UNIVERSITE PARIS VAL-DE-MARNE FACULTE DE MEDECINE DE CRETEIL ****************** ANNEE 2006 N THESE. DOCTEUR EN MEDECINE Discipline : Médecine Générale

Dimension: px
Commencer à balayer dès la page:

Download "UNIVERSITE PARIS VAL-DE-MARNE FACULTE DE MEDECINE DE CRETEIL ****************** ANNEE 2006 N THESE. DOCTEUR EN MEDECINE Discipline : Médecine Générale"

Transcription

1 1 UNIVERSITE PARIS VAL-DE-MARNE FACULTE DE MEDECINE DE CRETEIL ****************** ANNEE 2006 N THESE POUR LE DIPLOME D ETAT DE DOCTEUR EN MEDECINE Discipline : Médecine Générale Présenté(e) et soutenu(e) publiquement le à CRETEIL(PARIS XII) Par Mlle CHAUMERON Séverine Née le à Créteil TITRE : LA PRISE EN CHARGE DU DIABETE GESTATIONNEL : UNE EXPERIENCE DE 3 ANS A L HOPITAL SUD-FRANCILIEN D EVRY. DIRECTEUR DE THESE : Melle, Stévenin Catherine LE CONSERVATEUR DE LA BIBLIOTHEQUE UNIVERSITAIRE Signature du Directeur de thèse Cachet de la bibliothèque universitaire

2 2 Je dédie cette thèse : A mon père défunt, pour son soutien pendant mes années d études. A ma mère, pour son aide et son soutien. A mes grands parents. A mon frère. A toute ma famille. A mes amis. REMERCIEMENTS Au Dr Stévenin, ma directrice de thèse. Au Dr Galand-Portier, pour son aide et son soutien dans l élaboration de la thèse. Au Dr Benoit, chef du service de diabétologie de l Hôpital d Evry. Aux Dr Johannidis et Dr Simoes, pour leur aide à l élaboration du projet de thèse. A l équipe de l Hôpital de jour de diabétologie et à la diététicienne. Aux Dr Mitouard et Dr Lairy, responsables du DIM (Département d Information Médicale) et à Mme Taboul.

3 3 PLAN A. INTRODUCTION B. RAPPELS ET DEFINITIONS I. Définition...13 II. Physiopathologie La grossesse terrain prédisposant au DG Mécanismes d apparition du DG...16 III. Prévalence...19 IV. Facteurs de risques L âge L obésité L origine ethnique La multiparité La prise de poids pendant la grossesse Un antécédent de diabète familial Un antécédent de DG Un antécédent de macrosomie Un antécédent de complications néonatales, de malformations ou de prématurité La présence d une glycosurie, d un polyhydramnios, d une macrosomie pendant la grossesse Le statut socio-économique La présence une protéinurie ou d une hypertension...25

4 4 V. Retentissement clinique maternel et foetal Le retentissement clinique maternel Le retentissement clinique fœtal...30 VI. Dépistage et diagnostic Le type de dépistage : universel ou sélectif Le moment du dépistage les méthodes de dépistage Les critères diagnostiques...43 VII. Prise en charge et traitement du DG Les modalités de prise en charge Les moyens thérapeutiques...47 C. NOTRE ETUDE I. Matériels et méthodes Caractères de l échantillon et de l étude Nature, taille et source de l échantillon étudié Critère d inclusion, durée et nature de l étude Dépistage du DG Critères diagnostiques du DG Prise en charge et traitement du DG Le début de prise en charge Le suivi des patientes Le traitement du DG...54 a- le régime...54 b- l insulinothérapie...55

5 5 5. Recueil et informatisation des données La fiche individuelle des accouchées L informatisation des données Le traitement des données par excel Les données du DIM...57 II. Résultats Notre population de DG Description de la population de DG...58 a- la prévalence du DG à la maternité...58 b- les origines ethniques...58 c- la prévalence des facteurs de risque de DG...59 d- l âge moyen des patientes...61 e- le BMI moyen des patientes L exploration des patientes Description du dépistage et du diagnostic...63 a- le test d O Sullivan...63 b- l HGPO...63 c- le délai entre O Sullivan et HGPO...64 d- le délai entre HGPO et début de prise en charge e- le délai entre O Sullivan et début de prise en charge Description de la prise en charge...66 a- le début de prise en charge...66 b- le pourcentage de consultations au-delà de 32 SA...67 c- le suivi...67 d- la thérapeutique Description de la grossesse...69 a- la prise de poids...69 b- la présence ou non d un toxémie ou HTA gravidique...69 c- le terme de l accouchement...70 d- le taux de césariennes...70

6 6 3. Le retentissement fœtal Description de la population des nouveaux nés a- le poids des nouveaux nés...71 b- le taux de macrosomie...71 c- le taux de dystocie des épaules...72 d- les autres complications...72 D. DISCUSSION I. Rappel des principaux résultats...81 II. Comparaison avec la littérature La prévalence du DG Le dépistage et le diagnostic du DG Le taux de césariennes La macrosomie Les taux d HTA et toxémies gravidiques Les autres complications néonatales...93 III. Les limites de l étude...80 E. CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE

7 7 LISTE DES FIGURES Figure 1 : Répartition de la population de DG en fonction de l origine ethnique...59 Figure 2 : Répartition de la population de DG en fonction de la présence de facteurs de risque...60 Figure 3 : Répartition du groupe R+ en fonction du nombre de facteurs de risque...60 Figure 4 : Répartition des facteurs de risque dans la population de DG...61 Figure 5 : Répartition de la population de DG en fonction de l âge...62 Figure 6 : Répartition de la population de DG en fonction du BMI...62 Figure 7 : Répartition de la population de DG en fonction de l O Sullivan...63 Figure 8 : Répartition de la population de DG en fonction de l HGPO...64 Figure 9 : Répartition de la population de DG en fonction du délai entre l O Sullivan et l HGPO...64 Figure 10 : Répartition de la population de DG en fonction du délai entre l HGPO et le début de la prise en charge...65 Figure 11 : Répartition de la population de DG en fonction du délai entre l O Sullivan et le début de la prise en charge...65 Figure 12: Répartition de la population de DG en fonction du début de prise en charge...66 Figure 13 : Répartition de la population de DG du dépistage à la prise en charge...66 Figure 14 : Répartition de la population de DG en fonction du début de prise en charge >ou=32 SA...67 Figure 15 : Répartition de la population de DG en fonction du traitement...68 Figure 16 : Comparaison du traitement des groupes R+ et R Figure 17 : Comparaison des taux d HTA et toxémies gravidiques des groupes R+ et R Figure 18 : Répartition de la population des nouveaux-nés en fonction de leur poids de naissance...72 Figure 19 : Comparaison des taux de macrosomies et césariennes des populations de DG et sans DG...74 Figure 20 : Comparaison des taux de macrosomies et césariennes des groupes R+ et R Figure 21 : Répartition des complications néonatales dans la population de DG...75 Figure 22 : Comparaison des complications néonatales des groupes R+ et R-...75

8 8 LISTE DES TABLEAUX Tableau 1 : Le moment du diagnostic en fonction des différents organismes...40 Tableau 2 : Les caractéristiques de la population de DG étudiée...76 Tableau 3 : Les caractéristiques de la prise en charge de la population de DG étudiée...77 Tableau 4 : Comparaison des complications materno-foetales des populations de DG et sans DG...78 Tableau 5 : Comparaison de la prise en charge et des complications materno-foetales des groupes R+ et R LES ANNEXES Annexe 1 : La fiche individuelle des accouchées...99 Annexe 2 : Le régime : Le questionnaire alimentaire : Les équivalences caloriques Le choix des aliments Un exemple de menu Annexe 3 : Les modalités de prise en charge du DG à l hôpital d Evry : un exemple de courrier adressé aux médecins de ville

9 INTRODUCTION 9

10 10 A.INTRODUCTION : Le diabète gestationnel (DG) est un problème de santé qui interpelle, par sa fréquence puisqu il concerne environ 6% des grossesses en France, et par les complications foetomaternelles auxquelles il est associé. De nombreuses études ont montré le lien entre des glycémies post prandiales élevées à partir du deuxième trimestre de la grossesse et l augmentation de la morbidité et mortalité périnatale avec chez la mère, un risque plus élevé de pré -éclampsies et de césariennes et chez l enfant, un risque plus important de macrosomie, de détresses respiratoires, de prématurité et de troubles métaboliques. Malgré l intérêt reconnu d un diagnostic et d une prise en charge précoces du DG, il n existe à l heure actuelle pas de consensus international quant aux modalités de dépistage, de diagnostic et de prise en charge du DG. Pour l instant, seules existent des recommandations qui varient selon les pays et les sociétés de diabétologues et de gynécologues - obstétriciens. En France, les cliniciens suivent généralement les recommandations de l Alfédiam de 1996 avec une prise en charge plus ou moins intensifiée du DG. Au sein du département de l Essonnes, une politique préventive a été mise en place afin de sensibiliser les médecins de ville au dépistage du DG et de permettre également d identifier une population à risque de diabète de type 2 à long terme. Sur le site de l hôpital d Evry, depuis 2001, le service d endocrinologie a établi un protocole de dépistage systématique du DG pour toutes les femmes enceintes suivies à l hôpital ou adressées en consultation par les médecins gynécologues -obstétriciens ou généralistes en ville et a instauré en cas d anomalie une prise en charge rapide du DG avec un suivi régulier et un traitement adapté à chaque patiente. Un recueil continu de données concernant les patientes et leur prise en charge est réalisé et un recensement des complications materno -foetales au cours de la grossesse et en périnatal est effectué pour chaque patiente à partir des dossiers de maternité. L objectif de notre étude est, à partir des données recueillies, de décrire et d analyser les résultats de la prise en charge du DG à l hôpital d Evry entre 2001 et 2003, afin de déterminer

11 11 la prévalence et le retentissement de cette pathologie dans notre population et de comparer les résultats obtenus aux données de la littérature afin de dégager les points à améliorer concernant les modalités de dépistage et de prise en charge.

12 12 RAPPELS ET DEFINITIONS

13 13 B. RAPPELS ET DEFINITIONS: I. DEFINITION : De nombreux auteurs définissent le DG comme une intolérance au glucose de gravité variable, survenant ou diagnostiquée pour la première fois pendant la grossesse (5,22,24,28, 48,54,78). Cependant, il existe des limites à cette définition qui ne prend pas en compte le type de traitement utilisé (nécessité ou non d'une insulinothérapie) et qui ne précise pas si ce trouble persiste ou non après la grossesse (1,22,48,78). On pourrait donc parler de DG quel que soit le terme de la grossesse, quel que soit le traitement nécessaire et quelle que soit son évolution après l accouchement (75). En outre, cette définition ne permet pas de faire du DG une entité pathologique à proprement dit et le DG pourrait regrouper d autres affections telles qu un diabète de type 1 infra-clinique, reconnu ou décompensé au moment de la grossesse,ou qu un diabète non insulino-dépendant pré-gestationnel mais méconnu (75). Par ailleurs, elle n exclut pas la possibilité d une intolérance au glucose existant avant la grossesse (60). Ainsi, nous distinguons le DG vrai de ses diagnostics différentiels (diabètes préexistants ou persistants après la grossesse tels que le diabète de type 1 ou de type 2) par le choix de la définition suivante: intolérance au glucose apparaissant au cours de la grossesse, à partir d un certain terme (24ème semaine de grossesse), uniquement liée à la grossesse et disparaissant le plus souvent après celle-ci. II. PHYSIOPATHOLOGIE DU DG:

14 14 1. LA GROSSESSE TERRAIN PREDISPOSANT A L APPARITION DU DG : Pendant la grossesse, on observe une augmentation du métabolisme de base pour s adapter aux demandes fœtales. Les besoins caloriques sont estimés à 2500Cal /jour. Le métabolisme des hydrates de carbones est augmenté puisque le glucose est la principale source d énergie du fœtus. Chez la femme enceinte, la grossesse réalise un état dit de <<jeune accéléré>> (39). L anabolisme et le catabolisme maternels n ont pas la même intensité tout au long de la gestation (voir shéma p.13) : - Pendant la première moitié de la grossesse, c est l anabolisme maternel qui prédomine : la mère stocke des nutriments. - A partir de la 22 e semaine d aménorrhée (SA), c est le catabolisme qui prédomine. La glycémie est normalement plus basse qu en dehors de la grossesse; elle est comprise entre 3.3 et 3.9mmol/l ( g/l) à jeun. Elle a tendance à baisser progressivement au cours de la grossesse et atteint son nadir aux alentours de 17 semaines de grossesse. Cette tendance à l hypoglycémie est liée au transfert permanent de glucose et des précurseurs de la néoglucogénèse de la mère au fœtus associé à l abaissement du seuil rénal du glucose. En revanche, la glycémie post prandiale augmente au cours de la grossesse normale et joue un rôle important dans l afflux de nutriments à l unité placentaire. La sécrétion d insuline en post prandial est responsable d une mise en réserve rapide des nutriments, en particulier dans le foie, d où leur mobilisation est aisée.par contre, le stockage du glucose est diminué dans le tissu adipeux et les muscles du fait d une insulinorésistance périphérique. L insulinorésistance périphérique est physiologique, progressive et réversible au cours de la grossesse. Elle atteint son maximum à la fin du 2ème trimestre et perdure durant le 3 ème trimestre avec une activité de l insuline diminuée de 50 à 70%. Elle est due à l action cumulée des hormones physiologiquement présentes au niveau placentaire au cours de la grossesse, en

15 15 1 ère moitié de la grossesse : L anabolisme maternel prédomine : ALIMENTS oestrogènes progestérone glucides lipides protéines + période post prandiale ANABOLISME <<<< insuline Glycogène graisses protéines Période interprandiale CATABOLISME <<<<<< glucagon et GH Glycogénolyse néoglucogénèse acides aminés Glucose foetus mère -2ème moitié de la grossesse : Le catabolisme maternel prédomine : ALIMENTS oestrogènes progestérone glucides lipides protéines + période post prandiale ANABOLISME <<<< insuline - + Glycogène graisses protéines HPL + Période interprandiale CATABOLISME <<<<<< glucagon et GH Glycogénolyse néoglucogénèse acides aminés Glucose foetus Mère

16 16 particulier, la progestérone, l Hormone Placentaire Lactogène (HPL), la prolactine, le cortisol, la leptine et le Tumoral Necrosis Factor (TNF) alpha (32). Ce dernier, sécrété par le placenta et le tissu adipeux durant le 3 ème trimestre, jouerait un rôle dans l insulinorésistance en altérant la liaison de l insuline à son récepteur (65). En réponse à cette insulinorésistance physiologique, on observe un état d hyperinsulinisme réactionnel. Le glucose, puissant agent insulinostimulant, agit sur l insulinosécrétion au niveau des cellules béta du pancréas avec un rôle de signal dans la sécrétion d insuline et un rôle énergétique pour sa libération (57). Cette hyperinsulinémie s accompagne d une hyperplasie des cellules de langerhans maternelles. Cette hyperinsulinémie permet donc de contrôler l équilibre glycémique de la femme enceinte en post prandial pendant cette période transitoire d insulinorésistance. Ainsi, la grossesse, par son climat hormonal et métabolique, est une période prédisposant au développement d un diabète gestationnel qui apparaît lorsque la sécrétion et/ou la libération d'insuline par le pancréas est (sont) insuffisante(s), et qui se traduit par une élévation des glycémies postprandiales. 2. MECANISMES DE L APPARITION DU DG : 2.1 Une insulinorésistance plus forte chez les femmes présentant un DG par rapport aux autres : a- Le rôle des cytokines de l inflammation : Au cours du 3 ème trimestre, le taux de TNF alpha est plus élevé chez les femmes présentant un DG que chez celles ayant une tolérance normale au glucose (65). Le TNF alpha, qui est sécrété par le plasma et le tissu adipeux, semble être actuellement le meilleur marqueur

17 17 de l insulinorésistance.de nombreuses études ont décrit un rôle direct du TNF alpha dans la physiopathologie de l insulinorésistance.celui-ci provoque la phosphorylation de la sérine présente sur le substrat du récepteur de l insuline ce qui diminue la fixation du substrat sur son récepteur et altère la transmission du signal qui permet l entrée du glucose à l intérieur de la cellule au niveau musculaire.cette phosphorylation serait réversible après la grossesse. Il existe également une relation entre l interleukine (IL6) et l insulinorésistance, la diminution de la tolérance au glucose et l augmentation de la glycémie. L IL6, sécrétée par les tissus adipeux et musculaires, est élevée chez les patients obèses et présentant un diabète de type 2.Ce taux élevé pourrait s expliquer par la présence, chez ces patients, de catécholamines qui stimulent la sécrétion d IL6 par les hépatocytes et le tissu adipeux (83). L IL6 joue un rôle direct dans l insulinorésistance au niveau cellulaire.elle agirait au niveau de l interaction entre le récepteur de l insuline et son substrat au niveau des cellules hépatiques en inhibant la tyrosine phosphorylation du substrat du récepteur de l insuline, affectant ainsi la transduction du signal intra cellulaire et induisant une inhibition de la synthèse de glycogène et une inhibition de la lipolyse (66). Une action indirecte des cytokines sur l insulinorésistance est également possible par la stimulation de la sécrétion de cortisol et de la Growth Hormone (GH), hormones de régulation qui contribuent à l insulinorésistance et à l hyperglycémie (83). Si le rôle de l IL6 dans le mécanisme de l insulinorésistance a été mis en évidence chez les patients obèses et présentant un diabète de type 2, aucune étude actuellement n a étudié le rôle de L IL6 dans l insulinorésistance présente dans le DG. Les études actuelles concernant l insulinorésistance dans le DG portent sur certains marqueurs de l inflammation tels que les leucocytes et la CRP, dont l augmentation est en partie liée à la présence de cytokines comme l IL6 qui stimule la production de leucocytes. L élévation des leucocytes semble corrélée au risque de DG (83).Il existe un lien entre le taux de leucocytes et le degré d intolérance au glucose durant la grossesse.un taux élevé de leucocytes en début de grossesse serait lié à un risque plus important de développer un DG. De même, d autres études ont montré que la CRP, autre marqueur de l inflammation, est plus élevée au cours du 1 er trimestre chez les femmes qui présentent un DG par rapport aux autres. Cette association entre la CRP et le DG est en partie liée au Body Mass Index (BMI) dont l augmentation s associe à une élévation des marqueurs de l inflammation (82). La CRP semblerait, en fait, être significativement associé au BMI et non au DG. Le rôle indépendant de la CRP dans le risque de DG reste à être démontré (62).

18 Une sécrétion d insuline insuffisante par les cellules béta en réponse à l insulinorésistance : Des études ont révélé une diminution de la fonction des cellules béta dans le DG par la mesure de l insuline plasmatique et de la concentration en C-peptide (précurseur de l insuline) en réponse à une hyperglycémie provoquée.le taux de sécrétion d insuline était diminué dans le groupe de femmes présentant un DG par rapport aux autres. Il existe une relation hyperbolique entre la sécrétion d insuline et l insulinorésistance qui augmente au cours de la grossesse. Le déficit de sécrétion d insuline chez les femmes présentant un DG par rapport aux autres augmente avec l augmentation de l insulinorésistance au cours de la grossesse (13). Inversement après la grossesse, la diminution de l insulinorésistance s accompagne d une amélioration de la fonction des cellules béta avec un taux d insulinosécrétion se rapprochant de celui des femmes ne présentant pas de DG. Une autoimmunité chronique dirigée contre les cellules béta pourrait être un des mécanismes contribuant au défaut de sécrétion des cellules béta dans le DG. Cependant, une telle autoimmunité n a été mise en évidence que parmi une petite minorité de patientes. Actuellement, les mécanismes responsables de ce défaut de sécrétion par les cellules béta restent à être identifiés. D autres phénomènes peuvent être impliqués dans ce défaut de sécrétion des cellules béta : a- Le rôle de la glucotoxicité comme dans le diabète de type 2. La glucotoxicité est un phénomène déclenché par l excès de glucose intra cellulaire qui bloque la sécrétion d insuline au lieu de la stimuler.ce phénomène est particulièrement net dans le diabète de type 2 en hyperglycémie. l insulinorésistance. b- L inhibition de la sécrétion par l hyperinsulinémie chronique en rapport avec

19 19 c- Les effets de l hormone de croissance et du cortisol qui lorsqu elles augmentent légèrement, diminuent l insulinosécrétion. Comme dans le diabète de type2, l insulinorésistance et le défaut de sécrétion d insuline en réponse à cette insulinorésistance sont les 2 grands mécanismes de la physiopathologie du DG. On constate que certains facteurs intervenant dans l insulinorésistance se retrouvent dans les 2 maladies comme l obésité.le DG pourrait avoir d autres facteurs intervenant dans l insulinorésistance en commun avec le diabète de type 2. Certains marqueurs génétiques du diabète de type 2 ont été recherchés dans le DG, comme l haplotype 112/221 du gène 10 qui est associé à une augmentation du risque de diabète de type mais pour l instant aucune étude n a montré un risque plus élevé de DG chez les femmes porteuses de cet haplotype (42). III. PREVALENCE : La prévalence du DG à travers le monde varie de % selon le mode de dépistage du DG et le type de population étudiée (3,5). Chez les femmes d origine européenne, le DG représente entre 1.6 et 6.3% des grossesses. En France, 6% des femmes enceintes seraient concernées par le DG (22). La prévalence du DG semble peu différente dans les pays voisins avec un pourcentage de 6.5% en Italie (21), 6.9% à Amsterdam (81), 4% en Grande Bretagne (78), entre 4-6.5% en Turquie (28), 2% au Danemark (28) et entre1.5% -2.7% en Ireland (25).

20 20 Outre- Atlantique, on observe une prévalence de 4 % aux Etats-Unis (31,68) et de 3% au Canada (51). En revanche, elle est plus importante en Australie où elle atteint 9.2% (16). Ces différences s expliquent par le choix d un test de dépistage qui peut être universel ou sélectif mais également par une plus grande prévalence du DG dans certaines populations telles que les populations indiennes, asiatiques et africaines. Le DG touche 14.3% de la population indienne des Etats-Unis avec une prévalence supérieure à 10% pour la population africaine et supérieure à 30% pour les populations d indiens de Pima et de Nauruans (31).En Australie, la prévalence DG est de 8.6% dans la population d origine chinoise, de 10.5% dans la population d origine sri-lankaise et 10.6% dans la population d origine vietnamienne (16). D autres facteurs, en dehors de l origine ethnique, interviennent dans la prévalence du DG, tels que le BMI et le statut socioéconomique des femmes, ce qui expliquerait une plus forte prévalence du DG dans les pays où le BMI des femmes est haut et où le statut socioéconomique est bas. Ainsi, la répartition du DG dans le monde dépend de modalités de dépistage différentes d un pays à l autre en l absence de consensus et de la présence de facteurs de risque observés dans certaines populations. IV. LES FACTEURS DE RISQUE DE DG : 1. L AGE : Plusieurs études montrent que la prévalence du DG augmente avec l âge des femmes. Selon les tranches d âge étudiées, elle varie de 1 à 13%.

21 21 La prévalence du DG est en moyenne 2.5 fois plus élevée chez les femmes de plus de 35 ans par rapport à celles de moins 30ans (21) et 10 fois plus élevée chez les femmes de plus de 40 ans par rapport à celles de 20 ans et moins (69,78). Les femmes de 35 ans et plus semblent donc être plus à risque de présenter un DG que les autres. Parmi les femmes présentant un DG, le pourcentage de femmes âgées de 35 ans et plus varie de 20 à 22% selon les études (5,84).Ce pourcentage est 1.5 à 2.5 fois plus important que celui observé chez les femmes enceintes ne présentant pas de DG. Ainsi, la population des femmes qui présentent un DG apparaît plus âgée comparativement à la moyenne d âge des autres femmes enceintes et l âge pourrait être un facteur de risque de DG plus particulièrement à partir de 35 ans. 2. L OBESITE : L obésité est définie par un BMI > à 30 et est reconnue comme étant un facteur de risque de diabète de type 2.L insulinorésistance induite par l obésité pourrait comme dans le diabète de type 2 jouer un rôle dans l apparition du DG. Plusieurs études ont donc étudié l influence du BMI sur la prévalence du DG. On constate que la prévalence du DG augmente avec le BMI des femmes et varie de 7 à 34% selon les études et le poids des femmes. Une étude récente portant sur 3950 femmes enceintes en Italie entre 1995 à 2001 a montré que la prévalence du DG chez les femmes ayant un BMI >ou = à 30 est significativement plus élevée par rapport aux femmes ayant un BMI plus faible (< à 25 kg/m2 :7.3%, entre :13.8%, > à 30 :21.2% (p < à 0.001)) (21). Selon une autre étude,les femmes ayant un BMI compris entre 35 et 39 kg/m2 auraient 16 fois plus de risque de développer un DG que les femmes ayant un BMI compris entre 20 et 24 kg/m2 (78). Enfin, les femmes présentant un DG ont plus de surpoids et sont plus obèses que les autres femmes avec un pourcentage d obésité 2 fois plus important (5,84).

22 22 3. L ORIGINE ETHNIQUE : De nombreuses études ont montré que la prévalence du DG est plus importante chez les femmes non-européennes par rapport aux femmes européennes, ceci est notamment vrai pour les populations indiennes, asiatiques et africaines (68,69,78). La prévalence du DG des populations non caucasiennes est en moyenne 1.5 à 2 fois plus élevée que celle des populations caucasiennes. Une étude, réalisée à Boston, a montré que le risque de DG était 2.3 fois plus important chez les femmes d origine asiatique, 1.4 fois plus important chez les femmes d origine espagnole et 1.7 fois plus important chez les femmes d origine africaine comparativement aux femmes d origine caucasienne (68). 4. LA MULTIPARITE : Dans plusieurs études, on remarque que le DG concerne de façon plus fréquente les femmes multipares que les femmes primipares. Cependant, aucune étude n a permis de montrer qu un antécédent de grossesse était significativement associé au risque de DG (21,84). Ainsi, les femmes ayant un antécédent de grossesse ont une prévalence de DG plus élevée par rapport aux autres (10.6% versus 7.7% avec p < à 0.001) (21) mais, le fait d avoir un antécédent de grossesse n augmente pas le risque de DG (62.7% multipares dans le groupe de DG contre 59.5% dans le groupe contrôle avec un Odds Ratio (OR) de 0.90 après ajustement pour les autres variables) (84). 5. LA PRISE DE POIDS PENDANT LA GROSSESSE : La prévalence du DG semble être plus importante chez les femmes ayant pris plus de 8 kg pendant la grossesse que celles qui ont pris moins de poids (< à 8kg : 7.5% versus > à 8kg : 10.2% avec p < à 0.001) (21).

23 23 Le risque de développer un DG parmi les femmes qui ont pris 20 kg ou plus serait de 3.56 par rapport aux autres et de 1.67 pour une prise de poids entre 5 et 9.9 kg après ajustement pour l âge (68). 6. UN ANTECEDENT DE DIABETE FAMILIAL : Les études montrent que les femmes qui présentent un DG ont souvent un antécédent de diabète familial. La présence d un antécédent de diabète familial est 2 à 6 fois plus importante chez les femmes qui ont un DG par rapport aux autres avec une prévalence entre 24 et 28% chez les femmes ayant un DG et entre 5 et 12 % chez les autres(5,16). D autre part, la prévalence du DG est plus élevée chez les femmes ayant un antécédent familial de diabète que chez les autres (14.5% contre 7.3%) (21). Dans une étude de 1990 à 1994, aux Etats-Unis, il a été montré que le risque de DG était plus important en présence d un diabète dans la famille du 1 er degré et en particulier lorsque c était la mère qui était atteinte et non le père. Il semblerait que les femmes qui ont un antécédent maternel de diabète ont 1.9 fois plus de risque de développer un DG que les autres (68). 7. UN ANTECEDENT DE DG : Une femme qui a un antécédent de DG semble être plus à risque de développer un DG au cours d une prochaine grossesse, en raison des facteurs de risque qu elle présente, mais aussi, parce que la grossesse est pour elle un état diabétogène prédisposant à l apparition d un DG par l insulinorésistance qu elle entraîne. Selon une étude australienne, les femmes ayant un DG auraient 14.5 fois plus de risque d avoir un antécédent de DG que les autres (16).

24 24 8. UN ANTECEDENT DE MACROSOMIE : Parce que la macrosomie est une complication fréquente du DG, plusieurs études ont étudié la prévalence d un antécédent de macrosomie chez les femmes ayant un DG. La présence d un antécédent de macrosomie serait en moyenne 2 fois plus élevée chez les femmes qui ont un DG par rapport aux autres avec une prévalence entre 5 et 16% chez les femmes ayant un DG et entre 2 à 8% chez les autres (5,16). D autre part,une étude réalisée en Australie, entre 1988 et 1996, incluant uniquement des femmes d origine asiatique à haut risque de DG, a montré que les femmes qui avaient un antécédent de macrosomie avaient 2.5 fois plus de risque de DG que les autres (16). 9. UN ANTECEDENT DE COMPLICATIONS NEONATALES, CONGENITALES OU DE PREMATURITE : Les femmes ayant un antécédent de mort néonatale et de césarienne seraient à plus haut risque de DG que les autres ce qui ne semble pas être le cas pour un antécédent d anomalie fœtale ou de prématurité. Peu d études ont évalué le risque de DG pour ces femmes. L une d elles rapporte un risque de DG de 1.19 pour les femmes ayant un antécédent de mort néonatale et de 1.18 pour les femmes ayant un antécédent de césarienne (84).Le risque de DG semble donc exister chez ces femmes mais il reste cependant faible. 10. LA PRESENCE D UNE GLYCOSURIE, D UN POLYHYDRAMNIOS, D UNE MACROSOMIE PENDANT LA GROSSESSE (11) : Certains signes cliniques présents au cours de la grossesse doivent faire évoquer un DG. Ainsi, la glycosurie présente en cas d hyperglycémie, et certaines complications du diabète gestationnel telles que la macrosomie et le polyhydramnios peuvent témoigner de la présence

25 25 d un DG. Une étude a calculé la valeur prédictive positive (VPP) de chacun de ces signes pour le DG. Dans cette étude, la VPP de la glycosurie était de 50%, celle de la macrosomie de 40% et celle du polyhydramnios de 40% (25). Une autre étude rapporte une prévalence de la glycosurie de 13.6% chez les femmes ayant un DG contre 0.7% chez les autres et une prévalence de l hydramnios de 13.6% chez les femmes ayant un DG contre 1.3% chez les autres (5). 11. LE STATUT SOCIO-ECONOMIQUE : Les femmes ayant un statut socio-économique bas semblent être plus à risque de développer un DG. Une étude a montré qu un statut socio-économique bas augmentait le risque de DG. Dans cette étude, le statut socio-économique des femmes était caractérisé par leur niveau d études et leur type d emploi : femmes au foyer, employées, managers ou travaillant tout simplement. La prévalence du DG était plus élevée chez les femmes au foyer avec un bas niveau d études (38.6% contre 0.4% pour les managers) (11). Par ailleurs,les femmes avec un niveau d éducation peu élevé présentaient plus de facteurs de risque de DG que les autres,notamment un poids plus important,des grossesses multiples, et plus d antécédents familiaux de diabète. Cependant, après ajustement de ces variables, le niveau d éducation et le type d emploi restaient significativement associé au risque de DG (11). 12. LA PRESENCE D UNE PROTEINURIE, D UNE HYPERTENSION : Il semblerait que les femmes qui présentent un DG ont un risque plus élévé d hypertension artérielle (HTA) gravidique et de préélampsie pendant leur grossesse que les autres femmes.

26 26 La prévalence de l HTA gravidique semble plus élevée chez les femmes présentant un DG que chez les autres.elle est en moyenne 1.5 à 4 fois plus élevée et les femmes ayant un DG ont un risque en moyenne 1.4 fois plus important de présenter une HTA gravidique que les autres femmes (49,69,84). En ce qui concerne le risque de prééeclampsie, certaines études ne mettent pas en évidence de différence significative entre les 2 groupes (49).D autres études montrent que les femmes ayant un DG ont un risque en moyenne1.4 fois plus important de prééeclampsie que les autres femmes (69,84). Ainsi, l HTA gravidique et la prééclampsie semblent être associés au DG et leur présence doit faire rechercher un DG. D autre part, la présence d un antécédent d HTA gravidique pourrait être plus importante chez les femmes ayant un DG. Même si peu d études existent, il semblerait que les femmes qui présentent un DG ont plus souvent un antécédent d HTA gravidique que les autres (6.6% contre 2%) (16). V.RETENTISSEMENT CLINIQUE : -MATERNEL. -FŒTAL. 1. RETENTISSEMENT CLINIQUE MATERNEL: 1.1 Les risques à court terme pour la mère : a- L augmentation du risque de césarienne.

27 27 De nombreuses études montrent que la prévalence des césariennes est plus élevée chez les femmes ayant un DG. Celle-ci varie de 12 à 28% selon les études avec un risque de césariennes en moyenne 1.5 fois plus important par rapport aux autres femmes (5,25,54,58,67,84). Le risque de césarienne est directement lié au risque de complications fœtales telles que la macrosomie, ou une taille trop importante pour l âge gestationnel. Elle permet d éviter une dystocie des épaules à la naissance lorsque les mesures fœtales sont supérieures au 90% percentile. Le nombre de césariennes semble avoir augmenté au cours des années probablement en raison d un dépistage plus important du DG et d une politique de prudence visant à diminuer les risques de complications à la naissance. Ainsi certaines études ont montré que la décision d une césarienne n était pas toujours en rapport avec la présence d une macrosomie mais était influencé par le seul diagnostic du DG (18). Une étude, réalisée en Suède entre 1997 et 2001, rapporte un taux de césariennes de 26.7% parmi les femmes ayant un DG contre 14.7% dans le groupe contrôle avec un OR à 1.9 après ajustement pour les autres variables (54) alors qu une autre étude réalisé entre 1991 et 1993 donne un pourcentage de 18.5% de césariennes chez les femmes présentant un DG contre 11.3% dans le groupe contrôle (58). b- L hypertension artérielle. L HTA gravidique est définie par une tension artérielle (TA) systolique >ou= à 14 et /ou une TA diastolique >ou= à 9 à 2 reprises apparaissant pour la première fois pendant la grossesse après 20 SA. Un lien entre l intolérance au glucose au cours de la grossesse et l HTA gravidique a été rapporté dans plusieurs études et l'insulinorésistance interviendrait également dans le mécanisme d apparition de l HTA gravidique (41,85). Les femmes présentant un DG sont plus à risque de développer une HTA gravidique, comme nous venons de le voir précédemment. La prévalence de L HTA gravidique au cours d une grossesse compliquée d un DG varie de 2.4 à 11.6% selon les études (49,54,58,69). En ce qui concerne la prééclampsie, il n a pas été mis en évidence une augmentation de son incidence chez les femmes ayant un DG comparativement aux autres femmes hormis dans

28 28 certaines études où l augmentation de son incidence concernait des femmes présentant un DG avec des facteurs de risque de DG (25,49). Les manifestations de la prééclampsie incluant l HTA, la protéinurie et les oedèmes seraient plus en rapport avec une anomalie de placentation avec défaut d invasion trophoblastique à l origine d une ischémie utéroplacentaire et de la libération de facteurs placentaires endommageant l endothélium vasculaire (49). Cependant,une autre étude montre que certains facteurs, tels que la sévérité de l insulinorésistance et du syndrome métabolique incluant l insulinorésistance, l hyperinsulinémie, la dyslipidémie, l hypertension et l obésité, seraient des facteurs prédisposant à l apparition d une prééclampsie chez ces patientes ayant un DG (6). c- La persistance de troubles glycémiques dans le post-partum. Le DG disparaît habituellement après l accouchement. Pourtant, dans certains cas, les troubles de la tolérance au glucose persistent et doivent faire évoquer la présence d un diabète de type 2 préexistant méconnu ou révélé par la grossesse pour lequel un suivi dans le postpartum puis au long cours sera nécessaire (70). Une étude réalisée en Espagne montre un pourcentage d environ 2.5 % de diabètes de type 2, 3 mois après l accouchement, et d environ 5%, 6 mois après l accouchement, chez des patientes qui ont présenté un DG (3). L Alfédiam recommande de réaliser une hyperglycémie provoquée orale (HGPO) à 75g sur 2 heures, selon les critères de l OMS, 3 mois après l accouchement, après la fin de l allaitement et avant la prise d oestroprogestatifs (40). Plusieurs auteurs ont choisi d utiliser ce test diagnostic dans le post- partum, afin d évaluer la tolérance au glucose (3,20). 2.2 Les risques à long terme pour la mère : a- Le risque de diabète de type 2.

29 29 Plusieurs études se sont intéressées au devenir métabolique des femmes qui ont présenté un DG (70). Les troubles de la tolérance glycémique au cours de la grossesse pourraient être les marqueurs du développement d un diabète ultérieur. En effet, les femmes ayant un antécédent DG ont présenté une intolérance au glucose transitoire dans une situation diabétogène induite par la grossesse avec une physiopathologie se rapprochant de celle du diabète de type 2. Chez ces femmes, la modification de certains facteurs tels que l âge, le poids, la sédentarité, pourraient être à l origine de l apparition d un diabète de type 2 survenant en dehors de la grossesse. La prévalence du diabète après un DG varie de 16à 50% selon les populations étudiées sur une période de 5-15 ans après la grossesse (20,70,77).Une étude rétrospective portant sur 70 patientes caucasienne d origine méditéranéenne pour lesquelles un DG a été diagnostiqué entre 1990 et 1992, montre qu 1 an après la grossesse, 7 d entre elles ont développé une intolérance au glucose, 3 un diabète de type 1 et 2 un diabète de type 2; 5 ans après la grossesse, on dénombre 10 diabètes de type 2, 5 diabètes de type 1 et 6 intolérances au glucose (20). Cette étude met en évidence certains facteurs prédictifs de diabète de type 2 chez ces femmes présentant un DG tels que: le BMI pré gravidique, l'âge gestationnel au moment du diagnostic, la sévérité du DG et la diminution de la fonction des cellules béta dans le post-partum précoce. Dans cette étude, le BMI moyen pré gravidique des femmes qui ont développé un diabète de type 2 est de 29 et il est significativement plus élevé par rapport aux femmes sans diabète de type 2. De même, l âge gestationnel moyen du diagnostic du DG est de 21.5 SA pour les femmes qui ont un diabète de type 2 contre 28 SA pour les autres. Une autre étude réalisée en Espagne portant sur 982 femmes dont le DG a été diagnostiqué entre 1986 et 1993 montre un risque de diabète de 13,8% (dont 88,6% de diabètes de type 2) après 11 ans de suivi contre 0% dans le groupe contrôle. Parmi les facteurs de risque de diabète de type 2, on retrouve, dans cette étude, un BMI pré-gestationnel >ou= à 26.4kg/m2 et un âge gestationnel du diagnostic < à 24 SA (3). b- Le risque de récurrence. Le risque de récurrence d un nouveau DG après une première grossesse est estimé entre 30 et 69 % selon les études. Ces taux variables de récurrence sont liés au type de population étudiée et aux différentes modalités de dépistage du DG.

30 30 Les facteurs identifiés susceptibles de prédisposer à un DG récurrent sont l obésité, la multiparité, un diagnostic précoce de DG au cours de la première grossesse, le recours à l insulinothérapie au cours de la première grossesse, l âge maternel avancé, le poids avant la première grossesse et la prise de poids entre 2 grossesse successives. Une étude canadienne réalisée chez des femmes ayant présenté un DG entre 1980 et 1996 montre un taux de récurrence de DG de 35.6%.Les facteurs prédisposant à la récurrence du DG étaient un poids de naissance élevé pour le nouveau-né et un poids maternel avant la grossesse supérieur ou égal à 86kg (47). 2. RETENTISSEMENT CLINIQUE FOETAL: 2.1. Les risques à court terme pour le foetus : a- La mortalité périnatale : Elle a actuellement considérablement diminué depuis le dépistage et la prise en charge du DG (70). Alors qu une étude réalisée en 1973 a montré une augmentation de la mortalité périnatale dans le groupe de DG comparativement au groupe témoin (55),les dernières études ne montrent pas d augmentation du risque d enfants morts nés pour les femmes ayant présenté un DG par rapport aux autres femmes (5,25,58,69,84). Le taux de mortalité périnatale est de 0.2% pour les femmes ayant présenté un DG avec un taux d enfants morts-nés évalué à 0.3% dans certaines études (58,69,84). Seuls 2 cas de Morts Fœtales In Utéro (MFIU) ont été rapportés dans une étude et concernaient des femmes qui avaient un test O Sullivan positif avec une HGPO non réalisée dans un cas et anormale pour une seule valeur dans l autre cas (25). b- La macrosomie :

31 31 Elle est définie par poids de naissance > à 4kg à terme ou un poids de naissance > au 90ème percentile pour l âge gestationnel. Il s agit de la complication fœtale la plus fréquente dont la fréquence varie de 9.3% à 28.7% (54,58,69,84) selon les études pouvant atteindre 30% en cas de DG non traité (54). Le risque de macrosomie est directement lié au niveau glycémique de la mère avec un risque qui augmente dès que la glycémie s élève. Il a été montré que le risque de macrosomie est associé de façon significative au chiffre de la glycémie post prandiale avant 32 SA entre la 29 et la 32ème SA (17). Le pourcentage de masse grasse en cas de macrosomie est en excès (30% du poids contre 16% chez les nouveaux nés de poids normal) et chez les enfants nés de mères diabétiques, on observe une répartition particulière de la masse grasse préférentiellement facio-thoracique à l origine de complications obstétricales (70,50). Sur le plan physiopathologique, l'hyperglycémie maternelle entraîne un afflux de glucose au niveau placentaire qui arrive directement au fœtus. En réponse à cette augmentation d apports en glucose, il existe un hyperinsulinisme fœtal qui serait responsable de la macrosomie avec l association d autres facteurs tels que les acides aminés et l Insulin Growth Factor (IGF1) (58). Elle représente une complication du DG potentiellement grave pour la mère et le fœtus. Les femmes ont un risque élevé d anomalies du travail, de déchirements périnéaux sévères et de césariennes. Le fœtus a un risque plus important d hémorragie intracrânienne, de dystocie des épaules avec étirement du plexus brachial, de fractures claviculaires et d asphyxie (2,17). Les facteurs associés au risque de macrosomie semblent être un antécédent de DG et un BMI élevé avec un risque 4 fois plus important de macrosomie lorsque le BMI est supérieur à 30 (74).D autre part,certains groupes ethniques semblent être plus à risque de macrosomie après ajustement pour les autres variables (63).Les autres facteurs tels que l âge maternel, la multiparité pourraient augmenter le risque de macrosomie de 1,1% et 1,3% respectivement pour l âge et la multiparité alors que dans une autre étude, ils ne semblent pas influencer ce risque (63,74). De même une autre étude montre que la prise de poids corrigée pendant la grossesse n intervient pas dans le risque de macrosomie (43). c- Les modifications métaboliques néonatales..l hypoglycémie :

32 32 Elle est définie par une glycémie < à 2.2mmol (0.4g/l) à terme et < à 1.65mmol (0.3g/l ) chez le prématuré (70). Elle apparaît chez le nouveau-né à la naissance lorsque celui-ci est brusquement privé de l apport glucosé maternel alors que l hyperinsulinisme fœtal persiste en réponse à l hyperglycémie maternelle.le fait qu elle soit précoce et prolongée s explique par une immaturité des hormones de contre régulation chez le nouveau-né. Les hypoglycémies sont en général asymptomatiques,c est pourquoi la glycémie capillaire doit être contrôlée dès la naissance toutes les 2 heures pendant les 6 premières heures puis toutes les 6 heures pendant en moyenne 2 jours. Elle ne doit pas être < à 2.2mmol/l. La fréquence des hypoglycémies néonatales varie de 5à 28% selon les études (58). Dans une étude suédoise réalisée entre 1997 et 2001, le taux d hypoglycémies néonatales est de 20.9 % dans le groupe de DG contre 2.5% dans le groupe contrôle (54). Une autre étude réalisée entre 1995 et 1997 en Lituanie rapporte un taux d hypoglycémies néonatales de 10.7% dans le groupe de DG contre 3.3% dans le groupe contrôle (5)..l hypocalcémie : Elle est définie par une calcémie < à 80mg/l à terme et < à 70 mg/l chez le prématuré. Cette complication est souvent asymptomatique et nécessite un contrôle biologique à la naissance chez les nouveaux -nés brutalement sevrés en calcium d origine maternelle et en particulier chez les nouveaux nés de poids supérieur à 4kg dont les besoins en calcium sont accrus (70). La fréquence des hypocalcémies n est pas clairement établie. Deux études rapportent un taux d hypocalcémies de 4% et 5.5 % dans le groupe de DG contre 0% et 2.7% respectivement dans le groupe contrôle (58)..l hyperbilirubinémie : L hyperbilirubinémie constatée chez les nouveaux-nés de mères ayant présenté un DG pourrait être en rapport avec une augmentation du catabolisme de l hémoglobine (58,70). Elle semble plus élevée chez ces nouveaux-nés comparativement aux autres nouveaux-nés à terme et de même poids. L incidence de l hyperbilirubinémie est significativement augmentée en cas de DG dans l étude de HOD (16.5% versus 8.2%) et l étude d Ogata (23 contre 15%) ainsi que dans une

33 33 étude plus récente où le taux d ictère néonatal est de 12.8% dans le groupe de DG contre 7.4% dans le groupe contrôle (58,69). Cependant, une autre étude récente ne met pas en évidence de différence significative entre les 2 groupes (54)..la polyglobulie : Elle est définie selon les auteurs par une hématocrite élevée (> à 65% ou > à 70%). Son incidence serait 1.5% à 13.3% plus élevé en cas de DG comparativement à la population témoin (70). Elle s expliquerait par une augmentation du métabolisme et par l hyperinsulinémie responsables d une hypoxie tissulaire entraînant une stimulation de l érythropoiétine. d- Les accidents cardiorespiratoires néonataux..les détresses respiratoires Les détresses respiratoires observées chez les nouveaux-nés de mères ayant présenté un DG pourraient s expliquer par l hyperinsulinémie fœtale responsable d une immaturité pulmonaire (58). Celles-ci pourraient se voir préférentiellement en cas de prématurité du fait de la maturation pulmonaire inachevée et seraient favorisées par la réalisation d'une césarienne en raison d un retard de résorption du liquide amniotique par immaturité du surfactant (70). Une étude réalisée en 1996 montre un taux de maladies des membranes hyalines et de détresses respiratoires de 2.5 % dans le groupe de DG contre 1.5% dans le groupe contrôle avec un OR après ajustement de 1.7 (69). Cependant, plusieurs études ne mettent pas en évidence de différence significative entre les 2 groupes (5,58). Grâce à la prise en charge intensive des femmes ayant un DG, on observe beaucoup moins de complications liées aux détresses respiratoires néonatales qui tendent à disparaître..la cardiomyopathie hypertrophique

34 34 La cardiomyopathie hypertrophique pourrait être une autre complication de l hyperinsulinémie rencontrée chez les nouveaux-nés de mères présentant un DG (58). Cependant, peu d études mettent en évidence une telle complication qui semble être davantage une complication du diabète de type 1 ou 2 mal équilibré durant la grossesse (70). e- La prématurité. L incidence de la prématurité varie de 5.8 à 22% selon les études (70). Dans une étude suédoise réalisée entre 1997 et 2001, elle est significativement plus importante chez les femmes présentant un DG par rapport aux autres (13.9% versus 5.4%) (54).Une autre étude réalisée en Suède entre 1991 et 1993 met en évidence un taux de prématurité de 5.9 % dans le groupe de DG contre 4.7 %dans le groupe contrôle (58). f- L hypotrophie. Elle est définie par un poids de naissance, rapporté à l âge gestationnel, < au 10 ème percentile sur les courbes de Leroy et Lefort. Elle s observe lorsque les glycémies maternelles sont basses en cas de traitement trop strict. L étude d O Langer montre une augmentation du taux d hypotrophies néonatales dans la population de DG lorsque le contrôle glycémique est intensifié (5.5% contre 8.8%) (38).Dans cette étude, le taux d hypotrophies dans la population de DG est peu différent de celui de la population sans DG (5.5% versus 6.7%). 2.2 Les risques à long terme pour le foetus : a- L obésité Le risque d obésité chez les enfants de mères ayant présenté un DG semble lié aux concentrations élevées d insuline in utéro (67).

35 35 Une étude réalisée à Rhode Island montre que les enfants de poids élevé pour l âge gestationnel en cas de DG ont une adiposité et un BMI plus élevé entre 4 et 7 ans que les autres groupes et que ces valeurs augmentent en même temps que l âge (79). Le rebond d adiposité au moment de la croissance de l enfant entre 5 et 7 ans et à l adolescence pourraient être responsables d altérations physiologiques permanentes, plaçant l enfant à haut risque d obésité à l âge adulte. Une autre étude portant sur des enfants entre 9 et 14 ans aux Etats-Unis montre que les adolescents de mères ayant présenté un DG ont un risque 1.4 fois plus important de développer une obésité par rapport au groupe contrôle et que ce risque diminue à 1.3 après ajustement pour le poids de naissance et à 1.2 après ajustement pour le BMI maternel (23). Enfin,une étude rétrospective portant sur le BMI des enfants de mères ayant présenté un DG réalisée à Chicago entre 1977 et 1983 révèle un BMI moyen de 26 pour ces enfants à l âge de ans contre un BMI de 20.9 dans le groupe contrôle. Par rapport aux courbes standard des BMI en fonction de l âge, les courbes des enfants de mères ayant présenté un DG sont décalées vers le haut avec une différence d autant plus importante que le BMI de naissance est haut et que l on avance dans l âge (67). b-le diabète de type 2 Les modifications du milieu intra utérin au cours du DG et en particulier la présence d un hyperinsulinisme chez le fœtus seraient associés à l apparition d une obésité et d une intolérance au glucose au cours de l enfance et de la puberté (67). Une étude réalisée chez les indiens Pima aurait montré un lien entre la présence d un DG chez la mère et la survenue d un diabète chez l enfant avec un taux de diabète de 45.5% à 20 ans chez les enfants de mère diabétiques, de 8.6% chez les enfants de mère intolérantes au glucose et de 1.5% chez les enfants de mère non diabétiques (29,70) ) mais il s'agit d'une population à haut risque de diabète, et une autre étude réalisée sur des enfants entre 4 et 7 ans montre des glycémies post prandiales similaires pour les groupes d enfants de mère avec DG et sans DG (43). c- Le développement neurologique et intellectuel

Chapitre II La régulation de la glycémie

Chapitre II La régulation de la glycémie Chapitre II La régulation de la glycémie Glycémie : concentration de glucose dans le sang valeur proche de 1g/L Hypoglycémie : perte de connaissance, troubles de la vue, voire coma. Hyperglycémie chronique

Plus en détail

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE

I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE I - CLASSIFICATION DU DIABETE SUCRE 1- Définition : Le diabète sucré se définit par une élévation anormale et chronique de la glycémie. Cette anomalie est commune à tous les types de diabète sucré, mais

Plus en détail

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours

Grossesse et HTA. J Potin. Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours Grossesse et HTA J Potin Service de Gynécologie-Obstétrique B Centre Olympe de Gouges CHU de Tours HTA et grossesse Pathologie fréquente : 2 à 5 % des grossesses (2 à 3 % des multipares, 4 à 8 % des primipares)

Plus en détail

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie.

L APS ET LE DIABETE. Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. 1. Qu est-ce que le diabète? L APS ET LE DIABETE Le diabète se caractérise par un taux de glucose ( sucre ) trop élevé dans le sang : c est l hyperglycémie. Cette hyperglycémie est avérée si à 2 reprises

Plus en détail

Utilisation des substrats énergétiques

Utilisation des substrats énergétiques Utilisation des substrats énergétiques Collège des Enseignants de Nutrition Date de création du document 2010-2011 Table des matières I Les organes et les substrats... 3 I.1 Les substrats énergétiques...

Plus en détail

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice

HTA et grossesse. Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice HTA et grossesse Dr M. Saidi-Oliver chef de clinique-assistant CHU de Nice Définition HTA gravidique: Après 20 SA Systole> 140mmHg et/ou Diastole>90mmHg A 2 reprises séparées de plus de 6 heures Résolutive

Plus en détail

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon

L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie. DANIEL RIGAUD CHU de Dijon L obésité et le diabète de type 2 en France : un défi pour la prochaine décennie DANIEL RIGAUD CHU de Dijon 46 Obésité : définition L obésité est définie comme un excès de masse grasse associée à un surcroît

Plus en détail

Maternité et activités sportives

Maternité et activités sportives Maternité et activités sportives L obstétricien est de plus en plus souvent interrogé sur les avantages et les risques de maintenir ou de débuter une APS ou de loisir pendant la grossesse. Transformations

Plus en détail

d e s Mises à jour en Gynécologie et Obstétrique

d e s Mises à jour en Gynécologie et Obstétrique COL L ÈGE N ATIONAL DES GYNÉ COLOGUES E T OBS TÉ TRICIENS FR A NÇ A IS Président : Professeur F. P u e ch EXTRAIT d e s Mises à jour en Gynécologie et Obstétrique Publié le 10 décembre 2010 N o t a. Le

Plus en détail

Indications de la césarienne programmée à terme

Indications de la césarienne programmée à terme Indications de la césarienne programmée à terme Janvier 2012 Quelles sont les indications de la césarienne programmée? Utérus cicatriciel Transmissions mère-enfant d infections maternelles Grossesse gémellaire

Plus en détail

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées

Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Suivi de la grossesse et orientation des femmes enceintes en fonction des situations à risque identifiées Grossesse a priori «normale» Quelle prise en charge? Sécurité médicale RPC EBM Opinion des usagers

Plus en détail

Les Jeudis de l'europe

Les Jeudis de l'europe LE DIABETE SUCRE EST DEFINI EN DEHORS DE TOUT EPISODE DIABETOGENE : 1.26 g/l SOIT 7 mmol/l PREVALENCE DU DIABETE DE TYPE 2 EN FRANCE METROPOLITAINE 3.4 % AGE = 63 ANS HOMMES = 54% 25% > 75 ans OUTRE MER

Plus en détail

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues.

Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID. Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Titre : «CYCLISME ET DIABETE DE TYPE 1» Auteur(s) : Docteur Karim BELAID Catégorie : Médecine du Sport - Diaporama, 20 vues. Date de présentation : 2014 Lieu : Roubaix. Mis à disponibilité sur le site

Plus en détail

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent

Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent GUIDE - AFFECTION DE LONGUE DURÉE Diabète de type 1 de l enfant et de l adolescent Juillet 2007 Juillet 2007 1 Ce document est téléchargeable sur www.has-sante.fr Haute Autorité de santé Service communication

Plus en détail

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE

INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE Synthèse personnelle INSULINOTHERAPIE FONCTIONNELLE De nos jours, le diabète inuslinodépendant ne connaît aucun traitement pouvant éviter l injection d insuline. L insulinothérapie fonctionnelle est une

Plus en détail

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) -

Biométrie foetale. Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf. Date de création du document 01/071011. - Support de Cours (Version PDF) - Biométrie foetale Comité éditorial pédagogique de l'uvmaf Date de création du document 01/071011 Table des matières I Techniques de biométrie...3 I.1 Mesure de la longueur cranio-caudale...3 I.2 Mesure

Plus en détail

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND

TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND TRAITEMENTS MEDICAMENTEUX DU DIABETE DE TYPE 2 (Hors Insuline) MAREDIA Dr Marc DURAND PHYSIOPATHOLOGIE DE L HYPERGLYCEMIE DU DT2 Tube digestif Pancréas endocrine α β Tissu adipeux cellules β insuline cellules

Plus en détail

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1

L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 L influence du sport sur le traitement du diabète de type 1 Contenu 1. Bénéfice du sport pour patients avec diabète de type 1 2. Aspects physiologiques du sport en rapport avec la glycémie en général 3.

Plus en détail

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir?

Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le traitement pharmacologique du diabète de type 2 : que devez-vous savoir? Le diabète de type 2 est une maladie chronique et progressive dont l incidence va en augmentant. Il n existe pas de traitement

Plus en détail

Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2

Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2 Objectifs : Principales complications de la grossesse Hypertension artérielle gravidique Item 17 - Module 2 Diagnostiquer et connaître les principes de prévention et de prise en charge de l hypertension

Plus en détail

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER

ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2. Docteur R.POTIER ACTUALITES THERAPEUTIQUES DANS LE DIABETE DE TYPE 2 Docteur R.POTIER DEFINITION DU DIABETE soit : Syndrome polyuro-polydipsique + amaigrissement + 1 glycémie > 2g/L 2 glycémies à jeun > 1,26g/l 1 glycémie

Plus en détail

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET

Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005. Tabac et Grossesse M. COLLET Lundis de la Santé - Brest 12 Décembre 2005 Tabac et Grossesse M. COLLET Tabac et grossesse Problème majeur de santé publique 25 à 33 % des femmes fument pendant la grossesse Nombreuses conséquences obstétricales

Plus en détail

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière.

PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES. Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. PRISE EN CHARGE DES PRE ECLAMPSIES Jérôme KOUTSOULIS. IADE DAR CHU Kremlin-Bicêtre. 94 Gérard CORSIA. PH DAR CHU Pitié-Salpétrière. 75 Pas de conflits d intérêts. Définitions Pré éclampsie Définitions

Plus en détail

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE

PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Royaume du Maroc Ministère de la Santé PLAN D ACTION 2012 2016 POUR ACCELER LA REDUCTION DE LA MORTALITE MATERNELLE ET NEONATALE Fin du Compte à rebours 2015 Avec l appui de Contexte En souscrivant aux

Plus en détail

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie

LE GRAND LIVRE Du. Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel. Prévenir les complications. et surveiller la maladie Pr Jean-Jacques Altman Dr Roxane Ducloux Dr Laurence Lévy-Dutel LE GRAND LIVRE Du diabète Vivre avec le diabète à tout âge Traiter et surveiller la maladie Prévenir les complications, 2012 ISBN : 978-2-212-55509-7

Plus en détail

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète.

Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. Ischémie myocardique silencieuse (IMS) et Diabète. A propos d un cas clinique, sont rappelés: - les caractères cliniques et pronostiques de l IMS chez le diabétique, - la démarche de l identification de

Plus en détail

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE

GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE GUIDE D INFORMATIONS A LA PREVENTION DE L INSUFFISANCE RENALE SOURCES : ligues reins et santé A LA BASE, TOUT PART DES REINS Organes majeurs de l appareil urinaire, les reins permettent d extraire les

Plus en détail

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS

DIABETE ET SPORT. Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE ET SPORT Dominique HUET Hopital Saint Joseph PARIS DIABETE TYPE 1#TYPE 2 Jeunes sportifs Risque hypoglycémie Adaptation schémas Autosurveillance +++ Sports souvent sources de difficultés Contre

Plus en détail

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE

II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE II - DIABETE DE TYPE 1 : ÉPIDÉMIOLOGIE - PHYSIOPATHOLOGIE - DIAGNOSTIC- DÉPISTAGE I. ÉPIDÉMIOLOGIE En France, le diabète de type 1 touche 0,38 % de la population totale et environ 10 % des diabétiques.

Plus en détail

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet

Infection VIH et Grossesse Rédigée par : Laurichesse Hélène, C Jacomet Procédure qualité : «VIH et grossesse» Page 1 sur 6 CHU de Clermont-Ferrand Service de Gynécologie-obstétrique Pôle Gynécologie-Obstétrique biologie de la reproduction Procédure médicale Infection VIH

Plus en détail

Le diabète en pédiatrie

Le diabète en pédiatrie Le diabète en pédiatrie Dre Isabelle Bouchard Pédiatre Clinique de diabète pédiatrique du CHUL Janvier 2012 Objectifs 1) Connaître les différences physiopathologiques entre le diabète type 1 et type 2

Plus en détail

Ac#vité Physique et Diabète

Ac#vité Physique et Diabète Ac#vité Physique et Diabète DIAPASON 36 MSA Châteauroux 2012 Dr Thierry KELLER 27 & 28 septembre 2012 Quels Constats? L inac#vité TUE!! "30% Mortalité totale 9% Risque Cardio-Vasculaire (coronaropathie)

Plus en détail

Le jeune diabétique à l école

Le jeune diabétique à l école Le jeune diabétique à l école Défis et Solutions Prof. Marc Maes Equipe de diabétologie pédiatrique Centre de convention Cliniques Universitaires St Luc 1200 Bruxelles Marc.Maes@uclouvain.be Le jeune diabétique

Plus en détail

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question

Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Diabète et risque cardiovasculaire: Le syndrome métabolique en question Eugène Sobngwi, MD, PhD Service d Endocrinologie d Diabétologie Hôpital Saint-Louis, Paris 10 / INSERM U 671 Le diabète sucré en

Plus en détail

À compter de 2010 les codes du chapitre XVI ne doivent plus être employés au-delà de 2 ans. Créé le 1 er Mars 2011

À compter de 2010 les codes du chapitre XVI ne doivent plus être employés au-delà de 2 ans. Créé le 1 er Mars 2011 FASCICULE VI AFFECTIONS DU NOUVEAU-NÉ Emploi des codes du chapitre XVI Le chapitre XVI est celui de Certaines affections dont l origine se situe dans la période périnatale. La définition de la période

Plus en détail

Le VIH et votre cœur

Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Le VIH et votre cœur Que dois-je savoir au sujet de mon cœur? Les maladies cardiovasculaires représentent une des cause les plus courante de décès, elles incluent: les maladies coronariennes,

Plus en détail

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer

Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer DOCUMENT D INFORMATION POUR LES PROFESSIONNELS Projet de grossesse : informations, messages de prévention, examens à proposer Septembre 2009 DÉFINITION ET OBJECTIF Dès lors qu ils expriment un projet de

Plus en détail

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre

Fondation PremUp. Mieux naître pour mieux vivre Fondation PremUp Mieux naître pour mieux vivre Une fondation de coopération scientifique initiée par les pouvoirs publics en 2007 6 membres fondateurs : L Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, l Inserm,

Plus en détail

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques

Diabète Type 2. Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Diabète Type 2 Épidémiologie Aspects physiques Aspects physiologiques Épidémiologie 90% de tous les cas de diabètes Environ 1 personne sur 20 est atteinte Diabète gras Facteur de risque majeur pour les

Plus en détail

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot

Le diabète de type 1 UNSPF. Ségolène Gurnot Le diabète de type 1 UNSPF Ségolène Gurnot Juin 2013 Légende Entrée du glossaire Abréviation Référence Bibliographique Référence générale Table des matières Introduction 5 I - Introduction 7 A. Quelle

Plus en détail

En savoir plus sur le diabète

En savoir plus sur le diabète En savoir plus sur le diabète 2 Qu est-ce que le diabète? Le diabète se caractérise par un excès de sucre dans le sang, on appelle cela l hyperglycémie. Le diabète est une maladie chronique qui survient

Plus en détail

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale

Atelier N 2. Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Atelier N 2 Consultation de patientes porteuses d une maladie générale Contre indica,ons à la grossesse Hypertension artérielle pulmonaire >30mmHg Maladie de Marfan (dilatation aortique>4 cm) Rétrécissement

Plus en détail

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC

MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC MIEUX COMPRENDRE CE QU EST UN ACCIDENT VASCULAIRE CÉRÉBRAL AVC SOMMAIRE UN QUIZ POUR FAIRE UN POINT SUR MES CONNAISSANCES Un quiz pour faire un point sur mes connaissances 3 Vrai Faux Qu est-ce que l on

Plus en détail

Conférence de Presse 11/09/2013. «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg»

Conférence de Presse 11/09/2013. «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg» Conférence de Presse 11/09/2013 «Système de Surveillance de la Santé Périnatale au Luxembourg» La Santé Périnatale au Luxembourg Etat des lieux Présentation de deux rapports : Surveillance de la Santé

Plus en détail

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline

Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline Tableau récapitulatif : composition nutritionnelle de la spiruline (Valeur énergétique : 38 kcal/10 g) Composition nutritionnelle Composition pour 10 g Rôle Protéines (végétales) 55 à 70 % Construction

Plus en détail

Diabète:généralités DEFINITION DIABETE DE TYPE 1

Diabète:généralités DEFINITION DIABETE DE TYPE 1 DEFINITION Diabète:généralités Recommandations OMS: -glycémie à jeun normale:

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS. 19 octobre 2011 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS 19 octobre 2011 PEDIAVEN AP-HP G15, solution pour perfusion 1000 ml de solution en poche bi-compartiment, boîte de 4 (CIP: 419 999-0) PEDIAVEN AP-HP G20, solution pour

Plus en détail

Les différentes maladies du coeur

Les différentes maladies du coeur Auteur : Dr Pascal AMEDRO Les différentes maladies du coeur 1. Le cœur normal L oxygène capté dans l air va dans les poumons, où le sang «bleu» est alors oxygéné et devient «rouge». Il est conduit par

Plus en détail

Module 2. De la conception à la naissance

Module 2. De la conception à la naissance Module 2. De la conception à la naissance ITEM 17. Principales complications de la grossesse Diagnostics différentiels d une hémorragie génitale Hématurie Rectorragie Diagnostics différentiels de l HTA

Plus en détail

Conférence de consensus THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES

Conférence de consensus THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES Avec la participation de : Conférence de consensus THROMBOPHILIE ET GROSSESSE PRÉVENTION DES RISQUES THROMBOTIQUES MATERNELS ET PLACENTAIRES Vendredi 14 mars 2003 - Institut Pasteur Paris TEXTE DES RECOMMANDATIONS

Plus en détail

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique»

Tests de comparaison de moyennes. Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Tests de comparaison de moyennes Dr Sahar BAYAT MASTER 1 année 2009-2010 UE «Introduction à la biostatistique» Test de Z ou de l écart réduit Le test de Z : comparer des paramètres en testant leurs différences

Plus en détail

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE

ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE ECHOGRAPHIE EN GYNECOLOGIE ET EN OBSTETRIQUE (Diplôme Interuniversitaire National d ) 17/02/2015 avec Bordeaux, Brest, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Paris V et XII, Toulouse et Tours Objectifs : Formation

Plus en détail

Professeur Diane GODIN-RIBUOT

Professeur Diane GODIN-RIBUOT UE3-2 - Physiologie rénale Chapitre 5 : Mesure de la fonction rénale : la clairance rénale Professeur Diane GODIN-RIBUOT Année universitaire 2011/2012 Université Joseph Fourier de Grenoble - Tous droits

Plus en détail

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001

COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION. 10 octobre 2001 COMMISSION DE LA TRANSPARENCE AVIS DE LA COMMISSION 10 octobre 2001 VIRAFERONPEG 50 µg 80 µg 100 µg 120 µg 150 µg, poudre et solvant pour solution injectable B/1 B/4 Laboratoires SCHERING PLOUGH Peginterféron

Plus en détail

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08

Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008. Mise à jour 24-06-08 Diabète de type 2 et Sport Dr Laurence FAYARD- JACQUIN Cœurs du Forez 2008 Mise à jour 24-06-08 L activité physique est recommandée depuis longtemps aux patients diabétiques Dès la fin du 19 ème siècle,

Plus en détail

Insulinothérapie et diabète de type 1

Insulinothérapie et diabète de type 1 Insulinothérapie et diabète de type 1 Introduction: la molécule d insuline L instauration de l insulinothérapie Dispositif d administration de l insuline Les propriétés de l insuline Insuline et schémas

Plus en détail

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE

LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE LE PSORIASIS ET SES CO-MORBIDITES PARTICULIEREMENT LE DIABETE Le psoriasis est apparu longtemps comme une maladie de peau isolée mais des études épidémiologiques internationales ces dernières années ont

Plus en détail

équilibre glycémique du diabétique insuliné

équilibre glycémique du diabétique insuliné La télésurveillance t des maladies chroniques à domicile Aide à la décision en diabétologie Docteur Pierre FONTAINE Service de diabétologie, CHRU de Lillle Faculté de médecine, m Université de Lille 2

Plus en détail

Hématome rétro-placentaire ( HRP )

Hématome rétro-placentaire ( HRP ) Hématome rétro-placentaire ( HRP ) L hématome rétroplacentaire (HRP) ou abruptio placentae correspond au décollement prématuré d un placenta normalement inséré (DPPNI). La lésion anatomique est formée

Plus en détail

PLAN MONDIAL CONTRE LE DIABÈTE 2011-2021 FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DIABÈTE

PLAN MONDIAL CONTRE LE DIABÈTE 2011-2021 FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DIABÈTE PLAN MONDIAL CONTRE LE DIABÈTE 2011-2021 FÉDÉRATION INTERNATIONALE DU DIABÈTE «La prévention et le traitement du diabète sont efficaces et rentables» (OMS, 2005) La prévention du diabète et de ses complications

Plus en détail

LA CHIRURGIE BARIATRIQUE ET LA GROSSESSE

LA CHIRURGIE BARIATRIQUE ET LA GROSSESSE Université d Angers, UFR des sciences Médicales, Ecole de Sages-Femmes René ROUCHY, Diplôme d Etat de Sage-Femme LA CHIRURGIE BARIATRIQUE ET LA GROSSESSE Etude rétrospective réalisée au CHU d Angers. Soutenue

Plus en détail

«Je suis diabétique» Informations sur la prise en charge d enfants diabétiques à l école. Pour les parents et les enseignants

«Je suis diabétique» Informations sur la prise en charge d enfants diabétiques à l école. Pour les parents et les enseignants «Je suis diabétique» Informations sur la prise en charge d enfants diabétiques à l école Pour les parents et les enseignants C est parti! Compréhensible et compacte: par le biais de cette brochure, parents

Plus en détail

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES»

INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» INSUFFISANCE CARDIAQUE «AU FIL DES ANNEES» v On ne guérit pas ( en général ) d une insuffisance cardiaque, mais on peut la stabiliser longtemps, très longtemps à condition v Le patient insuffisant cardiaque

Plus en détail

phase de destruction et d'élimination de débris

phase de destruction et d'élimination de débris LE POST PARTUM I ) Définition : c'est une période de 6 semaines allant de l'accouchement jusqu'au retour de couches (= règles). Pendant ce temps il est nécessaire d'effectuer une surveillance médicale

Plus en détail

CAHIER SPÉCIAL www.contrelediabete.fr Nathalie Ferron

CAHIER SPÉCIAL www.contrelediabete.fr Nathalie Ferron CAHIER SPÉCIAL 2 e Semaine nationale de prévention du diabète Se prémunir contre le diabète Du 3 au 9 juin 2013 aura lieu partout en France la seconde Semaine nationale de prévention du diabète organisée

Plus en détail

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature

Diabète de type 1 et haute montagne. Revue de la littérature Diabète de type 1 et haute montagne Revue de la littérature Contre-indications absolues Diabète mal équilibré : hypoglycémies sévères mal ressenties, acido-cétose. Présence de complications du diabète

Plus en détail

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE

THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE THEME 2 : CORPS HUMAIN ET SANTE : L EXERCICE PHYSIQUE Introduction générale : L Homme, pour vivre, a besoin de se nourrir. La nutrition fait appel à différentes fonctions que sont l alimentation, la respiration

Plus en détail

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques

Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Migraine et céphalées de tension: diagnostic différentiel et enjeux thérapeutiques Dr Solène de Gaalon Service de neurologie- CHU Nantes Société française des migraines et céphalées Céphalées de tension

Plus en détail

GROSSESSE et lupus/sapl

GROSSESSE et lupus/sapl GROSSESSE et lupus/sapl Nathalie Costedoat-Chalumeau Centre de référence maladies autoimmunes et systémiques rares Service Médecine Interne Hôpital Cochin Paris Rappels et définitions Critères cliniques

Plus en détail

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE

ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE ÉVALUATION DE LA PERSONNE ATTEINTE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE PRISE EN CHARGE SYSTÉMATISÉE DES PERSONNES ATTEINTES D HYPERTENSION ARTÉRIELLE SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE D HYPERTENSION ARTÉRIELLE 23 ÉVALUATION DE

Plus en détail

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique Université d été E-Santé Castres-Mazamet 4, 5, 6 juillet 2012 «Des supports numériques au service de l éducation thérapeutique des patients» Logiciels d éducation à la Nutrition et à l activité physique

Plus en détail

PROMOTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS DIABÉTIQUES DE TYPE I

PROMOTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS DIABÉTIQUES DE TYPE I PROMOTION DE L ACTIVITÉ PHYSIQUE CHEZ LES ENFANTS ET ADOLESCENTS DIABÉTIQUES DE TYPE I UN PROJET DU PROGRAMME CANTONAL DIABÈTE Jérôme Spring Maître de sport APA Diabétologie pédiatrique Riviera-Chablais

Plus en détail

Femmes enceintes ayant une complication au cours de leur grossesse : transferts en urgence entre les établissements de santé

Femmes enceintes ayant une complication au cours de leur grossesse : transferts en urgence entre les établissements de santé RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE Femmes enceintes ayant une complication au cours de leur grossesse : transferts en urgence entre Méthode «Recommandations pour la pratique clinique» RECOMMANDATIONS Novembre

Plus en détail

BILAN projet DIABSAT 2010-2011. Diabétologie par Satellite

BILAN projet DIABSAT 2010-2011. Diabétologie par Satellite BILAN projet DIABSAT 2010-2011 Diabétologie par Satellite 1 OBJECTIFS Développer et évaluer 3 services de télémédecine assistés par satellite Volet 1 : Education à la nutrition et promotion de l activité

Plus en détail

THESE POUR LE DOCTORAT EN MEDECINE

THESE POUR LE DOCTORAT EN MEDECINE FACULTE MIXTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE DE ROUEN ANNEE 2007 N THESE POUR LE DOCTORAT EN MEDECINE (Diplôme d Etat) PAR DURAND Alain Né le 22/04/1979 à Rouen Présentée et soutenue publiquement le 23/04/2007

Plus en détail

Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète)

Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète) Sport et maladies métaboliques (obésité, diabète) Chef du service de médecine du sport, CHU de Clermont-Ferrand Monsieur Julien AUCOUTURIER Maître de conférences STAPS 60 % des diabétiques de type 2 sont

Plus en détail

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE

LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Jean-Paul BLANC Diététicien-Nutritionniste Neuilly sur Seine www.cabinet-de-nutrition-et-dietetique.eu LA QUESTION DE LA PRISE DE POIDS CHEZ LE FUMEUR EN SEVRAGE TABAGIQUE Au cours de la dernière décennie

Plus en détail

Fibrillation atriale chez le sujet âgé

Fibrillation atriale chez le sujet âgé Dr Benoit Blanchard LE HAVRE Le 18 MARS 2014 Fibrillation atriale chez le sujet âgé Le plus fréquent des trouble du rythme cardiaque, 750,000 personnes atteintes de FA en France, 100,000 nouveaux cas chaque

Plus en détail

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans.

Le Test d effort. A partir d un certain âge il est conseillé de faire un test tous les 3 ou quatre ans. Le Test d effort L'épreuve du test d'effort est un examen effectué en général par un cardiologue ou un médecin du sport. Le test d'effort permet de mesurer le rythme cardiaque, la pression artérielle,

Plus en détail

LA DIETETIQUE DU DIABETE

LA DIETETIQUE DU DIABETE LA DIETETIQUE DU DIABETE (Ed. ALPEN) 95 pages Docteur Eric MENAT PRENEZ-VOUS EN CHARGE ET EVITEZ LES ERREURS ALIMENTAIRES Pendant des siècles, les épidémies, fléaux de l humanité, étaient principalement

Plus en détail

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF

Boughanmi Hajer. JAOUA Noureddine. Membre du bureau exécutif de l OTEF Organisation Tunisienne pour L Éducation et de la Famille Elaboré par Diabète infantile Boughanmi Hajer Encadré par : Licence appliquée en Biotechnologie JAOUA Noureddine Membre du bureau exécutif de l

Plus en détail

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques

ntred 2007 Résultats de l étude Description des personnes diabétiques Résultats de l étude ntred 2007 EÉCHANTILLON NATIONAL TÉMOIN REPRÉSENTATIF DES PERSONNES DIABÉTIQUES Le diabète est une maladie chronique de plus en plus fréquente, qui touche en France plus de 2 millions

Plus en détail

Soins infirmiers et diabètes

Soins infirmiers et diabètes Soins infirmiers et diabètes 1 Objectifs Au terme de cet enseignement l étudiant doit être capable : D expliquer la physiologie du pancréas endocrine De citer les facteurs de risque du diabète De définir

Plus en détail

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène

La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène 1 La Dysplasie Ventriculaire Droite Arythmogène Document rédigé par l équipe pluridisciplinaire du centre de référence pour les maladies cardiaques héréditaires (Paris), en collaboration avec des patients

Plus en détail

DEFICIENCES METABOLIQUES ET ACTIVITES PHYSIQUES ADAPTEES. OBESITE DIABETE I et II (M. AMATO)

DEFICIENCES METABOLIQUES ET ACTIVITES PHYSIQUES ADAPTEES. OBESITE DIABETE I et II (M. AMATO) DEFICIENCES METABOLIQUES ET ACTIVITES PHYSIQUES ADAPTEES OBESITE DIABETE I et II (M. AMATO) 1 OBESITE 2 OBESITES DE GRADE III ou MORBIDE, espérance de vie limitée 3 ans (grade II) à 10 ans (grade III)*

Plus en détail

Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle. Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût

Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle. Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût Le diabète en France L épidémie silencieuse du XXI ème siècle Optimiser la prise en charge du diabète afin de limiter son expansion et son coût Le diabète est une véritable épidémie. Cette maladie chronique

Plus en détail

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES Première Journée du Centre Intégré Nord Francilien de prise en charge de l obésité de l adulte et de l enfant REPOUSSER LES LIMITES DE LA CHIRURGIE BARIATRIQUE DANS LES OBESITES MASSIVES AVEC COMORBIDITES

Plus en détail

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation.

LASER DOPPLER. Cependant elle n est pas encore utilisée en routine mais reste du domaine de la recherche et de l évaluation. LASER DOPPLER INTRODUCTION La technique qui utilise l effet Doppler à partir d un faisceau laser est l une des seules qui permette d enregistrer en continu le reflet de la perfusion superficielle de tissus

Plus en détail

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne

Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne Rentrée 2014 Francine Eichenberger Diététicienne L alimentation : partie intégrante de la prise en charge de l enfant et de l adolescent diabétique base du traitement avec l insulinothérapie et l activité

Plus en détail

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique

Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Rôle des acides biliaires dans la régulation de l homéostasie du glucose : implication de FXR dans la cellule bêta-pancréatique Tuteur : Anne Muhr-Tailleux cardiovasculaires et diabète (Equipe 1) Institut

Plus en détail

Rapport de synthèse Février 2002

Rapport de synthèse Février 2002 TYPOLOGIE DESCRIPTIVE DE L ACTIVITÉ D ÉDUCATION THÉRAPEUTIQUE EN GROUPE DANS LE CADRE DE LA PRISE EN CHARGE DE L ASTHME ET DU DIABÈTE Rapport de synthèse Février 2002 CNAMTS PERNNS DHOS SOMMAIRE MISSION...

Plus en détail

Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD

Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD Un nouveau test sanguin performant pour le diagnostic non-invasif de steatohépatite non alcoolique chez les patients avec une NAFLD J Boursier, A Guillet, S Michalak, Y Gallois, F Oberti, I Fouchard-Hubert,

Plus en détail

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86

LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : Objectif de ce chapitre. 6.1 Introduction 86 LIGNES DIRECTRICES CLINIQUES TOUT AU LONG DU CONTINUUM DE SOINS : ÉTABLISSEMENT DE LIENS ENTRE LES PERSONNES CHEZ QUI UN DIAGNOSTIC D INFECTION À VIH A ÉTÉ POSÉ ET LES SERVICES DE SOINS ET DE TRAITEMENT

Plus en détail

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES

RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES CHAPITRE VI RÉFÉRENCES ET RECOMMANDATIONS MEDICALES I - Situation juridique La notion de références médicales opposables (RMO) est apparue dans la convention nationale des médecins de 1993. La réforme

Plus en détail

Un poste à votre mesure!

Un poste à votre mesure! Titre du poste : INFIRMIÈRE PRATICIENNE EN SOINS DE PREMIÈRE LIGNE (IPSPL) Direction : Direction des soins infirmiers Statut : Temps complet - 35 heures/semaine Quart : Jour LIBELLÉ DU TITRE D EMPLOI Personne

Plus en détail

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA

REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA REGARDS SUR L ÉDUCATION 2013 : POINTS SAILLANTS POUR LE CANADA Regards sur l éducation est un rapport annuel publié par l Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et portant sur

Plus en détail

L adolescent face à l annonce d un diabète de type 1

L adolescent face à l annonce d un diabète de type 1 DARNAC Célia Promotion 2005-2008 Date de soutenance : le 4 septembre 2008 Travail de fin d études conduisant au diplôme d état d infirmier L adolescent face à l annonce d un diabète de type 1 Institut

Plus en détail

LES FACTEURS DE RISQUE

LES FACTEURS DE RISQUE LES FACTEURS DE RISQUE C EST QUOI UN FACTEUR DE RISQUE? C est une caractéristique lié à une personne, à son environnement à sa culture, à son mode de vie qui entraine pour elle une probabilité plus importante

Plus en détail

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV

Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV Guide méthodologique développé par l équipe de projets ci-dessous : Fiche Produit Profils Médicalisés PHMEV EQUIPE PROJET Chef de projet : Maryline CHARRA, Pharmacien Conseil Responsable de la mission

Plus en détail

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D.

Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères. Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Prise en charge des déchirures périnéales obstétricales sévères Courjon M, Ramanah R, Eckman A, Toubin C, Riethmuller D. Introduction Incidence : 0,5 à 3 % Importance de la reconnaissance et d un traitement

Plus en détail