PRESENTATION DU MEMOIRE DE MASTER NORMES BIBLIOGRAPHIQUES, REGLES TYPOGRAPHIQUES

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1 1 PRESENTATION DU MEMOIRE DE MASTER NORMES BIBLIOGRAPHIQUES, REGLES TYPOGRAPHIQUES Avertissement Ce document de synthèse ne remplace pas la lecture précieuse du «Guide de présentation des thèses», édité par le Ministère de l'éducation Nationale, de la Recherche et de la Technologie : Guide pour la rédaction et la présentation des thèses à l'usage des doctorants (23 p.). Ce guide est disponible gratuitement dans toutes les bibliothèques universitaires ; et téléchargeable sur le site : Le Guide du Ministère reste un outil indispensable même pour la rédaction des mémoires de Master. Ce document concerne un public de jeunes chercheurs en Psychologie, Psychopathologie et Psychanalyse. Il est plus précisément réalisé pour guider les étudiants dans la rédaction de leur mémoire de recherche en psychologie clinique, dans le cadre du Master Psychologie Clinique, Psychopathologie et Santé mentale de l Université Paul Valéry Montpellier III. INTRODUCTION Normes bibliographiques et règles typographiques : pour quoi faire? La présentation des références bibliographiques est normalisée. Les étudiants doivent donc s'y conformer. L'étudiant désirant rédiger un mémoire de Master dans les normes se retrouve souvent face à une difficulté supplémentaire au travail de recherche : quelles normes ou règles suivre? Où les trouver? Avant de rentrer dans le détail de ces normes, une seule consigne s'impose : l'essentiel est de suivre impérativement et scrupuleusement la même présentation tout au long du mémoire, quelle que soit la présentation choisie. Rien de pire que des références dont la présentation diverge une fois sur deux! La seule règle est le maintien de la cohérence. Et le risque est grand de recopier, une fois sur deux, des références bibliographiques extraites de revues ou d'ouvrages, selon des normes différentes. En effet, la particularité des revues est bien souvent d'adopter chacune une normalisation des références bibliographiques différente (à respecter à la lettre, cependant, pour y publier un article). Il en est malheureusement de même pour les éditeurs, chacun prétendant utiliser la normalisation en vigueur, ou affirmant que sa présentation est la plus rationnelle. Chaque modèle est peut-être plus clair, plus précis ou plus rapide, mais il est souvent l'héritage d'habitudes personnelles ou de traditions disciplinaires. Cependant, il faut préciser que certaines Facultés françaises tiennent à leurs normes. Dans ce cas il vaut mieux se conformer aux suggestions de votre directeur de recherche.

2 2 En ce qui concerne les règles typographiques, la difficulté de l'étudiant est moindre dans la mesure où celles-ci sont généralement utilisées de la même manière en France (consulter le Lexique des règles typographiques de l'imprimerie Nationale). Par «Règles typographiques», il faut entendre les règles concernant les abréviations, l'accentuation, les appels de note (notes de bas de page), l'emploi des capitales, l'utilisation des chiffres arabes ou romains, les citations, les signes de correction, les dates, les divisions de mots, les mots étrangers, les locutions latines, les guillemets, la ponctuation, les traductions, etc. Le Lexique de l'imprimerie Nationale est d'une aide précieuse et facile d'utilisation (rubriques par ordre alphabétique, à utiliser comme un dictionnaire). Il est indispensable à l'étudiant qui, au fur et à mesure de l'écriture, change souvent de manière de présenter la typographie, en fonction de ses lectures. La règle d'or est ici aussi la cohérence et l'homogénéité, en dépit des divergences rencontrées dans les ouvrages consultés. I/ LES NORMES BIBLIOGRAPHIQUES 1) Les normes auxquelles il faut se référer Les normes internationales : Les normes bibliographiques de l APA (American Psychological Association) : ouvrage non publié en français, mais dont on trouve facilement des adaptations françaises sur Internet (ex Carnet Psy). International Standard Organization : ISO et ISO (Information, identification and description of documents) Les normes françaises (Association Française de Normalisation) : AFNOR NF Z (Présentation des thèses et documents assimilés, Paris, octobre 1983) AFNOR NF Z (Références bibliographiques : contenu, forme et structure, Paris, 1987) AFNOR NF Z (Références bibliographiques : documents électroniques, documents complets ou parties de documents, Paris, février 1998) Les normes sont malheureusement souvent complexes et d'utilisation coûteuse. Leur usage n'est pas non plus obligatoire, mais vivement conseillé dans un souci de conformisation. Notre objectif est de les simplifier tout en en respectant l'esprit, et de suivre les règles universitaires. Le plus important restant, nous n'aurons cesse de le répéter, d'adopter une présentation cohérente tout au long de la thèse ou du mémoire. 2) La «Bibliographie» La bibliographie est une pièce très importante du mémoire, il faut donc y apporter le plus grand soin. Qu il s agisse de sa présentation générale, de l exactitude des références et de leur précision. La Bibliographie est présentée de façon strictement alphabétique : ne différenciez pas les articles des ouvrages. Présentez les multiples références à un auteur par ordre chronologique ; ne confondez pas l année de publication et l année de rédaction du

3 3 texte ; précisez les traductions en français (et le traducteur) ; et indiquez systématiquement les pages des articles. Il est d'usage et fortement recommandé de présenter une «Bibliographie» qui corresponde aux références effectivement citées dans la recherche. Il faut éviter de faire une Bibliographie d ouvrages consultés mais non cités dans le corps du mémoire, car le risque est de laisser penser que l'étudiant est incapable d'«utiliser» ses lectures. Par souci d honnêteté intellectuelle, nous retrouverons dans la Bibliographie finale seules les références effectivement citées dans le texte. 3) «Notes bibliographiques» et «notice bibliographique» Les notes bibliographiques, infrapaginales, signalées par des appels de notes, se différencient des «Notes de commentaires», utilisées pour fournir une explication complémentaire ou un commentaire. Parfois l'étudiant se «protège» derrière ces notes de bas de page, pour fournir l'essentiel de ses idées personnelles, pensant que le caractère «petit» de la note lui donnera une excuse et rendra le lecteur plus indulgent. La note bibliographique infrapaginale concerne essentiellement soit la référence d'une citation incluse dans le texte, soit la référence à un document venant à l'appui d'une partie du texte. La notice bibliographique (ou Bibliographie) est située en fin d'ouvrage, elle est plus complète que la note infrapaginale, et constitue une simplification de la notice catalographique des bibliothécaires. Elle permet de décrire les principaux caractères d'un document afin de le situer ou de le rechercher. Les notes bibliographiques seront moins complètes que la Bibliographie 1, mais plus précises : se référant à une page de l'ouvrage, ou à plusieurs pages successives, ou encore à des références successives au même document. Référence précise à une page ou à des pages successives : on indiquera en fin de note la page précise, ou les pages concernées. Exemple : p. 18. Ou : p Ne pas utiliser «pp.» pour «pages». Dans certaines revues, le p. n'est pas mentionné, et les pages sont indiquées comme : Indication TdT (Traitement de Texte) : utilisez une espace («espace» est féminin en typographie) insécable entre le point de p. et le nombre correspondant. Sinon, vous risquez un saut à la ligne suivante du numéro de la page et un p. orphelin (à éviter) 2. Références successives au même document : - Si la référence a été donnée dans la note de bas de page précédant immédiatement celle-ci : Ibid. (pour ibidem : ici même) : remplace la référence complète de l'ouvrage qui vient d'en être faite ; Ibid., p. 80 : fait référence à une page déterminée de ce même ouvrage ; Ibid., p : fait référence à plusieurs pages de ce même ouvrage. 1 Si le prénom de l'auteur n'est signalé que par l'initiale dans la note bibliographique et avant le nom, il est de bon usage de noter le prénom en entier dans la Bibliographie après le nom, pour l'ordre alphabétique donc pensez à noter le prénom des auteurs que vous lisez car une recherche des prénoms au moment de faire la bibliographie finale est impossible. 2 Cette règle est à appliquer également avec les noms d'auteur : espace insécable entre l'initiale du prénom (après le point) et le nom.

4 4 - Si la référence précédente au même ouvrage est éloignée de quelques notes de bas de page, utilisez opere citato (= œuvre citée), en abrégé : op. cit. Exemple : Référence à S. Freud (1926), Inhibition, symptôme et angoisse, trad. J. et R. Doron, Paris, PUF, Réf. à l'ouvrage : S'il est référencé immédiatement avant : Ibid. Si la référence est éloignée : S. Freud, op. cit. Si la référence est éloignée et que plusieurs références d'ouvrages différents du même auteur figurent avant : S. Freud, Inhibition, symptôme et angoisse, op. cit. 4 Réf. à une page particulière : Ibid., p. 72 S. Freud, Inhibition, symptôme et angoisse, op. cit., p. 72. (ou en abrégé : S. Freud, Inhibition, op. cit., p. 72.) 4) Les références bibliographiques : deux techniques a - La méthode des zones La norme AFNOR NF Z préconise que notes et notices bibliographiques soient divisées en zones. Celles-ci sont séparées par des points ou par des virgules. Voici les zones présentées de manière simplifiée, pour la Bibliographie : Zone 1 : NOM Prénom ou initiale 5. Zone 2 : Titre : sous-titre. Zone 3 : Numéro d'édition (sauf pour la première). Zone 4 : Lieu d'édition : Nom de l'éditeur, date d'édition. Zone 5 : (Nom de la collection ; numéro dans la collection) 6 Exemples : - TUSTIN Francès, Le Trou noir de la psyché : barrières autistiques chez les névrosés, trad. Fr. P. Chemla, Paris, Seuil, Les références bibliographiques à S. Freud constituent une des nombreuses exceptions à la règle dans le sens où l'on précise (dans la Bibliographie finale), après les nom et prénom, la date de parution entre parenthèses. Cela se fait généralement lorsqu'un auteur regroupe de nombreuses références. Il s'agit alors d'un classement chronologique. Cet usage, en psychologie, constitue un télescopage de la technique dite «auteur-date» (voir plus loin), dans la technique couramment utilisée dite «de zones». 4 Il existe la possibilité d'abréger le titre, s'il reste reconnaissable : S. Freud, Inhibition, op. cit. 5 Dans la Bibliographie, préférez le prénom en entier à l'initiale. Prenez le réflexe dès le début de noter le prénom de l'auteur dans vos notes de lecture. Certains incidents sont regrettables : ne plus savoir si un auteur peu connu, et dont on a noté seulement l'initiale du prénom, est un homme ou une femme. Parfois, le problème se pose sérieusement si on doit dire «selon elle» ou «selon lui». Sinon, optez pour la référence asexuée : «selon l'auteur» ce qui peut obliger alors à des répétitions. 6 Dans notre discipline (Psychologie, Psychopathologie et Psychanalyse), il est d'usage de préciser après le titre le(s) traducteur(s) si l'auteur n'est pas Français. Exemple : Melanie Klein. La Psychanalyse des enfants. Trad. J. Boulanger. Paris : PUF, 1969.

5 5 - KLEIN Melanie et al. (1946), «Notes sur quelques mécanismes schizoïdes», in Développements de la psychanalyse, trad. W. Baranger, 2 e éd., Paris : PUF, AULAGNIER Piera, La Violence de l'interprétation : du pictogramme à l'énoncé, 5 e éd., Paris : PUF, 1995, (coll. Le fil rouge). b - La technique : «auteur-date» Cette technique est marquée par le souci de la brièveté. Elle est largement utilisée dans les publications scientifiques. Elle consiste à placer dans le corps du texte et entre parenthèses (ou entre crochets) un bloc simplifié de références au document cité. Cette technique est souvent utilisée par certaines revues scientifiques dans notre discipline, dites «à comité scientifique». Elle correspond à la norme ISO 690. Elle comporte trois zones : Prénom (ou initiale) et NOM de l'auteur, Année de publication, numéro de la (les) page(s) concernée(s). Exemple : (S. FREUD, 1905a 7, 52) Ce qui signifie : S. FREUD, «Fragment d'une analyse d'hystérie : Dora», in Cinq psychanalyses, Paris : PUF, 1954, p. 52. Ce bloc de référence, situé dans le corps du texte, renvoie ou bien à une note bibliographique de bas de page, ou bien directement à la bibliographie de fin d'ouvrage ou de fin d'article. L intérêt de renvoyer à une note de bas de page directement consultable au cours de la lecture est de ne pas renvoyer le lecteur en permanence à la bibliographie en fin de mémoire. Parfois la référence bibliographique est notée dans le corps du texte par un chiffre entre parenthèses ou entre crochets se référant à la notice bibliographique, alors établie par ordre d'apparition dans le texte. Celle-ci se différencie de l'appel de note de bas de page. Cette technique est utilisée dans certaines revues. 5) Présentation des différentes références de la bibliographie La Bibliographie répond à des normes différentes, selon que l'on se réfère à différentes catégories : a - Livre (ouvrage) 7 L'hypothèse implicite est celle d'une seule publication annuelle par auteur. Si celui-ci a publié d'avantage, chaque publication sera différenciée par une lettre (parfois en italique) suivant immédiatement l'année. Pour les ouvrages ou articles publiés la même année, on les différencie par des lettres minuscules : 1905a se réfère, chez Freud, à «Fragment d'une analyse d'hystérie : Dora» ; 1905b à «Trois essais sur la théorie de la sexualité» ; 1905c à «Le mot d'esprit et ses rapports avec l'inconscient». Cf. présentation bibliographique des œuvres de S. Freud dans : J. Laplanche et J. B. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, 12 e éd., Paris : PUF, 1994.

6 6 - Un auteur Modèle : NOM Prénom (ou P.), Titre, Lieu d édition : Éditeur, date de publication. ANZIEU Didier, Le Moi-peau, Paris : Dunod, ANZIEU D., Le Moi-peau, Paris : Dunod, ANZIEU (Didier), Le Moi-peau, Paris : Dunod, Deux (ou trois) auteurs Une virgule entre les noms, pas de «et». CICCONE A., LHOPITAL M., Naissance à la vie psychique, Paris : Dunod, Plus de deux (ou trois) auteurs Dans ce cas, on peut ne citer que le pemier auteur, suivi de «et al.» (et alii = et les autres). Cette simplification est impérative au-delà de quatre auteurs. MELTZER D. et al., Explorations dans le monde de l'autisme, trad. G. Haag et al. 8, Paris : Payot, Ouvrage collectif avec un directeur de publication L'ouvrage collectif est soit classé à l'ordre alphabétique de son titre, avec mention du directeur de publication ; soit, ce qui est plus fréquent, il est classé au nom du directeur du publication, avec mention de (sous la dir. de ). Ex : L'Apport freudien. Éléments pour une encyclopédie de la psychanalyse, sous la dir. de P. Kaufmann, Paris : Bordas, Ou : KAUFMANN P., (sous la dir. de ), L'Apport freudien : Éléments pour une encyclopédie de la psychanalyse, Paris : Bordas, Auteur-Institution (ou collectivité-auteur) La mention d'auteur signale l'auteur-institution et l'origine du document. Ex : UNESCO, Congrès international sur les bibliographies nationales, Paris, septembre, Rapport final, Paris : UNESCO, 1996, 377 p. b - Partie d'un livre : - Contribution à un ouvrage collectif Modèle : Nom Prénom, «Titre : sous-titre», in 9 Titre de l ouvrage collectif : sous-titre / sous la dir. de Prénom Nom, Lieu d édition : Éditeur, date d édition, p. première et dernière de la contribution. Ex : MESOT H., «Le rêve et l expérience du vivre», in Des interprétations du rêve : Psychanalyse, herméneutique, Daseinsanalyse / sous la dir. de H. Mesot, Paris : PUF, 2001, p Chapitre d'un livre Ex : FEDIDA Pierre, «Le vide de la métaphore et le temps de l intervalle», in L Absence, Paris : Gallimard, 1978, p c - Article dans un périodique 8 Cette règle est valable aussi pour les noms des traducteurs, quand ils sont plus de deux. Ici : traduction par Geneviève Haag, Michel Haag, Léni Iselin, Anik Maufras du Châtellier et Gabrielle Nagler. 9 On ne met pas «in» en italique pour le différencier du titre. Sinon, noter «in :»

7 7 Modèle : Nom Prénom, «Titre : sous-titre» de l article 10, Titre du périodique, date de parution, tomaison, numérotation (n du fasc.), pagination de l article. Ex : GREEN A., «Réflexions libres sur la représentation de l affect», Revue française de psychanalyse, 1985, 49, n 3, p d - Article publié dans les actes d'un congrès Modèle : Intitulé du congrès 11 (n de la session ; Année de la session ; Lieu du congrès), «Titre du congrès» (s il y en a un), Lieu d édition : Éditeur, année d édition, pages. Ex (Réunion d une association) : ASSOCIATION MONDIALE DE PSYCHIATRIE ET DE PSYCHOLOGIE LEGALE, Congrès international (1 ; 1988 ; Paris), Paris : Expansion scientifique française, 1991, 432 p. e - Mémoires et thèses (abréviations universitaires) Modèle : Nom Prénom, Titre : sous-titre 12, nombre de pages, tomaison, Type de diplôme : Discipline et spécialité : Université (et/ou autres précisions telles que la ville) : Année (date de soutenance). f - Citation de citation Dans de rares cas, on peut être amené à citer une citation faite par un autre auteur, quand on n a pas pu se référer personnellement au document cité (à éviter!), ou qu on veut insister sur la relation entre les deux auteurs en question, ou encore qu un auteur présente sa traduction personnelle d un autre auteur étranger. On choisit d entrer en premier lieu soit la référence citée, soit la référence citante, et on indique «cité de» ou «citation de». On ne reprendra pas ces références dans la bibliographie, sauf exception (fréquentes citations par exemple). Si on doit le faire, certains styles de présentations préconisent de ne décrire que la publication réellement consultée, sans mentionner qu on l a utilisée pour en extraire des citations d autres publications. Ex : BICK E., «The Experience of the Skin in Early Object Relations», Int. J. Psychoanal., 1968, 49, cité et traduit presque intégralement par D. MELTZER et al., in Explorations dans le monde l autisme, Paris : Payot, 1984, p Mise en garde : D une manière générale, par souci d honnêteté intellectuelle, il faut absolument éviter les citations de seconde main, et lire vraiment les auteurs dont vous parlez. Toute citation de seconde main, aisément reconnaissable, traduit le fait que vous n avez pas lu directement l auteur en question. 10 On ne met pas «in» quand il s agit d un article de périodique, ni de lieu d édition. 11 L intitulé du congrès est parfois mis en capitales. 12 Certains styles de présentation réservent les italiques aux titres de publication. Par conséquent, ils prescrivent de rédiger le titre des mémoires et des thèses en caractère romain non italique, et souvent entre guillemets.

8 8 II/ RÉDACTION DU MEMOIRE : QUELQUES RÈGLES 1) Longueur et mise en page Suggestion de longueur à titre indicatif : Mémoire de MASTER 1 : Mémoire de MASTER Pro : 30 pages 50 à 70 pages Le mémoire de recherche de Master 1 est un exercice rigoureux de synthèse et de concision. Il doit respecter l esprit d une publication scientifique. C est pour cette raison que la commission du Master limite le nombre de pages du mémoire de recherche à 30, en justifiant cette exigence par un petit argument à reproduire dans le mémoire (cf. p. 14). Mise en page : Le texte principal doit commencer au recto d un feuillet (pagination impaire, dite «belle page»). Marges : Haut / Bas : 2 cm Gauche : 2 + 0,5 cm pour la reliure Droite : 3 cm Corps de caractère 12 et interligne 1 1/2, en mode justifié. Police : Times New Roman. N utilisez pas à l excès l italique et évitez le caractère gras dans le corps du texte. Privilégiez la clarté et la simplicité. Numérotation des pages (pagination) : la numérotation commence au recto (numéro impair) de la première page imprimée, et s achève en dernière page imprimée même si la thèse est publiée en plusieurs volumes. Les numéros de page doivent être très visibles, en chiffres arabes. Ils seront soit centrés, soit inscrits à droite et placés dans l en-tête ou dans le pied de page 2) Les constituants du mémoire (rubriques du plan) Pour plus de détails, consultez le «Guide pour la rédaction et la présentation des thèses à l usage des doctorants» du Ministère. a - Préliminaires Couverture Voir le modèle d une page de couverture p. 15. Le mémoire professionnel du Master Pro précise en outre le nom du garant de stage, qui assiste et participe à la soutenance (ce qui n est pas le cas en Master 1).

9 9 Page de garde La page de garde suit immédiatement la couverture ; la tradition la veut blanche, sans aucune mention. Mention de limitation du nombre de pages Le volume des mémoires de Master 1 est limité à 30 pages, et l Université Paul Valéry justifiant cette limitation, celle-ci est à reproduire dans le mémoire (voir modèle p. 14). Page de titre Elle comporte au minimum les mêmes informations que la page de couverture. Elle peut donc être identique à celle-ci. Dédicaces et Épigraphes La dédicace est l hommage qu un auteur fait de son œuvre à quelqu un, par une inscription en tête de l ouvrage. Plus marquée par l affectivité, la dédicace a un autre ton que les remerciements. L épigraphe est une courte citation qu un auteur met en tête d un livre, d un chapitre pour en indiquer l esprit. Remerciements Cela se fait de remercier explicitement et nommément les personnes qui ont aidé (de près ou de loin) à l élaboration de la recherche. Les autres sont remerciés collectivement ou par groupes. Les remerciements ont leur importance puisqu ils expriment publiquement la reconnaissance pour les aides et le soutien reçus. Errata (erratum) L erratum (au singulier) est une faute signalée, l errata (au pluriel) est la liste de toutes les erreurs constatées quand aucune correction n est plus possible. L errata est remis aux membres du jury, ou bien inséré dans le document. Le texte de l errata est disposé dans l ordre croissant des pages concernées. Précisez ensuite : «Au lieu de» (faute commise), «lire» (faute corrigée). L errata montre le sérieux apporté à la correction. Mais il est peu utilisé. En effet, l inconvénient de l errata est justement d attirer l attention sur vos erreurs. Il est indispensable cependant en cas d énorme erreur impardonnable que vous ne pouvez plus corriger. Un bon conseil : faites relire votre travail par une ou plusieurs personnes. Vous êtes votre pire relecteur. Une personne extérieure détecte plus facilement les fautes et coquilles (erreurs de frappe). Sommaire Le sommaire est le plan du mémoire : il indique très précisément toutes les parties et sousparties du mémoire, Bibliographie comprise, avec les références exactes des pages ; et il indique également les annexes ainsi que leur contenu. b Texte Introduction Corps du texte Conclusion c - Appareil de référence Bibliographie Annexes Ils comprennent des textes fidèlement reproduits ou des notes spécialement rédigées par l auteur, et viennent en complément au texte principal.

10 10 Les annexes sont référencées par A, B, C (norme AFNOR) et contiennent tous les textes, notes, documents, tableaux de chiffres, figures, etc., dont la présence dans le texte n est pas indispensable. Pour le mémoire de recherche de Master 1, on placera en annexe les études approfondies de cas cliniques, les retranscriptions d entretiens cliniques (en choisissant les plus représentatifs), les protocoles de projectifs ou de tests psychométriques, les dessins, les grilles d entretiens ou d observation clinique argumentées, etc. Lexique (ouvocabulaire ou Glossaire) Les termes qui demandent une explication, notamment les termes techniques ou de spécialité, doivent être définis en cours de texte s ils sont rares, ou dans un lexique s ils sont nombreux. Les sigles pourront faire également l objet d un index s ils sont nombreux. Engagement de non plagiat Voir modèle à reproduire p. 14 de ce doc. Cet engagement doit être complété et signé par l étudiant. d - Résumé Mots clés (Quatrième de couverture) Un résumé en français et en anglais doit être fait et figurer sur le 4 ème de couverture (dos du mémoire), accompagné de 5 mots clés environ. Il s agit, en une quinzaine de lignes, d indiquer ce qui paraît après-coup l essentiel de la recherche : son argument, sa méthode et les données obtenues, ainsi que les questionnements sur lesquels elle débouche. Le choix des mots clés devra être pertinent et permettra d identifier les concepts les plus représentatifs de la recherche. 3) Quelques règles typographiques Pour les citations, toute suppression de texte doit être marquée par [ ]. Les crochets indiquent un changement ou un ajout de mot(s) provenant d une intervention de l auteur. On peut vouloir mettre en valeur une partie en particulier d une citation. Pour ce faire on la met en italique dans la citation, et on indique dans la référence de bas de page : «souligné par nous». Les citations courtes seront mises entre guillemets français à l intérieur du texte et dans le même corps. Les citations longues, qui dépassent quatre lignes ne seront pas mises entre guillemets, mais saisies en simple interligne, dans un corps qui pourra être réduit légèrement si la citation est très longue (à éviter). Pour les faire ressortir, on sautera une ligne avant et après la citation, et on fera un retrait gauche de l ensemble de la citation, sans alinéa pour la première phrase. Espace insécable : les signes de ponctuation suivants sont précédés d une espace insécable et suivis d une espace normale : : ;!? La virgule et le point sont suivis d une seule espace. Les guillemets ouvrants sont suivis d une espace insécable, et les guillemets fermants sont précédés d une espace insécable. Il n y a pas d espace à l intérieur des parenthèses. De même, ne laissez pas séparé n du numéro qu il désigne, ni p. des numéros de pages qui doivent suivre. Enfin il faut mettre une espace insécable entre l initiale et le nom propre qui suit.

11 11 Majuscules accentuées : vous devez accentuer les capitales, ce qui est possible avec Word : Ä Ç É Ö Ü Ã Õ Â Ê Á Ë È ; et ne pas oublier les contractions : œ, æ Œ, à faire avec le menu insertion et caractères spéciaux (créer ses propres raccourcis claviers fait gagner beaucoup de temps). Tous les mots étrangers doivent être mis en italiques. Les locutions latines non francisées (non accentuées) se composent également en italique. Notez la différence : «à priori» (réf. latine francisée, à éviter), et «a priori». Le CDPS Bureau 314, Bâtiment C, 3è étage. Il s agit d une bibliothèque spécifique à l UFR (Psychologie, Sociologie et Ethnologie), où vous pouvez consulter des ouvrages, mémoires, thèses, dossiers documentaires En principe, les mémoires ayant obtenu une note supérieure ou égale à 14/20 sont archivés au CDPS pour être consultés par les étudiants. Il est très fortement recommandé d aller consulter plusieurs mémoires ayant obtenu une très bonne note, dans le champ de votre recherche mais aussi pour lire des exemples de problématiques et de méthodologies. La TESTOTHEQUE Bureau 318, Bâtiment C, 3è étage. La Testothèque du Département de Psychologie a été créée dans le but de proposer un ensemble d outils de mesure et d évaluation en Psychologie. Elle est un support tant pour la formation des étudiants que pour la recherche à destination des enseignants et des doctorants en Psychologie. Avec plus de 100 références (tests, questionnaires, échelles, manuels des tests), elle couvre tous les domaines d investigation en psychologie. (Prêts d une semaine) Vous pouvez télécharger la liste des tests disponibles sur le site de l UFR V.

12 12 SOURCES OUVRAGES AFNOR. ISO 690. Normalisation française Z Documentation références bibliographiques : contenu, forme et structure. Paris : Association française de normalisation, p. AFNOR. ISO Norme française Z Information et documentation. Références bibliographiques. Partie 2 : Documents électroniques, documents complets ou parties de documents. Paris : Association française de normalisation, février p. APA: Publication manual of the American Psychological Association, 6è éd., Washington, DC: American Psychological Association, c2010. BEAUD, Michel et al. L'Art de la thèse : comment préparer et rédiger un mémoire de Master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l heure du Net. Paris : La Découverte, p. Le nouveau code typographique : choix de règles à l'usage des auteurs et des professionnels du livre. Paris : Syndicat National des Cadres et Maîtrises du Livre, de la Presse et des Industries graphiques, p. FRAGNIÈRE, Jean-Pierre. Comment réussir un mémoire. Paris : Dunod, p. Lexique des règles typographiques en usage à l'imprimerie nationale. Paris : Imprimerie nationale, p. Ministère de l'éducation Nationale, de la Recherche et de la Technologie. Guide pour la rédaction et la présentation des thèses à l'usage des doctorants. Paris : Sous-direction de l'information Scientifique et Technique des Bibliothèques, Disponible gratuitement dans toutes les bibliothèques universitaires ; et téléchargeable sur le site : RICHAUDEAU, François. Manuel de typographie et de mise en page : du papier à l écran. Paris : Retz, p. ROUVEYRAN, Jean-Pierre. Le Guide de la thèse. Le guide du mémoire : Du projet à la soutenance. Paris : Maisonneuve et Larose, p. SITES INTERNET Pour les recherches bibliographiques : Système de documentation universitaire (catalogue collectif des établissements d enseignement supérieur) : Pour les normes : Une adaptation française des normes APA par Le Carnet Psy : Association Française de Normalisation : (Consulter les normes AFNOR Z et Z )

13 13 RESSOURCES ELECTRONIQUES EN PSYCHOLOGIE BU LETTRES SCIENCES HUMAINES Toutes les ressources sont accessibles à distance, après identification sur le site de la BIU (avec le même identifiant numérique que pour l ENT) : Qu est-ce que vous pouvez y trouver? - Des dictionnaires en ligne - Des livres numériques - Des milliers de revues en texte intégral : titres de Presse et revues universitaires - Des bases de données bibliographiques - Des liens vers des sites gratuits (archives ouvertes ) Bases de données bibliographiques constituer une bibliographie exhaustive, à localiser ultérieurement dans : - les catalogues - les répertoires de revues en ligne (AtoZ) - les archives ouvertes (HAS-SHS, Cogprints ) De plus en plus souvent ces bases peuvent vous proposer directement les articles, livres ou rapports en texte intégral. PsycInfo : base produite par l American Psychological Association, qui répertorie des articles, congrès, livres, thèses, rapports en psychologie (tout domaine), sciences humaines et sociales et de la santé. Medline : base de données gratuite de la Nationel Library of Medicine (NLM), qui contient des références et résumés d articles de nombreuses revues biomédicales publiées aux États-Unis et dans d autres pays. ERIC : base produite pour l équivalent du Ministère de l Éducation des États-Unis, qui répertorie des articles, congrès, livres, rapports en sciences de l éducation, enseignement spécialisé, linguistique et lecture, etc. ; et propose de nombreux rapports en texte intégral. Bases de données proposant des revues en texte intégral localiser des articles et les lire en ligne. Cairn : près de 240 revues francophones en sciences humaines (articles depuis 2001), parmi lesquelles de nombreuses revues de psychanalyse et psychologie clinique : Revue française de psychanalyse, Psychologie clinique, Adolescence, Psychologie clinique et projective, L Évolution psychiatrique, Perspectives Psy, etc. ; possibilité de chercher dans le texte intégral et par mots-clés ; et des livres en ligne, dont de nombreux titres des collections Que sais-je? et Repères. Pour les livres, articles, travaux universitaires que vous ne trouvez pas à la BU : déposez une demande de prêt entre bibliothèque (s identifier sur le site de la BU et aller dans la rubrique Services Formulaires). Pour plus de renseignements, le service de renseignements en ligne de la BU : Boomerang!

14 14 Textes à reproduire dans le mémoire, en dernière page pour l «Engagement de non plagiat», et en bas de la 2 ème page de couverture (ou au verso de celle-ci) pour le «Texte de justification du volume du mémoire» : Université Paul Valéry Montpellier III ENGAGEMENT DE NON PLAGIAT Je soussigné(e).., déclare être pleinement conscient(e) que le plagiat de documents ou d une partie d un document publiés sur toutes formes de support, y compris l Internet, constitue une violation des droits d auteur ainsi qu une fraude caractérisée. En conséquence, je m engage à citer toutes les sources que j ai utilisées pour écrire ce mémoire. Signature : TEXTE DE JUSTIFICATION DU VOLUME DU MEMOIRE La commission pédagogique du Master de Psychologie Clinique, Psychopathologie et Santé Mentale de l Université Paul Valéry Montpellier III, en limitant le volume du mémoire de recherche à 30 pages (hors annexes, page de garde, sommaire et bibliographie), impose à chaque étudiant une exigence de rigueur et de concision. Dans l esprit d une publication scientifique (article d une revue spécialisée ou chapitre d ouvrage) il est demandé aux auteurs de spécifier leur rationnel théorique, de présenter le corpus de données de manière synthétique et/ou en sélectionnant les éléments les plus significatifs en référence à la problématique ainsi qu à la méthodologie clairement identifiées.

15 15 Page de couverture (modèle indicatif) UNIVERSITÉ PAUL VALÉRY MONTPELLIER III UFR V Sciences du sujet et de la Société Département de Psychologie Mémoire de MASTER 1 Psychologie Clinique, Psychopathologie et Santé Mentale TITRE DU MEMOIRE Présenté par : NOM Prénom N Étudiant : Sous la direction de : (enseignant ayant dirigé la recherche) Année universitaire 20../20..