NTIC. Vers un monde de plus en plus connecté. dossiers. Automobile et transport routier Sur la voie des réformes. essentiel

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "NTIC. Vers un monde de plus en plus connecté. dossiers. Automobile et transport routier Sur la voie des réformes. essentiel"

Transcription

1 Juin - Juillet N 43 BOA ASSET MANAGEMENT UN PARTENAIRE SÛR POUR VOS INVESTISSEMENTS Pour répondre à vos attentes en matière d épargne, BOA ASSET MANAGEMENT met à votre disposition une gamme complète de Fonds Commun de Placement (FCP), afin de fructifier votre épargne, et en vous garantissant : Rentabilité, Sécurité, et Liquidité à court, moyen et long terme. Une équipe de commerciaux vous attend, en vue de, vous conseiller et vous proposer un «Diagnostic Epargnial» personnalisé. Contacts : Tel : / Fax : information@boa-am.com L essentiel InvestissementS Les métiers de l Asset Management La relation entre un client et la société en charge de ses investissements repose sur un rapport de confiance qui doit être réellement fondé. Celleci est garantie par une organisation professionnelle qui mobilise un certain nombre de fonctions souvent méconnues. Eclairage sur celles et ceux qui mobilisent leurs compétences pour faire fructifier les portefeuilles dont ils ont la charge. au fil du mois Entretien avec Fadiga Mariam Fofana, secrétaire exécutive du SE-CCESP Un avenir en marche Entretien avec Bruno Koné Ministre de la Poste et des TIC Rencontre Transport de personnel 1000 CFA Lire p. 4 Au terme de la première Journée nationale du partenariat Etat/secteur privé qui s est déroulée au mois d avril dernier, la secrétaire exécutive du Comité de concertation Etat/secteur privé (CCESP) revient sur ce dialogue indispensable entre ces deux entités et sur les moyens mis en œuvre pour le rendre plus efficace. Lire p. 12 Projet Vitib, fibre optique, téléphonie mobile, télévision numérique terrestre Dans cette interview exclusive, le ministre de la Poste et des TIC fait le point sur les grands dossiers qui vont permettre à la Côte d Ivoire de renforcer son ancrage dans les hautes technologies. Lire p. 18 Côte d Ivoire Economie est allée à la rencontre de Mme Cissé Aïssatou, Dg de Pendis-CI, une société de transport du personnel qui petit à petit se fait une place dans ce secteur. Lire p. 30 NTIC dossiers Vers un monde de plus en plus connecté La Côte d Ivoire n échappe pas à l engouement suscité par l environnement numérique. Mieux, la croissance qui se confirme depuis les trois dernières années se traduit aussi par une consommation accrue des objets connectés, à commencer par les smartphones, incarnation du lien entre soi et un monde en mouvement constant. Tour d horizon d un secteur dont les opérateurs se disputent les faveurs des consommateurs et fourbissent leur armes en prévision des produits de nouvelle génération. Lire p. 14 Automobile et transport routier Sur la voie des réformes Véritable révélateur de la croissance économique globale, le marché des véhicules neufs affiche des résultats prometteurs. D une manière plus large, le secteur du transport routier en Côte d Ivoire a été soumis à un ensemble de réformes destinées à assainir quelques dysfonctionnements récurrents. Recueillent-elles pour autant l adhésion des usagers? Eléments de réponse dans ce numéro. Lire p. 21

2 2 CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET 2015 Laser MTN

3 Laser CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET EDITO Après plusieurs années d existence, l occasion est toujours propice de remercier les partenaires et lecteurs qui nous accompagnent fidèlement. L occasion, également, de les informer que Côte d Ivoire Economie va désormais adopter une périodicité bimestrielle. Un rythme de parution différent qui permet à la fois de s adapter à un environnement économique en perpétuelle mutation, et de proposer des contenus qui gagneront en densité. Au sommaire de ce numéro, la route, qui reste, et de loin, le moyen de transport le plus utilisé en Côte d Ivoire comme dans l ensemble du continent. Une situation qui soulève un certain nombre de problèmes, à commencer par celui des infrastructures dédiées. Et si le pays est plutôt bien doté sur ce plan en comparaison avec bon nombre de ses voisins, la pérennité des investissements à consentir dans ce domaine sera la condition, mais aussi le prix, pour atteindre l émergence à l horizon A lire également, un état des lieux des technologies de l information et de la communication, incarnées par un environnement numérique qui a révolutionné le quotidien de ses usagers, en Côte d Ivoire comme dans le reste du monde. Les chiffres de pénétration du mobile dans la population ivoirienne 97,5% selon les sources de l Autorité de régulation indiquent bien à quel point ce besoin de connexion est devenu, à tort ou à raison, indispensable. Cette révolution numérique n en est qu à ses débuts, mais une chose est sûre, elle impactera de plus en plus l activité humaine, dans les activités du tertiaire bien sûr, mais aussi dans l exploitation et la gestion raisonnée des ressources naturelles. Ce concept d économie verte, sur lequel s exprime dans nos colonnes Alain Serge Kouadio, directeur de l Economie verte et de la Responsabilité sociétale au ministère de l Environnement de la Salubrité urbaine et du Développement durable devrait, lui aussi, faire florès. La nécessité de faire coïncider des pratiques respectueuses de notre environnement avec les impératifs de croissance est le fondement de ce principe qui associe des liens souvent considérés comme antinomiques. Notre capacité à définir les transformations structurelles qui permettront son avènement concret est, indéniablement, l un des grands enjeux de ce siècle.. La rédaction Découvrez un programme de fidélité unique et vivez vos voyages différemment! VOUS N ÊTES PAS ENCORE MEMBRE DE NOTRE PROGRAMME DE FIDÉLITÉ FLYING BLUE? Laser Sommaire Les métiers de l Asset Management Questions à Hyacinthe Seka, Directeur Technique MTN Côte d Ivoire Trois pays africains face à la compétitivité de leurs entreprises Interruptions d électricité : délestages ou simples défaillances? Au fil du mois 08 Entretien avec Mme Fadiga Mariam Fofana, secrétaire exécutive du CCESP NTIC Secteur des TIC : des entreprises aux fortunes diverses! Le boom du marché des smartphones en Côte d Ivoire Dysfonctionnement dans les services des TIC : où se plaindre? Entretien avec Bruno Koné, ministre de la Poste et des TIC Automobile et transport routier Entretien avec M. Bruno Kouyaté, Directeur général de Setaci Centres de gestion intégrée : les nouveaux habits du service public 10 P. 4 P. 6 P. 8 P. 10 P. 12 P. 14 P. 15 P. 16 P. 18 P. 21 P. 23 En adhérant au programme : Gagnez des Miles à chaque étape de votre voyage Profitez de services et d avantages exclusifs Utilisez des Miles pour des billets d avion Adhérez en ligne, c est gratuit! Flashez ce QR code avec votre mobile ou Rendez-vous directement sur notre site Pour plus d informations, visitez notre site ou ou rendez-vous dans votre agence Air France au plateau à Abidjan Developpement durable Entretien avec Alain Serge Kouadio, directeur de l Economie verte et de la Responsabilité sociétale. Rencontre Entretien avec Mme Cissé Aïssatou, DG de Pendis-CI Rédaction Rédacteur en chef : Ibrahim Ouattara Secrétaire général de rédaction : Badieto Gimenez Secrétaire général adjoint de rédaction : Jean-Claude Mikala Secrétaire de rédaction : Jean-Claude Acké Ont participé à ce numéro : Vincent Kouassi, Alexis Noumé, Dieudonné Wognin, J-J Ezaley, Jean-Claude ACKE. Pour nous contacter : info@cotedivoire-economie.com Tel: Cel: / Gestion et administration Directeur de publication et d exploitation : Ibrahim Ouattara Resp. Admin. et marketing : Armelle Kouakou armelle.kouakou@cotedivoire-economie.com Responsable commerciale : Prisca Kouassi Contact commercial: prisca.kouassi@cotedivoire-economie.com Responsable distribution: Oumar Grambouté oumar.gramboute@cotedivoire-economie.com INFORMATIONS LEGALES: P. 28 P. 30 Côte d Ivoire Economie, S.A. au capital de FCF Siège social: Cocody cité des Arts - Abidjan. Site Internet: - RCCM n CI-ABJ-2010-B-1358 du 25 février Récépisé du procureur de la République 12D du 22/03/ Dépôt légal éditeur n 9162 du 25/03/2010. Agrément CSP n ER-291/CSP Impression : HOODA GRAPHICS : Cocody Danga - face cité BAD, 11 BP 1140 Abidjan 11, Côte d Ivoire. Tirage exemplaires

4 4 CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET 2015 Laser Les métiers de l Asset Management La gestion d actifs repose sur un ensemble de compétences humaines et une organisation rigoureuse. Revue de détail des différentes fonctions qui permettent d optimiser les investissements des clients particuliers ou institutionnels. Les sociétés d Asset Management ou sociétés de gestion d actifs telles que BOA Asset Management interviennent dans les placements financiers et la gestion des investissements de clients particuliers ou institutionnels. Elles proposent à leurs clients un portefeuille produit diversifié. La gestion de ces produits est faite dans le but d optimiser les rendements des fonds placés. Pour atteindre ce but, les différentes lignes métiers de la société de gestion d actifs se fixent des objectifs par fonds et axée sur la performance, la sécurité et la liquidité. L Asset Management regroupe généralement quatre types de métiers : la banque privée, la gestion d actifs, les services de gestion de titres et le courtage. La gestion d actifs qu elle soit collective via des fonds d investissement, ou sous mandat dans le cadre d un contrat entre la société de gestion et un client offre à une large gamme d investisseurs des placements couvrant toutes les classes d actifs. Ces différents métiers couvrent un certain nombre d expertises regroupées dans des fonctions qui vont concourir à l optimisation des portefeuilles pour obtenir les meilleurs retours sur investissement pour un niveau de risque déterminé.ainsi, l on distingue trois grandes principales fonctions à BOA Asset Management : - Les fonctions front office - Les fonctions middle office - Les fonctions back office 50 es assemblées annuelles de la Banque africaine de développement à Abidjan Les fonctions front office portent essentiellement sur la gestion des fonds de la société de gestion d actifs. Les analystes financiers et les gérants de fonds ou Funds manager, sont les profils qui occupent principalement les postes d investissement. Ils font, d une part, une analyse profonde et détaillée des différents scénarii financiers afin de proposer des solutions adaptées aux besoins des clients de la société, et, d autre part, veillent à la BAD : La frustration des opérateurs privés Africains prise de meilleures décisions d investissement sur la gamme de fonds dont ils disposent dans leur portefeuille. Ils évaluent l environnement, déterminent le niveau de risque rattaché à chaque fonds et veillent à en assurer des performances constantes et ou évolutives. Aussi, les fonctions front office impliquent la collecte de fonds via la vente des produits OPCVM. Les profils sont essentiellement des commerciaux qui se déclinent en responsables vente, responsables relation clientèle investisseur et business développeur.le middle office, comme son nom l indique, fait le lien entre le back office et le front office. Il sert donc d intermédiaire entre ces deux services tout en contrôlant et apportant son soutien au front office. Le middle-office gère généralement les fonctions relatives au contrôle des risques afin de maintenir la sécurité des fonds. Les fonctions back office, moins exposées que celles du front office, sont très importantes. Elles sont chargées de l ensemble des activités de supports, de contrôle, d administration de la société d actifs. En d autres termes, leur rôle consiste à assurer le suivi des opérations de marché conclues au front office. En conclusion, chez BOA Asset Management, la gestion d actifs est une association de métiers, de fonctions et d expertises dont le but ultime est de dépasser les attentes de ses clients en termes de retour sur investissement tous les jours Côte d Ivoire Economie en partenariat avec BOA Asset Management Si l implication de la Banque africaine de développement est reconnue dans le financement des projets de développement, son soutien au secteur privé reste sujet à caution. C est en tout cas le sentiment d un certain nombre d opérateurs qui déplorent sa frilosité en la matière. La Banque africaine de développement (BAD), en cinquante ans, a investi près de 90 milliards d euros, soit environ milliards FCFA pour financer le développement en Afrique, à en croire le ministre tchadien des Finances et du Budget, Kordjé Bédoumra, par ailleurs candidat malheureux à la succession du Rwandais Donald Kaberuka à la tête de l institution financière panafricaine. Et lors des assemblées annuelles de la BAD tenues en fin mai 2015 à Abidjan, les chefs d Etat africain et les 80 gouverneurs de la Banque se sont félicités du fait que la BAD avait jusqu ici joué pleinement son rôle d institution de développement du continent, car les fonds investis ont entre autres financé les grands projets d intégration tels que les réseaux routiers et électriques, les télécoms, les infrastruc tures éducatives et sanitaires, de même que l agriculture Une implication tardive dans le secteur privé Cependant, ce satisfecit ne provoque pas l assentiment d une frange importante d opérateurs économiques du continent qui, comme M. Massadeck Bally, fondateur du groupe Azalaï Hôtels, regrette que la BAD n ait pas assez soutenu le secteur privé comme le fait, par exemple, la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale en charge du secteur privé. «Il est indéniable, reconnaît M. Massadeck, que la BAD participe au développement des infrastructures dans nos pays, cependant, elle jouerait encore un rôle beaucoup plus important, et pourrait même surpasser les autres institutions de développement telles que la Banque mondiale si elle réoriente davantage ses interventions en direction du secteur privé reconnu comme étant pourvoyeur d emplois, créateur de richesse, mais aussi moteur de la croissance.» Il convient d ailleurs de faire remarquer que c est seulement à partir de 1991 que la BAD a introduit le secteur privé dans ses interventions. «Et entre 1991 et 2006, elle n a financé que pour 500 millions de dollars le secteur privé. Ce n est que ces dix dernières années qu elle a fait un bon qualitatif et cumule ainsi aujourd hui une intervention de près de millions de dollars», précise le ministre Bédoumra. Ce niveau d investissement est résiduel pour un secteur censé absorber le chômage des jeunes africains, et, comme le révèle une enquête de la Banque mondiale réalisée en 2011, environ 40% de ceux qui rejoignent les mouvements rebelles se disent motivés par le manque d emplois. Une véritable bombe à retardement.

5 Laser Brèves D ICI CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET Un opérateur économique déçu et frustré L industriel camerounais Célestin Tawamba, patron du groupe Cadyts Invest, actif dans l agro-industrie et président de Cinpharm opérant dans l industrie pharmaceutique au Cameroun, est encore beaucoup plus acerbe à l égard de la BAD. Lui aussi ne dit pas que la banque ne doit pas financer les Etats, il assimile d ailleurs la BAD à une «caisse» des Etats africains. Cependant, estime-t-il, «nous avons le sentiment qu il y a une mauvaise répartition des investissements qui sont beaucoup plus portés vers les investissements structurants au détriment du secteur privé qui, aujourd hui, souffre de l accessibilité au financement». Pour lui, «c est un véritable paradoxe stratégique, une erreur historique de la BAD qui, aujourd hui, ne participe pas au développement réel et concret du secteur privé africain». A titre d illustration, il cite son exemple. En effet, M. Tawamba indique qu avec Cinpharm qui est la conjonction de plusieurs partenariats, notamment allemand, indien, français et camerounais, il a monté un projet de 12 milliards pour mettre sur pied une usine de référence dans l industrie pharmaceutique au Cameroun en vue de produire des médicaments génériques dont des antidouleurs, des antipaludéens, des antiparasitaires, des antirétroviraux et des antituberculeux. Et dans cette perspective, il a sollicité en 2012 un soutien d accompagnement de 1,5 milliard d euros auprès de la BAD. Malheureusement, trois ans après, regrette-t-il, pas de réponse de la Banque. Et donc, faute d accès au financement, tout est à l arrêt aujourd hui depuis deux ans avec à la clé 300 emplois hypothéqués, déplore l industriel camerounais qui dénonce l asphyxie de l industrie pharmaceutique en Afrique centrale, alors que dans le même temps plus 150 milliards sont investis dans l importation des médicaments, hormis la contrebande des faux médicaments, dangereux pour la santé des populations de toute une région. «Pour une fois qu on met en place un projet intégrateur, fédérateur, susceptible de créer l emploi et la richesse, de faire la promotion des pharmaciens tout en sauvant des vies humaines, ce projet-là ne bénéficie pas du soutien de la Banque de développement panafricaine. C est un véritable scandale», s insurge M. Tawamba pour qui la Banque doit impérativement réorienter ses interventions afin d intégrer tous les besoins de financement de la nouvelle Afrique des cinquante prochaines années. Jean-Claude ACKE Agroalimentaire : 15 milliards FCFA pour les installations de la marque Kirène à Bonoua La famille Farès a décidé de se lancer dans la production de boissons en Côte d Ivoire dans la zone industrielle de la ville de Bonoua. Contrôlant 70% du marché de l eau minérale au Sénégal avec la marque Kirène, Mohamed, Muhyedine et Hassan Farès entendent développer sur près de cinq hectares une usine d eau et de jus, a révélé une source bien introduite. Un projet d environ 23 millions d euros, soit 15,08701 milliards FCFA, qui devrait recevoir le soutien de la Société financière internationale (SFI). Economie nationale : les sociétés publiques désormais sous contrôle L ensemble des sociétés publiques, les établissements publics à caractère administratif (EPA) doivent produire désormais un «bilan de gouvernance» permettant de contrôler la gestion financière et d améliorer la gouvernance de ces établissements publics. «Cette année nous avons décidé de mettre en place ce qu on appelle un bilan de gouvernance pour l ensemble des sociétés publiques» a indiqué le ministre auprès du Premier ministre chargé du Budget, Abdourhamane Cissé, qui a animé une conférence sur le thème du «défi de l optimisation des régies financières au service de l économie ivoirienne», à l invitation de l association des diplômés du groupe HEC Paris. Forum d affaires franco-ivoirien : partenariat entre Syntec ingénierie et Chanie Un accord de partenariat a été signé entre Syntec Ingénierie de France et la Chambre nationale des ingénieurs conseils et des experts de génie civil de Côte d Ivoire (Chanie) en vue de trouver des solutions aux problématiques de gestion des villes ivoiriennes. Cet accord a été paraphé à Abidjan, à l ouverture du forum sur la «ville durable et ses services» par le délégué international Syntec-ingénierie, Patrick Yann Dartout, et le président de la Chanie, Anouman Germain Ollo. Il permettra la création de plateformes opérationnelles capables d offrir des services conjoints attendus par les parties.. Evénement : la géotechnique à l honneur à Yamoussoukro La septième édition des Journées africaines de géotechnique (JAG) a eu lieu à Yamoussoukro, avec en point de mire l essor scientifique et technologique des laboratoires de géotechnique et des matériaux de construction en Afrique intertropicale. Elle a été initiée par le Laboratoire du bâtiment et des travaux publics (LBTP) Côte d Ivoire en collaboration avec le Comité transnational des géotechniciens d Afrique (CTGA) et l Association africaine des laboratoires du bâtiment et des travaux publics (ALBTP). L objectif est d aboutir à l identification de programmes précis de recherches appliquées à mener par des pays membres de l ALBTP et du CTGA, précise le document.

6 6 CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET 2015 Laser Hyacinthe Sek a, directeur technique de MTN Côte d Ivoire «Le revenu généré aujourd hui ne doit pas priver des ressources de demain» «Innover et investir» tel est le leitmotiv de MTN-CI. C est à juste titre que Côte d Ivoire Economie est donc allé à la rencontre de M. Hyacinthe Séka, Directeur technique de MTN-CI qui dans cet entretien revient sur les innovations et les investissements majeurs de cette société de téléphonie mobile. En quoi le thème de l économie verte est important pour MTN Côte d Ivoire? MTN est une entreprise qui promeut une croissance durable. Le revenu généré aujourd hui ne doit pas priver des ressources, notamment énergétiques, qui permettront de générer du revenu demain. MTN prend comme critère de choix la consommation énergétique pour l acquisition de ses systèmes et équipements. La modernisation du réseau MTN contribue à réduire énormément l empreinte carbone. De plus, MTN est impliqué dans la construction de data centers de nouvelle génération, avec une consommation énergétique très réduite. Au niveau des solutions proposées à la clientèle, MTN développe des dizaines de services et solutions qui réduisent les déplacements et l empreinte carbone. Prenez l exemple de MTN Mobile Money : sans se déplacer, il est possible de payer ses factures (CIE et Sodeci), ses abonnements TV (Canal Plus), les inscriptions en ligne dans les écoles Pour les entreprises, la solution Cloud For Africa favorise la gestion électronique des documents, qui apporte plus de sécurité et limite la consommation de papier. Les services de vidéo-conférence offrent l opportunité de connecter plus rapidement les entreprises sur plusieurs sites et les multinationales, et de réduire ainsi les déplacements et voyages internationaux. MTN Côte d Ivoire est un acteur du développement durable et une société citoyenne et responsable. Par le biais de sa Fondation, MTN CI a le souci de redistribuer une partie de ses bénéfices à ceux qui font sa richesse. La Fondation MTN Côte d Ivoire, avec un budget de plus de 3 milliards sur huit années alloué aux projets, conduit une politique d investissement socialement responsable ambitieuse, particulièrement en matière d éducation, qui reste le domaine majeur auquel 70% du budget est alloué. «Communiquez, partagez, transférez, travaillez où que vous soyez» Ces dernières semaines, nous avons vu fleurir à Abidjan et dans tout le pays une nouvelle campagne de communication MTN. Pouvez-vous nous en dire plus? Bien sûr, il s agit d une campagne de marque intitulée «coverage». Sa traduction en français est «couverture». Avec cette campagne, nous voulions illustrer de quelle manière le réseau MTN couvre toute la Côte d Ivoire, mais aussi comment MTN, avec ses services, couvre tous les besoins des clients et toutes les étapes de la vie. Ce que nous voulions aussi souligner, c est qu aujourd hui MTN est un opérateur global. Nous ne permettons pas seulement de téléphoner ou envoyer des SMS. Avec MTN, vous pouvez aussi envoyer vos mails, publier des photos sur les réseaux sociaux, accéder aux dossiers de votre entreprise à distance, payer l inscription de votre enfant à l université avec votre téléphone, etc. Bien sûr, cette campagne a pour objectif de montrer le leadership de MTN en termes de couverture géographique et de disponibilité de solutions et de services à chaque point de couverture, à toute la population vivant en Côte d Ivoire, aux hommes d affaires et aux entreprises. MTN, en dehors de la téléphonie mobile, est un acteur global de fourniture de solutions et un catalyseur pour l interconnexion des hommes, des femmes et des entreprises. Nos différentes technologies et solutions (2G, 3.5 G, Wimax, CDMA, fibre optique, câble sous-marin ) et nos plateformes stables et innovantes (facturation, mobile money, distribution électronique de recharges, vidéoconférence ). Avec cette campagne, c est vraiment le concept de mobilité (bureau mobile, connexion internet partout, règlement financier à travers le mobile money ) qui est mis en exergue, avec une couverture réseau maximale. Un des points cruciaux pour les clients, c est la qualité de service. Que faitesvous pour continuer à l améliorer? Un des points cruciaux de MTN Côte d Ivoire, c est justement la qualité de service! Ce n est pas un hasard si notre mission est de «rendre la vie de nos clients encore plus radieuse». Nous avons un programme dénommé «Perfect ten». Avec ce programme, nous analysons chaque plainte de client et travaillons sur les solutions. D ailleurs, les deux derniers audits indépendants de l Artci (2012 et 2013) ont confirmé que la qualité de service du MTN est parmi les meilleures de Côte d Ivoire, sinon la meilleure. Et, en décembre dernier, le jury d experts d Africa Télécoms People a désigné MTN Côte d Ivoire meilleur opérateur d Afrique de l Ouest. La qualité de services est un facteur clé chez MTN. Plus qu un concept c est un mode de management. Nous allons au-delà de la qualité de services pour atteindre la qualité de l expérience client. Il s agit ainsi de regarder chaque interaction du client avec MTN ce que nous appelons les «touch points» (point de contacts). D abord, au niveau du réseau, l Artci a confirmé la meilleure qualité de MTN consécutivement sur deux années. En décembre dernier, le jury d experts d Africa Télécoms People a désigné MTN Côte d Ivoire meilleur opérateur d Afrique de l Ouest. Au niveau du service à la clientèle, les interactions en agence, les appels au «call center» sont suivis et monitorés pour délivrer un excellent niveau de service avec des délais d attente réduit. Tout ceci est articulé autour du programme «Perfect 10» qui veut que le client soit parfaitement satisfait, par l attribution de 10/10. Ce vaste programme comprend la formation des agents de MTN à être ambassadeur de la marque, la mise en place d une organisation transversale intégrant l implémentation des services, la simplicité d utilisation, la prise en compte des plaintes et des retours des clients par une vigilance quotidienne. Sur quels chantiers prioritaires voulezvous travailler d ici à la fin de l année? Quels sont vos objectifs en termes de positionnement face aux concurrents? Et quels produits innovants comptez-vous mettre sur le marché local pour vous différencier davantage? MTN, leader dans l innovation, a investi plus de 500 milliards depuis En cette année où MTN fête son dixième anniversaire, les perspectives d investissement sont encore grandes. Notre vision d être à l avant-garde d un audacieux monde numérique, ce qui nous amène à investir massivement dans le domaine digital. C est d abord l extension du réseau 3.5G en couverture et en capacité, la modernisation du Wimax, le déploiement des solutions fibre optiques (FTTX) pour des connexions encore plus rapides. C est aussi la modernisation de toutes les infrastructures et l acquisition de plateformes de services permettant d offrir les services et solutions (cloud, vidéoconférence, connexion large bande, services financiers ) adaptés à chaque cible (client, résidentiel, PME/PMI, entreprises, multinationales, gouvernement ). Il y a quelques semaines, MTN Côte d Ivoire s est vu décerner le Prix de la meilleure initiative mobile money lors des Total Telecom Africa Awards pour la création du service MTN Mobile Money Transfert d argent international vers le Burkina Faso. Nous l avons lancé dès avril 2014, c était une première en Côte d Ivoire. Comme pour le retrait d argent au guichet de la CNCE, et ce juste avec un téléphone, sans carte bancaire, déployé depuis novembre par MTN Côte d Ivoire. C est unique dans toute l Afrique de l Ouest. C est cela le nouveau monde numérique que MTN construit afin de rendre la vie encore plus radieuse pour tous les utilisateurs.la qualité de service, ce sont aussi des infrastructures de pointes et technologies performantes et innovantes. Depuis 2005, nous avons investi plus de 500 milliards de francs CFA dans ce sens. La Data demeure également un enjeu majeur pour MTN Côte d Ivoire. Avec plus de 300 sites dans 20 localités, nous couvrons la quasi-totalité du territoire national. Notre prochain challenge sera d améliorer le taux de pénétration de la 3G plus pour nos près de 9 millions d abonnés, dont beaucoup n ont pas de smartphones. En termes d innovation, nous continuons à inventer chaque jour. Avec deux data centers «nouvelle génération» à Yopougon et à Bingerville, nous pouvons désormais offrir des services cloud aux entreprises, des hostings pour une économie compétitive performante. Les paiements mobiles sont cesse développés améliorés. Ainsi, MTN compte aujourd hui plus de utilisateurs. Propos recueillis par J-J Ezaley

7 Laser CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET

8 8 CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET 2015 Laser Des remboursements en bonne voie chez l ex-bfa qui n en juge pas l opportunité. Depuis quelques jours, la seconde vague de paiement est lancée pour les montants de à FCFA. Trois pays africains face à la compétitivité de leurs entreprises Bonne nouvelle, l une des plus grandes organisations qui accompagnent les investisseurs sur les marchés émergents annonce son installation officielle aux bords de la lagune Ebrié. L un des faits matérialisant la liquidation de la BFA est le début de remboursement des souscripteurs. Malgré les quelques remous observés de part et d autre, l opération de remboursement des petits épargnants tient le coup. Une première vague concernait les montants allant de à FCFA. La plupart des personnes concernées ont perçu leurs fonds de février à avril. Soulignons que pour ceux qui n ont pas encore touché leur argent, ceci n est pas lié à la non-disponibilité des ressources, mais à leur propre disponibilité. Certaines personnes sont en effet hors du territoire ou à l intérieur du pays dans des zones assez retirées des lieux de paiement. Sans ignorer la catégorie de personnes Là encore, plus de personnes sont concernées. Et selon les informations reçues, les choses vont à un rythme raisonnable. Sauf que l Etat a exigé que les remboursements plus de FCFA se fassent par virement bancaire. Ce qui a fait traîner certains ordres de paiement Quant aux entreprises, leurs remboursements ne sont pas encore à l ordre du jour car les autorités ivoiriennes ont donné la priorité aux personnes physiques. Dans le camp des employés de l ex-bfa, la mobilisation autour de leur collectif est plus que vivace pour arriver au paiement des droits légaux et la mise en place des mesures d accompagnement et plans sociaux annoncés par le gouvernement. Après la saisine de l inspection du travail pour exprimer leur désarroi, le paiement des droits des ex-agents interviendra sous peu J.-J. EZALEY «Analyse des déterminants de la performance des entreprises en Afrique subsaharienne francophone : cas du Cameroun, la Côte d Ivoire et le Sénégal». Telle est la thématique qui a orienté les travaux réalisés par des chercheurs des trois pays. Lors du séminaire international de dissémination des résultats, le professeur Alban Ahouré, directeur par intérim de la Cellule d analyse de politiques économiques du Cires (Capec), a fait une juxtaposition des faits. Il ressort de cette étude comparative que les trois pays sont confrontés à des problèmes structurels. On remarque l accès aux financements bancaires et financiers, l amélioration des capacités managériales des dirigeants, la prédominance des hommes comme chefs d entreprise, les difficultés à accéder à de nouveaux marchés, l utilisation optimale des TIC dans le management, l intégration des normes sociales au sein des entreprises, etc. Aussi bien au Cameroun, en Côte d Ivoire qu au Sénégal, les opérateurs économiques doivent faire face à toutes ces contraintes. Et les chercheurs africains présentent bien des pistes à explorer. Jean-Claude ACKE Brèves D AILLEURS Mali : 40 milliards FCFA pour le Sheraton Bamako Situé entre le monument de la Paix, la Cité administrative, l ACI 2000 et Djicoroni-Para, le futur hôtel Sheraton Bamako, qui bénéficie d une belle orientation, est à quinze minutes de l aéroport international de Bamako-Senou. La pose de la première pierre de ce futur joyau a eu lieu le 25 juin dernier. Il faut rappeler que le contrat de gestion de l hôtel Sheraton a été signé le 27 avril 2015 entre les présidents des groupes Koïra Hôtel Investment et Starwood.. Afrique du Sud : Doha Bank veut s y installer Doha Bank aura bientôt un bureau de représentation dans le pays de l Arc-en-ciel. Le groupe bancaire qatari Doha Bank dit vouloir ouvrir ce bureau de représentation en Afrique du Sud afin de faire de ce pays sa tête de pont pour une expansion en Afrique. «En plus d un accès aux opportunités d affaires en Afrique du Sud, notre bureau de représentation à Johannesburg constituera une porte d entrée sur le continent, dans la mesure où il nous facilitera une meilleure compréhension du marché africain dans son ensemble», a déclaré le directeur général de la banque, Raghavan Seetharaman.. Kenya : désormais un taxi réservé via le mobile Une application pour réserver son taxi. L Américain Uber a révolutionné le secteur en instaurant, sur mobile et via une application, une mise en relation entre un client et un chauffeur. Bien implantée aux États-Unis, mais aussi en Europe et en Asie, la société américaine s est lancée il y a plus d un an à la conquête du marché africain, notamment au Kenya. Cette application permet aux clients de faire non seulement leur réservation mais également une utilisation simplissime avec un smartphone tout en choisissant les caractéristiques du taxi. Gabon : un nouveau système de rémunération des agents de l Etat Guy Gervais Mbongo Otando, coordonnateur général du projet NSR (Nouveau Système de rémunération des agents publics de l Etat) a annoncé au cours d une conférence que cette nouvelle grille rentrerait en application à partir du 25 Juillet A cet effet, il dit avoir reçu comme instruction de valoriser particulièrement les personnels hospitaliers, les médecins spécialistes, les personnels de l éducation nationale, notamment les enseignants ainsi que les chercheurs. En plus des indices qui sont octroyés par la nomenclature commune de référence, il s agit pour ces personnels de bénéficier d un supplément indiciaire qui permet à leur solde de base d être particulièrement revalorisée Bénin : la Banque mondiale évalue les bénéficiaires du Pada Une délégation tripartite composée de représentants de la Banque mondiale, du gouvernement, du Projet d appui à la diversification agricole (Pada), l une des composantes du Programme cadre d appui à la diversification agricole (ProCAD), a visité fin juin plusieurs promoteurs bénéficiant du financement dudit projet. Au terme de cette série de visites, la délégation a pu se convaincre des efforts réalisés grâce aux investissements effectués, et bien évidemment des difficultés rencontrées. Sénégal : PUDC 87 milliards FCFA déjà engagés selon le PNUD Le Programme d urgence de développement communautaire (PUDC) a engagé 87 milliards FCFA sur un budget de 113 milliards FCFA, quatre mois après son démarrage, a indiqué la représentante du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Sénégal, Mme Djibo Fatou Bintou. «A ce jour, le programme d urgence financé entièrement par le budget de l Etat a engagé 87 milliards FCFA», a affirmé Mme Djibo lors du lancement du PUDC, dans la commune de Diamniadio (27 km de Dakar).

9 Laser AU COEUR DU MARCHÉ CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET 2014 Bilan 2014 : la SGBCI double son résultat net Aérien : l Etat tunisien se porte garant de 250 millions de dollars de crédit Après les booms d Uniwax et Total Côte d Ivoire, au regard des résultats, l action de la Société générale de banques en Côte d Ivoire (SGBCI) pourrait bien connaître la même hausse. La banque numéro un en Côte d Ivoire a réalisé d excellents résultats financiers en Ses actionnaires se verront distribuer FCFA de dividende par action contre FCFA l année dernière. Une augmentation globale de 27,7 milliards FCFA contre 13,1 milliards FCFA l année précédente en conséquence d un résultat net en hausse de 112,4%. La commission des finances de l Assemblée des représentants du peuple (ARP) a accepté, le 26 juin dernier, de soumettre à l ARP trois projets de loi portant sur la garantie de l Etat pour l obtention de crédits destinés à l acquisition de trois nouveaux avions destinés à la compagnie aérienne nationale Tunisair. La valeur globale de ces crédits, mobilisés via un consortium de banques étrangères, est estimée à 249 millions de dollars. BRVM-BVC : un groupe d impulsion mis sur pied Le siège de la BRVM a abrité une journée de travail entre les acteurs des marchés de capitaux du Royaume du Maroc et de l Uemoa. Cette rencontre entre les régulateurs, les bourses, les dépositaires et les sociétés de bourse avait pour objectif de mettre en place un groupe d impulsion dans le cadre du rapprochement des deux marchés de capitaux. Dans ce même cadre, les associations professionnelles des intermédiaires en bourse (APSB et APSGI) ont signé lors de cette rencontre un protocole d accord de coopération.. Secteur bancaire : Attijariwafa Bank et la BEI renforcent leur partenariat Le Groupe Attijariwafa Bank et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) renforcent leur partenariat en vue de dynamiser et sécuriser les échanges commerciaux dans les pays couverts par la Berd (plus de 25 pays en Europe centrale et orientale, Asie centrale, Moyen-Orient et Afrique du Nord). Attijariwafa Bank Maroc et sa filiale européenne Attijariwafa Bank Europe ont officiellement intégré la liste des banques confirmatrices agréées par la Berd dans le cadre de son programme d aide aux échanges commerciaux (Trade Facilitation Programme). Assurance Auto : Saham sur sept marchés L assureur panafricain Saham Assurance se lance dans l assistance automobile dans sept nouveaux pays d Afrique subsaharienne. Après le Sénégal et le Maroc, le Togo, le Bénin suivront en premier lieu. Cette politique d expansion s explique par les bons résultats de la filiale assistance du groupe en Côte d Ivoire. D après Moulay Mohamed Elalamy, le DG de la société, Saham Assistance a réalisé depuis le début de ses opérations en Côte d Ivoire une croissance de 25%. Assurance : la loyale Assurance sous surveillance La Commission régionale de contrôle des assurances (CRCA), organe de contrôle de la Commission interafricaine des marchés de l assurance (Cima) vient de placer la Loyale Assurances SA sous surveillance. Compagnie intervenant dans les branches Vie et non Vie, la Loyale est confrontée à un niveau d encaissement des primes émises assez tendu par rapport à ses engagements à court terme. Fondée en 2003, La Loyale Assurances S.A intervient essentiellement sur le marché ivoirien. Volkswagen Touareg, nouveau design. Disponible immédiatement chez Europ Auto / ATC Comafrique. Comafrique Un département de ATC Comafrique Nous contacter : Boulevard VGE - 01 BP 3727 Abidjan 01 Tél: Fax: Website: 9

10 10 CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET 2015 Laser Interruptions d électricité : délestages ou simples défaillances? Le premier trimestre 2015 a été une période très difficile pour les usagers de l électricité distribuée par la Compagnie ivoirienne de l électricité (CIE). Pendant la grande période de chaleur, de janvier à mars, les ménages ont en effet été confrontés de manière récurrente à des coupures intempestives du courant. mois à venir, il rassure toutefois sur les initiatives en cours en vue d accroître capacité énergétique de la Côte d Ivoire. L on parle alors du projet Ciprel 4, d un coût de 225 milliards FCFA, qui va permettre à cette entreprise de passer à une capacité totale de production de 543Mw fin 2015 et une production annuelle de 4 milliards FCFA. Le projet d extension du poste d Azito en 225/15 KV et de renforcement des réseaux associés, les travaux des postes de la Djibi, Anoumabo et bien d autres à réaliser en douze mois, ainsi que le barrage de Soubré qui sera fin prêt fin 2017 ou début 2018, permettront, eux, de répondre aux besoins de consommation d électricité des Ivoiriens qui a accru de 17% en 2012 et de 12% en «Au total la capacité de production d électricité devrait passer de 1600 Mw à 2000 Mw fin 2015 et 4000 Mw en 2020», a expliqué le Premier ministre Daniel Kablan Duncan lors de la pose de la première pierre d Azito en 225/15 Kv et de renforcement des réseaux associés, demandant à l occasion aux Ivoiriens de patienter. Quand le prix de l électricité augmente LDes interruptions souvent brusques, pouvant durer tout une journée Ou durant une nuit entière, plongeant de nombreux domiciles dans le noir Cette situation, qui n a pas été du goût des populations, a été à la base de nombreux accidents de circulation car en période d interruption d électricité les feux tricolores sont dysfonctionnels. Mais l autre fait, et non des moindres, est le dommage causé aux appareils électroniques lors des coupures quelque peu brusques et violentes d électricité. Pendant les mois de janvier-févriermars et avril derniers, le petit commerce a été impacté par ce que nombre d Ivoiriens ont fini par considérer comme un délestage qui ne disait pas son nom. Des imprimeries de quartier aux nombreux commerces de vente de surgelés en passant par les bars, les maquis et les restaurants, les petits commerçants ont vu leur chiffre d affaires baisser. «Dans mon charwarma, au premier trimestre de l année, nous avons enregistré un véritablement ralentissement de nos activités. Nos clients, qui sont plus nombreux de nuit que de jour, ont commencé à se faire rares. Pour faire face à cette difficulté, nous avons dû nous séparer de quatre de nos employés en attendant des jours meilleurs», dixit M. A. Fouazi, propriétaire d un charwarma à Angré. Des doléances multiples Dame Kouakou Sidonie, tenancière de maquis à la Riviera Palmeraie, est quant à elle très acerbe dans ses propos contre la CIE et l Etat ivoirien. Pour elle, les interruptions intempestives d électricité ne sont ni plus ni moins que du mépris affiché par ces différentes entités pour les populations. «Je ne comprends pas qu au 21e siècle, nous soyons confrontés à un problème de rationnement d électricité. C est un mécanisme qui fait perdre beaucoup d argent. J ai eu du mal à écouler mon approvisionnement de boissons dans mon maquis. Nos bénéfices ont littéralement décru», a-t-elle lâché, visiblement en colère. La coupure d électricité s est généralisée à tout Abidjan. Tous les quartiers, des plus huppés ou moins nantis, les habitants sont plongés dans le noir la nuit tombée. «C est un délestage déguisé», a vociféré un badaud arpentant les rues de la Huitième Tranche à Angré, un soir du mois d avril dernier. Pour la CIE, il faut éviter d utiliser les termes de «délestage» ou de «rationnement». Selon ce concessionnaire du service public d électricité «les cas de perturbations constatées ces derniers temps ne sont ni organisés, ni même ordonnés par quartier». Les responsables de cette entreprise affirment qu ils n ont aucun intérêt à interrompre la fourniture du service d électricité qui est leur principale mission, en plus d assurer l équilibre financier de l ensemble du secteur de l électricité en Côte d Ivoire. «La majeure partie de ces incidents auxquels nos équipes font face sont des pannes imprévisibles qui surviennent alors que nos ouvrages sont en bon état de fonctionnement», explique-t-on à la CIE. En fait, ils font savoir que les transformateurs cessent de fonctionner automatiquement dès lors qu il y a une surconsommation. «Des transformateurs de 10 MW sautent seuls si la demande de consommation dépasse sa capacité. A partir de 11 MW, l appareil se déclenche seul.» La CIE a argué que dans le gros quartier d Adjouffou, sis dans la commune de Port-Bouët (au sud d Abidjan), par exemple, pour un transformateur prévu pour alimenter trente ménages, il y en a soixantedix qui sont connectés frauduleusement au réseau. Plus grave, selon ces responsables de la CIE, les agents commis aux réparations des défaillances sont empêchés d accès au quartier pour interrompre les lignes parallèles. Les travaux de renforcement du réseau en cause? Si le phénomène de trafic d électricité s est généralisé dans le District d Abidjan, la CIE a expliqué également dans un communiqué à la presse au mois d avril denier que la perturbation sur son réseau est essentiellement due aux importants travaux de renforcement des capacités de production et de transit engagés par le gouvernement avec la construction de nouvelles unités de production, à la centrale thermique d Azito et celle de Ciprel, ainsi que des ouvrages de transport et de distribution dans la région d Abidjan. La concessionnaire avait annoncé pour le 30 avril dernier la fin de ces perturbations. Plusieurs semaines après cette annonce, c est un véritable soulagement pour toutes les couches sociales, qui restent néanmoins prudentes et très attentives. Quant à l Etat ivoirien, s il ne peut pas garantir aux Ivoiriens qu ils ne connaîtront plus des interruptions intempestives d électricité dans les La décision est tombée comme un couperet, le mercredi 20 mai dernier, après le Conseil des ministres tenu à Odienné, dans la région du Denguélé. A partir du 1er juin, le prix du kilowattheure change. Les ménages paieront plus pour la consommation de l électricité. Actuellement, le prix du kilowattheure (Kwh) est de 36,05 FCFA jusqu à 80Kwh de consommation/ bimestriel, et de 73,99 FCFA au-delà. Les nouveaux prix n étaient pas encore officiellement connus lorsque nous mettions sous presse et les consommateurs risquent de les découvrir lorsqu ils recevront leur première facture. C est une situation qui n agrée pas visiblement certaines organisations de la société civile qui se sentent marginalisées dans le processus décisionnel. Pour eux, une augmentation du coût de l électricité aura certainement un effet domino. Les produits de grande consommation (lait, sucre, huile, pain ) seraient ainsi vendus à des prix élevés. Quoi qu il en soit, le gouvernement n entend pas revenir sur sa décision, car pour lui le prix de vente de l électricité est bas par rapport à son coût de production. Les comptes de l opérateur national d électricité, en «équilibre précaire» aujourd hui, ont enregistré jusqu à 200 milliards FCFA de déficit ces dernières années. Aussi, la hausse des tarifs permettront-elles «d éviter de faire face à de nouveaux déficits et à des délestages» et de «réaliser les ambitions qu elle s est données en matière de couverture et d accès en électricité». Le gouvernement envisage de porter la couverture à 95% en 2020, contre 53,6% en Dieudonné Wognin

11 Laser CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET

12 12 CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET 2015 Au fil du Laser mois Mme Fadiga Mariam Fofana, secrétaire exécutive du SE-CCESP «Produire des réformes efficaces pour impacter positivement le climat des affaires» Le Comité de concertation Etat/secteur privé (CCESP) joue un rôle primordial dans les relations entre ces deux entités. Mme Fadiga Mariam Fofana, secrétaire exécutive au sein du Secrétariat dédié, nous détaille les prérogatives de cet organisme. presse, les partenaires au développement, les missions économiques des représentations diplomatiques. Notons également les rencontres sectorielles organisées pour favoriser l appropriation des politiques sectorielles des différents départements ministérielles par le secteur privé. Un accent particulier a été également mis sur la communication, qui porte sur la diffusion de l information économique auprès des opérateurs économiques à l effet de mettre en lumière les réformes et les mesures du climat des affaires ainsi que les activités majeures initiées par les deux parties pour impulser l économie. La newsletter hebdomadaire du CCESP, le site internet et le «Twins», magazine du CCESP, en sont les principaux produits. Pouvez-vous nous présenter le SE-CCESP en quelques mots, ses missions et actions? Le SE-CCESP est l organe chargé de l animation et de la gestion administrative du Comité de concertation Etat/secteur privé, qui est l instance de médiation et de décision entre l Etat et le secteur privé. La création du CCESP remonte à 1990 avec la mise en place du Comité de liaison public privé qui s est mué en Comité de concertation Etat/secteur privé en 2001, ancré au ministère chargé de l Industrie, fort de sa mission de promotion du secteur privé. A la suite du Groupe consultatif du PND de juin 2012 à Paris, le gouvernement ivoirien, à travers le Premier Ministre, a décidé de redynamiser le CCESP afin d instaurer un climat de confiance entre l Etat et le secteur privé dans le cadre de la relance économique, et de renforcer ce partenariat autour des objectifs de développement socio-économique. nomique pour une meilleure perception du climat des affaires ainsi qu au renforcement du dialogue public-privé pour la compétitivité de l économie ivoirienne. Quel est le bilan des activités après près de 25 années d existence, et qu est-ce qui a véritablement changé? Après ces 25 années, c est le lieu d indi- ment à l action du CCESP dans sa forme actuelle. Plusieurs éléments permettent de l attester, notamment la forte présence des membres du Gouvernement au sein des instances de concertation que sont le Comité technique de concertation et le Conseil de concertation. Au-delà des outils statutaires, il importe de souligner le Réseau des points focaux du SE-CCESP qui permet d avoir un DPP inclusif puisqu il favorise l implication de l ensemble des Que peut-on retenir d essentiel lors de la Journée nationale de partenariat (JNP) tenue le 27 avril dernier? Cette première édition de la JNP a été l activité majeure du premier semestre du Comité de concertation Etat/secteur privé. Elle nous a permis d exécuter l instruction de Monsieur le Premier ministre d instaurer cette journée à l issue du Conseil de concertation du 6 septembre Nous enressortons satisfaits car toutes les Ainsi, l ancrage du CCESP a été relevé et placé sous l autorité du Premier ministre, ce qui a pour avantage de renforcer la coordination et l appropriation du cadre par les départements ministériels impliqués, et d inscrire les missions dans la continuité de l action gouvernementale. Cela a été matérialisé par le décret n du 19 juin Au quotidien, le CCESP œuvre au traitement des préoccupations structurelles et conjoncturelles du secteur privé, à l amélioration de l accès à l information éco- quer que le dialogue public-privé, incarné en Côte d Ivoire par le CCESP, est devenu prépondérant dans la gouvernance économique et ne cesse de grandir, grâce notam- forces vives de l économie, représenté par les administrations publiques et des organisations du secteur privé dans leur globalité, ainsi que la société civile, la étapes de l organisation de l événement ont montré que l Etat et le secteur privé peuvent regarder et agir la même direction. La JNP aura donc été un important

13 Au Laser fil du mois CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET chantier de notre ambition de bâtir un dialogue public-privé structuré et pérenne au service de l économie ivoirienne. Qu attendez-vous véritablement de la collaboration entre l Etat et le secteur privé? Notre profonde conviction est qu un dialogue public-privé durable et structuré est nécessaire pour répondre aux défis de développement socio-économique. Il est le véhicule qui permet de faire du secteur privé un allié de taille dans la réalisation des objectifs de lutte contre la pauvreté, pour la création d emplois et de richesses. FCI pour l amélioration des conditions d accès des PME au financement bancaire et de favoriser la signature de la convention de l APBEFCI et de l administration financière publique pour le financement de la commande publique. Sur la question, nous continuerons à favoriser le cadre d échanges pour lever les obstacles identifiés avec l ensemble des partenaires du secteur privé. Votre mot de fin Je tiens à dire un grand merci à l ensemble des participants de la JNP représentant le Gouvernement, l administration publique, le secteur privé, la société civile, le Groupe de la Banque africaine de développement, le Groupe de la Banque mondiale, la Commission de l Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et les structures en charge du dialogue publicprivé au sein des pays de cette Union. Grand merci, enfin,à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à la réussite de cette JNP. Je sais pouvoir compter sur eux pour les défis à venir. Restons mobilisés pour bâtir ensemble une économie performante pour notre beau pays. Propos recueillis par Jean-Claude ACKE Les bénéfices attendus de cette collaboration sont la production de réformes efficaces qui impacteront positivement le climat des affaires, favoriseront le développement du Secteur Privé et la compétitivité de notre économie. A ce titre, il importe que le DPP soit au centre du processus d élaboration et de mise en œuvre du PND Quel bilan dressez-vous de cette première édition de la JNP? Elle a été l occasion de mettre en exergue les forces et les faiblesses du dialogue public-privé en Côte d Ivoire et de recommander une meilleure structuration de celui-ci. En outre, nous avons partagé la vision d une plateforme sous-régionale de concertation en vue de promouvoir et renforcer ce dialogue dans la gouvernance économique des différents pays de l Union. La JNP a ainsi permis de lancer les bases à cette plateforme sous-régionale de DPP. Cette édition a également eu le mérite d accorder une attention particulière à la problématique de financement, qui demeure une contrainte majeure du secteur privé en général, et des PME en particulier. A ce titre, nous pouvons nous réjouir de l appui annoncé de la BAD pour la mise en place d un mécanisme innovant pour améliorer le financement des PME, dénommé «INPME». Quelles démarches entreprenez-vous pour favoriser un accès aux prêts pour les PME? Comme je le soulignais plus haut, la question du financement des PME est une préoccupation majeure qui fait l objet d une grande attention au sein du CCESP. Avec l appui de la BAD, nous l avons analysé dans le cadre de la JNP sous l angle de l inclusion financière des PME en vue de mettre en place un mécanisme de financement des PME au regard de l environnement ivoirien. L agenda des dernières réunions du Comité technique de concertation a permis d analyser les propositions de l APBE-

14 14 CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET 2015 Laser Dossier dossier1 Secteur des TIC : des entreprises aux fortunes diverses! La compétition est rude sur le marché des technologies de l information et de la communication. Zoom sur les résultats enregistrés par les différents acteurs de ce secteur d activité. Le segment du mobile enregistre des performances, mais aussi des régressions. Le leader, Orange, comptait abonnés, soit 41,60 % de parts de marché au 31 décembre 2015, contre fin mars MTN suit avec clients, soit 36,19% de parts, contre au 31 mars En troisième position, Moov se retrouve avec abonnés, ce qui lui concède 15,94% de parts de marché, en nette régression comparativement à sa performance sur la même période en 2014, qui se chiffrait à abonnés. GreenN se classe à la quatrième place avec abonnés représentant 3,4% de parts en mars 2015, contre clients au 31 décembre Comme Moov, une contre-performance est aussi constatée au niveau de Comium, classé en cinquième position. Au 31 mars 2015, il comptait abonnés, en forte régression par rapport à décembre 2014 où il enregistrait abonnés. Au 31 décembre 2014, le nombre total d abonnés se chiffrait à Côte d Ivoire Telecom reste le leader incontesté face à la société Arobase au niveau de la téléphonie fixe. Sur abonnés que comptait ce secteur au 31 décembre 2014, CIT détenait clients, soit 95,26% de parts de marché, contre 4,74% de parts de marché pour son concurrent qui n enregistrait que consommateurs. Le chiffre d affaires global enregistré par ces deux opérateurs s élevait à FCFA. Quant au segment internet, il comptait au total internautes répartis en deux marchés. L internet mobile 3G, qui représentait 97,63% du marché avec abonnés, et l ADSL avec 2,37% de parts. MTN s est taillé la plus grosse part de marché avec abonnés, suivi d Orange avec clients, et Moov avec consommateurs. Dans le fixe, Afnet se classait en première position avec internautes, suivi d Aviso avec abonnés. Enfin, Yoomee détenait clients quand Vipnet en comptait Evolution du parc d abonnés à la téléphonie mobile entre mars 2014 et mars 2015 Mars 2014 Mars 2015 Taux d'évolution ORANGE ,09% MTN ,39% MOOV ,84% COMIUM ,06% GREENN ,57% TOTAL ,40% Evolution du chiffre d affaires des opérateurs de téléphonie mobile* 1er trimestre er trimestre 2015 Taux d'évolution ORANGE ,56% MTN ,29% MOOV ,02% COMIUM ,68% GREENN ,37% TOTAL ,43% * (En KFCFA. 1KFCFA = FCFA). Source : Artci. Vincent Kouassi

15 Dossier Laser CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET Le E-commerce : une activité en plein essor Le secteur du numérique connaît un développement constant en Afrique, notamment en Côte d Ivoire où l internet et le progrès des nouvelles technologies de l information et de la communication favorisent son essor. Cette avancée technologique a suscité la création de nouveaux marchés sur le web, notamment le e-commerce. Ce commerce, qui consiste à proposer des produits aux consommateurs via Internet, a révolutionné le secteur de la vente en Côte d Ivoire. Le courant du e-commerce a entraîné la création de bon nombre de sites de vente en ligne, proposant des services adaptés aux réalités africaines. Parmi ces entreprises, Kaymu Côte d Ivoire, qui, en plus de proposer une multitude d articles aux internautes ivoiriens, offre un espace privilégié aux vendeurs et commerçants pour exposer et vendre leurs produits sur Internet.Filiale du groupe AIG (Africa Internet Group) au même titre que Jumia, Hellofood, Lamudi, Carmudi, Jovago, Everjobs et Vendito, Kaymu Côte d Ivoire est une plateforme de vente et d achat en ligne, mettant vendeurs et acheteurs Le boom du marché des smartphones en Côte d Ivoire Après la recession sévère de l année 2011 due à la crise post-électorale, la croissance ivoirienne, qui tourne autour de 9% depuis 2012, favorise la consommation. c est le cas pour la téléphonie mobile, et en particulier pour le marché des smartphones qui conquiert régulièrement de nouveaux adeptes, d autant que l accès à internet a été facilité Sur une population de 22,6 millions d habitants (selon le RGPH de 2013), le marché de la téléphonie mobile en Côte d Ivoire est passé de 18,1 millions à 19,3 millions de cartes SIM entre 2012 et 2013, et à 22,2 millions en 2014, soit une croissance de 6,8 %, tandis que le taux de pénétration des mobiles a atteint les 97,5% de la population (source Artci)*. Cette progression est portée par le développement du multi-sim, les offres d abondance, la baisse des tarifs de communication et du coût des terminaux. Le marché est aussi caractérisé par un haut niveau de concurrence lié à la présence de six opérateurs, dont trois (Moov, Koz et GreenN) ont résolument adopté une stratégie de prix bas à travers une politique de bonus agressive. dans un cadre propice au commerce sur Internet. Un peu comme le «ebay ivoirien», Kaymu est devenue depuis sa création une communauté de shopping en ligne (la première marketplace, ou place de marché) où vendeurs et acheteurs peuvent échanger des produits de tout genre dans un univers régulé et sécurisé. L opportunité d une visibilité accrue Installée en Côte d Ivoire en janvier 2014, l entreprise enregistre aujourd hui près de vendeurs dont 50% sont des commerçants d Adjamé désireux d étendre leur commerce à travers la Toile. La possibilité pour ces vendeurs de proposer leurs produits à toute la Côte d Ivoire est Taux de pénétration de la téléphonie mobile Taux de pénétration GREEN COMIUM MOOV MTN ORANGE une énorme opportunité à saisir : celle d accroître leur clientèle à une très grande vitesse. Plusieurs commerçants d Abidjan l ont compris et n ont pas hésité à rejoindre cette plateforme afin de bénéficier d un espace leur permettant d exposer leurs différents produits, qui seront vus par les visiteurs mensuels du site. Une fois leurs articles commandés, Kaymu les collecte pour ensuite les livrer aux différents demandeurscette ruée des commerçants vers les sites de e-commerce profite finalement aux acheteurs. Commander des chaussures, une montre ou un appareil électroménager devient un jeu d enfant pour ces internautes qui ne sont plus obligés de se déplacer, de perdre du temps avant d obtenir un produit quelconque. De plus, l acquéreur a la possibilité de comparer les prix, de passer sa commande au prix le plus abordable et de profiter de l option «paiement à la livraison» qui résout le problème de la sousbancarisation et des arnaques sur Internet. Des facteurs déterminants Avec la présence de Kaymu, le e-commerce révolutionne ainsi le quotidien ivoirien en permettant aux PME de se développer rapidement sur un tout nouveau marché, et en facilitant l accès à toutes sortes de produits aux populations désireuses d économiser du temps, de l énergie et de l argent. Le développement de ce marché a été possible en Afrique et spécialement en Côte d Ivoire grâce à plusieurs facteurs qui ont appuyé sa progression. Décembre Les facteurs démographiques : un très bon dividende démographique assuré 97,50% Part de marché des opérateurs en fonctions du nombre d abonnés par une urbanisation rapide de la population majoritairement jeune et à croissance soutenue. - Les facteurs économiques : un très bon taux de croissance économique, une amélioration du pouvoir d achat et de la consommation favorise l agrandissement de la classe moyenne. Un tissu économique où le secteur informel joue un grand rôle et où une multitude de PME- TPE ont une activité commerciale intense. - Les facteurs technologiques : le téléphone mobile a connu un développement fulgurant en Afrique et il a changé la vie des Africains (commerce, agriculture, santé, secteur financier). Internet, et notamment l internet mobile ont le potentiel de révolutionner encore plus la vie des Africains. Ces technologies vont être de plus en plus accessibles eu égard aux investissements que les Etats et le secteur privé font dans ce type d infrastructures. D autre part, les smartphones et autres technologies permettant l accès voient leur prix baisser de plus en plus. Le taux de pénétration encore bas augure une croissance exponentielle. Tout comme celui de l émergence, le train du e-commerce est en marche en Côte d Ivoire et s impose avec son lot d opportunités pour les populations ivoiriennes, consommateurs comme commerçants. En créant sa plateforme de vente et d achat en ligne, les filiales d Africa Internet Group recréent le marché ivoirien sur Internet. Leurs différents sites vous permettront de découvrir ce marché ; inscrivez-vous pour acheter, mais aussi pour vendre en toute simplicité. 0% 10% 20% 30% 40% Jean-Claude ACKE 3,83% 4,04% 16,32% 36,08% 39,73%

16 16 CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET 2015 Laser Dossier Une évolution notable dans l accès à internet L accès à internet est dominé par le mode mobile qui connait une forte augmentation depuis l introduction de la 3G, pour afficher en fin 2014 un taux de pénétration de plus 20% de la population. Toutefois, l internet en général et la bande passante en particulier ont longtemps été sous-développés. Cela était en partie le résultat des coûts élevés de la bande passante internationale, causés par la situation de monopole de l opérateur historique pour le seul câble international à fibre optique sous-marin au service du pays. Heureusement, cette situation a été redressée au cours des dernières années. L atterrissage d un second câble en novembre 2011 a permis d observer des réductions significatives des prix de détail pour l ADSL et les services de haut débit sans fil Wimax et EV-DO. Trois autres câbles sont prévus pour entrer en service très prochainement. Sans aucun doute, le plus grand changement a été l introduction des services mobiles 3G. Après des années de retard, la première licence 3G a été finalement attribuée en mars 2012 et le premier service 3,5G à large bande mobile a été lancé. Ce service offre, à l aide de la technologie HSPA+, un débit pouvant atteindre jusqu à 42 Mbit par seconde. En outre, la couverture géographique étendue des réseaux mobiles a rendu l internet accessible à une partie beaucoup plus large de la population. Avec un réseau dorsal national long de plus km de câbles à fibre optique, la Côte d Ivoire est dans une excellente position pour traduire ces améliorations concurrentielles et infrastructurelles en un marché florissant pour le haut débit et l économie numérique. L essor du mobile money en Côte d Ivoire La Côte d Ivoire, membre de l Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), est l un des exemples croissants de l effet de l argent mobile sur l inclusion financière. Cette hausse est en grande partie due à un environnement politique et réglementaire favorable, un taux de pénétration de la téléphonie mobile qui a augmenté de 50% en 2008 pour presque atteindre 100% en 2014, mais également grâce à une forte activité dans le secteur du mobile money, avec l entrée de nouveaux acteurs non bancaires. Comme dans de nombreux autres pays d Afrique, l accès limité aux services financiers, qui avaient été précédemment réservés aux banques et aux acteurs de la microfinance, est maintenant surmonté par de nouveaux acteurs du «e-money». Alors que l accès aux services bancaires et de la microfinance était de seulement 21,8% SYNTHESE - ABONNES A INTERNET FIXE ET MOBILE FIN 2014 Accès internet fxe % Accès internet mobile 3G % Total % à fin 2013, les nouveaux acteurs de monnaie électronique ont permis de porter ce taux à environ 66,3% de la population. A la fin de 2014, il y avait plus de 4,6 millions de clients actifs de monnaie électronique (jusqu à plus de 240% qu en 2013), qui ont transféré plus de milliards FCFA (4,6 milliards de dollars) dans les transactions (186% de plus qu en 2013). Un avantage économique En définitive, l environnement macroéconomique de la Côte d Ivoire et sa stabilité retrouvée prédisent un développement positif pour le pays dans les années à venir. Les politiques gouvernementales et les investissements des opérateurs locaux joueront un rôle clé dans la propagation de l internet dans tout le pays. Le phare de l Afrique de l Ouest a déjà entamé un virage vers les smartphones, comme c est le cas dans plusieurs pays d Afrique de l Est. Ce changement est le résultat de la baisse des prix de l appareil, favorisée par l entrée de nouveaux concurrents proposant des fonctionnalités haut de gamme à des tarifs plus avantageux. Il est également le résultat de l installation d acteurs comme les sociétés de e-commerce tels que Jumia et Kaymu, qui cherchent à renforcer le pouvoir d achat des consommateurs tout en offrant les (meilleurs) produits. En outre, le smartphone est devenu une option moins chère pour l acquisition d une connexion Internet. Aujourd hui, le gouvernement ivoirien le perçoit comme une opportunité majeure pour combler le fossé numérique et son adoption contribue déjà à le réduire. En 2012, le taux de pénétration de l Internet dans le pays était inférieur à 1%. À la fin de 2014, ce taux a atteint 20% avec 97,63% des abonnés à internet utilisant la technologie mobile, principalement des smartphones. Par ailleurs, les données préliminaires pour l année en cours indiquent que le nombre d abonnés à un accès Internet mobile 3G a de nouveau bondi pour atteindre 7 millions donc, près de 32% de la population. Une excellente tendance qui crée un cadre idéal pour la démocratisation de l internet et l éclosion d un écosystème avec de nouvelles possibilités pour les entrepreneurs et les entreprises. De surcroît, comme le révèle une étude de McKinsey, 10% de taux de pénétration du haut débit entraîne 1,1 à 1,4 point de taux de croissance du PIB de façon durable. * Autorité de régulation des télécommunications en Côte d Ivoire. Jean-Claude ACKE Dysfonctionnement dans les services des TIC : où se plaindre? L essor de la téléphonie mobile s accompagne également d un certain nombre de désagréments lorsqu il s agit de faire entendre ses doléances en cas de problèmes. L autorité de régulation des télécommunications/tic (Artci) est là pour les enregistrer. Les chiffres clés des services de la téléphonie et de l Internet Nombre d opérateurs du secteur : 6 (5 actifs) Croissance du marché en nombre d abonnements : +4,5% ( ) Nombre d abonnés : 22,271 millions Nombre de comptes mobile money : 6,2 millions Chiffre d affaires du secteur de la téléphonie : 993 Mds XOF en 2014 Emplois directs : plus de Investissements : 119,45 Mds XOF à fin 2014 Part du secteur dans le PIB : plus de 7% L avenir du secteur des télécommunications Le secteur des télécommunications/tic est l un des plus importants domaines de création de valeur pour l économie ivoirienne. Son poids direct dans l économie est à ce jour évalué à 6% du PIB pour la seule sous-branche télécommunications/internet, et son poids d ensemble direct est de l ordre de 8%. Aussi, on note une forte réduction des coûts de téléphonie, alors que pour l internet, à coût égal, le débit a été multiplié plusieurs fois. Ces réductions sont accompagnées par une efficacité technologique accrue et l introduction de nouveaux produits sur le marché : internet 3G, mobile money, SMS personnalisés, SMS vocaux, etc. sans compter la quatrième génération de services qui ne saurait tarder. Il est important de noter que le potentiel de croissance du secteur demeure important en Côte d Ivoire et qu il en est de même pour le taux de pénétration de l internet. En termes d emplois, ce secteur génère déjà de façon directe et indirecte (circuit de distribution et autres emplois connexes) environ emplois du secteur formel de l économie nationale. Blocage et échec des appels, coupure des appels, difficiles accès aux offres, bref, les dysfonctionnements sont récurrents au niveau des services des TIC. Les désagréments causés par les opérateurs de téléphonie et d internet ne se comptent plus. Mais par manque d information ou simple ignorance, les clients ne savent souvent pas à qui s adresser pour obtenir réparation. Le service client des opérateurs ne donne pas satisfaction. Morceaux choisis : «Il nous est difficile depuis quelque temps de souscrire aux différentes offres d appels dits gratuits, d envoi de SMS, etc. Le réseau est constamment perturbé. Pour les cabines, cette situation est une perte de gain car impossible d alimenter le compte pour les appels. Nous avons contacté le service client de l opérateur afin d en savoir davantage sur le dysfonctionnement du réseau qui nous est fortement préjudiciable, mais notre démarche est restée infructueuse», se plaignait il y a quelque temps un groupe de consommateurs d un opérateur de téléphonie mobile. Des recours auprès de l Artci ou des associations de consommateurs L Artci a aussi pris l ampleur de la menace. Outre les audits sur le réseau de téléphonie mobile, l interpellation des opérateurs de téléphonie mobile et les pénalités qui leur sont infligées, le régulateur a décidé d être l interlocuteur privilégié des consommateurs. «L Artci informe l ensemble des consommateurs qu ils peuvent envoyer leurs plaintes par mail à l adresse suivante : consommateurs@artci. ci», telle est l information que véhicule le régulateur depuis quelque temps sur son site Par courrier électronique, le consommateur saisit donc l Artci, à travers son service des affaires juridiques qui se charge de traiter le dossier et d en donner une suite, indiquet-on. Les associations de consommateurs reconnues par le régulateur indiquent qu elles sont aussi à la disposition des abonnés pour les aider à défendre au mieux leurs intérêts. «Nous demandons aux abonnés qui se sentent floués de nous saisir. Nous transmettrons leur plainte à l Artci qui y trouvera solution si elle est fondée», souligne N Guessan Kouakou, président de l Union générale des consommateurs de Cote d Ivoire. Vincent KOUASSI

17 Laser CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET

18 18 CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET 2015 Laser Dossier Développement des TIC en Côte d Ivoire Koné Bruno explique les grands chantiers du gouvernement La Côte d Ivoire s est résolument tournée vers une économie numérique. Mais cela implique la mise en œuvre de grands chantiers et d importants fonds dédiés. Dans cette interview, le ministre de la Poste et des TIC fait le point sur ces grands dossiers. Le grand projet Vitib devrait permettre à la Côte d Ivoire de disposer d une zone franche qui impulserait une véritable dimension d économie numérique au pays. A quel niveau d avancement se trouve-t-il? Il suffit d aller sur le chantier. Nous sommes au stade de la préparation des plateformes pour des bâtiments qui vont abriter les entreprises qui voudront s installer sur le site de la zone franche. Ce projet, que nous sommes en train de relancer, a beaucoup souffert pour des diverses raisons, dont certaines sont politiques. Aujourd hui, les prêts qui étaient en souffrance ont tous été débloqués. Nous avons les avis de nonobjection de tous les prêteurs. Nous avons aujourd hui un prêt avec l Exim Bank Inde de 20 millions de dollars. Nous avons aussi un prêt de la BOAD de 8 milliards FCFA et un autre avec la BIDC de 5 milliards de FCFA. Tout cela permet de construire les infrastructures en cours de réalisation sur le site. Y a-t-il des entreprises qui y travaillent déjà et qui bénéficient d une exonération fiscale? Oui. A ce jour, une vingtaine d entreprises est enregistrée et travaille sur le site provisoire du Vitib, sur d anciens locaux. Les entreprises s y sont installées pour différentes raisons, mais surtout pour des raisons fiscales. C est un projet par étapes et nous n en sommes qu à la deuxième étape. La première, c était l ancien site, une cinquantaine d hectares, la deuxième étape c est le site actuel en aménagement, environ 80 hectares. L ensemble de la superficie de la zone fait un peu plus de 700 hectares. L objectif de cette deuxième étape est de faire du sous-bassement, les plateformes, le drainage, de construire le siège du Vitib et les voies d accès, équiper les premiers laboratoires, notamment celui des TIC et de biotechnologie. La suite sera de construire plusieurs autres bâtiments. Ce projet a trois missions principales. La première consiste à présenter la Côte d Ivoire comme une vitrine technologique. Les opérateurs exerçant dans la téléphonie, l internet, les applications, les services à valeurs ajoutés sont donc les bienvenus. Le deuxième aspect, le plus en vue, est la zone franche. Le Vitib est une zone franche dédiée aux TIC et aux biotechnologies. Dans ce cadre nous recevons des entreprises qui s y installeront pour faire du montage, de la construction d équipements destinés à l exploitation ou fournir des services qui sont destinés à l exploitation en exemption de taxes, de droit de douane. La troisième étape concerne l incubation : l accompagnement de projet innovant, de start-up, de jeunes pousses De jeunes entreprises dans le secteur des TIC bénéficieront d une mise à disposition de locaux, de l accompagnement d experts et de moyens financiers dans certains cas, lorsque le projet est jugé suffisamment novateur et surtout capable de s autofinancer plus tard. La fibre optique est un autre projet très important. Il y a eu beaucoup de problèmes dans le déroulement des travaux. Quel est leur état réel d avancement? L objectif, c est kilomètres de fibres optiques pouvant relier tous les chefslieux de départements de Côte d Ivoire. Aujourd hui, kilomètres sont achevés. Nous construisons ces sites qui vont permettre de relier donc les différents nœuds qui ont été réalisés. Et puis certains passages, tronçons du réseau, ont dû être repris pour diverses raisons, dont des insuffisances techniques. Avec le Premier ministre, nous sommes en train d entrevoir l inauguration des premiers tronçons, notamment ceux de l Est. La mise en service effective est prévue pour cette année. Pour ce qui concerne les kilomètres restants, l appel d offres a été fait. Les attributions viennent d être réalisées la semaine dernière, je pense que les annonces se feront dans une ou deux semaines maximum. Nous saurons quelles sont les sociétés adjudicataires des trois lots concernant ces kilomètres. Nous prévoyons de 18 à 24 mois de travaux, à partir de septembre, pour l achèvement de ce projet. Le taux de pénétration d internet en Côte d Ivoire reste faible. Et pourtant vous avez annoncé de grands chantiers en vue de vulgariser l utilisation du web par les Ivoiriens. Alors à quand internet pour tous? Nous sommes en train d y aller allègrement. Vous avez tort de penser que le taux de pénétration n est pas élevé. Le taux de pénétration de l internet fixe, probablement, n est pas élevé. En 2012, nous avons pris une décision qui à l époque n a pas été bien perçue par les populations. C est l introduction de la 3G sur le marché ivoirien. La 3G permet justement un accès à l internet mobile. Et cet accès a permis aux abonnés ou utilisateurs de l internet de passer d à peu près en à aujourd hui 7 millions d Ivoiriens qui utilisent régulièrement leurs téléphones pour accéder à internet. Evidemment, nous travaillons pour accroître le taux de pénétration fixe. Et le réseau de fibres optiques qui est en train de se mettre en place va y contribuer fortement. Mais pour le moment, l internet mobile couvre largement les besoins de la population. En Côte d Ivoire, la cybercriminalité est un phénomène de grande ampleur. Qu est ce qui explique que le pays soit devenu la plaque tournante de ce crime organisé? Je préfère que vous me posiez la question à l imparfait. Je peux vous assurer que depuis deux ans, la situation a très fortement changé car nous avons créé un dispositif qui dissuade les cybercriminels, ou qui les rattrape. C est d abord une loi qui définit très clairement les crimes en matière de cybercriminalité, qui condamne beaucoup plus sévèrement les délits et les infractions en la matière. Les peines peuvent aller jusqu à 20 ans de prison et jusqu à 100 millions FCFA d amendes, hormis le préjudice éventuel à réparer. En dehors de cela nous avons procédé à l identification des abonnés aux services de téléphonies et aux services d internet. On arrive ainsi à savoir qui est derrière tel ou tel numéro. Cela réduit très fortement les risques en matière de cybercriminalité. Nous avons aussi mis en place des structures dont la mission est de traquer les cybercriminels, il s agit du CI-CERT le Cote d Ivoire Emergency Reponse Team qui est logé à la RTCI, dans le réseau mondial des CERT, qui communique sur toutes les tentatives de cyber acte et qui agit pour contrer les tentatives d attaques et sanctionne aussi les coupables. A l intérieur, nous avons mis en place la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC). En réalité, les risques sont devenus extrêmement mineurs en matière de cybercriminalité en Côte d Ivoire. Ce sont des actes d escroquerie utilisant les TIC : téléphones et ordinateurs. Mais nous n avons pas d attaques de sites informatiques, de prélèvements non autorisés d une banque à une autre, nous n avons pas de pédopornographie ni de troubles de réseaux par les spams. Ici, c est cette forme de cybercriminalité à laquelle nous souhaitons mettre fin définitivement. La fusion de quatre opérateurs de téléphonie mobile a été annoncée à plusieurs reprises. Qu est-ce qui explique cela, alors que chacun d entre eux a une licence d exploitation? La décision que nous avons prise consiste à retirer les licences à des opérateurs qui ne sont plus en mesure de tenir les engagements dans le cadre de leur cahier de charge. Des engagements qu ils ont pris

19 Dossier Laser CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET dans le cadre de leur relation avec la Côte d Ivoire. Donc détenteurs d une concession du service public. Vous avez sur le marché un groupe de trois opérateurs qui fonctionnent normalement, à jour de leur licence, du paiement du coût de leur fréquence, de leurs numéros, de l interconnexion entre eux. Avec ceux-là, nous n avons aucun problème. Par contre, quatre opérateurs ne sont pas à jour malgré toutes nos relances. La latitude que nous avions juridiquement, c était de retirer les licences d exploitation. Mais nous avons voulu éviter cela, pour deux raisons. La première, c est que ces opérateurs mis ensemble doivent à l Etat plus de 90 milliards FCFA. Deuxièmement, ces opérateurs emploient entre 600 et 700 personnes que nous n avons pas voulu voir à la rue. Donc nous sommes en train d essayer de sortir par le haut après le retrait des licences, j insiste là-dessus. Après le retrait des licences des quatre opérateurs, nous allons créer un quatrième opérateur détenteur de la quatrième licence qui va être délivrée sur le marché. Et dans cet opérateur, les quatre opérateurs défaillants pourront éventuellement se retrouver s ils le souhaitent. Celui qui ne voudra pas s y retrouver sortira du marché. La Côte d Ivoire est passée à la Télévision numérique terrestre. Quel peut en être l avantage? D abord, il faut préciser que la Côte d Ivoire n avait pas d obligation de passer cette année à la télévision numérique terrestre parce qu elle émettait en VHF et seuls les pays émettant en UHF étaient tenus d achever leur basculement au 17 juin Les avantages pour nous, cependant, c est de bénéficier d images et de son de qualité. Deuxièmement, cela permet de nouveaux services interactifs, notamment «la télévision de rattrapage». Avec la TNT, il y a aussi l avantage du nombre de chaînes. Actuellement, nous avons une chaîne par canal, donc nous avons deux chaînes nationales. Mais demain nous pourrons diffuser en haute définition et nous prévoyons quatre antennes. Ce qui permet de prévoir trois ou quatre multiplex. Nous aurons environ une trentaine de chaînes offertes gratuitement parce que la TNT est prévue pour être gratuite. S il y a des services payants, ils seront facultatifs. Dès la fin de l année, une importante partie du territoire national sera couverte. La Côte d Ivoire a retrouvé ses marques au niveau de l Union Internationale de la télécommunication et l Union postale universelle. Quelles sont les grandes actions qui ont été menées pour se repositionner le pays à l international? La première chose, c est le travail qu effectuent les représentants de la Côte d Ivoire dans les instances techniques de l UIT. La Côte d Ivoire y est très bien représentée et j entends régulièrement des témoignages de satisfaction. Nos représentants sont de qualité. Ces grandes instances internationales voient, chacune à leur niveau, la tendance sur laquelle nous sommes. Chacune comprend la vision sur laquelle nous travaillons. Il n y a que des avantages à aller dans ces forums internationaux, au contact des autres, à écouter ce qui se fait aussi bien au niveau postal qu au niveau des TIC. Avec l évolution technologique, certains craignent la disparition de la Poste Il n y a pas de craintes à avoir à ce niveau parce que la Côte d Ivoire n est pas un pays isolé. Et beaucoup de pays, notamment européens, sont en avance sur la Côte d Ivoire. La poste avait fortement décliné il y a une dizaine d années et elle a remonté la pente, grâce d ailleurs aux TIC. Donc les difficultés de la Poste sont venues des TIC mais la relance de l activité postale dans le monde s est faite également, on peut le dire, grâce aux TIC. Il y a moins de courriers, on envoie des SMS, des s, et le commerce électronique se développe très fortement. L activité colis a aujourd hui largement compensé la baisse du courrier. Propos recueillis par Dieudonné Wognin La Poste de Côte d Ivoire en mode résistance! La Poste de Côte d Ivoire est à la croisée des chemins. La menace des TIC est réelle. L entreprise est contrainte de s adapter aux nouvelles réalités pour ne pas disparaître. Que devient aujourd hui la Poste de Côte d Ivoire? Ils sont certainement nombreux les observateurs qui se posent la question, tant les technologies de l information et de la communication (TIC) ont pris le dessus et modifié les habitudes des Ivoiriens. Autrefois moyen de télécommunication privilégié des populations, la Poste de Côte d Ivoire a, au fil des années, pris des rides et est aujourd hui abandonnée au profit de nouveaux outils comme le téléphone et l internet. La crise militaro-politique de 2002 a aussi fait son effet, sous le poids de la dette : plusieurs bureaux saccagés ou fermés à l intérieur du pays, personnel démotivé du fait de plusieurs mois d arriérés de salaires, matériel de travail quasi inexistant ou obsolète, perte de confiance des clients et partenaires. Bref, tout était réuni pour pousser l entreprise à mettre la clé sous le paillasson. Un plan de redressement pour s adapter à un nouvel environnement Mais toutes ces difficultés n ont pas eu raison de la Poste de Côte d Ivoire. Elle s est inscrite dans une dynamique de résistance. La tempête semble connaître une accalmie si l on en croit les responsables de cette structure d Etat. «Les technologies de l information et de la communication ont, par leur développement exponentiel, fortement modifié nos habitudes de consommation, mais en même temps les postes du monde entier et celle de Côte d Ivoire se sont adaptées à ces technologies», souligne le ministre de la Poste et des TIC, Bruno Koné. Dans le plan de relance, la Côte d Ivoire veut s inspirer de l organisation des postes au niveau mondial, basée sur les différents métiers du secteur, à savoir la poste physique, la poste numérique et la poste financière. «Nous envisageons, à travers un plan de redressement, organiser la Poste de Côte d Ivoire sur ce modèle, à l instar d autres pays du monde. Cette organisation, qui tourne autour du métier de base du secteur, c est-à-dire le courrier physique, est soutenue par la création de filiales pour l Express, pour les services financiers (Banque postale), pour le transport du courrier (filiale transport), et une filiale téléphonie mobile», révèle le directeur général Mamadou Konaté. De nouveaux produits et un souci de modernisation Le Service d établissement express de documents administratifs à distance (Seedad) tels les extraits d acte de naissance, Alert courrier informant les clients par SMS ou par appel sur leur téléphone mobile de l arrivée d un courrier dans leur boîte postale, l attestation d adresse, document qui atteste qu une personne dispose effectivement d une boîte postale et qui lui permet d optimiser le budget d affranchissement ou limiter le taux d adresse erroné sont quelques innovations majeures qui s ajoutent aux produits traditionnels au profit de sa clientèle. Avec l ouverture le 20 juin 2015 d un nouveau bureau à Mayo, dans la région de la Nawa, l entreprise donne même la preuve matérielle qu elle se fait une nouvelle santé. «Ce nouveau bureau de constitue un symbole et marquera le point de départ de la nouvelle stratégique mise en place par l entreprise», commente le directeur général. La Poste de Côte d Ivoire veut même jouer les premiers rôles au niveau international, en témoigne sa candidature pour l organisation du congrès mondial de l Union postale universelle (UPU) prévu en «La Côte d Ivoire veut demeurer parmi les acteurs du changement dans ce monde en constant mouvement, et participer au côté de l UPU à la construction de la Poste du futur, après les deux rendez-vous manqués de l organisation du congrès mondial et de la conférence stratégique de l UPU respectivement en 2004 et en 2014», a indiqué le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, en avril 2015, lors d un séjour à Genève, en Suisse. L entreprise a donc pris un pari sur l avenir. Pourvu que les consommateurs l y accompagnent. Vincent KOUASSI

20 20 CÔTE D IVOIRE économie N 43 JUIN - JUILLET 2015 Laser NEXT IS NOW en exclusivité chez Orange adapté par C M J CM MJ CJ CMJ N Parce que nous savons que vous êtes résolument tournés vers l avenir, chez Orange nous vous proposons en exclusivité le Samsung Galaxy S6 ou S6 edge. Souscrivez à l une de nos formules et expérimentez toute la puissance de l Internet mobile. Pour plus d informations, contactez votre commercial dédié ou rendez-vous dans l agence la plus proche. Offre soumise à conditions. Service client

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

BOAD en Bref. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD en Bref Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT LA BANQUE OUEST AFRICAINE DE DEVELOPPEMENT EN BREF 1. CRÉATION ET OBJET La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l institution

Plus en détail

la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire

la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire la solution AAFEX aux problèmes de financement des entreprises exportatrices du secteur agricole et agroalimentaire HISTORIQUE Le Centre pour le Développement des Exportations Africaines CEDEXA S.A. CEDEXA

Plus en détail

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 EXPERIENCE SENEGALAISE DE LA MICROASSURANCE: DEFIS ET OPPORTUNITES Présenté par OUEDRAOGO Adolphe Chef de Brigade de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème sera abordé en cinq

Plus en détail

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009

Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA. DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 PERSPECTIVES DES MARCHES D ASSURANCES AFRICAINS Présenté par Jean Claude Ngbwa, Secrétaire Général de la CIMA DAKAR, les 3-4 et 5 novembre 2009 2 INTRODUCTION Le thème qui nous a été confié porte sur les

Plus en détail

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur.

INVESTIR AU TCHAD. Le Tchad est un pays d agriculture et d élevage, un pays dont le peuple est laborieux, un pays dont le sous sol est promoteur. INVESTIR AU TCHAD POURQUOI INVESTIR AU TCHAD Des Potentialités Economiques Enormes Un Environnement Politique et Economique Favorable Une Activité Economique Réglementée Un Cadre Indicatif Favorable. DES

Plus en détail

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé

Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne. Résumé Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Résumé 1 Rapport 2012 de l Observatoire de la téléphonie mobile en Afrique subsaharienne Au cours de la dernière décennie,

Plus en détail

Une innovation majeure dans le secteur de l assurance santé au Maroc

Une innovation majeure dans le secteur de l assurance santé au Maroc Une innovation majeure dans le secteur de l assurance santé au Maroc Une couverture exceptionnelle pour les particuliers au Maroc ASSUR-PLUS Santé International est un contrat d assurance santé international

Plus en détail

Le système de protection sociale en santé en RDC

Le système de protection sociale en santé en RDC REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO MINISTERE DE L EMPLOI, DU TRAVAIL ET DE LA PREVOYANCE SOCIALE Le système de protection sociale en santé en RDC 13/09/2013 1 I. Contexte national Plan II. Mesures de protection

Plus en détail

Réforme du Code des assurances :

Réforme du Code des assurances : Réforme du Code des assurances : orienter l épargne des Français vers les entreprises Pierre Moscovici, ministre de l économie et des finances «Une des priorités de mon action est de réconcilier l épargne

Plus en détail

SITUATION DES SERVICES FINANCIERS VIA LA TELEPHONIE MOBILE DANS L UEMOA

SITUATION DES SERVICES FINANCIERS VIA LA TELEPHONIE MOBILE DANS L UEMOA SITUATION DES SERVICES FINANCIERS VIA LA TELEPHONIE MOBILE DANS L UEMOA Année 2014 DIRECTION GENERALE DES OPERATIONS ET DES ACTIVITES FIDUCIAIRES Direction des Systèmes et Moyens de Paiement SITUATION

Plus en détail

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT

La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT La culture du résultat au sein des systèmes statistiques nationaux des Etats membres d AFRISTAT SOMMAIRE Introduction... 2 I. Aperçu sur le fondement de la gestion axée sur les résultats... 3 1.1. De nouveaux

Plus en détail

L Assurance agricole au Sénégal

L Assurance agricole au Sénégal COLLOQUE FARM - Pluriagri : Assurer la production agricole Comment faire des systèmes assurantiels des outils de développement? 1 Paris, le 18 décembre 2012 Thème L Assurance agricole au Sénégal Un système

Plus en détail

Parce que vous faire grandir, c est grandir ensemble Notre succès repose sur notre capital humain evenir un hub pour les opérations économiques mondiales, tel est le défi à relever par le Maroc les prochaines

Plus en détail

MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK

MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK MULTINATIONALITE NAISSANTE DE BMCE BANK MediCapital Bank Acteur de Référence en Afrique Dans un contexte économique pourtant difficile, Medi- Capital Bank (MCB) a démontré sa capacité à générer du chiffre

Plus en détail

Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance

Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance Attijariwafa bank : un Groupe au service d une Afrique qui avance En bref : Président Directeur Général: Mohamed EL KETTANI Siège Social : 2. Bd Moulay Youssef - BP: 11141 20000 Casablanca - Maroc Capital:

Plus en détail

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT

GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés. Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT GUIDE PRATIQUE des opérateurs privés Edition 2014 BANQUE OUEST AFRICAINE DE DÉVELOPPEMENT BOAD - Guide pratique GUIDE PRATIQUE DESTINE AUX OPERATEURS ECONOMIQUES PRIVES 1. PRESENTATION La Banque Ouest

Plus en détail

Note Simplifiée. UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------

Note Simplifiée. UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------ UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE ---------------- La Commission ------------ PROJET D APPUI A L EXTENSION DE LA COUVERTURE DU RISQUE MALADIE DANS LES PAYS MEMBRES DE L UEMOA Note Simplifiée

Plus en détail

L implantation des banques marocaines en Afrique

L implantation des banques marocaines en Afrique L implantation des banques marocaines en Afrique L intégration de l économie marocaine à l économie mondiale est désormais une évidence qui fait l unanimité, le dynamisme de cette intégration a été rendu

Plus en détail

Discours d ouverture de Sem Alassane Ouattara

Discours d ouverture de Sem Alassane Ouattara Discours d ouverture de Sem Alassane Ouattara Monsieur Daniel Kablan Duncan, Premier Ministre de la République de Côte d Ivoire, Madame Hélène Conway, Ministre des Français de l Etranger de la République

Plus en détail

Opportunités offertes à l Assurance par la banque d affaires

Opportunités offertes à l Assurance par la banque d affaires Opportunités offertes à l Assurance par la banque d affaires Présentation : Banque Régionale de Marchés (BRM) Assemblée Générale Annuelle FANAF Février 2011, Dakar LA BRM EN QUELQUES MOTS Première banque

Plus en détail

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO

LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO LES RELATIONS ENTRE LE TRESOR PUBLIC ET LA BCEAO La BCEAO dispose dans chaque Etat membre de l UEMOA, d une agence nationale et des agences auxiliaires. L agence nationale du Niger comprend trois représentations

Plus en détail

Rapport de l étude sur le projet e-gouvernement. Azalaï Hôtel de la Plage Xwlacodji

Rapport de l étude sur le projet e-gouvernement. Azalaï Hôtel de la Plage Xwlacodji Rapport de l étude sur le projet e-gouvernement Azalaï Hôtel de la Plage Xwlacodji L an deux mil quatorze et les 29-30 juillet s est tenu à cotonou, Azalaï Hôtel de la Plage Xwlacodji, salle Gbehanzin,

Plus en détail

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA

NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE La Commission Département des Politiques Economiques NOTE DE PRESENTATION DU PROGRAMME STATISTIQUE DE L UEMOA Février 2005 I INTRODUCTION Le Traité instituant

Plus en détail

Population : 20.3 millions Taux de croissance PIB: 9,4% (2013)

Population : 20.3 millions Taux de croissance PIB: 9,4% (2013) Disclaimer : Cette fiche pays ne constitue qu un outil de base destiné à présenter aux lecteurs une synthèse globale des régimes juridiques et fiscaux des entreprises d investissement à capital fixe. Elle

Plus en détail

IMPACT DE LA MICRO FINANCE EN MILIEU RURAL EXPERIENCE DE LA CAISSE D EPARGNE ET DE CREDIT

IMPACT DE LA MICRO FINANCE EN MILIEU RURAL EXPERIENCE DE LA CAISSE D EPARGNE ET DE CREDIT IMPACT DE LA MICRO FINANCE EN MILIEU RURAL EXPERIENCE DE LA CAISSE D EPARGNE ET DE CREDIT D ODIENNE (CECO) PRESENTATION DE MONSIEUR TOURE GAOUSSOU PRESIDENT DU CONSEIL D ADMINISTRATION DE LA CAISSE D EPARGNE

Plus en détail

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement

Groupe de la Banque africaine de développement. ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement Groupe de la Banque africaine de développement ALLOCUTION D OUVERTURE DE M. OMAR KABBAJ Président du Groupe de la Banque africaine de développement AU SEMINAIRE DE SENSIBILISATION DES SERVICES DE LA BANQUE

Plus en détail

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa

Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa Rapport final IGF-AC, edition 2013, Kinshasa L an 2013, le 28 et 29 août, s est tenue dans la salle du Campus Numérique Francophone de Kinshasa, le Forum sur la Gouvernance de l Internet en Afrique Centrale,

Plus en détail

LES DEFIS DU DEVELOPPEMENT DU MARCHE DES SERVICES MOBILES A VALEUR AJOUTEE EN AFRIQUE. Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU

LES DEFIS DU DEVELOPPEMENT DU MARCHE DES SERVICES MOBILES A VALEUR AJOUTEE EN AFRIQUE. Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU Paris le 01 Novembre 2007 LES DEFIS DU DEVELOPPEMENT DU MARCHE DES SERVICES MOBILES A VALEUR AJOUTEE EN AFRIQUE Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU 1 Introduction Dans le cadre de leur politique de réformes

Plus en détail

ALLOCUTION DE LA 2 ème PROMOTION MBA-IP / SENEGAL «SOUMAÏLA CISSE, PRESIDENT DE LA COMMISSION DE L UNION ECONOMIQUE MONETAIRE OUEST AFRICAINE» A L

ALLOCUTION DE LA 2 ème PROMOTION MBA-IP / SENEGAL «SOUMAÏLA CISSE, PRESIDENT DE LA COMMISSION DE L UNION ECONOMIQUE MONETAIRE OUEST AFRICAINE» A L ALLOCUTION DE LA 2 ème PROMOTION MBA-IP / SENEGAL «SOUMAÏLA CISSE, PRESIDENT DE LA COMMISSION DE L UNION ECONOMIQUE MONETAIRE OUEST AFRICAINE» A L OCCASION DE LA CEREMONIE DE REMISE DE DIPLÔMES Dakar,

Plus en détail

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève ***

Intervention de M. Assane DIOP Directeur exécutif, Protection sociale Bureau international du Travail, Genève *** Atelier de présentation du Programme Améliorer les capacités institutionnelles pour la gouvernance des migrations de main-d oeuvre en Afrique du Nord et de l Ouest (Bamako, Mali, 3 au 5 mars 2009) Intervention

Plus en détail

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé

L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN. Le secteur privé L AGENCE FRANÇAISE DE DÉVELOPPEMENT AU CAMEROUN Le secteur privé LE SECTEUR PRIVE : UN VECTEUR ESSENTIEL DU DÉVELOPPEMENT Promouvoir une croissance durable et partagée... La croissance économique est un

Plus en détail

Réforme du crédit à la consommation. Statut des enseignants chercheurs. Point sur les États généraux de l outre-mer

Réforme du crédit à la consommation. Statut des enseignants chercheurs. Point sur les États généraux de l outre-mer LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A REUNI LE CONSEIL DES MINISTRES AU PALAIS DE L ÉLYSÉE LE MERCREDI 22 AVRIL 2009 A L ISSUE DU CONSEIL, LE SERVICE DE PRESSE DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE A DIFFUSÉ LE

Plus en détail

Secteur des Technologies de l Information et de la Communication (TIC) PLAN D ACTION

Secteur des Technologies de l Information et de la Communication (TIC) PLAN D ACTION Secteur des Technologies de l Information et de la Communication (TIC) PLAN D ACTION Atelier TIC et Emploi en Mauritanie Centre de Formation et d Echange à Distance (CFED) de Nouakchott 28 avril 2014 Mohamed

Plus en détail

BELGIQUE. Septième session de la Conférence des Etats Parties à la Convention relative aux Droits des Personnes handicapées

BELGIQUE. Septième session de la Conférence des Etats Parties à la Convention relative aux Droits des Personnes handicapées BELGIQUE Septième session de la Conférence des Etats Parties à la Convention relative aux Droits des Personnes handicapées Ouverture de la Conférence DECLARATION DE S.E. Mme BENEDICTE FRANKINET AMBASSADEUR

Plus en détail

Créer un Modèle Financier Africain

Créer un Modèle Financier Africain 2015 F o r u m I n t e r n a t ion a l d e l a F ina n c e e n A f riq u e S u b s aharie n n e DU 15 AU 17 JUIN 2015 SOFITEL ABIDJAN HÔTEL IVOIRE Créer un Modèle Financier Africain L e F o r u m I n t

Plus en détail

Session 9: Suivi de la mise en œuvre de plans nationaux large bande

Session 9: Suivi de la mise en œuvre de plans nationaux large bande Forum Régional de l UIT/BDT sur les aspects économiques et financiers des Télécommunications/TIC pour l'afrique Brazzaville, Republic of Congo 18-19 February 2014 Session 9: Suivi de la mise en œuvre de

Plus en détail

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel

Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Organisation des Nations Unies pour le développement industriel Distr. générale 14 octobre 2014 Français Original: anglais Conseil du développement industriel Quarante-deuxième session Vienne, 25-27 novembre

Plus en détail

Stratégie de la Banque africaine de développement pour l intégration de l Afrique australe

Stratégie de la Banque africaine de développement pour l intégration de l Afrique australe Page 1 NOTE DE SYNTHESE N 24 Réalisée par Djenno Ngoua Melissa Stratégie de la Banque africaine de développement pour l intégration de l Afrique australe Le Traité d Abuja instituant en 1991 la Communauté

Plus en détail

PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE

PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE PLACE DE L ASSURANCE PRIVEE DANS LA MISE EN ŒUVRE D UNE ASSURANCE MALADIE DITE UNIVERSELLE 37 ème Assemblée Générale de la FANAF YAOUDE (CAMEROUN) 23-28 Février 1 ASSURANCE MALADIE 2 - Un des principaux

Plus en détail

CONTRIBUTION DE L ASSOCIATION BENINOISE DES PROFESSIONNELS EN ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE DANS LA MISE EN ŒUVRE DES EIE AU BENIN

CONTRIBUTION DE L ASSOCIATION BENINOISE DES PROFESSIONNELS EN ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE DANS LA MISE EN ŒUVRE DES EIE AU BENIN PRÉSENTATION POWER POINT CONTRIBUTION DE L ASSOCIATION BENINOISE DES PROFESSIONNELS EN ÉVALUATION ENVIRONNEMENTALE DANS LA MISE EN ŒUVRE DES EIE AU BENIN Georges LANMAFANKPOTIN Coordonnateur Groupe POLYGONE/CREDD

Plus en détail

Notre expertise au service des personnes morales

Notre expertise au service des personnes morales ENTREPRISES Associations placements gestion sous mandat Notre expertise au service des personnes morales entreprises associations fondations mutuelles Sommaire introduction 3 qu est-ce que La gestion sous

Plus en détail

L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux

L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux 2 3 SOMMAIRE 4 L assurance vie luxembourgeoise pour investisseurs internationaux 4 Une orientation résolument internationale 6 Une protection

Plus en détail

Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs 1

Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs 1 Relations avec les banques et les assurances : faciliter le quotidien des consommateurs Déplacement de Michel Sapin, ministre des Finances et des Comptes publics et Carole Delga, secrétaire d État chargée

Plus en détail

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA)

Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) Observatoire des Fonctions Publiques Africaines (OFPA) PLACE ET RÔLE DE L ADMINISTRATION - DE LA FONCTION PUBLIQUE - DANS LA MISE EN ŒUVRE DES MISSIONS DE L ETAT ET DE LA VISION NATIONALE DE DEVELOPPEMENT

Plus en détail

SALON INTERNATIONAL DU MULTIMEDIA ET DE L ECONOMIE NUMERIQUE (SIMEN)

SALON INTERNATIONAL DU MULTIMEDIA ET DE L ECONOMIE NUMERIQUE (SIMEN) SALON INTERNATIONAL DU MULTIMEDIA ET DE L ECONOMIE NUMERIQUE (SIMEN) Cité de la démocratie,libreville du 01 au 04 Décembre 2006 28/04/2006 eme II EDITION «Une rencontre pour la promotion des partenariats

Plus en détail

VIIème Congrès international FATO Yamoussoukro 2013

VIIème Congrès international FATO Yamoussoukro 2013 VIIème Congrès international FATO Yamoussoukro 2013 Thème: Accessibilité et financement des services de santé en Afrique Subsaharienne: le cas de la Côte d Ivoire Proposé par FOFANA MEMON, Doctorant en

Plus en détail

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole

CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES. Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole CONGRES INTERNATIONAL SUR L ASSURANCE ET LA RÉASSURANCE DES RISQUES AGRICOLES 1 Marrakech -29, 30 et 31janvier 2014 Session 2 Partenariat Public Privé dans l Assurance Agricole L expérience de la Compagnie

Plus en détail

CATALOGUE 2013 DES SEMINAIRES

CATALOGUE 2013 DES SEMINAIRES Programme Master en Banque et Finance CATALOGUE 2013 DES SEMINAIRES INSCRIPTIONS ET RENSEIGNEMENTS CESAG - Boulevard du Général de Gaulle x Malick Sy - BP 3 802 Dakar - SENEGAL TEL: (221) 33 839 74 35

Plus en détail

Le nouveau logo d ERDF réaffirme ses valeurs et son engagement en faveur de la transition énergétique

Le nouveau logo d ERDF réaffirme ses valeurs et son engagement en faveur de la transition énergétique Mardi 30 juin 2015 Le nouveau logo d ERDF réaffirme ses valeurs et son engagement en faveur de la transition énergétique «Transition énergétique, développement des énergies renouvelables (EnR), essor du

Plus en détail

Honorables invités, Mesdames et Messieurs,

Honorables invités, Mesdames et Messieurs, Discours du Gouverneur de la Banque Centrale des Comores à l occasion de la cérémonie officielle de lancement de la nouvelle pièce de 250 FC Palais du Peuple, le 02 janvier 2014 - Excellence Monsieur le

Plus en détail

Elaboration de tableaux de bord sur l emploi (éditions 2011, 2012 et 2013)

Elaboration de tableaux de bord sur l emploi (éditions 2011, 2012 et 2013) REPUBLIQUE DU BENIN = + = + = + = MINISTERE CHARGE DE LA MICROFINANCE, DE L EMPLOI DES JEUNES ET DES FEMMES (MCMEJF) = + = + = + = + = Agence Nationale Pour l Emploi (ANPE) = + = + = + = TERMES DE REFERENCE

Plus en détail

RENCONTRE PRESSE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, HISTOIRE, ENJEUX ET PERSPECTIVES

RENCONTRE PRESSE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, HISTOIRE, ENJEUX ET PERSPECTIVES SOCIÉTÉ GÉNÉRALE, HISTOIRE, ENJEUX ET PERSPECTIVES Casablanca, le 29 mai 2013, Fière de ses racines marocaines, Forte de son appartenance à un grand groupe bancaire international. C est en 1913 que la

Plus en détail

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé

Conférence mondiale sur les déterminants sociaux de la santé. Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Déclaration politique de Rio sur les déterminants sociaux de la santé Rio de Janeiro (Brésil), 21 octobre 2011 1. À l invitation de l Organisation mondiale de la Santé, nous, Chefs de Gouvernement, Ministres

Plus en détail

NOVEMBRE 2013. Dossier de presse. Société Générale, 1 er réseau de banque universelle. en Afrique au service des Entreprises

NOVEMBRE 2013. Dossier de presse. Société Générale, 1 er réseau de banque universelle. en Afrique au service des Entreprises NOVEMBRE 2013 Dossier de presse Société Générale, COMMUNIQUÉ DE PRESSE Casablanca, le 21 novembre 2013 Présent dans 16 pays africains, le groupe Société Générale présente un positionnement unique, qui

Plus en détail

CONTACT EXPO FORUM - SALON INTERNATIONAL DES CENTRES DE CONTACTS, D APPELS ET D EXTERNALISATION DE CÔTE D IVOIRE.

CONTACT EXPO FORUM - SALON INTERNATIONAL DES CENTRES DE CONTACTS, D APPELS ET D EXTERNALISATION DE CÔTE D IVOIRE. Patronage MINISTÈRE D ÉTAT, MINISTÈRE DU PLAN ET DU DÉVELOPPEMENT Présidence MINISTÈRE AUPRES DU PREMIER MINISTÈRE CHARGÉ DE L ECONOMIE ET DES FINANCES Parrainage : MINISTÈRE DE LA POSTE ET DES TECHNOLOGIES

Plus en détail

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008)

Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Couverture du risque maladie dans les pays en développement: qui doit payer? (Paris, 7 mai 2008) Excellences, Chers collègues, Mesdames et Messieurs, Chers amis, Quelles méthodes, quels instruments pour

Plus en détail

www.rbcassurances.com

www.rbcassurances.com Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site www.rbcassurances.com CROISSANCE SOLIDITÉ INTÉGRATION APERÇU DE LA SOCIÉTÉ 2004 Marques déposées de la Banque Royale du Canada. Utilisées sous

Plus en détail

Pour une coopération parlementaire régionale accrue avec les organes de traités relatifs aux droits de l homme

Pour une coopération parlementaire régionale accrue avec les organes de traités relatifs aux droits de l homme Pour une coopération parlementaire régionale accrue avec les organes de traités relatifs aux droits de l homme Séminaire régional à l intention des parlementaires et fonctionnaires de parlements des pays

Plus en détail

PRESENTATION AFD- juin 2004

PRESENTATION AFD- juin 2004 PRESENTATION AFD- juin 2004 Présentation de FINADEV Bénin- Groupe FINANCIAL AFD Paris - juin 2004 1 1. PRESENTATION GENERALE Si vous le permettez, avant de vous exposer la situation de FINADEV BENIN, première

Plus en détail

Atelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie

Atelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie Atelier sur le Financement de la Filière Coton en Côte d'ivoire: Création d'un Fonds de Garantie René AZOKLY/ Président du Fonds International de Garantie Les Fonds de Garantie en Afrique de l'ouest: Particularités,

Plus en détail

CONFERENCE INTERNATIONALE IMPACT DES RESEAUX SOCIAUX SUR LES ENTREPRISES. 06-07 Juin 2013 Ouagadougou, Laïco Ouaga 2000 (Hôtel Lybia) 5 étoiles

CONFERENCE INTERNATIONALE IMPACT DES RESEAUX SOCIAUX SUR LES ENTREPRISES. 06-07 Juin 2013 Ouagadougou, Laïco Ouaga 2000 (Hôtel Lybia) 5 étoiles CONFERENCE INTERNATIONALE IMPACT DES RESEAUX SOCIAUX SUR LES ENTREPRISES 06-07 Juin 2013 Ouagadougou, Laïco Ouaga 2000 (Hôtel Lybia) 5 étoiles Organisée par OSD Communications 01 BP4339 Ouagadougou 01

Plus en détail

M. Edos Ousséini YEYE Directeur Général de la PAPME I. L environnement des PME/PMI au Burkina Faso

M. Edos Ousséini YEYE Directeur Général de la PAPME I. L environnement des PME/PMI au Burkina Faso UNE EXPERIENCE D APPUI AUX PME/PMI AU BURKINA FASO M. Edos Ousséini YEYE Directeur Général de la PAPME I. L environnement des PME/PMI au Burkina Faso 1 Le Burkina Faso PME/PMI - Burkina Faso 3 Le Burkina

Plus en détail

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA

SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TERMES DE REFERENCE SELECTION D UN CONSULTANT CHARGE DE LA MISE EN PLACE DES REFERENTIELS DE CONTROLE INTERNE ET DE LA MISE A JOUR DES MANUELS DE PROCEDURES DU GIM-UEMOA TDR : REFERENTIELS ET PROCEDURES

Plus en détail

Comité monétaire et financier international

Comité monétaire et financier international Comité monétaire et financier international Trente-et-unième réunion 18 avril 2015 Déclaration de Mr. Regis Immongault Ministre de l économie, de la promotion des investissements et de la prospective Gabon

Plus en détail

Formation initiale sur site Téléphone : (+226) 25 49 28 00 Fax : (+226) 25 49 28 01 E-mail : 2ie@2ie-edu.org

Formation initiale sur site Téléphone : (+226) 25 49 28 00 Fax : (+226) 25 49 28 01 E-mail : 2ie@2ie-edu.org GUIDE D AIDE A L INSCRIPTION CPGE BACHELORS MASTERS Formation initiale sur site Téléphone : (+226) 25 49 28 00 Fax : (+226) 25 49 28 01 E-mail : 2ie@2ie-edu.org I. LES DIFFERENTES ETAPES DE L INSCRIPTION

Plus en détail

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD

Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD PRÉSENTATION POWER POINT Enjeux et Perspectives de la composante «Environnement Santé» du Plan d Action de l Initiative Environnement du NEPAD Cheikh FOFANA, Assistant au Secrétaire Exécutif, Secrétariat

Plus en détail

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012

7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 7 métiers d avenir pour renforcer la compétitivité du secteur financier africain Avril 2012 Fabrice KOM TCHUENTE Fabrice.kom-tchuente@finafrique.com Deux chiffres pour caractériser le marché financier

Plus en détail

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE

STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE STATUTS GRAND PARIS SEINE OUEST ENERGIE, AGENCE LOCALE DE L ENERGIE Article 1 - Constitution La présente association est une association régie par la loi du 1 er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901.

Plus en détail

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT?

Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT? Fiche d information 3 OÙ IRA L ARGENT? Le plan d investissement pour l Europe sera constitué d un ensemble de mesures visant à libérer au moins 315 milliards d euros d investissements publics et privés

Plus en détail

Le capital-investissement en Afrique

Le capital-investissement en Afrique Neuvième Forum pour le développement de l'afrique Le capital-investissement en Afrique Document de travail Neuvième Forum pour le développement de l'afrique Des finan cements innovants pour l a transformation

Plus en détail

LOI N 2006-01 portant Code des Postes

LOI N 2006-01 portant Code des Postes REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple Un But Une Foi LOI N 2006-01 portant Code des Postes EXPOSE DES MOTIFS Le secteur postal connaît actuellement des mutations liées notamment aux avancées technologiques,

Plus en détail

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger

Le point sur la couverture du risque maladie au Niger REPUBLIQUE DU NIGER MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE ET DE LA LUTTE CONTRE LES ENDEMIES Le point sur la couverture du risque maladie au Niger I PLACE ACTUELLE DE L ASSURANCE MALADIE 1. Recensement des dispositions

Plus en détail

Technopole de Bourges : Construction d un Centre d Affaires Vendredi 4 février 2011 15H00

Technopole de Bourges : Construction d un Centre d Affaires Vendredi 4 février 2011 15H00 Dossier de presse Technopole de Bourges : Construction d un Centre d Affaires Vendredi 4 février 2011 15H00 Contacts presse : Laurent DEULIN : 02 48 48 58 10 06 63 95 00 23 l.deulin@agglo-bourgesplus.fr

Plus en détail

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ----------------------

BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- BANQUE CENTRALE DES ETATS DE L'AFRIQUE DE L'OUEST ---------------------- DEPARTEMENT DES ETUDES ECONOMIQUES ET DE LA MONNAIE ---------------------- Direction de la Recherche et de la Statistique APPUIS

Plus en détail

La capture. documentaire

La capture. documentaire La capture documentaire Une expertise reconnue sur la scène internationale Aujourd hui plus que jamais, les organisations sont confrontées à la nécessité d améliorer significativement leurs performances

Plus en détail

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire

La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire La FAFEC «Gnèna-Yèter», la «Banque» des Femmes rurales du Nord de la Côte d Ivoire BIM n 136 - Mercredi 24 Octobre 2001 Bénédicte Laurent, FIDES Un BIM du mercredi qui nous vient de loin : nous avons demandé

Plus en détail

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES

LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES LAURENT FABIUS, MINISTRE DES AFFAIRES ETRANGERES Tout à l heure, le Président de la République m a demandé, avec le Premier ministre, de vous apporter un certain nombre d éléments sur le contexte dans

Plus en détail

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE ----------- CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT

UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE ----------- CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE UEMOA OUEST AFRICAINE ----------- CONFERENCE DES CHEFS D ETAT ET DE GOUVERNEMENT TRAITE PORTANT CREATION DU PARLEMENT DE L UNION ECONOMIQUE ET MONETAIRE OUEST AFRICAINE PREAMBULE

Plus en détail

CONFÉRENCES CITOYENNES - FORMATION

CONFÉRENCES CITOYENNES - FORMATION CONFÉRENCES CITOYENNES - FORMATION LES MISSIONS DE SERVICE PUBLIC DU GROUPE LA POSTE 1 er décembre 2013 INTRODUCTION (1/2) LES MISSIONS DE SERVICE PUBLIC DE LA POSTE AU SERVICE DE LA COLLECTIVITÉ La Poste

Plus en détail

Le revenu et le pouvoir d achat

Le revenu et le pouvoir d achat Le revenu et le pouvoir d achat Le revenu & le pouvoir d achat Le revenu d une personne est la somme d argent perçue en contrepartie du travail fourni, de ses placements, d un service rendu ou d une situation

Plus en détail

L assurance des flottes automobiles

L assurance des flottes automobiles Dossier Flottes Automobiles Expert Retrouvez toutes les fiches pour mieux gérer votre flotte automobile L assurance des flottes automobiles Tout ce qu il faut savoir pour assurer une flotte automobile

Plus en détail

JOURNAL OFFICIEL DU SENEGAL

JOURNAL OFFICIEL DU SENEGAL 1 sur 6 12.11.2010 16:41 JOURNAL OFFICIEL DU SENEGAL LOI D ORIENTATION n 2008-29 du 28 juillet 2008 LOI D ORIENTATION n 2008-29 du 28 juillet 2008 relative à la promotion et au développement des petites

Plus en détail

3 ème édition. Dossier de présentation

3 ème édition. Dossier de présentation 3 ème édition Dossier de présentation Les trophées Cet événement national et annuel a pour objectif d accompagner les dirigeants de PME-PMI dont les innovations sont en adéquation avec les attentes sociétales

Plus en détail

Rapport d évaluation du master

Rapport d évaluation du master Section des Formations et des diplômes Rapport d évaluation du master Marketing et vente de l Université Paris-Est Créteil Val de Marne - UPEC Vague E 2015-2019 Campagne d évaluation 2013-2014 Section

Plus en détail

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity.

Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations gouvernementales Tél. : 613-688-2064 Téléc. : 613-852-9696 smith@electricity. Proposition prébudgétaire 2015 de l Association canadienne de l électricité (ACÉ) présentée au Comité permanent des finances de la Chambre des communes Personne-ressource : Geoff Smith Directeur des Relations

Plus en détail

À quoi sert une banque?

À quoi sert une banque? À quoi sert une banque? Trois fonctions clés La banque remplit trois fonctions essentielles. Elle collecte, gère vos dépôts, et vous fournit des moyens de paiement (chéquier, carte bancaire, ordre de virement

Plus en détail

Le secteur des Technologies de l Information et de la Communication: Des Réalisations Importantes et des Perspectives Prometteuses

Le secteur des Technologies de l Information et de la Communication: Des Réalisations Importantes et des Perspectives Prometteuses REPUBLIQUE TUNISIENNE Ministère des Technologies de la Communication Le secteur des Technologies de l Information et de la Communication: Des Réalisations Importantes et des Perspectives Prometteuses Grâce

Plus en détail

SOMMAIRE DU RAPPORT ANNUEL 2013 DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL

SOMMAIRE DU RAPPORT ANNUEL 2013 DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL SOMMAIRE DU RAPPORT ANNUEL 2013 DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL Avertissement : LE PRÉSENT DOCUMENT CONSTITUE UN CONDENSÉ DU RAPPORT ANNUEL DU VÉRIFICATEUR GÉNÉRAL. VOUS ÊTES INVITÉ À CONSULTER LA VERSION INTÉGRALE

Plus en détail

RAPPORT ANNUEL Exercice 2006

RAPPORT ANNUEL Exercice 2006 RAPPORT ANNUEL Exercice 2006 1 MESSAGE DE LA PRESIDENTE Chers Membres, Honorables délégués régionaux, Ce jour marque la tenue de la 13 ème Assemblée Générale de notre Mutuelle d Epargne et de Crédit depuis

Plus en détail

CONFERENCE INTERAFRICAINE DES MARCHES D ASSURANCE

CONFERENCE INTERAFRICAINE DES MARCHES D ASSURANCE CONFERENCE INTERAFRICAINE DES MARCHES D ASSURANCE GESTION DU RISQUE MALADIE EN ZONE CIMA Fangman Alain Ouattara Commissaire Contrôleur en Chef à la CIMA ofangman@yahoo.fr SOMMAIRE 1. ASSURANCE MALADIE

Plus en détail

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité.

Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Titre : La Mutuelle Communautaire de Santé de Yaoundé : Un mécanisme solidaire de financement collectif d accès aux soins de santé de qualité. Sous titre: Projet d appui aux mutuelles de santé et incidence

Plus en détail

AFD Danielle Segui. Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud

AFD Danielle Segui. Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud L AFD et la mésofinance AFD Danielle Segui Financer les petites et très petites entreprises des pays du Sud Besoins de financements 100 000 Grandes PME Banque traditionnelle TPE/PE {Chaînon manquant Les

Plus en détail

APPEL A COMMUNICATIONS

APPEL A COMMUNICATIONS APPEL A COMMUNICATIONS Colloque régional UEMOA-CRDI sur Intégration régionale et stratégies régionales de réduction de la pauvreté 8-10 décembre 2009, Ouagadougou, Burkina Faso Délai de soumission de résumé

Plus en détail

LE MAROC, UN VÉRITABLE HUB DES AFFAIRES

LE MAROC, UN VÉRITABLE HUB DES AFFAIRES LE MAROC, UN VÉRITABLE HUB DES AFFAIRES À seulement 15km de l Europe et à 3h de vol des grandes capitales européennes Véritable carrefour d échanges économiques et culturels entre l Europe, le Moyen Orient

Plus en détail

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO

Programme statistique du Secrétariat Exécutif de la CEDEAO COMMUNAUTE ECONOMIQUE DES ETATS DE L=AFRIQUE DE L=OUEST ECONOMIC COMMUNITY OF WEST AFRICAN STATES Réunion de lancement du programme de comparaison Internationale pour l Afrique Addis Abéba, 2-4 décembre

Plus en détail

AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT. Commission de l UEMOA

AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT. Commission de l UEMOA NCO NOTE DE COMMUNICATION PUBLIQUE D OPERATION AGENCE FRANCAISE DE DEVELOPPEMENT Commission de l UEMOA Projet d appui à l extension de la couverture du risque maladie dans les États membres de l UEMOA

Plus en détail

Orange Money un service de paiement et de transfert d argent mobile pour l Afrique

Orange Money un service de paiement et de transfert d argent mobile pour l Afrique dossier de presse 24 novembre 2011 Orange Money un service de paiement et de transfert d argent mobile pour l Afrique Conférence de presse «Orange Money» - 24 novembre 2011-1 Partie 1 L Afrique, un enjeu

Plus en détail

GUILLAUME GILKES PRINCIPALES QUALIFICATIONS

GUILLAUME GILKES PRINCIPALES QUALIFICATIONS GUILLAUME GILKES ESSEC MBA, Actuaire 10 ans d expérience dans le conseil, la formation et la gestion de projet à l international : Actuariat : protection sociale, assurance, finance Stratégie : étude de

Plus en détail

SSQ Gestion privée Martin Bédard, MBA Directeur institutionnel et gestion privée

SSQ Gestion privée Martin Bédard, MBA Directeur institutionnel et gestion privée SSQ Gestion privée SSQ Groupe financier est une entreprise qui a «Les valeurs à la bonne place» puisqu elle est constituée de gens de valeur, passionnés par leur métier et dont l ambition première est

Plus en détail

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL

Conseil d administration Genève, mars 2000 ESP. Relations de l OIT avec les institutions de Bretton Woods BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL BUREAU INTERNATIONAL DU TRAVAIL GB.277/ESP/4 (Add.1) 277 e session Conseil d administration Genève, mars 2000 Commission de l'emploi et de la politique sociale ESP QUATRIÈME QUESTION À L ORDRE DU JOUR

Plus en détail