Place du MG dans la PEC de la maladie d Alzheimer. Recommandation de la HAS Décembre 2011 Dr Azizi Fatima

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1 Place du MG dans la PEC de la maladie d Alzheimer Recommandation de la HAS Décembre 2011 Dr Azizi Fatima

2 Nous vivons dans des sociétés vieillissantes Les démences un réel problème de santé mondial. le nombre démences à 35 millions dans le monde(2010 selon ADI) Le nombre de nouveaux cas de démences par an à 4,6 millions. On estime qu'après 65 ans, entre 1 et 6% de la population souffre d'alzheimer A partir de 85 ans, 1 personne sur 5 est concernée par la maladie d'alzheimer. Les Femmes sont trois fois plus touchées que les hommes

3 Le nombre de malades d'alzheimer devrait doubler en 20 ans dans le monde(association Alzheimer's Disease International) la majorité des malades(57,7%) vit dans les pays en voie de développement Au Maroc, le nombre de démences est estimée en 2007 par l OMS cas La maladie d Alzheimer est la première étiologie des syndromes démentiels et en représente au moins les 2/3 des cas

4 Conduite à tenir devant un trouble cognitif Le diagnostic et la PEC de la maladie nécessitent des compétences pluridisciplinaires. Le médecin généraliste traitant est le pivot de l organisation des soins centrée sur le patient. Il collabore, pour le diagnostic et le suivi, avec un neurologue, un gériatre ou un psychiatre

5 Dépistage en population générale :n est pas recommandé Diagnostic précoce: doit être proposée, et notamment en cas de troubles de la mémoire : aux personnes se plaignant de ressentir une modification récente de leur cognition ou de leur état psychique L entourage remarque l apparition ou l aggravation de troubles cognitifs ou un changement psycho comportemental non expliqué par une pathologie psychiatrique identifiée Un état pouvant accompagner, révéler ou provoquer un déclin cognitif : chute, syndrome confusionnel, AVC.

6 Évaluation initiale Entretien Evaluer le type et l origine de la plainte Reconstituer l histoire de la maladie en recherchant le mode de début et l évolution progressive des troubles. Rechercher les antécédents médicaux: -les antécédents et les facteurs de risque cérébrovasculaire :diabète ; dyslipidémie ; tabac ; HTA -les antécédents psychiatriques ;traumatiques - les antécédents familiaux de maladie d Alzheimer ou de maladies apparentées -la prise de médicaments, d alcool ou de toxique -un syndrome confusionnel antérieur.

7 Rechercher d éventuels changements de comportement et un retentissement des troubles sur les activités quotidiennes. Préciser le mode et le lieu de vie (statut marital, environnement social, familial, professionnel )

8 Examen clinique l état général, poids, TA, troubles du rythme cardiaque le degré de vigilance les déficits sensoriels (visuel, auditif) et moteurs L examen neurologique reste longtemps normal dans la maladie d Alzheimer. L existence de signes neurologiques (signe de Babinski, réflexes archaïques, signes parkinsoniens, myoclonies, troubles de l oculo-motricité, troubles sphinctériens, troubles de la posture et de la marche, etc.) doit faire évoquer un autre diagnostic que celui de maladie d Alzheimer ou l existence d une comorbidité

9 Evaluation fonctionnelle A l aide de l échelle simplifiée des activités instrumentales de la vie quotidienne (IADL simplifiée) comportant les 4 items les plus sensibles : -utilisation du téléphone -utilisation des transports - prise de médicaments - gestion des finances la nécessité d une aide, du fait des troubles cognitifs, à au moins un de ces items constitue un retentissement significatif de ces troubles sur l activité quotidienne du patient

10 Evaluation cognitive globale Effectuer une évaluation globale de manière standardisée à l aide du: Mini- Mental State Examination (MMSE) dans sa version consensuelle. Autres tests de repérage(codex++; )

11 Hypothèses diagnostiques Il est recommandé de rechercher un certain nombre de situations qui peuvent être à l origine ou source d aggravation d un trouble cognitif : une complication iatrogène une prise de toxique une dépression,une anxiété une maladie infectieuse (syphilis, maladie de Lyme, SIDA, etc.) ; une maladie inflammatoire

12 un trouble métabolique ou carentiel (hyponatrémie, hypercalcémie, hypothyroïdie,diabète, hypovitaminose B1 et B12;dyslipidémie ) une maladie cardio-vasculaire,hta une insuffisance rénale un processus expansif intracrânien (hématome sous-dural, hydrocéphalie, etc.) ; des apnées du sommeil

13 Examens paracliniques Examens biologiques Il est recommandé de prescrire : -TSH -NFS - CRP -une natrémie, une calcémie, une glycémie - une albuminémie et un bilan rénal. Imagerie morphologique : IRM recommandée systématiquement pour tout trouble cognitif avéré de découverte récente.

14 Résultat du bilan initial Dans les cas où cette évaluation ne révèle pas d altération des facultés de mémoire, de jugement, de compréhension, etc., la HAS recommande d'en réaliser une autre 6 mois à 12 mois plus tard. Si l évaluation est en faveur d un déclin cognitif, il est recommandé au médecin généraliste traitant de : demander un avis spécialisé mettre en œuvre si nécessaire des mesures d urgence ou d aides au quotidien.

15 Mise en place de la prise en charge Le diagnostic étiologique de la maladie est établi par un médecin spécialiste neurologue. Il est recommandé que le médecin spécialiste qui a établi le diagnostic l annonce de façon explicite Il est recommandé que le médecin généraliste traitant soit informé avant qu il ne revoie le patient et que le compte rendu de la consultation d annonce du diagnostic lui soit envoyé. Cette coordination avec le médecin généraliste traitant est un gage de sécurité et de continuité des soins, dans le respect du libre choix et des souhaits du patient.

16 Suivi Suivi standardisé par le médecin généraliste traitant Le suivi recommandé est multidisciplinaire, piloté par le médecin généraliste traitant en collaboration avec un neurologue, un gériatre ou un psychiatre. Réalisé après 1 mois puis une fois par an et/ou en cas de modification de l état de santé du patient ou de son environnement Un suivi rapproché par le médecin généraliste traitant peut être nécessaire : -lors de l instauration du plan de soins et d aides -lors de phases d instabilité du patient

17 À chaque consultation, il est recommandé : Peser le patient et évaluer son état nutritionnel Prendre la TA, le pouls Surveiller toutes les comorbidités Evaluer l observance, la tolérance et l efficacité des éventuels traitements pharmacologiques prescrits et des interventions non médicamenteuses.

18 Suivi par un spécialiste Recommandé de revoir 1mois Puis 6 mois après l annonce du diagnostic ou pour ajustement posologique des traitements spécifiques, puis au minimum une fois par an. Si un traitement spécifique a été prescrit, sa poursuite audelà de 6 mois doit faire l objet d une réévaluation attentive Ce suivi spécialisé a pour objectif de réévaluer et d ajuster : -le diagnostic -l efficacité et la tolérance des traitements pharmacologiques éventuellement prescrits -la prise en charge.

19 Conclusion Le médecin généraliste= pilote du parcours de soins Il réalise l évaluation initiale du patient présentant des troubles de la mémoire. Le médecin spécialiste pose le diagnostic de la maladie d Alzheimer et l annonce au patient. C est ensuite le médecin généraliste traitant qui, après avoir échangé avec le patient et son entourage sur la bonne compréhension des enjeux du diagnostic, leur propose un plan de soin et d aides. Seule une PEC multidisciplinaire avec un réel soutien peuvent alléger la souffrance des malades et de leur famille.

20 Citation Drauzio Varella, oncologue Brésilien récompensé du prix Nobel de médecine 2011 a récemment déclaré : «Dans le monde actuel, nous investissons cinq fois plus d'argent en médicaments pour la virilité masculine et en silicone pour les seins des femmes, que pour la guérison de la maladie d'alzheimer. Dans quelques années, nous aurons des femmes avec des gros seins, et des vieux à la verge dure, mais aucun d'entre eux ne se rappellera à quoi ça sert!»

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