Daniel SPLINGART / 25

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Melanie Bourget
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1 Daniel SPLINGART 1 / 24 Daniel SPLINGART / 25

2 Définition et généralités Morphologie et anatomie Classification Leurs habitats Les associations Les éponges et les hommes Les prédateurs Leurs défenses Conclusion Daniel SPLINGART 2 / 25

3 Les éponges constituent l embranchement des spongiaires. Les éponges correspondent au 1 er embranchement du règne animal comprenant plusieurs cellules. Daniel SPLINGART 3 / 25

On connaît plus de 5 000 espèces, parmi lesquelles quelques espèces sont utilisées

domestique). Elles vivent de la surface aux plus grandes profondeurs.

4 On connaît plus de espèces, parmi lesquelles quelques espèces sont utilisées par les hommes depuis la plus haute Antiquité (Éponge de toilette ou à usage domestique). Elles vivent de la surface aux plus grandes profondeurs. Elles sont fixées. Les éponges sont des animaux filtreurs. Éponge de toilette Daniel SPLINGART 4 / 25

Le système nerveux est très primitif. Elles ne possèdent ni bouche, ni anus.

5 Les éponges sont des êtres simples. Ces animaux ne possèdent ni appareil génital, ni appareil respiratoire, ni appareil excréteur. Le système nerveux est très primitif. Elles ne possèdent ni bouche, ni anus. La texture de leur surface dépend de la présence ou non de SPICULES. Les spicules sont le squelette de l animal, petits éléments de formes variées (aiguille, bâtonnet, etc ) Spicules siliceux d'éponge pierre Daniel SPLINGART 5 / 25

6 Les éponges sont généralement colorées, en jaune, brun, rose, rouge, violet, bleu, vert, blanc ou blanc grisâtre. Éponge orange épineuse Petrosia ficiformis Éponge pierre Éponge tubulaire rose Acanthella acuta Haliclona rosea Crambe crambe Éponge digitée verte Éponge vase Pachymatisma johnstonia Callyspongia plicifera Éponge fesse d éléphant Iotrochota birotulata Éponge fesse d éléphant Pachymatisma johnstonia Daniel SPLINGART 6 / 25

7 On peut trouver différentes formes : Éponges massives. Éponges encroûtantes. Éponges dressées. Éponges perforantes. Haliclone Éponge baril de rhum Clione jaune Axinelle Daniel SPLINGART 7 / 25

8 Les éponges sont des animaux filtreurs, l apport du courant d eau par les PORES INHALANTS va oxygéner et apporter des particules alimentaires. La circulation est assurée par le battement régulier et coordonné de cellules flagellées. Elles rejettent l eau par peu d orifices bien visibles, les OSCULES. Daniel SPLINGART 8 / 25

9 Dans les eaux troubles, ce filtre risque de se colmater, c est pourquoi les éponges préfèrent les eaux claires. Mais, certaines espèces se sont adapté aux eaux polluées (zone d estuaire). Daniel SPLINGART 9 / 25

10 Les éponges sont divisées en trois groupes : Les éponges calcaires ou calcisponges : Composées de spicules calcaires et souvent observées à faible profondeur. Clathrine pédonculée Petit sycon Clathrine jaune Daniel SPLINGART 10 / 25

Les éponges cornéo-silicieuses ou démosponges : Composées de spicules siliceux parfois absents (éponges de toilette) et très souvent observées car elles représentent la

11 Les éponges cornéo-silicieuses ou démosponges : Composées de spicules siliceux parfois absents (éponges de toilette) et très souvent observées car elles représentent la majorité. Elles vivent à toutes les profondeurs et certaines espèces ont conquis les eaux douces. Axinelle commune Éponge d'eau douce Éponge rognon Daniel SPLINGART 11 / 25

12 Les éponges de verre ou hexactinelles : Composées de spicules siliceux difficiles à voir car elles vivent à des grandes profondeurs (de 300 m à plus de m). Éponge de verre Daniel SPLINGART 12 / 25

13 On trouve des éponges depuis quelques mètres jusqu à de très grandes profondeurs (record 8820 m), dans les eaux tropicales, dans les eaux froides et même dans les eaux douces. Ces animaux ont besoin d un support. La nature de ce support peut-être variable : roches, gorgones, coquille de mollusques, carapace de crustacés et même de la vase (zone abyssale). La plupart des éponges recherchent un abri contre la lumière : surplomb, grotte, tombant profond. Daniel SPLINGART 13 / 25

14 Le crabe béret basque ou Dromia se trouve protégé par une éponge immangeable. Dromia Arche de Noé Daniel SPLINGART 14 / 25

Cliona celata sur les huîtres (maladie du pain d

Ex : Dysidea tupha : couleur violacée due aux

15 Cliona celata sur les huîtres (maladie du pain d épice) Symbiose fréquente et très variée avec des micro-algues (algues unicellulaires) : les Cyanobactéries et les zooxanthelles. Ex : Dysidea tupha : couleur violacée due aux cyanobactéries. Clione : Zooxanthelles. Daniel SPLINGART 15 / 25

une protection ou des hôtes envahissants.

16 Avec des animaux piquants : l anémones encroûtantes jaunes Eponge pierre + anémones encroûtantes jaunes Les habitants des éponges peuvent être des nettoyeurs, à la recherche d une protection ou des hôtes envahissants. Ophiure Inachtus ou araignée Daniel SPLINGART 16 / 25

17 Les spongiaires sont utilisés comme éponges depuis des millénaires. Mais dans l Antiquité, outre l utilisation pour la toilette, l usage était multiple : Elles pouvaient aussi être imbibées de miel et données aux enfants en guise de sucettes. Elles servaient aussi pour laver et soigner les blessures. Lors d épidémies, elles étaient utilisées comme masques. Daniel SPLINGART 17 / 25

Selon la Bible, un soldat romain donna à boire à Jésus crucifié à l aide

18 Elles pouvaient servir pour porter des liquides à la bouche, comme de l eau, du vin. Selon la Bible, un soldat romain donna à boire à Jésus crucifié à l aide d une éponge. Cette éponge devint une relique sous le nom de Sainte Éponge. Le Jugement dernier par Michel-Ange Daniel SPLINGART 18 / 25

19 Certains poissons comme le Poisson-ange. Certaines étoiles de mer. Certaines tortues. Les limaces dont certaines sont des prédateurs spécifiques : Doris dalmatien sur l éponge pierre. Etoile de mer rouge Tortue imbriquée Doris dalmatien sur l éponge pierre Ange à anneaux Daniel SPLINGART 19 / 25

20 Les éponges utilisent plusieurs moyens de défenses : Le squelette de spicules sert de herse protectrice. L éponge peut se laisser recouvrir, ce qui la cache de ses prédateurs. Des capacités exceptionnelles de régénération (un fragment d éponge peut redonner une nouvelle éponge). Daniel SPLINGART 20 / 25

L éponge produit des substances chimiques agressives sur le substrat qui l entoure ou sur sa surface

Pour ne pas être recouvertes par d autres organismes.

Ils accumulent même celle-ci dans les sécrétions muqueuses de leur peau (limaces).

21 L éponge produit des substances chimiques agressives sur le substrat qui l entoure ou sur sa surface : Pour donner MAUVAIS GOÛT. Pour être toxique pour les poissons. Pour ne pas être recouvertes par d autres organismes. Cependant certains prédateurs ne sont pas sensibles à leurs toxines. Ils accumulent même celle-ci dans les sécrétions muqueuses de leur peau (limaces). Eponge de feu des Caraïbes Doris Bleu Attention danger : Certaines éponges sont toxiques et provoquent par contact des dermatoses (ex : l éponge de feu des Caraïbes ou certaines éponges des récifs coralliens). Daniel SPLINGART 21 / 25

22 Elles présentent des formes très variées. Leur surface est lisse ou spongieuse. Des oscules (gros orifices par où sort l eau) sont présents en petit nombre. Critères d identification = forme générale, taille, couleur, habitat, détails de structure, toucher (gluant, lisse, râpeux). Elles absorbent l eau par des pores inhalants minuscules et la rejette par les oscules après en avoir filtré les particules alimentaires. Organismes simples, leur capacité de régénération est forte. En lutte chimique permanente comme tous les animaux fixés, elles servent d habitat à de nombreuses espèces. Certaines peuvent contenir des algues symbiotiques. Daniel SPLINGART 22 / 25

23 Le site de Doris de la FFESSM Le Subaqua - Hors Série n 1 (3 ème édition) Le nouveau Petit Robert 2009 Innombrables sites web Les spongiaires de C.COPPEL CD75 Les éponges de J.C.MAGENHAM CD75 Daniel SPLINGART 23 / 25

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25 Daniel SPLINGART 25 / 25

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