à moyenne échelle de résistance au feu ont par ailleurs été conduits. En configuration industrielle, deux tests ont été faits, l un avec un panneau seul, l autre avec un panneau posé sur une étanchéité en bitume (conditions plus proches d une toiture d entrepôt). Ils montrent que le panneau se révèle très résistant, même en présence INERIS Sur maquette d habitat domestique, un essai a été réalisé sans panneau photovoltaïque et un autre avec un panneau placé sur la toiture. Lors des essais, la présence du panneau semble accélérer l accroissement de la température observée dans les combles : des températures critiques pour les occupants sont atteintes environ 5 minutes plus tôt. Ce comportement est dû au caractère combustible de l étanchéité : il est nécessaire de ne pas limiter les recommandations sur la sécurité incendie au panneau photovoltaïque lui-même, mais à l ensemble du dispositif qui modifie l installation accueillant le panneau. Le risque électrique associé à ce type de panneau paraît moindre. En revanche, de nombreux débris de verre sont tombés du toit. Des essais normalisés ont également été effectués par le CSTB pour vérifier la compatibilité des systèmes photovoltaïques avec les exigences réglementaires du bâtiment. L étude montre qu il existe pour chaque type de bâtiment, tenant compte des exigences associées, des solutions conformes à la réglementation. Ce travail a aussi permis de confirmer que les essais existants sont utilisables pour évaluer les équipements photovoltaïques. Ces essais ont porté sur la réaction au feu et la résistance au feu. Quelques points de vigilance... Toutefois, L INERIS et le CSTB recommandent quelques points de vigilance relatifs à la sécurité : dans le domaine industriel, la question de la puissance électrique demeure ; dans l habitat domestique, il est important pour adapter la sécurité d évaluer à la fois le panneau luimême, mais aussi tout le dispo- sitif qui modifie l installation. Le rapport d étude précise que le développement des équipements photovoltaïques sur des bâtiments industriels ou à usage des particuliers nécessite de maîtriser les risques associés à ces technologies pour les occupants (salariés ou visiteurs), les intervenants en cas de sinistre ou les installateurs. Or, s il existe en France des normes à respecter sur les produits photovoltaïques au moment de leur conception, aucun document de prescriptions techniques d installation et d utilisation n est disponible en dehors des descriptifs produits fournis par les fabricants n 45 - Juin - Juillet 2011

7 Les torches DayLite adaptées aux conditions de travail les plus contraignantes Duracell a invité, en avril dernier, pompiers, gendarmes, policiers et membres d ONG, pour leur présenter sa nouvelle gamme de lampes torche à LED DayLite qui grâce à leurs nouvelles optiques offre un éclairage blanc uniforme et lumineux. Conçues pour répondre à la demande des professionnels pour un éclairage plus puissant et de meilleure qualité, les lampes de poche DayLite à LED (jusqu à 4 W- 160 lumens) utilise la technologie brevetée TrueBeam qui collecte, focalise et projette davantage de lumière que n importe quel autre type d optique, «sans aucun équivalent sur le marché», explique Laurent Fantino, responsable marketing client de Duracell Professional France. La technologie brevetée TrueBeam associe une lentille et un réflecteur pour collecter et projeter 100 % de la lumière générée, dans un faisceau plus puissant et plus blanc, avec un faisceau sans tâche noire sur toute la plage de focales, défaut des torches traditionnelles. Ce système projette de 50 à 70 % plus de lumière qu une torche classique à LED. Le zoom 3x de l optique des DayLite permet de passer d un faisceau spot à un faisceau large en conservant un éclairage uniforme sur toute la surface, sans zone d ombre ni affaiblissement. La LED des DayLite, de 10 à 20 fois plus lumineuse que la LED standard, garantit une longue autonomie ainsi que les performances et la qualité. «Pour les professionnels, un éclairage de mauvaise qualité peut conduire à de sérieux problèmes, au mieux ennuyeux et au pire dangereux», souligne Laurent Fantino. «Ces lampes, alimentées par des piles Duracell, illustrent une fois de plus que notre innovation ne se limite pas à la pile». La gamme lancée en France propose sept références offrant des avantages distincts en fonction de leur taille et des piles utilisées : des produits compacts, d autres plus puissants et avec plus d autonomie, une frontale, un phare, complétés par une torche Daylite certifiée Atex II 1G Ga Ex ia IIC T5 C pour une utilisation en atmosphère explosive (1G - équipement de catégorie 1). La technologie DayLite permet d offrir une lumière blanche puissante de 57 lumens, un faisceau portant à 36 mètres et une autonomie d environ 6 heures. La gamme DayLite est disponible auprès des grossistes en matériel électrique et des fournituristes. Duracell

8 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Partenariat entre le musée du Louvre et Toshiba Corporation 2007 Musée du Louvre / Ieoh Ming Pei / Angèle Dequier Le Louvre s est engagé à remplacer les sources lumineuses existantes par des solutions plus respectueuses de l environnement. Toshiba a signé un partenariat avec le musée pour illuminer la Pyramide et des pyramidions, la Cour Napoléon et la Cour carrée avec ses solutions d éclairage LED. Toshiba, le concept Akari au service de l art Le Louvre s attache à ce que l éclairage souligne la beauté intrinsèque du musée et des œuvres d art qu il abrite. Conscient de cet impératif, Toshiba reconnaît également que l éclairage ne se borne pas à la simple illumination des salles et des espaces publics, les éclairages LED pouvant générer bien plus que des économies d énergie. La lumière a un pouvoir émotionnel qui crée une atmosphère et enrichit la vie. Toshiba célèbre ainsi Akari, un concept japonais qui donne à la lumière la capacité de toucher profondément nos sens et nos émotions. L opération consiste à installer un total de luminaires (prévus), à faisceau large pour la Pyramide et pour les murs, et à faisceau étroit pour les toits. Le partenariat a débuté le 30 juin 2010 et prendra fin le 31 décembre BRÈVES Indicateurs de tendance 2010 des industriels du syndicat IGNES Le syndicat professionnel des industries du génie numérique, énergétique et sécuritaire (IGNES) regroupe les industriels de l installation électrique et domotique, des équipements de sécurité électronique (intrusion accès et vidéosurveillance), de l éclairage de sécurité et des alarmes sonores autonomes et de la protection et Parmi les intervenants d'ignes, du support du câblage. Frédéric Loones (directeur Comme chaque année au printemps, des opérations Siemens SAS), Jacques chaque métier d IGNES a présenté Husser (DG d'atral), Pascal Le Roux ses résultats annuels concernant la (DG de CDVI) et Loïc Heuzé (directeur relations extérieures de Delta Dore). détection intrusion, le contrôle d accès et la vidéosurveillance. On note ainsi que la détection intrusion a bénéficié d un léger rebond après deux mauvaises années. Le chiffre d affaires de ce marché est estimé, en 2010, à 122 M contre 116 en 2009 (+5 %). En nombre de systèmes intrusion, ont été vendus, une hausse de +8 % attribuée à la pénétration des systèmes à bas coûts ; les systèmes radio sont en tête des ventes devrait être une bonne avec une progression de 5 à 10 %. Pour la détection intrusion, la certification est le moteur de l activité : accompagnement de la certification NF&A2P, certification européenne Certalarm, implication dans la rédaction de référentiels (normes européennes et normes CEI afin d obtenir des normes identiques). Le marché estimé du contrôle d accès résidentiel a été estimé à 125 M (progression de 8 % en 2010) et celui du tertiaire à 135 M (+7 %) devrait voir se confirmer l embellie de ce secteur. L interopérabilité des systèmes est aussi d actualité, exemples Toshiba New Lighting Systems, au cœur de la vision développement durable Toshiba étend ses solutions innovantes d éclairage dans le monde et notamment en France où ses lampes à LED sont disponibles dans la distribution française depuis le mois de janvier Le Groupe Toshiba développe une approche proactive pour créer de la valeur et promouvoir plus largement des styles de vie dans le respect de l environnement. En ligne avec ce principe, Toshiba a cessé la fabrication de lampe à incandescence depuis mars Dans le cadre du partenariat avec le musée du Louvre, Toshiba fournira les systèmes d éclairage à LED et supportera les coûts de remise en lumière de la Cour carrée, de la Pyramide et du Cour Napoléon, trois lieux qui deviendront emblématiques du nouveau savoir-faire de l entreprise. La rénovation et l installation de la Cour Napoléon et de la Pyramide s achèveront fin avec celle d un badge RFID et du système VIGIK pour la domotique résidentielle, avec des applications développement durable, ou encore de la vidéosurveillance et de la détection intrusion. La vidéosurveillance a vu son marché s établir à 220 M (la part d IGNES est de 30 M ), et a connu un ralentissement tout au long de 2010, lié à la baisse des prix, résultat de la concurrence, et à une stabilisation de la demande en raison des marchés publics en demi-teinte. Ce marché est jugé en repli conjoncturel. Parmi les facteurs encourageants pour 2011, IGNES annonce la mise en place de standards d interopérabilité. Des produits compatibles des consortiums privés comme ONVIF et PSIA arrivent sur le marché et deviennent interconnectables. La normalisation européenne influencée par IGNES est portée au niveau international. Les caméras haute définition et méga-pixels se multiplient, les composants de réseaux IP représentent 30 % du marché, et l image 3D est attendue dans un futur proche. Smart Grid : un réseau de quartier intelligent à Issy-les-Moulineaux C est une première en France à l échelle d un quartier : la Ville d Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), Bouygues Immobilier et 8 acteurs industriels vont créer ensemble un smart grid local baptisé IssyGrid. Ce réseau sera créé au sein du quartier d affaires Seine Ouest. Objectif : construire un nouveau niveau d optimisation énergétique à l échelle du quartier. IssyGrid sera ensuite progressivement étendu au territoire de la ville d Issy-les-Moulineaux. D abord dimensionné pour couvrir les besoins de près de personnes sur un périmètre de m 2, le réseau sera élargi à brève échéance à des bâtiments résidentiels. Les acteurs : Alstom, Bouygues Immobilier, Bouygues Telecom, ERDF, ETDE (pôle Energies et Services de Bouygues Construction), Microsoft, Schneider Electric, Steria et Total n 45 - Juin - Juillet 2011

9 BRÈVES Legrand : une maison biocommunicante à Paris «Starway to Heaven» est le nom attribué à la maison rénovée par l architecte Jean-Paul Lubliner. Accrochée au versant sud de Montmartre, offrant un large panorama de la Tour-Eiffel jusqu au Sacré-Cœur, cette rénovation combine Haute Qualité Environnementale, performance énergétique, et a fait appel à In One by Legrand pour le confort de vie. Choisi par Jean-Paul Lubliner, Legrand, comme bien d autres partenaires dont Aldes pour la ventilation et le puits canadien, a contribué à la réalisation de ce triplex avec terrasse en toiture, dès 2007, apportant à cette opération, dévoilée en mai dernier, ses technologies et son expertise domotique, et notamment son système In One by Legrand par courant porteur. Ce système permet à tous les produits Legrand de communiquer les uns avec les autres. Toute une gamme de produits Legrand est intégrée à cette maison bio-communicante. Variateurs de lumière Céliane finition inox brossé à LED se combinent avec des écrans gestionnaires In One by Legrand qui sont les tableaux de bord de la maison pour piloter les différents automates et l environnement multimédia. Les volets roulants sont pilotés par les Inter volets roulants Céliane (finition teinté wengué) interconnectés avec les Interscenario Céliane (finition Corian Nocturne). Pour protéger la maison, un clavier alarme Céliane (finition Corian Nocturne) permet de déclencher l éclairage extérieur en cas d intrusion ou de relayer la signalisation des détecteurs techniques sur la sirène d alarme. Cette installation est commandée à distance grâce à l Axiophone IP de Legrand capable de commander jusqu à 10 scenarii, et d alerter par mail ou SMS. L ascenseur dispose d un lecteur biométrie pour limiter l accès aux étages privés de la maison. Pour l accès à Internet et pour interconnecter les équipements communicants, les prises Multimédia triple et simple reconnaissent automatiquement le média connecté à la prise. L accès à Internet, à des jeux en réseau, à des photos, films, musique stockée, ou l impression d un tirage papier d un endroit à un autre, s effectue à l aide du réseau Optimum Auto, constitué d un coffret de communication équipé pour alimenter un réseau de prises simples ou triples. EnOcean : communication désormais bidirectionnelle La technologie EnOcean à architecture Dolphin est à la base de nouveaux produits et de nouvelles applications à communication bi-directionnelle. EnOcean a développé une plateforme permettant de réaliser des réseaux de capteurs radio sans pile. Les modules émetteurs/récepteurs TCM 300 et TCM 320 conviennent à la réalisation de composants à alimentation permanente, tels qu actionneurs encastrés, répéteurs ou passerelles. Le module émetteur STM 300, à faible consommation, permet la réalisation de capteurs et d actionneurs auto-alimentés (boîtiers de commande d ambiance, détecteurs de mouvement ou actionneurs de commande de robinets de radiateurs). L alimentation est assurée par un convertisseur d énergie externe, par exemple une cellule solaire ou un thermo-convertisseur. - n 45 - Juin - Juillet

10 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE Les 40 ans de Wago France Depuis 40 ans en France, 60 en Allemagne, l entreprise familiale Wago qui s est bâtie à l origine autour de la connectique à ressort est devenue un acteur reconnu dans le monde. Le groupe emploie personnes réparties dans 30 filiales, dont 120 en France, et possède 9 centres de production, dont un en France. Wago France célèbre cette année ses quarante ans. Un événement qui est fêté en interne, mais qui permet à l entreprise de faire le point sur son parcours. Aujourd hui, Wago France emploie 120 personnes et s est fixé comme objectif 2011 d atteindre les 35 M par croissance interne. À vocation commerciale à sa création, la filiale française s est dotée au fur et à mesure d un centre de recherche & développement d une dizaine de personnes, et d un département production adapté au besoin du marché français. Ce département de production, emploie une quarantaine de personnes réparties en trois groupes : le groupe «borniers montés» destinés à l industrie, celui des «interfaces» concernant le précâblage d automatismes, et le groupe «câblage» qui, lui, assemble sur-mesure le système de précâblage rapide Winsta qui commence à s ancrer dans les mœurs du bâtiment tertiaire. Stabilité du management L apport de la France au groupe n est pas un vain mot : la gamme des produits Interface, qui concerne le précâblage pour automate, est conçue et développé par la France, et est diffusée partout dans le monde. «Ce développement continu de la filiale française peut être attribué à la grande stabilité de son management : en 40 ans, elle n a eu que deux dirigeants, ce qui est assez rare dans l industrie et dans l univers de l électricité», souligne Hans Peter Kurzweil, actuel dirigeant de Wago France. À la base : le ressort Toujours basées sur sa technologie du ressort Wago, de nouvelles lignes de connectique et d automatisme ont été créées. Le WAGO I/O system largement employé dans le tertiaire et l industrie a fait la réputation de Wago dans le domaine de l automatisme du bâtiment, Le siège de Wago France, à Roissy-en-France, show room et locaux de formation à Roissy-en-France Le contrôleur Ethernet succède au , il offre plus de puissance (5x plus rapide), plus de mémoire, un système de fichiers étendu, et plus de fonctionnalités, comme la présence de 2 ports ETHERNET avec switch intégré. Wago Hans Peter Kurzweil, directeur général de Wago Contact au point d être incontournable lorsque l on parle de GTC/GTB et d économies d énergie, notamment avec sa gamme de contrôleurs Ethernet. Ces systèmes I/O de Wago, très compacts, aux performances reconnues, intègrent une multitude de protocoles de communication : filaire avec KNX, Dali pour l éclairage, radio avec EnOcean, dont Wago a été précurseur dans le bâtiment pour éviter de tirer des câbles ou d avoir à changer les piles/batteries. Bornes Wago : un concentré de performance «L innovation est un leitmotiv de Wago», affirme Hans Peter Kurzweil, et qui le prouve en citant la borne universelle 222 et la toute dernière borne de dérivation 2273 pour le bâtiment, et qui, à la pointe de la technologie, est un concentré de performance dans un minimum d espace : raccordement des sections de câbles de 0,5 à 2,5 mm 2 sur une même borne, repérage couleur Boite câblée en bornes des bornes, dimension réduite de 51 % par rapport à la borne 273, point de test optimisé, boîtier transparent, fenêtre de contrôle des longueurs de dénudage. Connecteurs révolutionnaires pour circuits imprimés Innovation encore, Wago vient de lancer la famille de connecteurs picomax et picomax ecom pour circuits imprimés qui vient bousculer les idées établies en terme de connexions électriques. La technologie révolutionnaire des connecteurs femelles picomax utilise la force de contact d un unique ressort en acier CrNi à la fois pour le serrage du conducteur raccordé et pour le contact avec la broche du connecteur mâle. Wago s est également investi, ces dernières années, dans la réalisation de coffrets parafoudre photovoltaïques, pouvant être configurés à la demande. Prescription, formations, projets Wago Wago Wago Wago France a su nouer des partenariats solides avec ses distributeurs, tandis que sa force de vente s est déployée en direction de la prescription. L entreprise a également bâti un solide programme de formation : sur site client orienté «projet» et «application», dans les locaux de son siège francilien et de son agence lyonnaise, pour les formations à sujet comme «réseau Ethernet», «gestion d éclairage» ou bien «économie d énergie». Parmi les projets de Wago France qui aura embauché, en 2011, cinq commerciaux itinérants et sédentaires, est programmé l agrandissement des locaux de Roissy-en-France n 45 - Juin - Juillet 2011

11 BRÈVES Convention pour la réduction des consommations d énergie Le 24 septembre 2010, une «Convention pour la réduction des consommations d énergie liées à l éclairage dans le secteur tertiaire» était signée entre Jean-Louis Borloo, Ministre de l écologie, l ADEME, et les principaux acteurs français de la filière éclairage. Les signataires se sont engagés à commercialiser, à partir du 1 er juin 2011, uniquement des luminaires fluorescents équipés de ballasts (appareillage installé dans le luminaire) de classe énergétique A1 ou A2. Il s agit essentiellement de luminaires avec ballasts électroniques performants. Cette convention anticipe de 6 ans l application d un règlement européen (245/2009) qui interdit en 2017 la mise sur le marché des luminaires fluorescents énergivores car équipés généralement de ballasts ferromagnétiques. «Grâce à cet engagement, chacun bénéficiera automatiquement d une réduction importante (près d un quart) des consommations des appareils d éclairage à lampes ou tubes fluorescents.», explique Élise Bourmeau, déléguée générale du Syndicat de l éclairage. Depuis son assemblée générale du 12 mai 2011, le Bureau du Syndicat de l éclairage est composé de : Jean-Michel Trouïs (Erco Lumières), président Thierry Braunecker-Becker (Philips), premier vice-président Sophie Breton (GE Lighting), Jean Colombo (SEAE), André Le Bihan (Osram) : vice-présidents Yves Robillard (Thorn), trésorier Site web : Conférence du Cluster Lumière : «L éclairage dans les points de vente» Le Cluster Lumière a présenté des 26 et 27 avril derniers, aux dirigeants d enseignes, promoteurs de centres commerciaux, bureaux d études et concepteurs, agences de design et d architecture commerciale, un point complet sur «L éclairage dans les points de vente». Le but de cette conférence, qui s est tenue au CSTB, était d informer les participants sur l état de l art en matière d utilisation des LED et des nouvelles technologies pour éclairer et embellir les points de vente aujourd hui. L éclairage est devenu un enjeu majeur de la gestion des points de vente. Concevoir un projet d éclairage incluant la dimension architecturale apporte une réelle valeur ajoutée et participe à l acte d achat. La lumière doit servir l objectif de l exploitant et le confort du client. Tout doit contribuer au succès du concept d architecture commerciale. En même temps, il convient d optimiser les coûts et d économiser l énergie, en conformité avec les dispositions de la RT Une quinzaine d entreprises (fabricants, distributeurs, bureaux d études, etc.) sont intervenues. Pour plus de renseignements :

12 ACTUALITÉS DE LA FILIÈRE BEG, présent dans le temple de l économie durable Green Office Après avoir fourni les détecteurs destinés à la gestion de l éclairage du lycée de Kyoto de Poitiers, premier Lycée en Europe à zéro énergie fossile, puis à celle du premier Hôpital HQE d Alès, BEG a été associé cette fois au nouveau concept de bâtiments de bureaux à énergie positive GREEN OFFICE. Le Green Office compte 770 places de parkings souterrains gérés par des LUXOMAT PD4-1C-AP assurant une couverture au sol de 24 m de diamètre (452 m 2 ) Les escaliers sont lumineux et spacieux et l éclairage est géré par 100 détecteurs LUXOMAT LC-plus 280 dont la portée transversale est de 16 m (frontale de 9 m). Philippe Batlle, directeur de BEG France. Avec le lancement du projet Green Office à Meudon, Bouygues Immobilier inaugure une nouvelle génération d immeubles à énergie positive... Ses m 2 répartis sur deux bâtiments, sept étages et trois sous-sols sont un modèle de sobriété énergétique, économe et écologique. La production d énergies renouvelables, assurée par m 2 de panneaux photovoltaïques et une chaudière cogénération biomasse à base d huile de colza, compense les besoins du bâtiment et assure un bilan d émissions carbone quasi nul. Plus de 400 tonnes de rejet de CO 2 seront ainsi économisées annuellement. Il faut convenir que plusieurs leviers sont utilisés pour réduire les besoins énergétiques du bâtiment dont le doublement de l isolation, l aération naturelle du bâtiment couplée à 850 brasseurs d air, et en particulier le choix d équipements et de technologies économes pour l éclairage. Voilà comment BEG, spécialiste du contrôle simple, mais efficace, de la lumière, s est trouvé associé à ce projet. J-C.F. Cent LUXOMAT PD4-1C-C-FP assurent l éclairage des circulations grâce à leur couverture de 2*10 m sensibles à tous mouvements dans l axe. Trois cents LUXOMAT PD3-1C-FP contrôlent quant à eux l éclairage des toilettes et locaux techniques. La fonction de ces 580 détecteurs est d enclencher l éclairage à la présence, à un seuil de luminosité préréglé et de l éteindre après un certain laps de temps réglable en cas d absence de mouvement. En avance de 10 ans sur les recommandations du Grenelle de l Environnement pour les nouvelles constructions, cette réalisation d envergure ouvre la voie à une nouvelle génération de bâtiments : d autres sont d ores et déjà annoncés, qui seront similaires à Green Office... Green Office est une marque déposée du groupe Bouygues Immobilier. Il a remporté le prix de l innovation 2011 lors du concours Les Pyramides d Argent. Le projet répond aux normes H.Q.E. (Conception & programmation). Il a également reçu la note «excellent» à la certification anglaise BREEAM (Building Research Establishment Environnemental Assessment), ainsi que la labellisation «BBC Effinergie» (Bâtiment Basse Consommation). Les détecteurs de présence de BEG dans Green Office «En effet, tous les détecteurs de présence installés dans toutes les parties communes de ce bâtiment proviennent de chez BEG», nous confie Philippe Batlle, directeur de la filiale française : «nous avons répondu en 2008 au Cahier des Clauses Techniques Particulières, en proposant des détecteurs classiques mais spécifiquement adaptés à leur environnement.». Le choix s est donc porté sur plusieurs types de détecteurs qui ont été installés par la société E.P.L.S. de Montreuil Sous Bois n 45 - Juin - Juillet 2011

13 Maréchal Electric sécurise un centre Inra À Clermont-Ferrand, le centre Inra (Institut national de la recherche agronomique) a choisi d équiper son site de trois groupes électrogènes pour garantir une alimentation électrique permanente. En cas de coupure de courant ou de maintenance, deux groupes mobiles, 30 et 160 kva, équipés de prises DS9 Maréchal Electric, sont utilisés pour la maintenance et les pannes secteurs. Un groupe fixe de 800 kva est implanté en tête d installation électrique. Laurent Barroux, technicien en charge du réseau électrique, a choisi un raccordement simple et rapide par décontacteurs DS9 de Maréchal Electric entre les groupes et les locaux à protéger. Leur compacité a contribué à une intégration facile sur une dizaine d armoires existantes. Ces prises DS9 permettent d optimiser l exploitation des groupes mobiles, car elles sont un compromis entre l intensité des armoires à réalimenter et la puissance des groupes utilisés. Au quotidien, 24h/24, les services techniques privilégient la flexibilité : un seul intervenant suffit pour intervenir en situation de crise, grâce à la maniabilité des prises et à leur sécurité intégrée. Accessibles de jour sur les façades extérieures des bâtiments, les décontacteurs DS9 sont classés IP66/IP67, et ici, en option cadenassable pour protéger les agents du site et éviter les déconnexions sur l alimentation secourue. Ils offrent une qualité optimale et permanente de connexion et de conductivité grâce à la technologie. Marechal Electric Nouveau groupe électrogène à l Inra et prises DS9 Maréchal Electric. Pour couvrir les distances de raccordement entre groupes et infrastructures (bâtiments, serres, pompes, outillages), des rallonges de câbles avec prises, d une longueur de 20 m, pouvant être mises en série, sont utilisées. Les branchements sur site ont été optimisés pour les intervenants extérieurs : en cas de location de groupes supplémentaires, des prises sans câble sont disponibles pour raccorder sans modifier le câblage existant. Pour toute nouvelle problématique d alimentation sur ce site, une analyse préalable des besoins sera effectuée à partir notamment du site de Maréchal Electric marechal.com. Un guide y est disponible pour choisir une référence standard, ou définir le décontacteur le mieux adapté en fonction de l intensité, de la polarité, de la tension, de la matière, du nombre d auxiliaires et des options (cadenassable, contacts inverses, couvercle à rappel ou ouvert, crochet d éjection, ou stop, éjection automatique).

14 LA PAROLE À... Association Promotelec - Seconde édition des Journées Nationales de la Domotique L association Promotelec organise du 15 au 30 novembre 2011, la deuxième édition des Journées Nationales de la Domotique (1). Cet événement permet aux professionnels, notamment installateurs, intégrateurs et architectes, de faire visiter leurs réalisations. Les particuliers peuvent ainsi découvrir les bénéfices en action de la domotique, en matière de sécurité domestique, d assistance à l autonomie, d économie d énergie et de multimédia. Explications avec Damien Hasbroucq, directeur de la promotion de l association Promotelec. Les propriétaires participants recevront quant à eux des chèques cadeaux d une valeur de 80, et la possibilité d apparaître dans le cadre d un reportage photo pour un magazine de décoration. Electro Magazine - Quelles seront les spécificités de cette seconde édition? Damien Hasbroucq - Pour la deuxième édition des Journées Nationales de la Domotique, l association Promotelec renforce son dispositif en déclinant l événement autour de deux parcours de visite : l un pour les particuliers, l autre pour les professionnels, formateurs et institutionnels. Pendant 15 jours, et partout en France, les particuliers pourront visiter, en présence du professionnel, des logements intégrant des installations domotique axées autour de la sécurité domestique, de l assistance à l autonomie, des économies d énergie et du multimédia. En parallèle, les professionnels, prescripteurs, formateurs et institutionnels découvriront quant à eux ces mêmes solutions au travers de visites de showrooms et de bâtiments tertiaires. Cet événement est organisé avec le concours actif des membres de l association Promotelec. Quels sont les principaux bénéfices des JND pour les professionnels? Damien Hasbroucq - Pour eux, ce sont 15 jours qui contribueront à valoriser leur savoir-faire en matière de domotique. Ce sera l occasion de montrer des réalisations au grand public, de créer de nouveaux contacts et plus largement de faire connaître les atouts de la domotique. Cet événement sera l occasion d une mise en relation directe avec des particuliers sensibilisés, le tout dans le cadre d un accompagnement complet et totalement gratuit. Nous concevons les JND comme un véritable événement pour les professionnels. Pour les professionnels les plus actifs, nous mettons en jeu un voyage de 3 jours pour 1 personne sur un salon domotique européen. POUR PARTICIPER AUX JND 2011 Afin de participer aux Journées Nationales de la Domotique, ou simplement en savoir plus, rendez-vous sur ou contactez l association à : journees-domotique@promotelec.com ou au Comment en devenir acteur? Damien Hasbroucq - Les professionnels qui souhaitent participer à l événement sont invités à nous demander un dossier de participation. Ils pourront ainsi identifier les chantiers réalisés, en neuf comme en rénovation, pour une série de visites par les particuliers. Bien sûr, les clients propriétaires et locataires des logements concernés devront être contactés afin d obtenir leur accord de participation. Une fois cet accord obtenu, les professionnels pourront enregistrer leurs réalisations à visiter en remplissant les fiches projets directement sur avant le 16 septembre Pour les acteurs souhaitant faire découvrir des solutions domotiques aux professionnels non initiés et/ou au corps enseignant, il est possible d identifier des showrooms et/ou des bâtiments tertiaires intégrant des installations domotique, dans lesquels peuvent être organisées des visites. Quel outil avez-vous mis en place pour assurer le succès de cette opération? Damien Hasbroucq - L association met en place un dispositif comprenant notamment une campagne nationale de communication dans les quotidiens régionaux et sur le web, des dépliants, affiches et invitations personnalisables et autres bannières web, disponibles à partir du 8 juillet sur une plate-forme Internet dédiée. En complément, sur promotelec.com, un espace sera consacré au référencement des habitations domotique et au suivi des inscriptions de visiteurs. Et pour les particuliers ou professionnels souhaitant découvrir la domotique? Damien Hasbroucq - Nous leur donnons rendez-vous sur dès le 1 er octobre Ils y trouveront la liste des logements, showrooms, bâtiments tertiaires à visiter dans leur région et leurs modalités d accès. Il suffit ensuite d inscrire l horaire de la visite sur toujours à compter du 1 er octobre Propos recueillis par Michel Laurent (1) La première édition des journées de la domotique Promotelec a eu lieu du 18 au 28 novembre Voir Electromagazine n 41. (2) à retourner par à journees-domotique@promotelec.com n 45 - Juin - Juillet 2011

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16 LA PAROLE À... Récylum : SPIE témoigne sur la filière DEEE PRO SPIE Pablo Ibanez, directeur des achats chez SPIE SPIE, leader européen des services en génie électrique, mécanique et climatique, de l énergie et des systèmes de communication, s est engagé, aux côtés de Récylum, dans la filière de collecte et de recyclage des DEEE PRO. Pablo Ibanez, directeur des achats, témoigne. Pouvez-vous nous présenter les activités de SPIE? Pablo Ibanez - Il faut remonter à plus de 100 ans pour trouver l origine du Groupe, lors de la création, en 1900, de la Société parisienne pour l industrie des Chemins de fer et des tramways qui devint la Société Parisienne pour l Industrie Électrique (SPIE), en Après plusieurs rachats successifs et changements de noms, le Groupe reprend, en 2006, son nom historique SPIE. Avec près de 400 implantations dans 30 pays et collaborateurs, SPIE propose des services et des solutions techniques performantes qui répondent aux enjeux actuels et futurs de ses clients, qu ils soient locaux ou internationaux, dans les domaines de l ingénierie électrique, mécanique et génie climatique. Quelle est votre fonction? Pablo Ibanez - Je suis directeur des achats au sein du Groupe SPIE depuis 1 an. Ma mission consiste à apporter, entre autres, une compétitivité à travers la transversalité de l organisation achats, la globalisation, la mise en place de bonnes pratiques achats et la mise en place d une politique d achats responsable. Celle-ci s inscrit dans une dynamique de développement durable qui prend en compte la gestion des actifs énergétiques et environnementaux ; l évolution de l ensemble de nos métiers à travers des services et solutions adaptés à chaque secteur d activité ; et bien sûr la gestion de l empreinte carbone et l éco-management des processus, depuis la politique d achat durable jusqu au recyclage des déchets électriques. Dans le cadre de cette gestion des déchets électriques, quels types d équipements professionnels les équipes de SPIE déposent-elles? Pablo Ibanez - Notre démarche a commencé avec la collecte des tubes fluorescents et des lampes à décharge ; elle s est étendue aujourd hui aux luminaires, appareils d éclairage de sécurité, matériels de surveillance, alarmes incendie, dispositifs de contrôle et de régulation. Comment s organisait la gestion des DEEE PRO avant la mise en place de la filière? Pablo Ibanez - Le travail existait partiellement avec les entreprises locales via les PME et les artisans qui agissaient en relation avec nos collaborateurs sur le terrain. Il s effectuait au coup par coup, sans structure ; notre partenariat avec Récylum nous a apporté efficacité et traçabilité. Récylum Depuis quand SPIE s adresse à Récylum? Qu est-ce qui a motivé l engagement de SPIE dans la collecte des DEEE PRO? Pablo Ibanez - Notre premier contrat avec Récylum date de début 2007 concernant la collecte des lampes à décharge, SPIE était précurseur à l époque puisque le décret date de Récylum nous offre une prestation très structurée avec une traçabilité des équipements usagés jusqu à leur complet recyclage, ce qui est essentiel. De plus, le coût de logistique est égal à zéro pour SPIE et plus besoin de relancer car la réactivité de Récylum permet d importants gains de temps. Sans compter l assurance que le recyclage sera effectué dans de bonnes conditions, garantie que nous n avions pas auparavant. Comment s est faite l information au sein de SPIE? Pablo Ibanez - Nous disposons de notre réseau intranet, d une revue mensuelle qui assure notre communication interne et enfin de notre réseau QSE (Qualité et sécurité) dans chacune de nos filiales et qui constitue un groupe d interlocuteurs privilégiés qui font le lien entre Récylum et nos collaborateurs opérationnels. Quel bilan tirez-vous aujourd hui de votre partenariat avec Récylum? Pablo Ibanez - Il est évident que nous bénéficions du savoir-faire de Récylum qui nous a apporté davantage d efficacité, de garantie et nous a permis d approfondir notre politique d achats durables. Par ailleurs, la prise en compte de nos suggestions ou idées d amélioration ainsi que les échanges permanents avec les équipes de Récylum, toujours à notre écoute, ont pu faire évoluer sans cesse le service de collecte. Nos opérationnels souhaiteraient même aller encore plus loin avec d autres produits, notamment les PC, les feux tricolores, les antennes de téléphonie, les matériels de climatisation, ce qui leur permettrait d accroître encore leur efficacité... Propos recueillis par Isabelle Arnaud n 45 - Juin - Juillet 2011

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18 PROFESSION INSTALLATEUR/PRESCRIPTEUR Tardy William Tardy, pdg de Tardy Sarl Tardy, une PME d électricité face aux innovations Bâtiment basse consommation, réglementation thermique 2012, innovations, développement sont autant de thèmes d actualités auxquels sont confrontés les électriciens. Tardy Sarl, basée à Persan, au nord de Paris, qui emploie une trentaine de personnes pouvant intervenir sur la France entière à la demande de ses clients, propose quelques réponses. À dix-neuf ans seulement, en 1991, William Tardy, après un premier emploi d électricien dans le secteur automobile, devait reprendre l entreprise d électricité fondé, en 1989, par son père, Raymond Tardy, ex-collaborateur de PSA-Citroën. Installé à Persan (95), et au départ avec un seul ouvrier, Tardy Sarl a prospéré en se développant dans les domaines de l industrie (20 % de l activité, très orienté Schneider Electric), du tertiaire (50 %) et du bâtiment (30 %), jusqu à employer, actuellement, une trentaine de personnes, hors intérim. «Et ce n est pas fini. L entreprise n est pas animée Locaux de Tardy Sarl à Persan (95) par une volonté de développement à tout prix, ce sont plutôt les demandes de nos clients, les circonstances qui rendent possible notre développement», explique William Tardy. Tout faire par elle même Le succès de Tardy tient pour beaucoup à son organisation qui comprend deux conducteurs de travaux, huit chefs de chantier, d ouvriers qualifiés et hautement qualifiés, et un volant de d une quinzaine d intérimaires. Soucieuse de «faire tout par elle-même», l entreprise possède son bureau d études, composé de deux dessinateurs projeteurs et dirigé par le frère, ingénieur de formation, de William Tardy. De même, elle possède son atelier de tableautier qui fournit ses propres chantiers et ceux de quelques collègues. L entreprise intervient dans l industrie (procès et automatisme) essentiellement sur la région parisienne, s étant constitué dans ce domaine une clientèle historique. En tertiaire comme en bâtiment, Tardy Sarl peut intervenir et intervient sur l ensemble du pays, à la demande de ses clients. «L entreprise a progressé grâce au relationnel, à son sérieux et à sa rigueur, ce qui nous a permis de constituer un volant de clients fidèles que nous n avons pas cherché à étendre», souligne William Tardy, dont l activité se concentre autour du commerce et de l organisation et qui commence à répondre aux appels d offres afin de mieux lisser l activité tout au long de l année. Livraison sur site et stock Pour ses achats, Tardy Sarl s appuie sur les deux grands distributeurs nationaux, attendant d eux du service, le respect des livraisons sur site Tardy Tardy Tardy conçoit ses propres tableaux électriques. et du stock, des produits de marque, tout en veillant à mettre de la concurrence, «mais pas trop». Pour les dépannages d urgence ou de proximité, l entreprise fait appel aux distributeurs indépendants. Membre de la Capeb, elle attend de ses fournisseurs, fabricants et distributeurs, à travers leurs visites régulières, des informations sur les produits et les solutions, faute de temps pour aller sur les salons ou suivre des formations, sauf sur des thèmes très spécifiques, telle que la domotique. «Nous avons apprécié la venue récente du camion showroom Legrand qui nous permet d être informés sans avoir à nous déplacer», souligne William Tardy. Électricité, sanitaire-chauffage Ainsi, William Tardy observe les évolutions de la domotique qu il considère, tous fabricants confondus, lourde et complexe dans sa programmation parce que offrant trop de possibilités, alors que dans le tertiaire les systèmes sont plus simples et la programmation minimale. Face à la hausse de la demande en bâtiment BBC et à l arrivée de la RT2012, Tardy se développe sur le terrain des énergies renouvelables en installant de plus en plus de PAC, de systèmes de ventilation, et en s investissant dans le photovoltaïque avec des réalisations de 300 à 700 m 2 de capteurs. Ces nouvelles activités font s interroger Tardy Sarl qui pense à se doter d un département dans la plomberie, chauffage et sanitaire, ce qui lui permettrait de proposer un package complet «second œuvre technique» qui correspond aussi à une attente de ses donneurs d ordres et notamment des entreprises générales, et surtout les majors nationales. Elles recherchent des entreprises sérieuses et sûres, irréprochables, capables de tenir des plannings serrés avec des prix raisonnables. «Ce type de sollicitation va croissant, la pression est forte, et nous sommes obligés de freiner afin de garder une certaine souplesse». En 2010, Tardy Sarl a réalisé un CA de 5,5 M, avec un prévisionnel de 12 M sur les 20 prochains mois. De quoi envisager une croissance sereine. Roland Kuschner n 45 - Juin - Juillet 2011

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20 PROFESSION FABRICANT Catu : des kits habilitation électrique pour la NF C Afin d accompagner l entrée en vigueur de la NF C , applicable au 1er juillet 2012, Catu lance une grande campagne d information et de sensibilisation à la sécurité électrique, autour de sa nouvelle offre de kits habilitation électrique. Catu annonce aussi la mise à jour de son appli désormais compatible tous Smart Phone. L annexe C de la norme NF C regroupe les conditions d emploi et d entretien des équipements de protection et des outils spécifiques aux opérations d ordre électrique, hors les travaux sous tension. Elle précise les modalités d emploi et d entretien des principales protections individuelles, des vêtements et d autres équipements utilisés contre le risque électrique hors tension, certains étant aussi appropriés aux travaux sous tension. Augmentation significative du marché des équipements de protection Le marché des équipements de sécurité nécessaire aux opérations d ordre électrique ou non électrique va ainsi connaître, dès cette année, une augmentation significative due à la nouvelle réglementation. Elle impacte de nouvelles populations qui ne s équipaient pas ou peu lors d intervention sur des équipements électriques : gardien d immeuble, agents territoriaux, dépannage SAV, plombiers, chauffagistes, etc. Parmi ses professionnels, l électricien est le cœur de cible de Catu (habilitation B1, B2, B2V, BC, H2, H2V, HC, BE(At), HE(At), B1T, B2T), mais les non-électriciens sont également concernés (BO, HO, HOV) ainsi que les professionnels dits polyvalents : les chargés d intervention de remplacement raccordement BS, et les chargés de manœuvre base tension «BE manœuvre». Des kits «habilitation» Pour les centaines de milliers de professionnels concernés par la nouvelle norme, Catu a élaboré une offre «offensive» centrée sur des kits adaptés aux populations impactées par l habilitation (gamme basse tension). Exemple : pour les professionnels habilités BS, appelés à faire de petites interventions hors tension et sans voisinage, sur des circuits terminaux 400 V alternatif/600 V continu, à changer une SÉCURITÉ SUR APPLI SMART PHONE : mise à jour En septembre 2010, Catu a lancé la mise à jour de son application I Phone, désormais compatible avec les Smart Phone (Androïd, BB), et qui offre un guide de choix produits en fonction du niveau d habilitation (en BT) avec liens vers les kits et une rubrique pour la nouvelle habilitation BS et BE «manœuvre» (tâches, normes, habilitation, équipement). Catu Kit d intervention habilitation BR. lampe ou un fusible, à raccorder une platine en attente, à remplacer une prise, à mettre hors tension à l aide de manœuvres simples (hors consignation), Catu propose une offre spécifique. Elle comprend : une paire de gants isolants classe V taille C, des sous-gants coton, des lunettes de protection mécanique, un VA BT spécifique BS, un étui souple rouge, un condamnateur de disjoncteur modulaire avec cadenas, un macaron de consignation et un Guide sécurité BS, avec, pour les habilités BE manœuvre, un complément comprenant un étui facial. Outre le kit pour habilitation BS, Catu propose des kits packagés «habilitation BR», «habilitation BR, «habilitation BC» pour chargés de consignation, et un kit général «510», évolution du kit /2. L ensemble de l offre produits Catu est proposé dans son nouveau catalogue «Le monde de la sécurité électrique». Des outils de communication Le lancement de cette offre sécurité est accompagné par une campagne de communication qui comprend plusieurs volets et qui a donné lieu à la publication, en septembre 2010, du fameux Guide pratique Elec Sécurité 2010 «Introduction aux prescription de sécurité électrique», véritable succès d édition. Le guide «Sécurité électrique - opérations électriques BT» est diffusé, depuis le 15 juin 2011, en format papier et au format PDF. Le Guide «Opérations électriques - EPI, condamnation, isolation, VAT, outillage» est diffusé sur les points de vente distributeur, auprès des organismes de formation et lors des journées techniques. Des mailings ciblés, des informations sur le site catuelec.com sont également disponibles ainsi que des vidéos sur la consignation BT (sur Internet) avec une version pour les écrans des points de vente, et mise à disposition pour les centres de formation. Une vidéo sur l intervention type BS figure sur le site Catu et est disponible pour les centres de formation. Roland Kuschner Le Guide Opérations électriques de Catu et le Guide Interventions de remplacement et de raccordement. Kit habilité BS. Catu Catu n 45 - Juin - Juillet 2011