Stratégie de prise en charge en matière de dénutrition protéino énergétique chez le sujet âgé

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1 Stratégie de prise en charge en matière de dénutrition protéino énergétique chez le sujet âgé Plan Quelles sont les personnes âgées et/ou les situations à risque de dénutrition? Quels sont les outils de dépistage et de diagnostic de la dénutrition chez la personne âgée? Comment faire le diagnostic de dénutrition sévère? Stratégie de prise en charge nutritionnelle Modalités pratiques de la prise en charge nutritionnelle Situations particulières Alzheimer, escarres, troubles de la déglutition, convalescence, dépression Quels sont les éléments de coordination entre les différents intervenants et les différents lieux d intervention?

2 Facteurs de risque de dénutrition Pathologies chroniques Cancer Insuffisance d organe sévère cardiaque, respiratoire, hépatique, rénale Maldigestion ou malbsorption Pathologie inflammatoire ou infectieuse chronique... Facteurs de risque de dénutrition Psycho-socioenvironnementales Isolement social Deuil Difficultés financières Maltraitance Hospitalisation Changement des habitudes de vie : entrée en institution Troubles bucco-dentaires Trouble de la mastication Mauvais état dentaire Appareillage mal adapté Sécheresse de la bouche Candidose oro-pharyngée Dysgueusie Troubles de la déglutition Pathologie ORL Pathologie neurologique dégénérative ou vasculaire Toute affection aiguë ou décompensation d une pathologie chronique Douleur Pathologie infectieuse Fracture entraînant une impotence fonctionnelle Intervention chirurgicale Constipation sévère Escarres Régimes restrictifs sans sel amaigrissant diabétique hypocholestérolémiant sans résidu au long cours Dépendance pour les actes de la vie quotidienne Dépendance pour l alimentation Dépendance pour la mobilité Traitements Médicamenteux au long cours Polymédication Médicaments entraînant une sécheresse de la bouche, une dysgueusie, des troubles digestifs, une anorexie, une somnolence, etc. Corticoïdes au long cours Syndromes démentiels et autres troubles neurologiques Maladie Alzheimer Autres démences Syndrome confusionnel Troubles de la vigilance Syndrome Parkinsonien Troubles psychiatriques Syndromes dépressifs Troubles du comportement

3 Dépistage de la dénutrition Il repose sur : la recherche de situations à risque de dénutrition l estimation de l appétit et/ou des apports alimentaires la mesure du poids l évaluation de la perte de poids par rapport au poids antérieur et le calcul de l indice de masse corporelle Ce dépistage peut être formalisé par Mini Nutritional Assessment (MNA) Dépistage de la dénutrition Particulièrement recommandé : peser les PA En ville À chaque consultation médicale En institution à l entrée puis au moins 1x/mois A l hôpital: à l entrée puis au moins 1x/semaine en court séjour tous les 15 jours en soins de suite et réadaptation 1x/mois en soins de longue durée Il est recommandé de noter le poids dans le dossier et d établir une courbe de poids

4 Diagnostic de la dénutrition Un ou plusieurs des critères suivants : Perte de poids 5 % en 1 mois ou 10% en 6 mois IMC 21 Albuminémie < 35 g/l MNA-global < 17 Dénutrition sévère : un ou plusieurs des critères suivants : Perte de poids 10 % en 1 mois ou 15 % en 6 mois IMC < 18 Albuminémie < 30 g/l Stratégie de prise en charge nutritionnelle Corriger les facteurs de risque identifiés Aide technique ou humaine pour l alimentation Soins bucco dentaires Réévaluation de la pertinence des médicaments ou régimes Prise en charge des pathologies sous-jacentes Définir un objectif nutritionnel 30 à 40 kcal/kg/jour 1,2 à 1,5 g de protéines/kg/jour

5 Stratégie de prise en charge nutritionnelle Choisir un mode de prise en charge nutritionnelle Orale Conseils nutritionnels Compléments nutritionnels oraux Entérale Parentérale réservée aux 3 situations suivantes Malabsorptions sévères anatomiques ou fonctionnelles Occlusions intestinales aiguës ou chroniques Échec d une nutrition entérale bien conduite Stratégie de prise en charge nutritionnelle Apports alimentaires spontanés Normal Dénutrition Dénutrition sévère Normaux surveillance Conseils diététiques Réévaluation à 1 mois > ½ apports habituels < ½ apports habituels Conseils diététiques Réévaluation à 1 mois Conseils diététiques + CNO Réévaluation à 1 sem Si échec CNO Statut nutritionnel Conseils diététiques Réévaluation à 15 j Si échec CNO + CNO Réévaluation à 1 sem Si échec NE Conseils diététiques + CNO Réévaluation à 15 j Conseils diététiques + CNO Réévaluation à 1 sem Si échec NE Conseils diététiques et NE d emblée Réévaluation à 1 sem

6 Modalités pratiques de la prise en charge nutritionnelle Orale Conseils nutritionnels Rappeler les repères du PNNS fréquence des repas Eviter jeûne > 12 heures Privilégier aliments riches en énergie et protéines Adapter alimentation aux goûts, adapter texture Aide technique et/ou humaine Proposer repas dans environnement agréable Enrichissement de l alimentation Poudre de lait, lait concentré sucré, fromage râpé, crème fraîche poudre de protéines industrielles Modalités pratiques de la prise en charge nutritionnelle Orale Compléments nutritionnels oraux Favoriser les produits hyperénergétiques ( 1,5 kcal/ ml ou g) hyperprotidiques ( 7g/100 ml ou g ou 20 % des AET) Au moins 400 kcal et/ou 30 g protéines supplémentaires En plus et non à la place des repas +++ ou en collation Prescription initiale : 1 mois maximum Réévaluation +++

7 Modalités pratiques de la prise en charge nutritionnelle Entérale En cas d échec de la PEC orale En première intention Troubles sévères de la déglutition Dénutrition sévère avec apports alimentaires Débutée au cours d une hospitalisation Éventuellement poursuivie à domicile Prescription initiale 14 jours par service hospitalier Première prescription de suivi pour 3 mois par service hospitalier Prescriptions de suivi ultérieures par Médecin Traitant Réévaluation annuelle par service hospitalier Médicaments adjuvants Alpha-cetoglutarate d ornithine Doit être accompagnée d un apport protéinoénergétique suffisant Utilisation isolée n est pas recommandée Si cette molécule est prescrite, il n est pas utile de la prescrire au-delà de 6 semaines Acetate de megestrol Non recommandé Hormone de croissance Non recommandée

8 Micronutriments Calcium et vitamine D Autres Non recommandé : supplémenter systématiquement les personnes âgées en micronutriments au-delà des apports nutritionnels conseillés, en dehors de la correction de carences Limites de la prise en charge nutritionnelle en fin de vie Objectif nutritionnel : plaisir et confort Recommandé : soins de bouche, soulagement des symptômes qui altèrent le plaisir de manger Non recommandé : renutrition par voie entérale et parentérale Expliquer la décision à l entourage et à l équipe soignante

9 Maladie d Alzheimer Recommandé proposer une PEC nutritionnelle orale à toutes les personnes âgées atteintes de la maladie d Alzheimer qui présentent une perte de poids adapter cette prise en charge nutritionnelle aux éventuels troubles du comportement alimentaire, troubles praxiques, ou troubles de la déglutition En cas de maladie d Alzheimer légère ou modérée, en cas de perte de poids brutale, il est recommandé de proposer une PEC nutritionnelle orale. Si échec, la nutrition entérale peut être proposée Non recommandé : proposer une nutrition entérale en cas de maladie d Alzheimer sévère Escarres Recommandé : proposer une prise en charge nutritionnelle aux personnes âgées à risque d escarre (grade B) Si risque d escarre ou escarre constituées, envisager Alimentation orale Conseils nutritionnels Enrichissement de l alimentation CNO Si insuffisant : nutrition entérale Non recommandé : supplémenter en micronutriments au-delà des ANC en dehors de la correction de carences établies

10 Troubles de la déglutition Recommandé : prise en charge multidisciplinaire avec PEC de la pathologie causale, conseils diététiques et rééducation maintenir une alimentation orale, même minime, si risque d inhalation faible ne pas proposer systématiquement une alimentation mixée (pas de régime type) nutrition entérale si modifications de texture insuffisantes pour éviter les complications respiratoires ou couvrir les besoins nutritionnels Par gastrostome si les troubles de la déglutition persistent au-delà de 2 semaines Convalescence Recommandé : évaluer la perte pondérale après un épisode médical ou chirurgical aigu débuter une PEC nutritionnelle en cas de perte de poids en cas de fracture du col du fémur, prescrire de façon transitoire, des compléments nutritionnels oraux (grade B)

11 Dépression Recommandé Mesurer régulièrement le poids lors des consultations chez les malades atteints de dépression Mener un interrogatoire simple pour rechercher une ingesta En cas de dénutrition ou de ingesta, débuter la prise en charge nutritionnelle Eléments de coordination Les médecins sont responsables du dépistage et de la prise en charge de la dénutrition. Ceci doit être fait en collaboration avec les soignants et l entourage A domicile Aides Aides-ménagères, auxilliaires de vie, portage des repas Structures Réseaux de soin, réseaux gérontologiques Centres communaux d action sociale Centres locaux d information et de liaison Service sociaux Aides financières : APA, aide sociale, caisses de retraites Il est recommandé que les soignants bénéficient d une formation simple sur la dénutrition En cas de NEAD, les prestataires ont une mission de formation et de surveillance

12 Eléments de coordination En institution Recommandé : la direction de l établissement et les soignants, encadrés par le médecin coordinateur, portent une attention toute particulière au dépistage de la dénutrition Evaluation gérontologique à l entrée Mesure mensuelle du poids La PEC nutritionnelle est multidisciplinaire, supervisée par le médecin coordonateur A l hôpital Les CLAN Recommandée : création d UTN Conclusions Ces recommandations représentent une aide au dépistage et à la prise en charge de la dénutrition chez les personnes âgées Elles sont basées majoritairement sur un consensus d experts Elaboration de critère qualité pour l évaluation des pratiques professionnelles En ligne depuis janvier 2008

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