Introduction. Touristique du service des canaux, Direction de la Voirie et des déplacements de la Ville de Paris

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1 ATELIER DU CANAL Mémoires du canal et des territoires : Comment reconstruire les territoires du canal en se réappropriant le passé tout en valorisant le patrimoine industriel Jeudi 31 mai 2012 Animateur : Solenn GUEVEL Synthèse des présentations

2 Introduction - Laurent RIVOIRE, Maire de Noisy-Le-Sec - Pierre CHEDAL ANGLAY, adjoint au délégué à Paris Métropole et aux Coopérations Interterritoriales, Secrétariat Général de la Ville de Paris - Patrick POCRY, adjoint au chef du service des canaux, Direction de la voirie et des déplacements de la Ville de Paris I Aspects historiques du canal de l Ourcq - Aperçu historique de la construction du canal : Solenn GUEVEL, Architecte DPLG, Maître Assistante à l École Nationale Supérieure d Architecture et de Paysage de Bordeaux, Enseignante à l École Nationale Supérieure d Architecture de Paris-Belleville, Chercheur au Laboratoire IPRAUS (Institut Parisien de Recherche Architecture Urbanistique Société, UMR AUSSER 3329), Doctorante en Architecture sous la direction de M. P. Pinon. Thèse intitulée Histoire des relations entre Paris et ses canaux ( ) : Formes, usages et représentations, à l Université de Paris-Est, rattachée à l École Doctorale Ville, Transports et Territoires, et au laboratoire IPRAUS et membre Expert de la Commission du Vieux Paris - Place du canal de l Ourcq dans le réseau de canaux parisiens fonctionnement hydraulique et usage traditionnel de la voie d eau : Claude GAUDIN, Chef de la Circonscription de l Ourcq Touristique du service des canaux, Direction de la Voirie et des déplacements de la Ville de Paris Point sur l état de la recherche historique concernant le canal hors Paris : Solenn GUEVEL II Le patrimoine industriel - Panorama du patrimoine industriel aux abords du canal de l Ourcq : Antoine FURIO, chargé de mission sur le patrimoine industriel au Service du Patrimoine Culturel du Département de la Seine-Saint-Denis - La réutilisation du patrimoine industriel : l économie de la reconversion : Antoine FURIO - Présentation d expériences : o Projets du groupe SIRIUS, Hervé DE VRIENDT, Président du Groupe SIRIUS o Bâtiment CCIP à Pantin, Patrick LE GUILLOU, Semip et Frédéric GUILLAUME, Jung Architects Patrimoine industriel : richesse ou pénalisation? Débat III Mémoire et identité - Le recueil et la transmission de la mémoire : Pierre Emmanuel JACOD, Directeur des Affaires Culturelles, en charge du Patrimoine, ville de Noisy-Le-Sec - Les canaux de Paris, une figure du tourisme métropolitain de demain : Daniel ORANTIN, Directeur du Comité Départemental du Tourisme de Seine-Saint-Denis Comment et pourquoi transmettre la mémoire? Conclusion 2

3 Introduction Laurent RIVOIRE Pierre CHEDAL ANGLAY Patrick POCRY Le canal de l Ourcq est un héritage du 19 ème siècle. C est en effet par un décret du 29 floréal an X (19 mai 1802) que Napoléon Bonaparte a décidé la création des canaux parisiens. Dès 1822, le canal de l Ourcq était ouvert à la navigation. Il a marqué le développement des villes de Seine-Saint-Denis qu il traverse en tant qu élément d une urbanisation orientée vers le développement industriel et commercial. Aujourd hui, alors que le territoire de l Ourcq est concerné par de grands projets de développement (réseau de transport public du Grand Paris, nouvelle usine de traitement des ordures ménagères à Romainville ), de nombreuses ZAC sont prévues autour du canal, pour en faire un nouveau lieu de vie, ouvrir la ville sur cet espace dont on découvre les multiples intérêts, et permettre aux habitants de se l approprier. A Noisy-le-Sec comme dans d autres communes, l aménagement de ses berges est au cœur des réflexions. Cet atelier s inscrit dans la continuité des autres «ateliers du canal» organisés par la Ville de Paris en partenariat avec le département de Seine-Saint-Denis, qui sont des lieux de débats et d échanges sur des sujets relatifs au canal de l Ourcq. Il est accueilli par la mairie de Noisy-le-Sec qu il faut remercier pour son implication et sa disponibilité. I Aspects historiques du canal de l Ourcq Aperçu historique de la construction du canal - Solenn GUEVEL L histoire pourrait-elle apporter des réponses au renouveau du territoire traversé par le canal de l Ourcq? La décision de construire un réseau de canaux à Paris est déclenchée par deux éléments majeurs, constatés dès la fin du 17 ème siècle : l encombrement de la navigation sur la Seine et la difficulté d approvisionner Paris en eau. C est ainsi que se développe durant tout le 18 ème siècle l idée d alimenter la capitale en eau par une dérivation permettant de relier la Seine amont à la Seine aval en évitant Paris. Le 29 floréal an 10 (19 mai 1802), Napoléon Bonaparte décide de dériver la rivière Ourcq jusqu à un bassin près du village de La Villette. Celui-ci doit servir de réservoir à deux autres canaux qui relient la Seine, l un, au sud, au niveau du bassin de l Arsenal (canal Saint-Martin), l autre, au nord, au niveau de la ville de Saint-Denis (canal Saint-Denis), même si au départ ce dernier devait rejoindre la ville de Conflans-Sainte-Honorine. Les débats sur le tracé, l alimentation en eau et les caractéristiques de navigabilité à adopter pour le canal de l Ourcq ne sont toujours pas arrêtés lorsque les travaux commencent dès août 1802, sous la direction de Pierre-Simon Girard ( ), ingénieur des Ponts et Chaussées nommé par le Premier Consul. Les défenseurs d un aqueduc en plein air, rigole d adduction en eau potable, s opposent aux partisans d un canal de navigation. En 1805, l Empereur décide finalement de la double fonction du canal : à la fois canal d alimentation en eau et canal navigable. 3

4 Les canaux parisiens permettent à la fois d éviter les dangers de la traversée de Paris par la Seine, de faciliter l approvisionnement en marchandises de la capitale et d apporter de l eau potable aux fontaines de la ville. Le bassin de la Villette est inauguré en 1808 alors que le canal de l Ourcq est encore en chantier. Les travaux du canal Saint-Denis débutent en Vue du bassin du canal de l'ourcq à la Villette près de Paris autour de 1815 Anonyme, éditée chez Basset Musée Carnavalet En 1814, les moyens manquent pour continuer la construction. Les travaux sont suspendus. Le canal de l Ourcq est ouvert de Lizy-sur-Ourcq jusqu au bassin de la Villette, mais n est navigable que depuis Claye- Souilly. P-S Girard a alors l idée de confier au privé l achèvement du chantier. En 1818, un traité de concession, portant création de la Compagnie des Canaux de Paris, est conclu et permet à cette dernière de bénéficier, à partir de 1823 et pour 99 ans, des péages et des droits d exploitation à la condition qu elle achève la construction des canaux de l Ourcq et de Saint-Denis pour le compte de la Ville de Paris. Le canal de l Ourcq est achevé en 1822, le canal Saint-Denis en En 1821, un traité confie à la Compagnie du Canal Saint-Martin la construction et la gestion de ce canal, qui est inauguré en 1825 et entièrement ouvert à la navigation en La réalisation des canaux parisiens est finalement tardive par rapport à l ensemble des travaux d aménagement entrepris aux 17 ème et 18 ème siècles sur le territoire français. C est au niveau du bassin de La Villette qu est créée la prise d eau devant alimenter les fontaines de Paris, via un aqueduc de ceinture souterrain, qui est entrepris dès Progressivement, l eau du canal est acheminée dans les quartiers et devient la première source d alimentation des Parisiens. Le maximum de la distribution est atteint en Elle sera ensuite supplantée par des eaux de meilleure qualité captées à la source, sous le Second Empire, pour ne conserver qu une utilisation d eau non potable pour le lavage des voiries et des parcs, encore en vigueur aujourd hui. L arrivée de ces canaux bouleverse la vocation et les paysages des territoires où ils s implantent. Ils les traversent, en coupant les réseaux des chemins, rus, fossés et parcelles existants, sans opérer de remodelage. Ces canaux font aussi naître des formes urbaines et un paysage spécifiques et nouveaux : alignements d arbres, maisons éclusières, ponts... Le canal Saint-Martin voit, le premier, se développer les industries sur ses abords. Ces activités se déplacent ensuite vers La Villette, puis hors Paris au cours du 20 ème siècle. Les canaux s adaptent alors à l évolution économique : leur gabarit est agrandi, afin de permettre la navigation moderne et de concurrencer la route et le chemin de fer. 4

5 Le milieu du 20 ème siècle voit le début du déclin de la voie d eau. Après la Seconde Guerre Mondiale, on envisage même de supprimer les canaux parisiens et de les remplacer par des autoroutes. Ces projets ne voient pas le jour et une prise de conscience se fait de l intérêt de ce patrimoine, comme élément du renouvellement et du développement des territoires traversés. Place du canal de l Ourcq dans le réseau de canaux parisiens fonctionnement hydraulique et usage traditionnel de la voie d eau - Claude GAUDIN Les canaux parisiens sont un ouvrage artificiel qui s étend sur 130 kilomètres. Au-delà du tracé, les débats au moment de la construction du canal de l Ourcq ont également porté sur la pente qu il fallait lui donner pour obtenir une eau potable. A l époque en effet, on se basait uniquement, pour déterminer la potabilité, sur l aspect de l eau et sur les matières en suspension qu elle contenait. On estimait donc qu une eau vive, stagnant le moins possible, était la plus saine. Ceci impliquait une forte pente L ingénieur désigné par Napoléon, P.-S. Girard, jouissait de toute sa confiance après avoir participé à l expédition d Egypte. Ingénieur des Ponts et Chaussées, il se trouva souvent en opposition, dans ses conceptions, avec ses pairs du corps des Ponts et Chaussées, et notamment avec des hydrauliciens réputés tels que Gaspard de Prony Le canal de l Ourcq présente plusieurs profils, mais est essentiellement à flanc de coteau, avec des zones atypiques comme la tranchée de Sevran. Depuis sa création, le principal problème technique qu il pose est de concilier l alimentation en eau de Paris avec une eau courante, exigeant un canal en pente, et le maintien du niveau d eau dans les biefs pour assurer la navigation. Plus un bief est long ou en pente et plus il est difficile de maintenir de l eau dans ce bief. 5

6 Dans le courant du 19 ème siècle, une amélioration a été apportée à la conception initiale par Emile Vuigner ( ), qui a rajouté six écluses au canal. Elles permettent de limiter la pente des biefs et la vitesse de l eau. Le canal est alimenté par plusieurs rivières on peut parler de véritable «bassin versant» : l Ourcq, la Savière, la Thérouanne, la Beuvronne, etc... Pour renforcer son alimentation, E Vuigner raccorde également un affluent supplémentaire, le Clignon, qu il va chercher par un canal en digue à l est du canal de l Ourcq à la hauteur de Neufchelles. L alimentation en eau de l ouvrage demeurant insuffisante, il est décidé en 1864 d y pourvoir par des pompages supplémentaires en Marne. Deux usines de pompage sont créées à Trilbardou et à Villers Les Rigault. Les machines à roue de ces usines, qui ne sont plus en fonction, sont aujourd hui classées monuments historiques. Site de l usine de Trilbardou La gestion dynamique du plan d eau demeure la préoccupation du Service des Canaux de Paris. Il s agit d assurer simultanément la régulation des apports d eau nécessaires au maintien des biefs de l Ourcq, à la navigation sur les canaux St Martin et St Denis, qui sont variables selon les périodes de l année, et aux besoins en eau non potable de Paris. Les précipitations reçues sur le bassin versant sont la première donnée à prendre en compte. D autres évènements naturels peuvent perturber cette gestion : crues de la Marne ou de l Ourcq, glace, tempête, développement des herbes aquatiques qui font baisser d un tiers en été la capacité du canal Des dispositifs sont prévus pour pallier certaines de leurs conséquences, comme les vannages, qui permettent une régulation des débits, les déversoirs latéraux et le bassin de la Villette qui joue un rôle de tampon. Aujourd hui, le canal de l Ourcq fait l objet d une télésurveillance de ses ouvrages et du plan d eau. Point sur l état de la recherche historique concernant le canal hors Paris - Solenn GUEVEL La bibliographie sur les canaux de navigation en France est riche mais ancienne. Les synthèses récentes sont rares et concernent surtout le canal du Midi ou de Briare. Ce sont pour la plupart des thèses de droit portant sur des aspects juridiques. Les canaux comme ouvrages d art, comme vecteurs de l aménagement du territoire, restent à étudier. Cependant, depuis une trentaine d années, on observe un intérêt nouveau pour ces voies d eau grâce au développement du tourisme et au goût pour le patrimoine. 6

7 L ouvrage de la Caisse Nationale des Monuments Historiques et des Sites Un Canal Des Canaux, paru en 1986 à l occasion de l exposition du même nom à la Conciergerie, fait encore aujourd hui référence. En ce qui concerne les canaux parisiens, on trouve soit des ouvrages «grand public» avec des données déjà établies donnant une large place à l illustration, soit de rares articles scientifiques sur des thèmes précis. Les travaux de recherche universitaire sont peu nombreux et portent sur les canaux à l intérieur de Paris. A notre connaissance, aucune thèse en Sciences Humaines ne porte sur la thématique des canaux hors de Paris. Un travail de synthèse sur le lien entre territoire et canaux dans l agglomération parisienne serait donc à réaliser. Toutefois, de nombreux travaux sont réalisés actuellement, notamment par les étudiants en école d architecture sur les territoires en mutation traversés par le canal de l Ourcq. Ils permettent notamment de s interroger sur le renouvellement de ces territoires. II Le patrimoine industriel Panorama du patrimoine industriel aux abords du canal de l Ourcq La réutilisation du patrimoine industriel : l économie de la reconversion - Antoine FURIO Le percement du canal présente un caractère structurant pour le territoire traversé. Il a modifié le paysage et bouleversé l organisation spatiale et parcellaire. Il a surtout été un vecteur important de développement économique autour des secteurs industrialo-portuaires et de commerce. La voie d eau permettait des liens rapides avec les régions productrices de matières premières et de pondéreux nécessaires à l alimentation du marché parisien et des industries en plein essor. Aussi ses abords ont principalement été investis par les dépôts de pondéreux en tout genre, de matériaux de construction et de bois qui ont favorisé l installation d entreprises du travail du bois, d entrepôts alimentaires, puis d établissements agroalimentaires avant qu à leur tour, à partir des années 1930, les industries métallurgiques et chimiques profitent des derniers espaces libres laissés le long de cet axe. Cette vocation industrielle a forgé une identité au territoire, sociale et paysagère. Les liens entre canal et activité donneront lieu à des organisations spatiales spécifiques et à des architectures répondant aux besoins et contraintes des activités dans un environnement régi par de nombreuses prescriptions, des aménagements d estacades 1 sur les berges aux percements de rue pour relier les quais à la ville. Deux principes coexistent, celui de la nécessité de disposer d équipements d arrimage et de manutentions sur les quais, et la contrainte financière de ces installations soumises à redevance comme celui des ouvertures donnant sur les berges. A ces principes s ajoutent un autre facteur, les prises d eau dans le canal. Organisation type : les espaces de stockage vont se tourner vers la voie d eau, comme dans certains cas les centrales thermiques (prise d eau + alimentation en charbon). Les installations donneront sur les quais, avec des percements aménagés avec parcimonie afin de limiter le coût de la redevance. On peut retracer le plan-type de ces organisations : au plus près du canal, une chaufferie alimentée par le charbon qui arrive par voie d eau, et une prise d eau éventuellement; des bureaux sur rue ; un axe traversant de la rue au quai ; et des aires de stockage. 1 Ouvrage établi sur appuis discontinus, tels que pieux, colonnes, etc., pour supporter une voie d'accès à un phare, permettre l'accostage de canots, etc. (Larousse) 7

8 Sur les onze kilomètres du canal à grand gabarit, on compte soixante-dix sites de ce type. Ils ne sont pas tous d intérêt identiques même s ils participent tous à la compréhension d une évolution historique et de la composition d un paysage. Certains, comme à Pantin ou à Bondy, méritent d être préservés pour les rôles qu ils ont joués dans l histoire et / ou leurs caractéristiques spécifiques. CHRONOLOGIE : : La voierie de Montfaucon, dépôt d immondices, de vidanges et d équarrissage de Paris qui se trouvait approximativement rue de Meaux, alors en dehors de Paris, est délocalisée dans la forêt de Bondy (à l emplacement du quartier actuel de la Poudrette à Pavillons-sous-Bois). Les eaux usées et industrielles de Paris y sont recyclées pour produire un engrais appelé poudrette : plan Freycinet de modernisation des infrastructures fluviales. Demande des industriels et commerçants pantinois d ouvrir un port. Les produits circulant sont la houille, le bois, les pierres, les métaux, le sucre, le coton, l huile, le pétrole, les vins et spiritueux, les graisses et matières pour parfumeries et savonneries. Sur la demande réitérée des industriels et des villes, le projet est accepté en 1888 entre le bassin de la Villette et le pont de la Mairie à Pantin, puis à nouveau en 1896 jusqu au pont Delizy sur la même commune. Les quais élargis à 15 m servent au dépôt des matériaux tandis que des rues latérales permettent la circulation des marchandises déchargées : avant travaux, trafic de tonnes par an (matériaux de construction principalement) 1899 : tonnes de trafic annuel après les travaux : élargissement du grand gabarit de Pantin à la gare d eau de la forêt de Bondy : fin des travaux, le canal est ouvert à la navigabilité des péniches de Seine de tonnes, des ports sont créés à Pantin, Bondy et aux Pavillons-sous-Bois. Construction des bâtiments de la CCIP : perte progressive du fret fluvial. Les nouvelles entreprises s installent davantage aux abords du canal par opportunité foncière que guidées par ses fonctions de voie commerciale. Entre 1970 et 1979, le fret annuel passe de 2,3 millions à 0,7 million de tonnes. Le canal est inadapté aux péniches de tonnes, et est concurrencé par d autres modes de transports : Le fret annuel est de 0,5 tonnes. L essentiel est constitué par le BTP à Pantin, Paris et Bondy. Aujourd hui, il reste de nombreuses traces de l ère industrielle, variables toutefois selon les tronçons. A Pantin, la section du canal s étirant des Grands Moulins au pont Delizy possède un statut d axe de centralité urbaine. Les activités s y sont développées dès 1850 et jusqu aux années 1930 (entrepôts et chantiers, distillation huiles et graisses, travail du bois et métallurgie). L industrie a largement investi cet espace, avec quelques perméabilités, celles des rues reliant les berges à la ville. Parmi ces sites, on peut citer : 1- Deutsch & fils, distillation d huile, 1850, transfert de la Villette. 2- Grands Moulins, Blanchisserie Elis, 1894, transfert de La Villette 4- Port de Pantin, chantier de bois de construction et de charbon, Desouches et David, construction de wagons et voitures, Felix Potin, Fondoir ou boucherie, vers Hartmann et Poulet, tôlerie-chaudronnerie, 1907, transfert de la rue de Crimée 10- Stern, traitement des huiles minérales et fabrication de graisses industrielles, Entrepôts Hamelle, 1910 (ci-dessous) 8

9 12- Société parisienne des vins, vers Ferdinand Louis, manufacture de meubles, Solovi, peinture, années Max Renaud, entrepreneur BTP, vers Pouchard, fabrique de tubes, 1948 Depuis 15 ans les mutations se sont accélérées sur ce secteur, marqué par de nombreux projets d aménagements et de reconversion : reconversion des Grands Moulins en bureaux pour BNP-Paribas (1989) en conservant la passerelle de déchargement en surplomb du quai à titre de témoignage, transformation de la manufacture de meubles Louis en logements, Stern (fabrication de graisses industrielles), prochainement Elis. Au niveau du bassin de Pantin, l ancien bâtiment des douanes, symbole de l histoire de ce territoire, est d une grande qualité architecturale et symbolique des aménagements des années Les autres sites (Forges et laminoirs de l Ourcq, 1912 ; entreprise de métallurgie, vers 1910 ; Bernot, chantier à charbon, 1930) ont été détruits. Du Pont de Romainville au pont de la Folie, les traces du passé industriel sont plus ténues. Dans ce secteur dédié à la métallurgie et au travail du bois, où se trouvaient également les moulins de Bobigny, on trouve seulement une voie ferrée, des estacades et des restes de portes aujourd hui condamnées marquant le lien entre les industries et le canal. Après le pont de la Folie et jusqu au au pont ferroviaire (Bobigny), le front bâti devient totalement imperméable et monofonctionnel. Cette partie du territoire s est développée après le déclin du trafic fluvial dans les secteurs de la chimie et de la métallurgie. La totalité des emprises est encore en place. Dans ce secteur, il faut signaler le site Philips, entre l ex-rn3 et le canal. Les bâtiments sont ceux de l ancienne chocolaterie Klauss que le propriétaire suisse avait tenu à doter d une architecture soignée. A Noisy-le-Sec, l usine CLAL-Engelhardt d affinement de métaux précieux est un autre site emblématique de cette époque. Du pont ferroviaire à la route d Aulnay (Bondy), le développement des années a été associé à la présence des installations portuaires (verrerie et cristalleries de la Seine, 1924, utilisant le sable ; scierie, 1892). La construction de l autoroute et l aménagement d une zone de commerces ont entraîné la disparition des sites. Le complexe des cimentiers de Bondy est aussi une trace de l activité passée. 9

10 De Bondy aux Pavillons-Sous-Bois, sur la fin de la section à grand gabarit, on observe une mixité entre activités industrielles et logements. La zone de la Poudrette, zone historique d implantation de l usine de traitement des vidanges parisiennes, va être profondément remaniée dans le cadre d une ZAC qui conservera le bâtiment historique de la Colonie. De manière générale, les bâtiments ouverts sur la ville ont bénéficié de traitements architecturaux plus soignés car ils participaient à la représentation de l entreprise. Aussi les architectures plus soignées ont davantage été respectées dans le temps que les bâtiments secondaires donnant sur le canal. Ce principe n est pas systématique, et peut s inverser pour les sites pour lesquels le canal fait figure d axe de passage et donc digne de représentation (blanchisserie Leducq), ou encore pour ceux qui ne cherchent aucune représentation mais simplement un lien fonctionnel avec le canal, et enfin pour ceux dont l activité s appuie sur les installations portuaires. Le cas de Pantin est spécifique car le canal se trouve en partie médiane de la ville, notamment sur son tronçon occidental, et constitue une centralité sur laquelle viennent se greffer le pouvoir municipal et les équipements urbains. Aussi les entrepôts Hamelle comprennent des façades identiquement soignées sur canal comme sur rue. Le traitement privilégié des façades sur rue s observe davantage sur la bande ex-rn3-canal compte tenu du caractère prégnant de l axe routier. Les enjeux de la réutilisation du patrimoine industriel sont multiples. Il s agit d opportunités foncières, qui constituent les dernières grandes emprises disponibles dans un tissu urbain très dense. Ces zones de fortes mutations offrent des potentialités importantes en termes d opérations d aménagements, de requalification urbaine et de revalorisation économique. Elles présentent cependant de graves problèmes de pollution des sols. Le patrimoine industriel influence fortement l image d un territoire, parfois de façon déqualifiante. Sa reconversion entraîne des périodes de sous-occupation des sites qui peuvent déboucher sur une occupation sauvage et encourager la délinquance. Sa présence doit cohabiter avec d autres fonctions du canal telles que transport fluvial ou les loisirs. Enfin, la préservation des berges et de ses abords doit se concilier avec leur reconquête par les villes traversées, et leur désir de s ouvrir vers le canal. Mais que préserver, comment préserver, pourquoi préserver? Plusieurs intérêts entrent en jeu. Il existe d abord une sensibilisation croissante aux richesses du patrimoine, dont la définition est de plus en plus extensive. A cet égard, le patrimoine industriel est d une importance majeure pour l histoire du territoire et de ses hommes. Son architecture remarquable contribue à la construction de l identité territoriale. On voit par conséquent émerger un réelle demande sociale en faveur de la préservation qui s appuie sur une croyance en la capacité de l architecture industrielle à accueillir de nouvelles fonctions. Celle-ci se trouve confortée par les démarches de développement durable. La conservation patrimoniale s intègre dans les dynamiques d aménagement durable : approche de la construction de la ville et du renouvellement urbain partagé par les urbanistes et les architectes ; approche du «recyclage» de plus en plus développée dans les écoles d architecture, et qui se formalise au travers de démarches méthodologiques telles que celle initiée par Catherine Charlot-Valdieu et Phililppe Outrequin au travers de leur démarche «HQE²R». Les deux économistes, fondateurs de l Association pour la Promotion du Développement Urbain Durable, préconisent la réalisation préalable à tout projet d aménagement d un diagnostic comprennent 21 cibles dont «la limitation de l étalement urbain» et «la préservation et la valorisation du patrimoine bâti et naturel». Ces cibles sont également présentes dans la Charte des villes européennes pour la durabilité, dite charte d Aalborg, qui associe «la limitation de l étalement urbain» et «la réutilisation appropriée de notre héritage culturel urbain». Aussi, se lit de manière assez claire la place occupée par la conservation de la ressource non renouvelable que constitue le patrimoine, dans l élaboration des projets d aménagement responsables, fondement même des écoquartiers. 10

11 Autre motivation, les retombées d une telle opération en termes valorisation de l image d un territoire ou pour singulariser une opération peuvent être importantes : on parle de «Marketing territorial». De plus la reconversion est peut-être moins coûteuse qu une destruction- reconstruction. Une telle comparaison économique a été l objet de l étude menée en 2009 à la demande du Service du Patrimoine Culturel du département de Seine-Saint-Denis et confiée à JB Cremnitzer (architecte) et M. Ducroux (économiste de la construction). L objectif de cette étude était de réaliser un référentiel sur la reconversion du patrimoine industriel en analysant six opérations remarquables et exemplaires en Seine- Saint-Denis et en Ile-de-France. Il existe une tradition ancienne de réutilisation des sites industriels pour redéployer de l emploi industriel, artisanal voire tertiaire. Les capacités de l architecture industrielle à accueillir de nouvelles fonctions, ainsi que leur implantation à proximité des infrastructures ou en milieu urbain a permis à de nombreuses collectivités de développer des projets de ce type. Cette étude est disponible sur demande auprès du Service du Patrimoine Culturel du département de Seine-Saint-Denis (patrimoineculturel@cg93.fr ). Comment préserver? La conservation traditionnelle passe par des mesures conservatoires, celles, classiques, des Monuments historiques et celles, plus récentes et plus souples, de la protection qui peuvent être prévues dans le cadre du PLU au titre de l article L du code de l urbanisme. Cependant, la protection la plus efficace reste la reconversion, l intégration des objets dans les projets. Pour ce faire il est nécessaire de disposer d une connaissance suffisante sur ce patrimoine, et donc d engager en amont des projets, en phase étude, des diagnostics qui évaluent l intérêt patrimonial d un site ou d un espace. Certains architectes disposent d une compétence intégrée, des bureaux d études se sont spécialisés comme le GRAAL, et en Seine-Saint-Denis, le Service du patrimoine culturel, dans la limite de ses moyens, peut également rendre des avis. Réalisation du groupe SIRIUS - Hervé DE VRIENDT Le groupe SIRIUS, créé il y a 25 ans, est une organisation atypique intégrant l ensemble des filières de mise à disposition de locaux d activités en région parisienne : développement, construction et gestion locative. L entreprise est spécialisée dans la reconversion des bâtiments anciens. Le premier point clef pour réussir une reconversion de patrimoine industriel est de trouver un immeuble compatible avec l objectif visé. En plus de quelques «accroches architecturales», celui-ci devra posséder une structure se pliant à l usage supposé comme à la réglementation. Cela implique de veiller aux accès, aux aires de circulation, aux matériaux (compte tenu de la réglementation sur la tenue au feu, par exemple, une charpente en bois est inenvisageable), à la distribution des murs porteurs et des planchers, à la hauteur, etc En revanche, la question des aménagements intérieurs souhaités pose peu de problèmes étant donné les nombreuses solutions techniques offertes. Parmi les écueils à éviter, il faut veiller à ne pas choisir une destination finale ne convenant pas au marché local. De même, il ne faut pas chercher à figer l histoire, mais à faire évoluer le patrimoine. Le budget de travaux doit être soigneusement estimé pour éviter les mauvaises surprises. Enfin, il ne faut jamais perdre de vue le client final. Si ces conditions sont remplies, une rénovation permet de ressusciter une âme unique et originale pour un espace de vie de qualité s inscrivant dans l histoire. 11

12 Parmi les réalisations du groupe SIRIUS, la Manufacture (ex-site Trefimétaux) à Saint-Denis : cet ensemble, composé d une halle de structure Eiffel de 1850 restructurée complétée de deux immeubles neufs offre un parc d activités et des bureaux sur une surface de m 2. La Manufacture avant après (Groupe SIRIUS) Bâtiment CCIP à Pantin - Patrick LE GUILLOU - Frédéric GUILLAUME La ZAC du Port de Pantin est aujourd hui en phase opérationnelle. A cet endroit, la rive gauche du canal de l Ourcq s étend sur 700 mètres de long et le bassin fait de 65 à 70 mètres de large. La Ville de Paris était restée propriétaire d environ 6,8 hectares de terrains, situés de part et d autre du canal élargi dans les années 1920 à Le territoire a été concédé en 1929 pendant 75 ans à la Chambre de Commerce et d Industrie de Paris (CCIP) pour y développer des activités économiques et construire des entrepôts (activités de fret et de stockage, activité de dédouanement). Entre 1929 et 1931 ont été construits les Magasins Généraux qui servaient essentiellement à stocker des céréales puis divers matériaux. Du fait de la désaffection des douanes, l activité d entreposage a périclité à partir des années L activité de stockage de produits, en dehors de la douane, n était plus jugée stratégique d autant plus que celle-ci rentrait en contradiction avec de nouvelles structures (Garonor ). A la fin des années 1990, la modification du périmètre des produits relevant du dédouanement d une part, et la vétusté et l inadaptation des Magasins Généraux d autre part (ruptures de charge liées à l existence d un bâtiment en étages) faisaient perdre tout intérêt rendait à son utilisation inappropriée. En 1998, un projet de transformation en école d architecture pour reloger Paris Villette amena la Chambre de Commerce à vider les bâtiments et à résilier les baux afin de préparer une cession. Le projet fut abandonné en 2001 faute de financement. 12

13 Bâtiment des Magasins Généraux état actuel (A. Furio) La situation économique était alors problématique pour la société chargée de la gestion des entrepôts pour la CCIP, la SCIEGE, qui était privée de ses recettes et continuait à payer des charges. Celle-ci a alors envisagé la construction de nouveaux entrepôts, mais la municipalité de Pantin y était opposée, cette dernière souhaitant limiter le transit des camions en centre- ville. En 2004, la Ville de Paris procéda à la désaffectation et au déclassement des parcelles de la rive sud du canal et décida la vente des Magasins Généraux et du terrain d assiette à la SEMIP, qui était détentrice d une convention publique d aménagement avec la Ville de Pantin. La reconversion s insérait alors dans la ZAC du Port, créée en Plusieurs projets de reconversion ont échoué n ont pu aboutir dans les années 2000 : implantation de l école Paris-Villette abandonné par l Etat, implantation de l école d électronique ECE (2005), implantation de Chanel (2008) qui décida finalement de s installer rive Nord. A la suite de ce dernier échec, dû à l impossibilité de répondre aux demandes de l entreprise (besoin d un site fermé et de locaux supplémentaires pour la fabrication des vernis, exigence de revêtement de la façade pour économiser l énergie), une consultation a été lancée afin d identifier les contraintes de l opération. En préalable à l intervention urbaine, les présupposés suivants ont été posés : 1. Par leur masse, leur volume et l image très forte, ce sont les Magasins Généraux qui impriment une empreinte majeure à tout le bassin du Port. 2. La transformation des Magasins Généraux ne pouvait être conçue indépendamment d une assurance de mutation des espaces libres voisins (exigence de tout utilisateur de connaître son environnement) et de la Ville de s assurer de la qualité du projet d ensemble. 3. Volonté de respect de l intégrité du bâtiment, de son image industrielle. 4. Nécessité de redonner un usage et de la valeur : seule l assurance d un loyer suffisant pouvait garantir le financement de la transformation d un bâtiment atypique (hauteur de dalles à dalle : > 4.50 m, 1.2 km de coursives, qui sont d autant de ponts thermiques). 13

14 mais en même temps, des exigences de confort d usage et objectif d atteindre un niveau de performance de type BBC. En conséquence, il fallait prévoir un surcoût de 20 % sur par rapport à un bâtiment de bureaux moderne et performant standard, ce qui impliquait l acceptation d un loyer assurant l équilibre par le locataire. 5. L atypisme du bâtiment était un obstacle majeur à envisager de lancer une réhabilitation en blanc de cet immeuble. 6. La municipalité de Pantin exigeait de connaître la destination future du bâtiment et le rapport du bâtiment à l espace public. 7. Les stratégies des groupes (Havas, ), la complexité, leurs oppositions internes. Jusqu en 2011 et la proposition de Nexity de réaliser la transformation des Magasins Généraux afin de permettre l implantation de BETC, une agence de communication, il a été impossible de concilier ces différents éléments. Le permis de construire a été déposé fin juin 2012 et la livraison des Magasins Généraux est prévue avant le 30 novembre Sur un tel site il est important d avoir un moteur ici, le site et son imaginaire - à quoi il faut ajouter l opérateur et l investisseur. Ce site est un élément important et emblématique de Pantin. Le bâtiment en lui-même peut être qualifié d «inhumain» : il n était pas conçu pour l homme, mais pour y stocker des marchandises. Il s agit aussi d une architecture rationnelle et utilitaire. Aucun architecte n a été identifié, et l on pourrait plutôt parler d un travail d ingénieur. Au départ du projet, il est important de savoir quels sont les éléments qui nourriront celui-ci et quels sont ceux dont il faudra se séparer. La façade et les coursives qui courent le long du bâtiment sur plus d un kilomètre sont très marquantes, conférant au lieu des caractéristiques «balnéaires». Elles doivent être conservées, tout en résolvant les incontestables problèmes énergétiques posés. Les grands plateaux des étages bas, les voûtes, offrent des possibilités intéressantes. La «peau» de tags qui s est progressivement créée ne pourra en revanche être conservée, en dépit de son intérêt. Il faudrait cependant trouver comment en conserver la mémoire. Le projet envisage de conserver le socle du bâtiment pour y implanter des commerces, de grandes salles d exposition une salle de spectacle, ainsi que le restaurant d entreprise et les locaux de production et tournage. Le 2nd niveau aura un patio intérieur. Le dernier niveau comportera un jardin. Le coût des travaux sont estimés à 40 millions d euros hors taxes et hors maîtrise d œuvre, pour un résultat en termes de valorisation de la ville dont la valeur sera bien supérieure à ce montant. III Mémoire et identité Le recueil et la transmission de la mémoire - Pierre-Emmanuel JACOB Le bombardement de Noisy-le-Sec, le 18 avril 1944, a détruit la ville à 80% et fait de nombreuses victimes civiles. Il n est demeuré que quelques traces du Noisy d avant-guerre : la salle des mariages de la Mairie, l église St Etienne, la maison bourgeoise abritant maintenant la Galerie d Art Contemporain. Dès le lendemain du bombardement, les habitants ont prouvé un attachement particulièrement vif à leur ville en refusant de se plier à l interdiction d y résider décrétée par le gouvernement de Vichy. Lors de 14

15 la reconstruction de la Violle, certaines familles sinistrées furent relogées dans le quartier du Merlan au sein de la Cité Expérimentale du Merlan à Noisy Le Sec, un ensemble d habitation de prototypes de maisons préfabriquées venant de pays différents et faisant appel à des technologies innovantes de construction. Au cours des années suivantes, il s est produit un phénomène collectif d appropriation de la mémoire afin de conserver le souvenir des épreuves traversées. Les sociétés d histoire jouent un rôle déterminant dans ce phénomène, en collectant archives et témoignages. Cette activité a donné lieu à la réalisation d expositions et à la réalisation, en 2004, d un film consacré au bombardement. Intitulé «Les haricots sont secs», en référence au message de Radio Londres qui avait averti la Résistance de l imminence du bombardement, ce film permet de voir et d entendre des témoins, et constitue un élément essentiel de la transmission de la mémoire. Dans la même ligne, la municipalité de Noisy-le-Sec a initié un mouvement de recueil d archives orales filmées ou enregistrées, qui est actuellement en cours. Les canaux de Paris, une figure du tourisme métropolitain de demain - Daniel ORANTIN Actuellement, il n existe pas vraiment de tourisme sur les canaux parisiens, à l exception du canal Saint Martin. Le pari d un éventuel développement touristique ne devrait pas être fondé sur le patrimoine, mais sur les tendances lourdes du tourisme mondial. Les gens voyagent de plus en plus, et le tourisme urbain est en forte hausse. Dans ce mouvement, Paris est une des toutes premières destinations, mais son périmètre est trop étroit et a besoin d un élargissement. Le paramètre essentiel à cet égard est l accessibilité par métro, dont bénéficie le canal de l Ourcq. Mais celui-ci peut surtout contribuer à diversifier l offre et la carte des sites touristiques, en proposant une vision moins classique, racontant une histoire autre que le Paris historique traditionnel. Aujourd hui, Paris n est pas perçue comme une ville de canaux alors qu elle en est une. Or les canaux permettent d appréhender une ville à son niveau et en son cœur, contrairement à un fleuve comme la Seine qui est en contrebas. De plus, ils introduisent le Paris populaire hérité de la révolution industrielle, qui est de plus en plus recherché. Il est crucial que les canaux soient d abord reconnus par les habitants comme dignes d intérêt pour intéresser ensuite les touristes. Pour cela, il est nécessaire d avoir des accroches et des repères dans le paysage comme le parc de la Villette, le Stade de France ou les Grands Moulins de Pantin. 15

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