TOUS !"#$ ENSEMBLE REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS #!"$& #!"$' RAPPORTS THEMATIQUES 2013

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1 RAPPORTS THEMATIQUES OMD 1 ELIMINER L EXTRÊME PAUVRETE ET LA FAIM RAPPORT NATIONAL TOUS ENSEMBLE Union des Comores! " # $ % & ' & () *!"#$%&'"$%()'*+," Le gouvernement de l Union des Comores et le Système des Nations Unies, ensemble avec leurs partenaires au développement, oeuvrent pour un Comores prospère, stable et vert où prévalent l équité et la solidarité.!""" #!""$ #!""! #!""% #!""&# RAPPORTS THEMATIQUES REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS Union des Comores! " # $ % & ' & () *!"#$%&'"$%()'*+,"! " # $ % & ' & () *!"#$%&'"$%()'*+,"!""' #!""( #!"") #!""* #!""+ #!"$" #!"$$ #!"$! #!"#$ #!"$& #!"$'

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3 Objectifs du Millénaire pour le Développement Rapports thématiques 2013 OMD 4 : REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS

4 RAPPORT NATIONAL Sommaire SIGLES ET ABREVIATIONS 4 INTRODUCTION 6 Profil du système de santé 8 Methodologie de travail 10 OMD 4 : REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS Cible 4.A Réduire de trois quarts, entre 1990 et I. ANALYSE ET TENDANCE 12 Indicateur 4.1 : Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans 12 Indicateur 4.2 : Taux de mortalité infantile 14 Indicateur 4.3 : Proportion d enfants de 1 an vaccinés contre la rougeole 14 Facteurs de risque liés à la morbidité et mortalité des enfants de moins de 5 ans 15 II. SITUATION DE MISE EN ŒUVRE 19 Capacité nationale de suivi et évaluation (Atouts et Faiblesses) 20 Forces 20 Faiblesses 20 Mécanismes de financement (National, Régional ou International) 22 Durabilité des progrès réalisés et des stratégies déployées 24 III. DEFIS ET PRIORITES 25 CONCLUSIONS ET RECOMMANDATIONS 26 BIBLIOGRAPHIE 28 2

5 Liste des graphiques Graphique 1 : Evolution du taux de mortalité des enfants de moins de 5ans pour mille naissances vivantes de Graphique 2 : Evolution du taux de mortalité infantile pour mille naissances vivantes de Graphique 3 : Evolution de la couverture vaccinale Anti-Rougeoleuse des enfants de moins de 1 an de Graphique 4 : Evolution de la situation nutritionnelle des enfants de moins de 5 ans en Union des Comores de 1991 à Graphique 5 : Evolution de la couverture vaccinale de routine pour tous les antigènes de 2006 à 2011 en Union des Comores 19 Graphique 6 : Pourcentage des dépenses totales de santé par rapport au budget de l Etat 23 Liste des tableaux Tableau1 : Traitement des infections respiratoires aiguës, de la fièvre et de la diarrhée parmi les enfants de moins de 5 ans 16 Tableau 2 : Evolution des différents types de malnutrition 17 3

6 RAPPORT NATIONAL Sigles et abréviations OMD 4 : REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS ACT AFD BCG CARITAS CDE CHN CHRI CPN CSD CSF DSCRP DTC-HépB-Hib EDS EDS-MICS EIM GAVI GIVS HP IRA ISF JICA MIILD MD NAC OMD OMS ONG Combinaison Thérapeutiques à base d Artémisine Agence Française de Développement Bacille de Calmette Guérin Réseau Caritatif de France. Secours Catholique Convention des Droits de l Enfant Centre Hospitalier National Centre Hospitalier de Référence Insulaire Consultation Pré Natale Centre de Santé de District Centre de Santé Familiale Document de la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté Diphtérie Tétanos Coqueluche Hépatite B hemophilus inf Enquêtes Démographiques et de Santé Enquêtes Démographiques et de Santé - Enquête à indicateurs multiples Enquêtes à Indicateurs Multiples Alliance Globale pour les Vaccins et la Vaccination Global Immunization and Vaccine Strategy Hôpital de Pôle Infections Respiratoires Aigues Indice Synthétique de Fécondité Agence Japonaise de Coopération Internationale Moustiquaire Imprégnée d Insecticide de Longue Durée d efficacité Maladies Diarrhéiques Nutrition à base Communautaire Objectif du Millénaire pour le Développement Organisation Mondiale de la Santé Organisation Non Gouvernementale 4

7 PASCO PBF PCIME PEC PEV PIP PNUD PPAC PS PTME RGPH RHS RISIE RSS-GAVI SIS SIDA SNIS SRO TOFE TPI TRO UNFPA UNICEF VAR VIH Projet d Appui au Secteur de la Santé aux Comores Financement Basé sur la Performance Prise en Charge Intégrée des Maladies de l Enfant Prise en Charge Programme Elargi de Vaccination Programme d Investissement Public Programme des Nations Unies pour le Développement Plan Pluri Annuel Complet Poste de Santé Prévention de la Transmission Mère-Enfant du VIH Recensement Général de la Population et de l Habitat Ressources Humaines de la Santé Réseau de Surveillance et d Investigation des Epidémies Renforcement du Système de Santé par l Alliance Globale pour les Vaccins et la Vaccination Système d Information Sanitaire Syndrome d Immuno Déficience Acquise Système National d Informations Sanitaires Solution de Réhydratation par voie Orale Tableau des Opérations Financières de l Etat Traitement Préventif Intermittent Thérapie de Réhydratation Orale Fonds des Nations Unies pour la Population Fonds des Nations Unies pour l Enfance Vaccin Anti Tétanique Virus de l Immunodéficience Humaine 5

8 RAPPORT NATIONAL Introduction OMD 4 : REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS La santé au cœur des Objectifs du Millénaire pour le Développement, les objectifs 4, 5 et 6 en particulier sont axés sur la santé, mais tous les autres objectifs ont des aspects liés à la santé. La survie de l enfant de moins de 5 ans est une préoccupation majeure de santé publique dans la plupart des pays d Afrique. Chaque année dans le monde, les enfants de moins de 5 ans continuent de mourir. La plupart de ces décès survient en Afrique subsaharienne. Dans la Région Africaine. Près d un quart de ces décès interviennent pendant le premier mois de la vie. La majorité de ces décès est due à un petit nombre d affections courantes, qu il est possible de prévenir et de traiter. En 2000, les nations du monde se sont réunies et ont convenu des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD). Parmi les cibles pour mesurer ces objectifs, graphique la Cible 4A qui est de réduire de deux tiers (2/3) le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans entre 1990 et L Union des Comores avec ses partenaires au développement, ont pris en compte ces objectifs dans plusieurs documents, notamment, le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté, le rapport national sur les OMD de 2003 et la Politique Nationale de la Sante, perspective Il faut noter que certains objectifs liés à la santé de l enfant parmi d autres, ont été définis dans cette politique: Il s agit de: - Réduire le taux de mortalité infanto-juvénile de 74 naissances vivantes à Réduire le taux de mortalité infantile de 59 naissances vivantes à Réduire le taux de mortalité néonatale de 24,9 naissances vivantes à Proportion d enfants de 1 an vaccinés contre la rougeole. Il faut noter que la cible à atteindre en 2015 est de 100%. Par ailleurs, l Union des Comores et ses partenaires au développement se sont engagés pour atteindre ces objectifs. Parmi les stratégies retenues c est de passer à l échelle les interventions efficaces à travers des mécanismes innovants de planification (stratégies ciblées sur la levée des goulots d étranglements) et d allocation rationnelle des ressources basée sur les résultats par l élaboration des documents, de politique et stratégies. À cet effet, plusieurs documents stratégiques ont été adoptés. Il s agit de: Politiques Nationales de la Santé , Politique Nationale de la Nutrition , Plan National de Développement Sanitaire , le Plan d Investissement pour le Développement de la survie de la mère et de l enfant, perspective , le Plan Stratégie de la Santé Communautaire et la stratégie nationale de survie de l enfant, perspective

9 Ces plans surviennent dans un contexte d alignement du Document de la Stratégie de Croissance et de Réduction de la Pauvreté (DSCRP) et son plan d action pour la période Par ailleurs, il existe une feuille de route pour accélérer l atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement en rapport avec la santé de la mère et du nouveau-né ( ), d un Plan Pluriannuel Complet (PPAC), perspective , qui assurent le continuum des soins. Enfin, l Union des Comores a enregistré au cours de la période de 1990 à 2012 une amélioration sensible dans la réduction du taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans. Selon les données disponibles, la mortalité infanto-juvénile est passée de 130 pour mille en 1991 à 74 pour mille naissances vivantes en 2000 et à 50 pour mille en Quant au taux de mortalité infantile, il est passé de 86 pour mille en 1990 à 35,33 pour mille en S agissant du taux de mortalité néonatale, il est passé de 38 pour mille en 1996 à 24 pour mille en En matière de suivi et évaluation des principaux indicateurs des OMDs, l Union des Comores a engagé en collaboration avec ses partenaires au développement un processus des revues de ces cibles dont trois rapports sont disponibles. Il s agit des rapports de 2003, 2005 et Le présent rapport est le résultat d un processus participatif et inclusif de la quatrième revue nationale des OMDs menée sous l égide du Commissariat Générale au Plan avec l appui technique et financier du Système des Nations Unies. Dans le cadre de cette revue, il a été organisé des consultations thématiques. Le thème de ce présent rapport de revue 2013 est basé sur «OMD 4 : Réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans» avec comme «Cible 4A : Réduire de deux tiers, entre 1990 et 2015, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans». Il faut noter que certains indicateurs liés à la réduction de cette mortalité, ne sont pas pris en compte dans l OMD 4, mais, ils seront traités avec une analyse beaucoup plus poussée dans l OMD 1, 5 et 6, notamment, la malnutrition, le paludisme, le VIH-SIDA, etc. Ce rapport à part l introduction, est constitué en quatre grandes parties selon les directives du plan proposé à tous les Consultants thématiques et le Consultant au Sommet par le Commissariat Général au Plan avec du Système des Nations Unies. Il s agit de : (i) Analyse et tendance du cible 4A de l OMD 4, (ii) Situation de la mise en œuvre, (iii) Défis et priorités, notamment en matière d aide et de coopération internationale et (iv) Recommandations spécifiques et générales. D autres parties ont été tenues dans l introduction, notamment: la méthodologie et le profil du système de santé pour information et orientation. 7

10 RAPPORT NATIONAL OMD 4 : REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS Profil du système de santé La reforme du système de santé en Union des Comores a été entreprise en 1994 par l application de l Initiative de Bamako : décentralisation des soins, renforcement des Districts Sanitaires et de la co-gestion avec la communauté des formations sanitaires, le recouvrement des coûts et l approvisionnement en médicaments. A cet effet, une carte sanitaire a été arrêté en découpant le territoire national en 17 districts sanitaires.les principale structure sanitaire étaient : CHR, CMC CSD, CMU, PS et dispensaire. En 2008, l évaluation du système de santé a permis de réviser les normes sanitaires et a permis d arrêter une nouvelle carte sanitaire. Le dispositif du système de santé mis en place est pyramidal et comprend 3 niveaux : Centre Régional (Ngazidja, Ndzuani et Mwali) et périphérique : 17 districts sanitaires dont 7) à Ngazidja, 7 à Ndzuani et 3 à Mwali avec Sept (7) Pôles de santé : 3 à Ngazidja, 3 à Ndzuani et 1 à Mwali. Les principales infrastructures sanitaires par niveau recensées en 2012 sont : - Central : 1 CHN, 2 CHRI. - Intermédiaire : 6 Hôpitaux de Pôle dont 2 Centre Hospitalier de Référence Insulaire (CHRI) et 4 Hôpitaux de Pôle (HP). - Périphérique : 14 Centres de Santé de District (CSD), 3 Centre Médico-chirurgical (CMC), 3 Centres de Santé Familiale (CSF), 48 Postes de Santé, 3 Centres de santé militaire et 4 Centres de sante CARITAS. L accessibilité géographique à une structure de prestation de soins dans un rayon de 5 km, est estimée à 45% à Ngazidja, 74% à Ndzouani et 69% à Mohéli soit une moyenne nationale de 63%. L ensemble de la population comorienne a accès à une structure de soins de santé dans un rayon de 15 km. Cette accessibilité n est que théorique car la mauvaise qualité des routes et le nombre réduit de formations sanitaires fonctionnelles faute de personnels qualifiés entravent l accès des populations aux services de santé de qualité dans plusieurs régions des îles. Il faut noter que plusieurs structures de santé connaissent des difficultés en électricité et en approvisionnement en eau. Les taux de fréquentation des formations sanitaires sont très bas. Ils sont de 14,7%, de 20,21% et 8,92% respectivement en Ngazidja, à Ndzuani et à Mwali pour une moyenne nationale de 10,25%. Selon les données de 2012, le pays compte environ 1758 personnels de santé toutes catégories confondues dont 1486 dans le secteur public (84,5%). Le secteur privé utilise 15,5% dont 13,1% du secteur privé à but lucratif et 2,4% par le secteur privé à but non-lucratif. Le secteur privé à but non lucratif, peu développé, est représenté par CARITAS et le Croissant Rouge Iranien. Au niveau des îles (le personnel du CHN étant exclu), Ndzouani utilise 33,1% des Ressources Humaines pour la Santé (RHS), suivi de Ngazidja avec 24,7% et de Mwali avec 11,8%. Le CHN utilise 24,5% de toutes les RHS du pays. Les trois principales causes de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes sont : le paludisme, les maladies diarrhéiques et les infections respiratoires aiguës (IRA). Les taux de mortalité néonatale, infantile et infanto-juvénile sont respectivement en 2012 de 24 pour mille naissances vivantes, 35,33 pour mille et 50 pour mille. 8

11 L espérance de vie à la naissance de la population est passée de 55 ans en 1991 à 65,5 ans en 2004 avec une variation entre les hommes (64,3 ans) et les femmes (66,9 ans). Au cours des dix dernières années le ratio de mortalité maternelle est de 380 pour mille naissances vivantes 2003 à 172 en Ce progrès résulte des efforts fournis en matière de prise en charge des grossesses, notamment les Consultations Prénatales (CPN) et les soins des nouveaux nés. L Indice Synthétique de Fécondité (ISF) est estimé à 4,3 enfants par femme; l ISF est beaucoup plus élevé en milieu rural (en moyenne, 4,8 enfants par femme) qu en milieu urbain (3,5 enfants). La couverture des naissances ayant lieu dans une structure de santé est passée de 56% en 2011 à 82% en 2012, quant à la proportion des césariennes elle est passée de 6% en 2011 à 6,8% en 2012 et celle des CPN1 est passée de 53% en 2011 à 69% en Les couples annuellement protégés sont passés de en 2011à en 2012 D après le bulletin statistique annuel 2012 de la direction de la santé familiale et infantile. La couverture vaccinale, chez les enfants de 0 à 11 mois, en 2012 pour les différents antigènes est respectivement de 85% pour le BCG, 82% pour le DTC/Heb/Hib3, 85,35% pour la rougeole et 87% pour le Polio ; alors que le GIVS (Global Immunization and Vaccine Strategy) préconise un taux de 90% pour l ensemble des antigènes. La Lèpre est endémique aux Comores avec une prévalence de 4 pour 1000 habitants. Il est important de signaler que 90% de cas sont dépistés à Ndzuani où la prévalence est estimée à 11,8 pour habitants. La prévalence de la tuberculose est de 35 pour 1000 habitants avec un taux de guérison de 94%. La prévalence du VIH/SIDA reste très faible (inférieur à 0,025%). Aussi, la tendance de certains facteurs de risque ne justifie-t-elle pas l inquiétude par rapport à l évolution du VIH. Les données des facteurs de risque des Maladies non Transmissibles en 2011, montrent que 39,4% des adultes ont un Indice de Masse Corporel supérieur ou égal à 25 kg/m² ; 25,9% ont une surcharge pondérale et 13,5% sont des obèses ; 25,4% une tension artérielle élevée et parmi elles, 86% ne suivaient aucun traitement médical. Et 61,7 % des adultes ne pratiquaient aucune activité physique. Les cancers génitaux sont les plus fréquents 46%, suivi des cancers digestifs (15%) et urologiques (13%). Il faut noter que 30 % des enfants souffrent de malnutrition chronique dont 15 % de forme sévère. Des études exhaustives réalisées en 2003 ont montré une prévalence de cécité située entre 0,6 et 0,8% avec principale cause la cataracte. Selon une enquête rétrospective réalisée par l association - Union Comorienne Contre le Cancer, 495 cas de cancer ont été observé chez les médecins exerçant aux Comores sur la période de 1995 à

12 RAPPORT NATIONAL Méthodologie de travail Le principal objectif de ce travail est de faire la revue 2013 de l OMD 4 en regardant la tendance des indicateurs de la cible 4A pour la période de 1990 à Le rapport a été élaboré en conformité avec la méthodologie proposée par le Commissariat avec l appui du Programme des Nations Unies pour le Développement. OMD 4 : REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS Dans le but d évaluer le progrès de la mise en œuvre des objectifs du millénaire au regard de la santé des enfants de moins de 5 ans en Union des Comores, le Commissariat Général au Plan, a décidé de recruter des consultants thématiques et un Consultant au Sommet pendant la période de juillet Le Consultant de l Objectif 4 des OMD est chargé de traiter la Cible 4A. Cette Cible 4A comprend trois indicateurs dont : - Indicateur 4.1. le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans. - Indicateur 4.2. le taux de mortalité infantile. - Indicateur 4.3. la proportion d enfants de 1 an vaccinés contre la rougeole. Par ailleurs, un travail de collecte des données secondaires et des rencontres avec les parties prenantes des programmes et directions en charge de la mise en œuvre des politiques et stratégies de la santé de l enfant, a été effectué durant cette période. C est ainsi que nous avons dû recourir aux plans stratégiques et rapports existants et disponibles au niveau du système national d information sanitaire, de certains services et programmes de santé également du niveau national. Des entretiens individuels avec certains chefs de programmes et de services ont permis de recueillir les informations et des éclaircissements sur les données manquantes, les difficultés rencontrées au quotidien, etc. Des bases des données en Excel ont été définies pour tracer les graphiques en mesurant les tendances des indicateurs de 1990 à 2012 ou le cas échéant jusqu en Les graphiques ont été présentées conformément aux recommandations consensuelles et proposées par le Consultant du sommet en collaborations avec les points focaux du Commissariat Général au Plan et du Système des Nations Unies. 10

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14 RAPPORT NATIONAL CIBLE 4A RÉDUIRE DE TROIS QUARTS, ENTRE 1990 ET A.I. ANALYSE ET TENDANCE OMD 4 : REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS A l approche de la date butoir, nous pouvons faire état de grands progrès dans la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, notamment pour l OMD 4 Le gouvernement comorien et avec l appui technique et financier des partenaires au développement, le secteur privé et la société civile ont consenti des efforts en mettant en œuvre des interventions à grande échelle et ont réussi à sauver de nombreuses vies et à améliorer leurs conditions vitales. Un aperçu de la tendance des indicateurs de suivi du progrès de l OMD 4 plus particulièrement la Cible 4A: Réduire de trois quarts, entre 1990 et 2015 et de son analyse a été fait partir de trois indicateurs ci-après - Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans. Indicateur 4.1 : Taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans L évolution du taux de mortalité infanto-juvénile en Union des Comores, montre une net amélioration, entre 1990 et Les taux sont passés de 122, 103.7, 74 pour mille naissances vivantes respectivement en 1990,1996, 2000 à 50 pour mille en En d'autres termes, environ un enfant sur vingt meurt avant d'atteindre l'âge de 5 ans. Cette tendance est significativement encourageant pour atteindre l indicateur 4.1 de l OMD 4 d ici Ce progrès est le résultat de différentes interventions mis en œuvre ces dernières décennies. Il s agit notamment de la lutte - Taux de mortalité infantile. - Proportion d enfants de 1 an vaccinés contre la rougeole. Le graphique 1 ci-après montre la situation globale de 1990 à 2012 pour la réduction de la mortalité des enfants de moins de 5 ans en Union des Comores. La tendance est à la baisse pour les trois indicateurs. Actuellement, les taux en 2012 sont respectivement de: 35,33 pour mille naissances vivantes pour mortalité infantile, 50 pour mille naissances vivantes pour infanto-juvénile et de 85,35%, la proportion d enfants de 1 an vaccinés contre la rougeole. Il faut noter que ce taux de mortalité infantile à dépasser la cible de 35 pour mille naissances fixée pour 2015 avec un écart de 0,33 pour mille naissances vivantes. contre le paludisme; premier cause de la mortalité, avancement de la vaccination des enfants, la prise en charge des maladies intégré des enfants et la malnutrition. En effet, le gouvernement avec l appui de partenaire des nations unis ont mobilisé des font auprès du fond mondiale pour la lutte contre la tuberculose, le paludisme et le sida. Ces fonds ont permis de mettre à l échelle à haute impact notamment la distribution des moustiquaires imprégnés à longue durée, le dépistage et la prise en charge rapide par les ACT, l élimination du paludisme par le traitement de masse de ce fléau. Pour la vaccination, à part l introduction du nouveau 12

15 vaccin contre l hépatite B, et l hémophilis, les compagnes de vaccination ont été organisées régulièrement pour le contrôle de la rougeole, l élimination du tétanos néonatale, le contrôle de la rougeole et l éradication de la poliomyélite. Le dépistage et la prise en charge des communautaire de malnutrition, le déparasitage des enfants et la supplémentions des vitamines ont contribué significativement à la réduction de la mortalité infanto-juvénile. Les progrès en matière de technologie médicale, la présence du personnel de santé qualifié dans les structures de santé, les améliorations aux niveaux de la promotion de la santé en faveur de l enfant et de la croissance économique, mais aussi, la nette amélioration de la couverture vaccinale de routine pour tous les antigènes. Il faut noter aussi la présence actuelle de l amélioration de la prise en charge pédiatrique au niveau des Hôpitaux par des spécialistes pédiatres. Graphique 1 : Evolution du taux de mortalité des enfants de moins de 5ans pour mille naissances vivantes de , Actual trend Path to goal 2005 Linearly Projected Value Sources: RGPH1991-EDS MICS EDS-MICS 2012-SOWC 2013 Si les indicateurs liés à l OMD 4, continuent à évoluer favorablement avec la même tendance de réduction de la mortalité, l Union des Comores pourrait atteindre l OMD 4 qui est de 40 pour 1000 naissances vivantes en 2015 pour les enfants de moins de 5 ans. Il faudra cependant renforcer les interventions visant la mortalité néonatale qui restent tout de même élevée et ne sont pas stables pendant la période. Ce taux de mortalité néonatale est passé de 40 pour mille naissances vivantes en 1990 à 38 pour 1000 en 1996 à 24,9 pour 1000 en et est remonté à 29 pour 1000 en 2007, mais a baissé de 5 point, soit 24 pour 1000 naissances vivantes en Cette situation peut s expliquer entre autres par le retrait de certains partenaires, mais aussi avec les reformes institutionnelles qui ont été menées depuis

16 RAPPORT NATIONAL Indicateur 4.2 : Taux de mortalité infantile L évolution du taux de mortalité infantile, montre une amélioration constante. Elle est passée de 86, pour 1000 respectivement de 1990 à Soit 35 pour mille naissances vivantes. A cette effet, en calculant le risque de goulot, on trouve que le résultat est significatif, soit 3,64% entre 1990 et 2012 dont il est significatif, mais aussi, encourageant. Graphique 2 : Evolution du taux de mortalité infantile pour mille naissances vivantes de OMD 4 : REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS Sources: RGPH1991-EDS MICS EDS-MICS SOWC 2008S-OWC 2013 Indicateur 4.3 : Proportion d enfants de 1 an vaccinés contre la rougeole La couverture nationale pour a chute de 87% EN 1990, 63% en 1996 et 56,3% en En effet, depuis 2008 la situation a connu un changement ascendant. Partant de 79% en 2008 pour atteindre 85,35% en Il faut noter qu à nos jours, le vaccin traditionnel (BCG, rougeole, poliomyélite) sont financé exclusivement par l UNICEF. A partir de 2009, le nouveau partenaire notamment GAVI ET JICA appuient et contribuent la vaccination de routine. Il faut noter que des campagnes de vaccination contre la rougeole ont été menées en parallèle pendant cette période, soit en 2007, 2010 et Ainsi, beaucoup d enfants ont pu être rattrapés car les couvertures des campagnes n étaient pas en deçà de 90% durant aux deux années, mais, les résultats de 2013 ne sont pas encore publiés. Il faut noter que le (Global Immunization and Vaccine Strategy) préconise un taux de 90% pour que le Programme Élargi de Vaccination arrive à lancer la deuxième dose de la VAR. Par ailleurs, aucun cas de décès lié à la rougeole n a été notifié ces dernières années. 14

17 Graphique 3 : Evolution de la couverture vaccinale Anti-Rougeoleuse des enfants de moins de 1an de Sources : RGPH1991-EDS MICS PPAC 2012-SOWC 2013-Rapport PEV 2011 Facteurs de risque liés à la morbidité et mortalité des enfants de moins de 5 ans Aucune étude spécifique sur les causes de la mortalité infanto-juvénile n a été réalisé sur les ces dernière décennies. Cependant, les des donnée des données statiques des routines des différent programmes laissent comprendre que les principaux causses de mortalité infanto-juvénile sont le paludisme, la diarrhée, l infection respiratoire aigue. Toutes ces pathologies agissent souvent sur le fond de la malnutrition qui est l une des principales causes sous-jacentes de la mortalité des enfants de moins de 5ans. La principale cause de consultation chez les enfants de moins de 5ans, sont attribuées en grande partie de la fièvre (21%), des diarrhées (16,6%), des Infections Respiratoires Aigues (2,8%) et de la rougeole (5%). Il faut noter en plus que la malnutrition, l insuffisance d hygiène, le manque d accès à l eau potable et à des sanitaires adéquats contribuent également à ces décès. En outre, cette partie va passer en revue ces facteurs sans faire le détail car l analyse est faite à travers l OMD 1. Le tableau ci-après montre un aperçu général sur le recours aux soins pour les principales causes de consultation. 15

18 RAPPORT NATIONAL Tableau 1 : Traitement des infections respiratoires aiguës, de la fièvre et de la diarrhée parmi les enfants de moins de 5 ans Caractéristique sociodémographique IRA 1 Fièvre Diarrhée Milieu de résidence OMD 4 : REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS Urbain Rural Région/Ile Mwali Ndzuani Ngazidja Source : EDS-MICS Le paludisme: Aux Comores, cette maladie constitue une endémie stable dont la charge parasitaire est de 8,9% en moyenne dont 10,6 % à Ngazidja, 9,1 % à Ndzuani et de 5,4 % à Mwali. Grace aux efforts entrepris par le gouvernement et ses partenaires, le paludisme ne constitue plus la principale cause de mortalité infantile aux Comores. effet, les cas de paludisme déclarés ont passé de en 2011 à en Il faut 16 noter que si la morbidité reste élevée, la mortalité des enfants de moins de 5 ans est nettement faible, soit 23 décès cas enregistrés en dans la même période. - Nutrition: La malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans reste un grand problème de santé publique en Union des Comores (Graphique 3): 30,1% des enfants souffrent de malnutrition chronique. Parmi

19 eux, environ 14, 5% souffre de la forme sévère. Si la prévalence de la malnutrition chronique a connu une baisse ces dernières années passant de 42% en 2003 à 30,1% en 2012, la malnutrition aigüe quant à elle a montré une progression de la prévalence qui est passée de 1.8% en 2004 à 3.8% en En effet, environ 11% des enfants souffrent de la malnutrition aigüe. La forme sévère représente 3,8% alors que le seuil est de 2% et la forme modérée est d environs7,3%. le tableau ci-après montre l évolution des différents types de malnutrition durant ces dernières années. Tableau 2 : Evolution des différents types de malnutrition Indicateurs EDS 1966 MICS 2000 EIM 2004 Enq Nut 2008 EDS/MICS2013 Retard de croissance (modéré and sévère) 47.20% 42.30% 44% 38.10% 30.10% Emaciation (modéré and sévère) 10.30% 14.20% 7.90% 8.20% 11.10% Insuffisance pondérale 33.70% 33.90% 24.90% 17.19% 15.30% Faible poids à la naissance 21.30% 24% 25% 22.2% Allaitement maternel exclusif 21.30% 15.30% 21% 14% 12.40% 17

20 RAPPORT NATIONAL Graphique 4 : Evolution de la situation nutritionnelle des enfants de moins de 5 ans en Union des Comores de 1991 à 2012 OMD 4 : REDUCTION DE LA MORTALITE DES ENFANTS DE MOINS DE 5 ANS Source: RGPH1991-EDS MICS EDS-MICS 2012-SOWC 2008 et Infections Respiratoires Aigües et les Maladies Diarrhéiques représentent a eux seules 39,5% des pathologies enregistrées dans les structures sanitaires, dont 53,5% ont touché les enfants de 1à 4 ans. - Diarrhée: la prise en charge de la diarrhée avec la SRO est en baisse passant de 29,1% en à 17% en Un traitement médical pour cause de diarrhée a été recherché auprès d un service de santé pour 40% de ces enfants. Parmi eux, 38% des enfants malades ont reçu une solution de Sel de Réhydratation Orale (SRO) et 60% ont reçu une Thérapie de Réhydratation Orale (TRO, à savoir soit une SRO, soit une solution maison sucrée salée). - Fièvre: 21% des enfants de moins de 5 ans, ont eu de la fièvre au cours des deux semaines précédant l enquête EDS-MICS Un traitement médical a été recherché auprès d un professionnel de santé pour 45% d entre eux. Les enfants du milieu rural (44%), ceux des îles de Ndzuani et de Ngazidja (44%). 18 Outre ces causes, certains facteurs sont liés à des maladies évitables par la vaccination. Le programme élargis de vaccination offre des prestations vaccinales sur 9 antigènes dont 2 parmi ces antigènes sont introduits comme nouveau vaccins avec l appui de GAVI. Le système de vaccination a connu ces dernières années un appui considérable de la part des partenaires. A part les partenaires principaux l UNICEF et l OMS d autres partenaires comme GAVI et JICA portent des appuis considérables dans l achat des nouveaux vaccins et l amélioration de la chaine de froid. L approche ACD (Atteindre Chaque District) est mise en œuvre depuis 2008 et a permis de réduire les écarts en matière de couverture vaccinale entre la population urbain et la population rurale ou enclavée. Les couvertures vaccinales vacillent entre 75 et 94% on ne note pas des districts ayant des couvertures vaccinales moins de 50%. En effet des épidémies liées aux maladies évitables par la vaccination ne sont pas enregistrées ces dernières années. Toutefois, des efforts doivent

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