1. Projection de la population de personnes âgées dépendantes au sens de l'apa
|
|
- Gauthier St-Laurent
- il y a 8 ans
- Total affichages :
Transcription
1 Groupe de travail «Perspectives démographiques et financières de la dépendance» Compte rendu de la réunion du 5 avril 2011 En introduction, le modérateur du groupe signale que si les présentations orales vont bien porter sur les trois hypothèses retenues à la séance précédente, la présentation envoyée au groupe la veille comporte seulement deux scénarios, correspondant aux hypothèses optimiste et intermédiaire. La raison en est que la DREES considère le troisième scénario comme excessivement pessimiste. Un des objets de la discussion de la réunion sera donc de savoir si le scénario haut est retenu tel quel, recalculé à partir d hypothèses un peu moins pessimistes ou écarté. 1. Projection de la population de personnes âgées dépendantes au sens de l'apa Introduction par Isabelle ROBERT-BOBEE, Sylvie EGHBAL-TEHERANI, Aude LECROART et Ronan MAHIEU, DREES (présentation actualisée jointe au compte-rendu). La DREES rappelle premièrement la méthode et le choix d hypothèses retenus pour le calcul des projections. Les projections de population de personnes âgées dépendantes ont été élaborées à partir des projections de population par sexe et âge de l INSEE, auxquelles sont appliqués des taux de bénéficiaires de l APA, puisque le choix a été fait de retenir une définition de la dépendance cohérente avec l approche administrative. Le point de départ pour les taux de bénéficiaires de l APA par âge et sexe est issu des données individuelles de trente-quatre conseils généraux remontées par la DREES. Les trois hypothèses d évolution des taux de dépendance sont appliquées au scénario central de l INSEE. Par ailleurs, les deux variantes haute et basse de mortalité de l INSEE sont examinées sur la base de l hypothèse intermédiaire de dépendance. La DREES rappelle qu un taux donné de bénéficiaire de l APA peut résulter de différentes combinaisons entre l incidence de la dépendance et la durée passée en dépendance ; il peut par exemple correspondre à une proportion importante avec une durée faible ou une proportion faible et une durée élevée. La question des taux de bénéficiaires d l APA aux âges élevés a fait l objet d un travail de modélisation ; en effet les taux de bénéficiaires de l APA au-delà de 97 ans font apparaître des instabilités, qui sont liées aux faibles effectifs à ces âges. Or le nombre de personnes très âgées va augmenter vers 2060, si bien qu il a été nécessaire de conduire un travail de lissage, sous la double contrainte du respect du nombre total de bénéficiaires de l APA et du niveau de l espérance de vie à 65 ans. La DREES présente ensuite les résultats pour la France métropolitaine. Dans le scénario intermédiaire, le nombre de bénéficiaires de l APA, qui est de 1,15 million en 2010, double en La forme de la courbe d évolution jusqu en 2060 et l analyse des taux de croissance de la population de personnes âgées dépendantes par décennie font apparaître l effet de la structure démographique : ralentissement de la progression sur la période liée à l arrivée aux âges de la dépendance des classes creuses des années 1930 ; accélération à partir de 2030 avec l arrivée des baby-boomers à l âge de 80 ans ; puis ralentissement à partir de 2045 une fois éteintes les générations d avant le baby-boom. La présentation des résultats par sexe révèle que les femmes sont plus souvent dépendantes à âge donné et sont par ailleurs plus nombreuses aux âges élevés : ainsi la courbe des femmes dépendantes est très au-dessus de celles des hommes et présente des évolutions plus marquées. Quelques indicateurs synthétiques sont présentés pour la période pour chacune des hypothèses : par exemple, pour les hommes, dans hypothèse basse l espérance de vie à 65 ans augmente de 5,3 ans, exactement comme l espérance de vie sans incapacité (EVSI) par construction. Dans les deux autres hypothèses les gains d EVSI sont inférieurs aux gains
2 d espérance de vie ; la part de l EVSI dans l espérance de vie à 65 ans est par construction constante dans le scénario intermédiaire (soit 92 % pour les hommes). Les résultats sont comparés à ceux du Conseil d Analyse Stratégique de 2005, sur une base 100, de manière à éliminer l effet de la sous-estimation initiale du nombre de personnes éligibles à l APA. Les deux hypothèses du CAS étaient très proches des hypothèses intermédiaire et optimiste du groupe (respectivement stabilité de la part/ de la durée de vie en dépendance à 60 ans pour le CAS, à 65 ans pour le groupe). Les résultats présentent toutefois quelques différences, dues aux projections démographiques considérées ; le CAS s était en effet appuyé sur les projections de l INSEE de 1999, tandis que le groupe dispose de celles de L examen des variantes de mortalité de l INSEE pour le scénario intermédiaire montre que les variantes haute et basse de mortalité, même si elles ont un impact de plus ou moins deux ans sur l espérance de vie à 65 ans en 2060, ont peu d impact sur la population de personnes âgées dépendantes jusqu à La DREES présente ensuite les résultats pour la France entière (métropole et DOM) à horizon 2040, construits par extrapolation à l aide de deux informations supplémentaires : la proportion des habitants des DOM parmi les personnes bénéficiaires de l APA (issue des enquêtes trimestrielles et annuelles de la DREES) et l évolution relative des populations de 60 ans et plus dans les DOM et en France métropolitaine (évaluée à partir des projections régionales de l INSEE). La prise en compte des DOM conduit à majorer de 2 à 4 % selon les années le nombre de personnes âgées dépendantes projeté pour la seule France métropolitaine. Concernant le degré de dépendance, la DREES propose de considérer que la dépendance lourde est étroitement liée à la mortalité et doit donc être identique dans tous les scénarios reposant sur la même projection de mortalité ; le nombre de personnes en GIR 1 et 2 est construit dans tous les scénarios à partir de l hypothèse de stabilité de la durée de vie en dépendance lourde (hypothèse basse pour les GIR 1 et 2) et la différence entre les scénarios porte uniquement sur la dépendance modérées (GIR 3 et 4). En conclusion, la DREES souligne l impact très marqué des hypothèses d évolution de la dépendance à âge et sexe donnés, lié à la durée des projections ; en revanche, si les variantes mortalité ont un impact à long terme, il est dans un premier temps peu sensible. Par ailleurs, faute d avoir un modèle explicatif détaillé de la dépendance, les scénarios étudiés peuvent recouvrir une large gamme de couples incidence/durée. Concernant l évolution par GIR, il a été considéré que la dépendance lourde (GIR 1 et 2) était caractéristique de la toute fin de vie et identique pour tous les scénarios, toutes les différences entre scénarios se faisant sur les GIR 3 et 4. Enfin, la DREES rappelle que les hypothèses retenues consistent essentiellement à poursuivre ce qui a pu être observé sur les tendances, sans tenir compte d éventuelles ruptures sur le traitement ou la prévention de certaines pathologies à l origine des dépendances. 2. Projections de dépendance : quelques premiers résultats du modèle Destinie Introduction par Didier BLANCHET, INSEE (la présentation sera jointe au CR - transmission à venir) En introduction, M. Blanchet présente l outil de microsimulation dynamique Destinie, qui sera utilisé dans le cadre des travaux du groupe sur la dépendance à la fois pour enrichir les projections démographiques avec des informations relatives aux caractéristiques individuelles des personnes en perte d autonomie et pour les simulations financières qui nécessitent des informations relatives aux situations des personnes (APA et ASH).
3 Pour préparer ces travaux, le module sur la dépendance de Destinie a été calé d une part sur les probabilités individuelles d entrer en dépendance selon un certain nombre de caractéristiques individuelles qui avaient été identifiées par Duée, Rebillard et Pennec en 2004 à partir de l enquête Handicap Incapacités Dépendance (HID) 1, d autre part sur les taux de dépendance annuels calculés par la DREES au niveau agrégé conformément à ce qui a été présenté précédemment. Les résultats en termes de caractéristiques individuelles portent sur la durée de vie passée en dépendance et sur la situation familiale des dépendants. Pour évaluer la durée de vie passée en dépendance, l INSEE s est appuyée sur l hypothèse de surmortalité des dépendants qui avait été élaborée par Duée, Rebillard et Pennec en Le résultat fait apparaître à la fois une élévation de la durée de vie en dépendance (les dépendants bénéficient de l allongement de la durée de vie comme l ensemble de la population) et une hausse significative de la probabilité de passer par la dépendance. Dans le scénario bas à la fois la probabilité d avoir été dépendant et la durée de vie sont quasiment stables, mais ces deux paramètres augmentent dans les deux autres scénarios. Concernant l environnement familial des dépendants (i.e. les aidants potentiels), les résultats sont toujours en cours d élaboration. Les premiers résultats, qui sont à considérer avec beaucoup de précaution, reflètent l effet de facteurs antagonistes : du fait de l augmentation de l espérance de vie, les dépendants ont, à âge donné, plus de chance d avoir un enfant ou un conjoint survivant, mais l âge moyen des dépendants tend à s élever et la probabilité d avoir un aidant survivant décroît avec l âge. Pour les femmes, le résultat de ces effets combinés conduit à une quasi-stabilité du pourcentage de dépendantes avec conjoint (autour de 20 %) entre 2010 et 2050 ; la part d hommes dépendants avec conjointe diminue en revanche sur la période (de 65 à 50 %) : l interprétation de ce résultat est en cours, mais il pourrait résulter de l effet du resserrement de l espérance de vie entre hommes et femmes. Pour les deux sexes, le pourcentage de dépendants ayant des enfants vivants évolue peu entre 2010 et 2050 (entre 80 et 90 %). La question de l environnement familial peut également être envisagée à travers la probabilité à chaque âge d avoir un dépendant à charge. Cette probabilité augmente globalement dans le scénario pessimiste, mais intervient également plus tardivement du fait de l augmentation de l âge moyen des dépendants. Enfin, l INSEE présente les donnes relatives au niveau de vie des dépendants, qui interviendront dans les simulations financières. Dans Destinie, le niveau de vie est calculé en tenant compte des revenus du travail, des retraites (en intégrant notamment les effets de la réforme de 2010) et du minimum vieillesse. Il apparaît que les dépendants ont niveau de vie relatif plus bas que celui de l ensemble des retraités, ce qui résulte potentiellement d un effet de sélection sociale (puisque la probabilité d entrer en dépendance tient compte dans le modèle de l âge de fin d études) mais surtout de l âge moyen des dépendants, plus élevé que celui la moyenne des retraités. Ainsi, si le niveau de vie relatif des dépendants évolue globalement de manière parallèle à celui des retraités dans leur ensemble, il se situe dix points plus bas. 3. Discussion des projections de population de personnes âgées dépendantes Pour ouvrir la discussion, le modérateur indique qu il souhaiterait que le débat permette d identifier la position du groupe à la fois vis-à-vis du choix des scénarios (cas du scénario pessimiste) et vis-à-vis de la proposition de la DREES relative au partage de la population dépendante entre dépendance lourde (GIR 1 et 2) et modérée (GIR 3 et 4). 1 A savoir outre le sexe et l âge, le niveau d études et le nombre d enfants.
4 Un premier intervenant observe que même dans le scénario pessimiste, la population de dépendants connaît une évolution qui semble modérée au regard de l augmentation générale de la population. Il souligne ensuite qu au-delà des trajectoires de long terme, ce qui est intéressant en termes de politique publique est plutôt le changement de régime et le choc de court terme qui résulte de l arrivée d effectifs importants à l âge de la dépendance. Il réagit enfin aux probabilités d avoir un dépendant à charge selon l âge présenté par l INSEE et observe que l on pourrait craindre l augmentation du phénomène de doublement des générations dépendantes dans une même famille (parents et enfants dépendants). Sur cette dernière remarque, le modérateur demande à ce que soit pris en compte l effet du recul de l âge de la maternité et de l allongement de l écart entre générations. L INSEE précise que la «double dépendance» pourrait être simulée dans Destinie, de manière à évaluer les effets conjugués de ces différents facteurs. Un membre du groupe indique qu il lui paraît irréaliste d élaborer des projections à horizon de trente ans alors que même les échéances beaucoup plus proches sont difficilement prévisibles. Par ailleurs il signale que la configuration où plusieurs générations de dépendants coexistent dans une même famille se présente déjà sur le terrain ; or l APA ne tient pas compte à son sens de cette évolution des situations familiales. Enfin, il considère que le scénario pessimiste, tout comme le scénario intermédiaire, n est pas cohérent avec les tendances d évolution de l EVSI ; il souhaiterait que soit retenu le seul scénario optimiste. Un intervenant demande des précisions sur certaines variables du modèle Destinie qui ont été évoquées par l INSEE, à savoir le niveau d études et les transitions sur le marché du travail. M. Blanchet précise que le niveau de fin d études a été introduit dans le modèle de probabilité en tant que principal marqueur social ; toutefois, si le modèle simule de manière assez fine les transitions sur le marché du travail, l effet potentiel des parcours professionnels et notamment des périodes de chômage répétées sur les situations de dépendance n est pas pris en compte audelà de ce marqueur. L un des participants souhaite que tous les scénarios soient pris en considération pour permettre une prise de décision en connaissance de cause et s interroge sur les arguments de la DREES qui la conduisent à préconiser d écarter ce scénario, au-delà du niveau des résultats des projections. Un autre va dans le même sens, et indique que certaines études récentes européennes constatent que l EVSI diminue, et que les potentialités de prévention des démences sont encore incertaines. Jean-Michel Charpin rappelle le contexte dans lequel s inscrivent les travaux du groupe et la finalité de l exercice de projection. La débat sur la dépendance a pour objectif de résoudre des difficultés à différents horizons de temps : certains aspects de la prise en charge semblent ne pas donner satisfaction actuellement et pourraient appeler des réponses immédiates, d autant plus qu ils sont exacerbés du fait de l effet du «premier baby-boom» (i.e. la reprise de la natalité qui a fait suite au creux de naissances de la premier guerre mondiale) ; un autre enjeu résulte de l effet démographique apparaissant à un horizon de temps plus éloigné, à savoir celui auquel les générations du baby-boom vont arriver aux âges de la dépendance. Cet effet débutera en 2025 et s accentuera vers 2035 : l optique n est pas ici celle de la résolution immédiate mais plutôt celle de la préparation à cette échéance. Il rappelle ensuite que les travaux analytiques présentés au groupe lors des précédentes séances montrent une évolution récente légèrement moins favorable que par le passé en termes d EVSI. C est cela qui avait justifié le choix des hypothèses, et pas une volonté de dramatisation.
5 En complément et en réponse aux remarques précédentes, M. Mahieu de la DREES souligne la différence entre l exercice de projection demandé au groupe et les projections démographiques de l INSEE : alors que ces dernières sont construites en tenant compte d un historique de mortalité qui fait apparaître des tendances claires, qui peuvent ainsi aisément être prolongées (même si l on ne peut écarter le risque de rupture de tendance), les hypothèses d évolution de la dépendance reposent sur des analyses de tendances beaucoup plus délicates : les enquêtes statistiques disponibles sont majoritairement construites sur une base déclarative et leur comparabilité dans le temps est souvent difficile. Dans ce contexte, la position de la DREES n est pas réellement de souhaiter écarter le scénario pessimiste mais plutôt d appeler l attention du groupe sur le fait que contrairement aux deux autres scénarios, celui-ci postule une décorrélation partielle entre mortalité et dépendance, et qu il est en rupture avec les scénarios antérieurs ; la DREES ne le considère pas comme absurde mais considère qu il repose sur des évidences empiriques assez faibles. Un intervenant estime que l amélioration de la prise en charge de la dépendance grâce à la productivité médico-sociale est insuffisamment prise en compte dans les hypothèses choisies. Le modérateur considère à l inverse que le groupe s est largement posé la question de l évolution des pathologies, des thérapies, et des évolutions médico-sociales ; toutefois la question des vitesses respectives d évolution de ces différents paramètres n est pas résolue, c est pourquoi le groupe a cherché à s appuyer sur des résultats scientifiques qui analysent les tendances d évolution de la dépendance, plutôt que sur une décomposition des facteurs. L un des membres du groupe considère qu aucun élément fourni au groupe ne permet d expliquer pourquoi on écarterait le scénario haut. Il suggère en revanche que l on mette l accent plus clairement sur les incertitudes qui pèsent sur les différents scénarios, et sur la difficulté à tenir compte de tous les facteurs déterminants de la dépendance. L un des participants souhaite que les informations relatives à un éventuel taux de non-recours à l APA soient transmises au groupe si elles existent. Un intervenant se dit favorable au maintien des trois scénarios présentés ; toutefois, il souhaiterait que la projection financière soit réalisée sur un horizon de temps plus court, dans un souci de crédibilité dans la communication des résultats du groupe. Un autre considère qu il existe d une part un désengagement de la protection sociale, d autre part une incertitude sur l apparition de nouvelles pathologies incapacitantes, si bien qu il lui paraît nécessaire que le scénario pessimiste soit pris en considération, même s il est souhaitable que les politiques futures de prise en charge ou de prévention permettent in fine de l écarter. A l issue de la réunion, le modérateur du groupe a demandé à la DREES de maintenir un scénario haut fondé sur l hypothèse de stabilité des taux de fréquence par âge. Cependant, afin de tenir compte des réserves exprimées en réunion et hors réunion sur le caractère excessif des hypothèses du scénario haut initial, notamment en termes d incidence ou de durée de dépendance, le modérateur a demandé de n appliquer l hypothèse de stabilité des taux qu aux catégories de GIR 3 et 4, en conservant une durée moyenne constante en dépendance pour les GIR 1 et Présentation des principales hypothèses utilisées pour les projections financières à venir Jean-Michel Charpin présente ensuite les principales hypothèses envisagées pour le volet financier des projections, qui sera abordé à partir de la séance suivante.
6 Le premier point concerne les hypothèses macroéconomiques (productivité du travail et taux de chômage). La proposition est de retenir l un des scénarios du COR 2, et le débat au sein du groupe porte sur le choix entre scénarios A (le plus optimiste) et B (intermédiaire). Après concertation avec Axel Rahola, rapporteur général du comité interministériel sur la dépendance et responsable de la coordination des travaux des groupes, il apparaît préférable de retenir le scénario B, notamment dans un souci de cohérence avec les récents travaux du gouvernement sur les retraites. Les hypothèses retenues pour le long terme sont donc un taux de croissance annuel de la productivité du travail par tête de 1,5 % et un taux de chômage qui rejoint le niveau de 4,5 %. Deuxièmement, concernant le plafond de l APA, le groupe privilégiera comme hypothèse tendancielle l hypothèse d un plafond fixe en valeur réelle, cohérente avec la réglementation actuelle. Toutefois ces résultats pourraient être difficiles à interpréter si à long terme une part importante de la population atteint le plafond ; ainsi l hypothèse d une indexation sur les salaires pourrait fournir une indication sur les restes à charges des familles à long terme, et alimenter les réflexions du groupe 4 sur l évolution des plafonds. Troisièmement, la répartition tendancielle entre domicile et établissement pourrait être évaluée dans un premier temps en maintenant les taux actuels de répartition entre domicile et établissement pour deux catégories de GIR (GIR 1 et 2 et GIR 3 et 4). Ceci reviendrait implicitement, comme l on ne tiendrait alors pas compte de la déformation de la structure d âge, à considérer que l âge d entrée en institution recule ; c est une hypothèse plus optimiste vis-à-vis du taux de personnes âges dépendantes en institution que celle qui maintiendrait les taux actuels par GIR mais aussi par âge. Dans un deuxième temps, l INSEE grâce à son outil de simulation dynamique intègrerait l effet de la structure familiale (existence dans le couple d un conjoint ou pas selon la simulation dans Destinie). L un des membres du groupe réagit sur l hypothèse de répartition entre domicile et établissement ; au vu des résultats présentés lors des précédentes séances par la DREES au sujet de la population en établissement, il suggère comme hypothèse alternative pour la répartition entre domicile et établissement de considérer que les x derniers mois de la vie sont systématiquement passés en établissement. Un intervenant souhaite savoir si les projections feront bien la distinction entre les dépenses qui relèvent de l assurance maladie et les autres dépenses. Un autre rappelle que la notion même de dépense d assurance maladie pour la dépendance fait l objet de débats : en effet, certaines dépenses conventionnellement rattachées à la dépendance par la Cour des Comptes, et reprises depuis lors dans les différents rapports, sont en fait des dépenses de soin pour les personnes dépendantes et pas des dépenses de prise en charge de la dépendance. Le HCAAM a par exemple pour sa part considéré que la part des dépenses de soin devant entrer dans le périmètre de la dépendance était en fait le seul surcoût lié au caractère dépendant du sujet pour sa consommation de soins ; il sera toutefois très difficile de l évaluer. Suite à ces interrogations relatives au périmètre, le modérateur du groupe précise que : le groupe pilote pour la définition du périmètre financier est le groupe 4, si bien que le groupe 2 se calera sur la cartographie réalisée par le groupe 4 des dépenses publiques et privées. Concernant les dépenses d assurance maladie, cette cartographie a une approche large puisqu elle tient compte de l ONDAM médico-social mais aussi de la part des dépenses d hôpital et de soins de ville attribuée aux personnes âgées dépendantes. Il est convenu que les documents du groupe 4 relatifs à l état des lieux des dépenses seront diffusés aux membres du groupe ; 2 Conseil d Orientation des Retraites : perspectives actualisées à moyen et long terme en vue du rendez-vous de 2010, Huitième rapport, Adopté le 14 avril 2010.
7 dans ses projections, le groupe 2 fera la distinction entre les différentes catégories de dépenses, de manière à identifier les dépenses les plus spécifiquement liées à la prise en charge de la dépendance ; au sein du périmètre retenu, il est souhaitable que la DREES et l INSEE se concentrent sur les hypothèses relatives aux composantes qui sont le plus au cœur des problématiques de la dépendance.
Tests de sensibilité des projections aux hypothèses démographiques et économiques : variantes de chômage et de solde migratoire
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 16 décembre 2014 à 14 h 30 «Actualisation des projections» Document N 5 Document de travail, n engage pas le Conseil Tests de sensibilité des projections
Plus en détailNote de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 25 novembre 2009 à 9 h 30 «Préparation du rapport de janvier 2010 : Simulations de régimes en points et en comptes notionnels» Document N 1 Document
Plus en détailChapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée
Chapitre 4 Un besoin de financement du système de retraite qui s établirait à 4 points de PIB en 2040, à réglementation inchangée Le Conseil d orientation des retraites s est doté d outils de projection
Plus en détailSimulation d application des règles CNAV AGIRC ARRCO sur des carrières type de fonctionnaires d Etat
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 10 avril 2014 à 9 h 30 «Carrières salariales et retraites dans les secteurs et public» Document N 9 Document de travail, n engage pas le Conseil Simulation
Plus en détailNote de présentation générale. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES 11 mai 2010 «Variantes de durée d assurance et d âges de la retraite» Dossier technique préparé par le secrétariat général du COR Document N 1 Document de travail, n
Plus en détailLe patrimoine des ménages retraités : résultats actualisés. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 08 juillet 2015 à 9 h 30 «Le patrimoine des retraités et l épargne retraite» Document N 2 bis Document de travail, n engage pas le Conseil Le patrimoine
Plus en détail+ 34,7 % 1. Le budget. L Budget exécuté 2006 à 2009 de la CNSA et budget prévisionnel 2010. entre 2006 et 2009.
Chiffres clés 21 Créée en 24, la CNSA contribue au financement des politiques d aide à l autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. Elle consacre en particulier une grande part de son
Plus en détailLigne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées
Ligne directrice Objet : Ligne directrice sur les simulations de crise à l intention des régimes de retraite assortis de dispositions à prestations déterminées Date : Introduction La simulation de crise
Plus en détailComparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne
Comparaison des enjeux énergétiques de la France et de l Allemagne Dans la perspective de la première conférence franco-allemande sur l énergie qui se tiendra le 2 juillet prochain à Paris 1, il paraît
Plus en détailREFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES
REFORME DU CREDIT A LA CONSOMMATION DECRET SUR LE REMBOURSEMENT MINIMAL DU CAPITAL POUR LES CREDITS RENOUVELABLES DOSSIER DE PRESSE FICHE 1 Une réforme pour réduire le coût des crédits renouvelables et
Plus en détailMémoire d actuariat - promotion 2010. complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains.
Mémoire d actuariat - promotion 2010 La modélisation des avantages au personnel: complexité et limites du modèle actuariel, le rôle majeur des comportements humains. 14 décembre 2010 Stéphane MARQUETTY
Plus en détailL IMPACT DE LA MUTUALISATION SUR LES RESSOURCES HUMAINES
ANNEXES L ISTE DES ANNEXES ANNEXE I : ANNEXE II : ANNEXE III : ANNEXE IV : ÉVOLUTION DES DEPENSES DES COMMUNES ET DES EPCI DE 2006 A 2013 OUTILS JURIDIQUES DE MUTUALISATION A DISPOSITION DES ACTEURS LOCAUX
Plus en détailUne étude de différentes analyses réalisées par le BIT
Association internationale de la sécurité sociale Quinzième Conférence internationale des actuaires et statisticiens de la sécurité sociale Helsinki, Finlande, 23-25 mai 2007 Comparaison des hypothèses
Plus en détailLe débat sur les retraites offre un constat paradoxal. D un côté, avec la
Retraites : Les scénarios de la réforme Samia BENALLAH *, Pierre CONCIALDI *, Michel HUSSON *, Antoine MATH * Le débat sur les retraites offre un constat paradoxal. D un côté, avec la profusion des rapports
Plus en détailFrance. Conditions d ouverture des droits. Calcul des prestations. Indicateurs essentiels. France : le système de retraite en 2012
France France : le système de retraite en 212 Dans le secteur privé, le système de retraite repose sur deux piliers obligatoires : un régime général lié à la rémunération et des dispositifs professionnels
Plus en détailRAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES
CHAMBRE REGIONALE DES COMPTES DE MIDI-PYRENEES --- N/Réf. : GO10 329 01 RAPPORT D OBSERVATIONS DEFINITIVES SUR LES COMPTES ET LA GESTION DE LA COMMUNE DE TARBES Exercices 2003 à 2009 22 5.3 Les renégociations
Plus en détailConstruction de bases biométriques pour l assurance dépendance. SCOR inform - Novembre 2012
Construction de bases biométriques pour l assurance dépendance SCOR inform - Novembre 2012 Construction de bases biométriques pour l assurance dépendance Auteur Laure de Montesquieu Responsable Centre
Plus en détailLes exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures?
Les exploitations de grandes cultures face à la variabilité de leurs revenus : quels outils de gestion des risques pour pérenniser les structures? Benoît Pagès 1, Valérie Leveau 1 1 ARVALIS Institut du
Plus en détailQUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France?
QUELLES PERSPECTIVES POUR LES RETRAITES EN France? Janvier 2007, par Charles MBENGUE MATANGA À moyen et long terme la situation des retraites en France sera de plus en plus préoccupante, compte tenu notamment
Plus en détailNotre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations.
27 août 2013 Notre système de retraite par répartition est au cœur du pacte républicain qui lie les différentes générations. Il est aujourd hui confronté à la fois au départ en retraite des générations
Plus en détailAVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014
AVIS DU CESER Séance plénière du 14 novembre 2014 Orientations Budgétaires 2015 ORIENTATIONS BUDGÉTAIRES 2015 AVIS SUR LE RAPPORT GÉNÉRAL DU PRÉSIDENT DU CONSEIL RÉGIONAL Président : Patrick TASSIN Séance
Plus en détailANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE
ANNEXE VII, PJ n 2, page 1 ANNEXE VII EFFETS MACROECONOMIQUES DE LA REFORME PIECE JOINTE N 2 SIMULATIONS REALISEES A PARTIR DU MODELE MACROECONOMETRIQUE MESANGE ANNEXE VII, PJ n 2, page 2 Les simulations
Plus en détailLes seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement
Les seniors dans l agglomération nantaise et leurs modes d hébergement Agence d urbanisme de la région nantaise AURAN - 88.07 n Le nombre de seniors dans l Agglomération nantaise progresse et plus particulièrement
Plus en détailEpargne, Retraite, Prévoyance et Santé
L offre FOBA Des outils d aide à la vente Budget Retraite Augmenter la vente des différentes solutions retraite ANI Générer des rendez-vous qualifiés et réduire le délai de décision pour la souscription
Plus en détailAnnexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient
Annexe 2 Les expressions du HCAAM sur la coordination des interventions des professionnels autour du patient Dans son avis de 2012 «L assurance maladie : les options du HCAAM» qui synthétise l ensemble
Plus en détailSynthèse SYNTHESE - 1 - DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT. Service du climat et de l efficacité énergétique
DIRECTION GENERALE DE L ENERGIE ET DU CLIMAT Service du climat et de l efficacité énergétique Observatoire national sur les effets du réchauffement climatique Synthèse SYNTHESE Prise en compte de l'élévation
Plus en détailModélisation de la réforme des pensions
Modèle PROST de la Banque Mondiale Modélisation de la réforme des pensions Mécanisme de simulation des options de réforme des retraites, de la Banque Mondiale L es politiques de pension d aujourd hui peuvent
Plus en détailPolitique de placements
Politique de placements Le 7 octobre 2010 Politique de placements Table des matières 1. La mission de la Fondation pour le développement des coopératives en Outaouais 2. Les principes de la gouvernance
Plus en détailProgramme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention
Programme «maladie» - Partie II «Objectifs / Résultats» Objectif n 2 : développer la prévention Indicateur n 2-3 : Indicateurs sur le dépistage du cancer 1 er sous-indicateur : taux de participation au
Plus en détailComparaison du rendement des régimes de retraite : une approche par cas-types
RETRAITE Comparaison du rendement des régimes de : une approche par cas-types Établir une comparaison du rendement des différents régimes de est un exercice difficile, les différents régimes obéissant
Plus en détailBELGIQUE. 1. Principes généraux.
BELGIQUE Les dépenses de protection sociale en Belgique représentent 27,5%PIB. Le système belge est de logique bismarckienne. La principale réforme récente concerne le risque maladie. 1. Principes généraux.
Plus en détailLes rachats de contrats d assurance-vie après 60 ans en 2012 FFSA
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 17 décembre 2013 à 14h30 «Etat des lieux sur l épargne en prévision de la retraite» Document N 8 Document de travail, n engage pas le Conseil Les
Plus en détailQUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?
Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique
Plus en détailLA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE
LA RÉDUCTION DU TEMPS DE TRAVAIL : UNE COMPARAISON DE LA POLITIQUE DES «35 HEURES» AVEC LES POLITIQUES D AUTRES PAYS MEMBRES DE L OCDE par John P. Martin, Martine Durand et Anne Saint-Martin* Audition
Plus en détailéclairages QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? Près de 3 demandeurs d emploi sur 5 sont couverts par l Assurance chômage
éclairages ÉTUDES ET ANALYSES N 5 AVRIL 213 QUI SONT LES ALLOCATAIRES INDEMNISÉS PAR L ASSURANCE CHÔMAGE? L Unédic a réalisé une étude pour approfondir la compréhension de la population des allocataires
Plus en détailLES SIIC. Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF. Étude réalisée par. Les SIIC et la retraite 1
LES SIIC et la retraite Étude réalisée par Pierre Schoeffler Président S&Partners Senior Advisor IEIF Les SIIC et la retraite 1 23 juin 2014 2 Les SIIC et la retraite La retraite est, avec l emploi et
Plus en détailSITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE
SITUATION FINANCIÈRE DE L ASSURANCE CHÔMAGE pour l année 2014 Janvier 2014 1/12 Situation financière de l Assurance chômage pour l année 2014 14 janvier 2014 Cette note présente la prévision de la situation
Plus en détailScénarios hétérodoxes pour la mortalité, la morbidité et la dépendance
La révolution de la longévité The longevity revolution 2003 Elsevier SAS. Tous droits réservés Alain Parant Scénarios hétérodoxes pour la mortalité, la morbidité et la dépendance Scénarios hétérodoxes
Plus en détailEvaluation des engagements de retraite des fonctionnaires de l Etat en France
16/01/06 1/10 11 ème colloque de l Association de Comptabilité Nationale (ACN) Evaluation des engagements de retraite des fonctionnaires de l Etat en France Jusqu à l intervention de la loi organique relative
Plus en détailRAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415
RAPPORT TECHNIQUE CCE 2014-2415 CCE 2014-2415 Rapport technique 2014 22 décembre 2014 2 CCE 2014-2415 3 CCE 2014-2415 Le tableau 1 présente les principaux indicateurs du contexte macro-économique belge
Plus en détailSYNTHÈSE. En 2012, la province Sud compte 16 700 personnes. Le maintien à domicile : solution privilégiée des personnes âgées
SYNTHÈSE BP 823-98845 Nouméa Nouvelle-Calédonie (687) 27 54 81 isee@isee.nc www.isee.nc Directeur de la publication Alexandre Gautier Conception et réalisation Département publications Synthèse N 3 Édition
Plus en détailPrésentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux. Selon Wikipédia
Évaluation actuarielle du Régime de rentes du Québec au 31 décembre 2012, une œuvre de science-fiction? Présentation à l Institut canadien de la retraite et des avantages sociaux Georges Langis Actuaire
Plus en détailSUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION
DOSSIER RETRAITES: MAI 2003 SUR LES RETRAITES PAR REPARTITION DU SECTEUR PRIVE ET LES FONDS DE PENSION 1. LE SYSTEME DE RETRAITES PAR REPARTITION 1.1. INTRODUCTION Les régimes de retraites des travailleurs
Plus en détailDirection de la sécurité sociale. Personne chargée du dossier : Huguette Hatil. La ministre des solidarités et de la cohésion sociale
MINISTERE DU TRAVAIL, DE L EMPLOI ET DE LA SANTE MINISTERE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS ET DE LA REFORME DE L ETAT MINISTERE DES SOLIDARITES ET DE LA COHESION SOCIALE Direction de la sécurité sociale
Plus en détailÀ retenir... 1. Ce qu en disent les acteurs communautaires
1 Volet 4 : Ainé-e-s Table des matières À retenir... 1 Ce qu en disent les acteurs communautaires... 1 1. Un portrait des aîné e s du quartier... 2 1.1 Répartition des personnes âgées de 65 ans et plus...
Plus en détailDossier retraite. Profil 1B. Année de naissance. Profil 1A
Dossier retraite Mise à jour : 10/03/2014 Vos ressources De quelles ressources disposerez-vous lors de votre départ en retraite? Elles sont de 5 natures : - La retraite sécurité sociale dite retraite de
Plus en détailSources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE
Sources de revenu et autonomie des immigrants âgés au Canada SOMMAIRE Préparé pour la Conférence économique 2005, Ottawa 10 mai 2005 Colleen Dempsey Recherche et statistiques stratégiques Citoyenneté et
Plus en détailDemandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guyane en janvier 2015
DIECCTE DR Pôle emploi Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en en janvier 2015 Demandeurs d'emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi Catégories A et A, B, C (en cvs) 24
Plus en détailCOMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014. Ordre du jour
COMMISSION PARITAIRE REGIONALE EMPLOI FORMATION Présents : CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, GIM, UIMM 77 D ILE DE FRANCE SEANCE DU 4 FEVRIER 2014 Ordre du jour 1. Adoption du compte-rendu de la séance du
Plus en détailInformations détaillées pour l emploi du calculateur TCF sur le 2 e pilier
Informations détaillées pour l emploi du calculateur TCF sur le 2 e pilier 1 er secteur: informations tirée de votre certificat d assurance Vous recevez chaque année, entre février et mars, un certificat
Plus en détailLE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE.
LE ROLE DES INCITATIONS MONETAIRES DANS LA DEMANDE DE SOINS : UNE EVALUATION EMPIRIQUE. Synthèse des travaux réalisés 1. Problématique La question D7 du plan d exécution du Programme National de Recherches
Plus en détailLes débats sur l évolution des
D o c u m e n t d e t r a v a i l d e l a B r a n c h e R e t r a i t e s d e l a C a i s s e d e s d é p ô t s e t c o n s i g n a t i o n s n 9 8-0 7 C o n t a c t : La u re nt V e r n i è r e 0 1 4
Plus en détailLES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE
Centre de Recherche pour l Etude et l Observation des Conditions de Vie LES FRANÇAIS ET LA COMPLEMENTAIRE SANTE Anne LOONES Marie-Odile SIMON Août 2004 Département «Evaluation des Politiques Sociales»
Plus en détailCOMPRENDRE SA RETRAITE
Salar ié du secteur pr ivé COMPRENDRE SA RETRAITE avec l Assurance retraite, l Arrco et l Agirc??? Janvier 2012 = Le système de retraite Le système de retraite obligatoire est à deux étages. Vous cotisez,
Plus en détailDes solutions pour les seniors à revenus insuffisants
Des solutions pour les seniors à revenus insuffisants IStock - FredFroese Source de croissance de d opportunités, le vieillissement de la population française constitue cependant un défi pour notre pays.
Plus en détailAvenir des retraites : l Assurance retraite lance une grand campagne de communication
Avenir des retraites : l Assurance retraite lance une grand campagne de communication Alors que les concertations sur la réforme des retraites sont actuellement en cours, l Assurance retraite, premier
Plus en détail«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP1, 18 février 2014, GIE AGIRC-ARRCO
«La réforme des retraites en France» Présentation de Gérard Rivière Rencontres de l AFERP, 8 février 204, GIE AGIRC-ARRCO Ref : 204-7 Le 8 février 204, Gérard Rivière, Directeur de la Caisse Nationale
Plus en détailEVOLUTION DE L'ÂGE DE LA RETRAITE : IMPACT SUR LES RÉGIMES PRÉVOYANCE (Régimes collectifs de salariés)
EVOLUTION DE L'ÂGE DE LA RETRAITE : IMPACT SUR LES RÉGIMES PRÉVOYANCE (Régimes collectifs de salariés) Journées d études de l Institut des Actuaires et du SACEI Deauville 20 septembre 2012 par Anne DECREUSEFOND
Plus en détailCompas études. compas. Les enjeux du vieillissement. n 7 - juin 2013
n 7 - juin 2013 Compas études compas Au service du sens Les enjeux du vieillissement La population française vieillit. Ce phénomène n est pas nouveau mais le processus va s accélérer dans les années à
Plus en détailLa Lettre de l IMSEPP
La Lettre de l IMSEPP N 46 27 janvier 2015 Marché du travail 2014 en Martinique : Bilan d une année de demandes d emploi Page 1 16 Synthèse : Au mois de décembre 2014, la baisse tendancielle du nombre
Plus en détailL essentiel sur. Le crédit immobilier
L essentiel sur Le crédit immobilier Emprunter pour devenir propriétaire Le crédit immobilier est, pour la plupart des ménages, le passage obligé pour financer l achat d un bien immobilier. C est un poste
Plus en détailEvolution des risques sur les crédits à l habitat
Evolution des risques sur les crédits à l habitat n 5 février 2012 1/17 SOMMAIRE 1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DE LA PRODUCTION... 4 2. ANALYSE DÉTAILLÉE DES INDICATEURS DE RISQUE... 8 2.1 Montant moyen
Plus en détailL allocataire dans un couple : l homme ou la femme?
L allocataire dans un couple : l homme ou la femme? par Alain Jacquot CNAF-Bureau des Prévisions Les CAF versent une trentaine de prestations (prestations familiales stricto sensu, aides au logement, et
Plus en détailQuels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE
Quels liens entre les modèles et la réalité? Mathilde Jung Université d été / Lundi 9 Juillet 2012 AG2R LA MONDIALE Solvabilité 2, une réforme en 3 piliers Les objectifs : Définir un cadre harmonisé imposant
Plus en détailPOINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE
POINTS DE REPÈRE SUR LA FÉVRIER 2015 PRODUCTIVITÉ EN FRANCE MESURER LA PRODUCTIVITÉ Productivité du travail : valeur ajoutée / stock d heures travaillées. Elle est simple à calculer et facilement compréhensible.
Plus en détailLes durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes
Revenus Les durées d emprunts s allongent pour les plus jeunes Marie-Émilie Clerc, Pierre Lamarche* Entre 2005 et 2011, l endettement des ménages a fortement augmenté, essentiellement du fait de la hausse
Plus en détailDemandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en Guadeloupe en février 2015
DIECCTE DR Pôle emploi et Îles du Nord Demandeurs d'emploi inscrits et offres collectées par Pôle emploi en en février 2015 Demandeurs d'emploi inscrits en fin de mois à Pôle emploi Catégories A et A,
Plus en détailLES RETRAITES. Dossier d information. Avril 2010
LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 LES RETRAITES en france Dossier d information Avril 2010 Contact presse Éva Quickert-Menzel 01 44 38 22 03 Sommaire Chiffres-clés des retraites...
Plus en détailPOUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs
POUVOIR D ACHAT : la condition de vie des travailleurs Séminaire CGTM Mercredi 19 mars 2008 Danielle LAPORT Sociologue Ingénieur Social Equipe de Recherche REV Université Paris XII Val-de-Marne Il me revient
Plus en détailRégimes publics de retraite État de la situation. Perspectives des différents régimes publics de retraite. Plan
Régimes publics de retraite État de la situation Perspectives des différents régimes publics de retraite 79 e congrès de l ACFAS 10 mai 2011 Plan Portrait des régimes publics de retraite La pression démographique
Plus en détailLe marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 2014. Accelerating success.
Le marché immobilier de bureaux en Ile-de-France 4 ème trimestre 214 Accelerating success. PERSPECTIVES Une année 215 dans la continuité > Après le creux de 213, l activité sur le marché des bureaux francilien
Plus en détailACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007
ACCORD DU 9 DECEMBRE 2014 PORTANT MODIFICATION DE L ACCORD RELATIF A L EGALITE PROFESSIONNELLE DANS LA BRANCHE CREDIT MUTUEL DU 21 MARS 2007 Préambule Dans le prolongement de la loi du 9 mai 2001 relative
Plus en détailP opulation. ATLAS DES POPULATIONS IMMIGRÉES en Ile-de-France / Regards sur l immigration / Population 2. Photo : Philippe Desmazes/AFP
P opulation Photo : Philippe Desmazes/AFP Près de 40 % des immigrés résidant en métropole vivent en Ile-de-France en 1999. Environ 15 % de la population francilienne est immigrée, c est une proportion
Plus en détailIndicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé
Programme «Maladie» 47 Indicateur n 13 : Evolution des effectifs et des dépenses de personnel des établissements de santé Sous-indicateur n 13-1 : Évolution des effectifs (en équivalent temps plein) de
Plus en détailLes déterminants du volume d aide professionnelle pour. reste-à-charge
Les déterminants du volume d aide professionnelle pour les bénéficiaires de l APA à domicile : le rôle du reste-à-charge Cécile Bourreau-Dubois, Agnès Gramain, Helen Lim, Jingyue Xing, Quitterie Roquebert
Plus en détailFocus. Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage
Focus Lien entre rémunération du travail et allocation de chômage Introduction Le travailleur qui devient chômeur et qui est admissible sur base de prestations de travail se voit, en application du principe
Plus en détailLes politiques de réduction du coût salarial en Belgique
Les politiques de réduction du coût salarial en Belgique Mars 2015 Luc Masure Plan de la présentation 1. Le Bureau fédéral du Plan 2. Cadre historique de la politique salariale et des dispositifs d exonération
Plus en détailRECAPITULATIF DES PROPOSITIONS
77 RECAPITULATIF DES PROPOSITIONS PROPOSITIONS THEMATIQUES LOGEMENT 1. Mieux faire connaître aux personnes propriétaires de leur logement en France et s établissant temporairement à l étranger : 1 les
Plus en détailCOMPTE RENDU. Atelier-débat avec les futurs clients éligibles. 25 septembre 2002
Paris, le 17 octobre 2002 COMPTE RENDU Atelier-débat avec les futurs clients éligibles 25 septembre 2002 *** I La fourniture d électricité... 2 Les clients éligibles peuvent-ils acheter leur électricité
Plus en détailCHARTE EGALITE HOMME FEMME
CHARTE EGALITE HOMME FEMME Information : Afin de limiter les effets liés à l éloignement prolongé de la vie de l Entreprise et faciliter le retour dans son activité professionnelle, Whirlpool s engage
Plus en détailMobilisation en faveur de l emploi des seniors
Mobilisation en faveur de l emploi des seniors Mesures retenues par le Gouvernement à l issue de la concertation avec les partenaires sociaux dans le cadre du rendez-vous 2008 sur les retraites Dès la
Plus en détailPROFESSIONNELS INDEPENDANTS OPTIMISER LA PROTECTION DU CHEF D ENTREPRISE. Santé Prévoyance & Retraite
PRÉVOYANCE - RETRAITE PROFESSIONNELS INDEPENDANTS OPTIMISER LA PROTECTION DU CHEF D ENTREPRISE Santé Prévoyance & Retraite Matinale de l entrepreneur CCI 11 JUIN 2013 LE REGIME SOCIAL DES INDEPENDANTS
Plus en détail2.8. État des lieux de la protection sociale complémentaire d entreprise
2.8. État des lieux de la protection sociale complémentaire d entreprise La généralisation de la complémentaire santé d entreprise prévue par l accord national interprofessionnel (ANI) à compter du 1 er
Plus en détailL équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015
L équilibre offre-demande d électricité en France pour l été 2015 Synthèse Juin 2015 Sommaire Analyse globale 4 1. Prévision de consommation 5 2. Disponibilité du parc de production 7 3. Étude du risque
Plus en détailPoint d actualité. Conseil Economique, Social & Environnemental Régional. Séance plénière 2 février 2015
Conseil Economique, Social & Environnemental Régional Point d actualité Séance plénière 2 février 2015 Rapporteur général : Jean-Jacques FRANCOIS, au nom du Comité de Conjoncture CONTEXTE GÉNÉRAL A la
Plus en détailMigration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas
Migration: un plus pour la Suisse Relations entre État social et migration: la position de Caritas Prise de position de Caritas_mars 2011 Migration: un plus pour la Suisse En bref: Quel est l effet de
Plus en détailCONJONCT URE. +1 point. Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance
CONJONCT URE estre NOTE DE conjoncture TRIMESTRIELLE de L APEC N Intentions de recrutements de cadres : entre prudence et reprise de confiance Les recruteurs font toujours preuve de prudence dans leurs
Plus en détailRapports et documents
PREMIER MINISTRE N 6-2007 Les métiers en 2015 Rapport du Groupe «Prospective des métiers et qualifications» Série «Qualifications & Prospective» Rapports et documents La Collection «Qualifications & prospective»
Plus en détailRessources pour le lycée général et technologique
Ressources pour le lycée général et technologique éduscol Sciences économiques et sociales - Terminale ES Enseignement de spécialité Economie approfondie Thème n 1 : Economie et démographie Fiche 1.2 :
Plus en détail«La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.»
39 e Congrès de la Mutualité Française Résolution générale «La Mutualité Française ouvre de nouveaux chantiers innovants.» La crise financière, économique, sociale et écologique frappe durement notre pays,
Plus en détailLes atouts de la retraite Madelin :
Les atouts de la retraite Madelin : Caractéristiques et calcul de la rente viagère Sylvain Grégoire & Michel Andréini Convention CGPC : 10 Octobre 2013 Les enjeux de la retraite en France Sommaire Un système
Plus en détailLe système de protection sociale en santé en RDC
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection
Plus en détailDocument N 2 Document de travail, n engage pas le Conseil Les durées d assurance validées par les actifs pour leur retraite
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 9 juillet 214 à 9 h 3 «Carrières précaires, carrières incomplètes et retraite» Document N 2 Document de travail, n engage pas le Conseil Les durées
Plus en détailREGIME DE PREVOYANCE CONVENTIONNEL OBLIGATOIRE
Votre centre de gestion CONVENTION COLLECTIVE NATIONALE DES ENTREPRISES DE COMMISSION, DE COURTAGE ET DE COMMERCE INTRA-COMMUNAUTAIRE ET D IMPORTATION- EXPORTATION DE FRANCE METROPOLITAINE PERSONNEL CONCERNE
Plus en détailLes seniors, une cible particulière? Tiphaine Garat Ingénieur d étude, UDS
Les seniors, une cible particulière? Tiphaine Garat Ingénieur d étude, UDS Journée d information et d échanges organisée par l Equipe de droit social, UMR 7354 DRES La prévention des facteurs de pénibilité,
Plus en détailL évolution des paramètres du régime de la CNAV. Secrétariat général du Conseil d orientation des retraites
CONSEIL D ORIENTATION DES RETRAITES Séance plénière du 28 janvier 2009 9 h 30 «Les différents modes d acquisition des droits à la retraite en répartition : description et analyse comparative des techniques
Plus en détailINTERPRETER UN RAPPORT ACTUARIEL Sélection des hypothèses actuarielles dans le contexte africain Par Papa Babou NDIAYE, Directeur des Etudes
INTERPRETER UN RAPPORT ACTUARIEL Sélection des hypothèses actuarielles dans le contexte africain Par Papa Babou NDIAYE, Directeur des Etudes IPRES_SENEGAL Responsabilité d un administrateur Les évaluations
Plus en détailOSGOODE HALL LAW SCHOOL Université York MÉMOIRE PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL
OSGOODE HALL LAW SCHOOL Université York MÉMOIRE PRIVILÉGIÉ ET CONFIDENTIEL À : &' 1$,'6 M. Richard Drouin, O.C., c.r. Président, Commission d examen sur la rémunération des juges 2CVTKEM,/QPCJCP DATE :
Plus en détailLes allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins
études résultats et N 603 octobre 2007 Les allocataires des minima sociaux: CMU, état de santé et recours aux soins Une enquête a été effectuée par la DREES au deuxième trimestre 2006 auprès de personnes
Plus en détailDares Analyses. Emploi, chômage, population active : bilan de l année 2012
Dares Analyses juin 2013 N 037 publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques Emploi, chômage, population active : bilan de l année Avec la contraction de l
Plus en détail