Etats-Unis. Le QE en 10 questions. 1. A quoi sert le Quantitative Easing (QE)? 2. Le Quantitative Easing (QE) est-il efficace?

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "Etats-Unis. Le QE en 10 questions. 1. A quoi sert le Quantitative Easing (QE)? 2. Le Quantitative Easing (QE) est-il efficace?"

Transcription

1 Recherche économique et stratégies d'investissement Etats-Unis 19 novembre 2010 Etude Pierre-Olivier Beffy pierre_olivier.beffy@exanebnpparibas.com Le QE en 10 questions Amélie de Montchalin amelie.de-montchalin@exanebnpparibas.com Jean-Baptiste Pethe jean-baptiste.pethe@exanebnpparibas.com Alors que le débat sur l utilité du Quantitative Easing américain s intensifie, tant dans les pays émergents qu aux Etats-Unis, nous revenons en 10 questions sur cet outil de politique monétaire non conventionnelle. 1. A quoi sert le Quantitative Easing (QE)? 2. Le Quantitative Easing (QE) est-il efficace? 3. Pourquoi la Fed a-t-elle annoncé une nouvelle vague de QE? 4. Doit-on s attendre à davantage de QE? 5. Quelles sont les conséquences du QE sur les marchés? 6. Quelles en sont les conséquences sur l inflation? 7. Quels en sont les effets à moyen terme sur le dollar? 8. Quelles sont les conséquences du QE pour les autres pays développés? 9. Quelles sont les conséquences du QE pour les pays émergents? 10. La dynamique mondiale est-elle instable? Please refer to important disclosures at the end of this report.

2 1. A quoi sert le Quantitative Easing (QE)? Les objectifs du QE sont multiples et dépendent des difficultés de l économie. Le premier objectif, essentiel, est d assurer la stabilité du système financier en fournissant les refinancements de court terme nécessaires lors d une crise de liquidité. Toutes les banques centrales des pays développés ont agi ainsi après la crise de confiance qui a succédé à la faillite de Lehman Brothers et qui a bloqué les marchés interbancaires. La BCE continue de jouer ce rôle en achetant des obligations d Etat de pays fragiles pour stabiliser les marchés de la dette. Le deuxième objectif est de contourner la contrainte de positivité des taux courts : en achetant des titres de maturité relativement longue, la banque centrale renforce la baisse des taux longs et soutient davantage l économie. Plus techniquement 1, l augmentation du bilan des banques centrales repousse les perspectives de hausse de taux court et fait ainsi baisser toute la courbe des taux nominaux. En outre, les investisseurs réagissent à cette politique d achat en ajustant le risque de duration 2 de leur portefeuille, conduisant ainsi à une réduction des primes de risque. Une étude de la Fed montrait par exemple que le QE1 a réduit par ce dernier effet les primes de risque d environ 30 à 100bp. Le troisième objectif, lié en partie au deuxième, est d abaisser les taux réels : le QE permet de maintenir les taux nominaux à des niveaux faibles, tout en soutenant les perspectives d inflation à moyen-terme (cf. graphique 1). L impact à court terme n est pas de relancer le crédit privé, mais de limiter l effet du désendettement sur les revenus des ménages, des banques et des entreprises. A plus long terme, l abaissement du coût du capital met en place les conditions d une nouvelle vague d investissements et d innovation qui permettra de passer d une économie tirée par la dette à une économie tirée par les gains de productivité. Enfin, la baisse des taux réels aide l Etat à se financer, un QE prolongé pouvant même être considéré une politique budgétaire implicite. Graphique 1 : Les taux réels sont à des niveaux très bas aux Etats-Unis Taux réels sur le marché des TIPS (%) (1.0) Source : Bloomberg 10 ans 5 ans 1 Cf. flash Le Quantitative Easing a déjà commencé du 8 octobre La Fed réduit le risque de duration en achetant des obligations longues financées par des réserves bancaires de courte maturité 2 Etats-Unis

3 2. Le Quantitative Easing (QE) est-il efficace? L exemple du Royaume-Uni montre que même dans un pays où les ménages sont particulièrement endettés, l activité économique et le marché de l emploi peuvent bénéficier d une relance monétaire ambitieuse. Le marché de l emploi y a beaucoup mieux résisté qu aux Etats-Unis, avec un taux de chômage qui n a pour l instant pas dépassé 8,0 %. Or, c est le pays qui a le plus monétisé sa dette publique (près de 14 % de PIB), abaissant le plus significativement ses taux réels et améliorant ainsi les conditions financières de l économie (graphiques 2 et 3). Graphique 2 : Le Royaume-Uni a le plus significativement abaissé ses taux réels Taux réels* selon la maturité (calculés en déflatant les taux nominaux de l inflation sous-jacente) 2% 1% 0% (1%) (2%) (3%) (4%) Source : Exane BNP Paribas Allemagne France Royaume-Uni Italie Espagne Etats-Unis Graphique 3 : La baisse des taux réels est une détente des conditions financières Indice de conditions financières (impact en point de PIB) (2.0) (4.0) (6.0) Etats-Unis Royaume-Uni Zone euro Japon Source : Exane BNP Paribas 3 Etats-Unis

4 Aux Etats-Unis, la baisse des taux hypothécaires n a pas permis de véritablement relancer le marché immobilier mais a tout de même joué positivement. D une part, elle a permis une vague de refinancement qui a conduit à une baisse des charges d intérêt (graphique 4). On estime ainsi que la baisse des taux depuis fin 2008 a redonné plus d un point de revenu aux ménages, soutenant le pouvoir d achat et les dépenses de consommation. D autre part, la baisse des taux hypothécaires augmente la capacité d achat immobilier des ménages, ce qui contribue à soutenir les prix immobiliers (graphique 5). La poursuite de l abaissement des taux réels aux Etats-Unis devrait donc finir par stimuler l emploi et l activité économique. Graphique 4 : Vague de refinancement hypothécaire aux Etats-Unis Indice de refinancement hypothécaire vs. taux hypothécaire Feb 07 Feb 08 Feb 09 Feb Indice de refinancement hypothécaire (-G) Taux hypothécaire (%, -D) Source : MBA Graphique 5 : La baisse des taux soutient les prix immobiliers Capacité d achat immobilier et prix immobiliers Indice de capacité d'achat immobilier Indice de prix immobilier CoreLogic Source : NAR, Corelogic 4 Etats-Unis

5 3. Pourquoi la Fed a-t-elle annoncé une nouvelle vague de QE? Cet été, deux éléments ont déclenché la réaction de la Fed : une inflation sous-jacente inférieure à 1 % en glissement annuel (cf. graphique 6) et la révision à la baisse des prévisions d inflation par la banque centrale pour Dès lors, Ben Bernanke a commencé à préparer les marchés à une intervention éventuelle, d autant que les peurs d un scénario à la Japonaise se faisaient plus pressantes. Les anticipations d inflation avaient en effet atteint un point bas depuis avril Graphique 6 : Inflation sous-jacente trop basse pour la Fed Inflation sous-jacente (glissement annuel, %) Core CPI Core PCE Source : BLS, BEA Les surprises économiques positives, telles que la hausse de l ISM non manufacturier en octobre, ou encore le redressement des prix de production, n ont pas dissuadé la Fed d agir en novembre pour deux raisons. D abord, car la Fed a été obligée de répondre aux attentes qu elle avait elle-même suscitées. Ensuite, et plus fondamentalement, car la Fed juge que le risque principal est celui d un régime d inflation faible ou négative dont il est très difficile de sortir. En agissant de manière préemptive, la Fed veut minimiser ce risque même s il ne constitue pas le scénario le plus probable au vu de l environnement économique actuel. 4. Doit-on s attendre à davantage de QE? Cela est probable à moyen terme. L économie américaine vient d entrer dans une période de 5 à 10 ans où le secteur privé se désendette (ménages et système financier essentiellement). Comme il deviendra inévitable d ancrer la crédibilité de la politique budgétaire, la seule arme durablement à disposition des Etats-Unis est l expansion monétaire. Le critère déterminant pour l extension ou l arrêt du QE sera les perspectives d inflation. La zone de confort d inflation sous-jacente de la Fed se situe entre 1,5 % et 2 %. L objectif d inflation est en pratique plus important que l objectif d emploi, même si la Fed a les deux mandats dans ses statuts. En effet, car le niveau de chômage structurel est difficile à estimer en temps réel ce fut l une des causes du problème inflationniste des années En outre, car les modèles néo-keynésiens, dont Ben Bernanke est un spécialiste, montrent que la stabilité des prix est une condition suffisante pour l optimisation de l activité. 5 Etats-Unis

6 Que l on juge l output gap élevé (pas de destruction de potentiel par la crise) ou la croissance potentielle durablement affaiblie par le désendettement (destruction de potentiel en niveau et en croissance) ne change d ailleurs pas fondamentalement la conclusion. Dans le premier cas, la stimulation monétaire doit être forte pour rapprocher l économie de son potentiel. Dans le second cas, le taux d intérêt d équilibre, i.e. celui qui permet d augmenter le rythme d inflation, est durablement affaibli. 5. Quelles sont les conséquences du QE sur les marchés? A horizon 12 mois, nous pensons que les marchés d actifs risqués devraient bénéficier du QE. D une part, le QE améliore les perspectives de croissance mondiale en abaissant le coût réel du capital. D autre part, la faiblesse des taux réels soutient la valorisation des cash flow actualisés. Les marchés émergents vont être en particulier soutenus par les afflux de capitaux, même si une certaine discrimination est nécessaire entre pays émergents. Les matières premières bénéficieront d une croissance mondiale soutenue, et d un attrait spéculatif lié aux peurs inflationnistes. De son côté, le marché obligataire pourrait être temporairement décorrélé du marché action. Cette situation est typique d une période d assouplissement monétaire dans un cycle de capitaux où la prime de risque est déflationniste 3. A ce stade, l évolution des taux et des marchés paraît similaire à celle de mars-avril 2009 (cf. graphique 7). Graphique 7 : Les phases d annonce de QE soutiennent les taux et les marchés actions S&P 500 et taux 10 ans américain (%) QE 1 QE Jan 07 Jul 07 Jan 08 Jul 08 Jan 09 Jul 09 Jan 10 Jul S&P 500 (-G) Taux 10 ans (-D, %) Source : Exane BNP Paribas 6. Quelles en sont les conséquences sur l inflation? D un point de vue purement monétariste, le QE se traduit par une augmentation très forte des réserves bancaires, qui font partie de la base monétaire (M0). Depuis le début de la crise, la base monétaire est passée d USD 800Mds à environ USD 2000Mds. Elle devrait atteindre USD 2600Mds en juin prochain si le QE est mené à son terme selon le programme annoncé. En revanche, la masse monétaire, telle que mesurée par M2, n a pas vraiment déviée de sa trajectoire initiale (graphique 8), car la réduction de la dette privée constitue une destruction monétaire. Comme la demande de crédit privé devrait rester atone à moyen terme, nous écartons le risque d une crise inflationniste (portée par la hausse des salaires) dans les pays développés dans les prochaines années. 3 Cf. étude Rallye obligataire, taux réels et marchés actions du 20 août Etats-Unis

7 En outre, rappelons que la relation entre l inflation et l évolution de la masse monétaire est très lâche. Elle se détecte relativement bien dans les cas extrêmes (forte déflation, hyperinflation). Mais dans le cas d une inflation modérée, l évolution des agrégats monétaires ne permet pas de prévoir l inflation précisément. Enfin, une forte augmentation des prix des matières premières constituerait une hausse de l inflation seulement temporaire selon nous D une part, la diffusion d une hausse du prix des matières premières aux prix finaux n a cessé de diminuer depuis les années 1970 (ancrage des anticipations, réduction du poids des matières premières dans la valeur ajoutée) 4. D autre part, la hausse du prix de certains biens ne constitue qu un changement de prix relatif et non pas une pression inflationniste durable tant que les salaires ne s ajustent pas à la hausse (effets de second tour), phénomène qui est très peu probable en situation de chômage élevé et d ancrage des anticipations 5. Graphique 8 : Aucun emballement de la masse monétaire Agrégats monétaires (USD Md) 10,000 9,000 8,000 7,000 6,000 5,000 4,000 3,000 2,000 1, Base monétaire (M 0) M asse monétaire (M 2) Source : Fed 7. Quels en sont les effets à moyen terme sur le dollar? 6 Même si la guerre des changes est niée par certains, dans les faits, elle est une conséquence logique du QE. Ben Bernanke a reconnu lui-même le rôle positif d une dévaluation dans la lutte contre la déflation dans un célèbre discours 7 : Although a policy of intervening to affect the exchange value of the dollar is nowhere on the horizon today, it's worth noting that there have been times when exchange rate policy has been an effective weapon against deflation. A striking example from U.S. history is Franklin Roosevelt's 40 percent devaluation of the dollar against gold in , enforced by a program of gold purchases and domestic money creation. The devaluation and the rapid increase in money supply it permitted ended the U.S. deflation remarkably quickly. Comme beaucoup de pays émergents refusent l appréciation de leur devise ou tolèrent au mieux une appréciation très graduelle, le QE met la pression sur les monnaies des pays sans véritable stratégie de change, comme l Euro, le Real ou le Rand. 4 Par exemple, une hausse durable de 10 % du prix de matières premières agricoles ne s est traduite que par une hausse de 1-1,3 % des prix alimentaires finaux dans les années La forte hausse des matières premières serait elle-même temporaire selon nous, voir question 10 6 Voir aussi pour plus de détails notre étude Sept questions sur la guerre des changes du 15 octobre Deflation: Making Sure It Doesn t Happen Here, B. Bernanke, 21 novembre Etats-Unis

8 Au sein des pays développés, il y a une limite à l appréciation à moyen terme de l euro par rapport au dollar. En effet, une trop forte appréciation de la monnaie européenne conduirait à une réduction des perspectives de croissance et d inflation en zone euro. D après nos estimations, une baisse de 10 % du dollar effectif réduit la croissance de plus de 0,5 point sur deux ans et réduit l inflation de près de 0,2 point. Cela constituerait dans un second temps une force de rappel sur l euro (graphique 9). Cette force de rappel est d autant plus probable que l affaiblissement des perspectives de croissance en zone euro pourrait remettre en cause la crédibilité de la consolidation budgétaire de ses pays membres. Au final, la situation de dévaluations concurrentes devrait conduire à une volatilité accrue des changes des économies développées. Si l euro peut être amené à s apprécier fortement, il ne pourra rester durablement surévalué. Graphique 9 : La réaction des changes n est pas synchrone Modération salariale en Europe Dévaluation brutale et volontaire de l USD et du GBP Dévaluation progressive de l EUR Source : Exane BNP Paribas 8. Quelles sont les conséquences du QE pour les autres pays développés? Le QE, comme toute autre forme d assouplissement monétaire des Etats-Unis, exerce une pression baissière sur la valeur du dollar. Or la plupart des pays développés misent sur les exportations pour stimuler leurs économies dans un contexte de demande domestique faible. Le risque est donc de voir une montée des tensions protectionnistes dans les prochaines années. Comme dans les années 1930, les pays qui ne pourront (ou ne voudront) dévaluer leur monnaie auront tendance à recourir à un protectionnisme plus traditionnel (graphique 10). Graphique 10 : Corrélation entre protectionnisme monétaire et protectionnisme douanier dans les années 1930 Evolution en log (1 + évolution droit douane) (0.05) Jap GB Arg Rus Por USA Dan Nor Afr Sud Suè Can Pas de dévaluation Aut Belg Tché Ita All Sui Fr PaysB Pol Hong Taux de change en 1935 (1929 = 100) Source: Eichengreen et Irwin 8 Etats-Unis

9 En outre, une divergence entre les tendances d inflation pourrait s opérer à plus long terme (une fois le secteur privé désendetté dans 5 à 10 ans). Les pays qui ont été plus agressifs dans la dévaluation, Etats-Unis et Royaume-Uni notamment, pourraient accepter un taux d inflation un peu plus élevé pour aider la sortie du régime de désendettement. A l inverse, la BCE devrait contrer toute hausse de l inflation, y compris celle d origine importée comme en Quelles sont les conséquences du QE pour les pays émergents? Plusieurs modèles coexistent dans le modèle émergent. Les pays asiatiques comme la Chine choisissent de ne pas laisser apprécier leurs devises pour préserver notamment une balance courante positive et financer ainsi leurs efforts en investissement de capacité et d infrastructure. Sans contrôle strict des capitaux, ces pays n ont plus l autonomie de leur politique monétaire et risquent une dérive inflationniste et/ou une mauvaise allocation de capital (triangle d incompatibilité de Mundell). Une plus grande liberté de circulation des capitaux sortants et un investissement davantage orienté vers les actifs risqués seraient sans doute des options pour ces pays. Cela leur permettrait de recycler leurs réserves monétaires tout en accélérant le transfert de technologie 8. D autres pays, comme le Brésil, laissent flotter leur monnaie et sont confrontés à un renchérissement marqué de leur change. Les contrôles de capitaux instaurés jusqu à présent n ont pas permis d enrayer l afflux de hot money. Le risque est de voir la balance commerciale se détériorer et, si la politique budgétaire n est pas assez contracyclique, de voir s installer pour longtemps des déficits jumeaux (budgétaire et balance courante). Cette situation, si elle est durable, porte les germes d une crise de change. 10. La dynamique mondiale est-elle instable? L absence de rééquilibrage mondial rapide ne permet pas aux pays développés de sortir de la crise par les exportations. Dans ce contexte, le QE est nécessaire pour éviter que les pays développés ne sombrent dans une déflation à la japonaise. Il a donc une conséquence stabilisatrice à court et moyen terme. Néanmoins, en l absence de progrès sur la sphère réelle (innovation, rééquilibrage), le QE est porteur d instabilité à plus long terme. Les liquidités vont rester abondantes à l échelle mondiale, ce qui pourrait favoriser une mauvaise allocation de capital (bulles, etc.). Par ailleurs, le maintien de déficits publics et courants élevés aux Etats-Unis continuera de rendre le système monétaire et financier mondial assez instable. Le risque d un scénario du crash du dollar sera donc toujours présent. 8 Toutefois, l acquisition d entreprises des pays développées ne serait pas sans provoquer des réactions protectionnistes de la part de ces pays développés 9 Etats-Unis

10 Graphique 11 : Forte croissance de la liquidité mondiale Réserves mondiales de change en % du PIB Q Q Q Q Q Q Q Source : Exane BNP Paribas Dans ce contexte, les matières premières pourraient continuer d être une classe d actifs très attractive pour les investisseurs. Difficiles à valoriser et couvrant le risque extrême d une crise du dollar, elles sont un candidat sérieux à la prochaine bulle. Si celle-ci intervenait alors que les économies développées n ont pas fini de se désendetter, elle heurterait fortement le pouvoir d achat des ménages et serait sans doute à même de faire rechuter les économies en récession. La hausse des matières premières serait alors compromise par la faiblesse de la demande finale. Au final, la dynamique mondiale nous paraît assez stable à court et moyen terme mais sujette à des ruptures qui peuvent s avérer extrêmement déstabilisantes à plus long terme. Les risques de rechute de l économie mondiale à un horizon de 3-4 ans nous paraissent donc non négligeables. 10 Etats-Unis

11 LONDON Exane Ltd 20 St. James s Street London SW1A 1ES UK Tel: (+44) Fax: (+44) / 9433 PARIS Exane S.A. 16 Avenue Matignon Paris France Tel: (+33) Fax: (+33) BRUSSELS Branch of Exane S.A. Ravenstein Brussels Belgium Tel: (+32) Fax: (+32) FRANKFURT Branch of Exane S.A. Bockenheimer Landstrasse Frankfurt am Main Germany Tel: (+49) Fax: (+49) GENEVA Branch of Exane S.A. Rue du Rhône Geneva Switzerland Tel: (+41) Fax: (+41) MADRID Branch of Exane S.A. Calle Serrano Madrid Spain Tel: (+34) Fax: (+34) MILAN Branch of Exane S.A. Via dei Bossi Milan Italy Tel: (+39) Fax: (+39) NEW YORK Exane Inc. 640 Fifth Avenue 15th Floor New York, NY USA Tel: (+1) Fax: (+1) SINGAPORE Branch of Exane Ltd 6 Battery Road #39-09 Singapore Tel: (+65) Fax: (+65) ZURICH Representative office of Exane S.A. Lintheschergasse Zurich Switzerland Tel: (+41) Fax: (+41) Localisation des analystes : L'indicatif situé devant les coordonnées téléphoniques permet de connaître à quel bureau sont rattachés les analystes : Londres R-U pour les numéros de téléphone débutant par +44; Paris, France +33; Bruxelles, Belgique +32; Frankfort, Allemagne +49; Genève, Suisse +41; Madrid, Espagne +34; Milan, Italie +39; New York, Etats-Unis +1; Singapour +65; Zurich, Suisse +41. Exane research is also available on the website ( as well as on Bloomberg (EXAS), First Call and Reuters. Important notice: Please refer to our complete disclosure notice available on This research is produced by EXANE SA and / or EXANE LTD ( EXANE ) on behalf of themselves. EXANE SA is regulated by the "Autorité des Marchés Financiers" (AMF) and EXANE LTD is regulated by the "Financial Services Authority" (FSA). In accordance with the requirements of FSA COB R and associated guidances Exane s policy for managing conflicts of interest in relation to investment research" is published on Exane s web site ( Exane also follows the guidelines described in the code of conduct of the AFEI (Association Francaise des Entreprises d'investissement) on "managing conflicts of interest in the field of investment research". This code of conduct is available on Exane s web site ( This research is solely for the private information of the recipients. All information contained in this research report has been compiled from sources believed to be reliable. However, no representation or warranty, express or implied, is made with respect to the completeness or accuracy of its contents, and it is not to be relied upon as such. Opinions contained in this research report represent Exane's current opinions on the date of the report only. Exane is not soliciting an action based upon it, and under no circumstances is it to be used or considered as an offer to sell, or a solicitation of any offer to buy. While Exane endeavours to update its research reports from time to time, there may be legal and/or other reasons why Exane cannot do so and, accordingly, Exane disclaims any obligation to do so. This report is provided solely for the information of professional investors who are expected to make their own investment decisions without undue reliance on this report and Exane accepts no liability whatsoever for any direct or consequential loss arising from any use of this report or its contents. ANALYST CERTIFICATION: all of the views expressed in the research report accurately reflect the research analyst's personal views about any and all of the subject securities or issuers of this research report. No part of the research analyst's compensation was, is, or will be, directly or indirectly, related to the specific recommendations or views expressed by the research analyst in this research report. This report may not be reproduced, distributed or published by any recipient for any purpose. Any United States person wishing to obtain further information or to effect a transaction in any security discussed in this report should do so only through Exane Inc., which has distributed this report in the United States and, subject to the above, accepts responsibility for its contents. BNP PARIBAS has acquired an interest in VERNER INVESTISSEMENTS the parent company of EXANE. VERNER INVESTISSEMENTS is controlled by the management of EXANE. BNP PARIBAS s voting rights as a shareholder of VERNER INVESTISSEMENTS will be limited to 40% of overall voting rights of VERNER INVESTISSEMENTS.

La problématique de l exécution sur les marchés financiers

La problématique de l exécution sur les marchés financiers La problématique de l exécution sur les marchés financiers Trading, performance et optimisation Février 2006 Marlène Denize Equity Program Trading +33 1 44 95 92 74 marlene.denize@exanebnpparibas.com Charles-Albert

Plus en détail

ATTIJARI MARKET RESEARCH FX & COMMODITIES TEAM

ATTIJARI MARKET RESEARCH FX & COMMODITIES TEAM 29 juin 2009 Forex Weekly Highlights I. Evénements clés et statistiques de la semaine du 22 juin 2009 Le retour de l aversion au risque a permis au billet vert d effacer un peu les pertes accumulées face

Plus en détail

Swap: Utilisation et risques Approche de gestion pour les consommateurs

Swap: Utilisation et risques Approche de gestion pour les consommateurs Paris 5 avril 2013 Swap: Utilisation et risques Approche de gestion pour les consommateurs Serge LESCOAT Associé INDAR ENERGY Conseiller en Investissements Financiers Membre du CNCIF Association agréé

Plus en détail

OUVRIR UN COMPTE CLIENT PRIVÉ

OUVRIR UN COMPTE CLIENT PRIVÉ OUVRIR UN COMPTE CLIENT PRIVÉ LISTE DE VERIFICATION Pour éviter tous retards dans le traitement de votre application pour l ouverture d un compte avec Oxford Markets ( OM, l Entreprise ) Veuillez suivre

Plus en détail

Présentation Macro-économique. Mai 2013

Présentation Macro-économique. Mai 2013 Présentation Macro-économique Mai 2013 1 Rendement réel des grandes catégories d actifs Janvier 2013 : le «sans risque» n était pas une option, il l est moins que jamais Rendement réel instantané 2,68%

Plus en détail

FORMULAIRE D OUVERTURE DE COMPTE ENTREPRISE

FORMULAIRE D OUVERTURE DE COMPTE ENTREPRISE FORMULAIRE D OUVERTURE DE COMPTE ENTREPRISE LISTE DE VERIFICATION Pour éviter tous retards dans le traitement de votre application pour l ouverture d un compte avec Oxford Markets ( OM, l Entreprise )

Plus en détail

Perspectives économiques 2013-2014

Perspectives économiques 2013-2014 Carlos Leitao Économiste en chef Courriel : LeitaoC@vmbl.ca Twitter : @vmbleconomie Perspectives économiques 2013-2014 L amélioration de l économie atténuée par l incertitude politique Prix du pétrole:

Plus en détail

Grandes tendances et leurs impacts sur l acquisition de produits et services TI.

Grandes tendances et leurs impacts sur l acquisition de produits et services TI. Grandes tendances et leurs impacts sur l acquisition de produits et services TI. François Banville Partenaire exécutif chez Gartner Gartner is a registered trademark of Gartner, Inc. or its affiliates.

Plus en détail

P R E T S P R E F E R E N T I E L S E T S U B V E N T I O N S D I N T E R Ê T S

P R E T S P R E F E R E N T I E L S E T S U B V E N T I O N S D I N T E R Ê T S P R E T S P R E F E R E N T I E L S E T S U B V E N T I O N S D I N T E R Ê T S Il est courant pour les employeurs d octroyer à leurs employés des prêts préférentiels ou des subventions d intérêts. L économie

Plus en détail

Private & Confidential

Private & Confidential 1 2 Disclaimer This Presentation (the Presentation) is for information only and does not constitute an offer or commitment and it is not for distribution to retail client and is directed exclusively to

Plus en détail

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux

Le poids de la consommation dans le Pib atteint des niveaux AMBASSADE DE FRANCE AUX ETATS-UNIS MISSION FINANCIÈRE FRENCH TREASURY OFFICE 11 RESERVOIR ROAD, NW WASHINGTON D.C. 7 TEL : () 9-33, FAX : () 9-39 E - M A I L : afny@missioneco.org 1 SEVENTH AVENUE, 3 TH

Plus en détail

PAR_20141217_09543_EUR DATE: 17/12/2014. Suite à l'avis PAR_20141119_08654_EUR

PAR_20141217_09543_EUR DATE: 17/12/2014. Suite à l'avis PAR_20141119_08654_EUR CORPORATE EVENT NOTICE: Emission avec maintien du droit préférentiel de souscription, d obligations convertibles en actions ordinaires nouvelles assorties de bons de souscription d action («OCABSA») -

Plus en détail

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA)

La BNS capitule: Fin du taux plancher. Alain Freymond (BBGI Group SA) La BNS capitule: Fin du taux plancher Alain Freymond (BBGI Group SA) Changement radical de politique monétaire le 15/1/2015 Les taux d intérêt négatifs remplacent le taux plancher 1. Abandon du taux plancher

Plus en détail

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc

Le FMI conclut les consultations de 2008 au titre de l article IV avec le Maroc Note d information au public (NIP) n 08/91 POUR DIFFUSION IMMÉDIATE Le 23 juillet 2008 Fonds monétaire international 700 19 e rue, NW Washington, D. C. 20431 USA Le FMI conclut les consultations de 2008

Plus en détail

Pourquoi externaliser? Petits déjeuners des PME & Start-up

Pourquoi externaliser? Petits déjeuners des PME & Start-up www.pwc.com Petits déjeuners des PME & Start-up Robert Hinterberger Senior Manager Agenda 1. Suisse 2. et les PME 3. Les principales fonctions externalisées 4. Les avantages de l externalisation 5. Les

Plus en détail

Private banking: après l Eldorado

Private banking: après l Eldorado Private banking: après l Eldorado Michel Juvet Associé 9 juin 2015 Toutes les crises génèrent de nouvelles réglementations Le tournant de 2008 Protection des clients MIFID, UCITS, FIDLEG Bilan des banques

Plus en détail

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012

La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 La finance internationale : quel impact sur l'économie marocaine? 20 Novembre 2012 Sommaire I - Le rôle prépondérant des marchés financiers I.1 - Financiarisation de l'économie mondiale I.2 Lien avec l'entreprise

Plus en détail

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI

Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Présentation à l Association des économistes québécois Le 19 mai 25 Les perspectives mondiales, les déséquilibres internationaux et le Canada : un point de vue du FMI Kevin G. Lynch Administrateur Fonds

Plus en détail

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011

ECONOMIE. DATE: 16 Juin 2011 BACCALAUREAT EUROPEEN 2011 ECONOMIE DATE: 16 Juin 2011 DUREE DE L'EPREUVE : 3 heures (180 minutes) MATERIEL AUTORISE Calculatrice non programmable et non graphique REMARQUES PARTICULIERES Les candidats

Plus en détail

PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée.

PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée. PIB : Définition : mesure de l activité économique réalisée à l échelle d une nation sur une période donnée. Il y a trois approches possibles du produit intérieur brut : Optique de la production Optique

Plus en détail

DERIVES SUR ACTIONS ET INDICES. Christophe Mianné, Luc François

DERIVES SUR ACTIONS ET INDICES. Christophe Mianné, Luc François DERIVES SUR ACTIONS ET INDICES Christophe Mianné, Luc François Sommaire Notre activité Nos atouts La gestion du risque Conclusion 2 Notre activité 3 Les métiers Distribution de produits dérivés actions

Plus en détail

[ les éco_fiches ] Situation en France :

[ les éco_fiches ] Situation en France : Des fiches pour mieux comprendre l'actualité éco- nomique et les enjeux pour les PME Sortie de crise? Depuis le 2ème trimestre la France est «techniquement» sortie de crise. Cependant, celle-ci a été d

Plus en détail

Table des matières. Le long terme... 45. Partie II. Introduction... 1. Liste des figures... Liste des tableaux...

Table des matières. Le long terme... 45. Partie II. Introduction... 1. Liste des figures... Liste des tableaux... Liste des figures... Liste des tableaux... XI XV Liste des encadrés.... XVII Préface à l édition française... XIX Partie I Introduction... 1 Chapitre 1 Un tour du monde.... 1 1.1 La crise.... 1 1.2 Les

Plus en détail

Nouveautés printemps 2013

Nouveautés printemps 2013 » English Se désinscrire de la liste Nouveautés printemps 2013 19 mars 2013 Dans ce Flash Info, vous trouverez une description des nouveautés et mises à jour des produits La Capitale pour le printemps

Plus en détail

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ

mai COMMENTAIRE DE MARCHÉ mai 2014 COMMENTAIRE DE MARCHÉ SOMMAIRE Introduction 2 En bref 3 INTRODUCTION L heure semble au découplage entre les Etats-Unis et l Europe. Alors que de l autre côté de l Atlantique, certains plaident

Plus en détail

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents

Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Gestion obligataire Investir sur les marchés de taux au sein des pays émergents Nous pensons que la répression financière se prolongera encore plusieurs années. Dans cet intervalle, il sera de plus en

Plus en détail

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas

Informations générales 1 er trimestre 2015. Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas Informations générales 1 er trimestre 2015 Inform La politique monétaire dans le piège des taux bas A propos de Swisscanto Swisscanto figure parmi les plus grands promoteurs de fonds de placement et prestataires

Plus en détail

Les perspectives économiques

Les perspectives économiques Les perspectives économiques Les petits-déjeuners du maire Chambre de commerce d Ottawa / Ottawa Business Journal Ottawa (Ontario) Le 27 avril 2012 Mark Carney Mark Carney Gouverneur Ordre du jour Trois

Plus en détail

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue!

Boussole. Divergence des indicateurs avancés. Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Boussole Juin 2015 Divergence des indicateurs avancés Actions - bon marché ou trop chères? Marchés boursiers - tout dépend du point de vue! Les règles du placement financier - Partie III Votre patrimoine,

Plus en détail

la fin d une ère? Scénarios et enjeux

la fin d une ère? Scénarios et enjeux Guerre des monnaies, la fin d une ère? Scénarios et enjeux La guerre des monnaies En préambule, Christian de Boissieu, professeur à la Sorbonne et au Collège d Europe, membre du Collège de l AMF (Autorité

Plus en détail

La BDP. Système financier International. La Balance des Paiements I- Le Compte courant. Identité du Revenu National.

La BDP. Système financier International. La Balance des Paiements I- Le Compte courant. Identité du Revenu National. La BDP Système financier International La Balance des Paiements I- Le Compte courant ESC-Février 2015 Balance des paiements = relevé statistique annuel de toutes les transactions de biens, services et

Plus en détail

Les échanges Internationaux. L environnement monétaire international

Les échanges Internationaux. L environnement monétaire international Les échanges Internationaux L environnement monétaire international Caractéristiques du système monétaire international (SMI) SMI : structure mondiale de relations commerciales et financières au sein desquelles

Plus en détail

MEMENTO MARS 2014. www.bdo.lu. Convention tendant à éviter les doubles impositions entre l Allemagne et le Luxembourg

MEMENTO MARS 2014. www.bdo.lu. Convention tendant à éviter les doubles impositions entre l Allemagne et le Luxembourg Convention tendant à éviter les doubles impositions entre l Allemagne et le Luxembourg Nouvelles règles au 1 er janvier 2014 MEMENTO MARS 2014 www.bdo.lu 1 5 Mars 2014 Nouvelle convention fiscale entre

Plus en détail

Un système KYC robuste et sa valeur ajoutée commerciale

Un système KYC robuste et sa valeur ajoutée commerciale MY JOURNEY BEGAN AT 19, WHEN I LANDED IN THE COLDEST PLACE I D EVER EXPERIENCED. MAJID AL-NASSAR BUSINESS OWNER AND PROPERTY INVESTOR. EVERY JOURNEY IS UNIQUE. Un système KYC robuste et sa valeur ajoutée

Plus en détail

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015

La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 PERSPECTIVES La guerre des devises, une source d opportunités Mars 2015 Depuis le début de l année 2015, de nombreuses banques centrales à travers le monde ont abaissé leur taux d intérêt ou pris d autres

Plus en détail

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions

L économie ouverte. Un modèle de petite économie ouverte. V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile. Quelques définitions L économie ouverte Un modèle de petite économie ouverte V2.0 Adaptépar JFB des notes de Germain Belzile Quelques définitions Économie fermée Économie ouverte Exportations et importations Exportations nettes

Plus en détail

Aider les entreprises à réaliser leur potentiel. NBGI Private Equity Limited is authorised and regulated by the Financial Services Authority

Aider les entreprises à réaliser leur potentiel. NBGI Private Equity Limited is authorised and regulated by the Financial Services Authority Aider les entreprises à réaliser leur potentiel NBGI Private Equity Limited is authorised and regulated by the Financial Services Authority Disclaimer This document has been prepared by NBGI PE France

Plus en détail

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1

Eco-Fiche BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Eco-Fiche Janvier 2013 BILAN DE L ANNEE 2012 QUELLES PERSPECTIVES POUR 2013? 1 Retour sur l année 2012 : l atonie En 2012, le Produit Intérieur Brut (PIB) s est élevé à 1 802,1 milliards d euros, soit

Plus en détail

Multiple issuers. La cotation des actions ROBECO ci-dessous est suspendue sur EURONEXT PARIS dans les conditions suivantes :

Multiple issuers. La cotation des actions ROBECO ci-dessous est suspendue sur EURONEXT PARIS dans les conditions suivantes : CORPORATE EVENT NOTICE: Suspension de cotation Multiple issuers PLACE: Paris AVIS N : PAR_20141002_07393_EUR DATE: 02/10/2014 MARCHE: EURONEXT PARIS La cotation des fonds mentionnés ci-dessous sera suspendue

Plus en détail

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires

À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 JUSQU À PUBLICATION. Courants contraires POUR DIFFUSION : À Pékin (heure de Pékin) : 11h00, 20 janvier 2015 À Washington (heure de Washington) : 22h00, 19 janvier 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À PUBLICATION Courants contraires La baisse

Plus en détail

Baring Asset Management

Baring Asset Management Baring Asset Management Barings en bref Baring France SAS 35 avenue Franklin Roosevelt 75008 Paris Tel +33 (0)1 53 93 60 00 Janvier 2015 Baring Asset Management Limited 155 Bishopsgate, London, EC2M 3XY

Plus en détail

FUTURES COMPRENDRE VOTRE RELEVE DE COMPTE. WH SELFINVEST Est. 1998 Luxemburg, France, Belgium, Poland, Germany, Netherlands

FUTURES COMPRENDRE VOTRE RELEVE DE COMPTE. WH SELFINVEST Est. 1998 Luxemburg, France, Belgium, Poland, Germany, Netherlands FUTURES COMPRENDRE VOTRE RELEVE DE COMPTE WH SELFINVEST Est. 1998 Luxemburg, France, Belgium, Poland, Germany, Netherlands Copyrigh 2007-2011: all rights attached to this guide are the sole property of

Plus en détail

L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité

L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité L euro, la Banque centrale européenne et le Pacte de stabilité Université citoyenne d Attac Toulouse, 22 août 2008 Jean-Marie Harribey et Dominique Plihon Les principes néolibéraux Théories de Hayek, Friedman

Plus en détail

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée?

2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Flash Stratégie Janvier 2015 2015 et l investissement en actions : la prise de risque est-elle justifiée? Jean Borjeix Paris, le 20 janvier 2015 Dans ce document nous allons tout d abord rapprocher nos

Plus en détail

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance.

alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. alpha sélection alpha sélection est une alternative à un placement risqué en actions et présente un risque de perte en capital, en cours de vie et à l échéance. Instrument financier émis par Natixis (Moody

Plus en détail

ÉTUDE SPÉCIALE. TD Economics DON DE BIENFAISANCE AU CANADA COMBLER L ÉCART

ÉTUDE SPÉCIALE. TD Economics DON DE BIENFAISANCE AU CANADA COMBLER L ÉCART ÉTUDE SPÉCIALE TD Economics DON DE BIENFAISANCE AU CANADA COMBLER L ÉCART Faits saillants En 13, les Canadiens ont continué de donner généreusement à des organismes de bienfaisance : leurs dons ont totalisé

Plus en détail

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier

LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. Finance internationale, 9 ème édition Y. Simon et D. Lautier LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE 2 Section 1. Problématique de la gestion du risque de change Section 2. La réduction de l exposition de l entreprise au risque de change Section 3. La gestion du risque de

Plus en détail

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège

La politique monétaire. Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire Lionel Artige HEC Université de Liège La politique monétaire d hier et d aujourd hui Hier Autrefois, les Etats battaient monnaie et les banques centrales dépendaient directement

Plus en détail

Comment ces deux modèles de financement de l économie ont-ils résisté à la crise? Il faut regarder :

Comment ces deux modèles de financement de l économie ont-ils résisté à la crise? Il faut regarder : janvier N 7 Financement des entreprises par les marchés aux États-Unis, financement des entreprises par les banques dans la zone euro : que nous a appris la crise? Les entreprises aux États Unis sont surtout

Plus en détail

L'Offre sera ouverte pendant 18 jours de bourse, à un prix par action de 152,30 EUR. BPCE International et Outre-Mer

L'Offre sera ouverte pendant 18 jours de bourse, à un prix par action de 152,30 EUR. BPCE International et Outre-Mer CORPORATE EVENT NOTICE: Offre publique d'achat simplifiée REUNION(BANQUE DE LA) PLACE: Paris AVIS N : PAR_20150402_02663_EUR DATE: 02/04/2015 MARCHE: EURONEXT PARIS Le 02/04/2015, l'autorité des marchés

Plus en détail

PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ

PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ Juillet 2015 Swiss Finance & Property AG Swiss Finance & Property AG est une société spécialisée en matière d investissements immobiliers et de conseil mettant l accent sur la

Plus en détail

Banque nationale suisse

Banque nationale suisse IFFP Institut fédéral des hautes études en formation professionnelle Combinaison des politiques budgétaires et monétaires 22.01.2010, Lausanne 8h45 12h 12h45 16h David Maradan, chargé de cours UNIGE et

Plus en détail

www.pwc.com/lu/sustainability progena by PwC Une nouvelle approche du développement durable 31 mars 2011

www.pwc.com/lu/sustainability progena by PwC Une nouvelle approche du développement durable 31 mars 2011 www.pwc.com/lu/sustainability progena by PwC Une nouvelle approche du développement durable 31 mars 2011 L impératif du développement durable va transformer tous les secteurs économiques Capacité écologique

Plus en détail

DORVAL FLEXIBLE MONDE

DORVAL FLEXIBLE MONDE DORVAL FLEXIBLE MONDE Rapport de gestion 2014 Catégorie : Diversifié International/Gestion flexible Objectif de gestion : L objectif de gestion consiste à participer à la hausse des marchés de taux et

Plus en détail

Guide WHS FX options. Commencer à trader les options FX. Prevoyez la tendance sur les marchés des devises ou couvrez vos positions avec les options FX

Guide WHS FX options. Commencer à trader les options FX. Prevoyez la tendance sur les marchés des devises ou couvrez vos positions avec les options FX Commencer à trader les options FX Guide WHS FX options Prevoyez la tendance sur les marchés des devises ou couvrez vos positions avec les options FX Affinez votre style de trading et vos perspectives de

Plus en détail

SERVICOM mise sur l internationalisation. Analyste chargé de l étude. Naira KAOUACH neira.kaouach@ameninvest.com.tn

SERVICOM mise sur l internationalisation. Analyste chargé de l étude. Naira KAOUACH neira.kaouach@ameninvest.com.tn Analyste chargé de l étude Naira KAOUACH neira.kaouach@ameninvest.com.tn SERVICOM mise sur l internationalisation Contact: Tel: (+216) 71 965 400 Fax: (+216) 71 965 426 E-mail: analyse@ameninvest.com.tn

Plus en détail

Le Cloud Computing est-il l ennemi de la Sécurité?

Le Cloud Computing est-il l ennemi de la Sécurité? Le Cloud Computing est-il l ennemi de la Sécurité? Eric DOMAGE Program manager IDC WE Security products & Solutions Copyright IDC. Reproduction is forbidden unless authorized. All rights reserved. Quelques

Plus en détail

86 rue Julie, Ormstown, Quebec J0S 1K0

86 rue Julie, Ormstown, Quebec J0S 1K0 Tel : (450) 829-4200 Fax : (450) 829-4204 Email : info@rout-am.com Contacts: Jean Côté jean@rout-am.com Jocelyn Côté jocelyn@rout-am.com Dispatch info@rout-am.com Phone: (450) 829-4200 Fax: (450) 829-4204

Plus en détail

Macroéconomie. Monnaie et taux de change

Macroéconomie. Monnaie et taux de change Macroéconomie Monnaie et taux de change Marché des changes Le taux de change de en $ correspond au nombre de $ que l on peut acheter avec un exemple: 1 = 1,25 $ Une appréciation/dépréciation du taux de

Plus en détail

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard

TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard TD n 1 groupe 1 : Vendredi 30 novembre 2007 Bertrand Lapouge Stéphane Perot Joël Maynard Note de synthèse : Les avantages et les inconvénients d une politique de changes flexibles La politique de change

Plus en détail

IPSAS 32 «Service concession arrangements» (SCA) Marie-Pierre Cordier Baudouin Griton, IPSAS Board

IPSAS 32 «Service concession arrangements» (SCA) Marie-Pierre Cordier Baudouin Griton, IPSAS Board IPSAS 32 «Service concession arrangements» (SCA) Marie-Pierre Cordier Baudouin Griton, IPSAS Board 1 L élaboration de la norme IPSAS 32 Objectif : traitement comptable des «service concession arrangements»

Plus en détail

First Nations Assessment Inspection Regulations. Règlement sur l inspection aux fins d évaluation foncière des premières nations CONSOLIDATION

First Nations Assessment Inspection Regulations. Règlement sur l inspection aux fins d évaluation foncière des premières nations CONSOLIDATION CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION First Nations Assessment Inspection Regulations Règlement sur l inspection aux fins d évaluation foncière des premières nations SOR/2007-242 DORS/2007-242 Current to September

Plus en détail

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT?

QUELLE DOIT ÊTRE L AMPLEUR DE LA CONSOLIDATION BUDGÉTAIRE POUR RAMENER LA DETTE À UN NIVEAU PRUDENT? Pour citer ce document, merci d utiliser la référence suivante : OCDE (2012), «Quelle doit être l ampleur de la consolidation budgétaire pour ramener la dette à un niveau prudent?», Note de politique économique

Plus en détail

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA

Privilégier les actions et les emprunts d entreprise aux placements monétaires et aux emprunts d Etat AAA Swisscanto Asset Management SA Waisenhausstrasse 2 8021 Zurich Téléphone +41 58 344 49 00 Fax +41 58 344 49 01 assetmanagement@swisscanto.ch www.swisscanto.ch Politique de placement de Swisscanto pour

Plus en détail

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD

TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD TD de Macroéconomie 2011-2012 Université d Aix-Marseille 2 Licence 2 EM Enseignant: Benjamin KEDDAD 1. Balance des paiements 1.1. Bases comptable ˆ Transactions internationales entre résident et non-résident

Plus en détail

GASCOGNE PAR_20150827_06702_ALT DATE: 27/08/2015. Pour faire suite à l'avis PAR_20150827_06701_EUR I - ADMISSION D'ACTIONS PAR COTATION DIRECTE

GASCOGNE PAR_20150827_06702_ALT DATE: 27/08/2015. Pour faire suite à l'avis PAR_20150827_06701_EUR I - ADMISSION D'ACTIONS PAR COTATION DIRECTE CORPORATE EVENT NOTICE: Admission par cotation directe GASCOGNE PLACE: Paris AVIS N : PAR_20150827_06702_ALT DATE: 27/08/2015 MARCHE: Alternext Paris Pour faire suite à l'avis PAR_20150827_06701_EUR I

Plus en détail

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions

Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions 27 novembre 213 N 5 Le RMB chinois comme monnaie de mesure internationale : causes, conditions La Chine semble vouloir développer le poids du RMB comme monnaie internationale, aussi bien financière que

Plus en détail

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire

Synthèse n 16, Février 2012. Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire Synthèse n 16, Février 2012 Financement de la croissance verte et orientation de la création monétaire ----------- 1. Les investissements nécessaires à la transition vers un modèle de croissance durable

Plus en détail

Les divergences dominent le marché

Les divergences dominent le marché Les divergences dominent le marché L euro a continué de glisser, pour la sixième semaine consécutive, face au dollar américain. Et cette baisse devrait continuer de s accentuer dans les prochains jours,

Plus en détail

Forum de l investissement Ateliers d Experts. 15 Octobre 2011. Les Dangers de l Assurance Vie

Forum de l investissement Ateliers d Experts. 15 Octobre 2011. Les Dangers de l Assurance Vie Forum de l investissement Ateliers d Experts 15 Octobre 2011 Les Dangers de l Assurance Vie L assurance vie c est quoi? Le placement préféré des français Environ 1 500 milliards d euros épargnés par les

Plus en détail

HUAWEI TECHNOLOGIES CO., LTD. channelroad. A better way. Together.

HUAWEI TECHNOLOGIES CO., LTD. channelroad. A better way. Together. HUAWEI TECHNOLOGIES CO., LTD. channelroad A better way. Together. Partenaires sur la nouvelle Route de la soie Progresser le long d une nouvelle Route de la soie et être partenaire de Huawei présentent

Plus en détail

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont

Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont CHAPITRE 1 LES FACTEURS STRUCTURELS DE LA HAUSSE DE L ENDETTEMENT PUBLIC DANS LES PAYS AVANCÉS Les questions relatives aux finances publiques, longtemps réservées aux spécialistes, sont revenues au cœur

Plus en détail

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010

Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne. FMI Département Afrique Mai 2010 Perspectives économiques régionales Afrique subsaharienne FMI Département Afrique Mai 21 Introduction Avant la crise financière mondiale Vint la grande récession La riposte politique pendant le ralentissement

Plus en détail

22/09/2014 sur la base de 55,03 euros par action

22/09/2014 sur la base de 55,03 euros par action CORPORATE EVENT NOTICE: Amortissement d'orane Reprise de cotation PUBLICIS GROUPE S.A. PLACE: Paris AVIS N : PAR_20140902_06559_EUR DATE: 02/09/2014 MARCHE: EURONEXT PARIS Amortissement en titres et en

Plus en détail

Crises financières et de la dette

Crises financières et de la dette Institut pour le Développement des Capacités / AFRITAC de l Ouest / COFEB Cours régional sur la Gestion macroéconomique et les questions de dette Dakar, Sénégal du 4 au 15 novembre 2013 S-2 Crises financières

Plus en détail

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale?

Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? CONCEPTION ET MISE EN PAGE : PAUL MILAN 18 décembre 2014 à 14:22 Chapitre 4 Comment s opère le financement de l économie mondiale? Ce chapitre ne fait plus partie du programme, mais il est conseillé de

Plus en détail

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés

Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés POUR DIFFUSION : À Washington : 9h00, le 9 juillet 2015 STRICTEMENT CONFIDENTIEL JUSQU À DIFFUSION Croissance plus lente dans les pays émergents, accélération progressive dans les pays avancés La croissance

Plus en détail

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii

la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Finances publiques et croissance : la quête du Graal? Michel Aglietta Université Paris Ouest et Cepii Piège de croissance et impuissance de la politique économique 2 Pourquoi la crise est-elle plus grave

Plus en détail

LE FORMAT DES RAPPORTS DU PERSONNEL DES COMMISSIONS DE DISTRICT D AMENAGEMENT FORMAT OF DISTRICT PLANNING COMMISSION STAFF REPORTS

LE FORMAT DES RAPPORTS DU PERSONNEL DES COMMISSIONS DE DISTRICT D AMENAGEMENT FORMAT OF DISTRICT PLANNING COMMISSION STAFF REPORTS FORMAT OF DISTRICT PLANNING COMMISSION STAFF REPORTS LE FORMAT DES RAPPORTS DU PERSONNEL DES COMMISSIONS DE DISTRICT D AMENAGEMENT A Guideline on the Format of District Planning Commission Staff Reports

Plus en détail

Une porte d entrée vers un nouveau monde. par Sergio Trigo-Paz

Une porte d entrée vers un nouveau monde. par Sergio Trigo-Paz Une porte d entrée vers un nouveau monde Pour les investisseurs professionnels uniquement par Sergio Trigo-Paz STRATEGIC SOLUTIONS Edition Printemps 2013 Une porte d entrée vers un nouveau monde par Sergio

Plus en détail

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien

Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Le nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien Janone Ong, département des Marchés financiers La Banque du Canada a créé un nouvel indice de taux de change effectif du dollar canadien,

Plus en détail

APPENDIX 2. Provisions to be included in the contract between the Provider and the. Holder

APPENDIX 2. Provisions to be included in the contract between the Provider and the. Holder Page 1 APPENDIX 2 Provisions to be included in the contract between the Provider and the Obligations and rights of the Applicant / Holder Holder 1. The Applicant or Licensee acknowledges that it has read

Plus en détail

COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION. Brussels, 18 September 2008 (19.09) (OR. fr) 13156/08 LIMITE PI 53

COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION. Brussels, 18 September 2008 (19.09) (OR. fr) 13156/08 LIMITE PI 53 COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION Brussels, 18 September 2008 (19.09) (OR. fr) 13156/08 LIMITE PI 53 WORKING DOCUMENT from : Presidency to : delegations No prev. doc.: 12621/08 PI 44 Subject : Revised draft

Plus en détail

Gestion des prestations Volontaire

Gestion des prestations Volontaire Gestion des prestations Volontaire Qu estce que l Income Management (Gestion des prestations)? La gestion des prestations est un moyen de vous aider à gérer votre argent pour couvrir vos nécessités et

Plus en détail

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient

Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues à moins que les tensions financières s amplifient PRÉSENTATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE Association des économistes québécois de l Outaouais 5 à 7 sur la conjoncture économique 3 avril Les difficultés économiques actuelles devraient demeurer contenues

Plus en détail

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015

ANTICIPATIONS HEBDO. 16 Février 2015. L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Direction de la Recherche Economique Auteur : Philippe Waechter L'élément clé durant la semaine du 9 Février 2015 Le premier point cette semaine porte sur la croissance modérée de la zone Euro au dernier

Plus en détail

NORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD. Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets. Semiconductor devices Discrete devices

NORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD. Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets. Semiconductor devices Discrete devices NORME INTERNATIONALE INTERNATIONAL STANDARD CEI IEC 747-6-3 QC 750113 Première édition First edition 1993-11 Dispositifs à semiconducteurs Dispositifs discrets Partie 6: Thyristors Section trois Spécification

Plus en détail

Peut-on rétablir la confiance dans l Europe?

Peut-on rétablir la confiance dans l Europe? février N 97 Peut-on rétablir la confiance dans l Europe? Si l Europe est encore attrayante pour les pays d Europe Centrale, dans beaucoup de pays de l Union Européenne les citoyens sont de plus en plus

Plus en détail

Une approche pratique de la Gestion Obligataire. Bertrand Jaquiéry November 2006

Une approche pratique de la Gestion Obligataire. Bertrand Jaquiéry November 2006 Une approche pratique de la Gestion Obligataire Bertrand Jaquiéry November 2006 Table des Matières MARCHE 1. Courbe des taux 2. Spread de crédit GESTION DE PORTEFEUILLE 1. Type de gestion. 2. Portfolio

Plus en détail

Disclosure on Account Opening by Telephone Request (Trust and Loan Companies) Regulations

Disclosure on Account Opening by Telephone Request (Trust and Loan Companies) Regulations CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Disclosure on Account Opening by Telephone Request (Trust and Loan Companies) Regulations Règlement sur la communication en cas de demande téléphonique d ouverture de

Plus en détail

L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation?

L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation? L accumulation de réserves de change est-elle un indicateur d enrichissement d une nation? Edouard VIDON Direction des Analyses macroéconomiques et de la Prévision Service des Études macroéconomiques et

Plus en détail

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte

L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte Partie 3: L Equilibre Macroéconomique en Economie Ouverte On abandonne l hypothèse d économie fermée Les échanges économiques entre pays: importants, en

Plus en détail

Deutsche Bank AG (DE) (A+/A2) BRL 6,15% 2018. Deutsche Bank Une opportunité d investissement en réal brésilien. A quoi vous attendre?

Deutsche Bank AG (DE) (A+/A2) BRL 6,15% 2018. Deutsche Bank Une opportunité d investissement en réal brésilien. A quoi vous attendre? Deutsche Bank Une opportunité d investissement en réal brésilien Type d investissement Ce produit est une obligation. En souscrivant à cette obligation, vous prêtez de l argent à l émetteur qui s engage

Plus en détail

en SCÈNE RATIONAL Rational Démonstration SDP : automatisation de la chaîne de développement Samira BATAOUCHE sbataouche@fr.ibm.com

en SCÈNE RATIONAL Rational Démonstration SDP : automatisation de la chaîne de développement Samira BATAOUCHE sbataouche@fr.ibm.com Rational Démonstration SDP : automatisation de la chaîne de développement Samira BATAOUCHE sbataouche@fr.ibm.com Fabrice GRELIER fabrice.grelier@fr.ibm.com RATIONAL en SCÈNE 2007 IBM Corporation Objectif

Plus en détail

REVISION DE LA DIRECTIVE ABUS DE MARCHE

REVISION DE LA DIRECTIVE ABUS DE MARCHE REVISION DE LA DIRECTIVE ABUS DE MARCHE Principaux changements attendus 1 Le contexte La directive Abus de marché a huit ans (2003) Régimes de sanctions disparates dans l Union Harmonisation nécessaire

Plus en détail

Name Use (Affiliates of Banks or Bank Holding Companies) Regulations

Name Use (Affiliates of Banks or Bank Holding Companies) Regulations CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Name Use (Affiliates of Banks or Bank Holding Companies) Regulations Règlement sur l utilisation de la dénomination sociale (entités du même groupe qu une banque ou société

Plus en détail

DynAmiser vos investissements

DynAmiser vos investissements DynAmiser vos investissements Aequam en quelques mots Jeune entreprise indépendante et innovante Agréée AMF n GP-10000038 Incubée par le Pôle Sponsorisée par Fondatrice de Savoir-faire / Innovation 5 associés

Plus en détail

Cheque Holding Policy Disclosure (Banks) Regulations. Règlement sur la communication de la politique de retenue de chèques (banques) CONSOLIDATION

Cheque Holding Policy Disclosure (Banks) Regulations. Règlement sur la communication de la politique de retenue de chèques (banques) CONSOLIDATION CANADA CONSOLIDATION CODIFICATION Cheque Holding Policy Disclosure (Banks) Regulations Règlement sur la communication de la politique de retenue de chèques (banques) SOR/2002-39 DORS/2002-39 Current to

Plus en détail

Conférence Bales II - Mauritanie. Patrick Le Nôtre. Directeur de la Stratégie - Secteur Finance Solutions risques et Réglementations

Conférence Bales II - Mauritanie. Patrick Le Nôtre. Directeur de la Stratégie - Secteur Finance Solutions risques et Réglementations Conférence Bales II - Mauritanie Patrick Le Nôtre Directeur de la Stratégie - Secteur Finance Solutions risques et Réglementations AGENDA Le positionnement et l approche de SAS Notre légitimité dans les

Plus en détail

Banque de France VS Bundesbank

Banque de France VS Bundesbank Banque de France VS Bundesbank How the Banque de France could learn from the best practices of its European partner Alain Mathieu D I S C U S S I O N P A P E R J U L Y 2 0 1 4 Banque de France VS Bundesbank

Plus en détail