MERIAN Matthaeus et ORAEUS Heinrich. 2 APPIER Jean, dit HANZELET. 3 MALTHUS François (de Malthe). 4 GAYA Louis de.

Transcription

1 1 MERIAN Matthaeus et ORAEUS Heinrich. «Theatri Europaei Continuatio III». Grand in-folio de 932 pages avec nombreuses cartes et portraits gravés, publié par Wolffgang Hoffmans en 1639 à Francfort. Reliure en peau ivoire, dos à nerfs marqué à l encre brune «MERIAN THEATRUM EUROPEANUM. III 1639». (Petites rousseurs) / Une page est tamponnée du cachet de la 2 ème D.B. «Cette pièce provient des collections personnelles du Berghof. Berchetesgaden Pour authentification. DEUXIÈME DIVISION BLINDÉE. G.5.» 2 APPIER Jean, dit HANZELET. «La Pyrotechnie de Hanzelet lorrain ou sont représentés les plus rares & plus appreuuez secrets des machines & des feux artificiels propres pour assiéger battre surprendre & défendre toutes places.» Pont-à-Mousson, I. & G. Bernard, pages avec de nombreuses gravures. Reliure veau, plats marqués d un double filet à l or. Dos à nerfs. Ex libris du collectionneur Jean René Clergeau. A / MALTHUS François (de Malthe). «Pratique de la guerre, contenant l usage de l artillerie, bombes et mortiers, feux artificiels et pétards, sapes et mines, ponts et pontons, tranchées et travaux, avec l ordre des assauts aux brèches, et à la fin un traité des feux de joye. Dédié au Maréchal de La Mellerate». Paris, Vers Reliure en veau, dos à nerfs. Ex libris de Jean René Clergeau et de P. Genolhac. A.B.E (Petits manques, certains à la page de garde) 200 / GAYA Louis de. «Traité des Armes, des Machines de Guerre, des Feux d Artifices, etc». Cramoisy, Paris, pages. Reliure en cuir brun, dos à nerfs décoré à l or. Ex libris du collectionneur Jean René Clergeau. 200 / THYBOUREL François et APPIER Jean, dit HANZELET. «Recueil de plusieurs machines militaires, et feux artificiels pour la guerre, & recréation. Avec l alphabet de Trittemius, par laquelle chacun qui sçait escrire, peut promptement composer congruement en latin. Aussi le moyen d escrire la nuict à son amy absent». Au Pont-à-Mousson, Par Charles Marchant. 240 pages environ illustrées de gravures d Hanzelet. Vers Reliure en peau. Ex libris du collectionneur Jean René Clergeau.

2 A. (Petit manque à la page de garde, trace d humidité). 400 / RENAULT Jules. «La Légion d honneur et les anciens ordres français de chevalerie». Exemplaire n 32 sur papier de Hollande Van Gelder. 285 pages illustrées. 1924, Paris. 60 / 80 7 BOUCHOT Henri. «L Épopée du costume militaire français». Grand in-4, 299 pages illustrées par JOB. Éditions H. May, Paris, Reliure en cuir vert et brun, dos à nerfs marqué à l or. 100 / TITEUX Eugène. «Maison militaire du Roi de 1814 à 1830». Ensemble des 84 planches en couleurs, reliés. Dans un cartonnage rouge. 800 / «La Grande armée en 1812» par Carle Vernet. Collection Raoul et Jean Brunon à Marseille, 1959, 5 séries (sur huit) de 30 planches couleurs et textes présentés dans deux portefeuilles rouge et vert. T. 400 / «Les Mameluks de la Garde Impériale». Collection Raoul et Jean BRUNON. Marseille. Ouvrage tiré à 850 exemplaires et numéroté / «Les Éclaireurs de la Garde Impériale». Collection Raoul et Jean BRUNON. Marseille. Ouvrage tiré à 530 exemplaires et numéroté 524. Dessins de Benigni et Fregier. 200 / 300

3 12 LALAUZE Alphonse. «Costumes militaires de l armée française». Éditions Hautecœur. Ensemble de 60 planches gravées en couleurs, avec cachet sec, portant chacune une signature au crayon «Alph Lalauze». Haut. : 28 ; Larg. : 21 cm. (Quelques rousseurs ne touchant pas aux gravures). 600 / 800 Bel ouvrage de référence sur les tenues de l Armées française avant la première guerre mondiale. 13 «École du canonnier à pied». Recueil de trente planches. Reliure en maroquin rouge décoré au petit fer à l or. Ex libris du collectionneur Jean René Clergeau. Vers / BELIDOR et JOMBERT. «Dictionnaire portatif de l ingénieur et de l artilleur». Librairie du Roi pour l Artillerie et le Genie, 1768, Paris. 740 pages. Reliure veau à dos à nerfs décoré à l or. Ex libris du collectionneur Jean René Clergeau. 100 / BOUTIGNY Paul Émile (d après). «Bonaparte et les révoltés de Pavie». Lithographie en noir et blanc. Haut. : 38 ; Larg. : 29 cm. Encadré sous verre. A. 100 / STEUBEN Charles, d après. «Napoléon et son fils» et «Napoléon dictant ses Mémoires à Gourgaud». Paire de Lithographies. Haut. : 66 ; Larg. : 55 cm. Sous verre. Cadres en bois doré. Belles gravures A. (Fêle à l un des verres, petites rousseurs). 300 / 400

4 17 PECHAUBES Eugène, d après. - «Trompette des Grenadiers à cheval de la Garde Impériale». - «Trompette des Dragons de la Garde impériale». Paire de planches aquarellées. Haut. : 24,5 ; Larg. : 21,5 cm. A. (Rousseurs à un). 80 / DAB. École française de la fin du XIX e siècle. «Fusillier en pied, de profil, sous la Restauration». Aquarelle et gouache, signée à la plume en bas à droite. Haut. : 18,5 ; Larg. : 6,5 cm. Encadrée sous verre. A. (Accident). 100 / École française du XIX e siècle. «Le Marquis de Viomesnil en uniforme de Maréchal de France, portant les insignes de l ordre du Saint Esprit, de l ordre de Saint Louis et de l ordre de la Légion d honneur». Huile sur toile. Haut. : 72 ; Larg. : 58 cm. (Réentoilée). Cadre en bois doré à décor de frise de perles. Biographie : Charles-Joseph-Hyacinthe du Houx Marquis de Vioménil ( ) / Il émigre en 1791 et fait les campagnes de 1792 et 1793 dans l armée de Condé. En 1798, il entre au service de la Russie, et devient lieutenant général et commandant de l armée de Samogitie, région de Lituanie annexée par les Russes en Pressenti pour prendre le commandement des troupes russes en Italie, il est finalement remplacé par Souvorov et à la place est envoyé avec 1700 soldats dans les îles anglaises de Jersey et Guernesey pour préparer un débarquement en France. Nommé maréchal général, le 2 novembre 1801, il participe au conseil militaire du 1 er décembre pour mettre en place les réformes nécessaires à l armée et la création de la future université militaire. Il doit quitter le Portugal en 1803 suite à la demande de l ambassadeur français à Lisbonne, le Maréchal Lannes. Il est nommé pair du royaume en 1814 par Louis XVIII et suit le roi à Gand lors des Cent-Jours. De retour en France, il est nommé commandant de la division militaire de Bordeaux et est récompensé par le Roi de sa loyauté : Maréchal de France en 1816, marquis en 1817, chevalier de l ordre du Saint-Esprit en 1820 et officier de la Légion d honneur en 1823.

5 20 École française du XIX e siècle «Portrait d un Sous-Inspecteur aux revues portant la croix de chevalier de Saint Louis, la décoration du Lys et la croix de chevalier de la Légion d honneur». Huile sur toile. (Petites restaurations). Cadre doré à décor de palmettes. Époque Restauration. Haut. : 57,5 ; Larg. : 48 cm / Le corps des Inspecteurs aux revues n étant réformé qu en 1817, notre Sous-Inspecteur porte encore son uniforme d après le règlement de 1803 : collet bleu doublé de drap écarlate, à un rang de bordures de feuilles de chêne et de palmettes, écharpe verte à torsades d argent. 21 ORANGE Maurice ( ). «Lancier du régiment d Orléans. Monarchie de Juillet». Dessin à l aquarelle et à l encre de Chine avec envoi à Madame Lechevalier, signé et daté 1911 en bas à droite. Haut. : 40 ; Larg. : 26 cm. Encadré sous verre. A. (Rousseurs). 400 / «Armée des Vosges - Appel aux musiciens». «Règles de tir du fusil à tabatière». Deux affiches contrecollées sur supports en carton. Haut. : 46 ; Larg. : 31 cm. A. 30 / ALKEN Henry, d après. «The Brook - Steeple Chase». Tirage en couleurs. Haut. : 30 ; Larg. : 37 cm. Encadré sous verre.

6 100 / Deux épées à une main : - Une à pommeau en oignon et deux quillons droits. Long. : 81 cm. - Une à deux quillons courbés vers le bas. Long. : 83 cm. Pièces de fouille des XIII e - XIV e siècles. 300 / Forte épée dite Claymore. Poignée entièrement filigranée. Monture en fer, garde en panier, ajourée à décor d étoile. Lame à deux tranchants, à gouttière centrale au tiers. XVIII e siècle. E.M. (Oxydations). 400 / Fusil d infanterie 1777 modifié An IX. Canon rond poinçonné au tonnerre. Platine gravée «Mre Imple de Mutzig». Garniture et baguette en fer. Crosse en noyer avec poinçon. Enture à l avant du fût : 15 cm. A. (Enture à l avant du fût de 15 cm). 500 / Rapière espagnole. Fusée filigranée. Garde à une branche, deux longs quillons droits et coquille. Lame à gouttière centrale et deux tranchants gravés «A SUS MANOS VIENA A MORIR QUIEN A SON ENEMI». XVIII e siècle. E.M. (Oxydation). 400 / Deux Hallebardes : - Une à long fer d estoc quadrangulaire. Croc et dos découpé. - Une à fer à deux tranchants et arrête médiane. Croc et dos découpé, à jours. Sur douille. XIX e siècle. (Manque les attelles). Montées sur des hampes en bois. Haut. : 230 cm env. 300 / 400

7 29 Deux Hallebardes. Longs fers d estoc quadrangulaires à quatre longues attelles. Crocs et dos découpés, en partie à jours. XIX e siècle. Montées sur des hampes en bois, une avec sabot. Haut. : 230 cm env. 400 / Esponton. Fer à arête médiane, à quatre crocs (manque un), à décor de rinceaux, de personnages et d animaux. Monté sur une hampe en bois. XIX e siècle. 200 / Épée d enfant. Fusée filigranée de cuivre. Monture, garde à une branche, pas d âne, coquille bivalve, en laiton ciselé, gravé de feuillages, repercé. Lame triangulaire gravée de feuillages et de personnages. Fourreau en cuir vert (postérieur). A. XVIII e siècle. 200 / Sabre de Sapeur. Poignée à pans et pommeau au coq hurlant. Lame courbe à dos plat, pans creux et dos scie au dernier tiers (oxydations). Époque Monarchie de Juillet. A. SF. 300 / Fusil de rempart à silex, modifié en canardier, calibre 18 mm. Canon rond à méplat au tonnerre. Platine réglementaire, poinçonnée «SE» sous couronne «Carrier Frères». Garnitures en fer découpé. Crosse en noyer. E.M. Vers Long. canon : 177,5 ; Long. totale : 216 cm. (Enture au fût, bois vermoulu). 500 / Long et fin fusil canardier à silex, calibre 17 mm. Canon à pans. Platine et chien à corps plats, gravés. Bassinet en fer, à pans. Garnitures en fer découpé. Crosse pied de vache en noyer.

8 Vers Long. canon : 160 ; Long. totale : 200 cm. A. (Fêle au fût, manque la baguette). 300 / Fusil de chasse espagnol double à silex, calibre 15 mm. Canon rond en table. Platines à la Miquelet. Pontet en fer gravé, poinçonné sur fond d or. Garnitures en fer. Crosse à la Catalane en noyer. Vers Long. totale : 124 cm. E.M. (Manque la baguette, enture à la crosse). 700 / Pistolet à silex italien. Canon rond à pans au tonnerre. Platine et chien à corps gravé de feuillages et signé «Gio Baua Buoni Cauriago». Garnitures en laiton ciselé et découpé. Crosse en beau noyer. Baguette en bois (postérieure). Milieu du XVIII e siècle. A. (Accidents au bois). 500 / 600 page 9 37 Fusil de chasse à silex, calibre 18 mm. Canon rond et platine de Tower. Monté sur une crosse en noyer à la catalane. Garnitures en fer. Long. totale : 139 cm. XIX e siècle. E.M. 300 / Fusil Moukalah kabyle d Algérie, à silex. Canon à pans à cinq garnitures en argent repoussé à décor de fleurettes. Platine à la Miquelet recouverte de laiton ciselé. Fût incrusté de motifs en argent découpé et gravé, enrichi de corail. Poinçons «Tête de nègre» et d orfèvre «R.A.». Crosse décorée en suite avec sabot en os gravé. Vers A. (Accident mécanique, manque la baguette). page / 400

9 39 Fusil à silex d Afrique du Nord dit «Moukalah». Canon rond à garnitures en cuivre. Platine à la Chenapan. Crosse à incrustations d os. XIX e siècle. A. 200 / Long pistolet à silex ottoman dit «queue de rat». Canon rond ciselé au tonnerre. Platine à la Morlaque. Crosse, fût et garnitures en laiton, entièrement ciselé en relief. Pontet en fer. Première partie du XIX e siècle. 400 / 500 page 9 41 Pistolet caucasien à silex. Canon rond et queue de culasse, décoré à l or de rinceaux feuillagés. Platine à la Miquelet. Monture en bois recouverte de cuir brun. Pommeau en ivoire marin. XIX e siècle. A. (Oxydation). 500 / 600 page 9 42 Fusil de chasse à broche, deux coups, calibre 12. Canons ronds en table. Platines arrières. Bascule, clé et garnitures ciselées. Dans l état (crosse réparée, manque un chien). 100 / Deux revolvers à broche système Lefaucheux : - Six coups, calibre 7 mm. Canon rond. Finition gravée. Détente pliante. Plaquettes de crosse en ébène. - Six coups, calibre 7 mm. Canon à pans. M.E. Incomplet. 150 / 180

10 44 Pistolet à coffre à percussion, un coup. Canon à pans. Pontet en fer. Crosse en noyer. Vers / Cassette nécessaire de pistolets de duel de Galand à Paris. Plaqué d ébène, orné sur le dessus d un cartouche à jours et de liserets en laiton, garni à l intérieur de velours grenat marqué dans le couvercle «Galand Rue d Hauteville 15 à Paris». Elle contient : - Une belle paire de pistolets à percussion. - Canons à pans, bleuis, rainurés et rayés, gravés aux bouches et aux tonnerres, signés à l or 1 et 2. - Platines avant, culasses, queues de culasse, pontets repose doigt, garnitures en acier finement ciselés de feuilles et rinceaux. Crosses et fûts en ébène sculptés en suite de feuilles et rinceaux. - Avec ses accessoires : Une baguette de nettoyage et une baguette de bourrage en ébène, à embouts en laiton. Une baguette de nettoyage et une baguette de bourrage en buis, à embouts en laiton. Une boîte à bourre, un tournevis, un démonte cheminée, un maillet, l ensemble en ébène. Un moule à balle en fer ciselé, un huilier, une tige entonnoir en laiton et une clé. Vers L ensemble en bon état, avec ses accessoires d origine. (Manque la poire à poudre). Le coffret est préservé dans sa valise de transport en bois recouverte de basane, garni de feutre, la poignée en cuir et platine de serrure en laiton. Long. des pistolets : 42,5 cm ; Calibre : 11 mm environ. Coffret : Haut. : 8 ; Long. : 47 ; Larg. : 25 cm / Fusil Gras des Bataillons scolaires. Canon rond à pans au tonnerre, avec hausse. Crosse en noyer avec marquages. Fabrication Dombert à Saint Étienne. A. 100 / Sabre birman, dit «Dha», monture recouverte d argent ciselé et gravé à décor de frises de fleurettes et de feuillages. Lame cintrée à dos, fourreau en bois à garniture en argent découpé et ciselé, décoré ensuite. Fin XIX e - début XX e siècle. Bon état. 200 / 300 Provenance : Gouverneur Général de l Indochine René Robin. 48 Lot comprenant :

11 - Sabre japonais dit «Wakisashi». Poignée en bois recouvert de galuchat à gros grain. Tsuba et fuchi à décor de dragon. Soie avec signature. Fourreau recouvert de galuchat teinté rouge (manque kozuka). Long. de la lame : 28 cm. XIX e siècle. E.M. (Manques). - Sabre japonais dit «Katana». Poignée recouvert de galuchat à gros grain avec tressage et menuki. Tsuba en fer. Fourreau laqué noir. Long. de la lame courbe : 72 cm. XIX e siècle. E.M. (Oxydations). 400 / Deux baïonnettes : - Baïonnette Chassepot modèle Monture en laiton et fourreau en tôle de fer au même numéro, peint en noir. Lame Yatagan marquée «Mre d Armes de St Etienne Mars 1874». A. - Baïonnette Gras modèle Poignée à plaquettes de bois. Lame marquée «Mre d Armes de St Etienne Xbre 1877». Fourreau en tôle de fer. A. ON JOINT : un poignard algérien. Poignée en bois avec incrustations. Lame courbe gravée. Fourreau en bois décoré en suite. A. (Manque au fourreau). 80 / bis Plastron de carabinier de la Garde. Avant Second Empire. E.M. 300 / Lot comprenant : - Un casque Adrian 1915 des troupes coloniales. - Un casque Adrian 1915 du Service de Santé. Époque 1 ère G.M. 200 / Casque à pointe en feutre bavarois. Époque 1 ère G.M. E.M. 100 / J.L. École française du XIX e siècle. «GEROMINO, indien apache». (Juin février 1909), appelé à sa naissance GO KHLA YEH (celui qui baille), était un Amérindien apache. Tête en bronze, monogrammé : «JL» sur le bas et cachet «Fonderie Sonel...». Numéroté 2/8. Sur socle en pierre. Haut : 30 ; Larg. : 30 cm. Belle représentation du célèbre guerrier apache.

12 2 000 / Biographie : Né en Juin 1829 en Arizona dans la tribu des Apaches Bedonkohe à Nodoyohn Canyon, au Mexique (actuellement Clifton, Nouveau-Mexique), il n a jamais été chef, mais en tant qu homme médecin et guerrier reconnu et respecté, il eut une grande influence sur les Apaches Chiricahuas. Géronimo est admis au conseil de guerre des Apaches Chiricuhuas en Il dicta l histoire de sa vie en 1906 avant de mourir d une pneumonie à Fort Sill en JOURDAIN AL. École française du XX e siècle. «La défense du drapeau après la bataille». Suite de 5 figurines en terre cuite de soldats Nordistes U.S. Provenance : collection privée, ont été exposées au Musée de Montmartre / Céramiste, sculpteur, décédée à près de 100 ans vers Elle a réalisée de nombreux décors pour le théâtre et le cinéma. 54 «L indien en tenue de combat.», par DEMANGE. Sujet en régule à deux patines. Sur socle en marbre. Haut. : 40 cm. (Manque partie de la lance). 100 / Selle US «Military Saddle Mc Clellan 12 Inche Seat». Garnitures et boucle en laiton. Avec étriers en fer et cuir repoussé. 400 / Carabine de selle «Sharps» modèle 1852 «Slanting Breech», un coup, calibre 52. Canon rond, rayé, avec hausse et marquage. Culasse gravée «Sharps Pat. Sept. 12 Tr 1848» et platine marquée «C. Sharps Oct. Ste 1852». Garnitures en fer. Crosse en noyer. Anneau de selle. Finition bronzée patinée. Fabriquée de 1853 à 1865 à 5000 exemplaires env. 800 / 1 000

13 57 Revolver Colt modèle 1860 Army, six coups, calibre 44. Canon rond, rayé, de 8 mm, marqué «Address Col. Saml Colt New York USA America». Barillet à renfort avec reste de gravure et marquage «Patent n Patented Sept. 10 th 1850». Pontet en laiton. Plaquettes de crosse en noyer ciré. E.M. d usage intensif. 800 / Carabine Smith, Poultney et Trimble, un coup, calibre 50. Culasse marquée «ADDRESS / POULTNEY & TRIMBLE / BALTIMORE, U.S.A.» et «SMITH S PATENT / JUNE 23, 1857». Canon rond, rayé, à pans au tonnerre, avec hausse. Culasse avec beaux marquages. Garnitures en fer. Crosse en noyer. Finition bronzée patinée. Fabriquée de 1861 à 1865 à 30000, exemplaires env. 800 / Revolver Smith & Wesson Army n 2 Old Model Army, six coups, calibre 32 annulaire. Canon à pans de 6 mm marqué sur la bande «Smith & Wesson Springfield Mass». Barillet avec marquage «Patented 3 April July Dec ». Détente éperon. Plaquettes de crosse en noyer verni. Finition bleui patiné. Fabriqué de 1861 à 1874 à exemplaires env. 500 / Carabine de selle Sharps et Hankins modèle 1862, un coup, calibre 52. Canon rond, rayé, avec hausse. Bloc de culasse gravé «Sharps et Hankins Philada» et «Sharps patent 1859». Garnitures en fer. Crosse en noyer. Anneau de selle. Finition bronzée patinée. Fabriquée de 1862 à 1865 à 8000 exemplaires env. 800 / Carabine de selle Burnside 5e modèle, un coup, calibre 54. Canon rond, rayé, avec hausse. Bloc de culasse gravé «Burnside Patent model of 1864». Platine gravée «Burnside Rifle Co Providence». Garnitures en fer. Crosse en noyer. Anneau de selle. Finition peau d orange. Fabriquée de 1863 à 1865 à exemplaires env.

14 700 / Carabine de selle Joslyn modèle 1864, un coup, calibre 52. Canon rond avec hausse. Culasse à bloc pivotant. Platine gravée «Joslyn Fire Arms Co Stonington Conn. 1864». Garnitures en fer. Crosse en noyer. Anneau de selle. Finition gris patiné. Fabriquée en à 8000 exemplaires env. pour le gouvernement et 4500 exemplaires env. pour les privés. 800 / Carabine de selle Spencer, un coup, calibre 52. Canon rond rayé. Culasse gravée «Spencer Repeating Rifle C.O. Boston Mass/Pat. D. March ». Platine arrière. Garnitures en fer. Crosse en noyer. Anneau de selle. Finition bronzée patinée. Fabriquée de 1863 à 1865 à 5000 exemplaires env. 800 / Revolver Remington New Model 1863 Navy, six coups, calibre 36 à percussion. Canon à pans de 7 mm 3/8 avec reste de marquage. Pontet en laiton. Plaquettes de crosse en noyer. Finition patiné. Fabriqué de 1863 à 1875 à exemplaires env. A. 600 / Pistolet Derringer «National Arms n 2», un coup, calibre 41 annulaire. Canon rond marqué sur la bouche «National Arms Co Brooklyn N.Y». Carcasse en bronze gravé. Plaquettes de crosse en noyer. Fabriqué de 1865 à 1870 à exemplaires env. A. 400 /

15 Carabine Rolling Block Remington US Navy modèle 1867, un coup, calibre Canon rond, rayé, avec hausse. Bloc de culasse poinçonné. Queue de culasse gravée «Remington s Ilion N.Y U.S.A. - Pat May 3 d Nov 15 th 1864 April 17 th 1866». Garnitures en fer cuivré. Crosse en noyer. Anneau de selle. Dans son bleu et son jaspage d origine. Fabriquée en 1868/1869 à 5000 exemplaires env. 700 / Derringer Colt n 1, un coup, calibre 41 annulaire. Canon rond avec marquage (usé) et «n 1» sur la bande. Détente éperon. Crosse gravée. L ensemble en acier. Fabriqué de 1870 à 1890 à 6500 exemplaires pour le n 1. A. 400 / Revolver Colt House Model appelé Cloverleaf (trêfle à quatre feuilles), quatre coups, calibre 41 annulaire. Canon rond de 2 mm3/4, marqué «Colts House Pistol Hartford CT USA». Carcasse en bronze. Barillet évidé. Détente éperon. Plaquettes de crosse en noyer. Fabriqué de 1871 à 1875 à 9952 exemplaires env. 400 / Revolver Colt modèle Pocket Navy with Ejector, conversion Richard Mason, , cinq coups, à percussion annulaire, calibre 38 Rimfire. Canon rond, rayé, de 4 mm1/2, marqué «Colts PT. FA. MFG. Hartford. Ct. USA». Avec baguette d éjection sur le côté droit. Carcasse gravée «Pat. July » et «Pat. July ». Pontet en laiton. Plaquettes de crosse en noyer. Barillet gravé. Finition nickelée. A. 500 / Carabine à tabatière de cavalerie Enfield Snider 1853/55 transformé en 1867, un coup, calibre 577 Snider. Canon rond, rayé, avec hausse et culasse avec de multiples poinçons. Platine gravée «VR» sous couronne et «Enfield 1871». Garnitures en fer et laiton. Crosse en noyer avec cachet. Plaque de couche à portière. Finition patinée. 700 / 800

16 71 Deux plaques commémoratives US : - «Le Peacemaker». The law of the west. Plaque commémorative rectangulaire en argent (one once 999 five silver). - «Winchester model 1873». The gun that won the west. Plaque commémorative rectangulaire en argent (one once 999 five silver). Éditions limitées, sorties vers SUP. 300 / Fusil de chasse «Melinette Paris», deux coups, calibre 12-70, éjecteurs. Canons superposés de 70 cm. Bascule gravée de rinceaux feuillagés. Crosse pistolet en beau noyer en partie quadrillée avec incrustation de bois de cerf de 38,5 cm dont sabot amortisseur en caoutchouc de 1,8 cm. 5 ème catégorie. Dans un étui de transport. 500 / Fusil de chasse Franchi, deux coups, calibre éjecteurs. Canons superposés de 71,5 cm, bande ventilée. Bascule gravée de rinceaux feuillagés, double détente. Crosse psitolet en noyer verni en partie quadrillée de 36 cm. 5 ème catégorie. Dans un étui de transport. 500 / NON VENU 75 Fusil de chasse à platines liégeois, deux coups, calibre éjecteurs. Canons juxtaposés de 70 cm, double détente. Bascule et platines gravée de rinceaux, fleurettes et feuilles de chêne. Crosse en noyer verni quadrillé avec plaque de couche en caoutchouc de 38 cm (Petits coups et éclats au bois). 5 ème catégorie. Dans un étui jambon en cuir. Numéro 2 d une paire / 2 000

17 76 Fusil de chasse à platines Bury, deux coups, calibre 12/70, éjecteurs. Canons juxtaposés de 72 cm, marqué «J Bury à Liège». Bascule et platines finement gravées de bouquets et rinceaux. Double détentes. Crosse de 38 cm en noyer quadrillé avec une plaque de couche en caoutchouc. 5 ème catégorie. Dans sa valise de transport / Fusil de chasse à platines, deux coups, calibre 16-70, éjecteurs. Canons juxtaposés de 76 cm. Devant de canon monogrammé «QP» en or découpé et gravé. Crosse pistolet en noyer en partie quadrillé de avec rallonge de 38,5 cm dont rallonge de 2,8 cm. 5 ème catégorie. Dans une housse de transport / Deux défenses montées sur un socle en bois, bague en métal à l embase de chaque défense. Éléphant d Afrique - Loxodonta africana. - Défense 1 : Long. : 136 cm ; Circonférence extérieure : 42 cm. Poids brut : 18,5 cm. I-A préconvention. CIC : FR K - Défense 2 : Long. : 136 cm ; Circonférence extérieure : 42 cm. Poids brut : 18 cm. I-A préconvention. CIC : FR K Deux défenses montées sur un socle en bois, bague en métal à l embase de chaque défense. Éléphant d Afrique - Loxodonta africana. - Défense 1 : Long. : 144 cm ; Circonférence extérieure : 43,2 cm. Poids brut : 27,1 kg. I-A préconvention. CIC : FR K - Défense 2 : Long. : 136 cm ; Circonférence extérieure : 44,5 cm.

18 Poids brut : 19,4 kg. I-A préconvention. CIC : FR K Deux défenses montées sur un socle en bois, bague en métal à l embase de chaque défense. Éléphant d Afrique - Loxodonta africana. - Défense 1 : Long. : 168 cm ; Circonférence extérieure : 45 cm. Poids brut : 19,4 kg. I-A préconvention. CIC : FR K - Défense 2 : Long. : 169 cm ; Circonférence extérieure : 45,5 cm. Poids brut : 27,9 kg. I-A préconvention CIC : K Deux défenses montées sur un socle en bois, bague en métal à l embase de chaque défense. Éléphant d Afrique - Loxodonta africana. - Défense 1 : Long. : 186 cm ; Circonférence extérieure : 43 cm. Poids brut : 26,9 kg. I-A préconvention. CIC : FR K - Défense 2 : Long. : 168 cm ; Circonférence extérieure : 41,5 cm. Poids brut : 30,15 kg. I-A préconvention. CIC : FR K Deux défenses montées sur un socle en bois, bague en métal à l embase de chaque défense. Éléphant d Afrique - Loxodonta africana. - Défense 1 : Long. : 246 cm ; Circonférence extérieure : 46,5 cm.

19 Poids brut : 80 kg. I-A préconvention. CIC : FR K - Défense 2 : Long. : 237 cm ; Circonférence extérieure : 47 cm. Poids brut : 80 kg. I-A préconvention. CIC : FR K Une défense montée sur un socle en bois, bague en métal à l embase de la défense. Éléphant d Afrique - Loxodonta africana. Long. : 273 cm ; Circonférence extérieure : 47 cm. Poids brut : 89 kg. I-A préconvention. CIC : FR K Bague en or jaune ornée d un saphir de forme coussin en serti clos, monté sur un clinquant, entouré d un motif gravé à décor de chevrons, les épaulements gravés d agrafes. Le dessous décoré de l aigle impérial sur fond d émail bleu, surmonté de la couronne des Lombards. Rome, vers Maître orfèvre : DOMENICO ARCIERI ( ). (Porte son poinçon, apposé à partir de 1811). Tour de doigt : 63 ; Poids brut : 6 g. Dans son écrin en forme / Au regard de la biographie du Cardinal FESCH, ainsi que de la présence d un Aigle impérial sous la couronne des Lombards, on peut supposer la fabrication de cette bague vers 1815, année durant laquelle le Cardinal Fesch va venir durablement s installer à Rome. Il y finira ses jours en Œuvre en rapport : Jules PASQUALINI ( ). Portrait du cardinal Fesch. Sur cette huile sur toile, le Cardinal porte un anneau très proche voire identique, tant dans le sertissage que dans la forme de la pierre. Cette œuvre, bien qu exécutée en 1855 après la mort du Cardinal, est une œuvre extrêmement bien documentée et pour cause : Pasqualini a étudié à Rome sous la protection du Cardinal, qu il a beaucoup fréquenté. Il sera d ailleurs le conseiller du sculpteur Vital Dubray sur la physionomie de l oncle de Napoléon. Biographie

20 Joseph Fesch (Ajaccio, 3 janvier 1763 Rome, 13 mai 1839) Il était le fils de François Fesch, officier suisse au service de Gênes, et d Angèle-Marie Pietra-Santa, veuve de Jean-Jérome Ramolino dont elle eut une fille, Lætitia Ramolino, la mère de l Empereur, ce qui fait donc de lui l oncle de Napoléon Bonaparte. Archevêque de Lyon (1802) puis cardinal (1803), il obtint la venue de Pie VII à Paris pour le sacre de l Empereur. En récompense, il fut nommé grand aumônier de l Empire et comte-sénateur (1804). Hostile à la politique religieuse de Napoléon, il fut disgracié (1812), sa charge de Grand Aumônier de l Empire lui étant retirée. Lors des Cent-Jours, l Empereur le nomme pair de France mais le cardinal ne siégea pas. Après l abdication de l Empereur et Waterloo, il alla vivre à Rome où il fut accueilli par Pie VII, sa maison servant de point de rencontre aux Bonaparte en exil. Il meurt à Rome le 13 mai Il a légué une partie de sa collection de tableaux (surtout des primitifs italiens) à sa ville natale Ajaccio. Chevalier de l Ordre de l Éperon d or par le pape Pie VII le 10 août 1802, grand officier (25 prairial an XII : 14 juin 1804) puis grand-aigle de la Légion d honneur le 13 pluviôse an XIII (2 février 1805) par le premier Consul, et chevalier de la Toison d Or en juillet 1805 par le roi Charles IV d Espagne. Ce bijou est vendu avec l aimable participation du Cabinet Serret Portier. 85 CHAPONNIER Alexandre ( ). École française du début du XIX e siècle. «L Empereur Napoléon I er, en buste de ¾, en redingote, portant l uniforme des Grenadiers de la Garde». Miniature ovale sur ivoire, signée à droite. Sous verre, dans un médaillon à suspendre en ivoire. 800 / Intéressante miniature sur la physionomie de l Empereur vers la fin de l Empire. Si le visage s est épaissi, le regard est toujours d un bleu perçant, et l apparence légendaire, avec le bicorne, l uniforme des grenadiers de la Garde et la redingote grise de Marengo. Biographie : Alexandre CHAPONNIER ( ) est un miniaturiste et un spécialiste de la gravure au pointillé. On retrouve de lui des miniatures de soldats de l Empire et de dames de qualité. Certaines biographies le font mourir vers Toutefois les études consacrées à son fils, peintre et médecin, indique qu il meurt le 29 mars 1835, à l âge de 82 ans. 86 Gourde à l effigie de l Empereur Napoléon I er. Coloquinte finement gravée de feuillages et du profil de l Empereur portant la Légion d honneur et la Couronne de fer. Avec ses suspentes. XIX e siècle. 100 / GÉRARD François Baron, d après. École française du XIX e siècle. «Le Roi de Rome portant le Grand Aigle de la Légion d honneur et reposant sur un aigle aux ailes déployées.» Beau sujet en terre cuite. Haut. : 32 cm / 3 500

21 Œuvre en rapport : Voir le portrait du Roi de Rome par le Baron Gérard, exposé au Château de Fontainebleau. 88 Princesse Mathilde ( ). École française du XIX e siècle. «Portraits de femmes en buste». Aquarelle. 31 x 26 cm. Avec inscription manuscrite au dos «Vente de Prangins, Prince Napoléon en 1950, aquarelle de la princesse Mathilde faite au château de Saint Gratien. Coll. Lombard, expert à la vente». En haut, à droite, une étiquette «Vente Villa de Prangins n 34/12» et, à gauche, le cachet en creux du chiffre au «M» sous couronne. Encadré sous verre. (Faisait probablement partie du n 419 de la vente) / La Princesse Mathilde, une grande dame : telle est l image d elle même que la princesse Mathilde a laissée à la prospérité. Elle est née à Trieste, le 27 mai Elle avait reçu les prénoms de Laetizia-Mathilde-Frédérique-Aloïsia-Elisabeth. Le prénom qui lui demeura fut celui de sa grand-mère maternelle, Mathilde d Angleterre. Fille aînée du roi Jérôme et de la reine Catherine de Wurtemberg. Apparentée par sa mère à toutes les familles souveraines d Allemagne, proche parente du tsar de toutes les Russies. Mariée à un prince russe richissime, elle s en séparera bientôt. Sous le Second Empire, cependant que Napoléon III gouverne la France, Mathilde aura choisi de régner combien libéralement sur le monde des arts et des lettres. La demoiselle d honneur de la reine Hortense, Valérie Masuyer, note : «La princesse Mathilde est une délicieuse créature. Lorsque je suis arrivée pour le dîner, j ai trouvé son père la grondant de ce qu elle était trop décolletée. Il avait raison, c était trop de nu. Mais tout ce qu elle montrait était si joli qu il y avait du plaisir à la regarder. À Florence, le plus opulent seigneur est à cette époque un Russe, Anatole Demidoff. Anatole Demidoff, grand admirateur de Napoléon I er, demande la main de la princesse Mathilde. Après de longues hésitations, Jérôme accepte. Mathilde, elle, trouve ce jeune homme séduisant et souhaitable comme mari. Le 1 er septembre 1840, les préliminaires du contrat de mariage sont signés par Anatole Demidoff, le roi Jérôme et Mathilde. Voici Mathilde princesse de San Donato, titre créé récemment pour Anatole Demidoff par le grand-duc régnant de Toscane, Léopold II. Les Demidoff gagnent Paris et s installent avec un faste inouï dans un hôtel de la rue Saint Dominique. C est là que se consommera la rupture. L année suivante, lors d un nouveau séjour à Paris, Mathilde quittera l hôtel de la rue Saint Dominique pour aller vivre rue de Courcelles dans un petit hôtel particulier. Un homme a remplacé Demidoff dans sa vie : le sculpteur Nieuwerkerque, surintendant des Beaux-Arts. Il sera auprès d elle l ambassadeur du monde des arts et des lettres. Ainsi Mathilde deviendra-t-elle l amie de Sainte Beuve, de Dumas fils, de Flaubert, de Gautier, de Taine, de Renan. Tout ce monde fréquente assidûment l hôtel de la rue de Courcelles et, aux beaux jours, rejoint la princesse dans son château de Saint Gratien. Sous la direction de son maître Giraud, Mathilde s est mise à peindre avec un véritable enthousiasme. Elle n a rien renié, elle vit au milieu des souvenirs des deux empires. Dans son antichambre, les visiteurs sont accueillis par le buste monumental de Napoléon par Canova. Un jour, l historien Ernest Lavisse feuillette devant elle le Gotha : «en vérité, princesse, Russie, Angleterre, Saxe, Wurtemberg, Grèce, Italie, vous êtes apparentée à tous les souverains de l Europe». «C est bon, c est bon, réplique Mathilde, je suis avant tout nièce de Napoléon». Elle meurt le soir du 2 janvier 1905 à 7 heures. Elle a quatre-vingt-trois ans. Biographie : Le livre de la famille Impériale racontée par André Castellot, Alain Decaux et le général Koenig, préface de S.A.I. La Princesse Napoléon. Librairie Académique, Perrin Paris, 1969.

22 89 Grand sceptre britannique. En cristal et cristal teinté vert taillé, enrichi en son centre d une bague et surmonté de la croix pattée en argent. Poinçons : Londres 1833 et Orfèvre William Neal (poinçon d après le 23 mai 1829). Règne de Guillaume IV ( ), roi de Grande-Bretagne et d Irlande et Roi de Hanovre ( ) / Historique : Il est à noter que ce sceptre est très proche du dessin du sceptre royal britannique alors utilisé. Bien que surmonté lui aussi d une croix pattée le sceptre changera de forme sous le règne de la Reine Victoria. Biographie : En 1830, Guillaume IV a succédé au trône à son frère aîné décédé Georges IV. Il était né à Londres en 1765 en tant que troisième fils de Georges III sous le règne duquel les premières pièces en or de souverain modernes avaient été frappées. Guillaume IV était marié avec Adélaïde de Saxe-Meiningen avec laquelle il a eu deux filles qui malheureusement ont décédée tôt. C est la raison pour laquelle sa nièce Victoria âgée de 18 ans à cette époque-là lui a succédé au trône après sa mort en Longue paire de pistolets à silex. Canons ronds à pans aux tonnerres. Platines signées «Vignat à Marseille» et chiens col de cygne à corps ronds gravés. Importantes garnitures en argent découpé à décor repoussé de rinceaux feuillagés, d attributs et trophées d armes. Fausse baguette en argent. Monture en bois recouvert de plaque d argent avec filigrane de fil d argent torsadé. A. (Quelques réparations et accidents, manque la partie supérieure d un des chiens). Accompagnés de leurs cobourgs. En cuir brun recouvert de velours bleu vert à rabat doublé de maroquin jaune et de quatre compartiments en tissu jonquille et fût joliment et profusément brodé de fil d argent, paillettes et cannetille. Embouts garnis d argent à décor repoussé de rinceaux feuillagés et agrémentés de pampilles en argent. Cordons de suspente en fil tressé jonquille et ceinture de tissu brodé vert, avec fils d argent et liseré rouge / Vignat : Arquebusier à Marseille en 1800 et avant. Provenance : Général FLEURY, puis descendance (Famille de Laguiche). Historique : D après la tradition familiale, cet ensemble aurait été pris par le Général FLEURY, alors lieutenant, lors de la prise de la Smala d Abd El Kader en Biographie : Émile FLEURY ( ). Fleury rejoint en 1837 le corps de Spahis en Algérie, où il se distingue. Il est rapidement nommé lieutenant (1840), puis capitaine (1844). En 1851, Fleury prend part à l expédition en Kabylie. Il est parmi les proches du futur empereur dans les préparatifs et l exécution du coup d État du 2 décembre 1851 (il est blessé à la tête dans les événements qui suivent). Promu colonel au rétablissement de l Empire, aide de camp de Napoléon III, premier écuyer puis, grand écuyer de la Couronne en 1862 puis général de division en 1863, il est nommé au Sénat par décret impérial en Il est chargé de missions diplomatiques, notamment à la Cour du roi d Italie Victor-Emmanuel II. En 1869, il est nommé ambassadeur à Saint-Pétersbourg. Dès la défaite française guerre franco-prussienne de 1870 et la chute de l Empire, il abandonne ses fonctions et s exile en Suisse avec sa famille. Il abandonne alors toute fonction publique.

23 91 Sacoche d Afrique du Nord dite «Dejbidah» en cuir brun. Patelette entièrement et profusément brodée de fils d argent sur fond de velours bleu vert. Garnie à l intérieur de soie jonquille et de maroquin brun et jaune. Garnie de quatre poches à rabats profusément brodé de fils d or / Provenance : Général FLEURY, puis descendance (Famille de Laguiche). Œuvre en rapport : On connaît une sacoche de facture assez proche ayant appartenue au Maréchal Bugeaud (Collection particulière). Historique : D après la tradition familiale, cet ensemble aurait été pris par le Général FLEURY, alors lieutenant, lors de la prise de la Smala d Abd El Kader en Lot comprenant : - JONAS Lucien Hector (né en 1880). «Un poilu du 952». Fusain et aquarelle, signé en bas à gauche et dédicacé au Maréchal Pétain. Haut. : 27 ; Larg. : 21 cm. (Collé en plein, taches d humidité) - OLIVIER Henri (née en 1895). «Deux zouaves». Crayon de couleur, signé en bas à gauche et dédicacé au Maréchal Pétain. Haut. : 19,5 ; Larg. : 24 cm. (Collé en plein, taches d humidité). - PROST Gaston (née en 1881). Crayon et aquarelle, signé en bas à gauche et dédicacé au Maréchal Pétain. Haut. : 27 ; Larg. : 21 cm. (Collé en plein, taches d humidité). 300 / 400 Provenance : Vente Maréchal Pétain du 19 janvier 1997 (cachet de la vente). 93 Lot comprenant : - SALLES Léon Auguste (né en 1868). «L arc de triomphe protégé». Crayon et crayon de couleur, signé en bas à gauche et dédicacé au Maréchal Pétain. Haut. : 21 ; Larg. : 26,8 cm. (Collé en plein).

24 - GUENOT Geneviève (née en 1922). «Artiste dans son atelier». Crayon de couleur et aquarelle, signé en bas à gauche et dédicacé au Maréchal Pétain. Haut. : 27 ; Larg. : 21 cm. (Collé en plein). - École française du XX e siècle. «Le pont de pierre». Crayon et crayon de couleur, signé en bas à gauche et dédicacé au Maréchal Pétain. Haut. : 21 ; Larg. : 26,8 cm. (Collé en plein). 300 / 400 Provenance : Vente Maréchal Pétain du 19 janvier 1997 (cachet de la vente). 94 Nappe rectangulaire tissée provenant du service du Service du Maréchal Pétain. De couleur ivoire à décor de quatre frises de feuillages en bordure, orné de pavés d étoiles aux angles et d un semis de francisques. Centre à encadrement d une frise en suite. Haut. : 300 ; Larg. : 160 cm. 400 / SÈVRES. Service de chasse comprenant : une assiette plate, un grand plat rond, une petite glacière à beurre sur quatre pieds et son intérieur, deux bols, deux petites assiettes, un cendrier, deux salières. Décor aux armoiries de Goering à fond or se détachant sur un fond jaune pâle. Aile à fond vert rehaussée de branchages de feuilles de chêne et glands or. Sur l assiette, trois réserves ovales présentant des cerfs en forêt en camaïeu bistre et filets or sur les bords. Marqués en creux 1943 Sèvres et Sèvres au tampon Et l inscription en or : «...». Diam. plat : 36 cm. (Restaurations) / Grande boîte à tabac rectangulaire, à pans coupés, en cuivre gravé, couvercle à charnière, ornée de personnages et de végétaux. Long. : 15,5 ; Larg. : 8,5 cm. 200 / Boîte à tabac rectangulaire à pans coupés en laiton, à couvercle à charnière, entièrement gravée de feuillages et de rinceaux feuillagés. Long. 12,3 ; Larg. : 5,8 cm. XVIII e siècle. 200 / 250

25 98 Plaque d architecte, ou géomètre, à huit pans, en cuivre repoussé, doré, ornée d instruments scientifiques, code rural, mappemonde Époque Louis-Philippe. A. 200 / Plaque de membre de la «Cie des hommes d affaires de la Seine», ovale, en cuivre repoussé et doré aux «Armes de Paris». Époque Restauration. A. 200 / «Manifeste des 363 députés républicains». Mouchoir imprimé à encadrement tricolore. Vers Haut. : 40 ; Larg. : 41 cm. Encadré sous verre. 80 / 100 Le manifeste des 363 dénonce une politique «de réaction et d aventure» mise en place par le Gouvernement de Broglie. 101 «Cuirassier Trompette du 5 ème Régiment». 300 / «Musicien du 5 ème Régiment de Cuirassiers». 250 / «Musicien du 57 ème de ligne». 200 / «Officier supérieur de l Artillerie de la Garde».

26 200 / «Officier de l Artillerie à cheval de la Garde». 400 / «Tambour du 3 ème Régiment de Grenadier de la Garde impériale Grenadier Hollandais». 300 / «Tambour - Artilleur à pied». 300 / «Timbalier du 2 ème Régiment de carabinier». 300 / «Trompette des Chasseurs à cheval de la Garde». 300 / «Trompette des Lanciers polonais». 300 / «Chasseur à cheval du 5 ème Régiment». 350 / 450

27 112 «Hussard du 4 ème Régiment». 350 / «Tambour d infanterie de ligne». 300 / «Hussard du 8 ème Régiment». 350 / «Chasseur à cheval». 350 / «Officier des Gardes d honneur». 300 / «Officier des Lanciers rouges». 400 / «Porte drapeau du 3 ème Régiment de Grenadier de la Garde impériale Grenadier Hollandais». 400 / «Artilleur à pied».

28 Scénette / «Hussard du 9 ème Régiment». Figurine équestre. 800 / «Officier d artillerie à cheval de la garde». Figurine équestre. 800 / «Berthier, Maréchal d Empire». Figurine équestre. 900 / «Junot, Colonel Général des Hussards». Figurine équestre. 900 / «D Hautpoul, Général de cuirassier». Figurine équestre / «Eugène de Beauharnais». Figurine équestre / «L Empereur Napoléon». Figurine équestre / 1 500

29 127 «Le Roi Murat». Figurine équestre / «Le Maréchal Poniatowski». Figurine équestre / PALMES ACADÉMIQUES. Deux insignes d officier. Vermeil et émail (petit manque). Une bélière travaillée à pointes de diamant. Rubans à rosette. T.T.B. 80 / Médaille de l Expédition de Chine. Argent. Ruban à agrafe «1900-Chine-1901». ON JOINT : sa réduction (Haut. : 3,7 cm). T.T.B. Dans une boîte marquée à l encre «Médaille de Chine». 80 / Quatre médailles : - Médaille du Maroc. Agrafe «Casablanca». Argent. - Étoile de chevalier de la Couronne de Belgique. Argent. - Croix du Combattant. Bronze. - Médaille commémorative Bronze. Rubans. T.T.B. 100 / Deux médailles du Médecin Général BRUNET : - Médaille d honneur des épidémies, de la Marine. En argent avec attribution et datée Médaille d honneur des épidémies, de la Marine. En vermeil avec attribution et datée SUP. ON JOINT : une médaille commémorative et une miniature d étoile d officier d époque IV ème République. 100 / 150

30 133 Boîte en bois avec étiquette de la Poste à destination du Médecin Général Brunet contenant ses rappels de décoration dont un placard de douze rappels. 50 / NON VENU 135 TUNISIE. ORDRE DU NICHAN IFTIKHAR. Plaque de Grand officier au monogramme de Sidi Ahmed ( ). Argent et émail. Marque du fabricant Arthus Bertrand. SUP. Dans son écrin. 300 / Médaille de la Faculté de médecine et pharmacie pour le prix Godard des thèses au nom du Docteur BRUNET ( ). Or. Poinçonnée sur la tranche. Diam. : 3, 6 cm ; Poids brut : 26 gr. T.T.B. Dans son écrin. 400 / Médaille de la Faculté de médecine et pharmacie au nom du Docteur BRUNET (Médecine coloniale 1904). Or. Poinçonnée sur la tranche. Diam. : 3,6 cm ; Poids 26 gr. T.T.B. Dans son écrin. 400 / ORDRE DE LA LÉGION D HONNEUR, institué en Étoile de chevalier d époque Monarchie de Juillet. Argent, vermeil et émail. Poinçonnée. (Éclats, manque le revers du centre). ON JOINT : deux étoiles de chevalier d époque III ème République. Rubans. (Éclats). A.B. 80 / Étoile de chevalier d époque II ème République modifiée par l ajout d une couronne sous le Second Empire. Argent, or et émail (éclats). Ruban.

31 A.B. 80 / Ordre de la légion d honneur, étoile d officier d époque Monarchie de juillet. Or et émail (éclats), anneau cannelé, poinçon tête d aigle. A.B. 200 / Ordre de la légion d honneur, étoile de chevalier d époque Monarchie de juillet. Argent, vermeil et émail (éclats), anneau cannelé, poinçon tête de sanglier. A.B. 80 / Deux étoiles de chevalier de la Légion d honneur : - Époque Second Empire en réduction. Argent, vermeil et émail (éclats aux pointes). Ruban. Poinçon tête de sanglier. Haut. : 5,7 cm. T.B. - Époque III ème République, modèle à filets. Argent, vermeil et émail. Ruban. Poinçon tête de sanglier. SUP. Dans sa boîte. 100 / Deux réductions présentées sur un fragment d habit en velours noir : - Étoile de chevalier d époque III ème République. Haut : 4 cm. Argent et émail (petit éclat). Ruban. - Médaille de Crimée. Haut : 3 cm Argent. Poinçon tête de sanglier. Agrafes «Sebastopol», «Alma», «Balaclava» et «Inkermann». T.T.B. 200 / Deux étoiles d officier de la Légion d honneur : - Époque III ème République. Or et émail (légers cheveux). Ruban à rosette. - Époque IV ème République. Vermeil et émail (éclats à la légende). Ruban à rosette. T.T.B. 150 / Insigne des XI ème Olympiades de Berlin de À jours et émaillé. Anneau en couleurs. Poinçonné au dos.

32 A. 400 / ORDRE DE LA LÉGION D HONNEUR, institué en Étoile de commandeur d époque V ème République. Vermeil et émail. Cravate. Poinçon de la Monnaie. SUP. 150 / Ensemble comprenant : - Une étoile de chevalier de la légion d honneur III ème République. - Deux insignes d officier des palmes académiques. - Une croix de guerre Rubans. 150 / Médaille du Mexique, par Barre. Argent. Ruban brodé. T.T.B. 150 / Médaille du Mexique, par Barre. Argent. Ruban brodé. T.T.B. 150 / COMMUNE DE PARIS. Insigne de membre du Comité central de la Garde nationale dit «Triangle de la Commune». En argent au profil de Cérès uniface. Haut. : 3,1 ; Larg. : 4,1 cm. Légende guillochée sur fond émaillé noir. Ruban au modèle avec barrette à fond grenu «18 mars 1871». SUP. 800 / Quatre médailles : - Deux médailles du souvenir français. - Médaille de dévouement du Ministère de l intérieur. - Médaille de la Famille française. Bronze et bronze doré. État neuf. ON JOINT : une insigne de boutonnière de chevalier d époque Second empire et une vingtaine d insignes de boutonnières de commandeurs et de rappels de la Légion d honneur. 80 / 100

33 152 Ensemble de sept médailles dont deux de mariage et cinq de sociétés d horticulture ou d agriculture. Époque Monarchie de Juillet - Second Empire. 150 / PORTUGAL. ORDRE NOTRE DAME DE VILLA VICOSA, fondé en Étoile de chevalier, uniface. Vermeil et émail. Ruban ancien. T.T.B. 80 / 100 page TUNISIE. ORDRE DU NICHAN IFTIKHAR. Deux étoiles d officier : - Argent et émail (éclats). Poinçon tête de sanglier. Étiquette du fabricant Nicolas rue des Petits Champs. T.T.B. - Au monogramme d Ali Bey ( ). Argent et émail. SUP. Rubans. 100 / Quatre médailles à suspendre «A S.S. Pie IX la Société St Vincent de Paul», au profil de Louis Philippe, commémorant la déchéance de l Empire et la proclamation de la République. En bronze et bronze doré. A. 60 / Médaille de récompense de l exposition universelle de 1867 au nom d Adre SOYMIE. Bronze patiné. Au profil de l Empereur Napoléon III. Diam. : 5,1 cm. T.T.B. Dans son écrin gainé de velours bleu. 100 / 150 On retrouve dans le catalogue de l exposition dans la partie «Viandes & Poissons» «62- Soymié, à Étel (Morbihan) - Sardines conservées». 157 Paire de boutons de manchette au modèle des boutons des Amiraux.

34 Vermeil et bronze doré. Dans son écrin. 80 / Ensemble de 14 décorations comprenant : - Une étoile de commandeur de la légion d honneur, III ème République. Vermeil et émail. Cravate. - Une étoile d officier d époque III ème République, à filets. Argent. - Un ordre de chevalier de l Aigle Blanc de Serbie. - Médaille commémorative Serbe Médaille interallié, commémorative Verdun, médaille des blessés, Victoria Cross, Croix de guerre Belge, Croix de guerre française , Rubans, encadrées sous verre sur fond de velours. TTB. 300 / ORDRE DE LA LÉGION D HONNEUR, institué en Étoile de chevalier d époque Premier Empire du 1 er type modifiée en 3 ème type. Argent, centres en or en deux parties du 3 ème type et émail (cheveux et éclats à l émail blanc). Poinçon faisceau de licteur sur l anneau. Ruban ancien. T.T.B 500 / Étoile de chevalier d époque Restauration. Argent, or et émail (petite restauration et petits éclats). Anneau cannelé. Poinçon tête de lièvre. Ruban. T.T.B. 150 / Étoile de chevalier d époque Monarchie de Juillet. Argent, or et émail (petits éclats). Anneau cannelé. Poinçon tête de sanglier. Ruban. T.T.B. 150 / Étoile de chevalier d époque II ème République. Argent, or et émail (petits cheveux et éclats). Ruban. Poinçon tête de sanglier. T.T.B. 200 / Étoile de chevalier d époque Présidence.