TRAVAUX DE LA PREMIÈRE CONFÉRENCE SUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT EN AFRIQUE

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1 TRAVAUX DE LA PREMIÈRE CONFÉRENCE SUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT EN AFRIQUE LIBREVILLE, GABON, AOÛT 2008 La sécurité sanitaire passe par un environnement sain

2 TRAVAUX DE LA PREMIÈRE CONFÉRENCE INTERMINISTÉRIELLE SUR LA SANTÉ ET L ENVIRONNEMENT EN AFRIQUE LIBREVILLE, GABON, AOÛT 2008 La sécurité sanitaire passe par un environnement sain ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ Bureau régional de l Afrique Brazzaville 2010

3 Bureau régional de l OMS pour l Afrique, 2010 Les publications de l Organisation mondiale de la Santé bénéficient de la protection par les dispositions du Protocole N 2 de la Convention pour la Protection du Droit d Auteur. Tous droits réservés. Il est possible de se procurer la présente publication auprès de l Unité des Publications et des Langues, Bureau régional de l OMS pour l Afrique, B.P. 6, Brazzaville, République du Congo (Tel: ; Fax: ; E mail: afrobooks@afro.who.int). Les demandes relatives à la permission de reproduire ou de traduire la présente publication que ce soit pour la vente ou pour une diffusion non commerciale doivent être envoyées à la même adresse. Les appellations employées dans la présente publication et la présentation des données qui y figurant n impliquent pas de la part de l Organisation mondiale de la Santé aucun prise de position quant au statut juridique des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. Les lignes en pointillé sur les cartes représentent des frontières approximatives dont le tracé peut ne pas avoir fait l objet d un accord définitif. La mention de firmes et de produits commerciaux n impliquent pas que ces produits ou firmes sont agrées ou recommandés par l Organisation mondiale de la Santé de préférence à d autres de même nature. Sauf erreur ou omission, une majuscule initiale indique qu il s agit d un nom déposé. L Organisation mondiale de la Santé a pris toutes les mesures raisonnables pour vérifier l exactitude des informations contenues dans la présente publication. Toutefois, cette publication est diffuse sans aucune garantie, fut elle expresse ou sous entendue. Le lecteur est responsable de l interprétation des données qu elle contient et de l utilisation qui en est faite. L OMS ne peut en aucun cas être tenue responsable des dommages qui pourraient découler de l utilisation de ces informations.. Imprimé en.

4 SOMMAIRE Page Remerciements... Résumé d orientation Introduction La conférence Travaux de la réunion scientifique et technique Première séance plénière Séances parallèles Deuxième séance plénière Recommandations Travaux de la Conférence ministérielle La Déclaration de Libreville Documents de la Conférence Risques classiques et modernes pour la santé humaine liés à l environnement Dimension économique et développementale des facteurs de risque pour la santé humaine Contribution des écosystèmes à la santé et au bien être de l homme Cadres politiques permettant de s attaquer aux problèmes sanitaires et environnementaux Outils et approches pour la prise de décisions concernant la gestion de l environnement et la santé publique Risques nouveaux et émergents pour la santé humaine liés à l environnement Cadres juridiques et réglementaires internationaux Évaluation de l impact sanitaire Risques pour la santé liés au changement climatique... ANNEXE 1. Ordre du jour et programme de travail Discours... iii

5 REMERCIEMENTS Au nom de tous les pays africains, l Organisation mondiale de la Santé, le Programme des Nations Unies pour l Environnement et le Gouvernement de la République Gabonaise remercient sincèrement la Fondation Rockefeller, la France et l Allemagne pour la contribution financière importante qu ils ont apportée à l organisation de cette Première Conférence iterministérielle sur la Santé et l Environnement en Afrique. iv

6 RÉSUMÉ D ORIENTATION L environnement est un des principaux déterminants de la santé individuelle et communautaire, et l exposition à des facteurs de risque physiques, chimiques et biologiques liés à l environnement peut nuire à la santé humaine de différentes manières. L Afrique continue à faire face aux défis «classiques» à savoir : le faible accès à une eau de boisson saine, des systèmes d assainissement de base, l inexistence ou la mauvaise conception des systèmes d irrigation et gestion de l eau, l insuffisance ou la mauvaise construction des infrastructures routières, des logements et des systèmes d élimination des déchets. Pourtant, en outre, le Continent doit désormais faire face à des défis nouveaux et émergents et notamment aux effets sanitaires des changements climatiques, de l accélération de l urbanisation et de la pollution de l air. Les gouvernements africains sont de plus en plus motivés pour améliorer la qualité de l environnement afin de protéger la santé et le bien être de leurs populations. Cependant, pour s attaquer aux défis liés aux liens inextricables qui existent entre la santé et l environnement, il a fallu sensibiliser davantage les ministres en charge de la santé et de l environnement aux coavantages importants que les secteurs de la santé et de l environnement tireront de leurs politiques, stratégies et programmes respectifs. Pour catalyser ces liens, l Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Programme des Nations Unies pour l Environnement (PNUE) organisent, en partenariat avec le Gouvernement de la République Gabonaise la toute première Conférence interministérielle sur la santé et l environnement en Afrique à Libreville (Gabon), du 26 au 29 août 2008.Cette première Conférence Interministérielle sur la santé et l environnement en Afrique a pour but d explorer les bases de données factuelles permettant de catalyser les liens bidirectionnels qui existent entre la santé et l environnement. L objectif général de la Conférence était d obtenir l engagement politique nécessaire pour catalyser les changements politiques, institutionnels et en matière d investissement nécessaires pour réduire les risques pour la santé liés à l environnement afin de garantir le développement durable. Les objectifs spécifiques de la Conférence étaient les suivants: a) Mettre en évidence la nécessité de reconnaître la corrélation qui existe entre l environnement et la santé afin de parvenir à un développement durable; b) Promouvoir une approche holistique de l élaboration, dans les secteurs de la santé et de l environnement, de politiques qui valorisent les services que les écosystèmes rendent à la santé humaine; c) Convenir des actions spécifiques à mettre en œuvre pour modifier les arrangements institutionnels et les cadres d investissement afin d atténuer les risques pour la santé humaine liés à l environnement. v

7 Une réunion scientifique et technique de deux journées et demie a été tenue à la Cité de la Démocratie du 26 au 28 août 2008 pour examiner les données scientifiques et les questions programmatiques. Cette réunion a été suivie par un sommet ministériel qui a duré une journée et demie. La Conférence a vu la participation de plus de 300 participants y compris 52 délégations nationales (en tout 82 ministres et chefs de délégation provenant des ministères de la santé et de l environnement), des experts scientifiques, des partenaires, des donateurs et notamment des représentants des institutions spécialisées des Nations Unies (ONU), des institutions spécialisées des Nations Unies, des secrétariats des conventions ayant ou n ayant pas force obligatoire, des banques de développement, de pays Européens (France et Allemagne) et des organisations non gouvernementales. Les experts observé que dans la plupart des pays africains, les principaux facteurs de risque pour la santé humaine liés à l environnement étaient: les étendues d eau insalubre, l insuffisance de l accès à une eau de boisson saine, la pollution de l air à intérieur des habitations et la pollution atmosphérique, les aliments insalubres ou impropres à la consommation, un assainissement inadéquat, la mauvaise élimination des déchets, une lutte anti vectorielle inexistante ou dangereuse, l exposition aux produits chimiques et les traumatismes. Ils se sont accordés sur le fait que dans la Région africaine, le changement climatique avait d ores et déjà des effets désastreux sur la santé publique, les effets sanitaires majeurs étant notamment la variabilité de la production agricole et des disponibilités alimentaires, qui a pour corollaire la sous nutrition; la variabilité de la transmission du paludisme, de la diarrhée et des autres maladies à transmission vectorielle, hydrique ou aérienne; sans compter les effets sanitaires néfastes induits par la rareté de l eau et les catastrophes naturelles telles que les inondations et les sécheresses, alors que les services de santé travaillent déjà dans des conditions difficiles. Les experts ont observé qu au cours des 25 dernières années, le secteur de la santé publique s est efforcé d adopter une approche plus holistique, plus systémique et plus respectueuse de l environnement. Les participants ont fait noté qu avec une charge de morbidité élevée et essentiellement liée à l environnement et à la hausse des coûts économiques de la dégradation de l environnement, l Afrique doit faire face à une urbanisation et à une modernisation rapides. Non seulement les maladies liées à l environnement ont un impact sur les populations pauvres et vulnérables mais elles contribuent à la perpétuer la pauvreté. Au fil des ans, un certain nombre de technologies ont été élaborées qui permettent de gérer des risques pour la santé humaine liés à l environnement, mais elles n ont utilisées ni effectivement ni efficacement en raison de l absence d une approche politique intégrée, de la faiblesse des institutions, de l insuffisance des moyens techniques et de l absence d une collaboration intersectorielle. vi

8 Les décideurs africains reconnaissent de plus en plus la corrélation qui existe entre la santé et l environnement mais dans de nombreux pays, les politiques nationales de santé ont été élaborées indépendamment des politiques environnementales. La planification et la prestation des services se font sans que leur intégration soit délibérée. Des cadres législatifs et réglementaires ont été élaborés, qui concernent la corrélation entre l environnement et la santé. Des instruments tels que l évaluation de l impact sanitaire (EIS) constituent un outil important d aide à la prise de décision qui peut permettre d assurer la prévention primaire des maladies lors de la planification et de la conception des plans de développement. C est dans ce contexte que les ministres de la santé et les ministres de l environnement de 52 pays africains ont adopté la Déclaration de Libreville sur la Santé et l Environnement en Afrique. Ils ont déclaré ce qui suit: Nous, États africains, nous engageons à : 1. Mettre en place une alliance stratégique entre la santé et l environnement, comme base d un plan d action concerté; 2. Élaborer ou mettre à jour des cadres nationaux, sous régionaux et régionaux afin de nous attaquer d une manière plus efficace aux conséquences néfastes des risques environnementaux sur la santé, par l intégration des liens entre la santé et l environnement dans les politiques, stratégies, règlements et plans nationaux de développement; 3. Assurer l intégration des objectifs convenus dans les domaines de la santé et de l environnement dans les stratégies de réduction de la pauvreté, en mettant en oeuvre les programmes prioritaires intersectoriels à tous les niveaux en vue d accélérer l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le développement; 4. Développer les capacités nationales, sous régionales et régionales pour mieux prévenir les maladies liées à l environnement, à travers l établissement ou le renforcement des institutions s occupant de la santé et de l environnement; 5. Soutenir l acquisition ou la gestion des connaissances sur la santé et l environnement, particulièrement par la promotion de la recherche appliquée aux niveaux local, sous régional et régional, tout en assurant la coordination des publications scientifiques et techniques afin d identifier les déficits en connaissances et les priorités de recherche et de soutenir l éducation et la formation à tous les niveaux; 6. Mettre en place et renforcer les systèmes de surveillance de la santé et de l environnement pour faciliter la mesure des effets liés entre la santé et l environnement et pour identifier les risques émergents afin de mieux les gérer; vii

9 7. Mettre efficacement en œuvre les mécanismes nationaux, sous régionaux et régionaux permettant de veiller au respect des conventions internationales et de la réglementation nationale visant à protéger les populations contre les menaces sanitaires liées à l environnement, y compris l adhésion et la mise en œuvre de la Convention de Bamako par les pays qui ne l ont pas encore fait; 8. Mettre en place des mécanismes nationaux de contrôle et d évaluation pour mesurer la performance dans la mise en œuvre des programmes prioritaires et des mécanismes de revue par les pairs pour tirer des enseignements des expériences mutuelles ; 9. Instituer la pratique qui consiste à faire une évaluation systématique des risques sanitaires et environnementaux, notamment par l établissement de procédures d évaluation des effets sur la santé et de production des rapports nationaux sur l Avenir de l environnement ; 10. Promouvoir des partenariats pour le plaidoyer ciblé et spécifique sur les questions de santé et d environnement auprès des institutions et des communautés, et notamment auprès des jeunes, des parlementaires, des autorités locales, des ministères de l éducation, de la civile société et du secteur privé; 11. Atteindre un équilibre dans l allocation des ressources budgétaires nationales en faveur des programmes intersectoriels de santé et d environnement. Ils ont appelé l OMS et le PNUE à: Appuyer, avec les autres partenaires et donateurs, notamment les banques développement d Afrique et les communautés économiques sous régionales africaines, la mise en œuvre de la présente Déclaration, et pour intensifier les efforts dans le plaidoyer, la mobilisation des ressources et l obtention d investissements nouveaux et additionnels en vue de renforcer l alliance stratégique entre la santé et l environnement; Aider les pays africains à partager les expériences, à renforcer les capacités et à mettre en place un mécanisme pour suivre les progrès accomplis dans les efforts visant à honorer les engagements pris à cette conférence, à travers la revue par les pairs, et à organiser une deuxième Conférence interministérielle sur la santé et l environnement en Afrique avant la fin de 2010; et Appuyer la mise en oeuvre des conventions et accords sur la santé et l environnement et la mise en place d un réseau africain de surveillance des maladies transmissibles et non transmissibles, en particulier celles qui sont liées aux déterminants environnementaux. viii

10 Ils ont invité Son Excellence El Hadj Omar Bongo Ondimba, Président de la République Gabonaise, pays hôte, à présenter la présente Déclaration à l Union Africaine. ix

11 1. INTRODUCTION L environnement est un des principaux déterminants de la santé individuelle et communautaire, et l exposition à des facteurs de risque physiques, chimiques et biologiques liés à l environnement peut nuire à la santé humaine de différentes manières. L Afrique continue à faire face aux défis «classiques» à savoir : le faible accès à une eau de boisson saine, des systèmes d assainissement de base, l inexistence ou la mauvaise conception des systèmes d irrigation et de conservation de l eau, l insuffisance ou la mauvaise construction des infrastructures routières, des logements et des systèmes d élimination des déchets.pourtant, en outre, le Continent doit désormais faire face à des défis nouveaux et émergents, et notamment aux effets sanitaires des changements climatiques, de l accélération de l urbanisation, de la pollution de l air à l intérieur des habitations et de la pollution atmosphérique. Les conditions atmosphériques et le climat font partie des principaux facteurs qui influent non seulement sur l environnement naturel mais aussi sur le bien être de l homme. En effet, les conditions atmosphériques affectent la santé au moyen des phénomènes climatiques extrêmes tels que les vagues de chaleur, les inondations et les orages. Le climat quant à lui influe sur les principaux déterminants environnementaux de la santé, et notamment sur les disponibilités en eau douce, les disponibilités alimentaires suffisantes, la stabilité des écosystèmes ruraux et sur l intensité de la transmission et la distribution de nombreuses maladies infectieuses. En 2002, 23% (2,4 millions, en majorité des enfants) de la totalité des décès survenus en Afrique ont été attribués à des facteurs de risque liés à l environnement (OMS, 2006). Pendant la même année, 1,03 millions de décès ont été liés à des systèmes d approvisionnement en eau et à un assainissement inadéquats, à une mauvaise hygiène, sans compter les décès attribués à la mauvaise gestion des ressources en eau et à l insalubrité des eaux (OMS, 2008). En outre, en Afrique, décès ont été liés à la pollution de l air (OMS, 2007). Selon les prévisions, l accès à une eau de boisson saine restera un problème pendant de nombreuses années et aura un impact sur la capacité de l Afrique à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD. Malgré une amélioration de la couverture générale par les systèmes d approvisionnement en eau entre 1990 et 2002, la couverture visée par la Région pour 2015 reste inférieure à la cible de l OMD visé, qui est de 75%. Les gouvernements africains sont de plus en plus motivés pour améliorer la qualité de l environnement afin de protéger la santé et le bien être de leurs populations. Les ministères de santé existent depuis assez longtemps car ils datent habituellement de l époque coloniale alors que les ministères de l environnement sont de création beaucoup plus récente en raison de l émergence des problèmes environnementaux. Ces ministères sont chargés de deux domaines distincts mais interdépendants et peuvent avoir ou ne pas avoir de liens formels ou informels. Pour s attaquer aux problèmes liés à la corrélation qui existe entre la santé et l environnement, il est nécessaire de sensibiliser davantage les ministères en charge de la santé et de l environnement aux co avantages que les deux secteurs tireront de leurs politiques,

12 stratégies et programmes respectifs. Cela constitue le préalable d une approche intégrée de l élaboration des politiques qui valorisent les services rendus par les écosystèmes à la santé humaine et au bien être de l homme. En outre, ces mesures sont nécessaires pour modifier les arrangements institutionnels et les cadres d investissement afin de réduire les risques pour la santé humaine liés à l environnement et d atteindre les OMD. Pour tenter de catalyser ces liens, l Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Programme des Nations Unies pour l Environnement (PNUE) organisent, en partenariat avec le Gouvernement de la République Gabonaise la toute première Conférence interministérielle sur la santé et l environnement en Afrique à Libreville (Gabon), du 26 au 29 août En abordant les problèmes sanitaires et environnementaux communs aux deux secteurs, la conférence examinera ces problèmes sous l angle de leur impact concret sur la réalisation des objectifs nationaux de développement tels qu ils ont été définis par la Conférence ministérielle africaine sur l Environnement (CMAE), le Nouveau partenariat pour le développement de l Afrique (NEPAD), la Stratégie de l Union Africaine en matière de santé, les stratégies nationales pour la réduction de la pauvreté et par d autres mécanismes, et en fonction des OMD dans leur ensemble. 2. LA CONFÉRENCE La Première Conférence interministérielle sur la santé et l environnement va explorer les bases de données factuelles permettant de catalyser des liens bidirectionnels entre la santé et l environnement. Elle ambitionne de mettre en place une alliance stratégique entre la santé et l environnement qui aura un impact sur les politiques de développement aux niveaux macroéconomique et sectoriel, les cadres d investissements existants et les critères et les procédures de l allocation des ressources, et produira des résultats tangibles à court et à moyen terme. L objectif général de la conférence était d obtenir l engagement politique qui permettra de catalyser les changements politiques, institutionnels et en matière d investissements, qui sont nécessaires pour réduire les risques pour la santé liés à l environnement afin de garantir le développement durable. Les objectifs spécifiques de la conférence sont les suivants : a) Mettre en évidence la nécessité de reconnaître la corrélation qui existe entre l environnement et la santé afin de parvenir à un développement durable. b) Promouvoir une approche holistique de l élaboration, dans les secteurs de l environnement et de la santé, de politiques qui valorisent les services que les écosystèmes rendent à la santé humaine. c) Convenir des actions spécifiques à mener pour induire les changements nécessaires dans les arrangements institutionnels et les cadres d investissement afin d atténuer les risques pour la santé humaine liés à santé humaine liés à l environnement.

13 Une conférence scientifique et technique de deux jours et demi s est tenue à la Cité de la Démocratie du 26 au 28 août pour discuter des bases factuelles et des questions programmatiques.cette réunion a été suivie d un Sommet ministériel d une journée et demie. 2.1 Travaux de la réunion scientifique et technique La conférence s articulait autour de deux thèmes principaux, à savoir: «Les menaces pour la santé humaine liées à l environnement en Afrique: base des données factuelles et impact sanitaire» et «Mécanismes et opportunités actuelles permettant de venir à bout des défis sanitaires et environnementaux». Un certain nombre de sujets ont été abordés dans le cadre de chacun de ces thèmes, sur la base des documents techniques préparés par les experts scientifiques, et envoyés aux différentes délégations nationales avant la conférence. Les groupes de participants ayant participé à la session plénière et aux sessions parallèles sont les suivants : a) Délégations nationales: des experts provenant des ministères de l Environnement et de la Santé; b) Experts scientifiques: un certain nombre d experts internationaux ont également été invités à faire des discours magistraux sur des thèmes spécifiques présentant un intérêt pour la Conférence; c) Partenaires et donateurs : il s agissait notamment des institutions spécialisées des Nations Unies, des secrétariats des conventions ayant ou n ayant pas force obligatoire, des banques de développement, des pays Européens (France et Allemagne) et des organisations non gouvernementales. La réunion a démarré le mardi 26 août 2008 avec l allocution de bienvenue prononcée par le Dr Maria Neira, Directeur du Département de la Santé publique et de l Environnement à l OMS. Ensuite, la Conférence a été officiellement ouverte par M. Jean Baptiste Ndong Nguema, Secrétaire Permanent au Ministère gabonais de la Santé. Il a réitéré la pertinence des thèmes abordés par la réunion, qui ont été choisis en raison de la situation environnementale qui prévaut dans les pays africains. Il a également invité les experts participant à la réunion à faire des recommandations pouvant permettre d atténuer les effets néfastes des risques environnementaux sur la santé. Après la séance d ouverture, le Bureau de la Conférence a été constitué comme suit : Président : le Pr Lucien Obam, Gabon; Vice Président : le Dr Roland Robinson, Madagascar; Premier Rapporteur : le Dr Jean de Dieu Nzila, Congo;

14 Deuxième Rapporteur : M. Ramsoon, Afrique du Sud. L ordre du jour prévoyait une première session plénière comprenant deux exposés magistraux intitulés respectivement: Les menaces pou la santé liées à l environnement en Afrique: base de données factuelles et impact sanitaire et Mécanismes et opportunités actuelles permettant de venir à bout des défis sanitaires et environnementaux. Après les questions de clarification et quelques commentaires, les participants ont été scindés pour participer aux sessions parallèles afin d examiner les rapports techniques préparés par le Secrétariat, à savoir: Risques classiques et modernes pour la santé humaine liés à l environnement; Risques nouveaux et émergents pour la santé humaine liés à l environnement; Risques pour la santé liés aux changements climatiques; Dimensions économique et développementale des facteurs de risque pour la santé humaine liés à l environnement; Contribution des écosystèmes à la santé et au bien être de l homme; Cadres politiques permettant de s attaquer aux problèmes sanitaires et environnementaux; Outils et approches pour la prise de décisions concernant la gestion de l environnemental et de la santé publique; Cadres juridiques et réglementaires internationaux; Évaluation de l impact sanitaire (EIS). Ensuite, ces sessions parallèles ont été suivies de la deuxième session plénière au cours de laquelle les résultats des discussions tenues lors des sessions parallèles ont été présentés et débattus. Cette session plénière a également examiné les versions préliminaires du résumé du rapport technique et de la Déclaration de Libreville, qui seront présentés à la Conférence ministérielle. Plusieurs évènements ont été organisés en marge de la Conférence: Santé de l enfant et environnement en Afrique; L approche Éco santé ; Accords internationaux et cadres juridiques concernant les substances chimiques et les déchets;

15 Un panel de médias; Une conférence de presse; Le lancement du rapport intitulé Rapport sur le Partenariat Pauvreté Environnement ; et une conférence de presse Première séance plénière Le premier exposé intitulé Menaces pour la santé humaine: base de données factuelles et impact sanitaire a été présenté par le Dr Maria Neira, Directeur du Département de la santé publique et de l Environnement à l OMS. Le Dr Neira a présenté des données essentielles pour mettre en évidence les liens qui existent entre l environnement et la santé: Dans les pays en développement, jusqu à 25% de la charge totale de morbidité sont liés à des facteurs de risque environnementaux. Les enfants paient le plus lourd tribut à la charge de morbidité liée aux risques environnementaux. En Afrique, sur un total de 13 millions de décès, 2.4 millions pourraient être évités si les facteurs de risque environnementaux étaient mieux maîtrisés. Les risques émergents ont également un impact sur la santé. Environ 60% des écosystèmes vitaux du monde sont déjà dégradés. En ce qui concerne les facteurs de risque classiques, elle a déclaré que certains d entre eux étaient largement connus, comme par exemple la pollution de l eau, la pollution atmosphérique, les déchets domestiques, la fumée des combustibles solides à l intérieur des habitations (bois de chauffage, combustibles solides) et les substances chimiques. Certaines mesures se sont avérées efficaces et on pourrait les prendre pour améliorer la qualité de vie des populations et réduire le nombre de décès. Les pays s efforcent de plus en plus de réduire les effets néfastes des facteurs de risque environnementaux sur la santé, mais le plus souvent, cette réduction est très lente. Un nombre croissant de risques émergents liés à l urbanisation et à l industrialisation sont en train d avoir un impact sur la santé publique et l environnement. C est ainsi par exemple que bon nombre de villes africaines souffrent de diverses formes de pollution (notamment les déchets urbains) qui contaminent l air et l eau. Le changement climatique est un facteur de risque déjà présent qui a un impact sur la santé publique et dans bon nombre de cas, par suite des situations d urgence dues à des conditions climatiques sévères. Une des

16 manières de s attaquer à ce type de risques émergents est de reconnaître les liens qui existent entre l environnement et la santé et de s y attaquer en mettant en place des alliances entre la santé et l environnement regroupant tous les partenaires concernés. Le deuxième exposé de la séance plénière, qui a été présenté par M. Mounkaila Goumandakoye, Directeur régional du PNUE, était intitulé Mécanismes et opportunités permettant de venir à bout des défis sanitaires et environnementaux. M. Goumandakoye a insisté sur la nécessité d une collaboration entre les secteurs de la santé et de l environnement. Il a mis en exergue les opportunités pouvant permettre de venir à bout des défis sanitaires et environnementaux : Des conventions existent déjà, qui peuvent permettre de renforcer les liens entre et l environnement et la santé, comme par exemple la Convention de Stockholm sur les polluants organiques persistants ou la nouvelle Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM). Divers outils et approches existent qui peuvent permettre d appréhender la situation (par exemple l évaluation de l impact environnemental et l évaluation de l impact sanitaire il pourrait s avérer nécessaire de mettre au point un outil plus spécifique pour l évaluation de l impact environnemental et sanitaire). Les cadres politiques existent, à l instar du Bilan commun de pays (CCA), qui peuvent également permettre, grâce à l inclusion des volets Environnement et Santé, de même que Initiative Pauvreté Environnement. Les mécanismes institutionnels peuvent également permettre d étendre les partenariats afin d inclure d autres institutions spécialisées, la société civile et les communautés. Il a également préconisé la mise en oeuvre des initiatives stratégiques telles que la CMAE, le Comité régional de l OMS, et l Initiative HELI sur les liens entre la santé et l environnement. Il s est référé à la Déclaration de 34 Gouvernements africains faite lors de la réunion régionale de l Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM) en juillet 2008 et à la contribution du PNUE à cette déclaration. Il a en outre engagé le PNUE à collaborer avec l OMS pour la mise en oeuvre des décisions et recommandations de la Conférence. Il a indiqué que le prochain rapport sur l Avenir de l environnement en Afrique (AEO) aura peut être pour thème Santé et environnement Séances parallèles: i) Risques classiques et modernes pour la santé humaine liés à l environnement

17 Les experts ont observé que dans la plupart des pays africains, les principaux facteurs de risque pour la santé humaine liés à l environnement sont: les étendues d eau insalubre, l insuffisance de l accès à une eau de boisson saine, la pollution de l air à intérieur des habitations et la pollution atmosphérique, les aliments insalubres ou impropres à la consommation, un assainissement inadéquat, la mauvaise élimination des déchets, une lutte anti vectorielle inexistante ou dangereuse, l exposition aux produits chimiques et les traumatismes. En effet, selon les estimations faites par l OMS, en 2006, environ 25 % (2,4 millions) de la totalité des décès survenus en Afrique ont été attribués à des facteurs de risque liés à l environnement (OMS, 2006). Les causes profondes de cette situation sont notamment l inexistence ou l inefficacité des politiques, la faiblesse des capacités institutionnelles, la pénurie des ressources et la méconnaissance générale par les dirigeants et les communautés de la corrélation qui existe entre l environnement et la santé. ii) Risques pour la santé liés au changement climatique Les experts ont convenu que dans la Région africaine, le changement climatique a d ores et déjà de graves effets sur la santé publique. Les effets sanitaires majeurs sont notamment la variabilité de la production agricole et des disponibilités alimentaires, avec pour corollaire la sous nutrition, la variabilité de la transmission du paludisme, de la diarrhée et des autres maladies à transmission vectorielle, hydrique ou aérienne, sans compter ses effets sanitaires néfastes induits par la rareté de l eau ou des catastrophes naturelles telles que les inondations et les sécheresses. En outre, le changement climatique anthropogénique risque d aggraver davantage la dégradation de l environnement et d exacerber les vulnérabilités qui sont monnaie courante dans la Région africaine. Il risque notamment d accroître les risques liés aux phénomènes climatiques extrêmes et de diminuer les disponibilités alimentaires et en eau douce et ce qui est plus imprévisible et probablement plus néfaste de favoriser la transmission de bon nombre de maladies infectieuses. Les experts ont préconisé le renforcement de la collaboration intersectorielle, régionale et internationale pour protéger les populations et les préparer aux effets sanitaires probables de la variabilité et du changement climatiques. Ces initiatives devraient reposer sur les capacités nationales et régionales existantes qui sont nécessaires pour la gestion des risques pour la santé liés au climat. iii) Risques nouveaux et émergents pour la santé humaine liés à l environnement Les experts ont observé que tout en restant confrontée aux facteurs de risque classiques pour la santé humaine liés à l environnement, l Afrique doit désormais faire face à de risques nouveaux et émergents pour la santé publique liés à l environnement et ce, alors que les systèmes de santé travaillent déjà dans des conditions difficiles. Ces risques émergents sont notamment le changement climatique, qui est l origine de la transition épidémiologique observée dans les maladies infectieuses émergentes et ré émergentes, les polluants organiques persistants, les déchets électroniques, les irradiations et les nouveaux risques professionnels. Au cours des 10 dernières années, l Afrique a été secouée par de fréquentes flambées épidémiques de maladies infectieuses émergentes et ré émergentes et de maladies

18 transmises par les moustiques et les déchets d équipements électriques et électroniques (DEEE) sont de plus en plus préoccupants. En outre, des cas graves d irradiation ont été notifiés et de nouvelles substances plus toxiques (dioxines, furanes et métaux lourds) sont en train de donner naissance à de nouveaux problèmes sanitaires et environnementaux et à de nouveaux risques professionnels en Afrique. iv) Contribution des écosystèmes à la santé et au bien être de l homme; Les experts ont observé qu au cours des 25 dernières années, le secteur de la santé publique s est efforcé d adopter une approche plus globale, plus systémique et plus respectueuse de l environnement. De nos jours, la gestion des ressources naturelles couvre des considérations aussi bien environnementales que socio économiques. Ces deux domaines ont fait l objet d un changement d orientation en faveur d une approche plus holistique de la gestion. Cependant, dans la plupart des pays africains, l évaluation et le suivi de la dynamique des activités humaines et de leur impact sur écosystèmes locaux, qui tiennent essentiellement à l insuffisance des moyens techniques nécessaires pour évaluer ces impacts, continuent de laisser à désirer. v) Outils et approches pour la prise de décisions concernant la gestion de l environnement et de la santé publique; Un certain nombre de technologies utilisées pour la gestion des risques pour la santé humaine liés à l environnement ont été développées. Celles ci comprennent les plans et les technologies utilisées pour la salubrité de l eau, le traitement des eaux domestiques, un système d assainissement adéquat, la lutte anti vectorielle (y compris la gestion environnementale), la gestion des déchets solides et hospitaliers, et des techniques améliorées de cuisson à l intention des zones rurales. Cependant, la plupart des pays africains ne peuvent pas accéder à ces outils afin de les utiliser pour la mise en oeuvre des connaissances vitales, fondées sur des bases factuelles, et relatives aux liens qui existent entre l environnement et la santé. L insuffisance des moyens permettant de collecter, de faire la synthèse et d interpréter les données techniques sur la santé et l environnement, les attitudes envers les technologies nouvelles, la faiblesse des processus d évaluation d impact et la méconnaissance des outils permettant de quantifier les coûts de la santé et leurs bienfaits sur la santé humaine en termes économiques, constituent des obstacles supplémentaires. vi) Dimensions économique et développementale des facteurs de risque pour la santé humaine liés à l environnement Les participants ont observé qu avec en toile de fond une charge de morbidité élevée et essentiellement liée à l environnement, et la hausse des coûts économiques de la dégradation de l environnement, l Afrique doit faire face à une urbanisation et à une modernisation rapides. Non seulement les maladies liées à l environnement affectent particulièrement les populations pauvres et vulnérables mais elles contribuent à perpétuer la pauvreté. En effet, elles ont un impact direct sur la productivité économique aussi bien dans les ménages qu au niveau

19 national. On estime que dans un échantillon représentatif des pays africains, le fardeau économique lié à l absence d eau saine et de systèmes d assainissement de base, à la pollution de l air à l intérieur des habitations et à la pollution atmosphérique représente environ 1 à 4% du produit intérieur brut (PIB).Les familles de paysans pauvres affectées par la forte incidence des maladies risquent de se tourner vers des cultures ne nécessitant pas une forte intensité de main d œuvre, mais celles ci risquent d avoir une valeur nutritionnelle inférieure et/ou d être moins rentables. Selon des estimations faites en 2001, même lorsque ces autres facteurs ont été maîtrisés, les taux de croissance du PIB enregistrés dans les pays à forte transmission de paludisme sont inférieurs de 1, 3% à ceux enregistrés dans d autres pays et, dans les pays où plus de la moitié de la population est exposée au paludisme, on enregistre des revenus moyens équivalant à 30% de ceux qui ont été enregistrés dans les pays où la transmission du paludisme est moins intense. Pendant trop longtemps, les secteurs de la santé et de l environnement ont cherché à venir à bout des conséquences en aval des politiques de développement économique mal conçues, tout en ayant peu d influence sur les décisions concernant le développement prises en amont, qui façonnent profondément l environnement naturel du Continent. vii) Cadres politiques permettant de s attaquer aux problèmes sanitaires et environnementaux La Conférence des Nations Unies sur l Environnement et le Développement aussi appelée Sommet de la terre, qui s était tenue à Rio de Janeiro en 1992, avait mis en évidence l importance de la corrélation qui existe entre les principaux déterminants sociaux, économiques et environnementaux du développement durable, qui sont tous déterminés par une bonne santé. Les Objectifs du Millénaire pour le développement (Objectifs 4, 5 et 6), s attaquent également aux liens importants qui existent entre l environnement et la santé, tout comme le Plan adopté à Johannesburg pour la mise en œuvre des recommandations du Sommet mondial sur le Développement durable, qui est particulièrement lié à la nouvelle Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM) adoptée d un commun accord. L Initiative pour la mise en valeur des ressources humaines du Nouveau partenariat pour le développement de l Afrique (NEPAD) préconise également l intégration des politiques concernant la santé et l environnement. En 2002, Le Comité régional de l OMS pour l Afrique avait adopté la Résolution AFR/RC52/R3 sur la santé et l environnement: Stratégie de la Région africaine, qui met en exergue les liens qui existent entre la santé, l environnement et le développement. Les décideurs africains reconnaissent de plus les liens étroits qui existent entre la santé et l environnement, mais dans de nombreux pays, les politiques nationales de santé sont élaborées indépendamment des politiques environnementales. Par ailleurs, la planification et la prestation des services se font sans que leur intégration soit délibérée. viii) Cadres juridiques et réglementaires internationaux

20 Au cours des deux dernières décennies, des cadres juridiques et réglementaires ont été élaborés qui concernent la corrélation entre l environnement et la santé. Dans le seul domaine du contrôle des produits chimiques, divers accords distincts ayant force exécutoire (les conventions de Rotterdam, de Stockholm et de Bâle) co existent avec des accords n ayant pas force exécutoire comme le Système généralisé harmonisé de classification et d étiquetage des produits chimiques (SGH). Une nouvelle initiative connue sous le nom d Approche stratégique de la gestion internationale des produits chimiques (SAICM) s attaque aux disparités croissantes entre les capacités des différents pays à gérer la sécurité des produits chimiques. Cependant, le degré de rationalisation de ces instruments dans le cadre des législations nationales existantes n a pas été formellement documenté. On estime qu à l heure actuelle, ces instruments ne sont ni déployés ni adéquatement équipés. Le déversement en août 2006, de substances dangereuses dans la ville d Abidjan, Côte d Ivoire, a mis en lumière et de manière éclatante, la nécessité de reconnaître, à tous les niveaux, la corrélation qui existe entre la santé et l environnement et de coordonner les actions nécessaires. ix) Évaluation de l impact sanitaire Les liens qui existent entre le développement, l environnement et la santé sont aussi prononcés en Afrique qu ailleurs. Pourtant, le cas de l Afrique est unique en raison du nombre considérable de maladies transmissibles endémiques liées à l environnement, de la fragilité relative des écosystèmes du Continent et de l abondance des naturelles ressources dont l exploitation pose des risques et offre des opportunités pour la santé, l environnement et le développement. L évaluation de l impact sanitaire (EIS) constitue un important outil d aide à la prise de décision qui permet de faire la prévention primaire des maladies grâce à la planification et à la conception des plans de développement. La plupart des pays africains sont dotés d un cadre pour l évaluation de l impact environnemental (EIE), mais son utilisation pour l évaluation de l impact sanitaire n est pas réglementée, En outre, des arrangements institutionnels existent, qui favorisent l évaluation de l impact sanitaire mais qui en empêchent la mise en œuvre. Par ailleurs, les moyens nécessaires à l évaluation de l impact sanitaire sont limités. Cela est dû en partie au fait qu en Afrique, les décideurs n ont pas encore bien appréhendé l importance de l évaluation de l impact sanitaire, ce qui fait que cet outil ne sert pas à appuyer les processus de développement et notamment les plans de développement de grande envergure. Il est donc nécessaire de définir des cadres nationaux institutionnels pour l évaluation systématique de l impact sanitaire des plans et projets de développement, et d harmoniser les procédures et la mise en œuvre de l évaluation de l impact sanitaire et de l évaluation de l impact environnemental, notamment en opérant les nécessaires changements dans les actes relatifs non seulement à la santé publique mais aussi à la protection de l environnement. Par ailleurs, il est nécessaire de renforcer les capacités pour l évaluation de l impact sanitaire afin de tirer les leçons de l expérience internationale et d accéder aux exemples de bonnes pratiques en matière de mise en oeuvre de l évaluation de l impact sanitaire. Il faudrait faire comprendre aux décideurs de haut niveau que l évaluation de l impact sanitaire est nécessaire dans le domaine de la planification, de la santé et de l environnement, car elle permet de réduire le fardeau de la mauvaise santé non seulement au

21 moyen de la prévention primaire de la maladie mais aussi de la promotion de la salubrité de l environnement grâce à la planification des stratégies et des projets de développement Deuxième séance plénière La deuxième séance plénière a été consacrée au rapport présenté par les Rapporteurs des sessions parallèles. Une discussion générale a eu lieu, qui était consacrée à l examen et à la mise en forme définitive du rapport de la Réunion des experts et des recommandations et à la préparation de la version préliminaire de la Déclaration Recommandations La réunion technique et scientifique ont fait les recommandations suivantes : i) Aux pays : Dans les deux à trois prochaines années, les pays doivent : a) Mettre en place une alliance stratégique entre santé et environnement en vue d influencer les politiques sectorielles pour le développement durable qui ont un impact sur les cadres d investissement actuel et les critères d allocation des ressources, et qui débouchent sur un impact tangible et des bénéfices mutuels à court, moyen et long terme ; b) Développer des cadres de suivi évaluation qui comprennent un ensemble d indicateurs pour mesurer la performance des programmes et les progrès accomplis par les pays ; c) Mettre en œuvre les actions prioritaires ci dessous : 1. Entreprendre un processus systématique d analyse, de mise à jour et d intégration des politiques de santé et d environnement dans les plans nationaux de développement; 2. Adopter et appliquer le principe de «trois en un» pour un seul mécanisme de coordination, un seul plan stratégique national, et un seul cadre de suivi évaluation pour les questions relatives à l interface santé et environnement; 3. Renforcer la coordination des activités intéressant les interfaces santé et environnement mises en œuvre à différent niveaux au sein des gouvernements, en particulier les municipalités, le secteur privé et la société civile; 4. Développer des activités intersectorielles pour réduire les effets des risques environnementaux sur la santé;

22 5. Évaluer périodiquement les capacités institutionnelles nationales nécessaires pour affronter les défis posés par les interfaces santé et environnement; 6. Entreprendre le suivi et l évaluation de la performance des pays, notamment en ce qui concerne la mise en œuvre des politiques et des législations en matière de santé et d environnement; 7. Mettre en place des mécanismes pour l identification et le suivi des risques environnementaux nouveaux et émergents et assurer leur inclusion dans les plans d organisation des secours d urgence ; 8. S assurer que les points focaux pour les conventions et accords internationaux font partie intégrante des mécanismes nationaux de coordination intersectorielle ; 9. Promouvoir la collaboration interpays; 10. Intensifier les activités conjointes santé et environnement pour l éducation et lasensibilisation des communautés, incluant l intégration dans les programmes scolaires; 11. Renforcer les capacités institutionnelles et professionnelles aux niveaux national et régional sur l évaluation et la gestion des risques liés aux processus économiques et de développement; 12. Incorporer de manière harmonisée les évaluations d impact santé et environnement et les réponses dans les projets de développement ; 13. Coordonner les études scientifiques et techniques réalisées par les experts de la santé et de l environnement pour identifier les lacunes dans les connaissances et définir les priorités; 14. Soutenir la recherche appliquée sur la corrélation entre la santé et l environnement en particulier au niveau local et assurer la dissémination des résultats. ii) Aux partenaires : 1. L OMS et PNUE doivent fournir aux pays des orientations et un appui technique coordonnés, en particulier pour développer, mettre en oeuvre, suivre et évaluer les plans d action nationaux en soutien à l alliance stratégique pour la santé et l environnement;

23 2. Les organisations de la société civile et le secteur privé doivent participer à la planification et à la mise en oeuvre des plans d action nationaux en soutien à l alliance stratégique entre la santé et l environnement; 3. L Union Africaine, les communautés économiques régionales et les institutions des Nations Unies, les banques de développement et les donateurs doivent appuyer et promouvoir l alliance stratégique entre la santé et l environnement. 4. Les partenaires ci dessus doivent mobiliser les ressources techniques et financières nécessaires pour la mise en oeuvre efficace des plans d action nationaux visant à promouvoir les intérêts et bénéfices mutuels entre la santé et l environnement en soutien au développement durable. 2.2 Travaux de la Conférence ministérielle L allocution de bienvenue a été prononcée par Mme Angélique Ngoma, Ministre gabonais de la Santé et de l Hygiène publique en charge de la Famille et de l Avancement des femmes. Elle a remercié Son Excellence El Hadj Omar Bongo Ondimba, Président de la République gabonaise, d avoir accepté d accueillir la Conférence, la première du genre à se tenir sur le Continent. Elle a souhaité la bienvenue à toutes les 52 délégations et remercié l OMS et le PNUE pour l appui qu ils ont apporté à l organisation de la Conférence. Elle a attiré l attention sur les liens complexes qui existent entre l environnement et la santé et invité les dirigeants à prendre les mesures nécessaires pour élaborer et mettre en œuvre des plans d action fondés sur les priorités que l Afrique a elle même identifiées dans le cadre du développement durable. Elle a fait l &loge du travail abattu par les experts et le Secrétariat. M. Mounkaila Goumandakoye, Directeur régional du PNUE pour l Afrique a noté que compte tenu de son impact sur le développement, l interface environnement santé nécessite des efforts accrus. Il a souligné la nécessité de mettre en place une alliance stratégique entre la santé et l environnement réunissant les acteurs de ces deux secteurs, afin de minimiser les conséquences de la dégradation de l environnement sur la santé humaine. Il a une fois de plus assuré les Partenaires de l engagement du PNUE à collaborer avec l OMS pour: (i) la mise en oeuvre effective des recommandations de la Conférence ; (ii) l extension de ce partenariat stratégique à d autres institutions, y compris le privé secteur ; et (iii) le suivi régulier de la mise en œuvre des recommandations de la Conférence. Le Dr. Luis Gomes Sambo, Directeur régional de l OMS pour l Afrique a relevé que nous vivons maintenant dans un monde où l éveil des consciences sur les questions environnementales et leurs liens avec la santé a atteint un niveau sans précédent au sein des communautés et des organisations de la société civile. Par conséquent, les gouvernements doivent répondre adéquatement aux problèmes de santé provoqués par les risques environnementaux. Il a indiqué que selon les toutes dernières estimations de l OMS, près de

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