1930 à Clerbois -4 Blicq. o 1882 o Fabre -2 Clerbois

Transcription

1 Nos ascendants : Fabre et Joannès. Cette décennie nous conduit une fois de plus tout droit à la guerre. C est pourquoi, les notes qui la concernent figureront eceptionnellement dans le tete et non dans les potins à 1939, voit 1 naissance, 4 décès et 1 mariage côté Fabre, et 1 naissance et 3 décès côté Joannès Fabre -4 Génar Gui Jeanne o 1845 o ??? Rebuffel -4 Collomp Marc Laurence Antoine Joséphine o 1849 o ? 1880 Clerbois -4 Blicq Clément Florine Mathilde o1857 o Huart -4 Lefèbvre Isidore Anne Mélanie Rosalie o1852 o Fabre -3 Rebuffel Angelo Victorine Michel Louis Clara o 1882 o Clerbois -3 Huart Edmond, Florimond, Cécile Pierre,Clément o 1881 o Fabre -2 Clerbois Angelo, Louis, Raymond, Marguerite, Suzanne, Florine o 1905 o Fabre, Marie Claire, Angélique, Cécile, génération 1 o 1938 Joannès Joirkin Baptiste Anne o 1816 o Meurice Debrou Henri Amélie o 1816 o Lambert Bayet Mathias Charlotte o1829 o Renson Jacquemin Maimilien Marie o1805 o Joannès Meurice Gustave Léonie o 1848 o Lambert Renson Auguste Marie Barbe o 1861 o Joannès Lambert Louis Valentine o 1890 o Joannès Gustave, Auguste, Pascal. o 1933 Nous de 7 1

2 Le 23 mai 1930, décès, à Bruelles, de Angelo, Michel, Louis FABRE -3, mon grand-père paternel. Il décède à 47 ans des suites d'un cancer du rectum. N 536. Le vingt quatre mai Mil neuf cent trente, à l heure de midi après constatation, Nous Aleandre Rochet, Chevalier de l Ordre de Léopold,Échevin délégué Officier de l État civil de la commune d Ielles, dressons l ACTE DE DECES de Angelo, Michel,Louis FABRE, sculpteur,décédé le vingt-trois de ce mois, à deu heures du matin, Chaussée de Waterloo,659,résidant même maison, âgé de quarante-sept ans, neuf mois et di jours, né à Paris, quinzième arrondissement ( Seine, France ),y domicilié, épou de Victorine - Clara - Marie Rebuffel, sans profession, fils de feu Gui Fabre et de sa veuve Jeanne Genar, sans profession domiciliée à Paris. Sur la déclaration de Angelo Fabre, âgé de vingtquatre ans, sculpteur, demeurant à Ielles, et de Alphonse Vanden Hende,voisin, âgé de cinquante -deu ans, négociant, domicilié à Ielles. Duquel acte fait en double, il leur a été donné lecture et qu ils ont signé avec nous. Angelo Fabre -3 Nous de 7 2

3 Le 23 mai 1930, décès, à Bruelles, de Angelo, Michel, Louis FABRE -3, «Mon père était un homme très gai. Il jouait de la mandoline pour séduire maman» «... mon père entretenait beaucoup de relations avec des artistes. Il avait des amis dans diverses professions. Il a été en relation avec un acteur célèbre, mais dont le nom ne me revient pas. Un autre ami était porté pour la politique, il est devenu Président du Conseil et deu fois Premier Ministre. Il s agit de André Tardieu. Enfin, grâce à sa bonne réputation et à ses bonnes relations, il avait été sollicité pour aller travailler à Vancouver (Canada), mais il a décliné cette offre, préférant demeurer en Europe.» «Maman me racontait souvent ce rêve prémonitoire de papa : une nuit, Angelo s est réveillé en sueur en criant «Papa! Papa! il m appelle, il a besoin de moi!» et le lendemain il recevait un télégramme annonçant le décès de son père qui l avait effectivement appelé à son chevet.» ( Il s agit de Gui Fabre -4. Je me souviens, moi aussi,que papa m avait souvent raconté ce rêve. ) En ce qui concerne la pierre tombale de leur père, dont j avais vu la photo, et sur laquelle j avais remarqué une belle tête sculptée, Raymond reste flou : «.. oui, c est un peu Angelo, c est un peu moi, c est un peu nous deu, on l a achetée, on l a faite...» là il y a quelque chose dont Raymond se souvient mais dont il préfère ne pas parler, tant pis! pierre tombale de Angelo Fabre -3 Nous de 7 3

4 Le 23 mai 1930, décède Marc Antoine Rebuffel.( - 4), mon arrière grand-père paternel. Il décède, à l âge de 81 ans, à La Baume ( Castellane ) le même jour que son beau-fils, Angelo FABRE ( - 3 ) (à Bruelles ), de telle sorte que, sans le savoir, Victorine Clara, sa fille, perd le même jour, à plus de 1.000km de distance, son père et son mari. Le vingt trois mai mil neuf cent trente, seize heures, est décédé au domicile de son fils, Rebuffel Florent, à La Baume, REBUFFEL Marc Antoine, propriétaire négociant domicilié à Castellane, hameau de La Baume, né à Comps, Var, le vingt juillet mil huit cent quarante neuf, fils de Rebuffel Auguste et de Laugier Lucie,tous deu propriétaires domiciliés à Comps, y décédés, veuf en premières noces de Collomp Marie, et, en secondes noces de Collomp Laurence Joséphine. Dressé le vingt quatre mai mil neuf cent trente à neuf heures,sur la déclaration de Laugier Toussaint, trente ans, propriétaire demeurant en cette commune, campagne de la Cibière, petit-fils du côté maternel du décédé qui lecture faite a signé avec nous,? Edouard, maire de Castellane «Il a eu une vie tourmentée.et malheureuse finalement. S il n avait pas perdu sa femme..peut-être tout vient de là..ce sont les malheurs qui l ont rendu comme cela, s il avait gardé la mère de ses enfants, eh bien il faut croire qu il en serait allé autrement, seulement, après, il est tombé sur une coquine, et voilà ce qui arrive.» Marie Collomp : «.. Maman me l' assez dit....sabes, valiè pa(s) chièr soun pèro!...( = tu sais, il ne valait pas cher son père! ). Il valait pas cher son père, aussi, elle n'aimait pas en parler, elle aimait pas en parler de son père... il est mort à La Baume, et il est enterré à La Baume... et Papa il était très respectueu des morts, il en parlait pas non plus. Il préférait qu'on n'en parle pas de grand-père.» Voir en 2è partie : «fratrie 5 Rebuffel Victorine Clara», il est encore question de Marc Antoine, mon arrière grand-père paternel. Nous de 7 4

5 Le 17 septembre Courrier de ma grand-mère maternelle à Maman, soit de Cécile Huart -3 à sa fille Marguerite Clerbois -2. La Panne le 17 septembre 1930 Mon petit Margoton chéri, Quelle drôle de journée j ai vécue dimanche. Je suis tombée de mon trône. Charlotte du littoral s est évanouie : je suis devenue gros Jean comme devant. Pour comble, Valère a fermé la porte et a oublié de me rendre la clef. Je les ai accompagnés au tram et quand je suis revenue, tout était fermé en bas en haut.! ma clef chevauchait pour Bruelles. Un serrurier : un simulacre de cambriolage, et je rentre dans la maison vide! Je ne pouvais pas comprendre ce qui se passait en moi! J étais dispersée et..je suis allée dormir. C est toujours Morphée qui me console de tout! J ai dormi douze heures! Le matin, j étais guérie. C est-à dire que le juif errant était ressuscité, et je me suis mise à donner une place d hiver à chaque chose. Je suis allée toucher la location chez Van Bellinghen. Je dois encore aller au Vieu Bruelles. J arrange mon horaire et dimanche matin je file sur Anvers revoir les vieu instruments. Cela va peut-être m être utile pour une conférence et je prendrai également des dates pour les peintres. Cela peut te servir de point de repère pour l histoire du costume. Je suis certaine que tu penses encore à ma rue Barbe d Or! Nous avons fait un bien beau voyage, dit Sanches! On en reparlera! Andrée est intriguée, demande des eplications! mais peut-on écrire pareilles choses à cette petite fille-là! J ai reçu en retour ta broche et ta burette! J'ai retrouvé ta barrette et plus rien ne sonne en ette. Tu as oublié pas mal de choses, ton golf! ton imper, ton fer électrique. Bah, je reprends mes randonnées la semaine prochaine. Je tâcherai d arriver lundi assez tôt pour ne pas déranger le repos de tante. Pourquoi s est-elle mise en guerre avec ma chère déesse? Toutes ses lectures nocturnes l ont brouillée! Es-tu de nouveau accoutumée au Binchous., n oublie pas ton pur accent du Nord. Nous en ferons rigoler avec cela! Bè non non! Au revoir, charge-toi de partager tous les baisers que je t envoie et réserve toi ce qui te conviens, Mère. Cette lettre est pleine de sous-entendus. Il devait y avoir un secret en la mère et la fille! «Margoton», c est le diminutif de «Marguerite». «le repos de Tante», il doit s agir de tante Maria, la sœur de Cécile, quant à la «déesse», c est fort probablement Maman. La photo ci-contre a été prise à la «Villa Netje» à La Panne, été 1930 de g.à dr.: Marguerite Clerbois -2, Maria Huart -3, Cécile Huart - 3 Le jeune homme : Hubert Lescalier, un ami. Je crois qu il a «courtisé»maman un moment... je crois! Madame Lescalier était une amie à Cécile Huart. Nous de 7 5

6 1930 à 1939 Le 21 mai Courrier de Cécile Huart -3 "Mamy chérie ", Cécile adresse-t-elle cette lettre à sa mère? Cela semble logique, puisqu'elle signe " Cécile ". C'est cependant le seul document dans lequel elle parlerait de sa mère avec laquelle elle ne paraissait pas être en ecellents termes. Si la lettre était adressée à Andrée, jeune maman, elle ne serait pas signée "Cécile ". Peut-être était-elle destinée à sa sœur Maria? Peu importe, elle est parvenue jusqu'à nous et nous renseigne sur l'état de santé de Cécile. Elle était à La Panne lorsqu'elle a reçu ce télégramme :" Dans nous attend hôpital Brugmann demain 10 heures. Venez, c est votre intérêt. " Il lui en a fallu du courage pour affronter toutes ces difficultés. La vie ne l'aura guère épargnée. Le 21 mai 1931 Mamy chérie, Que de bouleversement. Je suis dans le train; il est 5 h1/2 du soir : je pars pour Bruelles afin de pouvoir me trouver demain vendredi à 10 heures à l hôpital Brugmann où monsieur Wilmet m attend. La visite que j avais faite à Murdoch m avait donné de l espérance. Il a fait une cosmocopie ou cocomospie, je ne sais, c est l eamen de mon thora, de mon poumon droit afin de vérifier s il est atteint comme Quignon le dit. On sait un peu à la fois. Murdoch m a reçue en disant : c est la dame de La Panne qui a un point de côté autrement dit pleurésie, Murdoch m a dit je ne crois pas que le poumon soit atteint. Il a fait une plaque,maintenant qu il a vu il sait quoi. Le traitement est fié à 15 jours, séance tous les 2 jours si je le supporte. Murdoch n a pas de chambre. J ai pensé que Franz avait offert le séjour chez lui; Nous en parlerons en famille samedi car j ai hâte de vous revoir tous. Toute confiante en ce traitement, j étais revenue à La Panne avec Annette qui devant mon émotion n avait pas voulu me laisser partir seule et comme Murdoch recommande le repos, j étais encore au lit à 10 heures quand arrive le télégramme de Mr Wilmet : Dans nous attend hôpital Brugmann demain 10 heures. Venez, c est votre intérêt. Et me voilà. Monsieur Wilmet sera là et on aura en plus, je l espère, la radiographie de mon thora qui va décider Dans. J aime autant rester au rayons X! Nous prendrons donc les décisions en famille puisque j espère qu on vient humer l air de la mer. Pas de basmis ( * ) surtout. Je vais loger à l hôtel de l Espérance. Je suis taciturne et n ai plus le courage de parler de mon mal. Nous voilà à Lichtervelde. Je vais tâcher de mettre ma lettre à Gand pour qu elle te parvienne demain matin. Je vais adresser la lettre à la famille pour qu on ne languisse pas après son contenu en attendant ton retour. Une tournée à tous et à samedi sans faute,hein. Il y a 16 jours que je n ai plus vu personne. C est si long. Cécile. " basmis ", je crois qu'elle veut dire " messe basse ", à La Panne, Cécile parlait un peu le flamand avec les Baert. Murdoch,Wilmet,Dans : les médecins qui s occupent de Cécile. Franz : c est Franz Huart, cousin germain de Cécile et qui habite rue Stuyvenberg à Laeken, à deu pas de Brugman. Annette : je ne sais pas de qui il s agit. Nous de 7 6

7 Il avait 82 ans. Le 20 juin 1931, décède,à Ligney,Gustave Joseph JOANNES - 3. mon grand-père paternel. L an mil neuf cent trente et un, le vingtième jour du mois de juin à si heures du soir par devant Nous, Royer Maimilien Constant Joseph,Bourgmestre officier de l état-civil de la commune de Ligney arrondissement judiciaire de Liège Province de Liège, ont comparu JOANNES Joseph, ouvrier maçon âgé de cinquante - un ans domicilié à Liège et Genot Camille ouvrier d atelier âgé de trente- cinq ans domicilié à Ligney, le premier fils, le second non parent, ni voisin du défunt ci-après dénommé, lesquels nous ont déclaré que aujourd'hui vingt juin courant à cinq heures du soir est décédé en cette commune JOANNES Gustave, sans profession âgé de quatre vingt deu ans, domicilié en cette commune et né à Omal le vingt- quatre décembre mil huit cent quarante -huit, veuf de Meurice, Marie, Léonie fils de JOANNES, Jean Baptiste et de JOIRKIN, Anne Joseph décédés, et après avoir donné lecture du présent acte au comparants ils ont signé avec nous. Dans cette maison est décédée en 1925 Léonie Meurice, l'épouse de Gustave. Gustave y décède à son tour. La famille Joannès Lambert vivait avec lui depuis le décès de Léonie. Nous de 7 7

8 Le 23 septembre Lettre de Cécile Huart -3 à sa fille Marguerite Clerbois -2. Il y a juste 1 an, le 17 septembre 1930, Cécile écrivait à sa fille. Elle avait eu un malaise. Cette fois, elle est vraiment malade. Où était Maman à cette époque?vivait-elle à Binche chez sa tante Maria? Où travaillait-elle? Je me souviens qu elle parlait de Binche, mais à quelle époque? Pourquoi n était-elle pas avec sa mère? Je l ignore. Il semble toutefois que Cécile vivait à La Panne pour se reposer et ensuite, lorsque son état s est aggravé, elle est venue vivre chez sa fille aînée, Andrée. Couillet le 23 septembre 1931 Ma chère Margoton, Je pensais que tante Maria t aurait remis elle-même de mes nouvelles mais puisque c est encore partie remise, je t écris. Mon estomac va beaucoup mieu. Je mange comme tout le monde en me ménageant. Andrée a eu beaucoup de mal pour retirer le pansement car c était du tout nouveau sparadrap, il a fallu frotter à l éther comme sur un pavement! Mais j ai été bien soulagée quand lundi, je ne sais pas ce qui s est produit, j ai souffert en damnée à la place de la piqûre! nous avons eu l idée de remettre des enveloppements de liniment et cela s est calmé ; maintenant ils sont supportables mais la boule est d un sensibilité etrême. C est pour m asseoir et pour dormir! il faut trouver des combinaisons!! Mais la boule n a pas diminué d un centimètre. D où ce liquide est-il venu? mystère. Et avec cela Cantiniau n écrit pas le résultat de son analyse. Toujours le mystère et pour compléter ce récit de misère, je vous dirai que j ai une bouteille atroce à avaler 3 fois par jour. Si vous saviez ce que je dois faire d effort et lutter mes nausées. Ici, le reste de la maison fait plaisir à voir. On chante, on rit, on siffle et Jean joue le plus possible Jean qui rit.il ne connaît presque pas Jean qui pleure. Roger bâtit château sur château pour l achat de sa maison. Elle sera vraiment belle si le porte monnaie suit,dit Andrée. J ai écrit chez monsieur Lesire pour les remercier de l accueil qu ils t ont fait. Je tricote autant que je peu, na, et je voudrais voir que tu osas bouger mes aiguilles. Félicite Camille pour son acclimatation si facile. Je termine en embrassant tout le monde et en attendant patiemment la visite de tante Maria. La queue du chat est bien venue! J espère que l indisposition du chef de la maison est terminée. Mère Tante Maria est la sœur de Cécile. Cécile avec son petit -fils Jean Baert, pour lequel elle tricote " autant que je peu, na! " Nous de 7 8

9 Le 30 octobre 1931, dernière lettre de Cécile Huart -3 à sa fille Marguerite -2. Cécile évoque ici plusieurs personnes : Tante Maria, c'est sa sœur. Marie Thérèse-2, est la fille de Edgard Clerbois-3, cousine germaine de Marguerite ( maman). Tante Élise, cousine par alliance à Maman Florine (Blicq). Berthe Poulet est sans doute une connaissance. Roger, c'est Roger Baert, le mari d'andrée-2. Jean, le fils d'andrée et Roger. Tante Anna, je ne sais pas ( pas encore! ) et tante Maria, c'est à nouveau la sœur de Cécile. Madame Gontier, une amie de Cécile. Goton : diminutif de «Marguerite», c est de Maman qu il s agit. Couillet le 30 octobre 1931 Mon cher Goton, J ai bien reçu ta carte ce matin. Il me semble qu il vaut mieu sacrifier au visites funéraires la journée de dimanche. Andrée me dit que tante Maria va toujours le dimanche matin. Marie Thérèse vient de venir me dire au revoir avant de retourner. Elle me dit que ses parents seront très probablement à Bracquegnies après-midi, que tu les rencontreras chez tante Élise ou Berthe Poulet et que tu pourrais revenir à Couillet avec eu. Bien entendu tu es libre de modifier ce point- là, mais j aimerais bien t avoir ici toute la journée de lundi et de mardi si tu as congé ce jour là. J ai eu cette nuit un petit accroc. Je ne sais si je me suis couchée sur le point sauté, mais ce matin j avais ma chemise, ma chemise de nuit et le drap tachés d un grand rond de sang. Nous nous sommes effrayées, mais ce n était rien que le fameu petit point. J ai eu une ponction gratuite et je dois dire que je suis mieu qu hier. C est probablement un bonheur. Ce matin j ai relu encore l histoire de France sous Louis XIII. Cela m amuse beaucoup et je trouve cela plus intéressant que les livres que Roger rapporte de la bibliothèque. Jean est dans ses mauvaises heures de 5h à 7h il faut pouvoir s occuper de lui, et pauvre bobonne est incapable. Ma chaise longue est arrivée mercredi bien réparée et j en suis bien aise. Tu sais qu on la croirait faite pour moi. Nous avons oublié de parler de Zette et Poum lundi. Tante Anna et tante Maria n étaient pas au affaires! Madame Gontier m invite à aller passer quelques jours chez elle. L avocat viendrait me prendre après plaidoirie et me ramènerait également après plaidoirie, mais je vais attendre que ma cicatrice soit guérie. Procure-toi 2 gerbes, l une pour Binche, l autre pour Bracquegnies et paye les avec l argent que marraine te donnera. Fin de la lettre. ( «marraine», c est la grand mère de Maman : Anne Lefèbvre ) Tableau incomplet de la descendance des familles Clerbois Blicq et Huart Lefèbvre. Clerbois Clément Blicq Mathilde Huart Isidore Lefèbvre Anne Edgar Dupire Léona Marie Thérèse Olivier Philippe Clerbois Edmond Huart Cécile Andrée Baert Roger Jean Marguerite Fabre Angelo Marie Claire Maria Daille Edgar Camille Dubois Berthe Laure Peereboom Georges Georges? Nous de 7 9

10 . Le 19 novembre 1931, décède Marie Barbe Renson -3, ma grand-mère maternelle. Ce faire-part trouve également sa place en 2è partie sous : «fratrie Marie Barbe Renson», il sera analysé à ce moment. Nous de 7 10

11 Le 19 novembre 1931, décède Marie Barbe Renson -3, ma grand-mère maternelle Âgée de 68 ans, elle décède des suites d'une intervention chirurgicale consécutive à une hernie étranglée. Elle aurait été opérée à domicile par le Dr Delande. (les avis sont partagés : a-t-elle été opérée à son domicile ou en clinique? ) L'an mil neuf cent trente et un, le vingtième jour du mois de novembre à deu heures de relevée par devant Nous Fallais Fernand, Bourgmestre officier de l'état civil de la commune d'abolens, arrondissement judiciaire de Huy, province de Liège, ont comparu, Lambert Pascal Auguste, sans état,âgé de septante ans et Pierre Léon Ferdinand Ghislain ouvrier d'usine âgé de vingt-neuf ans, tous deu domiciliés et demeurant à Abolens, le premier épou, le second gendre de la défunte ci-après dénommée, lesquels nous ont déclaré que hier di huit novembre courant à une heure du matin, est décédée en cette commune d'abolens en sa demeure sis audit lieu, RENSON Marie Barbe, sans état, âgée de soiante -huit ans domiciliée et demeurant à Abolens où elle est née le vingt trois janvier mil huit cent soiante - trois, épouse du premier comparant, fille de feu Renson Maimilien Joseph et de feue Jacquemin Marie Françoise, et après avoir donné lecture du présent acte au comparants, ils ont signé avec nous. Nous de 7 11

12 Le 4 décembre 1931, décès de Jeanne GENAR -4, mon arrière-grand-mère paternelle à 1939 A Clamart, à l'âge de 77 ans. Le quatre décembre mil neuf cent trente et un, di huit heures est décédée, en son domicile 81 avenue Schneider, Jeanne GENAR, née à Bruelles ( Belgique) le vingt quatre juin mil huit cent cinquante quatre, sans profession, fille de Gérard Génar et de Marie Thérèse Deswert, épou décédés, veuve de Gui Fabre. Dressé le cinq décembre mil neuf cent trente et un, huit heures, sur la déclaration de René Trommenschalger, vingt neuf ans, préposé des pompes funèbres, 29 rue du Trosy, à Clamart, qui, lecture faite a signé avec nous, Emmanuel Tardy (?), Maire de Clamart, chevalier de la Légion d Honneur. La déclaration de décès est faite par le préposé des Pompes Funèbres. Jeanne était probablement dans une maison de retraite : il y en a une avenue Schneider, à vérifier. Cela signifierait que Rachel Parris, Françoise Fabre et Coffigneau étaient sans doute déjà décédés également, sans cela, ils auraient déclaré le décès eumêmes me semble-t-il.... à vérifier. On remarquera ici le «é» de Génar. Le nom " Genar " a été " francisé " : Françoise Fabre (épse Coffigenau) après 1932 Clamart, elle vivait peut-être chez sa fille à Joué les Tours en Indre. André Pierre Coffigeau après 1907 Rachel Parris Paris XIV Nous de 7 12