TABLE DES LIVRES ET DES INCIPIT

Transcription

1 Sobhi HABCHI. Sur le chemin de haute solitude TABLE DES LIVRES ET DES INCIPIT Sur le chemin de haute solitude... 7 I - CE CHEMIN OUVERT À L INFINI... 9 Sur ce chemin ouvert à l infini, Regarde avec moi, Voici le monde Sortons de nos labyrinthes, Visiteur de toutes les nuits manquées, Quand les chemins du retour sont coupés, Chaque jour tourne la page À l extrême d un temps révolu, Pour mieux respirer nos mystères, La soif et la faim donneront Tout chante en toi, Les derniers voyageurs qui ont raté Je veux réciter Je suis le vagabond qui ramasse Quand je te raconte à mon chemin, Non je ne te raconte plus, II - UN ENFANT D AUTREFOIS Sur un chemin plein d ombres, Et l enfant d autrefois compte et compte... 23

2 SUR LES CHEMINS DE HAUTE SOLITUDE Et l enfant d autrefois croyait qu il était Pour l enfant d autrefois, L enfant apprend à compter Et l enfant d autrefois apprenait Et l enfant ne donne plus Au plus haut de son vol, En ce temps-là, Dans les vallées de ses rêves, Et le prodigue enfant racontait à ses frères Au grand matin de ses frères et sœurs, L enfant était un homme sans pareil, Au pays de l enfant d autrefois, Comme le vent, il est parti III - LES MIETTES DE L ATTENTE Hier, sur la table de toutes les illusions, Aujourd hui, je suis ton unique témoin Au château de la lumière, Que dirons-nous un jour Plus de nuits ni de jours, La foudre se déclare, Dans l attente dépourvue d un refuge, Écrire avec les souffles de l univers, Et l aurore nous dit bien avant le soleil :

3 TABLE Chante pour la grâce, L encre qui raconte la vie La bonté d être un homme, On ne dessine plus les lavandes Oui, la mémoire est trouée Regardons et regardons encore Ensemble, faisons des refuges Apprenons à colorer les instants En vérité, la terre étroite ne te suffit plus, IV - AVEC UN PEUPLE D ANGES Avec un peuple d anges, Ce voyage sur le dos de la terre Rien, ni personne ne pourra Le dernier cahier de la chance Autrefois, les vents hurlaient gentiment Étranger aux mille ombres, Ne raconte plus d histoires à tes hôtes Ne vends jamais ta vérité comme un tapis, Chaque jour est un siècle d attente Cette terre en sursis Rien ne change le destin Donnons un autre nom à la vie, Remonte au plus haut

4 SUR LES CHEMINS DE HAUTE SOLITUDE Tes adieux à la terre Quand le temps s ennuie Dans une goutte de vin, Au jour le jour, le soleil se lève V - TRISTESSES DE SEPTEMBRE 57 Ogres et crocodiles sont de retour hâtif Septembre est le mois de tous les incendies À l aube de bâtardes nouvelles En septembre, Pour écrire le nouveau soleil La nostalgie qui tue La vérité de la mort brutale Septembre est le mois de toutes les acrobaties Septembre, oui septembre, La nuit raconte les histoires de septembre En grappes de chagrins, Septembre n est plus un prêtre Et septembre le plus cruel Dans ce navire troué Ce retour inattendu Le ciel de l habitude est couvert En septembre,

5 TABLE VI - SUR LES RIVAGES DU TEMPS Le départ annoncera son festin, Les saisons ne racontent plus Aux mille chapeaux sans couleur, Quand le temps pleure, Encore quelques années, Ton cœur poursuit son voyage Il faut arracher au temps son mystère Il faut apprendre à ouvrir Les charmes inédits de la pluie Ce monde disloqué Les visages qui sombrent dans la pâleur Chaque jour l animal qui parle Les toits sont devenus des poubelles, Les livres trahissent Chaque fois que nous nous cachons Ce qui reste de notre légende, Si nous regardons tous les horizons, Ton dernier voyage Si nous croyons que la chance Mais là-bas, près de Baalbek, Voici un temps qui se moque de son maître : Au pied du temple,

6 SUR LES CHEMINS DE HAUTE SOLITUDE VII - LES COLLINES DE NOS ÂMES Sur les collines de nos âmes, Autrefois, Pour rentrer dans la tanière de ses rêves, Très loin des hasards et des habitudes, Tous les jours, Mon corps vit sans ton ombre, Ma mort en toi Tu es mon cahier blanc Tu restes la source J attends mon retour à la vie Devant le miroir brouillé de mon chagrin, Je m approche de ta légende Et puis en vérité, Sans ton amour, À l amour, il faut exiger l impossible Notre cœur appartient Ombre chère à la folie, Ton corps restera mon mirage, VIII - LE LIVRE DE TON OMBRE Mon corps est à présent Avec une nouvelle encre, En plein été, je raconte ton ombre

7 TABLE En plein été, Et le matin à l aube, Je veux dire ton ombre Ton ombre : Ton ombre : Ton ombre : Ton ombre : Ton ombre : Ton ombre : Ton ombre : Ô sœur de l aurore, Je dis à ton ombre Ton ombre m apprend Oui, tu es la femme aux mille ombres Femme sans failles ni reproches, Ton ombre survole Je me cache en ton ombre Ton amour a fait de moi Lumière de mes nuits IX - L ÉLAN SACRÉ DES MOTS Habite avec moi Ton ombre, comme l oracle, Je compose l éloge de ton ombre

8 SUR LES CHEMINS DE HAUTE SOLITUDE Ton ombre compose en moi Douceur oubliée Ton ombre racontera notre amour Splendeur de ma nuit obscure, Ton ombre, Je veux porter ton ombre Pour dénouer ton silence Parfaite lumière Pour écrire ton ombre Pour écrire ton ombre, Pour écrire ton ombre, Pour écrire ton ombre, Pour écrire ton ombre, Écrire encore ton ombre, Pour écrire ton ombre, J apprends à parler avec ton ombre, Fragilité sacrée, Je vis avec ton ombre J habite avec ton ombre Ton ombre sait lire Rien ne pousse le cœur Chaque jour, Je laisse tomber ta nuit Ombre sacrée de mon corps,

9 TABLE X - UN AVENIR INÉDIT 121 Ton ombre s illumine Je me cache en toi, dans ton ombre, Ton ombre chasse ma peur Ton ombre survole mes songes Ton ombre justifie Ton ombre reste à l abri Ton ombre se perd en mon âme Ton ombre s écrit en nuages Pour accueillir les heures Ton corps d autrefois Ton ombre est l amour Ton ombre est dans mes mots Ton ombre me fait vivre J habite l éternel retour Pour l amant que je suis, Corps absent, Sur le chemin de haute solitude La vérité de ton ombre est mon corps Comment me guérir de toi, Ô chemin de haute solitude, POSTFACE