CHAPITRE 7 : BILAN ET MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE

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1 HISTOIRE Séquence 3 : La France de 1945 à nos jours Terminales ES et L CHAPITRE 7 : BILAN ET MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE Problématique : Quel est le bilan de la Seconde Guerre mondiale pour la France et comment les mémoires ont-elles évolué? Pages du manuel : 278 à 299. Mots-clés : Collaboration Crime contre l Humanité Epuration Génocide Négationnisme Occupation Résistance Résistancialisme Révisionnisme Shoah Syndrome de Vichy Personnages clés : Aubrac Barbie Bousquet Chirac De Gaulle Lanzmann Malraux Mitterrand Papon Paxton Pétain Rousso Touvier Veil Chronologie : Voir fiche distribuée.

2 PLAN DU COURS INTRODUCTION I. 1945, Une France meurtrie 1. Un pays exsangue a. Le bilan humain b. Les destructions c. Des pénuries persistantes 2. Un pays déchiré a. L épuration sauvage b. L épuration légale 3. Un pays vainqueur? a. La restauration de l autorité b. Les premières difficultés du GPRF c. Les grandes réformes II. Une mémoire, des mémoir es 1. Le temps du résistancialisme 2. Les mémoires, enjeux du combat politique a. 1947, la fin du consensus mémoriel b. La mémoire des communistes c. La mémoire gaulliste 3. Le génocide : de l amnésie aux combats pour la mémoire a. Le génocide oublié b. La mémoire retrouvée III. Les responsabilités reconnues de l Etat franç ais 1. «Un passé qui ne passe pas» 2. La reconnaissance des crimes de l Etat français CONCLUSION

3 HISTOIRE - Séquence 3 : La France de 1945 à nos jours Terminales ES et L CHAPITRE 7 : BILAN ET MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE INTRODUCTION Faire état de la situation désastreuse et complexe de la France après la Seconde Guerre mondiale ne suffit pas. Il faut aussi s interroger sur les liens particuliers entre deux notions fondamentales : la mémoire et l histoire. L historien Pierre Nora définit ainsi ces termes : «La mémoire est la vie, toujours portée par des groupes vivants, et à ce titre, elle est en évolution permanente, ouverte à la dialectique du souvenir et de l amnésie, inconsciente de ses déformations successives, vulnérable à toutes les utilisations et manipulations.» La mémoire concerne donc les témoins, les contemporains et leurs enfants. Elle est sujette à des choix, à des oublis volontaires ou involontaires. «L Histoire est la reconstruction toujours problématique et incomplète de ce qui n est plus. La mémoire est un phénomène toujours actuel, un lien vécu au présent éternel ; l histoire une représentation du passé. ( ) L Histoire ne s attache qu aux continuités temporelles, aux évolutions.» L histoire est donc une construction rationnelle et enchaînée des événements et périodes étudiés. Elle tente de répondre à des problématiques dégagées des passions de la mémoire. Citations tirées de «Entre mémoire et Histoire. La problématique des lieux», in «Les Lieux de mémoires», Tomes 1 et 3, Paris, Gallimard, Comment se sont transformées les mémoires de la Seconde Guerre mondiale de 1945 à nos jours? Comment leur perception a-t-elle changée et de quelle manière a-t-elle pesée sur la vie politique française? I. 1945, UNE FRANCE MEURTRIE 1. UN PAYS EXSANGUE a. Le bilan humain Cf : Doc. 2 p. 281 : quel est le bilan humain de la 2de GM en France? Quelles sont les différentes catégories de victimes? La Seconde Guerre mondiale a coûté à la France morts civils et militaires, soit 1.5 % de la population de Outre ces morts, on constate aussi que la France a connu un déficit des naissances durant la période. La France qui comptait 41.6 millions d habitants en 1936, n en compte plus que 40.5 millions dix ans plus tard. Les mois qui suivent la fin de la guerre sont marqués par d importantes migrations : il s agit du retour des déportés, des prisonniers et des travailleurs du STO. b. Les destructions Le territoire, partiellement épargné durant la Campagne de France, a subi de nombreuses destructions lors de sa longue libération (plus de 6 mois de combats). Des villes entières ont été rasées comme Le Havre ou Caen. Cf : doc 3 p. 281 : Le centre-ville de Saint-Lô en Normandie. Les destructions ont paralysé le pays : il ne reste que 3000 locomotives contre avant la guerre! Le réseau de transports est endommagé ainsi que les infrastructures : 7500 ponts sont hors d usage ainsi que la presque totalité des ports français. Ainsi, après la joie de la Libération, les Français sont à nouveau confrontés aux difficultés de la vie : ce qui est supportable en temps de guerre, l est moins en temps de paix c. Les pénuries persistantes Les autorités sont confrontées au problème de l approvisionnement : les destructions, le pillage allemand et la désorganisation empêchent de retrouver rapidement le niveau économique d avant-guerre. L ensemble de la production industrielle et agricole est en moyenne deux fois moins important qu avant la guerre. Face aux pénuries, l habitude du rationnement et du système D reprend comme pendant la guerre. Le rationnement dure jusqu en 1949 alors que le marché noir maintient des prix anormalement élevés. 2. UN PAYS DECHIRE La Seconde Guerre mondiale aussi été un conflit idéologique qui a divisé les Français. Avant même la fin des combats, les Résistants dressent des listes noires de collabos. A la Libération, la question de l épuration devient centrale afin de châtier les collabos, offrir aux victimes une juste réparation et renouveler les élites. On distingue ainsi deux types d épuration : une spontanée, peu contrôlée, et une légale, organisée et encadrée par la Justice.

4 a. L épuration sauvage L épuration dite sauvage semble, au départ, spontanée. Des cours martiales improvisées prononcent des condamnations à mort. Le bilan est encore aujourd hui controversé : certains évoquent exécutions, d autres ! Dès 1943, la Résistance tente d intimider les collaborateurs. Cette politique se poursuit à la Libération afin aussi de dissuader les collabos de tout zèle à l approche des Alliés. L épuration sauvage est accompagnée de débordements collectifs ou individuels : Plus de femmes sont tondues pour avoir collaboré ( Cf : Doc. 2 p. 283 : la célèbre photo de Robert Capa prise en août 1944, «La tondue de Chartres»). b. L épuration légale Elle est rapidement organisée par le GPRF, ce qui participe, d une certaine manière, au rétablissement de l autorité vis-à-vis des Alliés sceptiques. En novembre 1944, la Haute cour de Justice est mise en place pour juger les personnalités de Vichy : Pétain est condamné (puis gracié par de Gaulle) Cf : Doc. 4 p. 283, Laval est exécuté ainsi que l écrivain R. Brasillach. Pour les autres, moins en vue, ils sont frappés d indignité nationale (privation des droits civils et politiques). L épuration concerne également l administration : dans chaque département, on statue sur l attitude des fonctionnaires. Cependant, les mesures disciplinaires sont rares. Au total, l épuration légale est relativement modérée : un peu moins de 7000 condamnations à mort (dont la moitié par contumace, 767 exécutions réelles), condamnations de prison et dégradations nationales. La France doit d abord se reconstruire et, pour cela, oublier rapidement ses divisions. 3. UN PAYS VAINQUEUR? a. La restauration de l autorité Le Débarquement et la Libération laissent une situation politique compliquée : Vichy ne résiste pas aux défaites allemandes et s effondre en juin Pour autant, de Gaulle à du mal à s imposer vis-à-vis des Alliés ; il ne peut fonder sa légitimité sur des élections libres (impossibles à organiser rapidement) mais seulement comme le chef de la Résistance. Le GPRF qu il dirige depuis le 3 juin arrive à rétablir rapidement la légalité républicaine en annulant toutes les décisions prises par Vichy. Le GPRF s installe à Paris le 25 août 1944 et de Gaulle nomme des commissaires de la République dans les région afin de restaurer l autorité de L Etat aux dépens des Comités départementaux de Libération (CDL), composés de forces issues de la Résistance et chargés de représenter et d encadrer la population dans l attente de nouvelles élections. Des élections municipales sont organisées dès avril 1945 où les femmes votent pour la 1 ère fois (ordonnance du 21 avril 1944). b. Les premières difficultés du GPRF De Gaulle et son gouvernement d union nationale doivent faire face à de nombreux problèmes. A l intérieur du pays, il doit stopper l épuration sauvage en organisant le plus rapidement l épuration légale, qui se veut clémente afin de rétablir l unité nationale. Il doit aussi contenir les Résistants communistes et régler le problème de l approvisionnement. A l extérieur, le leitmotiv de la politique de de Gaulle est le rétablissement de la grandeur de la France, par la reconnaissance rapide du GPRF (ce qui évite une occupation militaire américaine) et par son acceptation dans le camp des vainqueurs (la France obtient une zone d occupation en Allemagne). Cf : Doc. 4 p Malgré tout, la France n est plus la puissance d avant-guerre, notamment dans les colonies. Elle doit se reconstruire et mener une politique économique volontariste. c. Les grandes réformes La vie politique française se trouve fortement bouleversée : la droite est discréditée laissant la place aux socialistes (SFIO) et aux démocrates chrétiens résistants (MRP Cf : Doc. 2 p. 284). De grandes réformes sont mises en place pour promouvoir une république démocrate et sociale : Cf : Doc. 3 p Ce programme est marqué par l esprit de l Etat-Providence (rôle social important de l Etat : santé, vieillesse, chômage, le tout financé par les cotisations sociales) : Création de la Sécurité sociale. Cf : Doc. 6 p Nationalisations (Renault ) Cf : Doc. 5 p Un commissariat au plan est confié à Jean Monnet afin de moderniser le pays et les industries (planification indicative).

5 II. UNE MEMOIRE, DES MEMOIRES 1. LE TEMPS DU RESISTANCIALISME Au lendemain de la guerre, l impératif du GPRF est de retrouver l unité nationale. L oubli de la période de Vichy et de ses crimes paraît utile : Vichy est alors gommé de l histoire nationale, le résistancialisme est alors de mise. Ce néologisme, forgé par l historien Henry Rousso, désigne un mythe qui vise à minimiser le soutien accordé par la société française à Vichy et assimiler la Résistance à l ensemble de la Nation. A ne pas confondre avec résistantialisme, terme qui désigne l épuration exagérée des Résistants afin de s accaparer le pouvoir. La mémoire officielle ne reconnaît donc aucune responsabilité de la France ou de la République et minore le rôle joué par Pétain. Ce dernier aurait même été, selon l histoire officielle, un bouclier pour la France et aurait pratiqué le double-jeu. 2. LES MEMOIRES, ENJEU DU COMBAT POLITIQUE a. 1947, la fin du consensus mémoriel Avec le début de la Guerre Froide, les communistes français quittent le gouvernement. La droite accuse les communistes d être à l origine nombreuses exécutions sommaires mais aussi d avoir tenté un coup d Etat bolchevique à la Libération. Malgré les divisions, des lois d amnistie sont votées en 1951 et b. La mémoire des communistes Cf : Doc. 2 p. 287 Le PCF, qui a joué un rôle central dans la Résistance intérieure, entend incarner le parti de la Résistance et revendique être «le parti des fusillés». Cette mémoire officielle omet cependant de rappeler l attitude ambiguë du PCF au lendemain de la signature du pacte germano-soviétique en août 1939 c. La mémoire gaulliste Avec le retour de De Gaulle au pouvoir en 1958, dans un contexte difficile, la nécessité d unité nationale perdure. La mémoire gaulliste devient la mémoire officielle que l on commémore. Le 18 juin 1960, le mémorial de la France combattante est inauguré sur le Mont Valérien près de Paris (en hommage aux 4500 fusillés dans ce fort entre 1940 et 1944). C est une mémoire sélective qui refoule le régime de Vichy et glorifie la Résistance. En 1964, Jean Moulin entre au Panthéon : lors de son discours, André Malraux brosse le portrait d un héros martyr qui était tombé dans l oubli Cf : Doc. 5 p Le cinéma aussi traduit bien cette attitude : La Bataille du rail (1945) de René Clément et L Armée des ombres (1969) de Jean-Mierre Melville mettent en scène les héros de la Résistance tandis que Nuit et Brouillard (1956) d Alain Resnais est censuré Cf : Doc. 3 p En 1971, le film «Le chagrin et la pitié» de Max Ophuls est interdit sur les écrans. Il pose, pour la première fois, les interrogations sur la mémoire unique et officielle de la Seconde Guerre mondiale. Cf : Doc. 1 p LE GENOCIDE : DE L AMNESIE AUX COMBATS POUR LA MEMOIRE a. Le génocide oublié : 1945 / 1961 A la Libération, les survivants qui arrivent à l hôtel Lutétia constatent une certaine indifférence dans la France qui souhaite d abord reconstruire et oublier cette période sombre (Cf : Le Non de Klara de Soazig Aaron, Pocket, 2004). On rappelle davantage les déportations de Résistants, qui sont alors considérés comme des héros. La mémoire de la déportation est d abord ici individuelle : des associations tentent de rassembler des témoignages. Cf : Doc. 1 p b. La mémoire retrouvée Deux événements modifient la perception du génocide : En 1961, Adolf Eichmann, organisateur de la Solution finale, est arrêté et jugé en Israël. 111 victimes témoignent au procès. Hannah Arendt, philosophe et journaliste, couvre le procès pour le Washington Post et s interroge sur la «banalité du mal» dans le système nazi. Pour la première fois, la spécificité du génocide juif est affirmée devant l opinion internationale. Les premiers films sensibilisent désormais le grand public. «Nuit et Brouillard» d Alain Resnais sort en 1956 et porte la marque de la mauvaise conscience française (la censure a fait disparaître un képi de gendarme français au départ pour les camps. Cf : Doc. 3 p. 287). En 1979, le feuilleton américain «Holocauste» de Marvin Chomsky marque un public international. Surtout, le film de Claude Lanzmann «Shoah» (9 heures!), réalisé entre 1976 et 1985, présente des témoins et victimes et éclaire à la fois sur les responsabilités de chacun et sur les enjeux mémoriels. Cf : Doc 2 p A la fin des années 1970, en même temps qu on retrouvait la mémoire du génocide, quelques universitaires lyonnais dont Robert Faurisson, professeur de Lettres, nient l existence même des chambres à gaz et donc du

6 génocide au nom du droit de révision de l Histoire (C est le négationnisme et le révisionnisme). Les historiens vont alors réagir et lancer de nombreuses recherches sur la Shoah (Pierre Vidal-Naquet publie Les Assassins de la Mémoire). Les éditeurs multiplient de leur côté les publications et l Etat organise à partir de ces travaux le devoir de mémoire. Cf : Doc. 5 p En 1987, au palais de justice de Lyon, Klaus Barbie, chef de la Gestapo de Lyon, est jugé et condamné pour crime contre l humanité à la réclusion criminelle à perpétuité (mort en détention en 1991). III. LES RESPONSABILITES RECONNUES DE L ETAT FRANÇAIS 1. «Un passé qui ne passe pas» (Henry Rousso, Le syndrome de Vichy, Seuil, 1990) Le syndrome de Vichy est l ensemble des symptômes, de ces manifestations politiques, sociales, culturelles qui révèlent le traumatisme engendré par l Occupation, particulièrement celui lié aux divisions internes. H. Rousso distingue 4 phases : /1954 : le deuil /1971 : le refoulement /1974 : le miroir se brise ou le retour du refoulé. - Depuis 1975 : l obsession (réveil de la mémoire juive et réminiscence de l Occupation dans le débat politique. La mémoire du régime de Vichy et de la collaboration (d Etat et individuelle) peine à émerger. Les dirigeants français se refusent à reconnaître officiellement les responsabilités de la France. Cf : Doc. 4 p. 289 et 3 p Pourtant les débats font rage, signe d une évolution sensible des enjeux mémoriels. En 1973, paraît en France l ouvrage d un historien américain, R. Paxton, intitulé La France de Vichy. Cf : Doc. 2 p La reconnaissance des crimes de l Etat français La reconnaissance des crimes de Vichy prend plusieurs formes : - On poursuit les responsables encore vivants qui avaient pu bénéficier d une clémence dans l immédiate après-guerre. Cf : Doc. 3 et 4 p Le président Chirac commémore les crimes commis en reconnaissant la responsabilité de la France (1995). Cf : Doc. 4 p Les historiens (comme l avocat Serge Klarsfeld, l historienne Annette Wieviorka), les associations, les programmes scolaires précisent les responsabilités et les crimes et luttent ainsi contre le négationnisme. - Des lois, des décrets encadrent l exercice de la mémoire : en 1993, un décret fait de la journée du 16 juillet (rafle du Vel d hiv ) «la journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites de l Etat français» ; en 1990, la loi Gayssot qualifie de délit et réprime toute négation des crimes contre l Humanité. CONCLUSION L Etat français reconnaît officiellement ses responsabilités et la spécificité du génocide. Après la reconnaissance suit une période de repentance de toutes les institutions impliquées dont l Eglise, certaines entreprises Ainsi, la mémoire de la déportation et des crimes de la Seconde Guerre mondiale est très vive aujourd hui. Elle est même devenue plurielle : Résistants, homosexuels, Tsiganes La mémoire est un enjeu politique et social essentiel. Le devoir de mémoire doit être un instrument de vigilance pour le temps présent. Mais, au-delà de ce devoir de mémoire, il y a un devoir de connaissance, c'est-à-dire la constitution d un savoir seul apte à construire une mémoire vraie.

7 MAURICE PAPON (1910 / 2007) PAUL TOUVIER (1915 / 1996) RENE BOUSQUET (1909 / 1993) Portrait Fonction occupée sous Vichy Secrétaire Général de la Préfecture de Gironde dès 1942, il est responsable du bureau des questions juives. Chef régional de la milice lyonnaise en Préfet de la Marne puis Secrétaire Général de la police de Vichy d avril 1942 à décembre Que devient-il à la Libération? Il arrive à se faire reconnaître Résistant et est nommé Préfet des Landes, puis de Corse, puis en Algérie. Il disparaît. Il est condamné à mort par contumace en 1946 pour intelligence avec l ennemi. Il est écroué à Fresnes en mai Il passe devant la Haute cour de Justice et obtient une peine clémente de 5 ans d indignité nationale. Poursuite de sa carrière et arrestation En 1961, il est Préfet de police de Paris au moment des ratonnades. Député RPR, il est ministre du budget sous Giscard d Estaing. C est en 1981 que le Canard enchaîné révèle son implication dans la déportation des juifs. Il fuit la justice pendant plus de 20 ans. En 1971, le président Pompidou le gracie mais l hebdomadaire L Express publie un article rappelant les crimes commis par Touvier. Ecarté de la haute fonction publique, il poursuit une brillante carrière dans la banque. En 1957, on lui rend sa légion d honneur et il est amnistié en Il est candidat aux élections législatives cette année-là. Crime contre l Humanité et jugement Il est inculpé une première fois en 1983 pour avoir participé à la déportation de 1690 Juifs. Son procès débute en 1997 et il est condamné à 10 ans de prison pour complicité de crime contre l Humanité. En septembre 2002, il est libéré pour raison de santé. En 1973, une première plainte pour crime contre l Humanité est déposée par des enfants de victimes. En 1989, il est arrêté dans un prieuré de Nice. Le procès a lieu en 1994 et il est condamné à la réclusion à perpétuité pour crime contre l Humanité. Il meurt en prison en En septembre 1989, des associations d anciens déportés, de résistants et la Ligue des Droits de l Homme déposent une plainte. Il est inculpé en 1991 mais la procédure est interrompue après son assassinat par un déséquilibré en 1993.

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